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La fin de l'euro ? "Et pourquoi pas la vie sur la lune ?"

Une dissolution de la zone euro ? Laissez-moi rire ! Soit, riez. Rions. Mais cela reste une vraie question. Elle a beau être totalement absente des medias "mainstream", elle a beau être piégée par les partis nationalistes qui en ont fait le cœur de leur programme, elle mérite tout de même un peu d’attention. Par une émission et une série d'articles, @si souhaite ouvrir à sa manière le débat des Européennes de l'an prochain : en traitant sans tabou une question tabou.

Derniers commentaires

Un bon client.

Un bon client Jean-Luc Mélenchon ? Pas pour tout le monde. Comme @si aurait pu nous le dire, au détour d’un « vite dit », le médiateur de Radio France a dénoncé les nombreux lapins posés à France Culture par Mélenchon. Il lui préfère BFM. Visiblement, après BFM, l’invité du jour a aussi un petit faible pour @si qui le lui rend bien.

Mais bon, ce n’est pas le moment, ne boudons pas notre plaisir, il sera là ce soir. Et le programme annoncé sur la bandeau bleu est alléchant : « @si va mettre les pieds dans le tabou des tabous », en direct, un débat aussi long que nécessaire. N’est-on pas sur le net ? 60 minutes voire 90 peut-être même 120. D’une audience limitée certes mais… tous ensemble, tous ensemble, tous, tous.

Pour en savoir plus :
Jean-Luc Mélenchon n’a pas été entendu sur France Culture depuis prés de deux ans. Malgré les invitations lancées, il a annulé 4 fois ses
rendez-vous. C'est ici.
Bravo pour le traitement de ce thème et pour l'émission à venir, vous régalez !
J'ai hâte d'entendre Mélenchon sur ce sujet car (à mon sens) sa position devient de moins en moins tenable sur ce sujet.
[quote=Anne-Sophie Jacques]Evoquez devant n'importe quel éditorialiste installé la dissolution de la zone euro, et vous passerez pour un fou-dingue. Ou un néo-nazi, puisque ce thème est repris uniquement par les partis nationalistes.

Il ne faut pas être trop expéditif, les partis de la droite souverainiste n'ont pas le monopole de la sortie de l'euro ... Certes, ce sont des petits partis par leur nombre d'adhérents, mais ils participent à animer le débat au Front de Gauche: Il a le M'Pep qui militent pour la sortie de l'euro, et le PCOF qui ne pleurera pas la disparition de la monnaie unique.
Mélenchon se déballonne dés qu'on parle de l'Euro... Il a voté "oui" à Maastricht, en même temps, qui posait bien les bases de la monnaie unique ! C'est emmerdant, pour lui, d'admettre qu'il s'est couché à l'époque, plutôt que de rejoindre Chevènement, et même les communistes.

L'Histoire finira bien à admettre que ce sont les souverainistes, de droite, de gauche, et même les horribles nationalistes, qui avaient raison au moment de Maastricht. Philippe Seguin, par exemple :

http://blogs.mediapart.fr/blog/danyves/180313/le-discours-premonitoire-de-philippe-seguin

http://www.youtube.com/watch?v=JRNlzU3QUtY
merci Anne-Sophie, j'attends le debat entre Sapir et Melenchon avec impatience. Vendredi je pense qu'on comprendra enfin pourquoi Marine Le Pen monte et Melenchon s'effondre. Tout le reste n'est que blabla.
Bah... je dois avouer que ce débat ne m'intéresse pas tellement : il me semble que, monnaie nationale ou monnaie européenne, l'une comme l'autre intimement liées aux échanges mondialisés, l'une comme l'autre outils d'une politique "top-down" concoctée dans les états majors et soumise aux divers lobbies, c'est un peu blanc bonnet bonnet blanc, à terme (on ne peut pas dévaluer à tout bout de champ, de toute façon).

Comme Joan38, je trouve bien plus intéressante l'émergence d'un fort mouvement de relocalisation des échanges monétaires, par la création de monnaies complémentaires, dotées d'une véritable autonomie à l'égard des monnaies "mondialisées". Et, surtout, construites "à échelle humaine", c'est à dire à l'échelle de collectifs/territoires où le débat démocratique et le choix collectif peuvent s'exercer, et donner vraiment du sens au système monétaire.
excellentissime projet de débat, bravo, effectivement tout à fait tabou !! j'espère que vos invités seront à la hauteur...

la question de l'euro toutefois ne devrait-elle pas être liée à celle de l'existence même de l'UE (par exemple, au hasard, pays pauvres vs pays "riches", pays importateurs vs pays exportateurs), et celle de la démocratie et de la représentativité au sein de l'icelle ? peut-être une autre émission ?
LA dévaluation interne , la baisse des salaires comme solution ? Solution pour qui ? Pour ceux qui font de la plus value sur le travail des autres te veulent maintenir le rendement de leur capital investit ... et le coup de la lune là ça vous fait rire ? Ce n'est rien de plus qu'une version cool du "there is no alternative " de Tatcher et on nous a déjà fait le coup avec le "il n'y a pas de plan B" , une autre manière de dire : n'essayez me^me pas de penser à diriger vos vies, vous êtes trop cons pour ça.
Désolé mais moi ça ne m'amuse plus car ce genre de pensée et d'action réduit à la misère et tue ...
Et pourtant ça me plaisait bien cette histoire de monnaie commune, pour l'idéal de communauté et puis parce que c'était bien pratique en voyage et pour faire ses courses sur internet et à l'étranger. Mais visiblement il y a des coûts cachés car on nous vend un package avec. Et là ça commence à nous coûter trop cher cette affaire. Alors si possible ne nous débarrassons pas de l'euro, mais débarrassons nous du package qui est une vaste escroquerie.
Et arrêtez de rire avec ce qui ne l'est pas. Tous les jours des chômeurs et des travailleurs à temps partiel (ou des travailleurs tout court) se suicident en Europe à cause de vos bonnes blagues.
Bonjour,

Je n'ai pas bien compris, y a t'il quelque chose (autre que l'Allemagne) qui s'oppose à ce que la zone euro dans son ensemble se lance dans une joyeuse "dévaluation externe" ? Cf "Seul hic : cette dévaluation externe n’est pas possible avec l’euro. "

Merci pour cette série à venir.
Enfin un vrai débat dont nous prive la société autoritaire qui nous gère et nous interdit de penser sauf que, maintenant, grâce à Internet, ceux qui s'intéressent un peu à la vie collective ont accès aux différents courants de pensées. Merci néanmoins à Arrêt sur Images d'ouvrir le débat de considérer ses abonnés comme des adultes qui ont droit à une véritable information. Jacques Sapir soigneusement exclus des médias traditionnels (sauf pour quelques mots qui ne permettent pas de développer une pensée) doit en être tout étonné. Heureusement lui et quelques autres sont maintenant bien présents sur leurs blogs et reliés à Facebook. Mais un débat contradictoire : on en demande, on en redemande.
Le "con frère éconoaute" alias Stéphane Soumier a entièrement raison. Il y a autant de chance de voir la dissolution de l'euro que de trouver de la vie sur la lune. En réalité, la question est mal posée. La zone euro ne va pas être dissoute. Soit elle va continuer bon gré malgré, avec son lot de misères et dans 100 ans de bons esprits se réjouiront que l'on ait pas écouté les cassandres d'alors, oubliant les décennies de misère et les souffrances endurées. Soit elle va exploser dans un immense vacarme et Dieu seul sait ce qui va alors se passer. Mais elle ne sera pas dissoute, si l’on entend par « dissout » un processus concerté et négocié. Et personne aujourd’hui ne peut dire quel sera le scénario finalement mis en oeuvre, pas plus Sapir que Mélenchon ou que Nostradamus.
Le débat est vain. Vous perdez votre temps ma chère Sophie, et nous le notre par la même occasion. La plupart des habitants des pays d’Europe n’entendent rien aux problèmes monétaires. Pour démontrer que la monnaie unique est nocive, il faudrait pouvoir conserver l’attention de ses interlocuteurs largement plus de 2 minutes. Or c’est totalement impossible de nos jours, le temps de cerveau disponible pour ce genre de sujet étant proche de zéro. On ne lutte pas contre des arguments du type : « L’euro c’est super car je peux aller en Espagne sans changer d’argent»
Pour conclure, je rappelle que même si le rapport est lointain tant les 2 systèmes différent, c’est la guerre de 14 qui a mis un terme définitif à l’Union monétaire latine. A méditer !
Une fois encore, merci Anne-Sophie,

je vous cite : « Il n’y a pas de débat, il n’existe pas ». Il semble en effet, c’est une litote, que la question du bien fondé de la monnaie unique soit un sujet tabou. Et l’inimitable Soumier, grand économiste devant, loin devant l’éternel, ne s’y est pas trompé : il n’a pas répondu.

Parce que répondre « en économiste » c’est dire quoi ?

Je ne vais pas vous faire le passage en revue de toute la théorie monétaire autour du change, vos invités le feront bien mieux que moi. Juste parce que c’est commode et pas trop loin de nous, il semble utile d’évoquer le concept de zone monétaire optimale, défini par R Mundell dans les annnées 60. Ce concept de zone monétaire optimale énonce les conditions nécessaires (mais pas suffisantes) pour instaurer une monnaie unique entre plusieurs pays. Ces conditions N’ETAIENT PAS réunies lors de la décision de mettre en place la monnaie unique. Elles ne le sont pas plus aujourd’hui, voire encore moins.

Pourquoi la décision a-t-elle été prise ? Vaste débat…Sans débat démocratique.

La façon dont « Ils » sont entrés dans l’euro explique pourquoi « on » ne peut pas en sortir, d’après ceux qui pensent à notre place.

Métaphorons un peu : Imaginez un groupe suivant un guide qui se retrouve soudain perdu au milieu de nulle part et où tout devient hostile. « Il était un petit navire » et autres fables de nos enfances respectives. C’est le guide qui vous a amené là…Le guide qui vous a chaque fois expliqué qu’il n’y avait pas d’alternative. J’ai oublié, le guide ne s’appelle ni Duce ni Führer, il répond au doux nom de Tina.
J’ai la flemme et il faut faire presque court alors je vous laisse imaginer la suite.

Mais revenons à nos moutons. Je vous cite derechef : «D'où cette tentation de reprendre en main nos politiques monétaires, pour dévaluer comme ça nous chante. » Il ne s’agit pas que de dévaluation. En effet en cas de disparités entre des pays qui échangent beaucoup entre eux, le taux de change peut-être une variable d’ajustement moins dramatique que le niveau des rémunérations ou l’emploi. Mais il y a aussi que la monnaie est une croyance. Votre article contient trois photos d’un billet de 5 euros avec des mises en scène diverses. Mais que vaut ce bout de papier si ce n’est la confiance que chacun lui accorde ? Rappelez vous les symboles qui figuraient sur les pièces et billets du temps du franc : Pascal, Saint-Exupéry, Victor Hugo, Richelieu, Marianne. Sur les billets en Mark : des usines, des monuments… Chacun ses chimères.

Je vous cite enfin : « On aimerait croire Canfin. » On pourrait y croire. Sauf que cela repose sur vingt huit révolutions.
Il n’est pas interdit de rêver.
Pourquoi inviter Sapir et Melenchon ? Alain Minc n'était pas libre ?
Tabou, tabou...c'est du langage mai 68 : quelques marginaux super-intelligents vont apporter la soluton miracle à tous nos problèmes en violant la pensée unique ?

Sortir de la zone euro ou y rester n'est pas une question tabou, sauf à considérer que la connaissance des phénomènes économique relève de la pensée magique. Pendre la question par cet angle est risquer d'assister à un festival de postures contradictoires qui évacueront l'analyse froide, scientifique et objective des faits.

Un seul exemple de piège. Les consommateurs français de panneaux solaires sont très satisfaits du rapport qualité-prix de ces produits chinois et les producteurs français de panneaux solaires sont très mécontents de la concurrence déloyale, du dumping, des producteurs chinois de panneaux solaires. Dans l'hypothèse théorique d'une dévaluation de la monnaie [en l'occurence, l'euro] utilisée par les consommateurs et les producteurs français de panneaux solaires, les consommateurs seront très mécontents et les producteurs seront très contents.

Il faudra donc avoir le courage intellectuel de descendre dans le détail des conséquences pratiques et concrètes.
Pourquoi les anglais sonr sur la lune?
Et le retour à l'ancien Franc, non?
On se flatte un peu avec cette histoire de tabous, quand même.
Certes il n'a probablement pas beaucoup pris dans le journal de Pujadas (je n'ai pas vérifié, mais je vous fais confiance) mais de là à dire qu'on atteint le summum de la rébellion parce qu'on traite des sujets qui n'ont pas (encore) franchi la porte de la Citadelle du Conformisme et du Suivisme Télédiffusé, il y a quand même un pas.
Toutes les factions ont leur propre conformisme intellectuel ; récitez la prose Lordonienne devant un parterre de militants FdG, on va sans doute pas déclencher des vagues de remises en cause.

Faire discuter entre eux les quelques têtes saillantes de la contestation anti-UE, c'est pas fondamentalement renverser le ronronnement et l'entre-sois des débats des chroniqueurs à vie des médias généralistes traditionnels. C'est reproduire la même chose à côté, avec une coloration idéologique différente.
Sans aucun doute, l'habituel fan-club des invités va remuer la queue et manifester bruyamment sa satisfaction de pouvoir consommer un discours de confirmation.

Bref un "débat" JLM/Sapir, bof. Pas forcément complètement inintéressant mais très en deçà de l'ambition affichée en introduction. Quel intérêt de discuter la possibilité d'une sortie de l'euro si on ne peut pas interroger les hypothèses, explicites et implicites de ceux qui proposent des scénarios, comme on discute les préjugés de ceux pour qui c'est "tabou" ?
On attend avec impatience
Eh ben... Tout un programme!


Je trouve une très bonne chose que de voir @si prendre l'initiative de lancer des débats relevant à la fois du domaine scientifique et politique. C'est tout à fait le genre d'évolution que j'appelais de mes voeux quand j'avais participé à l'émission Ligne J@une. Pas besoin d'être partisan pour être engagé.


Bon courage Anne-Sophie! Il y a du pain sur la planche!
il convient de préciser que meme avec une majorité de gauche au parlement européen, absolument rien ne changera aux traités européens qui prévoient un deficit limité à 3 % et une dette à 60 % du PIB ....

Il ne faut donc pas seulement un parlement européen de gauche , mais des votes de tous les congrés nationaux ou référéendum nationaux des pays de la zone euro pour pouvoir cahnger de ploitique !!!

Bref autant vouloir aller vivre sur la lune que d'espérer ce changement .... donc la sortie de l'Euro de chaque pays intéressé sera bien la seule solution plausible
Les monnaies complémentaires locales pour desserrer l'austérité de la monnaie forte :
http://www.unemonnaiepournantes.fr/comment-ca-marche.php
http://www.rhone-alpesolidaires.org/thematiques/monnaies-locales

La fin de l'Euro à quel prix ?

Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur

Avant de pouvoir aller sur la lune et y vivre ... Il me faut sortir de la seringue dans laquelle les gouvernements successifs m' ont mis ( voir dernier vote sous "sarkozy le petit" refusé par le Peuple, imposé ensuite ... pour qu'enfin l ' Europe des Peuples par les Peuples puisse aboutir.
Ne serait-il pas judicieux de commencer par de "petites" touches...
Commençons par sortir l’Allemagne de l'euro, c'est un "grand" pays "fort" et "responsable", "responsable" de nos "maux" et qui "souffre" de "partenaires" moins "efficients"...
Cela nous "permettrait" d'acheter (ou pas) leurs produits "de qwalität" à leur juste prix, 20 ou 30% plus cher, une fois la "vraie" valeur de leur nouvelle monnaie établie.
La "zone deutschemark" a toujours été un peu plus large que l'Allemagne, si vous sortez l'Allemagne, vous pouvez considérer qu'ils vont à minima emmener l'Autriche, la Hollande et le Luxembourg.
Habitant la Moselle et connaissant "bien" le Luxembourg, je ne peux que confirmer...
gamma
Bon, on n'est pas à quelques "pointillés" près. Et je pense que le **nelux pèsera le pour et le contre en terme de coût monétaire, ce sont des rois du "commerce".
Et après cette émission, une autre encore plus iconoclaste:
Faudra t-il faire défaut sur l'ensemble de la dette européenne, ou seulement sur la dette Française ?
Voilà des débats intéressants en perspective !

Sans doute qu'Anne-Sophie connait déjà, mais si certains veulent un avant-goût voici une petite sélection rapide d'arguments/idées alternatives :

Lordon
Sapir

à noter aussi que l'idée est de moins en moins taboue :
http://www.les-crises.fr/euro-changement-significatif/
http://www.les-crises.fr/sauver-l-amitie-franco-allem

l'excellent site d'Olivier Berruyer m'est devenu indispensable sur toutes ces questions (enfin excellent pour le contenu, le contenant n'étant pas des plus pratiques)
A voir absolument sur le sujet, les conférences de François Asselineau sur le site de l'U.P.R.
C'est un spécialiste de la question et son argumentation est extrêment précise et sourcée.
Mais se coltiner du Mélenchon pour écouter du Sapir... Vous êtes dure avec moi, Anne-So...
C'est pour équilibrer le karma d'@SI après Phillipot vs Todd ?
Excellente nouvelle !
Mais il n'y a pas le choix qu'entre rester dans l'Europe ou en sortir :
je ne peut que vous (re)recommander la lecture du "mode d'emploi" de Lordon pour rester dans l'Europe, oui, mais avec une nouvelle monnaie commune et notamment la possibilité de dévaluer.

http://blog.mondediplo.net/2013-05-25-Pour-une-monnaie-commune-sans-l-Allemagne-ou-avec
A force de se pencher sur le Soumier, on finit par s'endormir.
Qu'on soit pour ou contre , la sortie de l'euro se fera de toute façon.
Bonjour,

Excellente nouvelle que celle-ci !
Le sujet, la forme et les invités me réjouissent d'avance.
J'espère que ce n'est que le début de telles initiatives de la part d'@si/AnneSo !
Une enquête au long cours, sur ce sujet et les sujets connexes pour nous tenir en haleine tout l'été ?
Une enquête poussée jusque dans les antres de ceux que vous citez mais à la manière de Maja (dans le cadre et sur le terrain des interlocuteurs pour qu'ils puissent fournir quelques documents et méthodes qu'ils n'ont pas nécessairement l'occasion de proposer en plateau) ?

Chic, chic, chic j'ai hâte.

Merci !
je me réjouis d'avance.
Et après vous ferez un excellent petit livre pas cher. Comme celui sur la "crise"....
de bons moments à venir, merci pour ce choix
Cool, ce débat fait partie en effet des débats tabous, comme celui sur la mondialisation/protectionnisme, bravo à ASI pour le mettre sur la table. Et j'ai hâte de voir Mélenchon clarifier (peut être ?) son point de vue sur la question face à Sapir, parce que je trouve qu'il reste ambigu depuis de nombreuses années, il tourne autour du sujet, mais semble avoir peur d'être encore plus comparé au FN que ne le font déjà les médias dominants en allant sur ce terrain. En même temps quand on voit que c'est Marine Le pen qui se réjouit ce matin de la discussion intéressante sur ce thème entre Todd et Lordon dans Marianne cette semaine, on se dit qu'il est temps que la gauche se réapproprie se sujet une fois pour toutes...
Un dernier mot sur Pascal Canfin qui nous promet une autre Europe le jour où plein de pays seront à gauche...il faut quand même se rappeler que le PS promettait la même chose avant l'arrivée de Jospin en 97, qu'ensuite 11 pays sur 15 ont été à gauche au même moment..mais ça a débouché sur la stratégie de Lisbonne en 2000 où l'on retrouve la plupart des recommandations ultralibérales de la Commission qui font l'actualité en ce moment. Car la "gauche" à l'époque était surtout incarnée par Blair et Schroeder qui ont réussi à imposer leurs vues face à une France bien timide qui ne portait aucune vraie vision alternative. Alors 15 ans plus tard, même combat à 28 pays, avec une Commission aux prérogatives renforcées entre temps, et des gauches de gouvernement qui appliquent ou ont appliqué les mêmes politiques d'austérité que la droite ? Perso, je n'y crois plus depuis longtemps...
Belle série en perspective! Bravo Anne-Sophie.
Juste pour rire, je vous cite, citant d'autres : "on note ce qu'on appelle la dévaluation dite interne, c’est-à-dire la baisse des salaires. (...). Grâce à cette dévaluation interne, les entreprises sont censées être plus compétitives, donc les prix peuvent baisser et les salariés retrouver du pouvoir d’achat."
Soit : baisser les salaires augmente le pouvoir d'achat! Il faut immédiatement le dire aux grands patrons, qui augmentent chaque année leurs salaires; ils ne se rendent pas compte qu'ils font ainsi baisser leur pouvoir d'achat.

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