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Le malaise Ardisson

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"Salut l'artiste", vraiment ?

On parle d'un mec qui a mis l'humiliation et le sexisme à toutes leurs sauces dans ses émissions. D'un royaliste qui a donné de la visibilité à Dieudonné, Soral, ou encore Renaud Camus. Et vous, vous parlez de transparenc(...)

Une citation inspirée pour que nos boussoles ne perdent pas le nord : 



« On peut légitimement s’interroger sur le rôle pas majeur mais certain de Thierry Ardisson dans la fascisation du débat public.

Car ce qui est problématique, c’est son positio(...)

J'ai une pensée pour la vie cassée de la starlette de sitcom Mallaury Nataf.


Ardisson ne faisait pas que de la télé, il avait aussi créé le torchon people trash "Entrevue", magazine qui photographie sous les jupes des filles.


Quelque soit les qualités (...)

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La photo qui illustre cet article est assez révélatrice du monde dans lequel gravite DS, auquel il n'appartient pas tout à fait, mais dont il apprécie d'avoir la reconnaissance. On y trouve donc Ardisson, avec qui il aurait aimé se mettre "autour d'une table" (pour partager le gigot ?) et Guillaume Durand qui, lui, a déjà été invité quand il s'agissait de faire tomber Bourdieu dans un traquenard. Certes, DS est beaucoup plus progressiste que cette engeance, il a su évoluer de belle façon, mais ces grandes figures médiatiques avec qui il entend discuter d'égal à égal, c'est leur intérêt qu'il aimerait capter.

Au passage, Marie-France Brière, celle qui a produit tant d'émissions crapoteuses tout au long de sa carrière, a l'air d'une jeune fille innocente sur la photo alors qu'elle a 6 ans de plus qu'Ardisson, soit 45 ans. Méfions nous des jeunes filles innocentes...

On peut dire du mal, mais trouvez-moi l'homme parfait? Son comportement envers les femmes? Bah on n'est pas sa femme pour s'en plaindre et je rappelle qu'il est petit bras face aux champions qu'on a.

Ardisson avait le mérite de ne pas être insidieux. Qui peut dire qu'il a exercé une emprise? Regardez Bouvard (pas mort) ou Martin, qui ont soit embourgeoisé, soit infantilisé en toute condescendance leur public télévisuel. Ardisson déstabilisait, mais la parole de ses invités était sans triche et ses émissions sans ennui, il faut bien le reconnaitre. Avec des périodes diverses, de la lassitude à les regarder et des flops.

Et on oublie toujours Catherine Barma dans l'ombre de toute cette clique, bien plus idéologue.
Ardisson a eu de la lucidité, alors que d'autres non (une phrase/citation vue sur twitter déjà déformée par ma mémoire, "on voulais jouir sans entrave, on était juste égoïstes" on attend toujours ce genre de mea culpa d'un paquet de gens toujours fiers d'eux.

Sinon je ne comprends jamais bien ce que les gens attendent des vedettes, rapport aux remarques dans ce forum aussi bien sur Ardisson que Schneidermann, on se donnerait une identité à travers eux?, on se situe par proximité/désaveu d'untel ou d'untel? Oui mais il faut se réfréner non, ça a ses limites. Comme si au lieu de choisir un métier, on choisit une CSP. Bourdieu ok, mais choisir ses marqueurs culturels en fonction de sa case revendiquée, c'était pas le but de la démarche.  


Je me suis toujours demandé sur la séquence où il interviewe une bande de quatre du film "ocean twelve"  en commençant par leur proposer des prostituées, (il y en a un qui ne dit rien, les autres le prennent en blague), lui vient parce qu'il a eu des infos par un employé de leur hôtel. On peut aussi tomber sur Ardisson en pensant que c'était sa vision... 

Non. Causer le malaise à tout prix, chercher la fange, manquer de respect à toutes et tous, n'est pas de la "transparence" et n'a jamais empêché l'hypocrisie de ce milieu. 

J’adore les commentaires des boomers ici : ils ont toujours détesté Ardisson , les films de Blier , la sexualisation des adolescents dans les médias, le machisme ambiant . On se demande comment tout cela a pu exister étant donné que tout le monde semble contre depuis toujours … 

J'adore le commentaire d'un individu que ma bienséance de boomeuse me retient de qualifier. Trouver quelqu'un qui sait mieux que moi ce que je pense, c'est reposant, mais j'ai toujours eu du mal avec la ... bêtise et je me demande comment ça peut exister encore étant donné que vous êtes si inté ... ressant bien que si jeune !

Je vous remercie de confirmer de manière certes caricaturale mon propos chère boomeuse . 

Merci de confirmer le fond de ma pensée 

Le toi même a votre âge ! Voyons Pompon. Vous n’êtes pas boomeuse mais barboteuse 

Franchement lourdingue

En premier lieu, il n'y a pas de "ils". Comme toute culture et comme toute société, toute "génération" est constituée de courants contraires.


Ensuite, il y a des attitudes différentes (sans même parler d'attitudes changeantes) vis-à-vis de ces différents éléments. Préado, j'aimais beaucoup Benny Hill et Collaro - aujourd'hui je n'en finis pas de m'en éberluer : je ne comprends ni comment je pouvais adhérer ni comment ça pouvait exister. Adulte, je continue à aimer les Tex Avery, les films de Polanski et (avec un mélange d'ironie et d'irritation) les vieux James Bond, l'humour Hara-kiri ainsi que de nombreux Blier, Kubrick, Hitchcock, Chaplin ou Weber avec Depardieu, avec tout ce que cela soulève de problèmes entre œuvres produites et conditions (directes, indirectes) de fabrication. En n'étant convaincu ni par les autodafés ni par les abstractions de consommations.


Et à côté de tout ça, il y a également tout ce qui m'a toujours révulsé, de David Hamilton à Thierry Ardisson, en passant par les miss monde (et leurs versions vaguement pédophiles sur les chaînes berlusconiennes), les comédies pouët-pouët, etc. Nombre de choses que la société présentait comme normales, que le mainstream adoubait. 


Et je m'attends à ce qu'il y ait eu les attitudes contraires. Que d'autres aient été révulsés (au masculin?) par ce que je n'interrogeais pas, tout en adhérant à ce qui m'ulcérait. Ou révulsés par tout. Ou par rien. Et je trouve ces panachages très intéressants à questionner, explorer, déconstruire, comprendre. Y compris l'indulgence de Schneidermann pour Ardisson (fraternité rétrospective d'antagonistes familiers partageant un même monde? mais aussi intérêt sincère et constant de Schneidermann pour "l'ennemi", ce qui est plutôt sain).


Ce sont réellement des aspects intéressants, ces variations temporelles et individuelles des adhésions, aveuglements, indulgences ou priorités. Ce que ça dit éclaire les passés, les présents et les futurs collectifs. Mais c'est intéressant précisément parce qu'il n'y a jamais eu de "tout le monde" ni de rapport à "tout".



Vous parlez des comédies  qui étaient effectivement à la fois craignos dans leurs valeurs et nulles artistiquement . Je vous parle des films de Blier craignos aussi mais pas vus comme nuls artistiquement . Je ne connais que des gens qui ont détesté les valseuses par exemple alors que le film a été un grand succès ce qui m’interroge. Grosso modo , les intellos de droite  détestaient un certain nombre de choses que les intellos de gauche aimaient bien et maintenant cela semble être tout à fait l’inverse . Et mon avis bcp sont juste très hypocrites ou se mentent à eux mêmes . 

Je ne connais pas le milieu socio-culturel dans leque vous évoluez, mais si vous ne connaissez que des gens qui détestent les valseuses, c'est peut-être une question de bulle, non ?

Je ne parle pas de ma bulle . Je parle des réactions des boomers sur ce forum et sur celui de Mediapart . La plupart  pour dire qu’ils ont toujours détesté ce film alors que celui-ci a été un grand succès lors de sa sortie. Ces boomers se vivent de gauche et ce film a été un succès à gauche dans les années 70 . Je m’en étonnais . Les boomers de droite sont exactement dans la posture inverse . Visiblement vu le nombre de réactions pour une constatation  aussi banale , j’ai du toucher juste ..

On me répond sur Pascal Praud et Hanouna alors que c’est  exactement l’inverse.  

Bah... C'est aussi des bulles les forums d'@si ou mediapart. 


Je ne me prononcerai pas sur la justesse des propos, j'en sais rien et je sais même pas comment vous définissez boomer (à entendre certain.e.s sur le net, ça va des baby boomers aux millenial XD). Mais le lien entre avoir des réactions indignées et avoir juste... Est pour le moins ténu. 


Déjà parce que de mon expérience d'@si, juste employer le mot boomer provoque l'indignation de commentateurices concerné.e.s... Qui sont souvent à la retraite et ont BEAUCOUP de temps pour poster.

Quelques tentatives de répondre à ça avaient été écrasées entre le mur du métro et le moteur du forum, qui ne pardonnent pas.


Je voulais dire d'abord que j'ai pas vraiment d'opinion sur Les Valseuses, que je ne me suis toujours pas résolu à voir (ni le remake post-lebowski), mais que ce que j'en sais est contradictoire (comme beaucoup d'œuvres peuvent l'être), donc j'imagine facilement les jugements l'être aussi.


Ensuite, je ne pense pas nécessaire de recourir aux notions de malhonnêteté ou d'hypocrisie pour comprendre les renversements actuels. Dans les années 50, l'oppression patriarcale passait par le tabou, la stigmatisation et l'invisibilisation des questions sexuelles. Les progressistes ont brisé ça à coup de provocations, d'humour, de discours et représentations du coup "choquantes", assumées telles. Cette libération sexuelle (des visibilités, des discours, des débats publics, des œuvres et des moeurs) a porté ses propres oppressions en effets pervers. La liberté de jouir étant aussi une injonction à jouir (ou faire/laisser jouir) sous peine d'être dans le camp des réactionnaires plus ou moins bigots qui contrôlaient la sexualité par la honte et la silenciation. Aujourd'hui que ces oppressions-là sont dénoncées (par les progressistes, ce n'est jamais l'oppression que les conservateurs vont dénoncer), les réactionnaires se révoltent, ainsi que certains bulldozer de la "libération sexuelle", confus de voir le balancier amener une nuance accusatoire dans l'autre sens (et avec les mêmes termes que les pudibonds de l'époque : "tordus, pervers, dégénérés, animaux, aah on le devinait bien"). 


Le patriarcat s'accommode bien des oppressions qu'on lui laisse ou des nouvelles qu'on lui amène ("au moins laissez-nous celles-là"). Idéalement, les progressistes vont corriger le tir. Quant auxdits bulldozers, pris dans leur élan, leur identité, et aussi leur intérêt (bénéficiant d'un système oppressif tout en se glorifiant de détruire l'autre), longuement investis dans les anciens antagonismes ("libérateurs" contre "prudes") et, souvent vieux, manquant de la flexibilité autocritique nécessaire pour suivre les zigzags et contre-pieds de l'Histoire, ils se sentent trahis, piégés entre deux paradigmes. Comme (analogie un peu osée) des soldats sadiques et ravis de se faire applaudir pour leurs massacres le temps que ça dure, perdus quand les huées commencent. Du moins, c'est comme ça que j'interprète les Depardieu à la prédation niée.


Tout ça fait assez tragiquement sens. Maintenant on peut aussi ajouter à ça le twittisme de notre époque, qui nivelle et la gauche et la droite sur de fières opinions lapidaires basées sur un hashtag. Avec jusqu'à nos grands intellectuels de gauche qui conspuent ouvertement la notion de nuance. Donc forcément, sur ces bases complexes, il n'y a plus que des basculements totaux en super-évidences pour/contre, adoré/haï, allié/traître. Dans ce contexte, on peut s'attendre à ce qu'un objet autrefois défendu avec passion soit dénoncé avec une hargne tout aussi "identitaire". 


C'est un problème distinct (à mes yeux, c'est la profonde droitisation sous-jacente de la gauche, la victoire ultime de l'anti-intellectualisme conservateur via les outils technologiques avec lesquels ils structurent la pensée) mais c'est un tout un autre sujet...

Ma foi , ma petite provocation aura permis votre commentaire fort intéressant ! 

Jamais entendu parler de "The Jesus Rolls"(je découvre le titre) qui a visiblement fait un flop. Il est vrai que tenter un mix d'un film surranné et d'un pur chédeuvre (clin d'œil à Alain Korkos) est forcément casse-gueule.

"On se demande comment tout cela a pu exister"


Et Pascal Praud, Hanouna et tant d'autres qui sont aussi toxiques qu'Ardisson, qu'avez vous fait pour qu'ils n'existent pas ?


Mais Pascal Praud et Hanouna sont d’extrême droite et n’ont aucun soutien des des médias ou intellos de gauche . Blier était vu comme un cinéaste libertaire et Ardisson bien qu’étant sans doute de droite était détesté par ce camp à cause de ses provocations sur le cul et la drogue. C’est toute la différence .

Et Pascal Praud, Hanouna et tant d'autres qui sont aussi toxiques qu'Ardisson, qu'avez vous fait pour qu'ils n'existent pas ?


"sans doute de droite" > royaliste, un détail. Sa vénalité aussi.

"détesté par ce camp" > ex. Berlusconi "le cul et la drogue", ça définit le rejet droitier, c'est connu.

"toute la différence"... en effet...

Il n’y a pas eu un artiste ou un intellectuel de gauche pour soutenir Berlusconi . Vous faites exprès de ne pas comprendre . 

et vos référence à vous c'est quoi ? Vous savez celles des "boomers" ne se résument pas à Ardisson ou Blier... (pour aggraver mon cas je vous précise que j'appprécie les 2 personnages. Buffet froid est un chef d'oeuvre, vous l'avez vu ? Artisquement c'est pas mal. Paris dernière pour Ardisson ça valait le détour aussi)

Merci pour votre intervention qui a l’immense mérite de ne pas être hypocrite. 

merci c'est gentil... Vous ne répondez pas mais c'est pas grave.

Très franchement je n’ai pas vraiment de référence à donner comme ça ( à la télé pas du tout car je n’en n’ai pas ). Si je dois donner un nom : Keith Jarrett

c'est une référence de boomer ça... Bravo !

Réponse pas hypocrite : 


Et Pascal Praud, Hanouna et tant d'autres qui sont aussi toxiques qu'Ardisson, qu'avez vous fait pour qu'ils n'existent pas ?


Il n y a pas un intellectuel ou un média  de gauche pour dire le contraire . Donc cela confirme tout à fait ce que je dis . 

Et Pascal Praud, Hanouna et tant d'autres qui sont aussi toxiques qu'Ardisson, qu'avez vous fait pour qu'ils n'existent pas ?


Praud est tellement nul qu'il n'y a pas débat. Pour Hanouna Ardisson s'était exprimé clairement à son égard et c'était très cinglant.

c'est bien d'avoir des certitudes binaires.

Tu sais ce qu'il dit le boomer au jeune con ?

Je n’en ai aucune idée . Vous devriez m’éclairer. 

C'est sûr que vous manquez de lumière !

Bon vous avez quitté la barboteuse et repris votre identité de boomeuse ! Bravo . 

Il n'y a que les blancs becs qui se croient branchés pour croire qu'être un béjaune est plus valorisant qu'avoir acquis un peu de culture et d'expérience. Comme disait tonton Georges : l'âge ne fait rien à l'affaire...

En fait Daniel, en bon visionnaire, préparait les téléspectateurs au visionnage demain du docu sur le personnage, préparé par son épouse depuis quelques mois.


Sur TF1 puisqu'elle y travaille.


Gageons que ce docu "critiqué" ici-même et que son épouse sera invitée à un jvalp.


Ses victimes ne pourront pas s'opposer à cette diffusion.

N’oublions pas les rires gras d’Ardisson ponctuant les détails de son inceste relatés par Christine Angot, n’oublions pas le plateau d’Ardisson avec Gérard Miller en gloire, faisant son marché de jeunes victimes dans le public féminin.

 Ardisson, Miller semblent avoir gardé toutes les faveurs et la complaisance de Daniel Schneidermann. 

Beurk ! DS, vous avez raté le réveil salutaire de Me Too. Ne serait-il pas temps de passer la main plutôt que d’entacher ASI ? Prenez exemple sur Edwy Plenel : ce jeune homme a tout compris.

Ce matin j'entendais sur France Inter ces mots, quelque chose du genre "ultime pied de nez de ce royaliste mort le 14 Juillet" comme si le mec avait inscrit la date sur son journal de bord

Pour moi, il me semble que c'est plutôt l'esprit de la Bastille qui avec humour s'est débarrassé en ce jour-là de ce personnage peu reluisant

Le même jour que le royaliste y passe (un 14 juillet c'est rigolo), j'apprends la mort de Jean-Pierre Putters, le fondateur de Mad Movies.

Hier c'est à lui que j'ai pensé, à son parcours qu'il racontait dans sa biographie, à son amour du cinéma (film et salle) différent de celui de l'époque, de son envie de le partager, a Movies 2000 cette petite boutique remplie de merveille et surtout à ce fanzine devenu revue professionnelle qui s'imposa comme l'étendard des amoureux du cinéma fantastique et des genres conspué alors. De celle qui donna envie de les aimer et de les défendre, de celle qui vous donne envie d'en réaliser, de participer à leur conception ou d'en parler encore et encore (par exemple avec DS dans Post-pop).

Rien à foutre d'Ardisson
Un vrai passeur est mort et je suis triste.   

Pour moi, Ardisson restera ce qu'il y a de plus detestable dans la télé d'aujourd'hui : je ne connaissais rien à la politique à l'époque où il invitait Soral, et me faisait dire en l'écoutant "il dit des choses bien ce type"

Je n'ai découvert que plus tard quel genre d'horreur était ce personnage..

Merci pour cette chronique Daniel. Et je suis surpris de la tonalité générale de ce forum. L'iconoclastie est-elle toujours si utile ? 


Je ne vais pas bouder mon plaisir à avoir vu (et surtout revu, j'étais encore jeune pour suivre assidûment ses émissions en direct) les interviews et séquences d'Ardisson dans Tout le monde en parle, 93 faubourg saint-honoré ou Double jeu. 


Les contenus audiovisuels d'aujourd'hui sont aussi les enfants de ceux d'hier, et difficile de ne pas voir l'influence d'Ardisson dans l'obsession de la recherche esthétique (la "da", comme disent les jeunes) au sein de la production audiovisuelle actuelle. Que ce soit à la télé, sur YouTube ou sur Twitch. Parfois (souvent ?) au détriment du fond, contrairement à Ardisson. 


Salut l'artiste, je partage. Et merci pour tout.

Heureusement Robin Andraca avait fait un article tout à fait révélateur, peu commenté, sur le personnage en avril 2024, à l'occasion de...la remise de la légion d'honneur...


Le tire "femmes humiliées chez Ardisson : le revers de la médaille"


Il n'y a pas  qu'au canard que ça va pas fort...


♪♫♪♫♪♪




Vous titrez : "Le malaise Ardisson".


Si j'en crois les gazettes, exit Ardisson et de par le fait, comme on dit dans les Vosges, exit le malaise.


Faut-il s'en plaindre ? 


Fallait-il lui consacrer ne serait-ce que quelques lignes ?

C’est le moment de revoir ça:


https://www.youtube.com/watch?v=Y6jrVg_Mz8Y


(pour ceux qui craignent de cliquer sans savoir, c’est un sketch des Inconnus)

Je n'ai pour ainsi dire aucune culture télévisuelle Française

et si j'en juge par certains noms glanés ici et là à travers @SI comme praud et praud

je ne peux que m'en féliciter

reste que il m'est arrivé de tomber sur Ardisson

pas suffisamment longtemps pour en retenir quelque chose ou intérêt


une chose cependant : sa voix


sa voix et son accent, c'est ainsi que j'ai toujours imaginé les parigots, il y avait de l'oncle Gabriel dans cette voix

Je ne me suis jamais abaissé à regarder ce Xième guignol de la télé

Sur une échelle de un à cinq, comment noteriez vous cet immortel inventeur de la cédille comme disait Guy Bedos ?


Vous avez pas une autre échelle ? Une qui descendrait au sous-sol ?

Selon moi, dans son émission cataloguée de divertissement, lorsqu'Ardisson posait ces questions à Rocard, il faisait en fait de la politique ; pour ce royaliste assumé, comment mieux disqualifier la République qu'en abaissant le personnel politique par des questions obscènes qu'il se serait bien gardé d'infliger à un monarque. 

Pas étonnant que Macron lui trouve tant de charme, lui qui se rêverait en monarque... 

C'est drôle de ne retenir de ce type que son passage en deuxième partie de soirée sur France 2

Avant cela Ardisson c'était le mec de "rive droite/rive gauche" sur Paris première. (Avec la musique de Fishbone au générique). Et c'était une super émission culturelle ou j'ai découvert bon nombre d'artistes et écrivains. Certes elle était très germano-pratinne cette émission; mais j'ai l'impression d'être le vieux con du site de me souvenir de ces superbes moments .

C'est ce souvenir là que je retiens de Ardisson moi; ça et "lunettes noires pour nuits blanches " aussi encore avant... Que j'aimais bien aussi 

DS s'écartant dangereusement des chemins balisés par ses successeurs en même temps que du sens commun, ce qui suscite la désapprobation d'un nombre croissant d'@sinautes, ne serait-il pas possible de le placer sous curatelle ?
Je ne sais pas si ma proposition est très réaliste, mais je pose la question.

Un hommage à la DS mais un hommage quand même. Merci.Ardisson même si il ya beaucoup à redire ça avait de la gueule (et de la culture n'en déplaise à toutes les réactions du forum)

J'ai une pensée pour la vie cassée de la starlette de sitcom Mallaury Nataf.


Ardisson ne faisait pas que de la télé, il avait aussi créé le torchon people trash "Entrevue", magazine qui photographie sous les jupes des filles.


Quelque soit les qualités "artistiques" de "comédienne" de Mallaury Nataf, elle ne méritait pas, ni elle, ni aucune femme, ni personne, le traitement qui lui a été fait dans Entrevue qui a signé le début de sa dégringolade professionnelle puis personnelle qui l'a conduit plus de 10 ans à la rue et l'a séparée de ses enfants.


Ardisson est mort ? qu'il crève !


Un animateur que je n’appréciais pas. 

Une citation inspirée pour que nos boussoles ne perdent pas le nord : 



« On peut légitimement s’interroger sur le rôle pas majeur mais certain de Thierry Ardisson dans la fascisation du débat public.

Car ce qui est problématique, c’est son positionnement politique proche de la Nouvelle Droite. Sa promotion people du royalisme s’accompagne de la promotion d’une génération de contre-révolutionnaires comme Marc Édouard Nabe ou Muray qui ont contribué à fasciser le débat.


On parle beaucoup de Zemmour chez Ruquier mais tout est né de Catherine Barma avec Ardisson : tandem quand même de la fascisation du débat  public.

La contre-culture qu’il a pu promouvoir est véritablement contre-révolutionnaire, il faut le dire. Surtout un 14-Juillet.


Sur la destruction d’une femme parmi tant d’autres dans ses émissions, on pense à Nelly Arcan quand elle fut invitée chez lui comme Johanne Rigoulot le raconte si bien (La vie continuée de Nelly Arcan). »


Johan Faerber (co-fondateur de Diacritik, co-rédacteur en chef de Collateral et vice-président de La Maison des écrivains et chercheur en littérature)

"Inviter aussi bien des putes que des académiciens "

Du coup qui s'est transformé en qui, les académiciens en pute ou les putes en académiciennes?

Je n'oserai émettre un avis.

Rien à dire sur Ardisson. 

Par contre, je ne comprends pas trop les appels à "recadrer " Daniel Schneidermann.

ASI devrait devenir la Pravda?

Le fait qu'ASI ait des voix différentes sûrement pas toujours d'accord sur le fond ou la forme me paraît plutôt un signe de bonne santé. 

Je ne suis pas toujours d'accord avec les chroniques de DS et certaines ont moins d'intérêt. Comme je trouve parfois certaines émissions moins bonnes. Mais je n'attends pas la perfection d'ASI à chaque article, chronique ou émission.

C'est drôle, je me dis qu'Ardisson aurait aimé lire cette chronique. J'étais stagiaire à ASI pendant l'été 2010 (ce souvenir ne rajeunit personne), on avait cherché à inviter Ardisson pour une série d'été sur le rire et ses limites, il avait décliné l'invitation, prétextant le souvenir de cette chronique du Monde. Prétexte ou pas, toujours est-il que ça l'avait visiblement marqué.

"Salut l'artiste", vraiment ?

On parle d'un mec qui a mis l'humiliation et le sexisme à toutes leurs sauces dans ses émissions. D'un royaliste qui a donné de la visibilité à Dieudonné, Soral, ou encore Renaud Camus. Et vous, vous parlez de transparence et lui levez votre chapeau ?


Et puis cette idée qu'Ardisson était moins hypocrite que les autres, ça sort d'où ? C'est pas parce qu'il posait des questions choquantes que c'était une oeuvre de franchise. C'est pas moins hypocrite de poser des questions qui froissent la morale pour faire de l'audience que de faire du Drucker...


cf https://piaille.fr/@mart1oeil/114850583850555736

Une demie-ligne sur la mispgynie, rien sur le reste du peu ragoutant personnage et une page et demie sur les souvenirs de vieux combattant du papy au comptoir de son PMU. 


Je rejoins entièrement Kadiz : il est plus que temps que les publications de DS soient édités comme celles de n'importe quel journaliste d'@si. 


Je sais bien qu'il existe une génération de lecteurices fans qui n'est là que pour lui, mais entre ses obsessions et ses jvalp, je suis de plus en plus persuadé que les productions de DS font bien plus de tort à @si et à sa crédibilit

Le quatorze juillet, c'est aussi le quatorze juillet mille neuf cent cinquante trois


Je ne fais pourtant de tort à personne en n'écoutant pas le clairon qui sonne  ... pour ces "célébrités", Ardiçon, Aram ... montées en épingle par ceux qui espèrent en être. 

Ouf ! La mort de ce naze nous aura donc sauvés d'une nouvelle livraison glauquissime de JVALP...Mais consolez-vous, Daniel Schneidermann : restent Pascal Praud, Sophia Aram, Léa Salamé, Louis Sarkozy,... bien vivant.e.s et peut-être disponibles ?

Avant qu'il ne devienne ce qu'il est devenu, il y avait - autrefois - un Ardisson plutôt intéressant à suivre. A l'époque, inconnu du ''grand public'', il travaillait à ''Rock and Folk'' et y tenait sa fameuse rubrique ''descente de police'' (à base d'interviews diverses et variées). Identifié alors à une presse liée à la contre-culture, il a fait ensuite le choix du mainstream, des paillettes et du people ...

Un 14 juillet pour un royaliste , c'est gonflé !

Là, c'est plutôt le malaise Schneidermann. 

Il y a des jours où vous êtes plus inspirés. Trop picolé en ce 14 juillet ?

Ardiçon, l'inventeur de la cédille....

Vous deraillez. 

Ou alors, le même raisonnement s'applique aussi à Trump (et de tous les enfoirés de la planète) qui feraient aussi "oeuvre salutaire de transparence" et le malaise qui nous ceint serait le propre de ces créateurs ? 


Sans déconner ?

Franchement, écrire un post à propos d'un personnage aussi brasseur de vent et fat, et me faire perdre du temps à le lire, je suis franchement déçue D.S! 

entre des débats sans fin de pseudo spécialistes et de militaires à la retraite pour savoir quand nous allons partir en guerre ( çà mériterait une émission complète ) un sujet d'importance nationale qui va venir perturber les foules : la mort d'un animateur de télé 

Misère !


Même pas refroidi et un coup d'auto promotion !


Seul point positif nous avons échappé a un jvalp...pourtant ça aurait bien cliqué.


Bon, j'avais remis un euro pour signaler à sire pekebou aka l'entité-qui-ne-me-répond-jamais que Chollet prend deux l quand il s'agit de Mona Chollet.


Quand j'ai entendu à midi la nouvelle du décès de ardison, j'ai juste pensé, si Asi fait un sujet là-dessus, je me barre définitivement.


Quelques heures après c'est fait, avec la terrible dernière phrase salut l'artiste...


Bon faut pas gâcher j'attends quand même un mois pour "profiter"de mon euro.


🎵🎵🎵🎶🎶🎶

Dans cette case des samedis soirs, deuxième partie de soirée, sur France 2, vous semblez oublier Philippe Bouvard, le précurseur ; mes souvenirs d’ado bloqué au domicile familial à l’époque, donnent une animation cynique et méchante ; là était son attrait, et qui se poursuivra jusqu’à sinon aujourd’hui - enfin, je sais moins pour le duo Salamé/Dechavanne, ne regardant plus cette case - Laurent Ruquier.

 "je m'en avouai choqué dans une chronique  du Monde, éloquemment titrée "Ma couille et l'Histoire". Non, on ne parlait pas ainsi à un ancien premier ministre, quel qu'il soit, quelle que soit son étiquette. Et alors se retourna le suivisme, et cette provocation-là devint sa casserole principale"


J'avais oublié que vous aviez autant d'influence dans votre milieu. Dommage qu'elle n'aille pas jusqu'à faire de la question de la concentration des médias une question politique.

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