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Effondrement : "Un processus déjà en marche"

Notre société va-t-elle s'effondrer ? Effondrement économique, écologique, démocratique... c'est le thème de notre série d'été. Pour la première émission, retour sur le concept de "collapsologie" avec nos invités Vincent Mignerot, co-fondateur du comité Adrastia et auteur de "Transition 2017" (Ed. SoLo), Agnès Sinaï, fondatrice de l'institut Momentum et co-autrice de Labo-planète (Ed. Mille et une nuits), et Renaud Duterme, auteur du livre "De quoi l'effondrement est-il le nom ?" (Ed. Utopia).

Commentaires préférés des abonnés

Merci à Hélène pour la bonne idée de thématique d'été !

Dommage que personne n'ait mentionné au cours de l'émission, le passionnant livre de Jared Diamond : "Effondrement, comment les sociétés décident de leur disparition ou de leur survie." Un livre fondateur. 

Sinon, la remarque de Vincent Mignerot,(...)

Un peu déçu de l'émission.


Comme souvent dans le champ de l'écologie (à ma grande tristesse), beaucoup de phrases assez vagues sans contenu, irréfutables. Exemple avec la phrase "Plus on agira, moins il y aura de dégâts." en intimant les physiciens de(...)

Derniers commentaires

Pour mieux comprendre comment le capitalisme et le marketing utilisent nos émotions pour nous manipuler. 

https://en.wikipedia.org/wiki/Edward_Bernays

https://youtu.be/8Tt9hRY7Uk8

En attendant l’Apocalypse


En tant que croyante, je suis convaincue du processus d’effondrement, tel que décrit par le livre de l’Apocalypse (Eh oui : la fin du monde et le retour de Jésus) – Maintenant que cette énormité (irrationnelle, j’en conviens) est posée, passons au cœur de l’émission.

Il me faut reconnaitre, que bien des gens avant moi (et sans doute bien d’autres après moi), à commencer par l’apôtre Paul, se sont trompés sur la date exacte de la fin de l’humanité, telle que nous la connaissons.

Je suis reconnaissante à @si d’avoir attiré mon attention, sur un sujet peu traité dans les media traditionnels. La lucidité de Duterme (sur les conditions socioéconomiques nécessaires à une réflexion constructive), la prudence et le sens du questionnement de Mignerot et la force de conviction de Sinai, sont remarquables ; mais j’avoue avoir été un peu frustrée par la « foi » des invités en la théorie de la décroissance. Il y a presqu’une exhortation religieuse dans les solutions proposées « il faut manger moins de viande » ; « il faut rationner de manière égalitaire » ; « il faut diviser sa richesse par  six (6) » …


Je suis convaincue que ces solutions extrêmement impopulaires seront difficilement acceptées par les populations des économies sous développées ou émergentes, qui attendent à leur tour (l’accès aux délices de la société de consommation). J’entends bien tous les éléments rationnels présentés lors de la discussion et si je suis d’accord avec le diagnostic. Les entreprises, autant sinon même plus que les ménages consomment ces ressources (eau, énergie, minéraux, etc.  ...) qui contribuent à la destruction de notre écosystème.

La chute du système marxiste, dans les pays, dans lesquels il a été adopté montre la limite des utopies, visant le bien être des populations, grâce à un système étatique vertueux ou tous les individus pensent avant tout au bien être commun. On peut discuter à l’infini des « si », si Lénine n’était pas mort et si Staline avait été écarté du pouvoir, si l’économie de Cuba n’avait pas été écrasée par le blocus américain, etc … ca ne résout pas le problème. Si le racisme et le sexisme n’existaient pas, le monde serait bien meilleur. Malheureusement ils existent et il faut faire avec … Revenons donc à nos moutons.


Peut-on envisager une quatrième révolution écologique, avec la mise en valeur d’énergies propres, notamment l’énergie solaire dont le continent africain n’est pas dépourvu pour régler le problème des énergies fossiles. Cette révolution écologique viserait à mettre en place des politiques de taxation avantageant les produits issus des filières de recyclage  https://wef.ch/2w0WNq0 (article en anglais). En tant que membre de la classe moyenne, je fais partie du système capitaliste, j’accepte le postulat que le moteur de l’activité économique est la recherche d’un enrichissement, sinon d’un moyen de subsistance personnel. Par révolution écologique, j’entends la mise en place d’un système qui encadre et dirige toute l’activité économique vers des activités non polluantes en taxant fortement celles qui le sont, incitant ainsi les agents économiques à préférer les activités non polluantes (en raison de marge plus intéressantes).


Contrairement aux invités, je crois que seul un développement local des économies (ainsi qu’un environnement sociopolitique stable) actuellement pourvoyeuses de migrants est le seul moyen de conjurer la tragédie migratoire, qui voient des centaines de milliers d’êtres humains périr au cours de la traversée. Le lien BBC ci-après (en anglais) illustre une des initiatives, dont le continent africain fourmille https://www.bbc.co.uk/programmes/p06hbqxj. C’est sur ce volet humain que je voudrais finir. Je connais peu la théorie de la décroissance, qui se résume à mes yeux à vouloir conjurer la course vers la croissance économique. Je voudrais comprendre dans ce nouveau paradigme, le statut des complexes médicaux industriels, qui ont contribué à améliorer la qualité de vie et/ou allonger la durée de vie des patients. Comment seront gérés, les énormes CHU (centres hospitaliers universitaires), laboratoires de recherche et même les centres de recherche et développement de l’industrie pharmaceutiques, qui sont consommateurs de capitaux, ressources, eau, énergie, etc … ? Cette emission est prometteuse, je me prépare à regarder les suivantes (notamment celle sur le transhumanisme) avec impatience !

Bonjour,


j'ai commencé à écrire quand les occasions se présentent, depuis quelques mois, que les générations nés à partir des années 1970 vont en baver, et personne n'a l'air de s'en émouvoir, cela vaudrait une Révolution mondiale. Alors vraiment merci d'étudier la question, l'urgence est passée nous sommes dans le trou. 


L'écologie m'a paru évidente depuis les années 1970, j'étais au PSU qui déjà s'en préoccupait et l'avait mis dans ses programmes. Déjà quelques rayons bio dans les grandes surfaces : le capitalisme avait compris comment se faire plus de beurre.


Depuis rien n'a bougé, sinon l'état de la Planète qui empire de jour en jour.


Les mers de déchets et plastiques, les continents à la dérive, notre Golf stream qui va tourner bientôt et on va se geler, les pays, dont les iles, qui disparaissent. Et Trump toujours content de lui et parano qui ne veut rien voir !


Au secours on coule.



Émission passionnante!

Incroyable! On n'aura pratiquement pas (ou si peu) parler de démographie, Schneidermann court-circuitant la principale cause du phénomène, lui qui nous affirmait que grâce au web les émissions pourraient durer des heures...on repassera! Merci à Hélène pour sa capacité à intervenir.

Emission intéressante, mais s'il vous plaît, la prochaine fois, invitez un marxiste comme Daniel Tanuro ou Razmig Keucheyan. Lui saura ancrer son analyse dans des rapports sociaux concrets, et sans s'appuyer sur la fiction spiritualiste de "l'humain" responsable en tant qu'espèce (ce qui invisibilise au passage les rapports sociaux et en particulier les rapports de classe). L'invité à la web cam a certes un peu évoqué les l'importance des luttes sociaux, mais la tonalité générale était vraiment problématique car dépolitisée, du fait de la perspective adoptée était une perspective d'ingénieur (problème récurrent chez beaucoup d'écolos) qui méprise les aspects sociologiques, historiques, politiques du problème pourtant cruciaux.

Elon Musk est un capitaliste comme les autres, il saisi l'opportunité énergétique pour gagner de l'argent. Les pauvres africains, il s'en fiche pourvu qu'ils achètent ses batteries.


 Le capitalisme est toujours dénoncé à demi-mot, alors que depuis 150 ans il pollue, pille la planète, provoque des guerres, exploite et asservie les peuples, pour enrichir grassement quelques riches familles au dépend de la population toute entière.  


Oui, il faudra des luttes, oui il faut expliquer les causes de cette dégradation. Mais la plupart sont conditionnés par la peur et s'en prennent plutôt aux conséquences. D’où l'attaque contre les migrants, la montée de l'extrême droite qui en fait son beurre. Comme si, fermer les frontières et construire des mûrs étaient la solution.


Toutes les associations qui cherchent des solutions alternatives font preuve de bonne volonté, mais souvent ne proposent que des réformes que le capitalisme arrive toujours à contourner.


Nous ne savons pas s'il est trop tard. Il y a beaucoup de résignation dans l'opinion générale, c'est pourquoi, il faut continuer à éduquer et informer.

EFFONDREMENT : "UN PROCESSUS DÉJÀ EN MARCHE"


Ah, oui, En Marche…

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Bonne émission, avec des intervenants un peu plus humbles et nuancés que d'habitude pour des collapsologues. Je me rappelle avoir visionné l'émission avec Pablo Servigne dans hors-série, qui malgré son ton doucereux, prenait moins de précautions. De même Yves Cauchet prévoit la fin de notre civilisation tout simplement en 2020 (voir libération).

De manière générale, quand il est question de ce genre de thématique, on sent clairement un manque de compétence des journalistes (surtout dans l'émission Hors-Série que je ne regarde plus depuis) avec une faible culture scientifique et technique, les amenant à prendre tout comme parole d'évangile. Il n'y a quasiment jamais la moindre contradiction.

Je ne remets pas en question le constat sur la pression énorme de l'homme sur la planète, mais sur leurs prévisions. Je serais peut être un peu plus optimiste. De manière générale je suis toujours un peu dubitatif sur les sciences ou pseudo sciences systémiques.

Les collapsologues et milieux écologistes sont quasiment religieusement technophobes. Or de grands progrès sont réalisés sur le solaire, l'éolien et le stockage d'énergie prenant en compte la raréfaction des ressources (Il y a plein de conférence du MIT ou autre sur le sujet). 

La minceur des futurs panneaux photovoltaïques (quelques microns), leur longévité et une plus grande absorption du spectre lumineux vont permettre d'avoir besoin de beaucoup moins de ressources.

En France la plupart des éoliennes n'utilisent pas d'aimant permanent et donc très peu de terres rares. Actuellement le retour sur investissement énergétique des éoliennes est apparement meilleur que le pétrole (plus faible que le charbon). La France a développé des batteries pour le stockage stationnaire en remplaçant le lithium par du sodium (métal beaucoup moins rare et disponible un peu partout) comme les vieilles piles (société TIAMAT). 

Le pic du pétrole ne semble pas pour demain, ce qui n'est pas forcément q'une bonne nouvelle.

Il y a encore de nombreuses avancées dans les matériaux, bâtiment, hydrogène, utilisation de la chaleur fatale etc...

Evidemment que cela ne suffit pas, et que cela ne change rien si l'on n'apporte pas de solution politique (partage des ressources, autonomie alimentaire, préservation de la biodiversité), mais cela remet  peut être en cause cette fameuse courbe du club de Rome. Alors effectivement si on parle de 2020 ou 2030, probablement qu'on y arrivera pas si on parle de 2040 ou 2050, on a absolument aucune idée de ce qu'il va se passer.

Pour finir je trouve que les collapsologues et autres lanceurs d'alerte environnementaux ont leur intérêt mais ils prennent un peu trop le rôle de prophètes par moment. On peut toute fois leur accorder un courage indéniable à se plonger dans ces sujets, vu la peur que cela engendre, et l'immensité de la tâche.

Le scientisme, stade stupide du prophétisme


Qu'il y ait aujourd'hui particulièrement à s'interroger sur notre planétaire devenir, comment ne pas en convenir? Mais proposer de le faire à l'enseigne de la "collapsologie" en ridiculise scientistiquement le projet. Et révèlerait, si besoin encore en était depuis Homais, ce dont la science est devenu, journalistiquement désormais,  l'ersatz en nos sociétés. 


À savoir du prophétisme, lui-même déjà superstitieuse caricature de ce dont nous devons à l'hébraïque tradition la juste notion. Le prophétisme est en effet l'exact opposé de la prophétie, comme en son temps André Néher sut nous le rappeler. Prophétisme revient à prétendre prévoir-prédire l'avenir, alors que la prophétie est rappel à la vérité du jour d'aujourd'hui, comme de tous ceux de toujours (tous jours naissant de  nuits): vérité, certes non immuable en son éternité: aussi incommuniquable au contraire en sa singularité qu'infracassable en son noyau de nuit. 


Nuit mystique: poéthique autrement dit: l'infracassable noyau de nuit en fut, par André Breton, la surréaliste définition. Que le coeur (audace et douceur) nous soit accordé de nous y retrouver.

Je suis toujours stupéfaite de voir des intervenants balayer du dos de la main le problème posé par la démographie galopante.

Je ne sais pas si c'est dû à l'impératif biologique qui régit une bonne partie de notre espèce et qui nous fait avoir des gosses quelque soit la misère qu'on vit, ou bien du dédain emballé dans le papier bien propre du respect pour la liberté d'autrui.


Parce que bon, un milliard d'Indiens: "leur empreinte n'est pas énorme".... Oui oui...
Un peuple qui vit majoritairement dans la misère, où les ressources s'épuisent, qui ont une espérance de vie ridicule et dans quelles conditions ! Mais c'est pas grave, parce qu'ils ont pas tous des PC et des gadgets et des congélos !


Peut-être mais de la flotte, ils commencent à ne plus en avoir non plus ! La pollution due à la surpopulation (et là je ne parle même pas de ce qui vient effectivement de chez nous, et qui devrait pas) rend leur vies pénibles. Les maladies, on en parle même plus... mais non, ce n'est pas réellement le problème. Là ou en Chine ou partout où on se reproduit (ou on s'est reproduit) massivement ! Sans même aborder la question des femmes qui sont autre chose que des ventres.


Et puisque l'Europe pollue bien plus, au delà d'un changement qui permettrait de le faire moins et de revoir notre mode de vie (à notre niveau mais aussi au niveau politique, économique, etc)....et ben nous aussi, on peut se reproduire moins ! Ça laisserait un peu de place, et on ne bétonnerait plus comme des malades.

tres bonne émission , et bravo a la dame qui etait évidement controlé par Daniel , mais le gars au Canada l'a bien reprise, c'est agréable qq de égalitaire, il reprend ce que dit une femme en la nommant. Il n'y pas de solution a part un changement de paradigme, qui ne 'guérira' pas notre climat, trop tard, mais ces con de zelites on préféré Macron a l'avenir en commun qui allait dans le bon sens. Mettre toute son énergie a faire élire Hollande en 2012, et en 2017 , ne rien faire, ou faire comme si, c'est a vomir, pour notre survie. 

Cela vaudrait peut-être le coût d'être interrogé, cette question démographique, tout comme il faut regarder en face l'immigration et la lutte contre le fascisme dans un cadre où l'immigration pourrait être réellement difficile (genre sur l'afrique blanche devient stérile, comme l'avançait Nicolino). Ce serait favorable aux fascistes alors même qu'il y a assez de merde à gérer.


Le maintien de privilèges est en jeu. Quand un politicien de premier plan qui a obtenu le pouvoir peut déclarer "Versailles, c’est là où la République s’était retranchée quand elle était menacée", il indique plutôt qu'il faut grandement se méfier de ce qui se passe dans ces têtes qui n'ont visiblement pas la même culture, et qui ont hélas pouvoir et argent. 


Je ne trouve pas ça inintéressant cette question (démographique) vite évacuée, qui peut prendre plusieurs aspects d'une politique malthusienne dynamique à passive (accroître les inégalités expressément, pour diminuer le poids des petits quitte à ce qu'il y ait de la casse (voire en jugeant souhaitable la casse, un mal pour un bien)). Quand on voit un Benalla, on sent mépris, indifférence, haine, et aucune raison pour que cela ne soit pas partagé dans leur microcosme.

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Alors là, chapeau ! Même Daniel a été super bien, ce qui n'est pas toujours le cas, ce bavard  qu'il est, je dis ça amicalement ! Les invités, top niveau, le débat éminemment grave et intéressant, super bien traité. J'attends la suite avec impatience, excellente idée, vitale, enfin pour peu de temps. Suis quand même très pessimiste. Olé, décroissance et beauté du jour car il sera bref. Sinon.

Je regrette que l’hypothèse d’un génocide ait été écartée aussi rapidement et légèrement.

Si on élimine les personnes qui dominent par les biens et le pouvoir, le problème sera réglé.

Non ?

Une excellente émission, merci à ASI d'aborder un sujet aussi fondamental !
J'attend avec impatience la suite de cette série.

Un peu déçu de l'émission.


Comme souvent dans le champ de l'écologie (à ma grande tristesse), beaucoup de phrases assez vagues sans contenu, irréfutables. Exemple avec la phrase "Plus on agira, moins il y aura de dégâts." en intimant les physiciens de se prononcer sur cette phrase. Etant physicien, il n'y a pas à se prononcer sur cette phrase, à part "ça dépend ce que l'on entend par agir, et par dégats". Je trouve désagréable de vouloir s'approprier la légitimité d'une science au service de son idéologie... J'ai retrouvé cette tendance pseudo-scientifique à plusieurs moments dans le débat, avec des mots ronflants. Ce qui fait une science, c'est la possibilité d'être confronté avec le réel et d'être falsifié, ce n'est pas des mots ronflants pour en jeter plein la vue. Au contraire, il faut que ce soit le plus accessible possible et le plus pédagogique pour que les autres débatteurs ait peu de difficultés à montrer que j'ai tord si c'est le cas.



Pour finir sur une note plus indulgente, il est certain que les "collapsologues" n'ont pas les moyens (financiers, techniques, humains) de faire une synthèse comme le fait le GIEC sur le climat. Mais il faudrait s'astreindre à mieux poser les définitions, les faits, prendre soin de bien sourcer les affirmations. Dire "tout va s'effondrer", c'est bien, c'est putàclic, mais ça ne veut rien dire.




Remarque sur les petits gestes : La plupart ne servent à rien. La consommation énergétique n'est pas répartie uniformément entre les usages. Par exemple, fermer son robinet en France où l'eau potable provient d'eaux de surface ne sert à rien, à part économiser le coût énergétique de traitement d'un mètre cube d'eau par an éventuellement, ce qui correspond à 40 cl d'essence environ. La consommation énergétique en France est essentiellement chauffage (dont 1/5 pour l'eau chaude sanitaire) - transport - industrie lourde (essentiellement acier/ciment). Donc en gros, moins se chauffer, moins se déplacer. Si ça amuse certains de fermer le robinet, c'est bien, mais le plus écolo reste celui qui habite dans un immeuble et se chauffe à 15°C l'hiver.


Remarque sur les films : Je les trouve contreproductifs, car leurs scénarios sont du grand n'importe quoi. Même si la raréfaction des ressources peut causer de grands désordres et de grandes souffrances, le ciel restera bleu, les montagnes resteront jolies (peut-être plus vertes et moins blanches), etc. Noyer l'ensemble de la Terre sauf l'Himalaya, sérieux !?, d'où vient l'eau !?, geler instantanément une ville n'a également aucun sens (il faut au moins 2-3 jours pour refroidir l'ensemble des immeubles, etc.) et j'en passe...

Bonjour, 

Merci pour cette émission très intéressante en ce qu'elle contextualise et remet en perspective la "collapsologie". Ce qui serait bien, c'est de présnter en annexe de l'émission une bibliographie, ainsi qu'une présentation synthétique des invités (leur profession, leur parcours). Cela permettrait de contextualiser aussi leurs propos.



Daniel ne veut pas entendre que sans service public l'effondrement sera énorme, surtout pour les plus pauvres , donc les femmes et les jeunes , alors qu'avec une structure public, comme ON EN AVAIT une en France avant que ces bobo ne vote pour Maastricht, pour Hollande, pour MAcron .. ces connards ont planté le seul programme qui PREPARAIS au changement climatique, l'Avenir en Commun, qui aurait permis d'éviter,  comme en 2008 un effondrement de la société Francaise, mais eux ont préféré le bling bling... Non, le changement climatique ne traversera PAS les classes sociale, elle va plomber les PAUVRES, comme a la Nouvelle Orleans ...Mais l'important c'est qu'eux les bobos seront protégé comme les blancs des USA. 

Cinq commentaires de zozo premier, cinq réponses, ça fait passer le total de 28 à 38. 

ASI a-til embauché le bonhomme pour doper son "audience"? 

très bon thème d'émission c'est sympa de jouer a se faire peur de temps en temps. 

Perso je mise sur la pénurie de coltan qui va limiter la production de téléphones portables  et générer une guerre mondiale visant à accaparer les dernières mines de coltan de par le monde, suivi par des guerres civiles dans les pays vaincus qui ne pourront plus envoyer de SMS ou twitter depuis leur smartphone.



ça commence fort, le mec n'est pas collapsologue .... on a du bol, il n'est pas non binaire.

Des fois ça doit être dur de faire "Daniel Schneidermann" comme métier ... des fois.

Merci Hélène, j’ai trouvé l’émission intéressante.


J’ai une question : pourquoi le monsieur dit que le film Wall-e déconnecte l’objet du drame de l’émotion négative ?

À propos des films, d’ailleurs, le monsieur dit :

"Il faut éviter le fantasme millénariste d'une renaissance après l'effondrement". 


Quels films ont réussi à mettre en scène l’effondrement sans renaissance ?

(Ki c’est ki filme quand les humains ont disparus ? :))

N’étant pas très cinéphile, je ne vois que A.I. Intelligence Artificielle ayant montré ce scénario.

Ah, vous n'êtes pas adepte du transhumanisme.

Jusqu'à ce que la fin du monde nous sépare

Merci, Le Chien. Je le regarderai.

Je l’ai regardé mais c’est à cause d’un astéroïde que la planète Terre est détruite, pas à cause des humains.

Et on ne voit pas la planète après la fin de l’humanité, comme dans A.I. Intelligence Artificielle.

C'est aux alentours de la 57ème minute. A une heure la déconnection.

Il le dit peut-être directement, mais je vous cette explications plutôt en deux passes. Déjà, le film nous montre une situation qui a subit un déroulement sur lequel il n'y visiblement pas eu de prise. Où cela n'offre que sidération, comme le dit Agnès Sinaï, alors qu'on peut faire de la politique. 

Renaud Duterme lui rebondit sur un aspect qu'il juge important, il défend l'idée que l'émotion est faite pour assurer une stabilité interne. Qu'à regarder par exemple dans son canapé des drames avec en parallèle les indicateurs physiologiques au vert, les projections personnelles rassurantes ou en tout cas pas aussi flippantes, on vibre sans impact. On débranche. Le film était dramatique, mais tout va bien. On s'en fout. On continue comme avant.

Ce que je comprends (là je l'ai en parallèle) :

La société, les normes, la structure, se sont construits dans un cadre de maintien collectif sur la route sur laquelle nous sommes et qui pourvoie grosso modo à nos besoins. "[comme le fantasme de résurrection, éventuellement dans un ailleurs, comme l'espace cela génère un attentisme --> ] plus de changement de comportement possible".

C'est un peu comme Bourdieu et l'école, avec une vision qui se veut globale, mêlant indistinctement les gens des différentes classes sociales.

Bonjour, j’avais compris ce qui est exposé par les intervenant, mais je me demandais le rapport avec Wall-E. Je pense que le film est présenté de manière lapidaire par Daniel (la culpabilisation des humains individuellement : TU as trop consommé !) alors que le film porte un avertissement politique.

C’est même paradoxal. Sur les extraits diffusés, on voit Wall-E croiser la station service BnL, la banque et les billets BnL, le train BnL, les publicités BnL ventant le bonheur offert grâce à la consommation, la presse BnL. Les humains vivent sous le joug d'une soft dictature de consommation et d’assistance technologique, ils sont dirigés par un seul homme qui dirige la seule entreprise du monde : BnL.

Et c’est drôle, Agnès Sinaï dit qu’il faut lutter contre Europa City, au moment où l’on voit les images BnL de Wall-E derrière elle qui est un Europa City global qui a détruit la planète et dont le patron a décrété qu’il allait déporter les humains sur un vaisseau et qu’ils ne reviendront plus jamais sur Terre (il programme le logiciel central pour refuser éternellement le retour sur Terre, même après sa mort).
Les humains sont décrit comme des loukoums en apesanteur consommant de la merde et vissés derrière un écran et n’ayant plus d’émotions ni de force de révolte. Des téléspectateurs avec leur pop-corn confortablement installés dans leur siège de cinéma ont perçu l’image-miroir.


Certes, les humains reviennent sur Terre, mais la révolte vient des machines, d’après mon souvenir.


Le message de Pixar ne va pas très loin, c’est sûr, Disney a produit des objets dérivés pour ce film, mais c’est assez rare d’envoyer un message tel que celui-ci à des enfants (certains disent que c’est un film pour adulte). J’avais lu quelqu’un qui disait que Walt Disney se serait retourné dans sa tombe, s’il avait vu le film.


Voilà, j’ai eu l’impression que la présence des illustrations cinématographiques est déconnectée.

À ce demander si c'était utile.

Bonjour les fautes. Bon…


Ce que je voulais dire, en gros, c’est que Wall-E provoque une émotion négative.

Cela ne met pas en action, là où ils ont raison, c’est que le spectacle fige. Mais il peut apporter une prise de conscience. Un peu. Parfois. Car quand je lis les réactions des spectateurs, cela donne : oh, ils sont trop mignons, ces robots !

je suis totalement d'accord avec vous. Wall-E a été fort injustement déprécié dans cette émission. Tout le reste, rien a redire, une émission pertinente et qui annonce une série hautement intéressante, mais l'analyse de wall-e m'a laissé pantois.


L'entreprise BnL symbolise en elle meme tout ce qui pervertit notre monde d'aujourd'hui. Nous avons tissé notre modele de société, mondialement, autour de l'economie et de ses maitres a penser : les pubeux. Industriels, ingénieurs, managers, banquiers, assureurs, chargés de comm, politiciens vereux a la mode macronnard... tout ce beau monde a cravate qui nous vend sa merde avec un sourire freedent en nous assurant que grace a ca on aura un avenir meilleur alors qu'ils nous foutent leur pétrole et leur charbon plein l’atmosphère en éradiquant tout ce qui aurait pu permettre a notre planète de faire une transition en douceur, notamment les plantes. C'est eux les responsables de tout ce qui nous arrive, et c'est eux qui sont clairement pointés du doigt par le film.



Quand a ce qui "survit" de l'humanité... Malgré même le caractère inévitablement "conte" de toute histoire d'anticipation, même la plus pessimiste qui soit, et qui ne peut s'achever sans une résolution des intrigues sous tendues, on notera que la survie de l'humanité et de la vie même... ne semble pas tenir a grand chose, meme a la fin du film. De gros patapoufs a peine capables de se tenir debout (d'ailleurs décrits a un moment du film comme les descendants de l'élite de la société d'autrefois, autorisés donc a survivre dans l'espace quand les autres crevaient même si bien sur ca on ne le dira pas), investissant un champ de déchets  toujours insurmonté et toujours aussi insurmontable, une seule petite plante rachitique entre les mains, et croyant pouvoir en faire miraculeusement emerger des centaines, des milliers, des champs de pizzas toutes préfabriquées....


Même les robots qui semblent avoir permis la révolte contre ce vieux monde qui les condamnait a l'errance dans l'espace sont montrés comme destructibles, fragiles, soumis a la mort. Ils ne peuvent s'auto réparer indéfiniment, et ne pourront jamais se reproduire, se répliquer.


Wall-e montre une société condamnée a l'extinction par sa propre folie. Avec un cynisme effrayant, que peine a masquer un petit vernis de "conte" inhérent a toute forme de récit. Mes enfants en le voyant a 8 et 6 ans a la sortie du film étaient déjà pleinement conscients de ce message, et sans mon aide.  Ils avaient bien senti tout le caractère horrible, caricatural, effrayant, de cette parodie d'humanité laissée a elle même, et vouée a bientôt crever sur un monde qu'elle n’était même plus capable de comprendre parce qu'impossible d'y déguster le big mac tant désiré sans devoir d'abord entamer un loooooong processus de réapprentissage de tout ce qui fait qu'un big mac peut être consommé...

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Merci à Hélène pour la bonne idée de thématique d'été !

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Cette série d'émissions fait écho au livre que je lis en ce moment: "1177 BC:  the year civilization collapsed" (Erich H Kline, 2014) qui relate la chute en moins de 100 ans (2 ou 3 générations) de tous les grands royaumes de l'est de la Méditerranée (Grèce, Crête, Asie Mineure, Chypre, Levant, Egypte).  Quelles raisons à cet effondrement ?  Il semble qu'il y en a eu plusieurs en cascade plus ou moins reliées les unes aux autres (tremblements de terre, sécheresse, famines, rebellions, migrations, invasions, ...).  Ces royaumes, tous dépendants du cuivre et de l'étain (pétrole de l'époque), participaient, jusqu'au moment de leur disparition, à une économie globale.  Lorsque leur réseau commercial a été coupé, tout le système s'est rapidement effondré.  Le livre évoque aussi la "théorie de la complexité" ou étude des systèmes complexes:  plus un système est complexe, plus ses constituants sont interdépendants, plus il a de chances de s'effondrer.  

Et si la mondialisation basé sur l'échange (culte) de marchandise atteignait ses limites et qu'il fallait passer au culte de l'environnement !!! 

Pour prolonger la réflexion, un article sur l'articulation économie/dérèglement climatique (l'un des auteurs, Gaël Giraud, a été invité une fois sur le plateau d'ASI). L'article est en anglais, bourré d'équations inaccessibles au profane, mais l'intro et la conclusion sont compréhensibles :

Coping with collapse...

Une présentation en français et sans équations (mais me semble-t-il un peu édulcorée) se trouve  ici


oui et c'est parce qu'on est dans le déni et l'aveuglement tétu, arrogant, imbécile que NDDL a été sauvagement rasée, que toutes les belles alternatives, la résilience, la proposition fragile d'une autre vision du monde  a été écrasée par la force, savamment muselée, démantelée par le rouleau compresseur de la bureaucratie. Encore bravo à tous ces jeunes vieux managers adeptes du neuro marketing, du productivisme faisandé qui nous servent de guides! Heureusement qu'il y a le foot pour nous sortir de là.

Faire passer le message est effectivement un casse tête, mais il passe, lui aussi de façon exponentielle. On ne compte plus les personnes qui réorientent leur projet de vie, qui s'engagent dans des initiatives citoyennes ou des associations porteuses de projets de la Transition. Ce qui paraissait alternatif et/ou révolutionnaire chez les premiers objecteurs de croissance devient un discours audible, partageable, sans cesser d'être pour autant radical. 

Dans le même temps les pouvoirs publics, aiguillonnés par les obligations liées aux engagements des accords sur le climat, ont commencé à plancher sur la question, et comme il est très bien conclut par Agnès Sinaï, cette question n'a pas de réponse. Les lois de la physique, de la thermodynamique, nous contraignent. On ne pourra pas continuer de faire toujours plus à mesure que l'on disposera de moins de ressources.

On va devoir faire moins, avec moins, ça sera forcément douloureux. Je ne vois pas comment cela pourra être un avenir plus radieux à moyen terme, car il y a une inertie à nos problèmes de pollution et de changement climatique, plus des effets de seuil, de cliquet et de boucles de rétroactions positives aggravantes.

Comme le dit bien Vincent Mignerot, qui voudra être le premier à décider de freiner au risque de disparaître ?  

Ni les américains, dont le mode de vie n'est pas négociable, ni les russes, ni les chinois, ni les pétromonarchies ne sont pour l'instant prêts à ça. Nous avons plus de chances d'aller vers la guerre pour les dernières ressources que vers une paix mondiale fondée sur des valeurs d'équité et de respect de la vie sur Terre. Que cela ne nous empêche pas pour autant de faire ce qu'il faut, informer, militer, s'engager, partager, vivre :) 

Dommage que personne n'ait mentionné au cours de l'émission, le passionnant livre de Jared Diamond : "Effondrement, comment les sociétés décident de leur disparition ou de leur survie." Un livre fondateur. 

Sinon, la remarque de Vincent Mignerot, passée inaperçue, à savoir qu'il faut "gagner moins", me paraît tout à fait juste. J'en fait l'expérience volontaire et je peux dire, que non seulement, on se détache très vite de tout le superflu, mais qu'en plus on se sent beaucoup plus léger et libre. Réclamer toujours plus de ce fameux "pouvoir d'achat" comme on l'a mis dans la tête des gens est une impasse complète. Si on veut un changement radical et un abandon de l'économie productiviste, le mieux est de ne pas entrer dans son jeu : refuser de consommer est l'une des solutions. Et en plus ça ne coûte rien. :-)

Oh merci, j'avais émis le souhait de vous voir traiter ce sujet dans une émission. Un sujet qui me passionne depuis que j'ai vu Pablo Servigne sur Hors-Série. Trop génial !

"Celui qui croit que l'on peut maintenir un taux de croissance constant sur une planète finie est soit un fou soit un économiste"

Qui a eu l'idée de démarrer automatiquement les vidéos ? Parce que c'est une très mauvaise idée.

Je n'adhère par au côté: faut surtout pas que ce soit culpabilisant !


Oui, ok, les mondes économiques et politiques doivent être interpellés et bouger mais au bout, on en fait partie, non? On vote, on consomme, on connaît bien plus de choses....


On peut le faire de manière plus ludique, festive, avec curiosité et imagination mais en même temps, nous sommes nous aussi responsables. C'est la réalité ! Ça m'énerve toutes ces pincettes qu'il faudrait prendre pour ne surtout pas froisser nos egos.... 

Que se passe-t-il avec votre serveur: 3 heures de téléchargement prévues!!!


(Précisions: j'ai une connexion fibre qui fonctionne parfaitement, je télécharge sur Prime des films de plus d'1 G en 10 minutes,et j'ai toutes les chaines en streaming sur l'ordi fluides comme de l'huile d'olive - alors?)

Une période de glaciation est envisa

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