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Facebook et les scandales, un jour sans fin

Une nouvelle fois, une lanceuse d'alerte secoue le géant Facebook. Une nouvelle fois, les régulateurs s'enflamment. Une nouvelle fois, le spectre de la fragmentation est agité. Mais derrière l'attrait du sang, difficile d'y voir autre chose qu'une routine politico-médiatique.

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Tu commences par bidouiller dans ton garage (ou dans ta piole) des lignes de codes, tu t’enfiles des tas de nanas délurées dont tu ne te rappeles plus le nom le lendemain,  tu renifles des lignes de coke sur des tables  en verre, tu roules (...)

Le droit à la vie privée est un droit humain que l'Etat, donc les gouvernants et les hauts fonctionnaires, ont l'obligation positive d'en garantir l'efficacité, ce qu'ils ne font pas. 


Ce n'est donc pas tant Facebook qu'il faut incriminer que la (...)

Un article intéressant et de grande qualité ! Merci

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Tiens, Facebook vient de changer de nom et de se rebaptiser Meta.

Une question intéressante c'est dans quelle mesure, le voudraient ils, Facebook pourrait il réduire sa propre toxicité, sans s'auto-détruire comme entreprise.


Si évidemment FB valait déjà quelques milliards du temps où s'y partageaient surtout des photos de chatons et des "eh les gars je suis de nouveau célibataire", il n'en vaudrait pas plus de 80 sans la confiance des investisseurs et annonceurs en sa capacité à être assez addictif pour pouvoir extraire toutes les données qu'ils souhaitent des gens, qui repose sur celle dans son algorithme pour mettre efficacement en avant les contenus générant le plus d'engagement (dans le sens de ce terme dans la novlangue web2.0, c'est à dire interactions qu'elles soient positives ou négatives, et idéalement qui en provoquent encore plus, faisant rester les gens le plus de temps possibles sur la plateforme). Que les contenus les plus provocants soient mis en valeur ce n'est pas un bug, mais la base même de la logique des réseaux sociaux.


Ce que me semblent montrer les facebook papers à ce niveau, ce n'est pas tant la participation de Zuckerberg, tel Lex Luthor, à un grand complot contre l'humanité mais plutôt les éternelles tentatives de son entreprise à résoudre la quadrature du cercle, ou faire entrer des cubes dans des ovales. Ils collent pansement après pansement sur une jambe de bois qu'ils n'ont aucune chance de guérir puisque c'est le principe même du paradigme de l'engagement qui est toxique et qu'ils n'envisagent pas d'y renoncer vu tout ce qui fait leur valeur repose dessus. 

Super article ça résume bien la situation actuel de facebook. C'est déprimant un peu ces scandales à répétitions mais rien de se passe du moins pas grand chose. Je pense pas que le démantèlement de facebook est pour tout de suite. J'essaye de limite les service de facebook, mais c'est surtout pour éviter de donner de torp de données personnelles.

Un article intéressant et de grande qualité ! Merci

Le Monde 31 mars 2019  : Mark Zuckerberg prône un « rôle plus actif » des Etats pour réguler Internet


Le fondateur de Facebook signe une tribune dans plusieurs journaux. « Des décideurs publics me disent souvent que nous avons trop de pouvoir en matière d’expression. Franchement, je suis d’accord », écrit-il. 


Mark Zuckerberg, appelle les pouvoirs publics dans le monde à jouer un « rôle plus actif » pour réguler Internet, invitant notamment plus d’Etats à s’inspirer des règles européennes en matière de protection de la vie privée.

            

« Je suis convaincu que les gouvernements et les régulateurs doivent jouer un rôle plus actif », écrit-il dans une tribune publiée par le Washington Post aux Etats-Unis, le Frankfurter Allgemeine Zeitung en Allemagne, le Sunday Independent en Irlande et Le Journal du dimanche en France. (...)


Macron l'a reçu à ce sujet à l'Elysée début mai 2019 et il n'a toujours rien fait d'efficace depuis.

Le droit à la vie privée est un droit humain que l'Etat, donc les gouvernants et les hauts fonctionnaires, ont l'obligation positive d'en garantir l'efficacité, ce qu'ils ne font pas. 


Ce n'est donc pas tant Facebook qu'il faut incriminer que la mansuétude fautive du pouvoir s'il y a toujours une foule de personnes qui continue à raconter sa vie et son intimité sur Facebook depuis le temps que le public sait que c'est de la merde, selon un responsable de Facebook.


La raison de cette mansuétude est politique car ces réseaux sociaux sont les supplétifs d'un Etat policier qui se travestit derrière l'apparence de l'exercice de la liberté d'expression ; sauf qu'il faut chercher longtemps dans les très nombreux posts pour en trouver un qui présente de l'intérêt.


L'adhésion à ces réseaux relève plus du phénomène grégaire à faire comme les autres. Un être raisonnable ne perdrait pas son temps à ouvrir un compte et à surfer sur Facebook, comme twitter, instagram, ... Ces systèmes flattent l'ego et développe le narcissisme. : voir le nombre de personnes qui font des selfies à l'intérêt très relatifs.


Ces réseaux sont un substitut à l'ennui et à la paresse intellectuelle - voire sa médiocrité - des temps présents. La vague médiatique qui porte un Z au propos médiocre l'illustre 


Facebook est un paravent, une illusion paradoxale pour donner l'illusion de rompre l'isolement dans lequel les enferme le contrôle social, auquel participe ces plateformes, puisqu'elle servent à la police pour enquêter sur les individus, comme le GPS de leur voiture ou leur smartphone, la puce de leur carte de paiement, ...


La contradiction du monde moderne réside dans cette appétence aux outils qui permettent de vous suivre dans votre quotidien et de faire ainsi, par vous mêmes, échec aux droit fondamentaux qui sont censés caractériser une société démocratique moderne.


Ce paradoxe n'est pas enseigné à l'école. Il le devrait. Il ne l'est pas pour permettre d'abuser de l'ignorance des populations.



Tu commences par bidouiller dans ton garage (ou dans ta piole) des lignes de codes, tu t’enfiles des tas de nanas délurées dont tu ne te rappeles plus le nom le lendemain,  tu renifles des lignes de coke sur des tables  en verre, tu roules trop vite dans des voitures trop chères, tu prends des jets privés pour te rendre à des meetings dans lesquelles tu te baignes dans la lumière des projecteurs, le son de ta propre voix, et les images de ton propre visage semblent se multiplier à l’infini autour de toi.

Puis, 20 ans plus tard tu restes isolé dans ton manoir, à échanger des e-mails avec ta batterie d’avocats, ton directeur du service juridique, tu te ressers whisky sur whisky devant le feu de ta cheminée, et puis tu jettes le verre par terre de colère en lisant les derniers tweets, et tu lis l’air effrayé ou même désabusé de ton épouse devant ton nième craquage, tes enfants qui vivent déjà leur propre vie, te détestent déjà ou bien font semblant de t’aimer pour que tu les déshérite te pas, et là tu t’aperçois que tu as raté ta vie, que tu es seul, et que les portes de l’enfer te sont grand ouvertes.

Ça ferait une super suite à The Social Network : une belle histoire de chute et de redemption comme les aiment les américains.


J’ai hâte.

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