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Commentaires

Désespérer Jenlain ?

Quel beau pays, la France.

Derniers commentaires

C'est zarbi: Ici on parle de bière et pas de gamma GT ;-(( ???
Rien à voir avec le sujet, mais voilà ce que j'ai trouvé sur la page de wikipédia concernant la commune de Saint Privat en ardeche " Haut-lieu de rèsistance française durant la seconde guerre mondiale, les jeunes St-Privadoit (avec l'aide des jeunes des communes voisines) sont aujourd'huit a nouveau en rèsistance face a l'islamination qui menace la France ." Depuis combien de temps cette sympathique définition de St Privat est elle affichée ?
De cette chronique, Daniel, une émission, une vraie, avec des intervenants, de vrais, vite.
Aucun mot hier dans les journaux français sur Thomas Sankara, très probablement tué il y a 25 ans par le dictateur Blaise Compaoré selon les souhaits de Mittérand ?
http://www.dailymotion.com/video/xfdtsk_fin-voyage-mitterrand_news
Pas une conférence sur le marketing ou la communication sans qu'il y ait au moins 3 ateliers sur l'art du "storytelling". En substance, l'idée c'est que pour vendre, rien ne sert de déployer des arguments, il faut "raconter une histoire" (Comptez le nombre de fois dans votre entourage où quelqu'un dans une conversation parle de "raconter une histoire" à propos de tout sauf du dernier film ou roman). Visiblement, la technique du storytelling a désormais atteint le monde du lobbying. Ce qui est fatigant, c'est que ça épaissit la couche à gratter pour atteindre les arguments, les vrais, ceux des intérêts réciproques, communs, particuliers, etc. sur la base desquels il sera, sans doute, pertinent de discuter à un moment ou à un autre...
Il faut rendre grâce aux lobbyistes: ça nous donnera l'occasion de vérifier que les sociaux-démocrates sont des dégonflés comme tous les autres : Italiens, grecs espagnols:
Je ne comprends rien aux commentaires du forum… En revanche, je trouve votre chronique, Daniel, absolument excellente !
Cher Daniel,

Concernant l'inclusion des œuvres d'art dans l'ISF, et les conséquences dramatiques que cela entraînerait pour le patrimoine français, je vous propose de lire le dossier à ce sujet sur la Tribune de l'Art (lien ci-dessous).

http://www.latribunedelart.com/dossier-isf-et-a-uvres-d-art-octobre-2012_mot4079.html

Le problème est que cette question repose sur une évaluation monétaire - mais comment peut-on évaluer une œuvre d'art ? Par rapport à la préciosité des matériaux utilisés ? Ou la cote de l'artiste, sachant que pour les artistes contemporains celle-ci est bien souvent évaluée par un réseau de galeries se mettant d'accord sur les artistes qu'elles souhaitent mettre en avant ?

La définition du prix d'une œuvre est chose très, très subjective et réservée à des organismes privés qui travaillent dans leur intérêt. Un ISF sur les œuvres calculé par rapport au prix du marché est donc déjà injuste en soi, si on sait à quel point ces prix peuvent être arbitraires. Ensuite, il faut savoir que les musées en France N'EXISTERAIENT pas sans les collections privées. Par définition le musée est issu d'une accumulation de dons, legs et prêts en tout genre qui ne sont rendus possibles que grâce aux particuliers.

Donc le sujet de l'ISF sur les œuvres d'art va bien au-delà d'une question de justice sociale et fiscale. Il en va de l'intérêt du pays. Enfin, si nous sommes encore soucieux de préserver notre propre patrimoine artistique et culturel bien entendu, sinon on peut trancher et voir toutes ces jolies collections contenant 80% de notre patrimoine (oui, les musées n'en détiennent qu'une infime partie) partir à l'étranger, sachant que l'on ne pourra plus jamais organiser d'expositions dignes de ce nom puisque aucun collectionneur ne serait assez fou pour le faire dans ce contexte.

Et encore, je ne suis pas un spécialiste de cette question, il y aurait sans doute d'autres conséquences perverses.
Ben les riches achètent des œuvres d'art pour échapper a l'impôt, non ? L'argent qui va au artistes viendrai donc directement des contribuables, au travers de l'optimisation fiscales des riches. Dans ce contexte, les contribuables ne pourraient-ils pas directement acheter des œuvres aux artistes pour les musées?
C'est vrai que le prix de la joconde est astronomique, ce qui correspond exactement à l'endettement de la France. Une petite vente aux enchères, et tout est résolvé (comme disait mon proviseur, Jules Ferry ait son âme).
" Ben les riches achètent des œuvres d'art pour échapper a l'impôt, non ? "

Je me permets d'apporter une nuance de taille : non, en général les riches n'achètent pas des œuvres pour échapper à l'impôt ! Il existe de vrais collectionneurs, nombreux, qui les achètent avec soin parce qu'ils apprécient leurs qualités intrinsèques. J'en connais même un qui n'achète pas l'œuvre s'il considère que son prix est surestimé - une éthique d'achat que mériterait d'être plus répandue.
Je ne pense pas que ces jolies collections partiraient a l'etranger. Il est en effet plus difficile de faire transiter des oeuvres d'art que des capitaux a l'etranger. Et les faire transiter exposerait les proprietaires a se faire decouvrir comme officiellement proprietaires, et donc a detenir soit l'oeuvre, soit le produit de sa revente, et donc a se faire taxer, non?
Etes-vous en train de mettre en question l'une des conditions de la concurrence pure et non faussée, la transparence, ou libre circulation de l'information sur le marché de l'art ? Etes-vous communiste ?
Ah non justement j'adore la concurrence libre et non faussee, qu'on attend comme l'arlesienne (faussee qu'elle est pour l'instant par des dumpings sociaux, environementaux,...)
Et sinon oui je m'avoue demasque, j'aimerais bien qu'on essaie le communisme, juste une fois pour voir...
William, je vous rassure: aussi bien le message de Cévrékeuh que le mien sont de la pure provocation,
à prendre au 2e degré. ;-))
Bravo Cévrékeu pour avoir une fois de plus démasqué un communiste!
C'est vrai qu'il faut les identifier d'abord si on veut s'en débarrasser


Et en plus, les communistes sont difficiles à repérer, quand ils n'ont pas le couteau entre les dents (mais comment font-ils pour manger les enfants avec ce couteau qui les encombre ? 'Sont forts ces cocos !).

Alors que les Juifs, on les repère tout de suite : le nez, les doigts...

Oui maintenant on utilise de petits opinels qu'on cache dans le nez de notre juif de compagnie (ben ouais on a toujours un juif a nos cotes, au cas ou on se ferait taxer d'antisemitisme ;) )
Malheureusement les choses sont plus triviales que cela : un ISF sur les œuvres obligeraient bien des collectionneurs à tout simplement revendre, sachant que les seuls capables de les acheter sans être imposés seraient... étrangers, ou résidant à l'étranger. Voilà ce qui expliquerait leur disparition de la circulation en France, sachant que cela compliquerait considérablement la question des prêts pour les expositions.
Une fortune entièrement constituée d'œuvres d'art alors, car sinon chacun fait son choix de vendre un bien moins affectif..., ou une œuvre d'art valant plus de 1,3 millions d'euros? Évidemment on ne peut pas la fractionner pour ne garder que 99,75%.
Ce serait à l'état d'avoir des états d'âme car le collectionneur n'aurait pas le choix. Il est exemplaire mais est acculé: on rigole.
Autant je déteste que cet impôt oblige à vendre des maisons de famille dont la valeur a gonflé et dont les occupants n'ont pas de revenus suffisants pour verser les 0,25% (moi j'essaierais de la louer au black l'été pour payer l'impôt plutôt mais admettons), autant cette affaire me laisse froide.
Les tableaux de tous les pays qui se baladent sur toute la planète loin du lieu de leur création: c'est une affaire classée!
Le problème est qu'ils ne disparaissent pas, vol, mauvaise conservation, etc. c'est sans rapport avec la nationalité du propriétaire.
Ça ne serait pas rien qu'un problème de capitaux qui fuit à l'étranger qui vous tracasse? ah non c'est idiot, on perd le tableau mais on gagne les sous.


Rappel des sommes en jeu (site officiel):

Votre ISF 2012 est calculé de la manière suivante :
* Votre patrimoine net taxable est inférieur à 1,3 million d’euros :
Vous n’êtes pas soumis à l’ISF et ne devez donc pas envoyer de déclaration.

* Votre patrimoine net taxable est compris entre 1,3 million et 3 millions euros :
A compter du 1er euro de patrimoine taxable, vous êtes redevable de l’ISF au taux de 0,25 %. Si votre patrimoine net taxable est compris entre 1,3 et 1,4 million d’euros, vous bénéficiez d’une décote.
* Votre patrimoine net taxable est supérieur ou égal à 3 millions euros :
A compter du 1er euro de patrimoine taxable, vous êtes redevable de l’ISF au taux de 0,50 %. Si votre patrimoine net taxable est compris entre 3 et 3,2 millions d’euros, vous bénéficiez d’une décote.

Nous qui fréquentons les tableaux dans les musées et sur rmn ou quelques blogs et google-art, qui permettent d'échapper aux fausses reproductions et autres canevas de google-image, on va peu s'en apercevoir, savez-vous.
C'est les aléas de la vie des œuvres d'art, isf ou pas, ça circule. Sauf le plafond de la chapelle sixtine!

Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur

Moi j'aime les peintures murales comme celles d'El Mac ou Shepard Fairey (alias Obey Giant), dont nous avait parlé maître KA.
Elles appartiennent à tout le monde et il n'y a pas de spéculation dessus, ce n'est donc pas un "produit" mais vraiment de l'Art pur et non perverti. La spéculation donne plus de valeur à une signature qu'à la beauté réelle de l'œuvre, qui est donc dénaturée.
DonGiedo, si les choses étaient si simples... ! Payer pour une œuvre signifie qu'un prix lui a bien été attribuée, donc cela en revient à ce que je disais à propos de la difficulté d'évaluer leur valeur.

Imaginons Le Radeau de la Méduse de Géricault par exemple, œuvre monumentale datant de 1818-19 (au musée du Louvre).

Imaginons que nous évaluerions d'abord le prix des matériaux, la toile sur châssis (très très grand format), la peinture, le vernis etc. au hasard peut-être entre 800 et 1000 euros aujourd'hui.

Ensuite la valeur historique, le talent et la reconnaissance accordés à l'artiste, ? Comment calculer ce prix ? Voyez-vous, même les spécialistes se divisent sur cette question, c'est totalement variable.
Effectivement, le facteur subjectif dans le prix d'une oeuvre est un problème, mais qui n'est pas insoluble je pense. C'est un peu la même chose pour les belles villas sur la cote d'Azur, et pourtant on réussit bien à leur donner une valeur quantitative. Il suffit de se doter d'experts.

voir toutes ces jolies collections contenant 80% de notre patrimoine (oui, les musées n'en détiennent qu'une infime partie) partir à l'étranger, sachant que l'on ne pourra plus jamais organiser d'expositions dignes de ce nom puisque aucun collectionneur ne serait assez fou pour le faire dans ce contexte.

Personnellement, qu'une jolie collection privée soit dans le salon d'un manoir privé situé en France ou aux Etat-Unis ne me fait ni chaud ni froid : dans les deux cas, je n'y ai pas accès.
C'est vrai que vous soulevez un point tout à fait pertinent (en réponse à Jules). Mais j'ajouterai que ces collections, quand elles sont à l'étranger, on nettement moins de chance de finir dans les musées français (par les dons ou legs, testamentaires ou non), où la, vous pourriez les y voir !
D'où l'intérêt de les maintenir en France. Par ailleurs, même si ces œuvres sont entre les mains de collectionneurs (et donc théoriquement inaccessibles) les très nombreux prêts à l'occasion d'inaugurations, d'expositions etc. les rendent fréquemment visibles pour le public.
Si l'Etat a gagné de l'argent par la taxe (de l'oeuvre ou de l'argent obtenu en échange de sa revente), il peut tout à fait le réinvestir dans l'achat ou la location d'oeuvres privées, pour remplir les musées et les expositions, s'il juge cela d'intérêt public.
Ensuite, on peut très bien imaginer un système de prêts et/ou dons qui permettrait de limiter l'impact de la taxe pour les propriétaires privés soumis à l'ISF. Comme pour les dons aux ONG ou partis politiques : on imagine un "tarif" virtuel de prêt des oeuvres (basé sur une durée de prêt et la valeur estimée de l'oeuvre) et au lieu de payer le propriétaire directement on réduit le montant de son ISF.
Et maintenant Ayraut (malgré lui) qui contredit ses ministres et refuse de faire payer une demi-redevance pour les résidences secondaires. Mesure qui aurait pourtant permis de soulager en partie la pression sur l'audiovisuel public. J'imagine que cette pression là est moins grave que celle qui obligeraient les pauvres citoyens très très moyens propriétaires d'une cabane dans les bois ou d'une hutte à la mer à payer (en plus de la chambre de bonne qui leur sert de résidence principale) 64 euros de plus par an... A force de vouloir nous prouver qu'ils sont aussi nuls et fébriles que leurs prédecesseurs, ces gens du gouvernement vont finir par nous convaincre.

Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur

http://www.youtube.com/watch?v=L7mt9x091uo
Sans commentaire..........Pour les amis d'@si.
Recette de cuisine: "Pigeons à la bière".

Plumer les pigeons.Les couper en petits morceaux (on ne sait jamais...). Faire mariner dans de la bière (artisanale) pendant le temps qu'il faudra pour attendrir les opposants.
Faire revenir (de Belgique?) à feu doux.
Dresser sur un plat en porcelaine de Saxe du XVII° siècle (pour échapper à l'ISF).

A consommer avec modération, pour éviter la mise en bière...
Le fait est qu’en France la bière est surtaxée par rapport au vin. Actuellement, les droits d’accises sur la bière sont, en gros, entre 6,9 centimes par hectolitre (petite production, 5 % vol.) et 33 centimes (grosse production, 12 % vol.) et devraient passer à entre 18 et 86,4 centimes. Pour le vin on est à 3,60 centimes par hectolitre (vin tranquille). Cf. http://www.douane.gouv.fr/page.asp?id=286 & http://www.legifrance.gouv.fr/content/download/3430/63830/version/1/file/plfss2013_cm_10.10.2012.pdf.

Comme c’est un montant fixe, comme la TIPP, il est normal qu’on l’augmente, au moins pour suivre l’inflation. 262 % de hausse, d’un seul coup, c’est spectaculaire, mais sur le prix final (difficile à calculer), ça (ne) fait (que) une augmentation de l’ordre de 1 % (25 cl, petite production, 12 % vol. vendue à 6 € dans un café) à 20 % (25 cl, grosse production, 5 % vol. vendue 0,25 € dans un supermarché).

Je n’ai trouvé qu’un seul article http://lexpansion.lexpress.fr/economie/pourquoi-le-gouvernement-veut-surtaxer-la-biere_342824.html qui tente d’analyser un peu tous ces chiffres de manière un peu détaillée (cependant ils ne disent pas que la taxe, en France, varie en fonction de la quantité produite annuellement par la brasserie alors que, pourtant, ils mettent un lien vers la page de douane.gouv.fr). Après il faut aller chercher l’info dans les forums http://forum.touteslesbieres.fr/topic10231-160-de-taxes-sur-la-biere-qui-va-trinquer.html.

« La réalité, c'est que le lobby de la bière pèse moins que celui du vin en France. […] Et en Italie, comme en Espagne, le droit d'accise sur les vins est égal à… zéro. » [op. cit., lexpansion.lexpress.fr]
Après que Prométhée est fait l’erreur de donner aux hommes le feu sans l’autorisation de Zeus, celui-ci décide de donner une bonne leçon aux hommes.
Ainsi il créa la toute première femme : Pandore. Et tout les Dieux se mirent à la tâche pour créer la créature la plus parfaite et belle qu’il soit. Héphaïstos la sculpta dans de l’argile, Athéna lui donna la vie et l’habileté, Aphrodite lui légua la beauté, Héra la curiosité et la jalousie, Hermès le mensonge et la persuasion et enfin Apollon le talent musical.
Ainsi créée, Zeus donna à Pandore une mystérieuse boîte qu’elle devait protéger mais en aucun cas l’ouvrir. Puis il offrit cette merveilleuse jeune femme à Epiméthée qui l’épousa.
Quelques temps plus tard, Pandore fut piquée par la curiosité à tel point qu’elle ouvrit la boite interdite. Ce fut le geste fatal par excellence puisque de cette boîte s’échappèrent la maladie, la vieillesse, la guerre, la folie, le vice, la famine, la misère, la tromperie, la passion et l’espérance. Paniquée Pandore tenta de refermer la boîte tant bien que mal mais il était trop tard, tout les maux de l’humanité s’abattirent sur les hommes.

Seule l’espérance resta au fond de cette boite.
Quand tu as ton seul salaire ou ta seule pension,on te demande pas si ça te fait plaisir de te faire piquer l'équivalent d'un mois de ta "fortune".Et si tu râlais on te traiterait de privilégié.En France,les mieux lotis ne veulent jamais participer à la bonne marche du pays dont ils profitent abondamment et on écoutera leurs gémissements et leurs menaces de s'exiler parce que l'Europe a oublié d'harmoniser la fiscalité.Désespérant.
Oui enfin, il ne faut pas oublier la com' gouverne-lamentable : 2013 est un budget de combat et juste !
Or chacun voit la notion de "justice sociale et fiscale" à sa porte... Pas étonnant que le mécontentement s'exprime largement

Par exemple, dans votre exemple de brasseur, vous trouvez cela normal que le panaché ne soit, ni taxé dans la catégorie des boissons sucrées (loi de finances 2012), ni taxé dans la catégorie des bières (projet loi de finances de la sécu 2013) ?!
Bref ni fait ni à faire, de la grande improvisation comme toujours, chapeau les artistes...

Cependant, d'accord pour dire que les lobbyings bien implantés (les députés-médecins) n'ont pas besoin de remuer beaucoup les muscles dans lémédias, ainsi les avantages indus des professions de Santé seront comme toujours préservés, que ce soit sous la mandature PS ou UMP...
A vous lire cher Daniel, je ne résiste pas. Pour contenter tout le monde, il suffirait de taxer tout ce que nous ne vendons plus depuis belle lurette ! Je pense aux sabots, roues de charrettes, carrosses, diligences, chevaux de traits uniquement ( niches fiscales pour tous les autres ) sangsues, lavements, l' huile de foie de morue, les potions amères et que sais-je encore ? ...
Jenlain ? non seulement il inonde de sa bière les super marchés du nord-Padcalé, il en envoie jusqu'en Bretagne, mais en plus, elle est vraiment pas très bonne...
Eh oui : il y a d'un côté ceux qui ont le bras long et de l'autre ceux qui font la manche.
Bon, puisque tous les Puissants sont contre l'impôt, je ne vois qu'une solution : revenir à l'Ancien régime, où seul le Tiers-Etat raquait, l'aristocratie et la curaille regardant les manants débourser.

Comme les manants, bien que nettement plus nombreux que les happi fiou cités plus haut, sont des manants et donc impressurables à 75%, eux, l'argent rentrerait nettement moins.

Donc, on supprime tout service public, toute sécurité sociale, si coûteux. Seuls les riches, qui sont riches parce que Dieu les a bénis et que plus ils seront riches en pressurant les pauvres, plus Dieu les bénira, pourront éduquer leurs gosses dasn des écoles privées, garder leurs avenues privées et se soigner dans des cliniques chic (et ça rime !).

Il faudra juste trouver un moyen de maintenir les pauvres en vie et en suffisamment bonne santé. Car enfin, un esclave, si on veut qu'il reste productif, il y a un minimum à lui fournir.
Excellent billet, Daniel.
Qu'on vous y reprenne.
Taxer une
œuvre d'art. Vous n'y pensez pas!
(Dogana di mare. Venezia)
« Mais ils ne commandent que des plats comprenant des truffes car, s'ils n'ont pas l'excellence de certains autres, à la carte, ce sont les plus chers.»

Façon vacharde (vachardie !) de dire que ces gens sont des parvenus (qui disaient "changer la vie" et n'ont fait que changer la leur en mieux, la nôtre en pire.

Et, comme disait mon père, "les gueux enrichis ne valent rien".
La scène se passe place des Ternes, l'auteur accompagné d'un producteur assez fou pour soutenir son projet de film rencontre un banquier. Ce dernier échange une blague avec le maître d'hôtel :


« Pour une fois, "la truffe" n'a pas mauvais goût. »
Ma - légitime - perplexité dut faire peine à voir car on m'expliqua aussitôt : « truffe », employée en cette occurrence au singulier, désigne au pluriel l'ensemble des hommes politiques socialistes dans la haute restauration parisienne.
Et comme buté, et tout de même froissé - pour le principe - de voir ainsi désignés des gens pour qui j'ai eu l'impardonnable faiblesse de voter en 1981, je m'enquérai des raisons de cette appellation, le maître d'hôtel, confit dans son mépris, lâcha ces mots étranges : « Ils sont spéciaux, oui, spéciaux... Voyez-vous... Notre carte propose des plats réputés, mais... » Il fit un effort de mémoire pour s'assurer qu'aucun de nous n'avait mangé de truffe et, puisque c'était précisément le cas, il termina par ces mots : « Mais ils ne commandent que des plats comprenant des truffes car, s'ils n'ont pas l'excellence de certains autres, à la carte, ce sont les plus chers.»
On a quelques mérite, après cela, à envoyer ses gosses à l'école avec des paquets de riz pour les affamés de Somalie car, à ma connaissance, Kouchner n'a procédé à aucune collecte de truffes chez les ministres et parlementaires socialistes. (...)

Frédéric H. Fajardie, Chronique d'une liquidation politique p.22, La table ronde, 1993
Ils ont raison, les patrons, les collectiionneurs, les-passionnés-amis-d'enfance-qui-créent-leur-entreprise. Ils créent des richesses, des emplois... Et même, à l'occasion, chaque fois qu'ils le peuvent, ils créent des indemnités de licenciement. Et d'ailleurs, tiens oui, qu'attend-on pour taxer davantage ces extravagantes indemnités offertes à des gens qui vont en profiter pour se la couler douce ?
Au fait Daniel, vous en êtes où du lobbying pour voir la TVA des sites de presse en ligne alignée sur celle des journaux papiers ?
Sur Libé.fr, à propos du paiement de l'ISF pour les œuvres d'art de plus de 50 000 €, ils titrent : "Mesure choc mais rendement minimum".
Bel argument en faveur des généreux collectionneurs, que je compte bien reprendre à mon compte pour demander à être exonéré d'impôt, sous prétexte que ma contribution au budget de l'Etat est ridiculement faible.
Ce ne sont que combats d'arrière-garde. C'est vrai qu'on a le gouvernement viril et inébranlable pour désamorcer toutes ces bombinettes.
Des fois, j'ai du mal à suivre. Voilà que maintenant les pigeons (à défaut des poules) ont des dents!
Apres le cannabis, la bière... mais que vous arrive-t-il Daniel? Ça ne va pas en ce moment?

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