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Commentaires

Et maintenant, les facho-gamers ?

Les contours du #GamerGate, dont nous vous racontions les prémices fin août, se précisent petit à petit. Alors qu'une guerre ouverte a été déclarée, sur fond de misogynie, les "pro" et les "anti" Zoe Quinn, le site de jeu vidéo Merlanfrit dresse le portrait de ceux qui s'acharnent contre la développeuse. Et on les découvre très à droite, et pas toujours très fans de jeu vidéo.

Derniers commentaires

A propos de vie sur internet, ce qui serait chouette, super, peut-être peu évident, c'est une émission,un arrêt sur images sur Etienne Chouard, pour mieux comprendre. Car dans les réseaux de gauche, il est associé à l'image du mec qui pense et pense très à droite, avec entre autres ces images qui passent avec des membres de l'extrême-droite et des analyses très très négatives. D'un autre côté, on voit ici et là ce mec parler, et qui semble réellement simple et droit (cf http://vimeo.com/97599634?from=outro-embed ou le aux sources ici publié).
Si l'article d'ASI a pour but de faire un simple résumé des synthèses du Monde/MF, alors il est plutôt bien fait. Car oui ces articles sont pas du tout équilibrés. Dans celui de MF il y a des commentaires intéressants cela dit (de tous bords).
Ni le mot "nébuleuse", ni le mot "nauséabond" n'apparaissent dans cet article. Avec le teaser du titre on pouvait s'attendre à mieux. Il est donc raté^^

A mon sens, le commentaire de Grégory Makles ci-dessus est éminemment plus informatif et pertinent. En même temps il n'est pas forcément journaliste.
Je suis lecteur journalier de RPS (où écrivait l'un des journalistes ayant eu une relation avec la développeur)(il me semble qu'il a quitté depuis, autour des dates de l'affaire, à vérifier). On ne peut pas dire en tous cas qu'il y ait eu, sur RPS de favoritisme significatif de Zoe Quinn dont les jeux n'ont jamais été classé dans les références du site qui pourtant est facilement client de ce genre de titre. Par contre, il y a proximité entre les postures éditoriales du sites (moralisante, progressiste, comme Libé mais en sympathique car moins arrogant) et les idées de Zoe Quinn mais difficile de dire qui influence qui si influence il y a. Si j'ai bien compris le journaliste de RPS aurait fait un ou deux articles sur elles sans préciser leurs relations. Bon, pas impeccable, mais ce n'était pas des tests et la légitimité de l'interview dans la ligne éditoriale ne posait pas de doute.

La première chose qui me frappe, c'est donc "tempête dans un verre d'eau". Les jeux de Zoe Quinn sont peu connus et peu vendus, son travail semble plus artistico-militant qu'une affaire pour 50 millions de consommateurs. Qu'il y ait un agacement sur les accusations systématiques de discrimination anti femme à l'intérieur des jeux vidéos je le comprends. Que celui ci ramène aussi bien des gens contrariés par les distorsions du réel* (comme moi même) et des gens en vendetta contre les femmes (certains commentaires sont effectivement horrifiants) et que tout ça nous fasse, avec un camp inverse pareillement divisé -à mon sens- entre les ami(e)s du réels et les trolle(sse)s, on a là la recette d'un des mille débats malsains qui agitent de ci de là lasociété. Mais plutot le 1000ème que le centième parce tout de même si on suit les liens de cet articles, on tombe sur des vidéos vues entre 3000 et 40000 fois, ce qui, pour de la polémique jeu vidéo sur internet, n'est rien du tout. Mais, alors, rien, hein!

Du coup je m'interroge: je n'ai pas appris cette affaire par les sites jeux vidéos, mais par lemonde.fr et @si. Ce semble indiquer que le vecteur de diffusion ne serait pas tant le jeu vidéo que la énième "story" d'une militante féminisme qui, dans son juste combat, a réveillé la bête immonde XY dans sa version "jeu vidéo". Sachant qu'on parle d'une militante insignifiante, dans la portée de son oeuvre et de sa notoriété, qui a agité... bon pas grand monde non plus, en tous cas dans les milieux gamers qui face à ce type d'histoire va plutôt se relancer un petit Dota 2 parce que pffrt. Est ce que tout ça mérite bien qu'on le mentione ? Parle-t-on ici d'un problème réel du jeu vidéo ou d'une normalité statistique considérant que c'est un loisir de masse ? Et même dans cet optique, ne fait on pas ici l'équivalent de la couverture de la manifestation pro voile, dont Daniel avait fort justement fait remarquer qu'elle était dérisoire en terme d'amplitude ? En outre, considérant la légitimité douteuse de ce sujet pour un débat de société, Zoe Quinn a-t-elle l'utilité qu'on asticote les potentiels instables ayant la déviance nécessaire à lui pourrir la vie ?

*: y compris quand mes petits cheris @si et Canard PC ont réussi à exposer comme évidente la thèse du jeu vidéo principalement masculin en omettant que the Sims, dont l'équipe est majoritairement féminine, était alors le jeu vidéo le mieux vendu, et en partant du postulat surprenant selon lequel les jeux facebook très joué par les femmes comme Farmsville ne devait pas non plus être pris en compte pour des raisons d'élitisme qui de fait était surtout un élitisme macho de nos journalistes progressistes pas du tout conscient (mais rigolo à relever).
C'est l'éternelle question. On en parle ou pas? A partir de quel moment cela vaut-il la peine qu'on le fasse?

Est-ce que ça touche assez le monde des gamers pour qu'on le mentionne parce que forcément il y a un impact sur eux/elles?

Par ailleurs, est-ce que le fait que ce soit finalement assez méconnu voudrait-il dire qu'on doit s'en détourner?

Je me rappelle du paragraphe sur le Sims que tu avais déjà écrit (désolée, je dis tu à cause des années Stevo) à l'époque.
Il est pertinent et il soulève une autre question: est-ce que le fait de ne pas en parler parce que ce sont des jeux joués surtout par des femmes ne crée justement pas une différenciation bien étrange? On a LES JEUX....et puis les jeux joués pas les nenettes: Sims et Farmville ou je ne sais quoi d'autre qui du coup sont des jeux mais bon hein, ça faut pas un Mass Effect. (entre nous soit dit, ouais, je ne trouve pas que ça vaut un Mass Effect :D).

Je pense qu'on peut en débattre longuement que ce serait sûrement très intéressant. Détricoter le comportement, la propagande, la réalité, le langage et toute la programmation qu'il entraîne (en partie tout du moins...)
[quote=Malagate]Il est pertinent et il soulève une autre question: est-ce que le fait de ne pas en parler parce que ce sont des jeux joués surtout par des femmes ne crée justement pas une différenciation bien étrange? On a LES JEUX....et puis les jeux joués pas les nenettes: Sims et Farmville ou je ne sais quoi d'autre qui du coup sont des jeux mais bon hein, ça faut pas un Mass Effect. (entre nous soit dit, ouais, je ne trouve pas que ça vaut un Mass Effect :D).

Bon nick, et les salutations de Hekus, Falush, Lark et Treesong (il y a surement des fautes mais c'est de tête, je triche pas) :)

(beaucoup) plus de gens jouent ont joué à Farmville qu'au Civilisation de l'époque. Ils ont également joué longtemps. Sauf à dire qu'un groupe de joueur est plus important que l'autre - ici les joueurs de longue date face aux joueurs récents, mais aussi bien les hommes contre les femmes - il faut faire intervenir un autre critère : présenter le succès de Farmville par une resucée de ce que les jeux de gestions "historiques" comme Civilisation ont inventé matinée de simplifications et d'un autre habillage.

Mais cette théorie tient elle la route ? J'ai peu joué à Farmville mais il me semble qu'il faut noter que dans ses fondamentaux, c'est un jeux sans affrontement et sans compétition qui base sa viralité sur l'entraide. J'avais la puce à l'oreille sur ces caractéristiques car ce sont justement les centres d'intérêts que je voyais "les copines" prendre dans Wow. Pas de PvP, mais farmer pour faire des potions et des slips aux membres de la guilde, ça oui, etc.

Il me semble quand même curieux qu'on s'aveugle à ce point sur ses propres préjugés, mais après tout la majorité des gens pensent encore que montrer des nichons c'est pour le public masculin, alors que c'est au contraire de ce qu'une observation neutre des publicités et de leurs cibles démontre depuis des années - observation que je vois elle même très peu conduite. Il semble que les hommes s'imaginent volontiers comme trop phallocrate, probablement parce que c'est vrai que la vision d'un attribut féminin quelconque ne les laisse pas indifférents. N'empêche, les faits pointent tout autre chose. Il serait temps d'au moins rendre les hommages proprement du à tous les game designers (femmes et hommes) qui produisent des jeux qui intéressent des femmes. Si on veut un gameplay équitable sur le sexe et le genre, there is no other way. Ca ne veut pas dire qu'on est forcé de jouer, et en fait, ça devrait forcer des prises de conscience de type "je suis un mec, je joue à des jeux de mecs, ça fait partie de mon indentité" (parfois en remplacement du mensonger "je joue aux bons jeux", avec bon détourné pour correspondre aux jeux de mecs). Tout le monde n'a pas envie de ces prises de conscience, mais à mon sens on se sent mieux après :P
Il me semble quand même curieux qu'on s'aveugle à ce point sur ses propres préjugés, mais après tout la majorité des gens pensent encore que montrer des nichons c'est pour le public masculin, alors que c'est au contraire de ce qu'une observation neutre des publicités et de leurs cibles démontre depuis des années - observation que je vois elle même très peu conduite.

Pourriez-vous expliciter cette phrase s'il vous plaît ?
Ouvrez un mag pour homme et un mag pour femme, comptez les jolis femmes émoustillantes dans les pubs. Vous allez être surpris. Marche aussi dans la rue, dans la télé etc. Contrairement au cliché répendu, la pub fonctionne surtout sur le fait de proposer des modèles. On vend aux hommes en leur montrant des modèles masculins, aux femmes féminins, etc. La technique de la pépée pour vendre des pipes, c'est mort dans les années 70-80.
Le mantra du marketing c'est de "créer des besoins", donc en fait c'est de vous imposer des choses dont vous n'avez pas besoin en vous faisant croire que vous ne pouvez pas vivre sans.
Je ne pense pas que la déferlante de publicités sexistes soit pour répondre aux besoins des femmes de voir des représentations de femmes pornifiées et photoshopées en guise de modèles.
Je pense plutôt que c'est une manière d'imposer un modèle auquel il devient presqu'impossible d'échapper, vu que comme vous l'avez bien fait remarquer, il s'étale partout sur les murs à la télé et dans les magazines.

De même que les centaines de publicités pour des écrans de télé toujours plus grands toujours plus ceci cela ne sont pas là pour répondre au besoin irrépressible des gens d'avoir une télévision géante, mais plutôt pour leur faire croire qu'il ne pourront pas avoir une vie acceptable s'il ont une petite télé.

Comme dirait Séguéla, si t'as pas de Rolex à 50 ans t'as raté ta vie.
On n'est quand même pas dans la même catégorie.
La série des mass effect invente tout un univers de science fiction et est l'équivalent dans le domaine des jeux vidéos de ce que sont les grosses productions hollywoodiennes comme Star Wars ou Star Trek au cinéma.

World of Warcraft s'appuie lui aussi sur tout un univers fantastique, mais plutôt héroic fantasy, qui était déjà largement développé avant le jeu, avec la série des jeux de stratégie temps réel Warcraft 1 / 2 et 3.

Et au delà de ces univers fantastiques, derrière ces deux jeux il y a une qualité de réalisation exemplaire, produit de l'expérience et du savoir faire de deux sociétés : Blizzard et Bioware qui ont un long passé de jeux à succès derrière eux : diablo, starcraft warcraft pour la première, et baldur's gate, neverwinter nights, fallout, dragon age, mass effect, leaders dans leurs domaines respectifs, pour Blizzard, le jeux de stratégie temps réel ( et avec world of warcraft le mmorpg ), et Bioware, le jeu de rôle.

Ce n'est franchement pas dutout comparable à des jeux facebook comme farmville ... Dont le succès tiens plus au fait qu'il soit lié à Facebook plutôt qu'à la qualité du jeu en lui-même.

La série des sims est une grosse production aussi, mais ils n'arrivent pas à dépasser un certain public du fait du gameplay "point and click" et de son thème simulation de vie bien particuliers.
Ils ont bien essayé de trouver de nouveaux marchés avec des spin of comme les sims médiéval, ou avec des add ons axés sur le fantastique, mais c'est pas gagné ;)

Il est intéressant de constater que les jeux ne s'adressent pas dutout aux mêmes groupes sociaux, WoW et Mass Effect visent très clairement les geeks, d'ailleurs le jeu vidéo à la base faisait partie de la culture geek, et le monde des geeks est principalement masculin.

Tandis que farmville et les sims visent vraiment un public pas dutout geek, et pas dutout gamer.
On n'est effectivement pas dans la même catégorie: the Sims ou Farmville, c'est beaucoup beaucoup plus de joueurs (et à fortiori, de joueuses) que Mass Effect. L'assertion sur Facebook est un non sens: il y a des tas de jeux sur facebook. D'ou la comparaison à Civilisation, également sur Facebook, et beaucoup beaucoup beaucoup moins joué que Farmville etc.

Qu'il soit plus intéressant dans la presse geek de parler de jeux comme Mass Effect, c'est une évidence. Mais la presse geek est elle neutre sur le genre de ces centres d'intérêt pour commencer ? Même si ça évolue, il me semble qu'on en est encore loin.

Maintenant, Wow. L'une des bases du succès de WoW est qu'il plait bien plus que les jeux "PC" à un public féminin. Mais si on regarde son mode de fonctionnement, on se rend compte qu'il y a justement tout un fond qui est totalement différent de ce qui plait dans les jeux célébrés jusque là par la presse PC, et qui d'ailleurs se recoupe assez bien avec ce que celle ci lui reproche fréquemment: beaucoup de social, de farm, de nécessité de fonctionner en groupe et même en guilde, de crafter des consommables (ie pas juste du stuff gros bill), de la futilité en veux tu en voilà, etc. D'expérience, ce sont en fait des occupations appréciées par le public féminin qui pour se détendre le soir va aller farmer des [soies d'araignées glougloutantes du marais du pus] pour si jamais quelqu'un fait un reroll et à l'usage d'un [pantalon quicksilver pour jeune mage à boutons] level 12, là ou monsieur va se détendre sur un pt'it Battleground joueur contre joueur au bassin d'Arathi (enfin, ça va le détendre si il gagne). Wow ce sont en fait plusieurs jeux dans un jeux. Et ceux ci ciblent des joueurs aux profils... et genres différents.

Tout ça pour dire qu'à mon sens le problème est plus dans la presse elle même qui a été plus ou moins réticente au tournant MMO / jeux facebook (plutôt plus que moins dans le cas de Canard PC d'ailleurs) et n'a pas compris que derrière le choix d'autres élément déterminant que ce qu'il fallait jusque là célébrer dans le game design il y avait simplement le reflet des différences d'intérêts entre femmes et hommes (entre autres choses). Leur idée de la féminisation des jeux vidéos, quoi qu'ils en disent, ça se résume à rendre accessible ce qui leur plait à eux (et à moi!) aux femmes, au passage selon un schéma finalement assez vertical et plutôt sexiste, à bien y regarder. En ça ils sont aidées par l'avant garde des journalistes jeu vidéo femmes qui sont elles mêmes (à mon sens) souvent des personnalités singulières qui voudraient que toutes les femmes embrassent leur singularité, un peu comme si mon copain Chris qui adore les romans et films à l'eau de rose se mettait en tête d'y convertir tout ses potes, éventuellement avec un peu de revanche d'années d'isolement à cause de cet intérêt singulier. Je projette peut être un peu mais j'avais eu ce sentiment en écoutant Malard tenir un discours très proches des canons tradi (et donc masculin) du jeux vidéos pour le coup à des lieux des dizaines de conversations que j'ai eu avec des joueuses de WoW.

Pour moi il faut acter le réel. Farmville, ça doit nous dire quelque chose, de même que les cotés sociaux, entraide, futiles*, de wow. Et pas que "tout fout le camp".

*: "futile", c'est ce mot utilisé pour décrire des possibilités telles que danser à poil à Gragrammar ou avoir un petit chien avec des yeux cromeugnon qui nous suit inlassablement sans jamais faire caca. Mais évidemment, le fait même de joueur, y compris en mode compétitif à Counteurstaillque, c'est futile, à bien y regarder. De même que les hommes qui se passionnent pour de la géopolitique où ils n'ont pas la moindre chance d'impacter quoi que ce soit et se vivent comme "serieux" face à des femmes causant couture que elles vont vraiment faire sont d'une auto complaisance rigolote, à bien y regarder.
Il faut prendre en compte aussi la différence naturelle entre les hommes et les femmes sur la question de la parentalité. Les femmes portent les enfants, c'est une question très importantes pour elles. La société évidemment en fait beaucoup trop en imposant ces questions aux petites filles dès le plus jeune âge, mais la question se pose fatalement pour elles immédiatement dès le début de leur sexualité, tandis que nous les hommes on s'en bat les couilles jusqu'à ce qu'on y soit confronté.

Il n'y a rien d'étonnant donc à ce qu'un jeu comme les sims rencontre particulièrement un public féminin.

Pour les jeux comme farmville, là par contre, c'est une vrai incompréhension pour ma part.
Anita Sarkeesian et Zoe Quinn sont des psychopathes/narcissistes notoires et s'inventent des harcèlements fictifs pour récolter des donations. Mais bon, ce sont des femmes, donc ce sont obligatoirement des victimes, vous n'imaginez pas le drame constant que vivent les américaines blanches CSP+ ... Arrêtez de geindre, petites africaines victimes de mutilation génitale, y'a des nichons dans les jeux video, ça c'est giga important pour le féminisme contemporain.
Désolé, mais je pense que cet article est écrit avec les pieds et seulement réservé à des spécialistes.

Et franchement je ne paie pas pour lire ce genre d'article confus et mal écrit, citant un nombre inconsidéré de personnes.

Machin qui dit que truc ne joue pas mais avait déclaré en 2012 que Untel disait que les filles... etc.

Papier plus que nul !!!
Cet Aurini a une bonne tête de c** quand même.
Il aurait voulu le faire exprès qu'il n'aurait pas pu...
J'espère qu'@SI prépare une suite à cet article (un dossier, une émission, un C'est pas qu'un jeu,...) parce qu'en l'état @SI a juste massacré les textes de Merlan Frit (en y retirant toutes les nuances et les retenues) pour les résumer à une histoire de réactosphère, alors que les évènements des derniers mois, croisés et complexes, avaient tout pour fournir, s'ils étaient traités avec effort de rigueur, de compréhension et de neutralité, une illustration pertinente du fonctionnement de l'Internet des personnes, des communautés issues du monde des joueurs, du sexisme et du féminisme à l'heure d'Internet, des nouvelles formes de communication et de leurs particularités. @SI a aussi raté l'occasion de s'interroger sur le jeu, les joueurs, le jeu vidéo (premier produit culturel de notre ère en termes de ventes et d'influence sur les moins de quarante ans) et ses évolutions.

Une toute aussi bonne illustration que la (les ?) affaire(s) Dieudonné, et qui reçoit à l'instar de celle(s)-ci une attention dans la qualité du traitement bien en deça de ce qu'elle mérite (on remerciera Merlan Frit pour l'effort). On retrouve les mêmes biais dans l'identification totale de la masse aux leaders, l'absence de réflexion sur les représentations de ses adversaires par chacun des camp, et le mépris des gens de la masse qui, s'ils ne sont pas parfaitement rationnels (qui l'est ?), restent animés par des motivations qu'il serait bon de décrypter.

Comprendre avant de condamner. Cela semblait pourtant évident.
L'article de Merlan Frit ne dit pas que l'Internet Aristocrat est Eron Gjoni.

Je cite : "Le 16 août, Eron Gjoni, l’ex petit ami de Zoe Quinn publie, sur un blog créé pour l’occasion et intitulé thezoepost, le billet qui a ouvert la saison de la chasse. Dès le 17, un teaser fait le tour des réseaux sociaux, promettant pour le lendemain la vérité sur la « Quinnspiracy ». Le 18, un youtubeur connu sous le pseudonyme « Internet Aristocrat » connaît son heure de gloire grâce à l’affaire Quinn"
[quote=Robin Andraca]Qu'est ce qui leur était reproché exactement ? D'avoir activement milité pour que soit inclus sur la page de Zoe Quinn un paragraphe sur les accusations de "mauvaise conduite personnelle et professionnelle".

C'est vrai quoi, ils se contentaient de militer activement pour que la première page associée à Zoe Quinn sur google, la page de wikipédia, soit le déversoir de rumeurs nauséabondes sur son activité sexuelle avec un paragraphe intitulé "mauvaise conduite". Pas de quoi s'énnerver hein ! Juste un lynchage misogyne, rien que de très ordinaire.

Comme dirait Coluche c'est : "un prêté pour un vomi".

Ce n'est pas moi qui iraient les plaindre ceux-là !
Le milieu des joueurs est donc le nouveau théâtre d'un débat devenu traditionnel dans le milieu politique, opposant le peuple profond, dont les revendications seraient ignorées par une grande partie des médias, et une élite "progressiste", davantage soucieuse de représentation féminine dans le jeu vidéo.

Je ne comprend pas ce passage. C'est dans le milieu politique ou dans le milieu des joueurs que le peuple obscurantiste affronte l'élite progressiste ?
Au passage qu'en sait on de la "majorité silencieuse" (dans le milieu des joueurs, le milieu politique ou dans la vraie vie, ça marche aussi) ? Si ça se trouve, la majorité du peuple profond des joueurs trouve que les clichés sexistes et racistes dans les jeux et dans les forums de jeux sont lourdingues. C'est quoi le sex-ratio, dans la communauté des joueurs et dans le peuple profond ?
Sérieux, need a come back ?

La corruption de la presse n'est qu'un argument parmi d'autres. Faut-il vraiment publier un URI vers le passé pour que vous cessiez vos bêtises ?
Le sexisme a bon dos quand l'intérerée en fut l'étendard.

Le lien avec Sarkeesian est incompréhensible, toute opportuniste soit-elle.

Comment pouvez-vous justifier une corélation entre création ludique et une position politique, avec toutes les extrapolations de rigueur.

Votre prose vous déshonore.
Une éternelle bataille....rien n'est jamais acquis et beaucoup de choses ne sont pas encore gagnées...

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