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Fatigue informationnelle des journalistes : "C'est nul, ce qu'on fait"

Perpétuel, médiocre, anxiogène, le flux de la machine médiatique ronge aussi les journalistes. Une quinzaine d’entre elles et eux ont décrit à "Arrêt sur images" leur lassitude vis-à-vis de l’info. Un rejet qui soulève, en creux, un enjeu démocratique : comment espérer reconquérir les citoyen·nes avec une production que plus personne ne supporte ?

Commentaires préférés des abonnés

Rien ne changera car les personnes qui témoignent dans cet article, ne sont pas les "bouffissures de plateaux" donc circulez y a rien à voir. N'est ce pas Léa, Pascal, Fog, Barbier...etc.

Les sujets de fond, les analyses, les enquêtes fouillées, l'investigation... c'est ça le journalisme. Anonner "Machin il a dit ça et Bidule lui a répondu ça", ça n'est pas du journalisme, ça ne vaut rien. Mais le journalisme, c'est du boulot...

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Perso j'ai 2 sortes d'informations que je prends le temps de lire :

1 - les sujets très spécifiques qui m'intéressent et me permettent de comprendre ce environnement, ses tenants et aboutissants voire pourquoi pas de me projeter un peu dans l'avenir

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Derniers commentaires

merci pour cet article et la découverte de la newsletter Rembobine ! le pas de côté temporel, rétro-futuriste bon moyen d'échapper à la médiocrité ambiante

J'aime beaucoup votre article, merci. Je suis journaliste, ai eu la chance de ne pas avoir à supporter ce que vous décrivez, mais je l'ai vraiment observé. L'attitude stupide des médias est de dégainer le premier, genre j'ai deux minutes ou cinq heures d'avance sur mon concurrent, mais si on regarde bien est-ce vraiment utile d'être informé au plus tôt ?! Je crois que ce serait un très bon sujet de philo ! et peut-être un de vos prochains sujets ! :-))))


Sujet ô combien important depuis ces 20 dernières années et très bien synthétisé ici, merci beaucoup pour ce super article ! 


[instant 3615 Ma Vie : professeur-documentaliste, la veille informationnelle est pour moi un b.a.-ba professionnel et personnel. Je faisais attention depuis des années à ne pas me laisser emporter par le flux continu d'informations, malheureusement, le climat médiatique est à l'infobésité inévitable et régulièrement, tous les deux ans à peu près, je finissais par me laissé porter par le courant jusqu'à l'indigestion.

Je m'impose depuis les élections de 2017 de grosses coupures médiatiques régulières, et cela me permet de respirer, de me rendre compte de l'inintérêt profond de nombreuses "informations" (du moins au regard de la hiérarchisation souvent discutable des informations couvertes). Dernière coupure en date : de septembre à octobre 2022 : je suis passé à côté de la reine d'Angleterre, de la gifle de Quattenens etc., s'en était presque grisant après coup de voir que j'avais échappé à cette déferlante médiatique qui, je n'en doute pas, m'aurais fait réagir d'une manière ou d'une autre et aurait pollué mon esprit inutilement.]


Bref, merci @si de continuer d'exister et nous aider à y voir plus clair !

Merci pour cet article.

Les élèves des Ecoles de journalismes sont issues de "quels milieux".L 'année scolaire est de combien en Euros, pour faire tourner  l'industrie de l'information.

même si un journaliste fait monter les ventes en flèche, il peut être licencié par son milliardaire! moralité si vous voulez garder votre intégrité intellectuelle, mieux vaut travailler pour un journal indépendant...suivez mon regard!

"c'est problématique, préfère temporiser auprès d'ASI Corinne Vanmerris" 

Je suppose que vous vouliez écrire tempérer

un "job à la con" parmi tant d'autres...

Mon chéri est passé de France culture à France musique, c'est vrai que ça fait du bien. En plus on apprend plein de trucs sur France mu. C'est très pédagogique, et les producteurs sont spécialistes de leur sujet. Un vrai repos pour les oreilles et des croquettes pour l'esprit :)

Heureuse de voir confirmer par des pros ce que je sais depuis longtemps (comme bien d'autres), mais si difficile à exprimer dans les médias qui défendent leurs intérêts. Une loupiote s'allume sans illuminer les autres... jusqu'à ce qu'un individu bien placé rentabilise sa rédemption... dans les médias!!! Jusqu'à la lie :(

Merci pour cet article qui prouve que le journalisme pourrait servir plus souvent à l'intérêt commun.

Merci de savoir que des journalistes sont lassés comme je le suis de la vacui

Perso j'ai 2 sortes d'informations que je prends le temps de lire :

1 - les sujets très spécifiques qui m'intéressent et me permettent de comprendre ce environnement, ses tenants et aboutissants voire pourquoi pas de me projeter un peu dans l'avenir

2 - les informations dont je peux faire quelque chose.

Sur la deuxième catégorie je me dis toujours "une information qui ne me permet pas d'agir directement sur une partie de ma vie ne me sert à rien". Dois-je aller voter ? Dois-je m'investir dans un collectif anti-fasciste parce que la peste brune s'enragine dans ma ville ? Est-ce qu'il vaut mieux que je retire mon argent de telle ou telle banque et si oui où le mettre ensuite ? Est-ce que la suite de cataclysmes qui s'enchaînent peut aiguiller mes choix de vies pour lutter contre le réchauffement climatique ou au moins m'y préparer ?...


Par contre, un enlèvement dans le Périgord (sauf si c'est pour des motivations politiques), un accident industriel aux USA ou les derniers propos "choc" d'une figure politique dont on sait que le seul objectif c'est de mettre Twitter en effervescence ça m'en touche une sans bouger l'autre.

Fatigue informationnelle ? Encore une boursouflure médiatophile.


Je ne sais pas trop comment interpréter ces témoignages. 


Mais je lis que des gens ont fait des études pour faire un métier auquel elles et ils croyaient et qu’elles et ils vivent une vie au travail qui n’est pas celle dont elles et ils rêvaient. 


Et  une en arrive à dire : « En sortant de ça, le cerveau est essoré. »l’autre : « Cette impossibilité de décrocher m'avait bousillé le moral. » mais je ne vais pas paraphraser tout l’article, n’est-ce-pas ?


Mais toutes et tous parlent de la précipitation, du papillonnage de sujet en sujet.


Rester à la surface des choses et des gens, c’est amuser la galerie pendant que d’autres ne s’amusent pas (qui sait?) à rafler la caisse. 

Je sais, ça pue le complotisme mais je suis demandeur d‘une autre explication.


Je sais, il est facile d’invoquer Orwell et 1984 mais j’ai l’impression qu’on est en plein dedans, enfin dans les grandes lignes.  

Rien ne changera car les personnes qui témoignent dans cet article, ne sont pas les "bouffissures de plateaux" donc circulez y a rien à voir. N'est ce pas Léa, Pascal, Fog, Barbier...etc.

Les sujets de fond, les analyses, les enquêtes fouillées, l'investigation... c'est ça le journalisme. Anonner "Machin il a dit ça et Bidule lui a répondu ça", ça n'est pas du journalisme, ça ne vaut rien. Mais le journalisme, c'est du boulot...

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