Journalistes et politiques : un café et plus si affinités ?
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Le fond du problème comme le dit D Obono , ce ne sont pas les déjeuners avec les politiques, mais qu’ils profitent de leur statut dans un média pour favoriser une stratégie d’un mouvement politique.
Donc le cadrage de votre émission est mauvais. Vous (...)
Dommage que la médiatrice Nassira El Moaddem se mette immédiatement sur la défensive, face aux propos de Danièle Obono, au lieu de faire réagir les 2 journalistes invités. Ensuite, qu'elle conteste la réaction quasi unanime des médias dans la défense(...)
Le contexte du débat en direct et en public a sans doute rendu l'exercice difficile pour Nassira El Moaddem qui par ailleurs est bien plus à l'aise dans l'environnement habituel du studio d'Arrêt Sur Images.
Indépendamment du niveau d'appréciation que(...)
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À mon avis, les journalistes qui pensent qu’en payant son café, on est quitte des effets pervers du mélange des genres se mettent le doigt dans l’œil jusqu’au coude.
Quand on interagit avec quelqu’un, qui plus est avec régularité, on crée du lien. Petit à petit et qu’on le veuille ou non, la nature de la relation étant fonction du cadre et des velléités de chacun·e (sachant que nos politiques sont surtout des communicant·es).
Ce qui entraîne mécaniquement une baisse de mordant et une augmentation du laxisme (scrupules liés au contrat social « si tu ne m’attaques pas, je ne t’attaque pas »).
À partir de là, on a le pied sur la première marche. Il faudrait une déontologie sans faille et un contrôle de soi très poussé pour y échapper.
À la limite, faire comme le journaliste de l’Huma en organisant une mini-conférence de presse à chaque fois, la présence d’autres journalistes maintenant chaque partie à l’intérieur des limites de son statut, permettant la conservation automatique de la distance (à moins d’un pool déjà entièrement sous contagion).
(Et à partir du moment où maintenir la distance est ce qu’on souhaite, bien sûr. Dans le cas contraire, aucun dispositif ne pourrait empêcher la partialité.)
Sinon, pour reprendre les mots de T. Legrand, je me demande à quel moment « rencontrer des personnalités de toutes tendances pour des discussions sans filtres » ne relève pas d’une « relation privilégiée » ?
On entend souvent parler d’entre-soi des politiques et des journalistes sans que jamais soit posée la question qui s’impose : quelles conséquences pour les autres ?
(Je m’arrête là mais j’aurais beaucoup à dire sur le système de pensée qui amène à rencontrer nos soi-disant représentant·es dans des bistrots ou restos inaccessibles à la majorité des gens. On a des infos sur les pratiques scandinaves ?)
Le déni des journalistes est effarant.
Danièle Obono fait pourtant preuve de respect, de patience et de pédagogie.
Depuis le début de son apparition, je continuerai de dire que cette journaliste d'ASI est juste insupportable et cultive son principal défaut qui est de parler et de
parler encore, tout en coupant ses interlocuteurs ou trices. TRÈS PÉNIBLE.
Le contexte du débat en direct et en public a sans doute rendu l'exercice difficile pour Nassira El Moaddem qui par ailleurs est bien plus à l'aise dans l'environnement habituel du studio d'Arrêt Sur Images.
Indépendamment du niveau d'appréciation que l'on ait de l'un ou de l'autre, la chronique de D.S. comme le post sur X de Jean-Michel Apathie auraient mérité que l'on s'y attarde comme ont pu le faire Maxime Friot et Pauline Perrenot sur ACRIMED..
La lecture de leur analyse est dans la droite ligne de la position défendue par Daniele Obono. ce qui aurait sans doute permis une approche moins sur la défensive des échanges de part et d'autre. et rappeler que les médias de connivences avec les politiques n'étaient clairement pas présents sur le plateau d'a@i. .
Les journalistes de l'Incorrect ont-ils été invités ?
Le fond du problème comme le dit D Obono , ce ne sont pas les déjeuners avec les politiques, mais qu’ils profitent de leur statut dans un média pour favoriser une stratégie d’un mouvement politique.
Donc le cadrage de votre émission est mauvais. Vous avez un réflexe corporatiste comme les autres médias, même si vous le niez. Vous mettez en avant le papier de R Andraca sur Asi, bien tiède. Vous auriez mieux fait de citer celui de M Schneidermann beaucoup plus percutant.
Entre les propos de Madame Obono et vous, il y a un gouffre. Elle seule pointe du doigt la connivence qu’ont la plupart des mainstream avec certains politiques. Vous, vous ne faites qu’esquiver.
On a l’habitude. Qui peut honnêtement contester l’hostilité systématique de quasi tous les médias envers la LFI ? Vous y compris, dans votre émission sur le déni d’antisémitisme à LFI ,et votre soutien à O Pérou
En tout cas Madame Obono a été brillante. Une bonne raison pour écouter votre émission .
Je reposte :
J'ai suivi l'affaire d'assez loin. Merci pour ce plateau qui pose de bonnes questions.
Mais pourquoi la question de la provenance de la vidéo n'est-elle pas posée ?
Pourquoi ce sont ces extraits là qui ont été diffusés et pas d'autres ?
Est ce que l'Incorrect ou d'autres en ont dit plus ?
Et la question de "pourquoi ça a mis si longtemps à sortir" est posée... mais quelle est la réponse ? délibéré ? fortuit ? planifié pour la rentrée ?
En plein débat sur l'audiovisuel public, sur les affaires Rachida... j'avoue que je reste un peu sur ma faim.
C'est bien d'élargir la focale sur les relations journalistes-politiques, mais ici, comme le dit un peu Danièle, on est dans l'arrière-cuisine politique plus que journalistique...
Dommage que la médiatrice Nassira El Moaddem se mette immédiatement sur la défensive, face aux propos de Danièle Obono, au lieu de faire réagir les 2 journalistes invités. Ensuite, qu'elle conteste la réaction quasi unanime des médias dans la défense corporatiste des Cohen et Legrand, c'est pas très pro quand on prétend animer un débat objectif. Seuls, 2 journalistes ont réagis différement : Apathie et Schneidermann ! Là encore, il aurait été interessant d'avoir l'avis des 2 autres journalistes, Pauline Graulle notamment. Les questionnements d'Obono sont tout à fait justes notamment la dernière : quid du service public ??? Dommage qu'il n'y ait pas été donné suite.
Mais merci quand même de ce débat.
Des choses intéressantes, mais comme une frustration, car j'ai trouvé les remarques finales de Danièle Obono judicieuses.
Dans les interventions de Daniele Obono, on sent les sous-entendus sur "La Meute" qui n'est pourtant jamais évoquée explicitement.