La pub devenue "woke"? Non, le sexisme reste omniprésent
Ce contenu est extrait du dernier épisode de notre émission Proxy. Elle est diffusée en direct un mardi sur deux à partir de 17 h 30 sur notre chaîne Twitch.
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pas "les" femmes.
"des" femmes
Difficile de ne pas voir un sex toy dans cet empilement de macarons LaDurée.
« Ça ose tout, c’est même à ça qu’on les reconnaît »
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Et il faut voir comment les femmes, fortement influencées par la publicité misogyne, reproduisent ces stéréotypes en tant que blogueuses mode sur Instagram, ou même en tant que vendeuses sur Vinted. Des poses lassives et dénudées, des mises en scène racoleuses, parfois pour vendre un t-shirt à 10€.
Se servir de son corps pour faire vendre est définitivement rentré dans les mœurs.
pas "les" femmes.
"des" femmes
Malheureusement ces femmes-là (même si elles sont une toute petite minorité) tirent une balle dans le pied de toutes les femmes (qui, elles, n'y sont pour rien).
Parce que certains mecs du coup imaginent que c'est open bar, avec toutes :(
Non mais ce qu'imagine un mec, c'est son problème à lui. Il serait temps que nous apprenions tous à contenir nos instincts bestiaux, au minimum.
mélangeons pas tout, s'il vous plait :)
n'importe quelle femme a le droit de séduire, et de s'y prendre comme elle veut, de s'afficher "open bar" : ça n'engage qu'elle.
et bien entendu, n'importe quelle femme a le droit de refuser une relation de séduction, ou un rapport sexuel, ou d'ailleurs n'importe quelle autre sorte de relation qui ne lui convient pas. même si la femme d'à côté est parfaitement "open bar".
personnellement j'estime que n'importe qui a le droit de se prostituer, ou d'user de ses charmes pour vendre (ce qui revient à peu près au même), et je ne me sens pas du tout concernée par ça. D'autre part, je pense que la plupart des influenceuses sont des filles plutôt jeunes, qui sont dans cette période où on s'essaie au charme et à la séduction avec, disons, excès et maladresse. Vendre des pulls n'est peut-être pas la question principale.
donc, le problème c'est plutôt quand quelqu'un qui voit des femmes "se servir de leur corps pour faire vendre" pense que c'est les femmes.
Ce n'est pas ce que je pense, et peu importe. C'est surtout comme ça que parle le marketing, ces publicités s'adressent AUX femmes. C'est la vision des femmes qui est imposée par la pub et les applis de prêt a porter, de rencontre, de cosmétiques, de parfums, etc...
L'algorithme de Instagram favorise la nudité, et sans doute les cheveux longs, et peut être le rose.
DES femmes se font avoir en perpétuant ces stéréotypes pour leurs propres intérêts. DES femmes oui, les seules qui soient montrées, ce sont les règles du jeu décidées par Sephora et compagnie.
j'ai eu tort de croire que vous le pensiez, juste à cause d'une erreur de formulation :)
Une radio ou un média sans publicité, c'est possible dit votre invitée. Sauf que le service public, autrefois financé par la redevance, est aujourd'hui, après la suppression de celle-ci (et je n'ai pas entendu grand monde être contre, moi je l'étais) par Macron, financé obligatoirement par la publicité, même si l'état prétend abonder ses finances. Ce n'est pas suffisant. Cependant c'est encore sur le service public qu'il y en a le moins. Sauf lorsqu'on regarde les émissions en rediffusion ! Impossible d'avancer plus vite pendant les publicités alors que celles -ci ne sont pas forcément présentes dans l'émission diffusée dans le cadre du programme du jour....(alors je coupe le son pour éviter l'agression sonore car en plus, le son est particulièrement agressif). Quant à France inter, là où la pub me choque le plus, c'est avant et après l'émission "écolo", la Terre au carré qui parle souvent de moins consommer, d'être sobre etc. De toute façon, je n'écoute quasi plus France inter, à part cette émission, mais France musique : pas de pub.... (mais pas d'info non plus !!)
Difficile de ne pas voir un sex toy dans cet empilement de macarons LaDurée.
« Ça ose tout, c’est même à ça qu’on les reconnaît »