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La révolte écolo dans les grandes écoles, "une lame de fond"

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C'est dehors que ça se fera, pas dedans. Changer de l'intérieur est illusoire; la structure des grandes entreprises est archaïque, elle repose sur une conception du pouvoir, de l'autorité qui est responsable de la catastrophe polymorphe à laquelle no(...)

Moi-même ingénieur de grande école ayant un peu "bifurqué" 10 ans avant que ce soit tendance, je me permets d'apporter ma petite pierre à la discussion.
Contrairement à ce que dit Jancovici, l'économie est une des clés ! Simplement, pas l'économie fin(...)

Le point de vue de François-Xavier Oliveau est légitime. Par contre on ne peut pas le laisser proposer une lecture totalement biaisée (par son opinion sur la nécesité d'une croissance verte) du rapport du GIEC et affirmer que cette lecture représente(...)

Derniers commentaires

Je découvre cet article aujourd'hui.

Et la seule réflexion (sic)  qui me vient à l'esprit, c'est "et ta sœur".




[…]

En tout cas, raccrocher les wagonnets qui se mettent à dérailler devient une urgence pour le capital-RH. Alors on leur raconte une histoire, essentiellement : « les rails, c’est la belle aventure », et même « le vrai courage ». Arrêt sur images consacre une émission à « La révolte écolo dans les grandes écoles ». Aucune des associations les plus articulées d’étudiants défecteurs, comme Les Infiltrés ou X-Alt, n’y est représentée, mais peu importe. Pour le bon équilibre du plateau, on a fait venir une chaussure pointue — mais c’est aussi un sans cravate, un humaniste donc. Il comprend les choix, les respecte. Mais tout de même : qu’est-ce que c’est que cette affaire de déserteurs ? Au moment où il nous faudrait des guerriers « qui s’engagent et qui combattent : contre le réchauffement climatique et pour faire de la biodiversité (sic) ». Déserteurs/ combattants : il faut n’avoir aucun compas moral pour hésiter sur le camp à choisir.

[…]


                       

There is no alternative

                                                               

           par Frédéric Lordon, 7 juillet 2022        

               

https://blog.mondediplo.net/there-is-no-alternative

À la vingt-troisième minutes vous nous invitez à lire l'article de Reporterre en trois volets que vous trouvez intéressant. Mais avez-vous vérifié les informations de cet article écrit par le journaliste Hervé Kempf ?

Car malheureusement l'article de Repoterre sur Jean-Marc Jancovici que vous citez dans votre émission comporte un nombre incalculables d'erreurs. Dans votre souci de bien informer vos lecteurs, je vous invite à lire ou à bien relire cet article pour en vérifier les trop nombreuses erreurs.

Comme l'écrit Jean-Marc Jancovici sur sa page Facebook, l'article de Reporterre d'Hervé Kempf est le genre de papier  écrit à l'envers, c'est à dire que l'auteur, Hervé Kempf, sait très bien quelle conclusion il veut livrer avant d'avoir écrit la première ligne, à savoir : Jean-Marc Jancovici  raconte n'importe quoi sur le nucléaire, et par ailleurs Jean-Marc Jancovici  n'est pas totalement celui qu'il prétend être. Ensuite Hervé Kempf est allé piocher dans les informations disponibles, dont celles que Jean-Marc Jancovici lui avait confié au téléphone, qui vont dans le sens qu'Hérvé Kempt a besoin pour ses conclusions. Ce qui donne un article parsemé de nombreuses citations de Jean-Marc Jancovici qui, sorties de leur contexte, servent juste à appuyer les conclusions plus que douteuses de l'auteur Hervé Kempf.

J'ai noté les quelques erreurs suivantes, mais l'article de Reporterre d'Hervé Kempf en comporte beaucoup d'autres.

Hervé Kempf avoue lui-même « malgré des heures de conférences jancoviciennes visionnées sur internet, et des lectures à la chaîne de ses interviews et de ses livres, je n’ai pas tout compris. » concernant l'articulation dans le raisonnement entre changement climatique et pic pétrolier. Alors que dans la majorité ses conférences, Jean-Marc Jancovici explique clairement que si nous ne voulons pas nous passer volontairement des énergies fossiles, pour des raisons climatiques, nous seront rattrapés tôt ou tard par la voiture-balai, c'est à dire l'épuisement des énergies fossiles. Donc le message de Jean-Marc Jancovici est limpide, puisque nous allons manquer d'énergie fossile dans les années qui viennent, ce qui entraînera une pauvreté, anticipons et choisissons la sobriété aujourd'hui en diminuant notre dépendance aux énergies fossiles, ce qui en même temps diminuera nos émissions de gaz à effet de serre. Difficile de croire que Hervé Kempf ait pu manquer cet argument longuement expliqué.

Hervé Kampf n'a pas plus compris quand Jean-Marc Jancovici dit « Ce que vous payez, ce n’est pas l’énergie elle-même, mais le travail qu’il faut consacrer à son extraction de l’environnement », qu'Hervé Kampf qualifie de niaiserie en écrivant « que le prix du pétrole comprend, outre le coût du travail, la rente du propriétaire et le profit du capital. ». C'est sûrement vrai, mais dans ses conférences, le message simple que veut faire passer Jean-Marc Jancovici est que dans le système économique actuel les ressources naturelles sont gratuites, que personne n'a payé pour le pétrole, le charbon, les minerais se forment ou pour que le vent souffle. Encore une incompréhension d'Hervé Kampf ?

Hervé Kampf montre également sa méconnaissance sur les questions d'énergies en essayant de comparer le coût de la production de l’électricité solaire avec le nucléaire, et oublie de préciser qu'il compare une énergie intermittente comme le solaire avec une énergie pilotable comme le nucléaire. En omettant dans son calcul le coût du stockage qui n'est pas négligeable. Jean-Marc Jancovici corrigera aussi cette  erreur du journaliste, sur sa page Facebook, en écrivant que RTE (pourtant assez peu favorable au nucléaire dans ses prises de position récentes) a récemment rappelé que cette comparaison n'était pas valide parce que l'un des couts (nucléaire) intègre par construction les coûts système et l'autre non, et de surcroît ces coûts sont croissants par megawatt de solaire installé et non décroissants. Accessoirement Hervé Kampf compare une tête de série, comme l'EPR de Flamanville, qui coûte toujours bien plus cher qu'un objet de série et que les chinois construisent leur nucléaire quasiment au tiers du prix de l'EPR de Flamanville.

Hervé Kampf ne comprend pas plus Jean-Marc Jancovici quand ce dernier déclare « l'efficacité énergétique de l’économie, en gros, on a été capables de gagner 30 % en un peu plus de cinquante ans. Et même si je regarde sur les vingt dernières années, eh bien on est plutôt à −10 % » qu'il contredit en citant Bertrand Château, cofondateur d’Enerdata qui aurait écrit  : « C’est faux, et c’est grave ! L’efficacité énergétique, mesurée par l’intensité énergétique finale — c’est-à-dire le rapport entre énergie finale et PIB en monnaie constante — a progressé d’un facteur 2 dans l’Union européenne au cours des quarante dernières années, 2,5 aux États-Unis et 7,2 en Chine… ». Jean-Marc Jancovici répondra (sur sa page Facebook) que l'efficacité énergétique qu'il évoque concerne le monde dans son ensemble, celle qui lui est « opposée » concerne juste l'OCDE ou un pays de l'OCDE (ce qui ne capture pas l'effet de la valeur ajoutée créée dans le pays avec des flux physiques qui ont lieu ailleurs, voire sans flux quand c'est la conséquence d'une inflation d'actifs).

Une autre erreur d'Hervé Kampf concerne le volume stockage des déchets nucléaires les plus dangereux. Jean-Marc Jancovici affirme que tous les nucléaires les plus dangereux peuvent être stockés dans un gymnase. Hervé Kampf multiplie cet espace par trois. Jean-Marc Jancovici écrira sur sa page Facebook que le volume des déchets nucléaires, suivant la brochure de l'Andra citée dit explicitement : « les volumes de déchets recensés correspondent aux volumes de déchets ». Donc il n'y a donc pas lieu de multiplier les volumes par trois pour obtenir l'occupation « réelle » d'espace.

Hervé Kampf  déclare aussi que « M. Jancovici se trouve ici pris dans une contradiction logique : il promeut la décroissance ET le nucléaire, alors que celui-ci a toujours baigné dans une idéologie d’énergie illimitée et peu chère, permettant de poursuivre une croissance sans limites » se référant à ce que les promoteurs du programme électronucléaire dans les années 1970 en France sont avant tout les concepteurs d’une société fortement consommatrice d’énergie. Hervé Kampf affirme, sans aucune preuve, que cette idée vieille de cinquante ans est une idée soutenue par Jean-Marc Jancovici. Ce qui est absolument faux, Jean-Marc Jancovici n'a jamais, mais alors jamais, prétendu faire du nucléaire pour permettre une croissance sans limite, c'est tout le contraire pour Jean-Marc Jancovici le nucléaire serait un amortisseur de la décroissance, c'est à dire que dans l'optique ou nous n'utiliserions plus les énergies fossiles, l'utilisation nucléaire permettra de décroître moins vite que si on se passait de nucléaire.

Hervé Kamp cite aussi le livre « Dormez tranquilles jusqu’en 2100 » de Jean-Marc Jancovici édité en 2015. Dans ce livre Jean-Marc Jancovici proposait de remplacer toutes les centrales à charbon par du nucléaire d’ici 2050 impliquerait de « construire 1 800 gigawatts de réacteurs, pour un total d’investissements de 5 000 à 6 000 milliards de dollars ». Hervé Kampf estime à cent-vingt ans pour avoir remplacé les centrales à charbon. Sauf que Jean-Marc Jancovi ne parle pas de date, ni de projet.  Si Hervé Kamp voulait vraiment connaître les pensées de Jean-Marc Jancovici, il aurait dû citer  des propopos de la vidéo « Jancovici a répondu à vos questions » du 2 décembre 2019, dans laquelle Jean-Marc Jancovici parle plus en détail du nucléaire à partir de la cinquante-septième minutes ce cette vidéo. Dans ses réponses Jean-Marc Jancovici ne pense pas que le nucléaire actuel soit durable et que même si on arrivait à remplacer tout le charbon par du nucléaire, avec les réserves d'uranium on pourrait tenir entre vingt ans et soixante-dix ans. Jean-Marc Jancovici déclare qu'on est pas du tout dans les bons ordres de grandeur pour que le nucléaire puisse contribuer durablement à un approvisionnement électrique. Jean-Marc Jancovici préconise un programme européen accéléré de recherche pour mettre au point du nucléaire de quatrième génération, il estime à 30 ans pour commencer à prendre le relai à large échelle des réacteurs nucléaires actuels.


Dans cet exemple on voit bien le processus de rédaction d'Hervé Kamp, qui est d'extraire une phrase ciblée d'un texte pour faire ensuite affirmer que  Jean-Marc Jancovici raconte n'importe quoi. Je m'interroge beaucoup sur le processus journalistique d'Hervé Kamp, qui n'essaie pas d'informer mais de décrédibiliser Jean-Marc Jancovici. Surtout qu'Hervé Kamp a préalablement eu un entretien de deux heures au téléphone avec Jean-Marc Jancovici avant de rédiger cet article et que d'après Jean-Marc Jancovici, il  n'ont parlé que très peu du nucléaire. Alors que l'article d'Hervé Kamp est très ciblé sur la question du nucléaire, un sujet qui est pourtant abordé que quelques minutes dans les conférences tenues par Jean-Marc Jancovici.

Pourquoi Hervé Kamp n'a-t-il pas posé des questions directes au téléphone à Jean-Marc Jancovici sur ces prétendus contradictions  ou sur ces incompréhensions ? C'est pourtant ce qu'on attend d'un journaliste, informer et non pas décrédibiliser !


Au vue  de ces nombreuses erreurs faites par  Hervé Kamp  je suis vraiment très supris que vous conseillez à vos abonnés de lire cet article, qui n'est pas absolument par une source information fiable sur Jean-Marc Jancovici.

Je ne suis pas ingénieur. Mais je travaille dans une très grosse entreprise dans le domaine de l'innovation et je peux confirmer que le rôle du patron c'est d'avoir l'œil rivé sur le cours de l'action. Or pour faire monter l'action, il faut vendre plus, toujours plus, tout en réduisant la masse salariale. Pour garder ce Business, ils sont prêts à passer des accords avec leurs concurrents afin de faire en sorte que les clients n’aient pas le choix justement. Ils l'ont fait pour les prix (ils ont été condamnés pour ça), ils ne se privent pas de la faire sur l'impact écologique.



Merci à toute l'équipe pour cette émission, et en particulier à Nassira El Moaddem  qui gère très bien l'équilibre entre les différent.e.s intervenant.e.s, tout en les laissant développer leurs propos (peut-être un peu trop d'ailleurs, comme discuté dans le forum au sujet de la présentation biaisée du rapport du GIEC par François-Xavier Oliveau)


Comme déjà indiqué par certain.e.s dans ce forum, rien n'est moins sûr qu'il s'agisse d'une lame de fond. Il est plus probable que le phénomène discuté dans l'émission soit un signal faible.


Comme le dit Marine Miller à un moment, il est difficile de savoir quelle proportion les bifurqueurs représentent parmi l'ensemble des jeunes diplômé.e.s. C'est aussi à mettre en face des statistiques récemment discutées sur la part croissante de diplômé.e.s des grandes écoles qui se dirigent vers les cabinets de conseil...  (et auparavant, et sans doute toujours significativement, vers la finance).  


Arthur Gosset a sans doute raison que certaines entreprises ont du mal à recruter, et en particulier quand elles recherchent des compétences techniques. Mais cela n'est probablement pas lié à une part croissante de bifurqueurs. Plus au fait que la majorité des écoles d'ingénieurs ont basculé dans la formation de managers, plutôt que d'ingénieurs, il y a déjà une bonne vingtaine d'années. 


J'ai fait l'INSA de Lyon il y a une vingtaine d'année. Cette école était réputée pour former des ingénieurs humanistes, comme l'avait souhaité son fondateur, le recteur Capelle. Il avait aussi voulu que l'école soit réellement ouverte à tous. D'où un recrutement directement après le bac (pour éviter la sélection sociale des classes prépa) et des logements étudiants sur le campus. Ce qui fait que pendant toute une période, les promos de l'INSA avaient environ un tiers d'étudiants avec des parents ouvriers ou agriculteurs. Mais avec le temps, l'école n'a pas pu échapper au phénomène de reproduction sociale. Et la part d'étudiants ayant au moins un parent étant un ancien de l'INSA n'a cessé de progresser.


L'autre composante essentielle de l'INSA était son département des Humanités. Marine Miller le pointe dans l'émission : les étudiants-ingénieurs gagneraient à avoir des cours de sciences sociales. Cela a été le cas à l'INSA de son origine à la fin des années 1990. Puis ces cours d'Humanités ont été remplacés par des cours de management et sur la création d'entreprise. Et cela a été la même chose dans la plupart des écoles d'ingénieurs, du moins là où il y a eu à une époque des cours de sciences sociales / Humanités. Pour les autres, la question ne s'est même pas posée...


Pour autant, il y avait déjà des bifurqueurs dans ma promo (et j'en fais partie dans une certaine mesure).

Donc le fait que des étudiants se questionnent et refusent de continuer dans la voie qui est tracée pour eux n'est pas nouveau. D'ailleurs, le dossier de Reporterre sur Jancovici montre qu'il était lui-même un bifurqueur à l'origine ! 


Ce qui me semble nouveau est que :


(1) les rapports du GIEC, et plus généralement tous les travaux scientifiques sur le climat, la biodiversité, mais aussi les inégalités, etc. sont plus facilement accessibles à tous, et devant l'urgence à agir, les scientifiques sont progressivement sortis de leur réserve habituelle pour dire de plus en plus clairement qu'on allait droit dans le mur, voire qu'on y était déjà bien dedans. Ce caractère d'urgence, de crise systémique, etc. explique probablement pour partie pourquoi le questionnement se transforme plus souvent aujourd'hui qu'hier en bifurcation, rejet ou radicalité


(2) les rapports du GIEC ont plus de visibilité dans les médias (même s'ils peinent toujours à faire la une face à la peoplisation de l'actualité, comme l'arrivée de Messi au PSG...). Il y a toujours eu des canaux d'information pour aider aux prises de conscience. Ce qui change aujourd'hui est que ces prises de conscience et de position peuvent s'appuyer sur des références très largement (re)connues, ce qui leur donne une forte légitimité.

Pas sûr qu'il y a 20 ans ou plus, un directeur d'école aurait laissé lors de cérémonies de remises de diplômes ou autres évènements des étudiants tenir des discours comme ceux diffusés dans l'émission


(3) tous ces évènements, qui restaient internes il y a encore quelques années, sont devenus des vitrines, et sont filmés et mis en ligne. et derrière les réseaux sociaux permettent de donner à ces prises de parole un écho qu'elles n'auraient pas pu avoir autrement. 


(4) les réseaux sociaux, forums en ligne, etc. permettent aux étudiants qui se questionnent de voir qu'iels sont loin d'être les seul.es à se questionner.


Ces facteurs, et peut-être d'autres, pourraient expliquer une augmentation de la part des bifurqueurs chez les jeunes diplômés.

Mais il ne faut pas sous-estimer la part de reproduction sociale dans les grandes écoles, ni le fait que pour beaucoup de jeunes diplômés, la réussite continue d'être symbolisée par un poste à responsabilité dans une grande entreprise.

Depuis Vian, et les 15000 jeunes qui ont déserté les guerre coloniales, c'est plutôt un beau mot "déserteur". 


"Monsieur le Président  

Je ne veux pas la faire  

Je ne suis pas sur terre  

Pour tuer des pauvres gens  

C'est pas pour vous fâcher  

Il faut que je vous dise  

Ma décision est prise  

Je m'en vais déserter"

J'arrête le visionnage en cours de route pour voir ce que vous dites de ça: "ces jeunes qui décident de quitter la société et l'entreprise", répété plusieurs fois par le FXO!!! ça ne vous fait pas bondir, ça? "Quitter la société"??? Mais de quoi parle-t-il ce guss? Son cercle, c'est La Société??!! Mais quelle vision pour le moins étriquée du monde!!!

Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur

Je vais continuer à me répéter. Y a un truc qui me scie: comment peut-on faire une émission si longue qui part d'une vidéo radicale, qui questionne le système en le nommant - à savoir le CAPITALISME - mais sans le questionner dans l'émission. Le mot est prononcé une fois en tout et pour tout au début en citant les diplômés de la vidéo, point barre. A 57:50 on frôle la conséquence: ajouter des sciences humaines aux cursus pour pouvoir formuler le problème. Aller, encore un petit effort ... et non! Refus d'obstacle.

Je pense que c'est une erreur de communication que de se qualifier de "déserteurs", ces étudiants auraient peut-être dû utiliser celui de résistants. Ca aurait éviter à leurs détracteurs d'agiter le couple déserteurs/combattants qui ne reflète pas vraiment la situation : je pense qu'ils sont aussi des combattants, peut-être même plus courageux. Il est vrai que cet emploi risquait de renvoyer les autres à une image de collaborateurs/collabos...


Merci pour cette émission. 


Pour aller dans le sens de Asinaute sans pseudo c8b7f, François-Xavier Oliveau suppose que la baisse du coût des EnR permettra à moyen terme une production d'électricité à large échelle, avec stockage, qui redéfinira le MIX actuel. Combien de fois faudra-t-il le répéter que non, à consommation égale, les EnR ne pourront rivaliser avec les énergies fossiles. 


Le nucléaire a ça et surtout ça que de permettre de soutenir la diminution progressive de notre régime écocidaire. C'est de gloutonnerie énergétique dont il est question ! Que le repas coûte plus ou moins cher est hors-propos si le but est de se goinfrer à quantité équivalente.


***


- Ici, quelques lignes sur cette angle économique : "il est inattendu que les environnementalistes invoquent un gain économique pour soutenir un arbitrage."


- Ici, un article de l'intéressé qui détaille la question du coût : "Dit autrement, tant que l’organisation sociale ressemble fortement à celle que nous connaissons actuellement, les usages seront similaires, et à certains moment en hiver la demande atteindra presque le maximum de la capacité pilotable, soit environ 100 GW. Cette puissance peut baisser au cours du temps si la consommation baisse globalement, mais c’est bien cela la marge de manoeuvre."


N'y voyez aucune collusion dans mon commentaire. Je m'efforce (autant que faire se peut) d'être lucide sur un constat simple, décroitre ou rien.

Merci ASI et Nassira pour cette émission structurée et documentée... qui va forcément cliver... 


Les entreprises criminelles, ça existe, les entreprises vertueuses aussi... et les entreprises inconscientes, encore beaucoup trop, hélas. Comme les individus... Oui, sans avoir écouté Emma Haziza et Aurore Stéphan, récemment interviewées sur Thinkerview, on n'a pas toutes les données du changement en cours. Oui, on est dans le mur... Et le véhicule n'est pas 100% plié, et les corps pas tous carbonisés - c'est d'ailleurs ce qui évite au système de voir le mur - mais... il faut éviter/réduire/compenser/réparer, d'urgence...


Le problème, c'est que les associations ou les services publics constructifs bien sûr ça existe, mais l'épuisement n'épargne pas les salariés ou les bénévoles des associations ou des services publics, quand ils rivalisent de générosité ou maltraitent l'humain, ce qui est très courant aussi en ONG ou dans les universités... 


Pour avoir fréquenté les unes et les autres, chaque structure a ses avantages et ses (gros) inconvénients. Merci à toutes celles et ceux qui éduquent à la sobriété, et pas seulement à l'efficacité, en effet. Nous avons presque tout à réapprendre...

Hors sol cette émission qui s enferme dans le paradigme d une pensée qui tourne en rond; La solution techno, l'économie comme le ressort du changement, l'écologie greenwashing décloisonnée du politique, la dévotion aux élites qui sont de facto les sachants trouvent tout, les diplômes comme critère pour qu'une parole soit reconnue. Ça pédale ça pédale joyeusement dans la semoule... 

 Et je trouve pathétiquement pauvre les réponses aux questions pourtant  légitimes et pertinentes qui sont posées par ces jeunes femmes et jeunes hommes qui sortent de ces écoles bourgeoises.

L'intelligence des sociétés est la solution à notre pb écologique.

Cette intelligence n'est pas la somme des intelligences des individus mais résultent d'une perception d'un intérêt commun.

Il me semble que les actionnaires de total sont bien loin de cette approche, il en va de même avec macron qui croit encore au ruissellement et aux hommes qui font le progrès.

Personne n'est indispensable, pas plus les étudiants des grandes écoles que les autres, par contre une approche anti consumériste et pro sociale est indispensable.

Quand 30% de la population remettra en cause l'approche néolibérale et bifurquera alors il y a aura une vrai possibilité de changement.


Monsieur François-Xavier Oliveau est un scientiste convaincu.

Et c'est le problème de notre société qui continue à maintenir l'illusion d'une sortie honorable.

On est dans la cuvette de Ðiện Biên Phủ...

Mais grâce à la 5G on vaincra !

Très bonne émission


Pour François-Xavier Oliveau  il semble urgent de ne pas changer ce qui ne fonctionne toujours pas. Je passerai sur l'outrance de son interprétation du rapport du GIEC, où des statistiques deviennent des faits . Ainsi il semblerait que tous les êtres humains soient égaux dans leur consommation de "planètes" Désolé de lui rappeler qu'environ 20% de la population est responsable de plus de 80 % de la problématique du réchauffement. 

De même pour sa vision totalement individualiste de l'Humanité. Entièrement d'accord que chacun compte mais seule une vision d'ensemble permettrait de relativiser le rapport Humanité/Nature

Il préfère Pasteur et les Romains, très bien, très noble. Je l'invite à visionner les documentaires sur civilisations et climat récemment diffusés sur Arte. Où l'on y aperçoit le rôle de la civilisation romaine dans sa propre perte. Rappel aussi que la Civilisation que l'on peut dater d'une bonne dizaine de milliers d'années est très proche de son extinction à comparer aux 100 à 200 mille ans des chasseurs cueilleurs ( ces pré-gaulois réfractaires) qui ont laissé une planète vivable.

La grandeur pasteurienne pour efficace qu'elle soit dans le soulagement des individus comment peut-on la justifier face à une pandémie où cette grandeur disparaît au regard de l'origine probable de celle-ci et aux comportements individualistes des nations occidentales face au reste de la population mondiale qui ne semble pas mériter ses bienfaits. A l'échelle de l'évolution comment interpréter une population qui a de plus en plus besoin de "béquilles" technologiques pour sa survie, y a t-il un seul exemple d'une espèce qui a pu perdurer ainsi ?

Il est clair que l'empathie et l'entraide ont été les moteurs ayant permis à Homo Sapiens de perdurer et de n'être plus que la seule espèce d'hominidés. Mais c'est surtout en restant à sa place naturelle.


Marine Miller a dit une chose des plus juste sur l'isolement face à la réalité des élèves des grande écoles de part leur implication dans leur cursus. Malheureusement, ce fonctionnement affecte de plus en plus de monde avec un développement des individus presque uniquement au travers de virtualités multiples. Résultant surtout à l'émergence de consommateurs écologistes surtout en quête d'une récompense d'auto-satisfaction.


Voilà une cinquantaine d'années que je me suis sensibilisé aux effets de pollutions diverses et variées. Cela ne m'est pas tombé dessus d'un coup, mais à force d'observations, d'essais, d'échanges, d'apprentissages mais toujours dans la réalité physique de bois et de marais, jardins et élevages. Echecs et réussites.

Ensuite, j'ai expérimenté au travers de biais technologiques afin de tenter de diminuer notre impact tout en gardant les avantages de confort et sécurité. C'est un travail de très longue haleine.

J'ai un immense bonheur en voyant de plus en plus de gens se diriger vers l'écologie. Vive les Gréta, les extinction-rébellions, les diplômés de grandes écoles qui veulent agir. Mais je reste abasourdi devant une forme d'autisme où l'expérience ne compte plus, où vouloir c'est pouvoir, dire c'est agir.

Je rencontre de jeunes couples plein de bonne volonté, de projets aussi intéressants que magnifiques mais je me suis rendu compte que cela se heurte aux réalités factuelles. Dernièrement, un couple voulait créer un lieu où ils apprendraient aux autres (moyennant finance ) ce que ce couple ne connaissait pas encore !

Cet autre couple qui se targue de plus écolo que moi tu meurs et pollue une vallée de part leurs rapports erronés à la gestion d'un territoire et empoisonne un ruisseau par la mauvaise gestion d'un troupeau ovin et qui s'auto-congratule sur les réseaux et propose aussi des apprentissages à des urbains en mal de vivre et désireux d'amélioration. 

Et je pourrais continuer ainsi des dizaines d'exemples.

Devant ma désolation j'ai tenté de comprendre, surtout qu'il faut en permanence être vigilant à ne pas virer trop vieux con. Je n'ai toujours pas compris seulement observé des faits récurrents notamment l'impossibilité de recevoir le moindre élément qui pourrait être interpréter comme un début de critique cela déclenchant aussitôt une agressivité. Impossibilité aussi d'accepter le moindre échec et préférence à déformer les faits plutôt qu'en tirer leçon. Préférence à investir en telle technologie parce que dite écolo plutôt qu'utiliser ce qu'il y a sur place et à un coût bien moindre pour une meilleure efficacité.

Ceci dit cela ne concerne pas uniquement les "jeunes"


Petit rappel à condition de catégorie socio-professionnelle égale ainsi qu'au même âge comparé tout boomer a eu un impact carbone moindre que son égal millenial

François-Xavier Oliveau, le prototype de celui qui sait, qui est certain que la technique répondra à la disparition de la planète par des innovations scientifiques, et surtout pas par des doux idéalistes qui voudraient changer la société capitaliste


avec des profs comme ceux-la le monde est mal parti même si entre-temps les actionnaires de Total énergies verront croître leurs bénéfices grâce au greenwashing et à la plantation d’arbres dans le sahel


je suppose que mesdames de Montchanin et Panier-Runacher  appartiennent à cette voie mortifère mais qui a son rond de serviette dans tous les médias

Putain que je suis content d'avoir vécu ma vie d'adulte dans les années 70-80. Après ça s'est gâté

Est-ce que la NUPES annonce le dégel de cette banquise sociale mise en place depuis les années 90 ?

Moi-même ingénieur de grande école ayant un peu "bifurqué" 10 ans avant que ce soit tendance, je me permets d'apporter ma petite pierre à la discussion.
Contrairement à ce que dit Jancovici, l'économie est une des clés ! Simplement, pas l'économie finance, mais l'économie politique.
Pourquoi les grandes écoles forment peu à la "bifurcation" ? Parce qu'elles sont financées par des grands groupes et par des gouvernements croissantistes. Pourquoi agir de l'intérieur dans le monde de l'entreprise privée, ça ne marche pas ? Parce que l'objectif principal des entreprises dans notre système économique, c'est avant tout de gagner plus d'argent. Et j'imagine que les "déserteurs" l'ont bien compris : ce n'est pas leur guerre.
Quand la réalité du monde physique force à choisir entre :
- option A : gagner moins (payer moins les actionnaires dans les grands groupes, mais aussi mettre en péril des emplois dans les petites boîtes, qui souvent bossent pour les grosses)
- option B : ne pas polluer moins (et mettre en péril des gens à qui on n'a pas tous les jours des comptes à rendre)
... évidemment le choix est vite fait.
Quand M. Oliveau dit que le principe d'une entreprise c'est de répondre au besoin d'un client, j'ai les cheveux qui se dressent sur la tête et je me dis que c'est surtout lui qui n'a pas eu assez de (bons) cours d'éco ! Le but c'est de faire du fric, et pour cela, rien de tel que de créer le désir voire créer le besoin. Tout le monde sait ça depuis les années 70. Et c'est très rarement compatible avec la sobriété...
Bref, les diplômés veulent être utiles, et pour cela, il faut soit :
- plan A : agir "dans le privé" si on a déjà beaucoup de pouvoir pour le changer : ce qu'ils n'ont pas, ce ne sont pas non plus des jeunes bien-nés des Hauts-de-Seine avec un carnet d'adresses de ministre ou le portefeuille financier de Musk
- plan B : bosser pour des structures dont le but premier n'est pas de gagner de l'argent* : services publics (typiquement recherche publique pour les ingés), assos, SCIC, mouvements politiques, TPE coopératives,...

Et là le principal problème, ce n'est pas tant que les écoles ne les forment pas assez pour le "plan B", c'est surtout que le plan B, plus ça va, plus c'est des conditions de travail et de rémunération dégradées. Ceux qui suivent ASI n'ont pas besoin que je leur fasse un dessin je crois. La recherche dans les low-techs et autres innovations utiles, c'est nous autres citoyens-contribuables qui devriont davantage la financer, personne d'autre n'y a autant intérêt.

*et qui ne font pas passer avant leur but initial celui de "survivre et grossir"


il m'a trop énervée le François-Xavier...


- les entreprises "commencent à se rendre compte" ? mais ça fait 50 ANS que le rapport Meadows est sorti !

- on a besoin de gens à l'intérieur du système pour le changer ? mais ça fait des années qu'ils essayent, comme l'a dit la journaliste !

- on a 20-30 ans pour changer ? mais NON c'est tout de suite maintenant !


bref : pour beaucoup de choses, c'est MORT


et le GIEC ne parle pas assez d'un sujet crucial : l'eau

la vapeur d'eau est le premier gaz à effet de serre, très loin devant le CO2


à ce sujet, écoutez l'hydrogéologue Emma Haziza, elle est partout en ce moment...

deux liens :

https://www.sismique.fr/post/79-les-crises-de-l-eau-emma-haziza (décembre 2021)

Crise de l'eau, planète terre invivable ? Emma Haziza [EN DIRECT] (mai 2022, Thinkerview)


en tout cas, très bonne émission

j'ai découvert les deux vidéos de 2018 et 2019


il me reste 13 minutes à regarder, alors je vais peut-être faire un reproche infondé, mais vous auriez pu parler d'Aurélien Barrau, qui a lui aussi fait le tour des grandes écoles (surtout en visio, ces derniers temps), et qui justement leur apporte le côté poésie, philosophie, etc. qui manque à la formation des étudiants (et vous en parlez) !

il met tout sur sa chaîne YouTube : https://www.youtube.com/channel/UCwgqYNmYaij2_8hq_tOFyZw


j'ai voté pour que l'émission passe en accès libre


bon week-end !

Les bifurqueurs sont partout depuis des décennies, mais on n'entend parler que de ceux des grandes écoles alors qu'ils se réveillent très tard malgré leur tête bien pleine.


1. Parce qu'ils s'écartent pour un temps de leur avenir d'élite bourgeoise, ce qui est vu comme un "sacrifice" indiscutable ; pourtant, le choix d'un bifurqueur pauvre est bien plus difficile.

2. Parce qu'on ne peut pas les taxer d'idéalistes paresseux puisqu'ils ont eu leur diplôme, eux.

3. Parce que leur capital social leur permet d'instrumentaliser les médias, ASI inclus.


Du côté de la lutte des classes, rien de nouveau.

Pas vraiment moyen de changer les boîtes de l'intérieur. Quand on commence, on est tout en bas de l'échelle et pour monter, il faut passer le filtre d'une manière ou d'une autre. Et de toute façon, les entreprises ne sont pas de démocraties. A la limite on peut bosser dans un secteur lucratif pendant des années, mettre de l'argent de côté, puis monter sa propre boîte et on est un peu plus libre mais tout de même contraint par les logiques de marché.


Le secteur dans lequel ont peut avoir l'impact lemplus important est probablement le secteur du logiciel libre. Mais ça reste somme toute marginal. La, on parle énergie, transports, industrie, etc... Au final de toute façon, ceux qui décident, ce sont ceux qui contrôlent l'investissement. Qui paye l'orchestre choisit la musique. Donc ce qui décidera de la faisabilité de la transition, c'est l'investissementassif de l'état.



Une émission vraiment géniale les intervenants sont clairvoyants. Ça résonne beaucoup. Mille merci pour cette émission d'utilité publique!!!

Le point de vue de François-Xavier Oliveau est légitime. Par contre on ne peut pas le laisser proposer une lecture totalement biaisée (par son opinion sur la nécesité d'une croissance verte) du rapport du GIEC et affirmer que cette lecture représente le consensus scientifique. Il y a aussi des passage du même rapport qui indique que "jusqu'a preuve du contraire la croissance verte ne peut pas être une solution à la hauteur des enjeux".

On aimerait que l'état investisset dans les études de tous les enfants comme il le fait pour ceux/celles cis

Et aussi: j'ai beaucoup aimé cette émission, merci pour la préparation et l'animation!

14 juillet 1789

Aujourd'hui, rien.

Louis

C'est dehors que ça se fera, pas dedans. Changer de l'intérieur est illusoire; la structure des grandes entreprises est archaïque, elle repose sur une conception du pouvoir, de l'autorité qui est responsable de la catastrophe polymorphe à laquelle nous faisons face. La culture managériale qui y règne repose sur une philosophie extractiviste, qui se décomplexe de plus en plus, en se cachant derrière une contre-communication, visant à créer une réalité virtuelle sans tâches, pour convaincre les salariés que ce qu'ils font au quotidien a du sens. Et c'est sans parler du modèle économique, qui représente un antagonisme absolu à toutes les solutions qui sont aujourd'hui sur la table pour tenter de s'adapter et de survivre. Je ne tire pas de satisfaction du fait que les élites tremblent, je pourrais, mais ce n'est pas le propos; je trouve ça juste affligeant, ce sont eux, soi-disant visionnaires et "preneurs" de risques, qui devraient suivre ces jeunes, avant tous les autres. Quand je pense à ce qu'a coûté leur formation, à la qualité de l'enseignement qu'ils ont reçu, alors que tant d'autres n'ont accès à rien... Je suis impressionnée par le courage de ces jeunes gens et j'en encourage plus encore à dire "merde" et à utiliser les connaissances acquises pour mieux contourner "la machine" et créer autre chose.

Je doute de la capacité des grandes écoles à produire des personnes critiques. Voir tous les jeunes cadres dynamiques ° pétris de certitudes dans les quartiers d'affaires ou les quartiers huppés. Sans parler de celles et ceux qui composent les cabinets conseils, genre Mc Kinsey et Cie, et se substituent à un pouvoir - également diplômé de ces grandes écoles - incapable de comprendre et diriger la société.


Un changement de société et celui de la mentalité de ses cadres portent à s'interroger sur la suppression de ces grandes écoles qui fabriquent les brutes qui nous emmènent dans le mur.


Ne pas négliger l'évolution de l'enseignement supérieur qui tend à transformer l'université sur le modèle de ces grandes écoles, au risque de produire encore plus de brutes diplômées que d'esprits éclairés et critiques.

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