Toutes choses égales par ailleurs, le fameux « Cinq minutes pour les Juifs, cinq minutes pour les nazis » de Jean-Luc Godard... mais sans même se donner la peine de respecter l'égalité du temps de parole.

Par ailleurs, parler de « journalistes as(...)

"On est tous des terroristes dans les yeux des Israéliens et surtout de l'armée d'occupation" 

Tiens, ça me fait penser à L'Affiche Rouge...

Merci d’arrêter de nommer l’armée israélienne du nom Tsahal, signifiant « Force de Défense d'Israël ». Armée de l'État d'Israël est factuellement juste et bien suffisant.

A quoi bon s'indigner ? C'est une question sérieuse. Je soutiens ASI de longue date (et plus encore Acrimed et le Diplo). On y lit souvent de bons papiers, aussi honnêtes que possible malgré quelques errements remarqués. J'ai été dans ma jeunesse camarade et confrère de Daniel et je salue ses positions courageuses d'aujourd'hui. Sur le fond, leur combat me semble sinon naïf, tout au moins assez vain. 

ASI se positionne, en quelque sorte et dans un sens sympathique, en redresseur de torts, ou dénonciateur de dérapages. Or, il n'y a ni fautes ni dérapages mais engagement. Les grands médias agissent en conscience. Dans le cas de Gaza comme les autres, ils sont la réplique du gouvernement Israélien ordonnant l'extermination d'un peuple. Leurs éditorialistes sont ses ministres génocidaires enflammés, leurs journalistes les pilotes qui bombardent les camps de toiles, et les plus innocents les soldats qui canardent les affamés. Ils ne sont ni aveuglés ni en dérive, il font leur job. Par conviction, fanatisme ou mercenariat mais on ne les attendrira pas, on ne les amènera pas à résipiscence. Depuis l'heureuse formule de Serge Halimi en ... 1997, les chiens de garde ont grandi en nombre et puissance de crocs, et se sont radicalisés. Ils ne prêchent plus la vertu du libéralisme mais la violence raciste,  l'islamophobie, le génocide, la répression et à mots couverts la liquidation de leurs obsessions, l'"extrême-gauche" (tout ce qui est à gauche de Glucksmann), Mélenchon-Satan (plus de cinquante Unes aux allures de mises-à-prix dans les dernières années relevées par Acrimed), les "quartiers" (on ne dit plus bougnoules), modèles réduits implicites de Gaza, les musulmans en général (surtout algériens, sauf Sansal et Daoud, les autres sauf Ben Salmane  Sissi et M6), les migrants, on en passe. Pour paraphraser quelqu'un, nous sommes en guerre. La leur, de leurs propres proclamations, est celle des civilisations et les médias leur meilleur armement dans cette phase. Co-belligerants et co-génocidaires, ils savent tout de Gaza, en connaissent les images et le reste. Inutile de les interpeller, nos colères vertueuses les font rire.

Pascal P,

un coup d'œil à RSF pour étendre notre indignation au reste du monde !

sur la carte il n'y a guère que les pays scandinaves et le Groenland qui soient en vert!

De voir Sinwar sur une photo me rappelle son assassinat, très médiatisé par le goivernement israëlien. Un type seul, blessé, traqué par un drone. On aurait pu l'arrêter, mais on a préféré l'assassiner en prime time. 

Reprise de com' par tous les médias français avec une bonne dose de racisme en prime. Sinwar, assis dans un fauteuil d'un bâtiment en ruine, épuisé, se tourne vers le drone et lance un objet qui a la forme d'un baton dans sa direction. Cet objet se transformera en "objet ressemblant à un sabre" pour le figaro, en "engin explosif, sabre ou objet" pour CNews, pour ne citer que les plus courants et abjectes.

Peut-être faudra t’il un jour se poser la question de cette propagande invraisemblable d’Israël, et de ses nombreux relais en France.  Qui ? Comment ? Pourquoi ?…

La gauche  israélienne déplore ces assassinats . Le fait qu' Anas al- Sharif ait été ou non membre d'une cellule du Hamas  reste à établir . Dire qu'il existe des photos d' Anas al Sharif avec des " cadres du Hamas " relève de  la sous -information  . Une photo le montre dans une grande proximité avec Sinwar.  J'ai entendu M . Abu Jammous à la radio;. Ses propos sont très engagés . Enfin , une étrange critique  de Charles Enderlin  qui est très connu pour critiquer vigoureusement la politique de Netanyahou

La propagande israélienne est effectivement très manifestement mensongère. 

Un sommet de la vulgarité qui finit de convaincre que ce sont des brutes.

Celles et ceux qui la reprennent sans la critiquer sont donc de mauvaise foi et se font les complices du génocide.

Ont-ils conscience de l’image qu’ils fabriquent ainsi, au-delà de leurs seules personnes ?

C’est toute une communauté dont ils compromettent gravement l’image et la réputation.

Leur collusion affirme dramatiquement Israël comme comme un pays de menteurs et de criminels.

Mentir ainsi avec persistance, aplomb, sans srupule, malgré les évidences qui les contredisent, signale en effet un degré élevé de cynisme et de mépris pour l’humain et la dignité.

Ils en sont devenus insupportables et n’ont aucune excuse.

Netanyahou synthétise en sa personne les travers d’une politique internationale lamentable et honteuse qui se réduit aujourd’hui à des deals entre truands grossiers. Il est infréquentable comme celles et ceux qui le reçoivent et l’approuvent.

La dérive dramatique que ces mauvais personnages impriment et imposent avec succès à la politique interroge sur la santé mentale des journalistes ; laquelle ne peut qu’être mise à rude épreuve, si tant que ces journalistes aient un soupçon d’humanité.

Comment, en effet, un ou une journaliste peut encore chroniquer chaque jour un telle actualité de plus en plus médiocrement déplorable sans se mettre en colère ou crier et traiter ces brutes minables de connards, de salauds et de pourritures ? 

L’article montre qu’il y en a qui ont ras-le-bol de ces menteurs qui squattent et dévarient la politique.

Merci.

Ce n’est cependant pas suffisant pour être rassurant au regard de la majorité de la presse collaborationniste.

l Histoire bégaie : cette rhétorique ( déshumanisation, invisibilisation relativisation )   a été à l’œuvre tout au long du conflit syrien :  Assad/ Netanyahou en rempart civilisationnel , pas de "vrai" journalistes, ceux présent étant tous Al Qaida / Hamas etc etc 

il est même possible de recycler un texte de JP Filiu ( 2016 )en effectuant une petite maj

"c'est cette incompréhension qui a conduit, comme souvent, à la déshumanisation, qui fait qu'on ne voit plus les victimes, ou qu'on se console ou qu'on se réconforte, en se disant qu'après tout, les torts sont partagés, et puis c'est tellement manipulé, et c'est vrai qu'on a plus aucune source fiable, étrangère, supposée neutre sur place - mais ça ce n'est pas le problème des palestiniens , c'est le fruit de cette politique de Netanyahou et d’Israël , les seuls journalistes qui peuvent revenir à Gaza le sont sous étroite surveillance des forces israéliennes et de leurs conseillers " 

Ecoutons la première ministre danoise : 

"Netanyahu est «un problème en soi», estime la Première ministre danoise, Mette Frederiksen"     

 source : https://www.rfi.fr/fr/en-bref/20250816-netahyahu-est-un-probl%C3%A8me-en-soi-estime-la-premi%C3%A8re-ministre-danoise-mette-frederiksen

"On est tous des terroristes dans les yeux des Israéliens et surtout de l'armée d'occupation" 

Tiens, ça me fait penser à L'Affiche Rouge...

Article publié trop vite ? 

"Un traitement médiatique qui soit ne prend même pas la peine d'apporter un contradictoire à cette propagande (comme ici sur LCI pas compris cet exemple"

Pourquoi remettre en cause la " version " d''un  criminel de guerre ?

Est-ce vraiment juste de contester les paroles d'un génocidaire ?

( et toujours  se souvenir , que d'après Marx : " l'intelligence militaire est une contradiction "

Groucho pas Karl )

Toutes choses égales par ailleurs, le fameux « Cinq minutes pour les Juifs, cinq minutes pour les nazis » de Jean-Luc Godard... mais sans même se donner la peine de respecter l'égalité du temps de parole.

Par ailleurs, parler de « journalistes assassiné·es », ce n'est déjà pas la même chose que de parler de « journalistes tué·es » : merci Mme Safaris pour avoir utilisé le mot qui convient.