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Commentaires

"Je m'en fous, des marques de Pinault !"

Ode à l'écologie mettant majestueusement en scène notre planète, ou oeuvre consensuelle ayant surtout servi son sponsor, le groupe industriel PPR (Pinault Printemps Redoute) ? Le film Home, réalisé par Yann Arthus-Bertrand, et diffusé sur France 2 deux jours avant les élections européennes, divise.

Derniers commentaires

Triste idiot utile de l'oligarchie financière !

6 ans après ce green-washing de luxe la situation est quasiment désespérée !

Honte à ce mr de n'avoir pas pointé du doigt les destructeurs malades de l'oligarchie financière !
Coluche, ce grand philosophe du XXème siècle disait:" Et dire que si les gens ne l'achetaient pas, ça ne se vendrait pas". Il avait tout compris.
M. Arthus Bertrand le dit différemment mais c'est bien le mêm discours.
Et j'ai bien aimé la réplique de Daniel: "on est sur internet, on a tout le temps". C'est ce qui fait aussi la supériorité du net, on peut regarder quand on veut et faire des émissions qui peuvent prendre le temps d'aller au fond des choses. Ca change des sujets minutes de la TV (style Revu et corrigé où le pauvre Paul Amar passe son temps de dire "stop on n'a plus le temps)

Romain Desbois altercroissant
"La neutralité sert toujours l'oppresseur, jamais l'opprimé" Elie Wiesel
Avec du recul, Arthus Bertrand a peut être raison.. qui sait vraiment ?
Fritz Lang aurait peut être dû travailler avec le régime nazi, peut être aurait il pu changer la donne et ouvrir les yeux au peuple allemand.

heu .. après mûres réflexions, je ne crois vraiment pas, au contraire, il aurait juste mieux aidé les nazis à se faire passer pour des pacifistes !
moi, je m'en fous pas, qu'on se moque du pinard ))
Polémique ! PPR fait du greenwashing ? bha ouai..! Yab nous a fais un grand film qui dénonce, disons-le, un système, LE système dont PPR est une pierre angulaire. Merci Pinault, jaime. J'accepte donc vos marques au générique, d'ailleurs on à tous compris : lui il est gentil, eux c'est les méchants.
Le décor est planté.
Pas tout a fait.. c'est du déjà vu ! non ouai si! Ron Frick Baraka ! heu.. ouai mais en moins bien. yab ralentis les images ron frick les accélèrent et nous épargne ses commentaires.
D'ailleurs les commentaires..? ha oui consommer c'est mal... tant pis ppourles soldes le weekend prochain.. tfaçon il va faire super beau. c'est vu vous me verrez pas dans mos magasins avant lontemps j'espère.

Le film :

Les travelling s'enchainent et versent des photos d'une hallucinantes beauté. Point gagnant!
.. la terre c'est beau putain !
Et puis j'aurai voulu voir du montage. Là c'est un peu plat, Ron Frick vaec Baraka avait trouvé un style et une rythmique qui en à fait un film culte. Face à ça Home ça ressemble plus à un docu du dimanche après-midi.
Agréablement surpris quand même. Yab est engagé et on le sent. Le message à au moins eu la chance d'être passé et bien passé. Les electeurs nous l' on montré. On suis.


Pas entendu notre cher petit Nicolas? l'homme pour qui j'aurai voté... Le duo aurait fais un carton !?
Mais je ne vois pas en quoi réduire les émissions de CO2 pose d'autres problèmes écologiques.

Réduire ses émissions de CO2 signifie bien se passer d'énergie fossile, donc d'utiliser d'autres formes d'énergie elles aussi polluantes (comme l'électricité nucléaire ou le biocarburant qui posent d'autres problèmes). On peut sinon se poser la question de la décroissance avec les risques économiques que ça pose.

mais dire que c'est le bioéthanol qui est responsable de la famine et de la déforestation actuelle, c'est n'importe quoi !!

Les famines liées à l'envol des prix des matières premières sont en partie dues au détournement de certaines plantations de l'alimentaire vers le biocarburant, thèse défendue par Jean Ziegler (ancien rapporteur à l'ONU) ayant qualifié de "crime contre l'humanité" la production massive de biocarburant. Concernant la déforestation, cf la déforestation de la forêt amazonienne au Brésil pour les plantations de canne à sucre.

prétendre que les "mouvements écologiques des dernières années" sont responsables de l'éloignement des gens de leur lieu de travail est complètement absurde.

Je ne prétend pas que ce sont des mouvement écologiques qui sont responsables du développement à l'horizontal (ils n'étaient pas au pouvoir), mais ils ont fermement contesté le développement à la verticale (de type japonais concentré en mégalopole, qui a pourtant permis au pays de préserver ses parcs naturels et ses espèces sauvages), et ils continuent de le faire (cf leur opposition aux projets de construction de tour à Paris).

Encore une fois, la prolifération nucléaire n'est pas souhaitable dans l'absolu, mais c'est un moindre mal à l'heure actuelle. Le nucléaire est moins dangereux pour l'Homme que le charbon, le gaz et le pétrole. Et c'est la seule source d'énergie développable à court et moyen terme qui représente une part significative dans les besoins énergétiques du monde actuel.

La prolifération nucléaire m'inquiète car le traitement de ses déchets est problématique (en clair on ne sait pas les gérer si ce n'est attendre quelques siècles qu'ils se dépolluent tout seul comme par magie), et les accidents sont terribles pour l'environnement car ils mettent plusieurs millénaires à se dépolluer. Le principe de précaution est une nécessité, car un incident très grave peut détruire une région entière (faut il attendre un nouvel accident grave de type Tchernobyl pour remettre en cause la politique du quasi tout nucléaire de la France?).

Je m'inquiète d'autant plus qu'on présente la voiture électrique comme étant la solution, en omettant la question de la production de l'énergie. Qu'on ne prétende pas qu'échanger du dégagement de CO2 contre du nucléaire est un bien pour l'environnement! La question du climat est une question écologique importante, mais elle est loin d'être la seule. La psychose actuelle consiste surtout à avoir peur du climat et à ne plus voir le reste.

mais dire que l'influence de l'Homme est "ridicule" est faux,

En entier je disais: l'influence de l'Homme sur la Terre est ridicule pour l'échelle de la planète, elle est considérable pour l'échelle biologique comme tu le dis très bien, je m'oppose simplement à la vision un peu mystique selon laquelle l'Homme tout puissant serait devenu capable de détruire mère Nature; il en est bien incapable et cette dernière est bien supérieure à lui , la question est de savoir s'il veut se préserver lui et l'environnement qui l'entoure aujourd'hui.
Je n'ai jamais trop compris cet emballement et cette hystérie quasi unanime contre les émissions en CO2 devenues la priorité numéro 1 des écologistes et le grand mal de la planète. Je signale que les plans d'Europe Ecologie consistent à réduire la consommation d'ici 2040 (cf invité France Inter d'aujourd'hui), hors d'ici 2040 il n'y aura plus de pétrole en quantité suffisante sur Terre pour consommer comme maintenant, donc de toute façon quoiqu'il arrive la question se règlera toute seule.

Le vrai enjeu est de faire fonctionner notre économie sans pétrole car il va disparaitre très bientôt, se contenter de juste réduire l'émission en CO2 n'a aucun sens (d'ailleurs ça fait une différence écologiquement parlant de consommer tout le pétrole en 50 ans plutôt qu'en 30 ans si on réduit nos émissions?). Pourquoi l'émission en CO2 liée aux transports est elle le centre de tous les débats? Pourquoi ne parle-t-on pas plus de l'émission en CO2 liée à l'agriculture animale (qui représente plus que celle des transports)? Va-t-on taxer la viande avec la taxe carbone? L'alternative actuelle au pétrole est l'électricité, de préférence nucléaire dans notre pays (80% de l'énergie électrique est nucléaire), émettre moins de CO2 à tout prix se traduira par consommer plus d'électricité nucléaire. Le nucléaire par ses dégâts sur l'environnement m'inquiète au moins autant voir plus que le CO2 car ses dégâts mettent des dizaines de milliers d'années à se résorber.

Le climat n'est qu'une préoccupation écologique parmi d'autres, et la réduction des émissions en CO2 pose d'autres problèmes écologiques qui sont primordiaux de résoudre.

Pour rappel, juste pour souligner la pertinence des mouvements écologistes ces dernières années, je rappelle que ce sont les mêmes qui nous disaient il y a quelques années qu'il fallait développer l'écocarburant (ce qui s'est traduit par la déforestation, la pollution des sols, la famine dans certains pays), ils nous ont aussi prétendu qu'il ne fallait surtout pas construire de grands immeubles et de megalopoles mais au contraire qu'il fallait vivre moins dense en s'étendant: ce qui s'est traduit par un éloignement des populations de leur lieu de travail, et donc par un rôle accru de la voiture dans la vie quotidienne, mais également une destruction d'une partie de notre environnement naturel. (hé oui, il fallait bien détruire des forêts pour construire tous ces pavillons avec jardin).

Pendant que tout le monde a les yeux rivés sur le dégagement CO2, on ne voit pas la prolifération nucléaire (tout le monde se réjouit de la vente de nos centrales à l'étranger et de notre engagement dans l'EPR), tout comme on ne voit pas mille autres problèmes aussi inquiétants (pollutions des sols et des eaux au PCB et aux pesticides, prolifération des objets technologiques hautement polluants comme les milliards de batteries de portables très toxiques).

Juste une dernière chose, contrairement à ce que dit YAB, la planète n'est pas malade, et elle est loin de l'être, elle a connu des prériodes d'intenses radiations, de haute toxicité atmosphérique (qui n'ont pas empêché à la vie d'exister), l'influence de l'Homme sur la Terre est ridicule pour l'échelle de la planète, la vie survivra, se transformera et s'adaptera comme elle l'a toujours fait. La vraie question qui se pose est celle de l'Homme et de sa survie sur la planète, et pas l'inverse.
pff...quand on regarde une vidéo sur youtube elle est téléchargée soit dans le cache du navigateur soit dans un repertoire dédié aux fichiers temporaires sur le disque dur du système de toutes façons. il n'est pas très compliqué de la sauvegarder ensuite.
Je m'interroge sur les conditions de préparation de cette émission qui ne sont pas évoquées.
Notamment sur le fait qu'il n'y ait pas de contradicteur. Par exemple, le journaliste du Canard. A t-il été contacté? Etait-ce une exigence de YAB d'être seul?
Vendredi 25 juin, j'ouvre @si et j'aperçois l'émission de la semaine avec YAB et son Home que je ne regarde pas ! Le lendemain, je regarde le film sur Internet. Aujourd'hui, je découvre enfin l'émission sur @si.

Un seul constat : YAB ne sait pas répondre à DS quand il lui demande "Combien d'heures de vol pour réaliser Home ?". Un constat qui tend vers la seule question qui me préoccupe : combien de litres de kérosène expulsés de l'hélicoptère ?
Au plan symbolique c'est énorme : les USA les plus grands pollueurs industriels du monde risquent de mettre en prison celui qui dénonce mondialement la pollution et ses méfaits industriels. Il n'y a pas à discourir pendant des lustres pour savoir que YAB est un éclaireur de conscience subversifs qui gène les gros industriels (je serai lui, je ferai gaffe quand même en allant là bas !)
Tout d'abord, je précise que je n'ai pas (encore) vu Home et que je ne connais pas encore le propos précis du film, seulement ce qu'il en est dit ici et en quelques autres endroits.

Je ne crois pas que YAB (ou qui que ce soit ici, mais je me trompe peut-être, j'ai pas envie de tout relire...) n'ait affirmé que "la caissière de la FNAC" et son patron aient la même responsabilité. Après des pages de lectures, j'ai presque envie de bêtement séparer la discussion en deux : les pro YAB qui pensent que tout le monde peut (et doit) faire un effort pour redresser les choses et les pro Arlette qui pensent qu'on nous spolie, qu'on est des victimes et que c'est aux méchants patrons et dirigeants de faire des efforts. Formulé comme ça (j'éxagère je je biaise probablement, c'est rhétorique...), vous n'aurez pas de mal à savoir lesquels m'agacent le plus...
Je suis d'accord pour dire que si on veut vraiment changer les choses, il faut partir d'assez bas, et se battre au niveau politique pour ça. Je suis plutôt d'accord pour dire qu'Ecologie et Capitalisme sont incompatibles (bien que je me réserve le droit de changer d'avis là dessus, n'ayant pas encore trouvé l'argumentaire qui m'en convaincra définitivement). Quand on parle de "décroissance", je commence à me méfier sérieusement : Laquelle ? A quelle rythme ? Pourquoi est-ce inévitable ? Je n'ai pas de réponses, j'en cherche.
Mais alors, je déteste définitivement l'auto-victimisation quand elle est prétexte à la fuite de ses responsabilités, fussent-elles minimes face à celles d'autres. Dire "ce que je pourrais faire ne changera rien, qu'on arrête de me culpabiliser, c'est pas à moi d'agir, je n'ai pas le pouvoir", c'est infantile, lâche et faux. Certes, un modeste travailleur gagnant le SMIC, ou un RMIste a d'autres problèmes que l'écologie et n'a pas autant de marge de manœuvre pour rendre un peu plus verte son empreinte sur la planète que le patron de TOTAL ou de PPR. Certes il n'est pas le plus coupable. Mais il l'est quand même un peu, il peut quand même agir un peu. Ce n'est pas parce que je n'ai que mes mains et d'autres chats à fouetter, alors que d'autres ont une grue et une pelleteuse, que je ne peux pas aider à construire quelque chose. Surtout si on est une majorité à n'avoir que des mains, ça fait 100 mains pour une grue, et ça commence à devenir significatif.
Il y a aussi une dimension philosophique à agir à sa propre (petite) échelle. Comme disait quelqu'un plus haut, se contenter de ne pas faire partie du côté du banc des accusés, ou en tout cas avoir la conviction qu'on ne le mérite pas, c'est déjà énorme. Ça s'appelle l'intégrité. Cette stupide idée d'être en harmonie avec ce que l'on défend, d'être un exemple. Et si un nombre conséquent d'individus se positionnaient en exemple, je crois que l'homme politique avide de pouvoir et l'industriel avide de profits suivraient bien vite... Quand je dis nombre conséquent, ce n'est même pas la moitié des français, juste un nombre suffisant (toutes les caissières de France ?). J'ai la naïveté que les autres sauraient alors reconnaître leur propre intérêt et participer à un mécanisme d'avalanche.

Enfin, le pseudo-débat "il milite pour l'écologie mais il se fait financer par des pollueurs et fait des photos en hélico" me fait doucement rigoler. On se trompe d'échelle. Je préfère que quelqu'un pollue un peu plus et soit utilisé par des pollueurs professionnels pour tenter de faire bouger les choses dans le bon sens (que ça marche ou pas) que quelqu'un qui fait un film en carton (recyclé) avec une caméra à dynamo qui n'aura pour le coup aucune chance d'avir le moindre effet. Et pour répondre à ceux qui vont me renvoyer à mon paragraphe précédent sur l'intégrité, je rétorque à l'avance : être pragmatique et faire des sacrifices, ce n'est pas manquer d'intégrité. Ça ne vous viendrait pas à l'idée de reprocher aux usines de recyclage de fonctionner à l'électricité produite par des énergies non-renouvelables, si ?
Parmi les spectateurs de Home, quel pourcentage va retourner à sa vie quotidienne avec l'idée nouvelle que La Redoute et Gucci sont des marques "vertes" ? Combien vont en revanche se dire que ça vaudrait le coup boire un peu moins d'eau en bouteille et de prendre moins souvent la voiture ? Faites un sondage autour de vous...
J'espère que vous conviendrez que notre vrai pouvoir à tous réside dans notre capacité à mener des actions collectives.

Dans les médias vous aurez sans doute constaté que le temps d'expression est limité. Donc on peut se poser cette question toute simple, quand on dispose de ce temps d'expression si précieux, vaut-il mieux le dépenser pour appeller les gens à mener des actions individuelles, ou vaut-il mieux appeller les gens à se rassembler pour mener à bien des actions collectives ?

La réponse est évidente, l'intérêt général est dans l'appel à se rassembler et à mener à bien des actions collectives.
C'est pour cela que YAB, qui a disposé avec son film HOME et dans son passage dans les médias d'un temps d'expression privilégié, apparait plutôt comme un bobo moralisateur agent, conscient ou malgré lui on ne peut pas le savoir, de ceux qui polluent, tandis qu'il aurait pu vraiment être util en posant les vrais questions, en mettant en avant les vrais responsables, et en appellant aux actions collectives, et donc forcément politiques, nécessaires.
C'est amusant, vous voyez en moi un représentant de la pensée unique tandis que moi je vois en vous un partisan de la pensée binaire.

Faut-il une action collective OU une action individuelle ?

MAIS LES DEUX, BON SANG !

Face à un tel défi rien n'est possible sans actions collectives tout comme rien n'est possible sans des millions d'actions individuelles.
Comment pouvez-vous croire de manière aussi caricaturale qu'il est impossible d'articuler actions collectives et actions individuelles ?
Prenez l'histoire du féminisme. N'a t'on pas là le récit d'actions collectives visant à donner des droits individuels (et même intimes) ?
Prenez la résistance, l'épisode le plus gorieux de l'histoire du PCF. N'y avait-il pas à la fois des actions collectives (le rouleau compresseur américain d'un côté, le rouleau compresseur soviétique de l'autre) et des milliers d'actions individuelles (vite, là, en bas de ma porte, il y a un juif, un tsigane à cacher !) ?


Quant à la propagande écolo, il faut que je vous rassure. Malgré Home, malgré Al Gore, elle est bien peu de choses par rapport à la propagande anti-écolo que vous pouvez voir tous les jours sur toutes les chaînes (la publicité qui fait la promotion d'une consommation débridée). Il vous reste le nucléaire, le Paris-Dakar, les dimanches après-midi Formule 1, etc.... etc...

Vous voyez, tout n'est pas si noir....
C'est très facil de dire qu'il faut les deux. C'est même le simple bon sens pourquoi se limiter aux actions collectives quand on peut en plus des actions collectives mener des actions individuelles et inversement n'est ce pas ?

C'est pour cela que je ne l'ai pas dit, pensant que c'était évident pour tout le monde, et que donc le débat n'est pas dutout là.

Ayant la volonté de dépasser ces lieux communs, j'ai donc poussé l'analyse un peu plus loin et ait mis l'accent sur la notion de priorité, ce qui visiblement vous a échappé.

Quand on dispose de moyens d'expressions privilégiés comme de passer à la télévision devant des millions de télespectateurs, le choix de mettre en avant la nécessité d'actions individuelles plutôt que de mettre en avant la nécessité d'une action collective et la responsabilité du système ainsi que de ses agents c'est évidemment un choix politique.

Ainsi en ce qui concerne la caissière de la FNAC, son pouvoir en tant qu'action individuelle est certes comme le spécifie Daniel totalement moindre voir absolument négligeable vis à vis du pouvoir d'un industriel gérant un groupe multinational qui est par son action individuelle 100000000 fois plus responsable que la caissière des dégats écologiques qui sont perpétrés. Par contre son pouvoir par le biais d'actions collectives, en l'occurence ici d'actions politiques, est le même, sa voix aux élections pèse autant que la voix de l'industriel, et l'action collective de millions de personnes rassemblées autour de projets politiques pèse à partir du moment où elle devient la volonté générale 100000000 fois plus que les pouvoirs que peuvent avoir tous les industriels français réunis.

Alors quelle est la portée politique de se servir du temps d'expression précieux offert par les médias pour promouvoir le sauvetage de la planète par des actions individuelles et séparées de chacun, ce qui comme je l'ai expliqué relève du fantasme et n'a jamais existé dans toute notre histoire ? plutôt que de promouvoir les actions collectives et forcément révolutionnaires qui seraient nécessaires à la transformation de la société et de l'économie pour protéger l'équilibre écologique et le niveau des ressources de notre planète ?
Non, vous vous trompez.

On ne peut rien faire si chacun de nous ne change pas lui-même, y compris la caissière de la FNAC.
La vie est une question de priorité ? Pas forcément. Pour reprendre mon exemple, quelle priorité auriez vous fixé entant que militant PCF en 1942 ? Contenir les nazis à Stalingrad ou sauver le juif en bas de chez vous ?

Moi c'est votre argument "l'action de la caissière est totalement dérisoire" que je trouve faussement évident ; si toutes les caissières du monde pouvaient se donner la main pour refuser le "toujours plus" consumériste et vivre mieux, leurs actions peseraient d'un poids décisif pour mitiger les effets de la catstrophe qui s'annonce. Mais pour comprendre ça il faudrait sortir du souveraino-nationalisme en vogue au PCF et se rappeler de l'internationalisme, principe fondateur de la gauche

C'est dur de passer à l'action ? Oui c'est dur, il faut une révolution dans les esprits et instaurer une éthique de type Kantienne

« Agis selon la maxime qui peut en même temps se transformer en loi universelle[2]. »


Ce sens du devoir est très éxigent, donc oui ça nécessite du temps d'antenne. Maintenant si vous voulez qu'on passe un peu moins de pub et de formule 1 pour faire plus la promotion des efforts collectifs, je serais à votre côté !
Désolé mais je maintiens ce que j'ai dit, il suffit seulement d'être majoritaire pour transformer politiquement ce que l'on veut dans le pays, il n'est pas nécessaire que l'ensemble de la population change par elle même de mode de vie, cela peut être établit politiquement si c'est la volonté générale.

Les soit disantes solutions comme le boycott pronées par Yann A-B n'ont jamais été des solutions et ne le seront jamais,C'est pas comme cela que l'on transformera notre économie, on la transformera par l'action collective comme le démontre l'Histoire. Quand aux actions individuelles elles sont évidemment les bienvenues..

Tout ce à quoi mènent ces appels aux actions individuelles c'est au statut quo, certains ayant bonne conscience de par leurs actions individuelles mais pestant contre le reste de la population que rien n'évolue parce qu'ils ne font pas leur part d'action.

Si on a réellement la volonté de solutionner le problème écologique, promouvoir cette voie me semble contradictoire.
Mais qu'est-ce qui motive à votre avis les décisions collectives des états et des grosses entreprises ?

Est-ce la pure conscience de l'intérêt général ? Ah ce moment là effectivement, il n'est pas nécessaire que la caissière de la FNAC se mobilise.
Ou est-ce que au contraire les industriels ont tendance à aller là où vont les consommateurs et les politiciens ont tendance à aller là où vont les électeurs ? Pourquoi par exemple Sarkozy n'évoque t'il plus l'hypothèse Allègre depuis le résultat des européennes ?
Je crois que le monde est quand même un peu plus complexe que ce que vous croyez ;)
Plutôt que de railler avec ironie, expliquez nous donc le monde tel qu'il est !
Des arguments !!!
J'ai déjà donné mes arguments et si votre seule réponse c'est de nous expliquer que l'économie se réduit à un simple aspect où les entreprises suivraient les volontés des consommateurs, c'est d'un simplisme hallucinant qui ressemble plus à de la croyance qu'à qqchose de vraiment raisonné et je ne vois donc pas l'intérêt de discuter une croyance.
Quid des contraintes que subissent les gens et de leurs besoins, quid de la publicité et de la propagande, quid du conditionnement social, quid de la culture et des effets de la culture que l'on importe d'autres pays, quid des effets de l'offre et de la production sur la demande et la consommation, quid des idéologies et de la politique alors qu'elles sont centrales en ce qui concerne notre système économique, quid des comportements erratiques et arbitraires qui font de l'économie non pas une science mais une science sociale avec toute sa composante imprévisible ?

Sans être économiste, je comprends néanmoins assez bien que votre vision des choses est très réductrice et donc forcément très dogmatique et invraisemblable.

Je maintiens ce que j'ai dis l'action spontannée et séparée de chacun ne peut pas être une solution, elle ne peut conduire qu'au statu quo, comme les précédentes tentatives comparables, comme le commerce équitable ou les produits bio.

S'il y a des tas de gens qui ne font pas attention à acheter des produits "bio" ou labelisés comme étant du "commerce équitable", ce n'est pas parce que tous ces gens sont hostiles à ces idées, mais c'est pour de multiples voir même pour une infinité de raisons contre lesquelles toute la conscientisation que vous pourrez construire, dans des proportions vraisemblables j'entends, n'auront aucun effet.

Non le seul et efficace moyen pour changer les choses aussi profondément et rapidement, c'est par des actions collectives, organisées, soutenues, c'est uniquement par ce moyen que nous possédons le pouvoir de changer réellement et profondément les choses.

Et cela m'attriste de voir que vous n'arrivez pas à le comprendre.

Les actions individuelles et séparées sont une bonne chose, je ne nie pas leur utilité, ne serait-ce que pour contribuer à repousser et à éviter le plus possible les catastropes.

Mais la conscientisation que vous appellez de vos voeux ne doit pas avoir pour seul but d'appeller les gens à changer tels ou tels trucs dans leur vie quotidienne par des actions individuelles et séparées, cette conscientisation doit appeller au rassemblement, à la mobilisation, à l'action collective.
Lisez cet article de Robert Reich : "What Can I Do?"

Et notamment la partie A new president -- even one as talented and well-motivated as Obama -- can't get a thing done in Washington unless the public is actively behind him. As Franklin Roosevelt said in the reelection campaign of 1936 when a lady insisted that if she were to vote for him he must commit to a long list of objectives, "Maam, I want to do those things, but you must make me."

Vérité au-delà de l'atlantique, vérité ici aussi.
Dans notre démocratie les actions politiques menées sont censées provenir de la volonté générale, le président est élu selon la volonté générale, le gouvernement est censé être issu de la majorité politique obtenue à l'assemblée nationale, et l'assemblée nationale est censée représenter la population dans sa diversité d'opinion et est donc censée représenter la volonté générale, seule l'assemblée est censée pouvoir établir des lois. Et le gouvernement n'a le droit d'agir que dans le cadre de ces lois. Dans une vraie démocratie donc le soutien du peuple aux actions qui sont mises en oeuvre est obligatoire, sinon ce n'est plus une démocratie, et le système américain tout comme la tendance que prend le système français ne sont pas des démocraties très exemplaires si dans certaines situations cette adéquation entre volonté générale et politiques menées n'est pas constante.

C'est pourquoi nous de notre côté on milite aussi à côté de ces transformations économiques nécessaires pour la cause écologique, à un passage à une VIème république et à de nombreux changements constitutionnels pour rétablir une démocratie exemplaire et participative.

Alors quand votre ami outre-atlantique découvre qu'il est impératif que la politique du président soit en adéquation avec la volonté générale des citoyens, chouette il vient de découvrir le principe de la démocratie ! Quelle évolution ...
La théorie est bien belle, malheureusement ça ne marche pas toujours comme ça dans la pratique.

Dans le monde réel, il y a un peu de ça aussi : http://en.wikipedia.org/wiki/Public_choice_theory
De quelle théorie vous parlez ? Qu'est ce que vous entendez par ne marche pas ? Et allez vous nous expliquer ce que vous nous mettez en lien et le rapport avec notre histoire ou alors doit on trouver tous seuls ?
Je serais d'accord, si vous n'aviez pas omis un point : le médias ne sont pas tout à fait libres.
Ils rendent des comptes à la fois aux industriels et politiques qui les possèdent/contrôlent, et à la toute puissante Audience. Et ceux-là ne veulent pas d'un appel à l'action collective. Ils ne veulent pas qu'on pointe les défauts de leur modèle. Si Home parlait d'un abandon nécessaire de l'ultra-libéralisme et de la société de consommation, il n'aurait pas pu être diffusé sur France 2 et produit par PPR et Luc Besson... S'il appelait les gens à boycotter tel ou tel produit, à aller dans la rue pour sauver notre futur (à quoi pensez vous d'autre comme "actions collectives ?", je suis à court d'idées), il aurait été cantonné à une diffusion sur YouTube et sur Arte à 2h du matin.
Vous reconnaissez tout de même qu'appeler à des actions individuelles a un sens, non ? Voire... une utilité ?
"Refuser l'ultralibéralisme et la société de consommation"

Juste au passage, je voudrais vous faire remarquer qu' il existe des gens qui rejettent l'ultralibéralisme mais qui n'ont pas rompu le moins du monde avec la société de consommation. La relance par la consommation, voilà leur grande affaire. On a vu ce que ça a donné en 1981, mais peu importe.
Je n'ai pas dit que société de consommation voulait absolument dire ultralibéralisme (l'inverse est cependant vrai).
Il faut en tout cas se débarrasser des deux si l'on veut résoudre la crise écologique.

Sandy, vos arguments se précisent et tiennent mieux la route. Effectivement, si l'on veut être pragmatique, l'action politique est la plus rentable, et l'action individuelle seule devrait mener à une position insuffisante de statu quo. Mais la base de l'économie actuelle, ça reste la consommation, et donc les consommateurs. Si individuellement, ceux-ci vont en nombre suffisant dans le même sens, ça pourrait bien commencer à se voir depuis les tours d'ivoire. Si la viande se vend moins, elle sera moins produite (c'est inévitable dans une économie basée sur le marché) et la société polluera moins. D'où l'efficacité du "boycott". On est encore au début de la vraie prise de conscience, j'en suis l'exemple type : conscient du futur problème écologique, je ne comprend les conséquences de mes actes (j'adooore la viande...) que depuis peu. Pourtant je m'informe bien plus que la moyenne des français : il faudra encore un paquet de redites pour qu'une part suffisante des français comprennent qu'ils doivent renoncer à certaines choses et faire des efforts. Mais si un jour c'est le cas, le système changera de lui-même.

On ne peut pas prôner un changement politique aussi important si on ne commence pas par changer le comportement et la manière de réfléchir des gens. Les français en sont encore au "vote utile", comment voulez vous qu'ils votent contre le système dans lequel ils sont nés ?
Aucun boycott n'a jamais porté le moindre fruit c'est une idée totalement nulle et clairement bobo.
Si l'on doit se coordoner pour mener à bien des actions efficaces autant aller voter pour les bons partis ou aller y militer / y participer.

Ce qui est important d'affirmer c'est que les actions individuelles et séparées ne mèneront à rien, elles ne permettent que de repousser la catastrophe inévitable si rien ne change en profondeur, et rien ne changera en profondeur par ce biais. La nécessaire conscientisation doit donc englober la nécessité de l'action collective et de la remise en cause de notre système économique par nos moyens politiques.
Allons bon, voilà encore le terme bobo dans un emploi insoupçonné.

Ca me rappele cette blague sur les bons rockeurs et les mauvais rockeurs.
Alors tu vois, il y en a pas mal qui sont ouvriers et qui votent EE, mais tu vois c'est des mauvais ouvriers, enfin des ouvriers bobos. Tandis qu'il y en a d'autres qui sont ouvriers et qui votent PCF, bon leur quantité laisse un peu à désirer, mais il y a la qualité, parce que ceux-là c'est pas pareil, tu vois, c'est des bons ouvriers.
Non vous avez raison, le boycott des bus ségrégationnistes en Alabama (1955) n'a eu aucun effet (et encore, il n'était suivi que par les noirs).
Franchement vous y croyez vraiment à ce que vous dites ou c'est juste histoire de me contredire ?
Franchement, vous ne croyez pas à l'Histoire, vous ?
Evitez ce genre de raccourcis grossiers svp.

Expliquez-nous plutôt en quoi votre exemple peut d'une quelconque manière se rapporter au débat actuel, comment la situation le contexte et les actions dans votre exemple sont comparables, exportables ou extensibles à ce dont on parle ici.

Parce qu'à ce titre effectivement des exemples de boycott qui ont fonctionné vous en trouverez surement à une très petite échelle et cela n'a jamais constitué un facteur aussi déterminant que celui que vous essayez de promouvoir en laissant entendre que la solution au problème planétaire écologique et à la nécessaire transformation de notre système économique passerait par un simple boycott.

Dans votre exemple que j'avoue je ne connais pas, simplement en me référant aux évènements historiques de cette période que j'ai en tête, il me semble que cela s'inscrit dans tout un ensemble d'actions sociales et politiques plus larges et que fort heureusement elle ne constitue pas la seule action pour l'émancipation et la lutte pour l'égalité des populations noirs aux états unis sinon jamais rien n'aurait évolué et je ne pense pas que si cela n'avait pas eu lieu l'histoire aurait été différente. Donc on est encore très loin du pouvoir incommensurable et central que vous semblez accordez à ce genre d'action de boycott.

Mais peut-être ai-je tord de penser ça, alors donnez nous de vrais explications, expliquez-nous le cheminement de votre pensée qui vous pousse à croire que cet exemple prouve que le boycott représente un tel pouvoir plutôt que de simplement nous lancer une phrase sans la moindre explication ?

Evitez ce genre de raccourcis grossiers svp.

(...) vous essayez de promouvoir en laissant entendre que la solution au problème planétaire écologique et à la nécessaire transformation de notre système économique passerait par un simple boycott.


Je vous retourne la remarque. Je ne faisais pas de raccourci, je donnais un contre-exemple à votre assertion : "Aucun boycott n'a jamais porté le moindre fruit c'est une idée totalement nulle et clairement bobo."
Vous parlez d'inefficacité générale du boycott, je vous montre que vous avez tort en vous donnant un exemple dans l'Histoire.
Jamais je n'ai prétendu que le boycott est une solution à lui seul (et YAB non plus...). Je prétends qu'il peut avoir une effet significatif.

Vous me parlez de comparer le contexte, l'échelle et et les actions. Hormis le fait que je considérerais volontiers (si je n'avais pas un peu de temps à perdre sur un forum...) que c'est à vous de m'expliquer en quoi un boycott de bus et un boycott de 4x4 (par exemple) sont totalement différents, je vais comparer les choses. Sur ces trois points (contexte, échelle, actions), je pense qu'un boycott "écologique" aujourd'hui a encore plus de chances de marcher qu'un boycott de bus en Alabama en 1955.
Le contexte : nous vivons dans un monde capitaliste, libéral, mondialisé qui obéit encore plus qu'en 1955 à la loi du marché, et le problème écologique à venir commence à rentrer dans les consciences. L'échelle : la pollution, le réchauffement climatique, l'épuisement des ressources, concernent l'ensemble des humains, donc l'ensemble des usagers de voitures ou des consommateurs de viande. Ça fait potentiellement plus de monde que les noirs vivant en Alabama en 1955... Les actions : là, c'est difficile de comparer vu qu'un des éléments manque. Je ne peux pas comparer ce qui a été fait avec ce qui pourrait être fait. Si ce que vous vouliez dire par là c'est que les noirs en Alabama ne se sont pas contenté de ne plus monter dans certains bus, je suis d'accord avec vous et je ne prétends pas le contraire. Il faudra effectivement ne pas se contenter de ne plus (beaucoup) acheter de viande ou de ne plus rouler en 4x4 pour que ça change. Mais ce seront des éléments décisifs pour progresser, puisque les industriels ne vont pas décider tout seuls d'arrêter de produire ce qui leur rapporte.


Donc on est encore très loin du pouvoir incommensurable et central que vous semblez accordez à ce genre d'action de boycott.

Mais peut-être ai-je tord de penser ça, alors donnez nous de vrais explications, expliquez-nous le cheminement de votre pensée qui vous pousse à croire que cet exemple prouve que le boycott représente un tel pouvoir plutôt que de simplement nous lancer une phrase sans la moindre explication ?


Où voyez vous l'idée d'un pouvoir incommensurable dans ce que j'ai dit ? Il y a un monde entre un "pouvoir incommensurable et central" et "[n'avoir] jamais porté le moindre fruit, (...) une idée totalement nulle (...) "
Un rôle central par contre, sans en être certain (je ne suis pas voyant), je pense que ça pourrait bien être le cas au début d'une hypothétique "révolution écologique", oui. Je suis en tout cas convaincu qu'un boycott suivi accompagné d'une communication adéquate peut avoir une réelle efficacité.
Je plaide effectivement coupable pour ma généralisation absolument abusive en disant "tout boycott" croyant que vous comprendriez qu'évidemment je ne parlais des boycotts qui comme celui que vous appellez sont censés avoir pour but de transformer la société et ici carrément le système économique rien que ça, d'où leur pouvoir incommensurable. Je m'interroge donc sur l'utilité, à part nous faire parler inutilement l'un et l'autre de m'avoir contredit sur ce point, vous auriez simplement pu me demander de ne pas généraliser ?

Hors n'inversez pas les rôles c'est à vous de nous prouver que votre "boycott" du "consommateur" peut être "significatif", jusqu'à présent toutes ces formes de boycott n'ont eu comme je l'ai dit AUCUN EFFET, il y a toujours suffisamment de gens qui ne boycottent pas pour rendre les actions de boycott inutiles et marginales, bien même qu'une majorité de personnes soient favorables idéologiquement aux causes qu'il y a derrière ces appels au boycott. J'ai même donné des exemples plus larges faisant référence à ce genre d'actions individuelles et séparées, le commerce équitable et l'agriculture bio ...

Vous nous expliquez que les industriels ne vont pas arreter tout seul, et vous avez raison ! Mais dans votre solution vous avez tord !
J'affirme que des appels au boycott n'arriveront jamais non plus à les faire changer, c'est NUL comme idée ... Pour comparer le boycott a le même pouvoir que la pétition c'est à dire proche du néant ...
Ce qui les fera arrêter ce sont nos actions collectives, c'est en prenant demain le pouvoir, c'est en établissant des lois auxquelles ils devront se soumettre comme tout le monde que l'on changera profondément la société.
Tous les citoyens doivent se soumette à ces lois, les citoyens qui consomment tout comme les citoyens qui produisent, et voilà l'unique façon d'y arriver ...
Conscientiser les gens oui ! Mais d'abord dans le but de les mobiliser et de les rassembler autour d'actions collectives ! Ce qui est primordial ce sont ces actions collectives, sans elles rien ne peut changer, avec elles tout peut changer.

Donc pourquoi mettre en avant les actions individuelles ? Est-ce que vous répugnez comme je le pense à ces actions collectives ? Est-ce qu'elles vous font peur ? Est-ce que vous jouez un double jeu et ne voulez en fait que rien ne change ? Où êtes-vous simplement naifs et bobos à croire que le monde est un monde de bisounours et que tout le monde va se donner la main et agir ensemble pour la planète comme Y A-B ? Si ce n'est rien de tout ça alors rassurez-moi !

Si vous ètes d'accord sur l'importance primordiale de ces actions collectives alors dites-le et appellez autant que vous voulez les gens à faire des actions individuelles tant que ce n'est pas au détriment des appels aux actions collectives !
Je ne saisis pas bien la différence "évidente" que vous faites entre les boycotts. Si votre phrase voulait dire que tout boycott taillé pour échoué n'aura jamais aucun effet, alors oui on est d'accord... Vous énoncez une contre-vérité de la manière la plus générale qui soit ("tout boycott") et je devrais deviner que votre pensée n'est pas générale mais simplement mal formulée ? Vous demander de ne pas généraliser et vous montrer qu'un boycott peut avoir un effet significatif, c'est la même chose : ça suppose que vous admettiez qu'un (ou que certains) boycott(s) peut (peuvent) avoir un effet.

L'argument du "il y a toujours suffisamment de gens qui ne boycottent pas" peut être sorti à toutes les sauces, pour toutes les actions visant une transformation de la société par la société : si on n'y croit pas, si on n'est pas assez, ça ne marche pas. C'est donc aussi valable pour n'importe quelle action politique ou "collective" (révolution, prise de pouvoir par les urnes...) : elle est vouée à l'échec si elle n'est pas suivie.

Le boycott a potentiellement beaucoup plus de pouvoir qu'une pétition : il modifie un paramètre du fonctionnement économique (la consommation et donc le chiffre d'affaire de l'industriel boycotté) alors que la pétition ne modifie rien. Si vous montrer un exemple historique de boycott qui a fonctionné et vous montrer (dans mon post précédent) en quoi le boycott est potentiellement efficace ne suffit pas à vous ôter le mot "NUL" des doigts, je crois qu'on peut clore le "débat".

Les "actions collectives" (dans lesquelles j'inclus le boycott qui en est une par définition) sont effectivement nécessaires au changement de la société qui doit être fait pour faire face à la crise écologique qui débute. Ça ne me fait pas peur, je ne suis pas pour l'immobilisme et je ne crois pas à un monde de bisounours. Et je ne pense pas que les actions individuelles se fassent au détriment des actions collectives : je pense qu'elles sont un préalable. Vous semblez avancer (dans la bonne direction, c'est déjà ça) avec des œillères. C'est surtout pour ça que je suis venu vous contredire. J'ai l'impression que pour seuls arguments (et preuves d'ouverture d'esprit), vous avez les mots "bobo", "naïf" et "nul". Une sorte de matraquage convaincu, mais totalement creux. On vit dans un monde où crier des slogans dans la rue ne change plus rien (même si ça défoule et que je me prête souvent à l'exercice), il faut savoir réfléchir et trouver des moyens plus subtils de faire passer ses idées et de changer les choses. Et pour ça, je pense qu'il faut être psychologue et pragmatique. Répéter que toute idée qui n'est pas la sienne (alors qu'elle va dans le même sens) est nulle, bobo et/ou naïve n'est ni psychologue, ni pragmatique : c'est inefficace.

Au fait, c'est quoi être "bobo" ?
Non le boycott n'est pas une action collective car il n'y a aucune organisation, aucune espèce de coordination entre les gens, vous imaginez un soit disant pouvoir "potentiel" plus important du boycott alors qu'aucune action de ce genre n'a démontré le moindre début du potentiel que vous lui prêtez ...

Votre exemple n'a rien de précurseur, n'a rien de fondamental, il n'aurait jamais eu lieu cela n'aurait rien changé à l'histoire, c'est juste anecdotique, il ne démontre rien du potentiel que vous envisagez ... Ce que vous exprimez c'est juste une croyance ... Uniquement une croyance ...

Vous dites qu'il faut le même genre de préalable pour qu'un boycott fonctionne ou pour qu'une action collective fonctionne et c'est totalement faux.
Pour votre boycott vous exigez la mobilisation de millions et de millions de gens, ce qui ne s'est jamais vu dans l'histoire, seul moyen d'avoir un impact économique réel, là où l'action collective ne demande que la mobilisation de disaines de milliers de gens ...

Cette mobilisation vous l'espérez sans faire le moindre début de combat idéologique ... Vous croyez vraiment que c'est avec des films que les gens auront oublié 15 jours plus tard que vous allez créé une telle prise de conscience de masse ?
L'action collective, en l'occurence politique, elle, consiste clairement à mener ce combat idéologique sur tous les fronts, à convaincre les gens, à les faire changer d'avis, à essayer de les fédérer à leur mouvement ou au moins obtenir leur sympathie et leur vote ...

Pour votre boycott vous exigez des gens un changement de comportement et de façon de vivre radicale.
Pour l'action collective, il n'y a aucune exigence, les gens donnent à cette action collective ce qu'ils veulent bien donner, ils peuvent y militer activement, s'appliquer les principes qu'ils préconisent à eux-mêmes s'ils le veulent, mais le simple vote ou la simple expression de sa sympathie pour ce mouvement suffisent aussi ...

Pour votre boycott chacun doit agir individuellement.
Par l'action collective, chacun peut s'appuyer justement sur ce mouvement collectif, sur les moyens mis en commun, sur le soutien et l'entraide des autres ...

Un bobo c'est à mes yeux quelqu'un qui dans les mots et les intentions s'affiche comme rebel voir révolutionnaire, et qui dans les actes est finalement quelqu'un de très conservateur, il ne mène une révolution que dans ses rêves, il a la particularité de croire à des choses impossibles comme le boycott spontanné de millions de personnes pour changer le monde comme vous, ou le consensus de gens dont les intérêts divergent ( attitude bisounours lui faisant généralement adopter une attitude très centriste ), et il néglige ainsi les réelles actions qui pourraient elles vraiment changer le monde, il cherche généralement plus à avoir bonne conscience pour lui même car il reste très individualiste plutôt que de participer à des actions collectives pour les autres.

Enfin socialement il fait partie d'une frange de la bourgeoisie, vit la plupart du temps dans les grandes villes, en tout cas dans des quartiers plutôt bourgeois, d'où le nom "bourgeois bohème" => "bobo".
Je suis d'accord pour le film HOME. Pour le financer et pour le diffuser il fallait qu'il soit consensuel. Cependant concernant les interviews ensuite à la télévision là je maintiens ce que j'ai dis, je ne peux pas dutout vous suivre ... Non je pense que Y A-B y croit vraiment malheureusement à ses histoires de boycott et à son histoire de consensus national et mondial ( rien que d'en parler ça m'énerve tant de naïveté ). Quand aux actions individuelles oui elles sont utiles si elles peuvent retarder un peu plus l'inévitable vu le chemin que l'on a pris. Mais elles ne constituent pas à mes yeux une solution crédible.

Seule l'action collective nous permettra de réaliser les transformations profondes que nécessite notre économie et nos modes de productions et de consommation pour parvenir à préserver la planète.
Tout à fait d'accord avec Thomas Boulenger et avec Irene,
J'en ai un peu assez d'entendre en permanence les gens se plaindre du "c'est le système qui veut ça" ou "je n'ai pas le choix".
Contrairement à YAB (qui parle de Sarkozy qui l'a aidé pour la distribution de son film avec des trémolos dans la voix, séquence insoutenable), notre gouvernement et ce qui nous sert de président me font horreur, mais je ne peux m'empêcher de penser comme lui que "les peuples ont les gouvernement qu'ils méritent" et cela est particulièrement vrai il me semble dans une démocratie comme la notre.
Il est beaucoup plus facile de penser que la "pauvre caissière de la FNAC" n'a aucun pouvoir et que nous sommes tous les pantins des politiques et autres "puissants" de la planète. Cela nous donne finalement bonne conscience à peu de frais pour continuer à consommer n'importe comment. Je me souviens en particulier il y a quelques années, des amis me disaient qu'il fallait être riche pour manger bio (ce que je fais depuis longtemps sans être riche, justement). Mais ce n'est pas vrai, si cela s'accompagne d'une manière globale de manger différemment (moins ou pas de viande entres autres) ; au final cela ne coute pas plus cher.
En tous cas, il me semble qu'en tant que consommateurs, nous avons un sacré pouvoir entre nos mains (avec le boycott) pour infléchir les politiques (que ce soit les entreprises qui licencient ou qui nous vendent n'importe quoi). C'est bien dommage que nous ne l'utilisions jamais.
Deux exemples américains de ce pouvoir : le fameux boycott des bus par les Noirs-Américains qui ont fait changer la ségrégation dans les transports en commun ou bien le thon en boîte qui a été fortement boycotté il y a quelques années et qui a permit de changer le mode de pêche (qui tuait de nombreux dauphins dans leurs filets).
Il est bien sûr indiscutable que le PDG a plus de pouvoir qu'une caissière de la FNAC, mais il me semble manichéen de penser qu'il concentre seul tout le pouvoir. Alors, je suis peut-être naïve, mais en tant que citoyenne je n'ai pas envie que l'on me prenne pour un pion qui ne peut pas influer le cours des choses. Et justement, c'est en faisant croire aux gens que ce sont des bœufs tout juste bons à acheter toutes les merdes qui sont en vente dans nos supermarchés qui fait que le système peut continuer ainsi.
Il ne faut pas oublier que ce film est distribué gratuitement, d'ou ce sponsoring et la pub du générique, ça n'a rien à voir avec un film commercial.

Toutes ces réactions de gens qui utilisent tous les jours avec avidité des produits inutiles distribués en abondance, ne font que chercher des boucs émissaires qui seraient les seuls coupables de la dégradation de la planète mais qui sont leur fournisseurs. Souvent ils n'ont pas conscience de ce qu'impliquerait réellement une décroissance, une consommation différente, ils l'imaginent bien pour leur bonne conscience, l'imposeraient facilement aux autres mais jamais à eux même.

Rien de nouveau sous le soleil surtout quand il chauffe !!!
Ce qui me frappe, c' est que personne n' a remarqué, depuis que ce film est sorti, combien il ressemble incroyablement à trois documentaires, sortis il y a longtemps déjà.
Revoyez sur DVD les films "Koyaanisqatsi" et "Powaqqatsi" de Godfrey Reggio, vous vous apercevrez en effet que Yann Arthus-Bertrand n' a ABSOLUMENT rien inventé (documentation sur ces films en suivant le lien http://www.koyaanisqatsi.org/ ).
Si par chance vous avez la cassette du sublime documentaire de la BBC diffusé en 1993 (? -peut-être 1994) et intitulé "One Second to Midnight" (ou "Two Second to Midnight", je ne m' en souviens plus exactement)... vous vous apercevrez qu' à la fois la forme et le fond de HOME n' ont absolument rien d' original.
Le mot de "plagiat" serait trop fort... mais peut-être qu' après avoir attentivement écouté les bandes sons de ces trois documentaires, et que ous les aurez comparées à celle de "Home"... alors peut-être aurez vous envie de l' utiliser...


amen
Mermet : http://www.la-bas.org/article.php3?id_article=1719
Toujours le même éternel problème. (fondation de Greenpeace : 1971)

Les entreprises capitalistes ont pour seul et unique but de faire de l'argent, on est tous d'accord. Elles ont depuis toujours provoquées des dommages écologiques considérables et augmentées sans scrupule la misère sociale.

Les personnes qui remettent en questions le fonctionnement du système capitaliste sont pris pour, au mieux, de doux idéaliste (un peu fêlé), au pire, de dangereux extrémistes.

Quand j'entends dire que la caissière de la FNAC peu en faire autant que ses dirigeants, j'ai la nausée (un peu comme quand je vois la "farandole des marques" qui tien lieu de générique d'introduction au film). C'est un mensonge éhonté. Si c'était vraie, ne pensez vous pas que la caissière de la FNAC ou les petites mains de chez Gucci gagnerais plus que le Smic ? Ce sont évidement les dirigeants politiques et économiques qui sont les seuls maitres à bord. Ça me tue d'être obliger de le dire.

Non ce n'est pas les "consom-ateurs" qui changeront les politiques industriels. Acheter du café Max Avlar Bio,ça aide deux trois paysans mais ça ne change pas le système. D'autant qu'il est écologiquement absurde d'aller chercher du café à l'autre bout du monde, si ça ne pousse pas autour de chez soi, on ne n'en consomme pas, un point c'est tout. Mais ça on l'entend pas de la bouche de Mr.Pinault (ni même de Cohn Bendit), faut dire c'est pas tellement "vendeur", mieux vaut se contenter d'un joli film.Ou d'un beau slogan vide de sens tien : Avec le groupe PPL, Yes we can be green !!!

Yann Arthus-Bertrand financé par Pinault, c'est un peu Nicola Hulôt qui va s'entretenir d'écologie avec N.Sarkozy. Sont-ils naîf à ce point ? Ou jouent-ils simplement le jeu des pouvoirs qui loin de prendre conscience de notre impacte collectif sur l'environnement, prennent conscience de l'impact des questions environnemental sur les consommateurs/électeurs.

Finalement ce film est l'exacte reflet du parti Europe écologie : du libéralisme Bio. En un mot, une escroquerie.
Depuis qu'il vole dans les nuages, YAB s'est confondu avec Dieu. Depuis, l'humble mégalo survole la terre, habité par l'idée de semer la bonne parole.
C'est beau !!!

Aimez-vous les uns les autres ! Ok !

Tout le monde il est beau tout le monde il est gentil ? Faut peut-être pas exagérer quand même !

En attendant, la communication au service de PPR et de Sarkozy a hyper bien marché, ce sont des pros.

Bêtise ou naïveté ? That is the question !

Greenwasher, ça s'est sûr ! Qui s'ignore ? Peut-être.
Je ne crois pas.
"Je m'en fous, des marques de Pinault !"


Peut-être, mais moi je ne me fous pas du Pineau, pas plus que du Pinot, de marque.
Bon, YAB est très sympathique. Il n'est pas fier de la "farandole des marques", il pointe le problème de la surconsommation et de la croissance économique, il fait la différence entre le Nord et le Sud. Le gigantisme du problème l'incite à se radicaliser. Très bien.

Mais à une étape, son raisonnement se bloque irrémédiablement :

"la caissière de la fnac n'a qu'à faire un syndicat pour lutter sur la taille des sacs plastique" (je résume à peine)
Je doute qu'il y ait des syndicats dignes de ce nom à la fnac, et s'il y en a, ils ont certainement mieux à faire que de s'occuper des sacs plastique.
En affirmant ça, YAB culpabilise des pauvres gens qui sont enfermés dans un système de contraintes garanti par la précarité, la menace du chômage et la nécessité de consommer un minimum pour vivre, sans parler de ce que la société leur impose de frustration existentielle.

Et plus loin, sur le ton de l'évidence : "une entreprise doit faire des bénéfices pour exister".
Et bien voilà. C'est vrai, la fnac est obligée, pour exister, d'exploiter et de maintenir dans la précarité ses caissières. Conforama est obligé de fabriquer en Chine pour maintenir ses marges. Elles doivent dégager des bénéfices pour des actionnaires qui ont investi dans l'entreprise et qui lui ont permis d'exister. Ce sont donc ces actionnaires, propriétaires du capital, qui orientent la production et décident de la taille des sacs plastiques. L'employé vend juste son temps et sa force de travail. S'il n'est pas content, y en a 5 millions qui attendent derrière. Ca s'appelle le capitalisme...

Ainsi donc, pour YAB, les salariés devraient avoir leur mot à dire ? Très bien, mais à ce moment-là ça veut dire sortir du capitalisme, car ce seront les travailleurs (et pourquoi pas les citoyens) et non les propriétaires des moyens de production qui choisiront quoi produire et pour quoi faire. Et sur ce terrain-là, YAB semble ne pas être capable d'aller. Il faut dire que c'est ce même système qui lui a permis de réaliser ce long (et chiant) sermon moral destiné à notre pauvre caissière, qui est de bonne foi dans sa course à l'existence.

Il a raison : on devrait plus impliquer les travailleurs, ils sont moins cons et plus conscients des enjeux que leurs patrons. Ils ont juste peur de mourir de faim s'ils arrêtent de produire des voitures. Car c'est la vision du monde de Pinault et de Sarkozy : marche ou crève !

PS : on n'a pas assez parlé du business de la fondation good planet, et de l'illusion de la compensation carbone. Je pense qu'on y aurait décelé une autre contradiction. Merci quand même pour l'émission.
C'est toujours extraordinaire de voir que certaines personnes ne font que critiquer et jamais regarder objectivement de ce qu'ils voient. Evidemment, il y a quelques compromissions pour faire ce film, mais il a au moins le mérite d'exister et de faire passer un message. Et le fait de reprocher tous les à-côtés diminue l'impact de celui-ci. YAB l'a dit lui-même : je m'en fous de Pinault et de YAB, le but était de montrer, après, les gens peuvent réfléchir et en retirer des enseignements (ou pas).
D'ailleurs, les deux intervenants d'@si ont plutôt mollement attaqué, car ils ont bien vu que c'était intéressant.
Malheureusement, le genre humain restera tout à fait aveugle quant à son sort. Je ne pense pas que ce film fera changer les mentalités car l'homme a toujours eu l'attrait pour le confort et la facilité. C'était particulièrement édifiant d'entendre la petite anecdote sur Bornéo...
A mon avis, l'homme a changé, même s'il a participé au Paris-Dakar. Si quelqu'un lui reproche cette période, c'est condamner à perpétuité toutes les fautes commises dans sa vie (même si je ne suis pas catho, je serais quand même adepte du pardon).
Heureusement qu'il existe encore des personnes un peu utopiste, car le monde serait bien triste.
Ce que je retiens surtout c'est qu'Arthus-Bertrand ferait un merveilleux client pour Noël Godin.
Comme le disait Daniel Schneidermann: "tout est beau, tout le monde est gentil.....". Une émission a écouté qui vous donne un autre point de vue que la complaisance journalistique propagée ce jour.
http://www.la-bas.org/article.php3?id_article=1719
@ DS
Pourquoi une telle phrase: "Qu'est-ce que vous voulez que la caissière de la FNAC prenne comme initiative ?"
C'est un détail peut-être que ces mots-là mais combien sont-ils révélateurs de votre système de pensée et de votre arrogance de classe.
Je ne sais pas si "Home" et l'énergie que YAB met à en "vendre" son message salvateur peut miraculeusement transformer les con-sommateurs que nous sommes en éco-sommateur (intelligent, économe, fraternel, partageur...toussa toussa), en tout cas, ce que je sais, à la lecture de ce forum c'est pourquoi le parti Verts, et même tout parti comprenant une forte dose de Vert, est voué à l'échec pour cause de zizanie chronique.

J'ai pas envie de faire long, rassurez-vous, je suis trop fatigué d'avance après lecture de ces centaines de commentaires contradictoires de l'un à l'autre et parfois à l'intérieur de lui-même !

Mais nom de dieu d'bordel de merde ! cette foutue planète est-elle mal en point sur le plan des équilibres écologiques oui ou non ? Même si le degré de responsabilité dans les processus de pollutions diverses n'est pas également réparti, sommes-nous TOUS co-responsables de la durabilité de cette Terre aux ressources finies, oui ou non ? L'état des choses, scientifiquement établi, autorise-t-il de penser que le plus urgent c'est encore d'attendre, une, deux, voire plusieurs générations ou au contraire, est-il raisonnable de penser (ne serait-ce qu'au nom du principe de précaution) que le compte à rebours est d'ores et déjà enclenché ? En conséquence de quoi, est-il temps de se bouger le cul, qu'on l'ait "écologique" ou pas, oui ou non ?

Voilà. Ça va mieux. Je suppose que celles et ceux qui partagent mon agacement n'auront pas d'effort à faire pour comprendre ma colère (toute rouge ET verte bien sûr !), quant aux autres qu'ils ne prennent même pas la peine de me répondre, m'avoir lu suffira.

PS : au fait, tous ces messages produits sur tous ces ordis ça donne quoi en bilan carbone ?
Ah ! Le Nisi Dominus de Vivaldi à la fin de HOME, merci Yann Arthus-Bertrand !

Un pur moment d'éternité...

Je conseille la version de Christopher Hogwood avec James Bowman, le sublime Haute-Contre, chez l'Oiseau-Lyre ou Decca

***
Comment se fait-il que dans le dossier sur "les mille ruses de la pub" on ne trouve pas l'émission qu'ASI a gentiment consacrée à l'ambassadeur itinérant et héliporté de François Pinault ?
Sur le rythme du film bravo :

Entre la demi-douzaine de secondes accordées aux plans insignifiants des séries américaines et les fabuleux plans séquences de Miklos Jancso Qui chargeait sa Panaflex jusqu'à la gueule, préparait son plan avec des centaines de figurants souvent, et le montait tel quel (un quart d'heure)

Toute la vision du monde est comprise dans cette façon de filmer et de monter ! Le crétinisme zappeur absolu d'un côté et la plus pure humanité de l'autre...

Rien ne se fait sans le temps, dit-on... L'enregistrement des images en est le meilleur exemple !

***
INCROYABLE !

Cette émission, à elle toute seule, justifie l’abonnement à @si…

Pourtant celles de Guy Birenbaum et de Judith sont vachement bien aussi !

Yann Arthus-Bertrand est un type exceptionnel, je ne l’ai croisé que quelques instants, le long des grilles du Luxembourg où ses extraordinaires photos de « La terre vue du ciel » étaient accrochées… Quelques mots échangés face à une intelligence et une sensibilité exceptionnelle, pour dire l’admiration, pour dire merci, tandis qu’il écrivait une dédicace sur la page de garde de son magnifique bouquin avant de rentrer à Rambouillet… Aussi brève qu’elle ait été cette rencontre n’est pas insignifiante : j’étais venu dans l’espoir de le rencontrer, il le savait bien entendu, et les ondes apaisantes qu’il dégage sont un souvenir inoubliable…

Il me semble qu’on les sent, ces ondes, dans l’émission… Ou je me trompe ?

Yann Arthus-Bertrand n’est pas un rêveur, il sait que pour faire un film aussi ambitieux il faut beaucoup d’argent et qu’il n’y a pas lieu d’avoir honte d’être allé le chercher là où il est !

Il a l’élégance de remercier pour le coup de main, et l’impertinence de dire que les marques au début du film c’est un peu nul et pour tout dire contre-productif (enfin ces gens là ne pensent qu’à s’afficher partout où c’est possible, pollution visuelle mais technique efficace de manipulation des esprits selon le principe du “Temps de Cerveau Humain Disponible” et selon l’association plus ou moins consciente qui se fera entre la marque vue en ouverture de l’opéra et le contenu – superbe – de celui-ci !)

Ce que nous dit Yann Arthus-Bertrand c’est que nous savons tous que nous courons au désastre mais que nous ne voulons pas le voir… Un peu comme dans un déni de grossesse, en fin de compte, sujet frôlé par la Ligne J@une de Guy Birenbaum !

Lui le voit et tente de tirer la sonnette d’alarme…

Mon avis est qu’il est déjà beaucoup trop tard, hélas ! Il aurait fallu arrêter de déconner (n’est-ce pas Bunny !) il y a quarante ans, aujourd’hui les bouleversements climatiques sont enclenchés – combien de temps faudrait-il pour reconstituer la banquise et le permafrost ? – et les décisions qui permettraient de limiter la casse mettront beaucoup trop de temps à se mettre en place, pour autant qu’elles le soient un jour…

De plus, nous avons aussi pollué la planète de manière quasi irréversible : combien de sacs plastiques dans la Méditerranée ? Et combien d’années avant qu’ils ne soient absorbés par le milieu marin ? Une nouvelle mer morte à l’horizon, c’est les retraités qui se la coulent douce du côté de la Promenade des Anglais ou de la Croisette qui vont être contents !

Pour finir très provisoirement le téléchargement est un sujet toujours aussi fascinant !

Je crois qu’Hadopi 2 qui tient si fort au cœur (??!!!*#$$) de nos aimables dirigeants est en train de passer à l’abri de l’écran de fumée que constitue la mort de Michael Jackson…

Mais c’est simplement grotesque : j’ai gravé un merveilleux DVD de HOME sur mon lecteur de salon, quelle différence avec un téléchargement ? J’ai le droit parce que je dispose d’un graveur, et je serai tricard, voir condamné si je faisais la même chose via Internet ?

Si quelqu’un peut m’expliquer…

***
Excellente émission, comme d'hab.
J'ai vu le film Home le 5 juin et je l'ai trouvé formidable.
En effet, comme le dit le réalisateur, il ne contient pas vraiment de scoop, mais toutes ces informations mises bout à bout font sens, et l'ensemble est très éclairant sur l'état de la planète.
Mais à la sortie du film, car il y a un gros mais, il m'a semblé que le film présentait une importante lacune : la gestion des déchets (ménagers, mais aussi industriels...), liée à la (sur)consommation qui est évoquée dans l'émission. Et pourtant nos sols, nos rivières sont pollués. Le film ne parle pas ou prou du devenir des déchets : on voit à deus reprises des récupérateurs dans une décharge et le texte nous dit "Et pendant ce temps les gens ont faim", je ne me souviens pas précisément du commentaire. Je vis dans un pays - le Maroc - où les récupérateurs ambualnts participent, de manière informelle, au recyclage de 10% environ des déchets des villes. Cet aspect aurait à mon sens dû être développé.
Surtout qu'il touche à un point que vous évoquez en plateau, mais qui ne se dessine que péniblement dans le film : la décroissance. Consommer mieux, consommer autrement, c'est toujours consommer !!! Et avec le choc démographique, comment dire que la Terre peut nourrir tout le monde, à moins que l'on accepte que la majeure partie de l'humanité vive dans la misère complète !!! Que deviendrait la Terre, si chaque ménage avait son pavillon, son 4X4 ou sa berline, sa piscine...?
Si le film présente cette lacune, cette absence de stigmatisation sur la production de déchets (à mon sens) et la décroissance, c'est donc que le réalisateur l'a voulu, puisqu'il a fait le film qu'il voulait.
Enfin, là où j'ai trouvé le ton de l'émission particulièrment schizophrène, là où je nous trouve tous schizophrènes, c'est que nous voulons décroître (pas tous, pas vraiment, nous savons simplement qu'il le faudrait), mais nous voulons des entreprises rentables et compétitives pour avoir des emplois et consommer.
En tout cas, ce dont je suis sûr, et ce que je trouve inadmissible, c'est dire que les valeurs écologiques sont portées de manière indistincte par toutes les formations politiques. Quand on a vu le film, comment ne pas voir que l'idéologie libérale, avec son "travailler plus", son "toujours plus d'activité", son "toujours plus de croissance", son "allez-y, yalla, les amis, consommez, c'est bon pour l'économie !", ne pas voir donc que l'idéologie libérale est en totale contradiction avec le progrès écologique ? Et que les politiques qui visent à partager l'activité et les richesses sont plus en adéquation avec celui-ci ?
Mais j'ai trouvé le film formidable.
Emission vaguement intéressante, je connais un peu mieux YAB.
Par contre pas un mot sur l'apparente contradiction à prôner la décroissance et à faire un film avec des moyens techniques hallucinants (dont d'ailleurs YAB adore parler, de sa caméra géniale, de ses téléobjectifs, de ses hélicoptères ...). Toute cette technique est issue du pétrole. Il contribue donc à perpétuer l'utilisation du pétrole dans sa vie de tous les jours.
Alors son discours sur la caissière de la FNAC qui peut changer les choses, je trouve qu'il abuse un peu quand même. Lui ne se remet pas le moins du monde en question, il continue de faire ce qu'il a toujours fait.
Je n'ai pas vu le film mais je crois qu'il ne parle pas beaucoup de nucléaire, ça aurait pu être un sujet de discussion aussi, pourquoi cette absence ? Si la Terre (et nous avec) ne meure pas de l'effet de serre, elle mourra d'irradiation ...

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Une vidéo qui vous prend pas par la main:
http://video.google.fr/videoplay?docid=-6265290247873039570
Qu'il ait des aspects contradictoires dans un discours environnemental porté par de grandes marques, ok. (vieux parallèle : Bové publié par Messier, est-ce Bové qui se sert de Messier, ou Messier qui se sert de Bové? Parasitisme? Mutualisme?) .

Que les marques citées soient à l'opposé du concept de décroissance, toujours ok.

Que le message de YAB dans ce film, ait été, à notre avis, trop timoré sur la nécessité d'une décroissance choisie et pas seulement subie (même si j'ai bien entendu son argument sur la nécessaire universalité du message du film)

Qu'il y ait des poux dans la tête de YAB, y en a, ok, ok, ok.

Mais 100 % d'accord avec YAB, tout le monde peut faire qqch, et c'est parce que ça changera à la caisse de la FNAC que ça changera ailleurs. Nous sommes tous responsables. Conforama et consort pour importer de Chine, et nous pour acheter. Avez-vous essayé de vous habiller et d'acheter des chaussures qui ne soient pas produites à l'autre bout de la planète dans des conditions d'exploitations de la main d'oeuvre et de l'environnement dégueulasses? Pourquoi est-ce si compliqué? Pourquoi devient-on la chieuse de service lorsqu'on se bat pour qu'un groupe de restauration ne serve plus de lapin chinois dans ses cantines? Pourquoi créé-t-on une révolution quand on demande au garçon de restaurant d'où vient sa viande? Pourquoi ces montagnes de fraises espagnoles en mars, ces fraisiers appétissants dans les pâtisseries tout l'hiver, ces pommes qui viennent de Chine, cet ail frais d'Argentine sur les marchés?

Parce qu'on se sent bien seule... Parce qu'il se trouve des gens comme VOUS pour les acheter. L'industriel est pragmatique, il s'adapte à la demande du consommateur. Si vous ne voulez plus de fraises espagnoles, il n'y en aura plus. Point barre. Alors oui, nous sommes tous responsables.

YAB parle de la difficulté d'avoir un discours universel, au bourgeois parisien, comme à l'agriculteur somalien. La fracture existe aussi dans notre pays. Et l'enjeu, les gains environnementaux majeurs sont là, j'en suis persuadée. Comment expliquer à un précaire qui rêve du dernier téléphone portable (il en rêve notamment parce qu'il n'a pas les moyens de se le payer) qu'il peut s'en passer et que la vraie vie est ailleurs? Plus facile de se passer de quelque chose quand on pourrait facilement se l'acheter. Le bobo convaincu et son panier de légumes bio à 20 euros peut-il décemment faire la morale au précaire derrière son caddie? Compliqué, non? Le topinambour, c'est meilleur quand on a le choix d'en manger.

Vous avez cherché des poux dans la tête à YAB, c'est votre métier, et l'émission était très intéressante. Moi j'ai envie d'en chercher dans la tête d'AsI: Que fait AsI pour l'environnement? Y boit-on de l'eau du robinet ou de l'eau en bouteille? Quel est le moyen de transport utilisé par ses salariés? Les transport en commun y sont-ils encouragés? Frais de bouche remboursés si végétariens? Bilan énergétique des locaux? Pistes d'amélioration? Recyclage du papier? Devenir du matériel informatique obsolète? Système double chasse dans les toilettes? (Oui, il faudra traquer l'environnement jusque dans les chiottes).
1h d'hélicoptère = 150 km parcourus = 150 litres de carburant
je ne pense pas que rendre compte de la beauté nécessite autant de moyens !
Filmer en France (Roissy), en Inde (Rajasthan), c'est chiant, vraiment. Mais en Chine, comment c'est bien !
Ah la démocratie, c'est pénible quand même.
Il est stupéfiant de lire et relire le même scepticisme sur l'environnement, chaque fois que le sujet est évoqué. Allègre a ses chances aux présidentielles à ce jeu là. Lire des naivetés du genre l'éolien et solaire ça consomme davantage d'énergie que leur production! Evidemment pour le moment ce sont que de petites séries souvent renouvelées car la technologie va très vite dans ce domaine et pourrait aller encore plus vite avec plus de moyen, plus de prise de conscience. Que propose nos sceptiques?? mystère. des liens tout au plus vers ce que d'autres ont pu dire pour soutenir ce message critique. Quel est leur modèle d'actions concrètes? Comment ce film aurait il du être financé? Comment attirer si le film avait été très moche, du style tourné dans un bureau avec un paperboard, comme il doit certainement en existé en nombre mais restés inconnus? Quelle légitimité à la critique environnementale ont ils? selon eux, tout ce qui est fait à part la révolution et affamé les peuples pour qu'ils consomment moins n'est pas applicable. Enfin discourir sur la décroissance comme YAB et sur le consommé différent de PPR n'est pas antagoniste. Il faut même que la croissance verte s'accélère en lieu et place d'une croissance aveugle de vendre du tout et n'importe quoi. Croissance et écologie ne sont pas antinomiques, au contraire. Continuer ce discours, c'est continuer vers les mêmes erreurs.
C'est terrible : les gens n'ont pas le droit de changer. Ils sont forcément marqué à vie. Quoi qu'ils fassent, c'est forcément pour gagner du fric, exploiter les masses laborieuses (et nos camarades caissières). Il y a forcément une arrière-pensée dans les esprits machiavéliques de YAB, Pinault, Besson et consorts...
La critique est aisée, etc etc.
mais ils ont été généreux
Soit il nous prend pour des cons arthus, soit il l'est lui-même, voire ... l'un et l'autre. Comment peut-il imaginer un instant que ppr soit un généreux mécène desinteressé au profit de la sauvegarde de l'environnement ? En passant, on ne trouve étrangement aucune entrée sur l'origine et la certification du teck vendu sur le site de la redoute.

arthus n est toujours pas crédible pour faire progresser l'ecologie - pas plus que hulot - et aucun des intervenants ne lui indique: on a assité à un grand travail de journalisme. bravo.
Quelle naiveté!!!
etonnant que le raisonnement: financer le film => s acheter une conscience (verte) (but désintéresser selon Yann), ne soit pas suivi par le fait que 80 marques qui entrent dans le subconscient de centaines de millions de gens n augmentent leurs consommations.
PS: pour super Yann, la publicité est le moteur de la consommation, et la consommation n est pas l'amie des écolos.
double PS: depuis la vision de ce film, est ce que les gens ont arrêté de manger leurs frosties le matin, et essayé d etre actif dans le mouvement écolo, et eventuellement changer leurs habitudes, ou sont ils restés encré dans leurs peurs quotidiennes qui leur empeche d'évoluer (la peur controlant les esprits°
Triple PS: informer les gens sur le changement climatique a-t-il un but? si c est cela a pour finalité de ne pas faire avancer pofondément le débat politique, sachant que dans la semaine qui suit on nous sert de politique environnemental a usage unique, a but de temporiser des inquiétudes latentes.
Juste une chose par rapport à Youtube. Dan Israël dit qu'avec Youtube, tout a été fait pour que le film ne puisse pas être télécharger mais seulement visionné sur le site. Hélas, si, je viens de tester avec un utilitaire sur Mac avec Firefox (je tairais le nom de cet utilitaire) et j'ai réussi à le télécharger, même si j'avoue que c'était plus difficile que d'ordinaire.
Je tiens quand même à préciser que j'ai vu le film en plein air à Nice et que j'ai acheté le DVD dans la foulée, je ne suis pas un pirate...
Je viens de m'abonner.
Cette émission de Daniel S. est très, très moyenne, je trouve... à moi aussi elle me rappelle de mauvais souvenirs.
Enfin bon......
......mais quand même ! C'est assez décourageant !

Le meilleur article, je crois, sur le sujet du développement durable :
Le "Développement Durable"
Ca remet bien en perspective toute cette histoire.

Je vous renvoie également à ce lien-ci, qui parle de Blue, "la première agence française d’Advertainment" créée par Luc Besson :
Blue, "la première agence française d'Advertainment" créée par Luc Besson

Et, comme un autre commentateur avant moi, une PETITE "publicité" pour www.rezo.net au passage.
Merci pour cette émission, ele a le mérite de montrer que YAB est sincère et croit en ce qu'il dit et fait, seulement...

Seulement, une fois le constat passé, les solutions proposées sont assez faibles.

La decroissance, oui mais comment ? En espérant naivement (naiveté quasi infantile) que la somme de comportements individuels, de la caissière au PDG changera la société ? N'est ce pas la le propre du libéralisme qui ne connait pas de société mais seulement des individus ?
Or les individus évoluent dans des structures sociales qui les conditionnent. Ne pas songer une seconde que la modification de ces structures est une condition sine qua non de changements radicaux des comportements est une erreur majeur.

YAB a encore du chemin à faire, Hulot est plus avancé (bien qu'il ait encore du boulot) et commence à percevoir que les questions sociales et ecologiques vont de paire.

Pour aller plus loin qu'un asinaute ci dessus qui disait que l'ecologie ne pouvait pas etre de droite mais de gauche: L'ecologie n'est pas compatible avec le capitalisme - elle n'est donc pas d'une certaine gauche non plus.

Pour aller plus loin, lisez "Pour sauver la planete, sortez du capitalisme" d'Hervé Kempf.


PS: Petit message pour DS, pourquoi n'invitez vous pas plus souvent les intelectuels que les grands médias occultent (plutot que de perdre du temps avec Finki par exemple?).
Herve Kempf pour l'écologie, Fréderic Lordon pour l'économie et la finance (Et on a pas finit d'en parler), Baillargeon pour la fabrique de l'opinion publique ...?

Re PS: Une petite vidéo hallucinante en rapport avec la crise financière
Le 5 Mai 2009, Alain Grayson interroge Elisabeth Coleman l'Inspecteur Général de la FED sur près de 10 trillions de dollars qui ont disparu et sur ceux qui auraient bénéficié de cet argent. (a distribuer sans modération): C'est ici sur Dailymotion -
Mon job est de noter les grandes entreprises sur ce qu'elles font (ou pas) en matière de développement durable. Autant vous dire, pas simple, bien des paradoxes à dépasser. Mais en fait, ça intéresse qui de connaître la note ? Surtout que pour payer mon salaire, ma société les vend, ces notes.
Et bien ça intéresse le banquier, qui veut pousser la bonne cause. Pourquoi ? Déjà, parce que s'il ne le fait pas il va être en décalage avec l'opinion publique. Et puis des investisseurs lui demandent des produits qui ne contribuent pas à la dégradation de la planète.
Ca intéresse l'entreprise elle-même. Pourquoi ? Parce que si la note est mauvaise, ça va plomber l'ambiance en interne. Imaginez : "mon entreprise fout en l'air la planète de mes enfants et en plus c'est en train de se savoir".
Ca intéresse le concurrent , qui a choisi de faire la course et d'être le mieux disant de son secteur d'activité ; il lui faut un outil pour se comparer et la note, c'est bien pour ça. Bon mais c'est du green washing ou pas ? Peut-être mais s'ils ne font pas un minimum de choses en même temps, le jour où ASI ou le Canard enchaîné lèveront le lièvre, ça va faire mal donc ils avancent aussi pour se protéger.
Ca intéresse des comités d'entreprise, plus surprenant. On a un CE (un gros) qui passe des contrats (des gros) et veut connaître nos notes pour sélectionner ses fournisseurs en fonction de ce qu'ils font pour le développement durable, plus précisément : pour la planète et les hommes. C'est vrai, c'est dans l'esprit du syndicalisme qui trouve là un nouveau souffle.

Mais ça deviendra intéressant, et je rejoins complètement YAB, quand vous et moi - comprendre le citoyen, le consommateur, l'électeur, l'actionnaire (vous avez quelques euros d'épargne que vous n'avez pas encore donné à Sarko ?) minoritaire, le croyant,... - nous y intéresserons parce que le moteur aura enfin pris le rythme qu'il convient.

Bravo à ASI pour cette émission, pour le sujet.
Admettons ! le film n' a eu aucun impact sur le vote européen ! soit ! S' engagera t' on pour la prochaine élection à mesurer le capital de CO² employé par chaque candidat ? Quand à l' histoire du petit nicolas, il est bien naïf Arthus-Bertrand croire une seconde notre nain, lui qui se prépare à posséder une flotte d'avions jamais égalée au cours de la cinquième République !

Et le congrès pour un résultat médiocre, combien de tonnes de CO² supplémentaires en commentaires, sur nos différentes chaines télé et radios, de déplacements de journalistes, députés, sénateurs du rassemblement Versaillais d' une autre époque ! Les écolos bobos allant voter Europe Ecologie en 4/4, retourneront ils à vélo leur bulletin de vote en main à la prochaine élection ? !

Oui nous pouvons tous chacun à notre niveau et suivant nos moyens, à condition que les hommes politiques ne nous mentent plus ( travailler plus pour gagner plus ! ) oeuvrer pour notre unique planète, la préserver, l' emprunter à nos enfants, mais je n' y crois guère, tant que la valeur principale sera l' argent, posséder plus que son voisin la première satisfaction, l' Homme Africain déconsidéré, lui notre ancêtre commun.
Ce film visait dès le début un large public. C'est le cas de la plupart des daubes que les grands distributeurs diffusent avec le pop corn autour. Jusqu'ici rien ne change. Si tout le monde faisait des films dans le genre de YAB est-ce que cela changerait quelque chose? L'auteur est catégorique, oui. Selon moi c'est peut-être, peut-être pas:
Non car YAB le dit bien ce film est à l'image de notre économie, ne bouscule rien du système.
Oui car chacun peut dans les jours qui suivent sa diffusion travailler à leur manière à changer les choses.
Quant à l'auteur il a les défauts de ses qualités: dans son intention de réunir tout le monde il ne semble avoir aucune aspérité, c'est comme une grosse boule. Avec lui c'est difficile de rester carré au niveau intellectuel genre lutte des classes, contexte historique et sociologique. Un homme de foi quoi, il en faut...
En vrac, je m'invite, personne ne m'a sonné.

J'avais déja vu des images de ces lieux où on engraisse les bestiaux aux USA. Je savais aussi que cela consomme tellement d'eau. Après un reportage sur une usine de pâté, j'ai arrêté de manger de la viande et de la charcuterie depuis une trentaine d'années, et je ne le regrette pas.

Le film et le ton de Y A-B peuvent être lassants, mais si cela peut participer à une prise de conscience tant mieux. J'ai fait pas mal de prises de vues aériennes pendant une quinzaine d'années, et c'est vrai que la terre est belle vue d'en haut. Je n'ai pas de voiture quand j'en ai besoin j'en loue une, c'est rare.

Bon, je sors
Je suis déçu des commentaires ce coup ci. Pour un partie des gens les images, le son et les faits ne suffisent pas pour leur faire changer d'avis et c'est bien comme ça.

Il est dommage que l'émission ai été pensé en trois parties il aurait fallu penser à une dernière partie car il y avait du propos et du contenu à faire surgir. D'ailleurs Daniel Schneidermann avec ça question "Je vous entend depuis tout a l'heure avec vous tout le monde est gentil..." à levé une bonne contradiction: il y a un problème mais pas de responsables et pourtant chacun à son échelle peut changer les choses.
On voit que Yann Arthus-Bertrand est sincère et que son discours n'est pas celui d'un donneur de leçon ni d'un théoricien justement à cause de ces contradictions. On ne peut donc rien lui reprocher à ce niveau. Pour les mesquin, ses polluants vols en hélicoptère, qui toujours d'après certain sont totalement inutiles, sont compensés au niveau des émissions de CO[sub]2[/sub] avec un versement financier qui sert à des projets écologiques.
On ne va pas accuser ce film de polluer alors que l'on à jamais accuser aucune œuvre de cinéma de polluer jusqu'alors c'est comme ceux qui formulent la même accusation envers Nicolas Hulot il faut être bien tordu pour accuser ceux qui dénoncent la pollution et ses effets sur la planète de polluer sans vergogne. Je veux bien que quelqu'un avec un tel point de vue vienne se justifier.

Je dédie ce message à tous ceux et celles qui font pipi assis[e] dans le noir.
Pour coller à fond à l'actualité, Home ça vous fait pas penser au clip Earth Song de M.Jackson ?
Un coût mirobolant pour de belles images naïves sur les méchants hommes vilain-vilain qui font du mal à la Terre...

Enfin, au moins Maykeule chante, alors que Yann, moins.
Ha, autant je trouve home détestable comme tout les films de sermonage écolo , autant YAB m'a l'air très sympathique. Mais j'aimerais bien qu'il se mette à la place d'un jeune (je me considère comme jeune), nous arrivons dans un monde qui nous ne demande que de consommer et surtout rien d'autre, qui commence a déposé le bilan autant économique, qu'au niveau des ressource, et surtout, ce qui nous intéresse, ecologique - et sur ça un "vioc" vient nous dire que d'une part c'est notre faute, et que comme c'est de notre faute c'est nous qui devons arranger tout le bordel qu'a semé très majoritairement la génération qui nous précède... C'est la qu'il devient moins sympathique - franchement je prend ce genre de discours comme une réelle injustice, voir même une agression.

C'est d'autant plus une agression que la solution magique de YAB prent complètement le problème à l'envers, en pensant naïvement qu'en se donnant tous la mains tout irait mieux dans le meilleurs de monde... Ben tient. La vérité c'est surtout que la consommation ce n'est pas les consommateurs qui la font mais le marchant, le producteur, le besoin il a toujours été créer. Et s'il y a un début de solution ce n'est que par ces hommes la que l'on stigmatisera vite fait avec l'étiquette grand-patron/politique que ceux la peut changer.
Et comme ce ne sont que des hommes juste avide de plus d'argent, ils n'en feront rien. C'est triste à dire mais le tournant écologique ne prendra que quand on sera vraiment obliger de le faire, et cela durera notamment jusqu'à ce que le pétrole ai un coup énergétique trop cher, pas demain la veille. En attendant ce jour, seul une politique avisée (et surtout courageuse) peut changer radicalement quelque donne que ce soit - et la caissière de la fnac, n'aura pas une micro once d'influence sur tout cela, combien même fut elle galvanisée par un énième film écolo-sermonneur.
Les journalistes d'@si pointent à deux reprises les contradictions majeures de la ligne prise par YAB, la première avec le discours contradictoire de YAB et de pinault sur le même plateau de télévision, et la deuxième après avoir parlé de Sarkozy, et la seule réponse qu'il apporte c'est une "croyance", celle que c'est tout le monde, de tout bord politique, main dans la main, qui va régler le problème ...

J'avoue ne pas partager cette croyance dutout, la société est divisée, les gens n'ont pas les mêmes intérêts, croire un consensus possible entre des millions de personnes aux intérêts contradictoires est d'une naïveté affligeante à mes yeux. Même la plus supérieure des causes à tous nos intérêts particuliers ne pourrait rien y changer, le seul moment où un tel consensus à mon avis pourrait se former c'est évidemment une fois qu'il sera trop tard ...

La verdisation du discours ou par des petites actions de ces gens qu'il refuse de rendre plus responsables que tous les autres n'est absolument qu'une minuscule goutte d'eau comparé aux freins que ces responsables enclencherons face à toute initiative qui viserait à réellement modifier les modes de productions et de consommation, modifications qui sont absolument pourtant nécessaires pour atteindre le but que YAB nous invite à partager avec lui.

Cette ligne politique où l'écologie ne serait ni de droite ni de gauche est évidemment absurde. L'ecologie est forcément de gauche, car la droite défendra toujours le système que l'écologie appelle à abattre.

HOME est un très bon film, surement utile, à la place de YAB qui aurait craché sur les 12 millions de Pinault, franchement ? Sans ce financement il n'aurait pas pu faire ce film. Néanmoins je trouve dommage son discours, assumer le fait que ce "don" était loin d'être désintéressé n'aurait pas été un drame à mon avis.
"Qu'est ce que vous voulez que la caissière de La FNAC prenne comme initiative pour sauver la planète"

Je reconnais là un bon vieux mépris qui se cachait ces temps ci, il s'affiche haut et fort, et répété hautement avec le ton autain du mépris.
Comptez sur moi pour que votre remarque soit dès demain sur les blogs internes de la FNAC. Vous allez avoir du retour, vu comment ça discutaille fort dans ce lieu où y a plus de gens cultivés, justement pour distribuer cette culture, que Monsieur DS tout puissant journaliste ne puisse l'imaginer.
You tube ne restitue pas une qualité d' image fantastique, pour earthlings il faut tout de même s' accrocher. Les employés qui ne consomment pas la pilule télé et les attitudes qui y sont préconisées sont souvent classé marginaux, les programmes dépendent le plus souvent des intérêts du palais Brognard même si chez Leclerc une caissière à écrit un best saler . Total prétend que nous ne venons pas chez eux par hasard, nous serions ainsi conscient de soutenir plusieurs dictatures, je veux bien mais je pense plutôt que les gens qu' ils ont placés aux gouvernements leurs attribuent très facilement les concessions autoroutières. Sans copinages les milliardaires sont nuls, à la vue de la farandole je me demande si puma fait travailler des mômes. Par la publicité et le mécénat culturel Dior est parvenue à faire oublier son ancienne activité en chimie lourde, depuis 40 ans les Manchois attendent que les sites soient dépollués.
A 13', rien qu'en posant des questions, Schneidermann a fait donc, qu'en écoutant le monsieur parler, on a compris que sa vision du ciel est une vision de haut, supérieure, paternaliste, émotionnelle, enjolivante, du style de ces films qui ont loué la pauvreté en montrant comment les pauvres sont solidaires et émouvants (je pense à ces films italiens des années 60, Pain, Amour etc...), l'exaltation disons transfigurante d'une réalité horrible, amène à s'émouvoir, donc à se contenter de cette réalité horrible même.
Ca m'avait frappé en feuilletant l'album La Terre Vue Du Ciel en voyant comment était mignonne, pittoresque, attrayante une photo de plein de petites taches bariolées, méconnaissables parce que vues du ciel étant donné notre inexpérience impardonnable, certes, à voir les choses de haut (moi, pour le week-end, j'ai tendance à prendre la voiture, pas l'hélico, je le réserve pour la visite de la belle-famille, l'hélico) la légende établissait "Bidonville" au Brésil, je crois. Que c'est mignon, la pauvreté vue du ciel!
Il fait la même chose avec l'écologie.
M'étonne pas que Besson s'y soit intéressé, ce cinéaste qui fait fumer des pétards de force à son public aimant qui s'en rend même pas compte grâce à la musique et la photo teeeeeellement belles et envoûtantes, ce cinéaste à côté duquel Tony Scott lui-même passe pour un nouvel Eisenstein, a doré son image d'une couche de plus.
Bertrand s'étonne de ce que Besson l'a laissé libre? Mais il nous prend pour des crétins, le monsieur? Il se croit sur TF1? Evidemment, qu'il l'a laissé faire ce qu'il voulait! C'est Yann Arthus Bertrand et son immense succès de librairie! On lui dit pas ce qu'il doit faire! Il a gagné plein de sous avec son bouquin! Respect, là, quand même!
Il sont bien patients, à Arrêt sur images, d'inviter des mecs pareils, à la place du monteur, j'aurais coupé à la 13ème minute.
Et oui, je revois l'émission dans laquelle Jean-Marie MESSIER s'est retrouvé TOUT SEUL devant Daniel Schneidermann...
J'aurai aimé voir en face de notre hélicologiste national quelques contradicteurs, par exemple Paul Aries, écologiste antilibéral et porteur des valeurs de la décroissance (terme auquel je préfère celui d'a-croissance, comme altermondialiste est préférable à antimondialiste), les journalistes de Télérama et du Canard Enchaîné qui ont écrit des articles traitant de ce film.
Mais non, Daniel seul (ou presque) face à YAB et pour une fois, c'est lui qui se fait couper la parole par son invité alors qu'habituellement c'est plus souvent le contraire.
Le film est beau, mais est-ce avec ce genre d'argument qu'on viendra à bout de la bêtise humaine?
Souvenons-nous que ce même cinéaste de talent nous a proposé naguère de magnifiques images...du "Paris-Dakar" et qu'interrogé, il nous aurait sans doute trouvé d'imparables arguments pour justifier son business!
Il est sûrement venu le temps de la prise de conscience, mais de grâce, épargnons-nous les beaux sermons de nos élites!
Une seule chose est certaine: on ne négocie pas avec la Nature...même "vue du ciel"!
Émission très intéressante. YAB me donne vraiment l'impression d'être convaincu et de bonne fois, et il parle de décroissance !! Il y en a pas beaucoup en France. C'est sans doute cela que les intégristes de l'action politique "pure" lui reprochent : faire des compromis pour faire passer l'idée de décroissance.

Mais pourtant le discours de YAB dans cette émission donne des clés : c'est tous ensemble que nous devons changer, et il parle de la caissière FNAC et des syndicats (qui ne font pas grand chose) bref si l'on écoute bien il dit naïvement "prenons notre destin en main et cela avec le pouvoir que chacun a" (en particulier ne pas consommer chez PPR), il me semble que l'on est dans un vrai discours révolutionnaire dans le bon sens du terme. Alors faire financer ce discours pas des gros pollueurs et des politique d'ultra droite qui croient qu'ils vont en tirer des bénéfices, oui c'est assez jouissif. C'est ça la vrai révolution.
YAB se défend très bien et assume avec une certaine éloquence pas mal de contradictions.
Je ne sais pas trop si on doit se réjouir ou non de cette entreprise, mais ça ne me viendrait
pas à l'idée d'aller la lui reprocher avec violence après avoir regardé cette interview.
Le paradoxe de beaucoup de critiques est de taper très fort sur YAB, et de ce fait, d'oublier
qu'ils ne tapent pas forcément aussi fort eux non plus sur les "vrais" coupables le reste du temps.
En clair : il y a bien pire et bien moins défendable que ce projet, ça mérite au moins une certaine modération.
"Pour ceux qui n'auraient pas vu Home"

Je confirme, y'en a qui l'ont pas vu.


J'espérais vraiment que vous posiez cette question suivante : Si Total avait voulu financer le film, comme ils sponsorisent certaines émissions écologiques sur des chaines câblés, qu'elle aurait été la réponse de Monsieur Yann Arthus-Bertrand ?

Et si le but était si désintéressé d'un point de vu financier, pourquoi ne pas avoir opté pour une licence libre de type creative commons pour le film ?
Un absent sur le plateau : Milou
Mais Tintin est très bon dans le rôle du mec qui a de la hauteur de vue.
C'est beau Home, mais en soi, à coup d'hélicoptère, c'est pas vraiment grenello-compatible...
Je suis pas convaincu que les moyens mis sur la diffusion de ce film est beaucoup d'impacts au final... C'est pas en se lavant les mains a l'eau froide ou en faisant pipi dans le noir qu'on va sauver la planète. C'est clairement aux politiques et aux industriels de faire preuve d'audace et de courage pour prendre les décisions difficiles qui s'imposent. En ce qui me concerne, j'ai pas vu le film, j'ai essayé, mais je trouve ça vraiment chiant...

Pour ce qui est de la production du film, je pense pas que se soit a YAB de répondre des actes du groupe PPR. Pas plus qu'il n'a de responsabilité sur la date de la diffusion, si le message qu'il a voulut faire passer se traduit dans les urnes, il ne peut que s'en féliciter.

Sinon je trouve qu'il a un peu le melon le Yann...
J'ai fini par voir "Home" sur Internet. De bien belles images en effet. Un discours un peu à sens unique, certes (il serait amusant de faire un contre-commentaire pour valoriser ce qui est décrié, par exemple : "En dépit de ces malheureux effets sur l'environnement, le niveau de vie et le confort de la plupart des terriens s'est accru considérablement en 60 ans"… Cela aurait-il un petit côté film soviétique ? Ouais ! Mais propagande pour propagande…) Car il s'agit d'un film de parti-pris, très défendable, certes, mais qui défend un discours généraliste supposé faire l'unanimité… Or, pour prendre un des sujets tendance, comme le réchauffement climatique, on laisse entendre qu'il est acquis par tous que l'homme en est responsable en majeure partie. Or, il se trouve que certains chercheurs s'interrogent encore, notamment sur la validité des modèles météo, sur le sens CO2 > réchauffement, ou encore sur le poids réel de l'activité humaine dans ce processus (voir les liens plus bas).

Mais ne chipotons pas : nous avons objectivement trop tiré sur les ressources. Eau, déchets, pesticides : on se fait du mal. Les réponses ne sont pas simples. Seulement… elles sont éminemment politiques.

Car contrairement à la charmante Dame Anonyme mise récemment en vedette par @si, (et qui vote "avec le cœur" !!), la vision de ce film ne m'incite pas à voter écolo (qui ne propose que des aménagements)… Mais plutôt à soutenir des programmes politiques qui ne se contenteraient point de "faire avec" le système actuel !

Ça ne m'empêche pas de trier mes déchets et d'éviter de faire couler l'eau en me brossant les dents !

Pour les sceptiques à propos du climat, quelques liens :

http://www.pseudo-sciences.org/spip.php?article841

http://climat-sceptique.over-blog.com/categorie-1098981.html

(Un lien qui ne fonctionne pas aujourd'hui mais qui peut-être va remarcher :)
http://www.pensee-unique.fr/indicateurs.html/

Et enfin, un sceptique contre les sceptiques :
http://culte-de-la-nature.skynetblogs.be/post/4317118/the-great-global-warming-swindle
Je ne sais pas encore si je vais regarder cette émission tant YAB m'est insupportable mais je veux conseiller à tous d'écouter l'émission que Daniel Mermet lui a consacré hier (France Inter, 15 à 16 h).
Ne lisant que très rarement les forums je ne sais pas si cette question a déjà été posée, si c'est le cas merci d'ignorer mon message.

Je me souviens qu'à la fin d'@si @France 5, une des premières mesures de rétorsion contre l'émission avait été de supprimer de la version en ligne la version non montée, avec la petite discussion pendant le générique.

Avez-vous trouvé ça bien, finalement, pour ne pas la remettre une fois libre de le faire ?
J'ai eu l'impression quant DS a dit "à la semaine prochaine" que la discussion n'était pas totalement finie, même s'il ne s'est agi ensuite que de remerciements.
"Je pense que la beauté est quelque chose qui nous touche "

BRAVO !
Home a-t-il permis à Pinault de faire du "greenwashing", autrement dit, de s'acheter une bonne conscience écolo ? Des journaux, dont le Canard Enchaîné, ont posé la question, en rappelant notamment que Conforama importe certains meubles de Chine, et que la Redoute fait circuler chaque jour de nombreux camions pour livrer ses clients.

Des extraits du Canard à lire ici : http://charlieenchaine.free.fr/?article328

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