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Journalistes et politiques : un café et plus si affinités ?

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Le fond du problème comme le dit D Obono , ce ne sont pas les déjeuners avec les politiques, mais qu’ils profitent de leur statut dans un média pour favoriser une stratégie d’un mouvement politique.

Donc le cadrage de votre émission est mauvais. Vous (...)

Madame El Moadem , 

que j'ai tant estimée quand vous dirigiez le Bondy Blog, je me demande si vous cherchez à vous faire recruter par Médiapart.

Quand Mme Obono critique la réaction corporatiste des médias (habituelle soit-dit en passant)  de(...)

Le déni des journalistes est effarant.

Danièle Obono fait pourtant preuve de respect, de patience et de pédagogie.





Derniers commentaires

Dati dati dati, mais pourquoi ne pas avoir parlé de Glucksmann dont les propos (rapporté en plus en début d'émission) sont autrement plus grave et surtout sans ambiguïté ?

Je crains de constater que ( même à A.S.I. ) certains professionnels de la presse nous amènent à  penser que le journalisme  est le refuge tribal d'un corporatisme malfaisant.


De profundis ckamavi ad te , D.S.....

Émission un peu énervante, pour les raisons soulevées par Danièle Obono, et pour les réactions aux interventions de Danièle Obono. 


Danièle Obono évoque le traitement corporatiste général de cette affaire, et le cadrage de cette émission, qui consistent à traiter l'affaire sous l'angle de la normalité du déjeuner de presse ou des intentions/méthodes par lesquelles le scandale est sorti. On lui répond que "pas moi pas moi". D'une part c'est anecdotique, la question est le traitement journalistique par les médias en général, d'autre part les contre-exemples concernant ASI sont assez faibles : l'article de Robin Andraca cité est également très cadré "normalité des déjeuners de presse", et, dans cette discussion-ci, les trois minutes d'intro qui avaient évoqué le problème spécifique de ce prétendu déjeuner de presse font un peu alibi. Quelques minutes en conclusions évoquent des gardes-fou déontologiques sur le mode "en tout cas moi je", et ça reste léger. On n'est pas dans le petit dérapage de la boîte de chocolats qui aurait dû être refusée. Et le sujet reste le champ journalistique français, pas la marge ASI/Médiapart.


Discuter du problème de la connivence politique directe (stratégisation médiatique conjointe entre politiques et journalistes) et de la façon dont ce sujet est escamoté ou non dans les grands médias (cadrage "café presse", disqualification du messager quand d'extrême-droite, ou au contraire opportunisme anti-gauche, par qui comment à quels degré) aurait dû faire le gros d'une émission ASI.



Le service public et les chiens de garde

L’angle que vous avez choisi pour traiter l’affaire Thomas Legrand/Patrick Cohen vs L’incorrect  (« Les journalistes doivent-ils continuer à boire des cafés avec les politiques ») est regrettable et témoigne de votre manque de capacité d’analyse du sujet et me fait m’interroger sur une esquive volontaire du fond de l’affaire alors qu’elle permettait de sortir de l’anecdote et d’interroger un système.

La seule dans votre débat à apporter de la réflexion c’est Danièle Obono. Est ce parce qu’elle n’est pas journaliste ?

Le fond c’est l’attaque en règle du service public par l’extrême droite, par la macronie et par nombreux cadres du service public.

Ici il s'agit du champ journalistique de l’audiovisuel public, alors pourquoi ne pas avoir fait un débat sur la casse du service public de l’information et notamment la casse opérée avec les collaborations internes des directions, des cadres mais également par les soi-disant « grands journalistes » ou « éditorialistes » prétendument objectifs, qui se servent du service public comme des pantouflards.

Cette affaire révèle ce que tout observateur (s’il n’est pas journaliste ?) peut comprendre.  

Pourquoi ne pas avoir fait un débat sur cette mise en lumière des choix éditoriaux du service public d’information qui permet à l’extrême droite et à sa presse de déployer ses arguments. Sur ces (plus si nouveaux) chiens de garde, représentants de classe bourgeoise qui in fine préférera toujours Hitler au Front populaire. Chiens de garde qui sont alliés plus ou moins inconscients mais pleinement objectifs des stratégies politiques des rédactions de Cnews, BFM et consorts, car in fine de quelle droite le PS et Gluksmann sont-ils le nom ?

Aucune réflexion non plus dans votre débat sur l’impossible objectivité et donc sur la nécessité pour les journalistes d’afficher leurs subjectivités, ce que les images de L’incorrect font s’agissant de Thomas Legrand.

Un autre angle aurait été le corporatisme journalistique et les mauvaises fois induites mais là, malheureusement, force est de constater que vous ne voulez pas en prendre conscience ( cf. votre référence au pourtant piètre article de votre collègue Robin Andraca alors que vous omettez de parler - j’allais dire étonnamment, mais non en fait - de celui bien plus intéressant de Daniel Schneidermann )

Pour en revenir au service public, il n’y a pas que le champ journalistique qui est attaqué, la destruction est à l’œuvre partout sur le même mode opératoire, vous auriez pu ouvrir cette réflexion en conclusion.


Vous me décevez de plus en plus. Faites un arrêt sur votre dérive corporatiste. 



Le déni du journalisme cette emission. La Grande Muette.

Ce qui me choque dans le comportement des deux zouaves c'est leur particpation à l'élaboration d'une stratégie pour marginaliser LFI et pour recenter Glucksman. Ils aimeraient pas Méluche ? Qu'ils parlent des vraies différence de programe c'est tout ce qu'on demande d'eux, c'est beaucoup trop je crois.

Seule Danielle Obono cherche à parler de l'éléphant dans la pièce: le parti pris de 2 des plus emblématiques éditorialistes du service publique et ça n'a pas l'air de bien choquer le plateau et elle est renvoyer dans les cordes

Le serpent dans la pièce, c'est "La meute". Les méthodes de Belaich et Perou ne diffèrent pas beaucoup de celles de L'incorrect.

"Not all journalists!" Je ne sais pas si les ressorts profonds sont les mêmes mais le mécanisme est le même que "not all men" : on parle d'un problème généralisé qu'a un groupe social, on en parle avec des gens qui font partie de ce groupe problématique mais qui sont eux-mêmes beaucoup moins (voire pas du tout) problématiques, et ces gens, au lieu de discuter du problème lui-même et de comment le faire disparaitre au sein du groupe, sont sur la défensive et veulent surtout qu'on parle d'eux, et du fait qu'ils ne sont pas comme les autres.

Ce qu'on entend, même si ce n'est pas dit ni conscientisé : moi je ne suis pas comme eux, donc je ne suis pas concerné, c'est un peu injuste de m'en parler à moi. Je ne suis pas votre adversaire. Certes, mais... Soyez des alliés !

Madame El Moadem , 

que j'ai tant estimée quand vous dirigiez le Bondy Blog, je me demande si vous cherchez à vous faire recruter par Médiapart.

Quand Mme Obono critique la réaction corporatiste des médias (habituelle soit-dit en passant)  devant la démonstration implacable d'une complicité de deux journalistes importants avec une fraction du PS, vous rétorquez qu'il faut lire ASI ! 

Peut-être Mme Obono ne lit pas tout, et pas ASI entre autre. 

Peut-être qu'ASI ne représente pas une grande partie de la presse et que l'article mentionné ne constitue pas à lui seul une réfutation de la dénonciation pertinente de la part de la député. 

Peut-être que ce n'était pas à vous de répondre, mais aux journalistes venus débattre. Vous distribuez la parole, ou vous défendez un parti pris ?

On dirait que vous n'avez pas compris : des journalistes (l'un en tout cas) élaborent une tactique pour favoriser

Raphaël Glucksmann (compagnon de Léa Salamé qui vient de quitter France Inter pour le journal de France 2) et parce qu'un article a été publié par ASI, il n'y a pas lieu d'en discuter ! Savez-vous que La Meute a été écrit par des journalistes qui ne sont pas d'extrême droite ?... 

Savez-vous qu'il existe un acharnement médiatique contre LFI et qu'il peut s'envisager de permettre à Mme Obono d'en dire quelque chose, plutôt que de lui tourner ostensiblement le dos comme vous le faites dans cette émission ?

Vous devriez interroger votre façon de mener les débats dès qu'il y a de la France Insoumise.

Et interroger votre tendance à ponctuer de : "c'est intéressant ce que vous dites..." avec une grande fréquence comme si le reste n'était pas intéressant, et que vous étiez en place d'évaluer la qualité des propos de vos invités.

Merci quand même pour vos émissions, mais évitez la défense inconditionnelle des journalistes, si possible ... et demandez une dispense d'animation quand la France Insoumise est représentée ...


On dirait quand même que Danièle Obono récite son discours LFI "tout est politique" avec une approche vaquement bourdieusienne sans avoir saisi la défense des journalistes - y compris du plateau, que certains diraient corporatiste, comme étant justement une défense de l'autonomie des champs sociaux.


Considérer que tout est politique, toujours et tout le temps, invite à considérer les journalistes effectivement comme de simples vecteurs, souvent orientés ou biaisés, de points de vues politiques, puisque forcément inclus - faisant partie et prenant parti du même champ politique : après tout c'est de bonne guerre, chacun veut voir midi à sa porte.

Au contraire la défense de l'autonomie du champ journalistique conduit les acteurs (donc les journalistes) à aussi reconsidérer cette position d'un point de vue complètement transformé qui ne colle pas avec cette vision pour eux extrinsèque : les prises de parole des uns et des autres sont très éclairantes sur ce point.

Qualifier les unes ou les autres de naîves serait leur faire injure : je pense que chacun comprend très bien se qu'il fait et pourquoi il le fait, simplement il ne le dit pas très ouvertement.


Ensuite sur l'épisode Legrand-Cohen-PS est-ce que cela se traduit forcément par l'une ou l'autre des interprétations ?

C'est l'inextricable beauté de la chose - puisque tout est sans doute "en même temps" vrai et défendable.

On verra dans quelque temps un magnifique article/livre/film sur le sujet.


Le malaise exprimé par Pauline Graulle vient d'ailleurs sans doute de là : Legrand et Cohen s'avouant ici parties prenantes du jeu politique, alors qu'ils se défendent comme tenant du champ journalistique - donc jouant sur les 2 tableaux en même temps.


ça ne m'empêchera sans doute pas de continuer à les écouter sur France Inter - pour leur qualité journalistique - ni de continuer à apprécier le travail d'@SI, de l'huma ou de Mediapart.


Par contre on peut raisonnablement dénier au média d'extrême droite un quelconque statut de journalisme - la défense du champ journalistique est copieusement documentée ici même sur @SI sur l'envahissement du champ par des acteurs "démédias" depuis l'avènement des réseaux sociaux.

C'est donc à la fête de l'Humanité que cette émission sur les relations entre journalistes et politiques fut enregistrée .


L'Humanité, journal fondé par Jean Jaurès, député , membre fondateur du parti socialiste français . 


L'humanité donc qui fut le journal de la Section Française de l'Internationale Ouvrière jusqu'en 1920 année où il devint le journal du Parti communiste, et ce jusqu'en 1999...


Et donc  le fondement de l'émission est une discussion entre deux journalistes et deux membres du parti socialiste . 


Faut-il pleurer, faut-il en rire ?




À mon avis, les journalistes qui pensent qu’en payant son café, on est quitte des effets pervers du mélange des genres se mettent le doigt dans l’œil jusqu’au coude.

Quand on interagit avec quelqu’un, qui plus est avec régularité, on crée du lien. Petit à petit et qu’on le veuille ou non, la nature de la relation étant fonction du cadre et des velléités de chacun·e (sachant que nos politiques sont surtout des communicant·es).

Ce qui entraîne mécaniquement une baisse de mordant et une augmentation du laxisme (scrupules liés au contrat social « si tu ne m’attaques pas, je ne t’attaque pas »).

À partir de là, on a le pied sur la première marche. Il faudrait une déontologie sans faille et un contrôle de soi très poussé pour y échapper.


À la limite, faire comme le journaliste de l’Huma en organisant une mini-conférence de presse à chaque fois, la présence d’autres journalistes maintenant chaque partie à l’intérieur des limites de son statut, permettant la conservation automatique de la distance (à moins d’un pool déjà entièrement sous contagion).


(Et à partir du moment où maintenir la distance est ce qu’on souhaite, bien sûr. Dans le cas contraire, aucun dispositif ne pourrait empêcher la partialité.)


Sinon, pour reprendre les mots de T. Legrand, je me demande à quel moment « rencontrer des personnalités de toutes tendances pour des discussions sans filtres » ne relève pas d’une « relation privilégiée » ?


On entend souvent parler d’entre-soi des politiques et des journalistes sans que jamais soit posée la question qui s’impose :  quelles conséquences pour les autres ?


(Je m’arrête là mais j’aurais beaucoup à dire sur le système de pensée qui amène à rencontrer nos soi-disant représentant·es dans des bistrots ou restos inaccessibles à la majorité des gens. On a des infos sur les pratiques scandinaves ?)

Le déni des journalistes est effarant.

Danièle Obono fait pourtant preuve de respect, de patience et de pédagogie.





Depuis le début de son apparition, je continuerai de dire que cette journaliste d'ASI est juste insupportable et cultive son principal défaut qui est de parler et de 

parler encore, tout en coupant ses interlocuteurs ou trices. TRÈS PÉNIBLE.

Le contexte du débat en direct et en public a sans doute rendu l'exercice difficile pour Nassira El Moaddem qui par ailleurs est bien plus à l'aise dans l'environnement habituel du studio d'Arrêt Sur Images.


Indépendamment du niveau d'appréciation que l'on ait de l'un ou de l'autre, la chronique de D.S. comme le post sur X de Jean-Michel Apathie auraient mérité que l'on s'y attarde comme ont pu le faire Maxime Friot et Pauline Perrenot sur  ACRIMED.

La lecture de leur analyse est dans la droite ligne de la position défendue par  Daniele Obono. ce qui aurait sans doute permis une approche moins sur la défensive des échanges de part et d'autre. et rappeler que les médias de connivences avec les politiques n'étaient clairement pas présents sur le plateau d'a@i. . 

Les journalistes de l'Incorrect ont-ils été invités ?

Le fond du problème comme le dit D Obono , ce ne sont pas les déjeuners avec les politiques, mais qu’ils profitent de leur statut dans un média pour favoriser une stratégie d’un mouvement politique.

Donc le cadrage de votre émission est mauvais. Vous avez un réflexe corporatiste comme les autres médias, même si vous le niez. Vous mettez en avant le papier de R Andraca sur Asi, bien tiède. Vous auriez mieux fait de citer celui de M Schneidermann beaucoup plus percutant.

Entre les propos de Madame Obono et vous, il y a un gouffre. Elle seule pointe du doigt la connivence qu’ont la plupart des mainstream avec certains politiques. Vous, vous ne faites qu’esquiver.

On a l’habitude. Qui peut honnêtement contester l’hostilité systématique de quasi tous les médias envers la LFI ? Vous y compris, dans votre émission sur le déni d’antisémitisme à LFI ,et votre soutien à O Pérou

En tout cas Madame Obono a été brillante. Une bonne raison pour écouter votre émission .


Je reposte :


J'ai suivi l'affaire d'assez loin. Merci pour ce plateau qui pose de bonnes questions.

Mais pourquoi la question de la provenance de la vidéo n'est-elle pas posée ?

Pourquoi ce sont ces extraits là qui ont été diffusés et pas d'autres ?

Est ce que l'Incorrect ou d'autres en ont dit plus ?

Et la question de "pourquoi ça a mis si longtemps à sortir" est posée... mais quelle est la réponse ? délibéré ? fortuit ? planifié pour la rentrée ?

En plein débat sur l'audiovisuel public, sur les affaires Rachida... j'avoue que je reste un peu sur ma faim.

C'est bien d'élargir la focale sur les relations journalistes-politiques, mais ici, comme le dit un peu Danièle, on est dans l'arrière-cuisine politique plus que journalistique...

Dommage que la médiatrice Nassira El Moaddem se mette immédiatement sur la défensive, face aux propos de Danièle Obono, au lieu de faire réagir les 2 journalistes invités. Ensuite, qu'elle conteste la réaction quasi unanime des médias dans la défense corporatiste des Cohen et Legrand, c'est pas très pro quand on prétend animer un débat objectif. Seuls, 2 journalistes ont réagis différement : Apathie et Schneidermann ! Là encore, il aurait été interessant d'avoir l'avis des 2 autres journalistes, Pauline Graulle notamment. Les questionnements d'Obono sont tout à fait justes notamment la dernière : quid du service public ??? Dommage qu'il n'y ait pas été donné suite.

Mais merci quand même de ce débat. 

Des choses intéressantes, mais comme une frustration, car j'ai trouvé les remarques finales de Danièle Obono judicieuses.

Dans les interventions de Daniele Obono, on sent les sous-entendus sur "La Meute" qui n'est pourtant jamais évoquée explicitement.

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