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Et La Poste, on s'en fout ?

Jean-Paul Bailly, patron de La Poste, a besoin d'argent.

Derniers commentaires

[quote=Et La Poste, on s'en fout ?]
Merci de me rappeler qu'il faut que je cours poster mes impôts locaux .
je viens d'avoir une idée géniale :
vendons la poste pour refinancer la bourse et qu'on puisse tout reprendre comme avant le petit incident de parcours
et il y a aussi l'argent de la sécu sur lequel lorgnent les assurances privée depuis s'i longtemps. qu'attendons nous pour leur en faire cadeau pour ces grands professionnels de la finance le fassent fructifier plutôt que le laisser à la gestion de fonctionnaires ?
Un article de Caroline Fourest dans Le Monde, sur la dangereuse réforme (une de plus) envisagée par Sarkozy dans un but de rentabilisation.
Un sujet prétant beaucoup moins à contestation que ceux qu'elle aborde habituellement.
Sauf, évidemment, de la part des tenants de l'ultralibéralisme, dont un spécimen particulièrement agressif sévissait encore récemment ici.
Il a été lourdé ou je me trompe ?
moi je poste mon mot sans même lire les autres
ce que je ne fais jamais
mais la poste j'ai hâte qu'elle disparaisse
c'est quoi ce service public? le droit de poireauter des heures au guichet d'une banque pour retirer un recommander?
pour au final se faire jeter car le guichet va fermer juste au client avant vous.
ou alors attendre la livraison d'un colis pendant 2 semaines s'entendre dire qu'il sera livré avant midi le lendemain
rater une demi journée de boulot pour rien car personne n'est venu.
chaque fois que je me vois obligé d'aller a la poste, car ce n'est jamais de bon coeur, j'en attrape des démangeaisons tellement ca me stress
je privilégie systématiquement le mode remis en main propre quitte a faire des kilomètres supplémentaires. de peur d'avoir a y aller
vivement la fin de la poste
je déteste la politique du gouvernement actuel mais je vais faire profil bas sur ce point car c'est la bonne décision.
Je comprends pas non plus, j'ai entendu hier sur France 3 150 000 signatures et je lis ça dans différents articles mais sur le site de la pétition, je vois un peu moins de 15000 signatures.
je crois bien qu'il y a cent mille signatures sur la pétition "touche pas à ma poste"si c'est bien attesté ça signifie que DS est à la masse..
Juste pour vous dire, DS, que si votre chronique matinautes de jeudi matin n'a eu que 5 posts (cinq), c'est parce que vous ne vous étiez pas foulé. J'ai dû la relire deux fois. Et pas trace de votre célèbre "patte" schneidermannienne, l'humour sans avoir l'air d'y toucher, et le fond tout en finesse.

Et pour ce qui est de la privatisation rampante de la Poste, comme disait justement une institutrice lors d'une réunion de parents : "Cette année, le ministère a décidé cela, mais, l'année prochaine, ce sera autre chose". On casse, on recasse, on réparera, on reconstruira, ou on détruira, ou ça cassera pour de bon. Et un jour, c'est eux qui seront cassés, et ils ne comprendront même pas pourquoi !
Cela fait presque vingt ans que ça dure ! Il y a eu des batailles dantesques, contre la droite, contre les socialos.

Mais nos dominants appliquent la stratégie de l'engrenage : ils isolent et repoussent les luttes dans les dentelures de l'engrenage, chacun sur sa petite dent. Et pendant ce temps-là, ils occupent le centre, l'endroit qui leur permet de faire tourner le système dans le sens qu'ils veulent.

Et là, ça dérape un peu. Ils ont stupéfié tout le monde.
Leurs mille milliards de dollars...... Ou peut-être deux mille milliards de dollars.... Pour racheter des titres pourris dont ils ont permis l'existence en déréglementant. Si ça, ce n'est pas de la déresponsabilisation qu'ils dénonçaient.....

Et il n'y avait pas d'argent, nulle part, et voilà, c'est magique.....
Merde : VIVE LA POSTE, VIVE LA SNCF, VIVE L'HOPITAL PUBLIC, VIVE L'ENSEIGNEMENT PUBLIC, VIVENT LES FONCTIONNAIRES !

NON AUX PRIVATISATIONS !!!!!!!!!!!!!
Pour agrémenter le débat , j'ai trouvé celà : votre-avis-sur-la-securite-de-l-emploi-des-fonctionnaires

Certaines contributions y sont très documentées.
"Hôpital public, je chéris ton nom
Métaphysique des tubes
mercredi 25 avril 2007.

Judith Bernard


A la maison tout a lâché : des problèmes de tuyaux ça a commencé par la connexion Noos, qui merdoyait de mal en pis, au point de nous priver pendant un siècle (au moins) du téléphone, de la télévision et d’Internet - z’imaginez mon état. Et puis il y a eu le lave-linge, problème de pompe de vidange, de l’eau partout. Et puis il y a eu le bébé, embourbé aussi, les bronches les viscères, tous les tubes s’y mettaient en même temps le carburateur montait au delà de 39 on a filé aux urgences.

Hôpital public je chéris ton nom.

La nuit aux urgences pédiatriques il y a toujours à l’accueil une dame très calme. Elle n’a pas du tout l’air d’avoir sommeil, elle vous sourit regarde le bébé gentiment et vous demande ce qui lui arrive. Il est deux heures du matin et il y a des gens en blouse blanche qui oublient qu’ils sont épuisés, qu’être de garde c’est ultra chiant et qu’ils sont payés au lance-pierre. Dans ce monde modeste il n’y a pas de fatigue, pas de mauvaise humeur, pas d’autre préoccupation que cette question : comment va bébé.

Hôpital public je chéris ton nom.

Il est trois heures du matin elles sont trois avec lui, on lui met des tuyaux, un masque des capteurs avec de petits oursons dessinés dessus, ses yeux perdus brillent et sourient malgré tout elles sont tellement sympas. Dans cet autre monde il n’y a pas de jour pas de nuit, pas de jour férié pas de vacances de Pâques : le soin est comme la maladie, il se fout de l’horloge et du calendrier.

Il n’y pas de miroir dans les ascenseurs non plus, qui font un bruit d’usine et mériteraient un bon coup de peinture mais que je n’ai jamais vus en panne. Et je commence à avoir un peu d’expérience : entre ces murs couleur vert d’eau j’ai mis au monde mon bébé, je l’y ai hospitalisé hurlant à six semaines, et puis donc juste là s’étouffant à six mois, et à chaque fois j’en suis sortie mon bébé sain et sauf dans les bras avec la même impression :

Hôpital public je chéris ton nom.

Alors bien sûr je me souviens qu’à la consultation d’obstétrique pour le suivi de grossesse, il fallait prendre rendez-vous deux mois à l’avance, on avait rendez-vous à dix heures on passait à onze et quelques. Mais toujours, invariablement, le personnel était attentif, souriant, délicat. Mon accouchement a duré une éternité, j’ai eu le temps d’en voir passer, des sages femmes, des infirmières, des internes. Irréprochables. A tous les étages, à tous les échelons.

Et à la sortie, la facture : rien. Ça m’étonne encore d’avoir droit à ça : des soins d’une telle qualité, des personnels d’une telle compétence, des appareils d’une telle technicité pour : rien.

Hôpital public, je chéris ton nom.

Alors bien sûr je me souviens que sur le plateau repas ce n’était pas précisément la fête, et pour la douche il fallait aller au bout du couloir. Mais c’est ça, le service public : le sens de l’essentiel. La qualité humaine, pas les miroirs dans les ascenseurs. La qualité des soins, pas le dorlotage du superflu. L’excellence médicale, pas celle du dessert. Et ce meilleur-là réservé... à tout le monde. Je vais vous dire : je suis peut-être bien tombée (enfin ça fait trois fois de suite quand même), ou bien Saint-Vincent de Paul est exceptionnel, ou bien je suis de très bonne humeur (pas tellement, pourtant) mais franchement, je trouve ça BEAU.

Beau que la collectivité produise cette utopie réalisée, le « service public de la santé », et que dans cette expression, chaque mot : service - public - santé, soit porté au plus haut de sa valeur.

Dans la chambre 9 du troisième étage du service de pédiatrie générale il y avait une télé, accrochée près du plafond - je ne l’avais pas remarquée, mais elle n’a pas échappé à l’œil avisé du Papa, qui sur le coup de 19h30 a mis en route le robinet à images : celles de la campagne déversant sur mon bébé endormi ses reflets rouges et bleus. La droite et la gauche ont déchiré la tiédeur immobile de la chambre, et une fois de plus, regardant mon fils à qui on avait rendu un sommeil tranquille et une respiration limpide, j’ai senti que j’étais de gauche. De cette gauche qui a inventé la sécurité sociale, de cette gauche qui a bâti ce service public de la santé que le monde à bon droit nous envie, de cette gauche de fonctionnaires dévoués au service qu’ils rendent, simplement parce qu’ils y croient.

Hôpital public, je chéris ton nom.

Ça coûte cher, je sais, il faut le financer, ne pas être irréaliste, je suis bien d’accord, et c’est pour ça que ça ne m’a jamais posé de problème de payer mes impôts, et que je ne voterai JAMAIS pour quelqu’un qui promet qu’il va les baisser, pour quelqu’un qui flatte l’égoïsme de ceux qui s’en sortent et qui veulent refermer la porte derrière eux - parce que pour l’instant, l’électorat sarkoziste que j’ai entendu « argumenter », c’est ça : y en a marre on paie trop d’impôts.

Parfois, c’est fugace, mais c’est fort, ça me traverse comme foudre je me dis : pays de cons. Ça me fait du fiel au bord de la glotte, je me tais, je laisse mariner, et puis je prends mon clavier.

Et j’écris : non seulement je consens à l’impôt, mais même, oui, j’aime l’impôt, pour tout ce qu’il signifie, tout ce qu’il engage - devant un signe toujours remonter au signifié, ce qui se joue derrière (ça n’a rien à voir mais c’est aussi cet argument - chercher le signifié - que j’utilisais lorsque j’avais des élèves tentées par le voile : ce que ça signifie, au bout de la chaîne, à l’autre bout du bout du sens, est-ce que tu es d’accord avec ?) Avec l’impôt je suis d’accord même si je suis comme tout le monde : quand l’avis tombe ça fait mal, je me demande toujours comment je vais faire, je serre les dents grrr, et puis je mensualise, ça passe, et de toutes façons je suis contente : contente de payer ma part dans un système qui me le rend bien, de bien des manières. Je préfère payer à ce moment-là, proportionnellement à ce que je gagne, et systématiquement. Je sais, chacun sait que c’est la seule manière de payer le prix juste.

Le prix juste c’est le prix que chacun peut payer, du moment que l’ensemble finance le meilleur pour tous. Décidément, même et surtout à l’hôpital, je suis, c’est incurable, de gauche.

PS : Métaphysique des tubes, suite : ma connexion Noos merdoie à nouveau complètement, et je ne peux vous valider que lointainement, rarement, de chez ma môman - devant un signe toujours remonter au signifié, devant un problème orphelin toujours remonter à la môman).

Si j’étais paranoïaque et mégalomane je dirais que la Droite cherche par tous les moyens à me baillonner, parce que mon gauchisme invétéré est une menace pour l’échéance électorale qui vient.

Si j’étais idéologue je dirais qu’il faut nationaliser Noos, parce que le bordel infâme des entreprises privées qui séquestrent et ruinent leurs clients en toute impunité doit être combattu.

Mais je suis juste chez ma môman, alors je vais tâcher de rester raisonnable. Vous aussi, s’il vous plaît : si vous commentez, soyez très patients, ne criez pas à la censure si votre commentaire n’apparaît pas. Ça risque d’être longuet. Vous pouvez, en attendant, fomenter des attentats contre le siège de Noos, si vous savez où il se trouve. "

ARTICLE MERVEILLEUX écrit par Judith Bernard sur le Bing Bang Blog

Alors, Monsieur Guyot au lieu de passer votre temps à mépriser tout le monde, lisez moi cela tout de suite et réfléchissez (si vous le pouvez -ce dont je doute-)

Ah ! zut , je vous ai parlé encore à l'impératif, mais comprenez qu'on en a envie car vous semblez tellement irrespectueux et insultant qu'on se dit qu'il y a des gifles qui se perdent ! ! !
C'est effrayant cette conviction que le service public c'est la panacée...(service étant masculin il est mal venu d'écrire "publique", ce sont les filles qui le sont, parfois !)

Il y a 30 ans le premier ministre Vietnamien (communiste) découvrait que 10 paysans ne parvenaient pas à obtenir une récolte équivalente à ce qu'obtenait un petit propriétaire travaillant tout seul, 3 ans avant, sur la même parcelle...

Je vous laisse deviner pourquoi et si vous insistez je vous fournirai des précisions et des preuves (Il se trouve que je connais très bien le Vietnam et son histoire) !

Pour Cassandre : On ne me parle pas à l'impératif et on ne tente pas de me faire croire que le fonctionnaire est une espèce protégée... Et on ne me menace pas de procès : ici on échange des opinions, si mon avis ne vous convient pas, dites-le tranquillement (ou avec humour) et exposez le vôtre en démontant mes arguments si vous en êtes capable... Autrement allez vous faire voir chez plumeau, voire plus loin encore !

Pour baltaz : Nous voila d'accord : il ne reste plus qu'a récupérer la possibilité de donner des droits (en reprenant les innombrables avoirs bancaires de nos politiques dans des paradis fiscaux par exemple) afin de donner à chacun les droits qu'il mérite... Et non pas aux seuls fonctionnaires !

Pour poisson : les hôpitaux publics sont pas mal pathétiques... Il faut plusieurs mois pour obtenir un rendez-vous, même pour des choses très graves et urgentes... Avec le bon piston ça va beaucoup plus vite, est-ce tellement démocratique, et surtout notre système est-il le meilleur du monde ? Si oui c'est très grave ailleurs !

***
Le problème n'est pas que les fonctionnaires aient la sécurité de l'emploi et le droit de s'exprimer, non, le problème est que les autres n'aient plus ces droits.

parfait, rien a ajouter. merci de votre modération.
Non non , on ne s'en fout pas. Si la Poste est privatisée , il y aura des économies qui vont se faire au nom de la rentabilité , et là , bonjour les dégâts pour le service du courrier.
Il sert à quoi, le courrier, au temps des ordinateurs, Fandasi ?

Et puis le prix des timbres est effroyablement élevé avec des hausses incessantes (ce qui n'empêche pas qu'il leur faut 3 milliards maintenant...)

***
Si vous réflechissiez avant de parler , vous auriez la réponse à votre question à laquelle je ne répondrai pas.
Vous n'êtes pas le seul à réfléchir Fandasi...

En supposant que vous le fassiez, ce qui n'est pas absolument démontré !

***
Il sert à quoi, le courrier, au temps des ordinateurs, Fandasi ?
il vous semble évident que des personnes qui n'ont pas d'ordinateur doivent s'en procurer un, s'abonner à internet au simple nom de la modernité et pour pouvoir recevoir du courrier ?
le droit de chacun, justement est de pouvoir continuer à recevoir son courrier papier, qui existera encore longtemps et qui est tout aussi important, voire plus, que des emails.
Ah, et j'oubliais l'imprimante.le droit de ne pas avoir d'ordinateur existe aussi. j'oubliais aussi que notre merveilleuse constitution européenne contient le droit du consommateur. ouf. le droit du non consommateur, quant à lui, ne cessera pas d'être bafoué. Tous ces retraités à 600 € par mois, qui non seulement ne consomme pas de voiture, ne consomme pas d'essence pour consommer un quart d'heure de centre internet, ne veulent pas consommer un ordinateur pour consommer une ligne adsl.
comme le dit si bien dutreil, font rien qu'à coûter des sous ces gens là. Et en plus, il faut leur apporter leur courrier !!!! mais où va-t-on ?
Par exemple supposons que EDF vous coupe l'électricité parce que vous n'avez pas payé, ils vont avoir du mal à vous envoyez les factures de rappel par mail.
Merci . .Et il y a plein d'exemples.
de rien
j'y ai même pris du plaisir ))
BINGO !

Vous avez remarqué aussi qu'EDF coupe le courant, chez les pauvres, ceux qui n'ont plus les moyens de payer ce produit hors de prix et sans offre concurrente ?

Voila qui laisse augurer de remarquables capacités d'observation chez vous !

Dans la foulée vous aurez remarqué que les coupures chez les gens aisés sont rarissimes, sauf oubli improbable ou voyage excessivement long sans prise de dispositions préalable (merde, le congélateur !)

Vous êtes en plein dedans : le service public pourrissant la vie des citoyens avec une nette prédilection pour les plus faibles, victimes toutes désignées pour des médiocres de ce style...

Il y a au moins deux choses que je tiens à mettre au point :

* D'abord je confirme qu'il y a beaucoup trop de fonctionnaires ou assimilés en France, ce n'est pas une opinion mais un fait confirmé par toutes les comparaisons avec les autres pays développés. Ce qui entraîne deux conséquences :

- Des dépenses beaucoup trop élevées (salaires, retraites, frais variés, sans limites et en constante augmentation).

- La nécessité pour d'innombrables agents de l'Etat d'emmerder leurs contemporains pour justifier leur existence et mettre à profit l'occasion d'exercer un pouvoir qu'on leur a bien légèrement confié...

* Ensuite je tiens à préciser, si possible une fois pour toutes, que je suis profondément hostile au LIBERALISME SANS FREIN,

Très profondément.

Pour moi quand un patron ou un "manager" gagne plus de 10 fois le salaire de ses employés de base il est un simple escroc,

Quand des banques spéculent sur le fait que les malheureux auxquels ils "prêtent" de l'argent ne pourront pas rembourser ce qui leur permettra, en profitant de la hausse de l'immobilier, de les foutre à la rue et de faire des bénéfices, moi qui suis depuis toujours contre la peine de mort, je trouve que certains banquiers seraient plus agréables à regarder en deux morceaux plutôt qu'en un seul !

Pour moi un Etat digne de ce nom doit faire régner l'ordre, non pas en embastillant les bronzés pour délit de "sale gueule" mais en faisant en sorte que les escroqueries "légales" deviennent illégales et soient lourdement réprimées... Ce qui ne suppose pas un "service public" mais de vraies Lois et une volonté de les appliquer...

Comme quoi rien n'est simple...

Et comme quoi le manichéisme n'est pas toujours la meilleure grille de décodage !

Do you understand ? Ou je dois ré-expliquer ?

Sans oublier que "Passer pour un idiot aux yeux d'un imbécile est un plaisir de fin gourmet"

***
[quote=Do you understand ? Ou je dois ré-expliquer ?]

Comme vous voudrez , peu importe.
Je suis émerveillé par votre argumentation, par le talent que vous déployez pour défendre vos opinions...

Vous oscillez entre mutisme et autisme ?

Il est vrai que le service public ne se discute pas en France, c'est de la dernière grossièreté !

Le service public est là et nous on l'a... Dans l'oigne !

Je suppose que vous appartenez à la catégorie d'intellectuels (?#@%¤!!) qui pensent que les rafles opérées par la police françaises pour remplir le Vel d'Hiv en vue d'extermination sans délai ne sont qu'un incident de l'histoire, un bref moment d'égarement... Ah ! Le service public, il n'y a rien de tel, une efficacité merveilleuse, et pas d'états d'âmes : Un ordre est exécuté promptement chez ces gens là !

Wikipedia (qui ose dire du mal du service public)

Réf ICI

L'organisation de la rafle

Les Juifs français étant normalement fichés depuis 1940 (le dernier recensement français ayant recueilli des données religieuses est celui de 1874), les autorités connaissent leur adresse (« fichier Tulard »). Les instructions du directeur de la police municipale de Paris Émile Hennequin, le 12 juillet 1942, stipulent que «1. Les gardiens et inspecteurs, après avoir vérifié l'identité des Juifs qu'ils ont mission d'arrêter, n'ont pas à discuter les différentes observations qui peuvent être formulées par eux [...] 2. Ils n'ont pas à discuter non plus sur l'état de santé. Tout Juif à arrêter doit être conduit au Centre primaire. [...] 7. [...] Les opérations doivent être effectuées avec le maximum de rapidité, sans paroles inutiles et sans aucun commentaire.»

René Bousquet, le secrétaire général de la police nationale, accompagné de Louis Darquier de Pellepoix, commissaire général aux questions juives, rencontre le 4 juillet, au siège de la Gestapo à Paris, les SS Knochen et Dannecker, général SS qui dirige la police allemande en France. Un nouvel entretien, dans les bureaux de Dannecker avenue Foch, afin d'organiser la rafle prévue pour le 13 juillet 1942, se tient le 7 juillet en compagnie de Jean Leguay, l'adjoint de Bousquet, accompagné de François, directeur de la police générale, Hennequin, directeur de la police municipale, André Tulard, en charge des questions juives à la préfecture, Garnier, sous-directeur du ravitaillement à la préfecture de la Seine, Guidot, commissaire de police à l'état-major de la police municipale et enfin Schweblin, directeur de la police aux questions juives. Le capitaine SS Dannecker déclare: « Les policiers français — malgré quelques scrupules de pure forme — n'auront qu'à exécuter les ordres! » [1] La rafle vise les Juifs allemands, autrichiens, polonais, tchèques, russes et les indéterminés, âgés de seize à cinquante ans. Des dérogations exceptionnelles pour les femmes « dont l'état de grossesse sera très avancé » ou « nourrissant leur bébé au sein » sont prévues, mais « pour éviter toute perte de temps, ce tri ne sera pas fait au domicile mais au premier centre de rassemblement par le commissaire de la voie publique » [2]. Les nazis prévoient de faire arrêter par la police française 22 000 Juifs étrangers dans le Grand Paris, qui seront conduits à Drancy, Compiègne, Pithiviers et Beaune-la-Rolande. Pour cela, « le service de M. Tulard fera parvenir à la Direction de la police municipale les fiches des Juifs à arrêter (...) Les enfants de moins de quinze ou seize ans seront confiés à l'Union générale des Israélites de France qui à son tour les placera dans des fondations. Le tri des enfants sera fait dans les centres primaires de rassemblement. » [3]

Le SS Dannecker s'entretient le 10 juillet 1942 avec Adolf Eichmann, tandis qu'une nouvelle réunion se tient le même jour au siège du Commissariat général aux questions juives (CGQJ) en compagnie des SS Dannecker, Röthke, Ernst Heinrichsohn, et de Jean Leguay, Gallien, adjoint de Darquier de Pellepoix (chef du CGQJ), quelques cadres de la préfecture de police ainsi que des représentants de la SNCF et de l'Assistance publique.

Finalement, un peu de retard est pris. Les autorités allemandes évitent d'ordonner la rafle pour le 14 juillet, bien que la fête nationale ne soit pas célébrée en zone occupée, ils craignent une réaction de la population civile. Celle-ci a donc lieu le lendemain soir.

La rafle

Le 16 juillet 1942, à 4 heures du matin, 12 884 Juifs sont arrêtés (4 051 enfants, 5 802 femmes et 3 031 hommes). Un nombre indéterminé, prévenu par la Résistance ou bénéficiant du manque de zèle de certains policiers, parvient à échapper à la rafle. Les conditions sont très dures : les personnes arrêtées ne peuvent prendre avec elles qu'une couverture, un pull, une paire de chaussure et deux chemises. De plus les familles sont séparées ; la plupart ne seront plus jamais réunies.

Après leur arrestation, une partie des Juifs sont emmenés par autobus dans le camp de Drancy (au nord de Paris). Une autre partie est envoyée vers le Vélodrome d'hiver (situé dans le XVe arrondissement), qui sert de prison provisoire (cela avait déjà été le cas lors d'une rafle à l'été 1941). Ce sont donc environ 7 000 personnes qui devront survivre pendant cinq jours, sans nourriture et avec un seul point d'eau. Ceux qui tentent de s'enfuir sont tués sur le champ. Une centaine de prisonniers se suicident. Les prisonniers seront conduits dans les camps de Drancy, Beaune-la-Rolande (dans le département du Loiret) et Pithiviers, avant d'être déportés vers les camps d'extermination allemands.

Cette rafle représente à elle seule plus du quart des 42 000 Français juifs envoyés à Auschwitz en 1942, dont seuls 811 reviendront chez eux après la fin de la guerre. En 1979, Jean Leguay, le représentant du secrétaire général de la police nationale, René Bousquet, en zone occupée, est inculpé pour son implication dans l'organisation de la rafle, mais il meurt avant d'être jugé, en 1993.

Selon la préfecture de police, le nombre d'individus arrêtés s'élève à 13 152. C'est aussi ce nombre qui est gravé sur la stèle commémorative située à l'emplacement du vélodrome.

...

Mais je sens que je vous agace, c'était avant, maintenant les fonctionnaires n'abusent plus de leur pouvoir, ils ont changé, ils portent des Nike, comme tout le monde...

En êtes-vous certain ?

***
Un peu plus haut, dans votre message du 20/09, 13h37, vous déclarez:

« Finissons : Je ne dégueule pas, je ne suis ni raciste, ni homophobe, ni rien de toutes ....
P.S. : Vous entrez dès cet instant dans la liste des staliniens qui m’ont aimablement proposé des soins, rêvant visiblement de m’envoyer des gardes armés pour me conduire en salle d’électrochoc… »


Personnellement, je pense que vos propos ont plutôt la consistance et la cohérence d'une diarrhée verbale (mais il y a des lieux d'aisance appropriés pour ça !)
Vous avez quand même un instant de lucidité en imaginant qu'on pourrait vous conduire en salle d'électrochocs. Pour certains cas, c'est hélas parfois indispensable !
Une diarrhée verbale, en français, se dit logorrhée

Allez donc apprendre notre langue, vous me donnerez des leçons après, dans quelques années...

Pour ce qui est des électrochocs je crains (sans l'espérer) que vous ne deviez les subir avant moi : vous êtes de côté des vaincus !

***
"Vous êtes DE côté des vaincus " ! ! ! C'est du français, ça ?
Vraiment désolé pour vous. Mais, après une étude attentive des matières, il s'agit bien dans votre cas de DIARRHEE. La logorrhée, c'est pour les intellectuels !
Bon. Je vais essayer de faire preuve de tolérance et de compréhension.
La deuxième partie de votre réponse* est plutôt juste Monsieur Guyot (écoutez bien, je ne le répèterai sans doute pas souvent).
En toute objectivité, j'essaie d'assimiler votre raisonnement, et je crois voir que vous n'aimez pas les privilèges en tout genre.

Le problème est que vous jugez mal les fonctionnaires, peut-être ne les connaissez-vous pas bien. Ce ne sont pas des privilégiés (à part peut-être les Sénateurs). Leur chance, c'est qu'ils sont employés par l'Etat, qui devrait (remarquez le conditionnel) être un employeur-modèle. Il leur reste tout de même la sécurité de l'emploi et le droit de s'exprimer pour défendre leur métier, le peuple qu'ils servent et les droits de tous les citoyens : ces deux choses devraient être partagées par tous les travailleurs. Le problème n'est pas que les fonctionnaires aient la sécurité de l'emploi et le droit de s'exprimer, non, le problème est que les autres n'aient plus ces droits.



Quant à votre réflexion sur les rafles des Juifs.... ça dépasse tout ce que je pouvais imaginer venant de vous.


* vu l'endroit où arrive ma réponse, je précise que je parle de la réponse précédente, celle sur le libéralisme, pas celle sur les Juifs
Pour la tolérance et la compréhension... C'est trop aimable !

Vous avez compris, effectivement que les privilèges injustifiés me gênent, pour une raison toute simple : ils sont toujours pris au détriment d'autres personnes tout aussi méritantes !

Pourquoi un conducteur de TGV gagne-t-il 2 ou 3 fois plus d'argent qu'un routier indépendant, prend-t-il sa retraite 15 ans plus tôt (avec un taux bien plus élevé) 25 heures par semaine, contre 60 pour le routier durant sa brève carrière ?

Pourquoi ???

Parce qu'il tient le public et l'état en otage, tout simplement !

J'avoue que j'aimerais que le routier rejoigne le conducteur de train, le problème c'est qu'il faudrait trouver de l'argent et que sous les sabots des chevaux on ne trouve rien ces temps-ci !

Et donc mon opinion c'est que le partage devrait être un peu plus équitable : un peu moins (ouh ! ouh !) pour les fonctionnaires et un peu plus pour les autres...

Vous savez, la théorie des vases communiquants (CM1)

***
Apprenez Monsieur Guyot, qu'il y a en France beaucoup de fonctionnaires qui ont un salaire plutôt bas et je crois que vous feriez mieux d'aller chercher les privilèges dans d'autres catégories !

Monsieur Guyot, vous semblez regretter qu'on ne puisse retirer de l'argent aux fonctionnaires pour en donner aux non fonctionnaires ! Vous mériteriez un procès pour racisme envers les fonctionnaires . Pour vous fonctionnaires = riches

Ca devrait être interdit de dire de telles bêtises comme il est interdit de dire juifs = riches !
On ne vous fera pas changer d'avis. À quoi bon vous répondre? la curiosité de voir si on récolte une insulte?
Vous nous assenez des opinions.À quoi bon vous donner des arguments?

Vous niez le rôle des services publics en France. Sauf que c'est un peu la raison pour laquelle tout le monde rapplique et pour laquelle les français ne s'exilent pas en masse dans les pays où on peut manger un repas pour 20 centimes d'euros et être propriétaire pour des clopinettes.
Les émigrés ne fuient-ils que la misère ou un peu l'absence de responsabilité des gouvernements des états où ils sont nés?

Les hôpitaux privés tourneraient mieux et seraient plus rentables que les hôpitaux publiques, à service égal? On se demande où est le problème alors? Sauf que le service n'est jamais égal à y regarder de près.
Les tentatives de réduire le service offert dans le public servent de prétextes pour le privatiser ensuite, puisque c'est sa supériorité et c'est ce qui empêche de l'atteindre sans faire de vagues. Je souhaite que les gens qui sont pour le sabordage du public, aient une femme ou une fille qui fasse une hémorragie de l'accouchement dans une belle petite clinique privée, ils verront si ils peuvent se passer du service public, des motards qui promènent les poches de sang de l'hôpital vers l'ambulance parce que c'est une question de minutes...

Pour les autres services publiques, le constat est le même. La poste fait mine de se transformer en agence commerciale, vendeuse de produits bancaires avec autant de cynisme que de vrais banquiers, elle sous-traite, emploie des intérimaires mal payés, mal traités. On ne comprend rien aux tarifs. En colisssimo? Qu'est-ce que j'en sais... Non , le moins cher. Hop c'est volé, fallait prendre le tarif le plus cher, c'est garanti que ça a moins de risque d'être volé même si on vous rembourse pas lourd si ça l'est.. Voilà comment on est démobilisé. Pourquoi se battre pour ça qui n'est plus que l'ombre d'un service public. Comme la sncf.

Pourtant il faut préserver ce qu'il reste du service public en France pour avoir une chance de le réparer et le retrouver en meilleur forme. Mais l'adversité est terrible. Plus elle se trompe, plus elle met de l'énergie à défendre ses idées. Et ça date d'avant Sarkozy.

Il sert à quoi, le courrier, au temps des ordinateurs, Fandasi ?

Et puis le prix des timbres est effroyablement élevé avec des hausses incessantes (ce qui n'empêche pas qu'il leur faut 3 milliards maintenant...)

***


Pour une fois, je ne vais pas vous apporter la réponse toute crue dans le bec, je vais vous laisser chercher un peu l'info

=> pouvez vous nous donner la liste des prix du timbre en Europe ?

Et en conclusion, nous dire la position de la France en matière de prix du timbre. Le timbre le plus cher ? En dessous ou au dessus de la moyenne ?

Merci de nous donner l'info sur ce forum ...
Ce qui m'ennuie profondément avec vous , c'est que vous vous étonnez qu'après de telles provocations , vous soyez inaudible. Et pire , je ne comprends pas exactement qu'elles sont vos idées , c'est vague , flou ,vindicatif , très règlement de compte (je sais trop le quel )

Ce qui m'ennuie profondément avec vous , c'est que vous vous étonnez qu'après de telles provocations , vous soyez inaudible. Et pire , je ne comprends pas exactement qu'elles sont vos idées , c'est vague , flou ,vindicatif , très règlement de compte (je sais trop le quel )


Vous répondiez au post de Patrice Guyot plus haut que je cite dans mon post ? Pas au mien ? n'est ce pas ?
Absolument ! J'aime bien utiliser le @tartempion pour parler du destinataire du post , car parfois le courrier se perd... et se serait pire après une privatisation .
Il y a bien peu de postiers pour répondre à l'appel !

Et pour cause ! Voyez moi ça, ce qu'on nous propose comme outil de combat : un référendum ! Ben voyons ! National, j'espère ! Que tous les Ciiiiiitoooooyyyyenssss puissent répondre...Et dans les questions posées, je suggère : voulez-vous que les bureaux de poste soient ouverts le samedi après-midi et le dimanche ! (nous qui nous sommes battus comme des chiens pour que les bureaux de poste restent ouverts de 8h à 19h sans interruption... avec le personnel qui faut, tournant en équipes...)

Séparation Poste et télécoms pour privatiser ce qui rapportait des millions (entre autre au budget de l'Etat) : Les Télécoms. Dans la foulée, aggravation des conditions de travail des employés, abolition de leur statut (oui, de fonctionnaire. Qui leur évitait d'être au chômage et leur imposait les astreintes etc...), diminution des effectifs, concurrence, augmentation des tarifs et tarifs anarchiques.
Filialisation de plusieurs domaines de La Poste (colis/chrono/médiapost/europ airpost etc...) histoire de bien exploser les personnels, de bien stratifier les soit-disants métiers et surtout de bien rentabiliser tout ça, en diminuant le personnel, en embauchant des précaires, sans formation, payés le SMIC, sous contrat privé et n'ayant pas prêté serment...
Création de "la Banque Postale", le fleuron, celui qui fait de l'argent : on y vend et achète des actions comme à la banque et on fait le crédit, en plus de l'épargne et de la gestion courante des comptes. On objective à tous les niveaux. Je rappelle (mais qui le sait ?) que La Poste est l'un des lieux de travail où il y a le plus de dépressions. Plus de repères, objectifs changeants de façon permanente et impossibles à atteindre, cassure avec le public qui attend autre chose, baisse drastique du pouvoir d'achat, travail 6 jours sur 7 et/ou en "brigades" et/ou "en fonction des nécessités du service" pour un résultat de pire en pire.

Voilà donc des années que la privatisation est en marche. Tous les syndicats ont accompagné, voire impulsé cette privatisation. Même la CGT (je suis militante de la CGT) qui appelait à l'égalité banques/Poste pour le crédit immobilier par exemple...

Alors, oui, il faut que ça change, mais c'est pas un référendum qui va convaincre Sarkozy ! Sarkozy et son gouvernement ils ne comprennent que la force. Et la force, c'est tous ensemble qu'on l'aura. On essaie de la préparer. On essaie que nos responsables syndicaux ne fassent plus comme Thibault avec la SNCF : casser ouvertement la grève avant même qu'elle ait lieu et accompagner toutes les "réformes" ! Mais sur La Poste, comme sur Edwige, comme pour les sans-papiers, comme pour les sans logis, la Sécu, la santé etc... C'est tous ensemble !

D'ailleurs, tiens, lisez donc http://tous-ensemble.dyndns.org/ signez et venez dans les réunions organisées....

Une postière
Nicolette
Non non Daniel, on ne s'en fout pas de la Poste et comme la réforme de la constitution n'a pas que de mauvais côtés, je vais de ce pas signer la pétition et merde à Edvige...
si j'ai bien compris, voilà la tactique de la privatisation :

1) Les français sont plutôt contents de leurs services publics et y sont attachés.
2) Ca emmerde nos gouvernants qui doivent pour faire plaisir à bruxelles et à leurs copains les grands patrons privatiser les services publics
3) Comment faire?
4) Mettons les batons dans les roues à tous les fonctionnaires en compliquant leurs tâches à merveille pour que même s'ils voulaient bien faire leur travail (mais ils ne le veulent pas on le sait bien ce sont des fonctionnaires) ils ne puissent pas le faire. Insistons sur le besoin de financement pour rester compétitifs. Lançons et engraissons des idées reçues sur les fonctionnaires paresseux et privilégiés, et les services publics dépassés par leur tâche dans cet univers de compétitivité... Parlons de modernité....
5) Laissons pourrir un peu la situation.
6) Faisons figure de sauveur, une fois la situation bien pourrie, quand on en vient enfin à privatiser ou à ouvrir le capital...

De toutes façons tout le monde s'en fout puisque la France des vrais privilégiés ne se sert plus de ces services publics dépassés, mais bien commodes pour les autres et moins chers.
Puisque les autres se résignent... Puisque ces autres se résignent à être traités d'archaïques ou à accepter enfin la modernité....
Vu les dégâts provoqués un peu partout par les privatisations, la question ne devrait même plus se poser. Mais bon les français n'en ont pas encore profité à fond pour se rebeller vraiment.

En tant que professeur à l'éducation nationale, j'attends patiemment qu'on en vienne aux mêmes conclusions concernant enfin le mammouth archaïque... Déjà les parents fuient de toutes parts le public, où manquent des surveillants pour assurer la sécurité des enfants, où manquent des postes pour éviter qu'on ne soit trente par classes, où manquent des crédits pour changer les vieux manuels et acheter des ordinateurs qui marchent, où manquent des remplaçants et des profs tout simplement pour assurer certaines options ou le remplacement de profs qui partent en congé maternité, ce qui fait que les enfants sont quelques semaines sans professeur livrés à eux mêmes sans surveillants ou salle de permanence...

J'attends qu'on vienne me dire que vus les dysfonctionnements énormes de tous ces services publics, qu'on laisse gentiment péricliter, il faut privatiser....
Vraiment n'importe quoi ...

Petite déprime du vendredi soir....
euh, franchement, La Poste, je m'en fous un peu... des problèmes de courrier depuis des années, des lettres qui mettent 10 jours pour partir d'un arrondissement de Paris et arriver au Père Lachaise, des colis qui disparaissent ou sont livrés en retard, ... et des guichetiers qui donnent l'impression de rien foutre mais qu'on les dérange ou des files d'attente avec 20 personnes tandis qu'un seul guichet est ouvert et qu'on voit les autres employés bavasser à côté, oui, ça m'incite à avoir envie que LA Poste devienne une entreprise dont la rentabilité dépendra aussi de la satisfaction des clients.

d'iun autre côté, ils sont un peu (trop) indétronables et l'ouverture à la concurrence ou l'ouverture du capital ne changera rien pour les clients. mais dans un sens autant continuer à écrouler notre système en éliminant peu à peu les entreprises publiques cruciales soit en leur coupant les vivres (cas de France Télévision) soit en les privatisant.
Pour ma part, de toute façons, on nous spolie de la poste, vivement la privatisation, vivement qu'ils se cassent, personne ne veut rien améliorer.
Maintenant, à la poste on a des tickets comme à la boucherie. C'est dire la considération du client (et non plus usager désormais).
J'ai une haine envers la poste comme envers la SNCF pour leur gestion calamiteuse.
Pour moi, ce que tu souléve, la "non réaction" des gens, c'est que, comme moi peut-etre, ils sont blasés. Ils savent que de toute façons, on n'y peut plus rien, ça passera, c'est pas nous qui décidons.
Tu fais la queue, tu paie, et tais toi.
Petit rappel de la pensée de M. Fillon et de son gouvernement en matière de services publics :

“Le grand problème de l'État, c'est la rigidité de sa main-d'œuvre. Pour Faire passer un fonctionnaire du premier au deuxième étage de la place Beauvau, il faut un an. Non pas à cause de l'escalier [rires dans la salle], mais des corps. Il y a 1400 corps. 900 corps vivants, 500 corps morts [rires], comme par exemple l'administration des télécoms. Je vais les remplacer par cinq filières professionnelle qui permettront la mobilité des ressources humaines : éducation, administration générale, économie et finances, sécurité sanitaire et sociale. Si on ne fait pas ça, la réforme de l'État est impossible. Parce que les corps abritent des emplois inutiles.”
“A l'heure actuelle, nous sommes un peu méchants avec les fonctionnaires. Leur pouvoir d'achat a perdu 4,5% depuis 2000.”
“Comme tous les hommes politiques de droite, j'étais impressionné par l'adversaire. Mais je pense que nous surestimions considérablement cette force de résistance. Ce qui compte en France, c'est la psychologie, débloquer tous ces verrous psychologiques.”
“C'est sur l'éducation nationale que doit peser l'effort principal de réduction des effectifs de la fonction publique. Sur le 1,2 million de fonctionnaires de l'Éducation nationale, 800 000 sont des enseignants. Licencier dans les back office de l'éducation nationale, c'est facile, on sait comment faire, avec Éric Woerth [secrétaire d'État à la Réforme de l'État] : on prend un cabinet de conseil et on change les process de travail, on supprime quelques missions. Mais pour les enseignants, c'est plus délicat. Il faudra faire un grand audit.”
“Le problème que nous avons en France, c'est que les gens sont contents des services publics. L'hôpital fonctionne bien, l'école fonctionne bien, la police fonctionne bien. Alors il faut tenir un discours, expliquer que nous sommes à deux doigts d'une crise majeure - c'est ce que fait très bien Michel Camdessus , mais sans paniquer les gens, car à ce moment-là, ils se recroquevillent comme des tortues.”


Pour avoir travailler en marge dans mes études dans un bureau de poste, je sais comment ça se passe : travail en sous effectif, des fonctionnaires qu'on fait changer de poste avec 2 jours de formation et après, advienne que pourra.... La poste a de plus en plus recours au CDD, avec des contrats de la plus courte durée possible, et limité à 10 pour ne pas se faire attaquer en justice.

La privatisation est en marche depuis longtemps. Mais le gouvernement a si bien réussi à faire passer l'idée que les fonctionnaires sont des privilégiés que tout le monde s'en fout. Combien de fois j'ai entendu des réflexions du genre : "On n'attend 30min en moyenne au guichet, pendant ce temps là, on les voit prendre leur café, tranquilles", ou encore "Moi je connais quelqu'un qui y travaille, tout ce qu'elle fait, c'est papoter avec ses collègues, et c'est nous qui payons son salaire"

Beaucoup de gens ne pensent même pas aux conséquences de la privatisation sur les prix, ou la qualité des services, tout ce qu'ils veulent, c'est abolir les "privilèges" que les fonctionnaires se font octroyer. C'est vrai que gagner un peu plus de 1500€ net au bout de vingt ans d'entreprise, c'est vraiment dégueulasse...
Justement, Daniel, on est tous attachés aux services publics, donc c'est pas là-dessus qu'on va pouvoir polémiquer comme des chiffonniers. Ce n'est donc pas marrant...
Sinon, je crois comme d'autres qu'il y a une certaine résignation. Moi aussi je suis pour un référendum, mais faut pas rêver... je crois que depuis la réforme constitutionnelle, on peut imposer un référendum avec 4 millions de signatures (Edvige, malgré le barouffe qu'elle a soulevé, n'a récolté que 150 000, laborieusement), et en plus, on sait tous depuis le référendum de 2005, que si on ne vote pas comme prévu, on nous imposera quand même le contraire !
On va le perdre définitivement, notre service public, et il faudra refaire tout le processus social et historique qui a conduit à sa constitution, quand le privé aura fait la démonstration de son incapacité à gérer l'intérêt général. Au moins, nos petits enfants auront du pain sur la planche...
Et bien vous voyez Daniel qu'il y a des gens qui s'y intéresse à la privatisation de La Poste...
bon vous les avez poussés fort mais bon

En attendant un truc tout con et qui coûte que dalle pour exprimer sa solidarité envers nos amis les postiers

Ecrire sur chacune des lettres que nous envoyons écrire:
VIVE LE SERVICE PUBLIC
VIVE LA POSTE
VIVE MON FACTEUR/MA FACTRICE


(l'idée n'est pas de moi c'est un AMG de Mermet qui a proposer de faire ça - ien évidemment en plus du lobbying auprès des politiques de gauche ou qui veulent se repeindre en rose ,(suivez mon regard - mais lui voulait que les postiers comptabilisent les lettres en guise de sondage (ironiquement évidemment)

C'est juste pour passer le temps, je le répète
de part mon travail, j'ai l'expérience de livraisons par la poste, ou par le privé. autant il n'y a jamais eu aucun souci avec colissimo de la poste, autant exapaq pour ne pas le citer nous a causé déjà plusieurs fois des soucis, notamment des colis livrés aux personnes non concernées( et de fait introuvables désormais), ainsi qu'un cas de colis abandonné devant la porte d'une personne qui était absente à ce moment là.
Daniel, on ne s'en fout pas de la Poste ! Bien au contraire ! Je fais partie des personnes qui veulent un référendum ! Comme d'autres, j'ai signé la pétition en ligne. Le fait de ne pas commenter un article d'@si ne signifie pas notre indifférence. Il faut aussi avoir le temps de rédiger des commentaires, n'est-ce pas ?

J'habite une ville de 15.000 habitants avec un bureau de poste en centre ville. J'habite à 25 minutes à pied de cette poste. Ici, on voudrait une ou des annexes dans les différents quartiers de la ville. Il n'existe pas de transports en commun. Si on est jeune, on prend le vélo ou ses baskets si on n'a pas de voiture. Quand on est vieux et encore apte à conduire et possédant une voiture, pas de souci. Si on est vieux sans bagnole, c'est galère ! Et le pompon, si on est handicapé, en fauteuil roulant, on ne peut pas se rendre à la poste. La ville est coupée en deux : d'un côté, un souterrain pour accéder au centre ville, de l'autre une rue en côte avec un pont. Si on n'a personne pour accompagner le fauteuil roulant, on est coincé. La ville est chef-lieu de canton et toutes les communes alentour voient peu à peu leur bureau de poste supprimé. Donc, nombreux utilisateurs de la poste de Crépy-en-Valois. Trois guichets dont deux en fonctionnement lors de l'ouverture du bureau. File d'attente permanente. LA GALERE ! D'ailleurs, quand on doit retirer un recommandé ou un colis, c'est l'angoisse.

Voilà Daniel, on ne s'en fout pas ! La Poste ne doit pas être privatisée ! La Poste ou la Banque postale ??? Là, c'est confus, n'est-ce pas ?
Plusieurs raisons, peut-être, au faible nombre de commentaires :

- pas de commentaire particulier. Nous manifestons, nous signons des pétitions, mais il n'y a pas vraiment débat.
Tout ce que j'aurais pu dire : "VIVE LE SERVICE PUBLIC !!!"
regardez certains articles hyper intéressants sur des guerres atroces, etc., avec peu de commentaires, parce que no comment.
alors daniel, c'est pas très gentil de nous provoquer comme ça !

- autre raison : marre de discuter avec des privatisionnistes endurcis, des cas désespérés, parce que, c'est bien connu, les fonctionnaires sont la cause de tous nos maux, ils font la grève pendant des mois et des mois entiers pour obtenir plus de privilèges encore (coupons-leur la tête !), et il paraît même qu'ils sont payés quand même ! ; de toutes façons, ce sont des glandeurs, qui passent leur vie à discuter à la machine à café (d'où les files d'attente à la poste); et ils refusent de faire des heures supp' non payées pour attendre le pauvre petit client qui ne comprend pas qu'on ferme un guichet devant lui parce que c'est l'heure...
Franchement, ces fonctionnaires, qui mangent notre argent, et bientôt nos enfants, si j'en tenais un !...
non non je m'en fous pas.
Je ferais tout pour éviter la casse de ce service public.

Je ne veux pas du tout privatisé.
ah oui !!! GLS !!! parlez moi de GLS, tiens !! j'ai eu affaire à eux par la camif : édifiant d'incompétence !! impossible de se faire livrer...et un service client hors de prix à 1,34€ la minute (bonjour le racket !!)

non, décidément, rien ne vaut les colis expédiés par la Poste (d'ailleurs comme le rappelle un internaute, les sites d'achat en ligne proposent tous de se faire livrer en colissimo ou coliposte) : au moins, on est livré (je ne dis pas qu'il ne peut pas y avoir des bugs mais bon ne généralisons pas) à domicile, si on est pas là un avis est déposé (je dis pas que dans certaines zones ce soit toujours le cas, par exemple en IDF mais c'est l'IDF pays de sauvages c'est bien connus lol, rien ne vaut la province !) et on va le chercher au bureau de poste le plus proche (enfin, ceux qui restent parce qu'avec la privatisation il n'y aura plus ni bureaux d epostes ni facteurs et il faudra aller chercher son courrier une fois par semaine à 30km, en tout cas pour les campagnes)

la Poste c'est encore ce qu'il y a de mieux, mais plus pour longtemps grâce à l'équipe de grigous qui la dirige...
Merci
j'ai (bien) voté^
C'est vrai : record de faible participation sur ces deux sujets fédérateurs : la nullité du PS et la privatisation annoncée de la Poste, avec en arrière plan la mise à mal éventuelle d'un pan du service public (non conforme, j'ai nettement tendance à prononcer "sévices publics")

Bon ! Mais vous le faites exprès : la nullité du PS c'est une non-nouvelle depuis des années, tous les commentaires possibles ont déjà été faits, jusqu'à l'épuisement ! La seule chose vaguement drôle c'est que le Nouvel Obs en fasse une couverture, mais c'est plutôt du comique involontaire ou du contre-emploi mal maîtrisé… Et ce qui est sinistre c'est que les ânes des radios trouvent le moyen de [s]braire[/s] gloser sur ce non-sujet… Faut-il être désespéré pour en arriver là ! Faut-il n'avoir à dire, dans le vide sidéral des médias…

Mais revenons une seconde aux "sévices publics", et puisque nous étions dans la Poste, restons-y. Il y a une trentaine d'années je dirigeais une petite entreprise industrielle (150 personnes malgré tout), la Poste se mettait en grève assez régulièrement et en particulier une fois ou deux pendant un mois. En ces temps préhistoriques nous adressions toutes nos factures à travers le monde par courrier et nos clients payaient par chèque ou par traites et lettres de crédit.

Nous étions au bord du gouffre, d'autant que l'Etat, malgré tout responsable du non-fonctionnementt de son monopole postal, réclamait sans délai le paiement des impôts et taxes variées tandis que pas un sou ne rentrait… Il fallait aussi payer le personnel et parvenir à obtenir des matières premières auprès de fournisseurs au bord de l'asphyxie.

Pour vous faire une idée, imaginez une grève des tuyaux d'Internet : comment (et pourquoi) renouvellerions-nous nos abonnements ?

Il y a me semble-t-il quelque chose d'indigne à mettre en péril la survie financière des autres lorsqu'on est à l'abri à vie, par contrat, simplement pour obtenir de nouveaux avantages plus ou moins légitimes (souvent moins que plus) !

Il me semble surtout que c'est une conception inadmissible du service public, un contresens en quelque sorte… C'est pourquoi j'écris généralement "sévices publics"…

Pour ce qui est des tarifs postaux je suppose que vous n'envoyez pas beaucoup de courrier, autrement vous sauriez que pour aggraver la complexité (sans parler des hausses incessantes) des tarifs il faudrait faire appel à une équipe de pervers polymorphes particulièrement redoutables et vicieux…

Pour être honnête j'ajoute que j'ai croisé beaucoup de facteurs(trices) charmant(e)s, ce qui complique un peu l'explication du problème. Mais il n'y a pas que des facteurs, à la Poste, il y a aussi des quantités de "bureliers"…

A part ça tout le monde a besoin d'argent, je ne sais pas pourquoi ? C'est un mystère qui dépasse mes capacités cognitives ! Pour ma part c'est (seulement) un milliard qu'il me faut, mais je suis en promo, en ce moment.

Passant froidement du coq à l'âne (encore cet équidé), il paraît que Carolis va se faire botter en touche par notre aimable président grâce à une nouvelle Loi prévoyant que seuls des hauts fonctionnaires pourront diriger l'audiovisuel public, Loi qui entrera en application dès son vote, amusant, non ?

Encore les sévices publics finalement, avec des coqs… et des ânes !

***
Déjà pour parler de ce qu'on connaît, voici quelques éléments factuels permettant justement de mieux connaître le sujet "La Poste".

La Poste est un Groupe qui couvre 4 branches d'activité : Le courrier, Le colis, Le réseau des bureaux de poste, La Banque.

La Poste réalise un chiffre d'affaire (CA) d'environ 21 Md d'€, est bénéficiaire depuis plusieurs années, et n'est pas financée par l'impôt : 1 Md d'€ de résultat net en 2007.
La Poste a environ 3Md de dettes (qui se résorbe car elle est remboursée chaque année grâce aux bénéfices).
Près de 20% de son CA est fait à l'international (eh oui, on n'a pas cette image de La Poste ...).
La Poste (le Groupe dans son ensemble) emploie près de 300.000 agents (50% de fonctionnaires, 50% de salariés)
La Poste a 17.000 points de contact dont environ 12000 bureaux, et 5000 points autres (locaux municipaux, chez des commerçants, ...)

Le courrier a une partie de son activité liée au monopole : la lettre de 50gr et moins => cela représente environ 50% de son CA. 80% du CA du Courrier est réalisé avec les entreprises (courrier BtoB, BtoC).
Le Colis et la Banque réalisent pratiquement tout leur CA sur un domaine concurrentiel. Le CA du Colis grimpe vite car il est "boosté" par l'e-commerce (tous les web marchands xxx.com)
Le réseau des bureaux de Poste est un "prestataire" interne proposant et facturant ses services aux autres activités du Groupe.

Il faut distinguer 3 types d'activités :
- l'activité sous monople (la lettre de 50gr et moins notamment)
- l'activité pour laquelle La Poste à des missions de service public (obligation de distribuer le courrier 6j/7, dans tous les foyers par exemple, mais aussi l'accessibilité bancaire qui fait que la banque postale ne peut pas refuser un client contrairement aux autres banques). Les missions de service public peuvent être sur un marché concurrentiel. Jusqu'à présent, on peut dire que la part du monopole permettait de financer les missions de services publics. Demain, avec l'ouverture totale à la concurrence, La Poste recevra des fonds de l'Etat pour financer ces missions de service public (montant négocié entre La Poste et l'Etat, surveillé par l'ARCEP - Autorité de Régulation des Communications et des Postes - et par la commission européenne).
- l'activité liée à un concurrentiel

Au delà de ces éléments factuels, voici d'autres éléments :
- le CA du courrier papier baisse inexorablement de 1% par an depuis plusieurs années, avec une accélération cette année car la baisse risque d'être aux environs de 3%. Ceci est dû au fait que 80% du courrier papier est envoyé par les entreprises. Et que les entreprises accélèrent la transformation de leurs envois papier en envois électroniques (les impôts avec la télédéclaration, la CPAM avec les relevés en ligne, les banques, les opérateurs télécoms, ...). Ceci est vrai pour le courrier dit de "gestion", par contre le courrier "marketing" (la pub) progresse globalement (regardez le volume de courrier que vous recevez de La Redoute, des hebdos comme l'Obs, Telerama, ...etc...).

- A part quelques postes (comme celle du Luxembourg), toutes les postes européennes sont des S.A., parfois détenues à 100% par l'Etat. Les plus grosses étant côtées en bourse comme la Deutsche Post et TNT (Hollande).

- Dans un contexte concurrentiel, si La Poste n'a pas les moyens et la possibilité d'agir vite pour se développer (acheter des concurrents pour grossir et pour être au moins européen), et pour investir (moderniser les centres de tri, rénover les bureaux, créer des offres sur le courrier électronique, ...) alors elle risque de se faire doubler par la concurrence qui va grignoter des parts de marché et faire que La Poste ne sera plus rentables (car il y a des coûts fixes notamment liés au réseau des bureaux de poste).

- L'idée de l'ouverture du capital, qui est une augmentation de capital c'est à dire que l'Etat ne vend pas des parts de La Poste mais le capital augmente en accueillant de nouveaux investisseurs (de nouveaux propriétaires), est de faire entrer de l'argent dans les caisses de La Poste (et non de l'Etat) pour rembourser la dette et investir notamment en Europe.

Ce post est long mais j'espère qu'il clarifiera les esprits de chacun sur La Poste afin que chacun puisse se faire sa propre opinion sur la proposition d'ouverture du capital.
La poste ? la poste... ha oui la poste ? Vous voulez dire ce "service" qui vous achemine et pre-ouvre vos colis ? Hum oép, j'men fout efféctivement, je passe par un autre service qui n'ouvre pas systématiquement les colis... En colis les mec sont nuls, la lettre tend a disparaitre au profit du mail, même pour les factures. Service public inefficace, cher, avec une activité sur le déclin, qu'on la privatise ou pas, la poste a de mauvais jour devant elle. Certain service publique ne sont plus aussi indispensable qu'avant... d'ailleurs pourquoi 3 milliard ?
et le gouvernement de nous faire croire que ce sont les directives européennes; et c'est faux. En fait chaque pays peut choisir et s'il veut pouvoir jouer chez les voisins il doit également "ouvrir son capital". Les pays peuvent opter pour un service public national, mais à condition de ne pas aller investir chez les autres.
Le choix français a toujours été ce lui de " l'ouverture"
conséquence indirecte de la crise financière, EDF a échoué dans la prise de contrôle d'une entreprise américaine rachetée par un milliardaire en urgence.
les prix du gaz et de l'électricité dépendent non plus du coût réel, mais de besoin pour jouer à la roulette ou se payer le réseau du kazakhstan ou de roumanie. On a vu ce qui s'est passé avec les tarifs GDF lors de sa "non privatisation", payée de fait par les français après une série d'augmentation de tarif.
Donc la poste a besoin d'argent. Pour acheter qui, quoi ?
pour améliorer ses services, en tout cas, certainement pas. Verra-t-on le service du courrier devenir ce qu'il est devenu ailleurs ?
les endroits trop éloignés, trop chers à desservir seront livrés par un service public déficitaire, les villes, rentables desservies par le privé. les tarifs ne seront pas les mêmes selon l'endroit ou l'on expédie une lettre.
Mais le PDG de la poste pourra annoncer victorieusement que sa société est devenue la number 3 des paquets de 23 grammes dans le segment des 18-23 ans citadins, number 2 des paquets 200 grammes ruraux des ménagères de moins de 50 ans, etc, que la Poste a gagné des parts de marché par ci par là. Sans oublier d'être intransigeant avec ces petits facteurs qui osent encore apporter des services gratuits ( quelle horreur !!), aux personnes isolées.
je crains que ce ne soit un autre exemple de la victoire idéologique de la droite: les privatisations, c'est génial!! l'argent rentre dans les caisses(soi disant vdes) et le marché régule tout avec des baisses de prix pour les consommateurs grâce à la concurrence!!

tu parles...
Je vois plusieurs raisons a cette relative indifférence:
- l'actualité économique porte les feux sur d'autres sujets
- l'histoire (GDF entre autre) nous rappelle que, quel que soient les gardes-fou, de toute façon le gouvernement n'en fera qu'a sa tête
- contrairement a EDVIGE ou chacun se sentait concerné, il est difficile pour le quidam de comprendre ce qui va changer dans son quotidien (a par l'argument fallacieux: mais si ca sera beaucoup mieux privatisé!)
A vrai dire, l'affaire française me renvoie par ricochet au cas suisse : en Suisse aussi, on parle de privatiser le "Géant jaune", comme on l'appelle, mais ça reste encore de l'ordre de l'hypothèse : l'entreprise est bénéficiaire, et son statut d'entreprise étatique ne l'empêche pas de fermer des petits bureaux et de procéder à des restructurations, bref de suivre les lois de la concurrence. Détail d'importance : la Suisse est un pays de droite, et de droite ultra-libérale, à bien des égards.

http://www.romandie.com/infos/ats/display2.asp?page=20080705111815177172194810700_brf015.xml

Nul doute que si projet de privatisation il y a, il sera soumis à votation (ou référendum, si vous voulez), et finirait, à mon avis, par être rejeté. L'avantage de la démocratie directe, c'est que les gros dossiers n'échappent pratiquement jamais au jugement du peuple.

En clair, je pense que le prétexte de l'ouverture du capital des entreprises publiques comme nécessité dans une économie libérale et mondialisée, et comme garante de l'amélioration de leur fonctionnement, ce n'est qu'une vaste fumisterie. Et, oui, je suis bien évidemment favorable à un référendum sur la question.
Les "matinautes" comme les autres @sinautes ne se foutent pas de devenir des services publics, et en l'occurrence de La Poste, mais ils sont un peu résignés. Résignés à voir ce gouvernement casser tout ce qui fait ressemble de près ou de loin au symbole du "vivre ensemble". Ecoles, hôpitaux, écologie... toutes les valeurs "collectives" historiquement de gauche sont attaqués par ce gouvernement, et de plus en plus de gens pensent qu'il n'y a plus rien à y faire. Après tout, si tout le monde s'en fout, si 53% des français ont voté pour qu'il en soit ainsi (et que tant d'autres ne sont pas prêt à lutter contre), à quoi bon ? Alors il reste quoi pour s'indigner ? Puisqu'on peut tirer un trait sur nos valeurs collectives, défendons au moins nos convictions sur tout ce qui touche à l'individuel. Le fichier Edvige qui touche à notre vie privée et les taxes qui menacent nos porte-monnaie. "Moi moi moi", la dernière exigence du citoyen lambda...
"On n'a pas exactement compris pourquoi" ! C'est pourtant clair, Daniel, pour qui écoute avec attention la totalité de l'interview : la Poste a besoin d'argent, pour se moderniser ( je fréquente régulièrement mon bureau de poste : attente moyenne 20 mn, aux heures "creuses", malgré la bonne volonté et l'efficacité du personnel - au passage: la Poste a fait des efforts considérables de formation, ces dernières années, et cela se sent- il faudrait donc pousser les murs pour ouvrir de nouveaux guichets, et cela coûte, en investissement et en fonctionnement !), et l'Etat ne le lui donne pas, cet argent, parce que les caisses sont vides, d'une part ( et n'oublions pas qui les remplit...), et d'autre part parce que Bruxelles, la très libérale, y mettrait son holà, pour atteinte à la concurrence ! ( chiffre cité par J.P. Bailly et vérifié par ailleurs : 70 % des activités de la Poste s'exercent dans le domaine concurrentiel ).
Alors quelles solutions? Un référendum ? La réponse ne ferait aucun doute, bien sûr, et aprés ? Les problèmes seraient-ils résolus pour autant? L'ouverture du capital est une des réponses possibles, avec cette crainte que le pouvoir ne viole allègrement sa parole, comme il l'a fait ailleurs et ne finisse par perdre le contrôle d'un service public essentiel. Il y en a sans doute d'autres, et il ne serait pas inutile d'aller voir ce qui se passe autour de nous, dans ce domaine. Quelqu'un a-t-il des tuyaux là-dessus ?
Bon, je poste un commentaire pour vous faire plaisir, cela fera monter le compteur.

Un référendum proposé par Libé ? Bizarre, l'idée n'accroche pas. Aucune crédibilité. Autant pisser dans un violon. Peut-être que c'est Libé qui me désintéresse plus que La Poste.
Les fumigènes, volontaires ou involontaires (crise économique mondiale), semblent efficaces.

Il est cependant essentiel de remarquer, qu'au moment ou la Grande Bretagne a nationalisé Northern Rock, au moment ou les US quasi-nationalisent Fannie Mae et Freddy Mac, ainsi que AIG, qui s'effondrent suite a la crise des subprime... Qu'organisent donc nos décideurs?
_ Ils s'apprêtent a privatiser La Poste, qui est entre autre, la banque s'adressant donc a la clientèle la plus démunie de notre marché.
Ces responsables sont fascinants, quel timing! On vend une banque, au moment ou sa valeur est la plus faible (vu les faillites en cascade), et cette banque cible une population qui est l'équivalent de ceux qui ont subit la crise des subprime aux US... c'est tout simplement hallucinant. Aucune logique ne peut expliquer cet entêtement vu l'actualité.

Rappelons pour la postérité que notre excellent et visionnaire président a soutenu en 2004, et dans son programme de 2007, les qualités essentielles du crédit hypothécaire pour l'économie d'un pays, j'attends avec impatience son intervention sur la crise économique mondiale, et je suppose qu'aucun journaliste n'abordera les projets catastrophiques qu'il avait mis a son programme de ministre de l'économie d'abord, et de candidat a la présidentielle ensuite.
sources (pas partisanes):
http://www.u-m-p.org/propositions/index.php?id=credit_hypothecaire
http://www.minefe.gouv.fr/fonds_documentaire/archives/communiques/2004/c0411252.htm
Mon sentiment (mais peut-être généralise-je ma position personnelle) est qu'on a eu l'impression que sur Edvige, on pouvait agir, tandis que sur La Poste, non, la privatisation des services publics est engagée en douce depuis un moment, les politiques se renient sur le sujet (cf GDF) etc, donc on baisse un peu les bras...
Mais l'hypothèse que la population des internautes est plus urbaine que rurale et par conséquent souffrirait moins d'une privatisation des services postaux me paraît très plausible aussi.
Oui l'internaute engagé lambda s'en fout un peu je pense, il utilise les mails justement, et très peu la poste, en tout cas c'est mon cas, je ne peut pas dire que je soit spécialement déçus de leur services, j'ai trop rarement besoin d'expédier des choses physiques pour établir de statistiques, mais c'est bien le problème, je n'ai pas assez besoin d'eux pour me sentir trop concerné...

Cependant oui, c'est encore un service public qu'on assassine (même si, depuis qu'ils sont devenus plus une banque/assurance qu'un simple service postal j'ai du mal a les estampiller "service public" mais ça doit être une réaction primaire gauchiste, j'assume...)
C'est l'histoire du gars qui dit "il faut ouvrir le capital, mais de combien?"
on cherche à répondre à "combien?" mais pas "pourquoi faire?", "quel est le but? l'objectif final?"

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