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Féminisation des noms : l'Académie tranche (mollement)

Sensation sur les bancs de l'Assemblée, où le député UMP Julien Aubert a écopé d'une amende, pour avoir cru bon, le 6 octobre, d'appeler "Madame le président" la présidente de séance Sandrine Mazetier, qui souhaite qu'on l'appelle "Madame la présidente". Du coup, l'Académie française, invoquée par les défenseurs d'Aubert, a tenu à rappeler sa position : la règle de principe est de dire "Madame le président", mais la principale intéressée peut s'y opposer.

Derniers commentaires

Je m'étonne toujours que beaucoup supposés défendre la langue française n'ont que l'anglais à la bouche.

Remarquez cet exemple très symptomatique des pubs:

Les marques automobiles allemandes usent de l'allemand pour vanter les mérites de la qualité des produits automobiles allemands (au passage: en oubliant de dire que Mercédes à des moteurs Renault).

Les marques automobiles françaises parlent de la "french touch" pour nous vendre en France des voitures françaises!
Il m'en vient une graveleuse, mais c'est sans doute la place Vendôme qui déteint :
On dit bien UNE bite et UN vagin ?

seigneur, pardonnez moi !
Et les oeufs à la coque ? Ils les cassent par le petit bout ou par le grand bout ?
Quand j'étais jeune j'avais un copain homo comme moi (pas amant, arrêtez d'avoir des pensées stéréotypées, grrr) qui disait pour provoquer:

"Qu'elle heure est-elle?"

Je trouvais ça vraiment très marrant
on s'en fout de l'Académie , ramassis de vieux cons et vielles connes (juste pour pas paraitre sexiste ;-) ) , où l'on trouve des cons respectables comme des cons de chez cons comme Giscard ou Darcos (qui ne sait faire une règle de trois, joli pour un ministre de l'éducation).

Cette institution devrait être supprimée! elle ne sert à rien!

Et si on veut dire "la", l'usage en fera la règle!

Perso j'ai toujours fait ça et j'ai pas attendu qu'une académie me l'autorise!

Madame la présidente n'est pas la femme du président
Madame la boulangère n'est pas la femme du boulanger
Madame la pharmacienne a un doctorat en pharmacie!

Pa contre j'ai du mal avec madame la médecine mais bon comme pour écrivaine, je m'y ferai à la longue :-)
Une importante question n'a pourtant pas été soulevée (enfin je crois, j'ai lu le forum très rapidement) :
le président est la fonction, la présidente est la femme du type qui occupe la fonction, soit.

Cela signifie-t-il, si je dois dire Madame LE président, que je dois appeler son conjoint monsieur LA présidentE ?

Encore une fois, cela montre bien que la place de la femme dans des fonctions traditionnellement occupées par des hommes n'est pas encore actée : on sait très bien comment appeler la conjointe du président, mais le conjoint d'une femme président, lui, n'existe juste pas.

Le français, langue patriarcale par excellence.
On voie que le féminisme des métiers est difficile a accepter pour les couches les plus cultivées de notre pays, mais ça ne m'étonne pas, ici même , j'ai entendu dans une émission une femme dire que puisqu'elle était dans une équipe cette equipe évitait le machisme (et Daniel de ne rien dire) ... Comme si les femmes ne faisaient pas parties de la société et ne véhiculaient pas elles aussi ces idées rétrogrades .
Dans la derniere émission de Judih (sur hors série) où la femme philosophe interviewée dit bien que les choix de n'avoir invité QUE des hommes étaient bien un choix machiste et pas du tout hors ce prisme .
L'assemblée n'est que le reflets des pires préjugés, violences Française (comme ne pas payer d'impot, mépriser les gens honnêtes ...), nous votons pour ce qui nous reprensente le mieux (les femmes aussi votent) et c'est pas réjouissant .
Je pense que quand les femmes auront compris leur propre machisme , ça avancera vraiment , puisque ce sont elles qui élèvent les enfants (encore bcp ) .
Oui je suis fatigué.

Et oui, en ouvrant la page j'ai lu "FÉMINISATION DES ROMS : L'ARMÉE TRANCHE (MOLLEMENT)".

Et oui, j'ai levé un sourcil.
Oh sujet cher à mon coeur !
La bataille pour la féminisation des noms de métiers, titres et fonctions est en route (officiellement depuis pile 30 ans, amusant anniversaire !). La position de l'Académie, aussi rigido-machiste soit-elle aujourd'hui est en légère inflection par rapport à ce qu'elle était il y a 30 ans, quand Druon en était secrétaire perpétuel. Désormais, l'Académie accepte qu'on féminise les noms de métiers et entérine le fait que cela correspond à l'usage courant. Auparavant, elle refusait "sculptrice" (remarquez, je crois qu'elle refuse encore "écrivaine", on se demande bien pourquoi).

Mais pour les noms de titre et de fonction, ça coince encore... Mais on les aura ! L'usage finira par l'emporter. N'est-il pas complètement ridicule qu'une avocate ne puisse -officiellement, de fait, elles le font et elles ont bien raison- pas mettre Avocate sur sa plaque car le titre retenu par l'Ordre, c'est "Avocat" ? Ou que les institutrices soient aujourd'hui des professeurs des écoles ? Quand on connaît le taux de féminisation de ces professions !! C'est tellement ridicule, qu'il est grammaticalement parfaitement correct, du coup, de dire: le Président de l'Assemblée a accouché, le ministre en exercice allaite son dernier né, l'avocat a perdu les eaux...
Que l'Académie se contente donc de donner des avis sur les formations de mots qui lui semblent le plus souhaitables: recteure ou rectrice, professeure ou professeuse, rapporteure ou rapporteuse etc., et de prendre acte de ceux qui sont passés dans l'usage courant. Il y en a plein qu'on trouve "moches" parce qu'on n'y est pas habitué ("cheffe", qui ne pose pas de problème en Suisse) et qu'on trouvera parfaitement normaux dans quelques décennies, à force de les avoir vus et entendus, d'autres qui ne prendront jamais (la peinteresse moyennageuse n'a pas survécu, mais est bien la preuve que la question de la féminisation des noms n'est pas une question nouvelle).

Et je cite Benoîte Groult (qui a présidé la Commission de Terminologie pour la féminisation des noms de métiers, de grades et de fonctions, de 1984 à 1986): "Je pense que le refus du féminin fait partie d'une stratégie d'ensemble, plus ou moins consciente, pour retarder cette lame de fond qu'est l'accession des femmes au pouvoir. A tous les pouvoirs, y compris celui de nommer. Il est clair que les féminins se raréfient à mesure que l'on monte dans l'échelle sociale. L'acceptation du féminin est inversement proportionnelle au prestige de la profession. Vous êtes boulangère, opératrice, concierge, mais si vous montez en grade apparaissent soudain toutes sortes de raisons prétendument linguistiques ou philosophiques pour refuser le féminin. On est la doyenne si on est centenaire mais Mme le Doyen à l'Université." (In "Mon Evasion")
Je pensais (et suis presque certaine, mais ma nature est de douter) après avoir vu un reportage sur cette histoire (sur LCP peut-être?) que tout est parti du fait que, quand Madame la Présidente de l'assemblée lui a donné la parole, le député a répondu par "mersi Madame" et qu'elle l'a repris, pas sur le français académique, la faute a merci pour illustrer mais sur le fait qu'on met une suite quand on s'adresse au président ou à la présidente de l'assemblée. Ce sont les règles de l'assemblée de s'adresser les uns aux autres en disant "monsieur le député" "madame la ministre", etc.
Et lui "merci, m'dame"
Et quand elle lui fait remarquer le manquement il en remet une couche avec son "madame le président". Ça a réussi puisqu'on se focalise là-dessus. C'est moche.
Il eût été souhaitable de rappeler le contexte de provocation purement politicienne qui entoure cette histoire au départ (et joue probablement pour beaucoup dans l'amende mentionnée) :

http://www.lemonde.fr/politique/article/2014/10/09/transition-energetique-comment-l-ump-a-tue-le-debat_4503180_823448.html

L'insistance de M. Aubert sur ce détail linguistique devait certainement moins à son amour de la langue française qu'à sa mission de monopoliser la parole pour bloquer le débat.
Ce fait divers fera pour moi jurisprudence vis à vis de tous ceux qui en appellent à l'Académie Française pour les querelles d'orthographe et de grammaire française : l'Académie Française ne vaut pas un clou. Il va de soi qu'entre un usage appuyé par le sens et une convention décidée arbitrairement par quelques vieux schnocks (incapables de voire le sexisme de leur position, fut-elle liée à l'histoire de la langue) en dépit du sens, ce sera l'usage qui prévaudra (pour moi, mais surtout pour l'histoire et l'évolution de la langue).
Et.....pendant ce temps là........les femmes sont toujours payées 25% de mois......
Il n'y a de neutre en français. L'Académie pourrait s'interroger sur le fait qu'il existe des infirmières, des couturières et des repasseuses et que certains métiers, plus qualifiés ou de pouvoir, soient exclusivement au masculin. La société a changé, des femmes exercent des responsabilités ou des métiers réservés autrefois aux hommes, il faut donc féminiser les noms de métier ou de responsabilité.
Au fait combien y a-t-il d'académiciennes?
Pourvu que le mot sottise reste féminin, les vaches seront bien gardées. Et nous nous ferons un devoir d'exiger la masculinisation du mot bêtise. Pour la co...e, restons neutres, dans l'attente d'une nouvelle avancée de la pensée humaniste, qui ne devrait pas tarder, au rythme où vont les réformes fondamentales. Désespérant(e).
Intéressant, l'argument de "la fonction et du titre" ! Car, sauf preuve du contraire, "Madame la Présidente" pour nommer la femme du président date du XIXème siècle seulement. Dans le TLF, les citations sont toutes de cette époque. Et à propos de "Madame la Générale", dont la construction et le sens sont largement similaires, le TLF note : "L'appellation Madame la Générale est née sous la Révolution après la disparition des titres nobiliaires et, malgré LITTRÉ, Lar. 20e et Ac. 1932, elle encourt aujourd'hui la réprobation de ceux qui voient dans le généralat un grade et non une dignité (d'apr. ROB.)."

On peut donc largement supposer que cet usage est le fait de grands bourgeois parvenus, nostalgiques de l'ancien régime, ou un retour du refoulé aristocratique, qui installa "la présidente" et "la générale" et quelques autres à la place de la marquise, malencontreusement sortie à cinq heures. Dans le même temps, La présidente-femme-de-président pouvait aussi être présidente-qui-préside... à condition que ce fût de bonnes œuvres :
Au fém. Présidente d'une société de bonnes oeuvres. La générale annonça qu'elle verrait l'archevêque à l'inauguration du Pain de saint-Antoine, dont elle était présidente (A. FRANCE, Orme, 1897, p.66):

2. ... je citerai Mme Roosevelt, des États-Unis, M. René Cassin, de la France et M. Neogy, de l'Inde, qui furent respectivement les Présidente, Vice-Président, et Rapporteur de ce premier organisme.
Déclar. univ. Dr. Homme, 1949, p.14.
le fonctionnement de la langue est pourtant clair: en français, le genre des noms est la plupart du temps arbitraire: aucune propriété du lit n'explique pourquoi le mot "lit" est masculin, tandis que le mot "chaise" est féminin. Font exception les être humains, et certains animaux. si un être humain est un homme, il est désigné par un mot masculin, si c'est une femme par un mot féminin: le mari, la femme, le père, la mère, le client, la cliente, le malade, la malade,etc.( dans le cas des animaux, lorsqu'il existe un mot différent pour le mâle et la femelle, le genre grammatical coïncide avec le sexe: le cheval /la jument, l'oie/le jars, etc.) si on ne sait pas le sexe ou si le propos est valable pour l'un et l'autre sexe on utilise le masculin, alors souvent qualifié de forme "neutre" (d'où le caractère curieux de l'argument de l'académie, si on s'adresse explicitement à une femme, on devrait employer le neutre?). Dire "Madame le président" viole cette règle bien établie du français. Donc même si "Madame la présidente" était une faute, " cela ne justifierait pas de le remplacer par "Madame le président", qui est également une faute. Mais de toute façon l'argument selon lequel "madame la présidente" désignerait la femme du président est douteux : l'habitude de désigner l'épouse par la forme féminine du métier/de la fonction du mari est née à une époque où ces métiers/fonctions étaient réservés aux hommes. Lorsqu'il était inimaginable d'avoir une femme présidente, pharmacienne, préfète, etc., il était simple et pratique d'utiliser ces termes pour l'épouse. cela n'a plus lieu d'être. L'usage a d'ailleurs évolué: peu de gens pensent spontanément à l'épouse du pharmacien lorsqu'ils entendent le mot "pharmacienne" ou à celle du président en entendant le mot "présidente"... et c'est l'usage qui fait la langue.
Quant à l'argument de l'Académie sur la fonction abstraite, il ne repose sur aucun usage, et pour cause, puisque la féminisation de ces fonctions est récente. Supériorité du génie français? Nos immortels semblent avoir découvert une abstraction qui a échappé au reste de la francophonie....
À propos d'usage, ceux qui affirment que " la présidente c'est la femme du président" appliquaient-ils cette "règle" à Carla Bruni-Sarkozy? existe-t-il un seul article de presse la désignant par le terme "la présidente"? Drôle de règle que plus personne n'applique....
D'autant que si la femme de Monsieur le Président est "Madame la Présidente", que dire du mari d'une "Madame le Président" ?

Serait-il "Monsieur la Présidente" ?

Et si "Monsieur le Président" est marié avec un homme, celui-ci sera-t-il Appelé "Monsieur le Présidente" ?
Cette soif de symétrie me fait irresistiblement penser à ce pauvre Plantu. Que c'est rassurant, la symétrie !
Merci beaucoup pour cette mise au point, claire et efficace. On voit combien la langue est un enjeu idéologique... Il est d'ailleurs intéressant de se souvenir que lorsqu'un homme est devenu "sage-femme", nos vénérables académiciens se sont empressés de se réunir pour préconiser l'usage du terme "maïeuticien". L'indignation de l'Académie est bien sélective. Peut-être serait-il temps de réaliser que les soi-disant Immortels sont, pour la plupart, bien proches du tombeau, et de réformer cette institution avant qu'ils ne fassent du français une langue morte.
Voté. L'Académie et les muséificateurs en tous genres font partie des grands responsables du recul de la francophonie. Rendez-nous Queneau et l'Oulipo.
Il n'est pas inutile de rappeler que le terme sage-femme, étymologiquement, signifie " qui possède la connaissance de la femme ", et donc que " femme ", dans ce cas, désigne la patiente, et non pas la personne qui s'en occupe. Même si les nomenclatures officielles emploient souvent " sage-femme homme " pour désigner un pratiquant masculin du métier, dans la pratique, les concernés optent plutôt pour " accoucheur " ; quant à " maïeuticien ", le terme ne s'est jamais vraiment imposé, peut-être en raison de son aspect trop " savant ".
pour cette explication ! J'ai l'impression qu'il serait temps que l'Académie se renforce de la présence d'Immortelles libres penseuses. J'ignore évidemment en quoi l’approche de la langue évoluerait, mais il me semble que notre véhicule de la pensée pourrait y gagner et, qui sait, la société tout entière. J'aimerais alors que ce soit par une forme libératrice du partage des mots. Ceci n'est pas contradictoire avec mon appréciation sur la sottise et la bêtise ;-)

Par ailleurs, ma crainte n'est pas tant que l'Académie fasse du français une langue morte, mais bien que le refus de la valeur des mots et de la richesse du vocabulaire, le mépris pour l'expression orale et écrite bien faite, toutes qualités indispensables à la compréhension du monde et au partage de la connaissance, prennent l'ascendant sur toute forme de préservation d'un patrimoine précieux et vivant.

Repensant à cette belle phrase contemporaine témoignant de la merveilleuse impermanence de la langue qu'un rien enrichit, "bouge bouffon sinon j'te nike ta race", je crois comprendre que tant que nike fera de bonnes chaussures, un idiot qui marche risque bien d'aller plus loin qu'un académicien assis .
Olivier beaucoup de gens pensent que la grenouille est la femelle du crapaud.

On mange du boeuf quand la plupart du temps c'est de la vache. Même les droits de l'Homme devraient s'appeler les droits de l'humain.

Dans le nom des animaux , les petits particulièrement il n'y a souvent que la forme masculine (chiot, chaton etc...)

En espéranto qui utilise l'agglutination des préfixes et suffixes (comme en japonais je crois), il n'y a pas de soucis.

Le féminin est le suffixe "in": Chevalo= cheval, chevalino jument
Le petit c'est le suffixe "id": chevalido= poulain, chevalidino= pouliche

voilà vous avez reçu votre première leçon d'espéranto :-)

Et en 1mn vous savez nommer toutes les femelles et les petits de tous les animaux!

Vous aurez du mal à le traduire en français.

Essayez avec chien/hundo par exemple.
Confuse la "mise au point" de l'académie en effet. Cependant quand vous annoncez que l'Académie "rejette le système de "féminisation systématique"" (ce que je comprend dans le sens,l'Académie s'y oppose), le texte d'origine est plus nuancé puisqu'il commence par "L’Académie française n’entend nullement rompre avec la tradition de féminisation des noms de métiers et fonctions, qui découle de l’usage même".

Ceci dit, les exemples de l'académie sont pour certains capillotractés. Le féminin de recteur, c'est recteure ? Pourquoi pas rectrice ? Et pour le barbarisme de chercheure, il me semble qu'on dit couramment chercheuse.

Et en ce qui concerne le fond, j'ai entendu la passe d'arme à la radio, il me semblait clair que le député défenseur de la langue française a surtout trouvé là un moyen facile de se faire de la pub et un clin d'oeil aux anti-MPT, puisqu'il lui a été clairement proposé de lâcher l'affaire et qu'il a au contraire poussé jusqu'à la sanction. Je pense qu'au lieu de s'interroger sans fin sur "faut il utiliser le masculin ou le féminin" avec (mon interprétation personnelle) dans un coin caché la pensée que "ces féministes, elles n'ont vraiment rien de mieux à faire", il serait plus pertinent de demander aux députés qui souhaitent avoir du temps de micro sur cette polémique débile, si ils pensent que les batailles de cour de récrée sont vraiment la façon la plus digne de remplir leur fonction.
A moins qu'ils ne soient là au maximum de leur analyse politique, et là c'est quand même bien triste...
La position de l'Académie est un peu bizarre. Soit on peut parler d'une manière, soit d'une autre, mais dans tous les cas, on n'a pas à demander à notre interlocuteur s'il est d'accord pour qu'on s'adresse à lui en respectant les règles de l'usage. Quand je respecte l'usage, je n'impose pas aux autres ma langue. C'est seulement quand je demande aux autres de respecter des regles qui viennent de moi, et non de l'usage, que c'est mon petit ego que j'impose aux autres. Le fait que meme les conventions linguistiques puissent, aujourd'hui, etre refusees, et ainsi demantelées, par les petits egos des uns et des autres, evoque l'effondrement de la tour de Babel, et en dit long sur l'état de decomposition avancée de la société française, sous l'effet des petits egos des uns et des autres qui jamais ne feront passer avant eux la moindre petite chose collective, pas meme une petite regle d'usage... On parle d'unité a l'échelle de l'humanité, alors qu'on n'a meme pas, a de plus petites echelles, ces petites formes d'unité qui permettent, ne serait-ce que de parler avec d'autres...
[s]Ils n'ont rien d'autre à foutre à l'assemblée ?[/s]
Pardon.
Elles et ils n'ont rien d'autre à foutre à l'assemblée ?

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