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"Dans les jeux vidéo, on crée un joli cul pour le joueur"

Mais pourquoi le jeu vidéo est-il aussi sexiste? Pourquoi les joueurs, les journalistes spécialistes du sujet semblent-ils s'acharner à donner une image aussi négative et dégradante des femmes ? Et cet état de fait est-il immuable ou peut-on espérer qu'il s'améliore un jour ? La question agite le milieu des jeux vidéo depuis que la blogueuse Mar_lard a écrit ce très long article, intitulé : "Sexisme chez les geeks, pourquoi notre communauté est malade et comment y remédier?" Sur notre plateau, un membre de cette communauté, Arnaud Chaudron, co-fondateur de Gameblog, ancien rédacteur en chef du magazine Joystick. Et bien sûr Ivan Gaudé, de Canard PC, qui consacre un dossier passionnant au sujet. Le magazine sera en kiosque mercredi prochain.

Derniers commentaires

Je débute le tomb raider dont il était question, gros changement de gameplay.
Pour ma part, je crois sincèrement que c'est l'anonymat qui donne un effet déformant au jeu vidéo. Car les comportements soit disant sexistes, en tout cas effectivement violents, on les retrouve tous les jours dès lors que des mecs se retrouvent seuls entre eux et qu'ils se mettent à parler des filles, et je ne vois pas pourquoi il en serait différent dans la situation inverse.
C'est le "sans conséquence" qui désinhibe les gens.
impressionnant le forum, qui finit par traiter du fonds de la violence conjugale à partir d'un zoom sur le sexisme dans les jeux videos. Les jeux videos sont violents, les téléfilms sont majoritairement violents parce que la violence est plus facile à scénariser, en quelques minutes on est dans le bain et l'image se comprend dans toutes les langues, c'est exportable à pas cher. Le constat a été fait il y a au moins 20 ans et les spécialistes disaient déjà "attention". L'exposé des relations humaines doit passer par la violence pour être rentable. Seuls les films avec un budget suffisant peuvent décrire la vraie réalité. Réalité,où comme dit un asinaute, les problèmes ne se règlent pas à coup de fusil d'assaut, Films où l'image peut traduire aussi la complexité de l'amour. J'ai habité dans un appartement au-dessus d'une famille où le mari alcoolique battait sa femme et ses enfants. Et bien, ces enfants aimaient leur père. Quel intérêt ce scénario pour un jeu video? En revanche, les jeux sont très utiles aux militaires, car tuer n'est pas un geste naturel chez l'homme. Et avec les jeux de guerre, les soldats s'entrainent à tuer. Tout rapport avec le comportement de nos jeunes serait difficile à faire, car il y a tellement d'information disponible, quoique...Je n'ai pas regardé l'émission qui a peut-être abordé la question sous cet angle.
« Le sexisme dans les jeux vidéos : oui mais après ? »
L'expérience d'une joueuse dans un article personnel et documenté, qui alimente le débat ; donc intéressant.
Je réponds très tard mais c'était une super émission dans l'ensemble, meilleure qu'à l'accoutumée. Merci :-)
« Y’a pas de filles sur Internet ! »
source : gamongirls.com
Je ne sais pas si cet article a été posté, mais il est plutôt marrant :

http://i43.tinypic.com/312wt95.jpg
http://24heuresactu.com/2012/11/12/deux-lesbiennes-transforment-leur-fils-adoptif-en-fille-video/
J'arrive un peu après la bataille, mais j'ai mis du temps à comprendre ce qui, au juste, me gênait dans les propos de Mar_Lard, depuis son article de départ et depuis même son article sur Joystiq, alors même que je partage une bonne part de son analyse.

Au final j'ai compris. C'est résumé par la maxime suivante :

"Quand ton seul outil est un marteau, tout se met à ressembler à un clou".

Le problème que je vois chez Mar_Lard, c'est qu'elle semble n'avoir qu'une seule et unique grille de lecture : celui du sexisme. Du coup, elle rapporte tout à ça, et elle en fait un cas particulier.

Le sexisme, aussi bien dans le jeu vidéo que dans le reste du milieu geek, est réel, pas négligeable du tout, et son pavé dans la marre est le bienvenu. Mais elle en fait trop, elle en voit partout.

Prenons l'exemple des attaques type insultes dont les filles sont couramment victimes dans les jeux vidéos ou sur internet.

Je veux dire : Oui sur les forums ou dans les jeux vidéos, les gens aiment se chambrer, voire carrément se pourrir. Et oui pour chambrer ou pourrir quelqu'un, on utilise préférentiellement un angle d'attaque facile et efficace (au sens : qui réussit effectivement à énerver l'autre). Donc si on sait que la personne est une femme on va l'attaquer là-dessus, si on sait qu'elle est gay on va l'attaquer là-dessus, si on sait qu'elle est plus jeune que la moyenne de la communauté on va l'attaquer là-dessus (le traiter de "pyjama", typiquement), si on sait qu'elle est obèse on va l'attaquer là-dessus, si on sait qu'elle est borgne on va l'attaquer là-dessus...

En faire une affaire de sexisme est une erreur. Si la fille n'en avait pas été une, elle en aurait pris autant dans la tronche, les mots auraient étés différents (à la place de "retourne dans la cuisine, femme" elle aurait eu "va te coucher, pyjama" ou "va chercher ton oeil de verre cotorep"), mais l'intention et la violence auraient été exactement la même.

C'est malheureux que la communauté geek ne sache pas communiquer - même amicalement - sans s'insulter en permanence, mais fondamentalement, c'est pas une histoire de sexisme.


Autre exemple, dans son article, elle traite de la question de la "fake geek girl" comme exemple de sexisme. Pour ceux qui n'auraient pas suivi, c'est l'idée que les filles sont systématiquement soupçonnées de ne pas être des vraies geeks, ou des vraies joueuses...

Sauf qu'en réalité, il me semble que c'est, encore une fois, poser la grille de lecture "sexisme" sur un problème qui en réalité est beaucoup plus large que cela, est qui est la suspiscion GLOBALE, pour les femmes ET POUR LES HOMMES, de ne pas être des vrais geeks ou des vrais joueurs. Les geeks passent leur TEMPS à s'accuser les uns des autres de ne pas être des vrais, de ne pas s'y connaitre assez, etc. Les geeks sont hystériques vis-à-vis des mecs qui se prétendent geek parce qu'ils passent un peu de temps sur Facebook ou qu'ils ont découvert l'iPhone. Les geeks passent des dizaines de pages de forums à débattre de ce qu'est un vrai geek. C'est quelque chose qu'on retrouve dans toutes les communautés un peu marginales d'ailleurs (cherchez du côté des métalleux, c'est gratiné aussi, entre ceux qui sont tenants du VRAI métal qui est obligatoirement le trash death power melodic über metal, et les tenants du VRAI DE VRAI métal qui est obligatoirement le black satanist symphonic industrial metal)...

Pareil chez les joueurs, l'insulte "noob" (newbie, débutant quoi) est certainement l'insulte la plus utilisée en jeu en réseau, dépassant toutes les autres de très loin. Et la pire insulte que vous puissiez faire à un joueur un peu expérimenté est de le traiter de "casu" (casual, c'est à dire joueur non-passionné préférant généralement les jeux demandant un investissement moindre). Un joueur mauvais ou inexpérimenté sera le plus souvent moqué et méprisé, voire persécuté pendant les parties ("tous sur lui"). Un joueur montrant le moindre signe de manque de culture vidéoludique sur ce qui est considéré comme un classique se fera automatiquement laminer par des hordes de joueurs en furie qui vont lui reprocher, comme s'il avait tué sa mère, de ne pas avoir joué à Final Fantasy 6 et d'avoir commencé la série avec le 7.


Alors, venir dire que quand une fille se voit soupçonner d'être une "fausse geek" ou une "fausse joueuse", c'est une affaire de sexisme, ça me parait là encore vouloir à tout prix faire coller une situation à une grille de lecture unique, donc parfois inadaptée. La "fake geek girl" n'est rien d'autre que le pendant féminin du "fake geek guy" (qu'on appellera certes généralement "fake geek" tout court). Fondamentalement, ça n'est PAS un problème de sexisme, ça n'est rien d'autre qu'un problème de sectarisme d'une communauté qui supporte mal les nouveaux-venus ou ceux qui ne s'investissent pas assez. Le genre de la personne n'a pas grand chose à voir là-dedans.



Bref, ok avec Mar_Lard sur plein de choses : la sexualisation à outrance des corps féminins, les comportements de harcèlement à l'égard des filles (réelles ou supposées telles), les stéréotypes, les éditeurs qui restent persuadés que les filles ne jouent pas, la vulgarité de la présence des "babes" aux salons de jeux vidéos, et j'en oublie.

Mais il faut pas non-plus tomber dans le piège de vouloir TOUT analyser à l'aune du militantisme anti-sexiste. On peut toujours TOUT faire rentrer dans une grille de lecture donnée si on s'en donne la peine, mais il faut savoir faire la part des choses et ne pas tomber dans l'obsession.

"Quand notre seul outil est un marteau, tout se met à ressembler à un clou." Même les vis. Mais vouloir à tout prix mettre des coups de marteau sur une vis, c'est franchement contre-productif.
Au fait, une bloggeuse répond à Mar_lard. C'est intéressant : ici
Vous m'avez démasqué bravo ^^
les féministes sont dans le mythe de la femme exploité alors que les femmes dans l’Égypte ancienne elles pouvaient demander le divorce.

C'est ainsi qu'elle peut gérer son propre patrimoine ou même se trouver à la tête d'une « entreprise » (comme, par exemple, la dame Nénofèr au Nouvel Empire) ; elle peut aussi être médecin comme la dame Pésèshèt à la IVe dynastie. Elle peut divorcer, intenter un procès pour récupérer les biens du ménage et gagner ce procès, ce qui ne l'empêche pas de se remarier, ainsi que le montrent les papyri araméens d'Éléphantin
e. wikipedia

idem la libéralisation sexuel les femmes le doive à l'inventeur de la pilule Gregory Pincu en 1956 pas au féminisme.

Une des revendications des féministes dans les année 1970 dans le cadre de la libéralisation des mœurs étaient le droit à la pornographie.
Depuis voyant que la sexualité des hommes et des femmes sont différentes elles font machine arrière.Encore une fois elles se sont faites avoir .
Bonjour,

petit message à Mar_lard.

Pas geek du tout, j'ai lu vos articles il y a quelque temps déjà (via ASI). Et je les ai beaucoup apprécié.

Mais, je dois dire que vous êtes très difficile à écouter... Ce serait bien que vous parliez de façon plus calme et moins saccadée ! Prenez exemple sur les autres personnes sur le plateau, s'il vous plaît. (notamment Ivan Gaudé).
Je pense que le filtre du clavier calme vos pensées qui fusent dans tous les sens sur le plateau, vous empêchant de tenir un discours clair !
(Actuellement, il y a près d'une phrase sur deux que je ne comprend pas... Mais quand je comprend, j'aime bien ce que vous dites !)

Merci bien, bonne continuation pour la suite de votre expérience de joueuse,


Vincent Jallet (un horrible beauf anonyme, sexiste, homophobe, cannibale et sodomite !) ;)
"Paradis Amour" à Cannes : quand le tourisme sexuel se conjugue au féminin"

lien

http://www.google.fr/url?sa=t&rct=j&q=&esrc=s&source=web&cd=1&ved=0CDUQFjAA&url=http%3A%2F%2Fwww.keek.fr%2Farticle%2F3515-quand-le-tourisme-sexuel-se-conjugue-au-feminin&ei=o7hzUa3yBY2wPLvkgPgE&usg=AFQjCNF3hNYfltFXdWzw6cdsXg7NJsIpjA&sig2=aZewptbxy2YK5B4ikIWb7A&bvm=bv.45512109,d.ZWU


j'avais oublié de le mettre
Sur le même sujet, un article récent du Wall Street Journal nous apprend que les jeunes femmes gagnent plus d’argent que les jeunes hommes (8% de plus), et qu’en plus, elles travaillent moins (9% de moins) !
” A study of single, childless urban workers between the ages of 22 and 30 found that women earned 8% more than men.The Department of Labor’s Time Use survey shows that full-time working women spend an average of 8.01 hours per day on the job, compared to 8.75 hours for full-time working men. ”
Source : http://online.wsj.com/article/SB10001424052748704415104576250672504707048.html?mod=WSJ_hp_mostpop_read

Les chiffres sont surement discutable mais les écarts entres hommes et femmes ce sont considérablement réduis.
La réduire complètement est chimérique du fait que les femmes font des enfants.Il faut attendre que la robotique remplace le ventre d'une femme pour une égalité parfaite. Avec le mariage dit pour tous on va pouvoir louer le ventre d'une femme La GPA c'est maintenant ^^

Dans l'histoire populaire des états unis d'howard zinn

"La guerre imposa l'embauche d'un nombre important de femmes malgré la réticence des hommes qui considérait que cela entretenait la baisse des salaires."

Remplacé la luttes des classes par la lutte des sexes est une erreur

Dieu se rit des [s]hommes[/s] femmes qui déplorent les effets dont ils chérissent les causes " - Bossuet
émission épuisante car la blogueuse Mar_lard a une diction hâchée et avale ses mots;
ce qu'elle dit est certainement intéressant mais on n'entend pas tout donc il faut s'accrocher
aux branches pour essayer d'entendre ce qu'elle dit;
je ne joue pas aux jeux vidéo;
le peu que je vois c'est la violence inouïe à l'écran;
je suis d'accord avec mr Bohler qui parle d'empreintes laissées et qui conditionnent
le sujet;
je suis très différente d'avec les autres car je regarde très peu la télé et rarement les JT;
les autres ont des empreintes qui les dirigent et c'est catastrophique;
par ex il n'y a plus d'analyse ni de raisonnement, il ne reste que des images et des clichés
tout fait ce qui donne cette société délétère dans laquelle on vit;
par ailleurs je ne suis pas du tout d'accord avec l'interlocuteur qui dit on fait comme ça car il
y a un argument imparable : l'audimat ! fini la création, fini la prise de risque et nous assistons
à une société figée, à la pensée unique; une autre catastrophe;
le talent ça existe et changer des habitudes ne veut pas dire échec forcément mais effectivement
+ d'efforts; en tous les cas, c'est ça qui fait avancer une société;
je suis une femme et le sexisme est partout: l'antisexisme est une bataille de tous les instants partout
l'égalité entres hommes et femmes j'y croiraient quand les femmes voudront prendre la place des hommes pour faire la guerre..
Au secours ce qu'on peut lire ici… :(
@sinautes on a trouvé un leader ! Pour lui tous les problèmes sont faciles à résoudre, grâceà Niz les maux de la société ne seront bientôt qu'un mauvais souvenir :
- le racisme : ben y'a des lois contre et la police veille pour les faire appliquer, problème réglé !
- la faim dans le monde : y'a le FAO et le PAM qui existent, y'a qu'à les faire bosser, problème réglé !
- la guerre : l'ONU a des casques bleus, elle a qu'à en envoyer dans tous les conflits pour séparer tous les bélligerants, problème réglé !

Y'a pas de problèmes on vous dit !

Et cet argument légendaire que "puisque toute la société est sexiste, alors pourquoi s'attaquer au monde du jeux vidéo en particulier", on touche le fond et on creuse là.

C'est à chacun dans son milieu et à son petit niveau de combattre le sexisme/racisme/homophobie. Il ne faut pas que compter sur les lois, l'Etat. Parce que ça se saurait si ces fléaux disparaissaient par la grâce d'un texte législatif.
Premier post ici (bonjour tout le monde) pour vous suggérer pour une future émission de considérer comme invité potentiel Yann Leroux, psychologue et geek dont la thèse portait sur les réseaux et le jeu vidéo si je me souviens bien (son blog très fourni ici), qui ferait un interlocuteur de qualité et proposerait une vision en profondeur des relations et interactions entre les joueurs.

Je suis assez déçu que personne n'ait abordé le rôle et l'impact du réseau dans le débat d'ailleurs : après tout, on a surtout parlé des GENS qui jouaient (grâce au réseau internet), pas des JEUX en eux-mêmes (à part Leisure Suit Larry).

Ne mélangeons pas la communauté d'un jeu avec le jeu en lui-même.
J'ai découvert certains faits se passant dans le monde du jeu vidéo grâce à cette émission (n'étant pas très joueur moi même).
Mais le sexisme est grandement présent dans notre société et surtout dans les domaines "appartenant" aux hommes.

Je m’intéresse depuis longtemps au foot et depuis 2 ans au foot féminin et là le sexisme est au sommet puisque j'ai eu le plaisir d'assister à un match de foot féminin de haut niveau (équipe de France), mes yeux on été émerveiller par le niveau technique, d'engagement, et de courage des joueuses, mais mes oreilles ont subit un véritable calvaire à cause des commentaires débiles autour de moi dans la tribune.

Et comme pour les éditeurs des les jeux vidéo, la Fédération Française de Foot, ne fait pas changer les choses puisqu'elle présente les joueuses maquillé, pomponné.... et à aucun moment essaye de faire passer un message sur leurs qualités footballistique et il ne faut surtout pas les comparer au foot masculin (dommage certains joueurs en prendrais pour leurs grades).

Et dés que je dis que je suis le foot féminin, la première phrase qui m'est souvent resservit (pas toujours heureusement) est "elle sont bonnes hein, moi j'aimerais être l'entraineur pour la douche d’après match, elles sont toutes lesbiennes....."

Et oui, le chemin est encore long mais le plus facile est de baisser les bras ou de faire se que j'ai fait la semaine dernière : de n'en parler qu'avec des gens qui ont la même opinion que moi, mais ça ne fais pas avancer les mentalités.

Les jeux vidéos ne sont qu'un reflet de la société où l’anonymat et l’effet de groupe n'arrange pas les choses, mais si ce pavé dans la mare peut réveiller ne serait-ce qu'une personne, c'est déjà pas mal.
Il est bon que le cerveau des hommes et la cervelle des femmes s'enrichissent de leurs petites différences.
J'évoque une hypothèse, petite, toute petite, mais sur laquelle peut être l'émission aurait été un poil plus intéressante :

Le jeu vidéo est-il sexiste ?

( Au lieu de partir d'emblée sur le fait que le jeu vidéo est sexiste...)
Persnellement je suis un gars de 19 ans qui joue sur l'ordinateur peu et plutot en solo, et je dois bien avouer que les cas de sexise evoqués dans l'emission m'étaient totalement inconnus. Je ne les nies pas et au contraire je suis plutot effaré.
Je pense que les editeurs devraient prendre leurs responsabilités et proposer des jeux plus équilibrés, pourquoi un héros de call of duty ou autre ne pourrait t'il pas etre une femme ? Dans des jeux comme Portal ou Mirrors edge le joueur controle un personnage féminin qui est une femme sans que cela change le scenario (surtout portal).

Joeurs et joueuses de tout pays et surtout de tout sexe devons nous révolter ?

Moi j'ai une solution à vous proposer : virez les editeurs et embauchez un ou deux créatifs à la place ca ira mieux
Oulala, les commentaires donnent pas vraiment envie de regarder l'émission. Mais bon, j'en avais pas l'intention non plus, donc tout va bien. Et comme il y a eu avant deux émissions intéressantes, amusez-vous, yen faut pour tout le monde.
Pathétique la réaction Sébastien à la minute 1h14. Si on "sait" que l'exposition au sexisme rend sexiste, sa chronique était inutile et au lieu d'arguments d'autorité, j'aurais aimé qu'il défende cette étude, si elle est digne de Nature ou Science.
Sinon, très bonne émission.
Merci
je pense que sébastien va adorer l'article du monde sur les neurosciences et leurs échantillons minuscules

http://passeurdesciences.blog.lemonde.fr/2013/04/14/doutes-sur-la-fiabilite-des-neurosciences/
Et sinon quid du Japon tout ça ?
Le sexisme des jeux vidéos a un style particulièrement japonais il me semble depuis les débuts de l'histoire du jeu vidéo. Pourquoi ne pas l'avoir évoqué pendant l'émission ? Bien sûr je ne dis pas que les japonais sont plus ou moins sexistes que nous, juste qu'il y a un imaginaire érotique particulier de fascination pour la femme objet avec des proortions physiques abberantes.

Pourquoi ne pas avoir évoqué aussi ce qui semble une évidence : la question n'est pas seulement de savoir pour qui les jeux vidéos sont faits mais également par qui. Et là on peut dire que parmi les graphistes mais encore plus parmi les codeurs il y a une écrasante majorité de garçons. Encore une fois ce sont des généralités (mais pas plus pas moins que ce qui est dit dans l'émission).

Emission très peu intéressante en ce qui me concerne car elle ne répond que très partiellement à la question posée...mais aussi car le sujet ne me passionne guère personellement.

Es-ce une stratégie marketing d'ASI de parler autant de jeux vidéos alors que de toute évidence ce n'est pas du tout dans l'ADN d'ASI ni de D. Schneiderman.

Prochaines émissions à ne pas prévoir donc merci :

Pourquoi la violence dans le jeu vidéo ?
Pourquoi la guerre dans le jeu vidéo ?
Jeu vidéo qui est tu ?
Jeu vidéo où vas tu ?
Jeu vidéo à la plage et à la montagne ....merci d'avance.
Mon dieu les réactions... on est pas sortie de l'auberge... bravo quand même aux (nombreuses quand même) personnes qui ont le courage d'argumenter avec quelques cas vraiment fort de café...
Au sujet du debut de polemique entre Ivan Gaude et Sébastien Bohler: non une etude portant sur 75 individu n'est en general pas suffisante pour prouver un effet quelconque, quand bien meme les resultats ont ete publier dans Nature. Voir le recents article du blog passeur de sciences a ce sujet la.
Passeur de sciences a publié un article qui complète bien votre débat sur la fiabilité de certaines études...de quoi apporter de l'eau au moulin

http://passeurdesciences.blog.lemonde.fr/2013/04/14/doutes-sur-la-fiabilite-des-neurosciences/
Merci à ASI d'exister!
Je voudrais juste faire un commentaire sur les critiques qui deviennent quasi récurrentes lors de l'intervention de Sebastien Bohler.
Je suis un grand fan de ses interventions et quand je n'ai pas le temps de regarder l'emission en entier je me jette sur sa chronique en premier.
Cependant, dans certaines emissions, il n'y a pas de contre mesure et il se retrouve un peu comme le messie car personne en face n'est là pour le critiquer et du coup quand il y en a, cela tend à décrédibiliser tout le reste...
Comme je l'ai dit, je suis un grand fan, je serais même heureux de voir une emission propre et régulière consacrée à l'analyse de ces phénomènes dans le monde actuel. Mais sans critique de cet exercice il perd de crédibilité envers les néophytes (moi y compris).
J'ose espérer ce commentaire utile.
Pendant toute l'émission je me suis demandé de façon de plus en plus en plus insistante "mais c'est quoi, précisément, le sexisme ?"

Voilà ce qu'en dit wikipedia:

[quote=wikipedia]Le sexisme est un terme apparu dans les années 1960 en parallèle avec l'essor du féminisme. Ce mot, calqué sur « racisme », a pour vocation de dénoncer les croyances, valeurs et attitudes fondées sur des modèles stéréotypés et intériorisés, bref, la construction genrée de la société. Le sexisme divise les rôles, habiletés, intérêts et comportements selon le sexe. Les effets principaux sont la discrimination envers l'un des sexe et l'aliénation des deux sexes.

La critique du sexisme dénonce l'idée selon laquelle les caractéristiques différentes des deux genres masculin et féminin impliqueraient l'attribution de rôles, droits et devoirs distincts dans la société. Elle dénonce cette construction genrée de la société qui attribue un caractère, un rôle, des prédispositions physiques et affectives selon le sexe. La notion de sexe n'est alors plus une notion de sexe biologique (mâle et femelle) mais une construction sociale du genre féminin et du genre masculin limitant par là même le développement de l'individu sur les plans personnel, affectif, professionnel et social.

Je ne vais pas ici faire le débat de la validité même du concept, mais simplement constater que celui ci, posé en préalable sur lequel personne n'est revenu, est un terme militant associée à un mouvement et à sa vision critique. Autrement dit, il n'y a rien d'universel et ce qui est sexiste pour certain(e)s est simplement sexué pour d'autres.

La thèse du sexisme stipule en pratique (et c'est bien illustré dans la fin du débat) que:
- si l'immense majorité des musiciens (hors classique) sont des hommes (95% à vue de pif)
- si le plateau @si sur les videoblogueurs a conclu à la faible présence féminine dans ce domaine frais et peu soupçonnable de pré carré de poilu à cause d'un "mur de la technique" qui rebuterai les femmes tentées de s'exprimer
- si ce sont surtout des filles qui écoutent Beyoncé et autres girls band cultivant des apparences tout aussi "sexistes" que le pire du jeu vidéo
- si effectivement même dans les compétitions de sports cérébraux, toutes sont nettement dominées par des hommes (même le scrabble)
- si les acteurs sont globalement plus payés que les actrices parce générant plus d'entrées
- etc.

... ce serait entièrement culturel (et phallocrate).

Moi je suis un geek à l'ancienne et quand je me passionnais pour mon cpc, toute fille de mon age pouvait faire de même. Certaines l'ont fait (ma femme, par exemple...) et d'autres non. Peut être que Call of Duty ou Lara Croft sont des jeux sexistes, mais au début étaient pac man, frog et arkanoid à qui on pouvait difficilement faire ce reproche. C'était déjà largement plus un truc de garçon, tout comme le flipper, le billard, etc. De fait, il n'y avait pas plus de volonté d'exclure les filles à la base qu'il n'y en a actuellement d'avoir des générations de musiciens rock / rap etc majoritairement XY, mais au final c'est comme ça que ça se passe. Du coup je trouve qu'on pourrait au moins acter que le jeu vidéo est historiquement masculin et que si dans le temps certains ont apprécié le coté "club pour homme", ce n'est pas plus un crime que de se faire une soirée copines.

D'autant que justement, les choses bougent il me semble vite en ce moment. Le jeu vidéo se féminise en ce moment à mon sens beaucoup plus vite que n'importe quel autre média et c'est étonnant de voir le sagace Ivan Gaudé louper le coche alors qu'il était là pour parler de farmville. Jeu sur lequel il est resté sur un discours un peu archaïque, genre "c'est du sous jeu vidéo", sachant par ailleurs très bien qu'il s'agit surtout d'un jeu vidéo qui marche bien auprès des femmes. Erreur, Ivan, c'est un jeu vidéo féminin, un vrai. Il n'est pas pour toi et moi, mais il n'en est pas moins valable et admirable que les jeux qui nous enchantent nous. Farmville est un jeu où on ne se tue pas, mais ou on fait pousser des choses. C'est un jeu sans challenge, dis tu ? Mais le challenge n'est pas pour les femmes ce but évident de tout amusement pour homme, elles savent s'amuser sans. C'est un jeu où l'on s'entraide, avec une dimension sociale.

Bon, et en quoi est ce moins valorisable que Dishonored, fabuleux jeux pour geek PC de cette année, où l'on joue un assassin, un voleur, un jeu hyper violent, solitaire ?

Et plus limpide encore que Farmville, comment avoir fait toute cette émission sans parler des Sims, license la plus juteuse du jeu vidéo, dont la singularité visionnaire de son créateur, Will Wright, est d'avoir viré tout ses poilus et constitué une équipe quasi intégralement féminine, soit un ovni complet dans l'industrie ?

Tiens oui ça c'est une bonne question, pourquoi on n'a pas parlé des Sims - comme éléphant dans la pièce, en voilà un beau. Je soupçonne que c'est parce qu'il n'arrange personne. Voilà un jeu fait par des femmes, singuliers, triomphe commercial monstrueux. Mais je pense que personne sur ce plateau ne l'aimait. Personne n'aimait y jouer, et surtout pas Mar_Lard. Alors à bien y regarder, a-t-elle critiqué le jeu vidéo, ou le jeu vidéo... pour public masculin ? Ne defend elle pas sa propre singularité (tout à fait sympathique), d'aimer ces jeux là comme j'ai moi même aimer faire quelques parties de Sims ? N'est elle pas en train de se demander pourquoi le shonen ("manga pour garçons adolescents", littéralement) ne serait pas complètement tourné vers les garçons adolescent et pas les filles adolescentes (qui ont pourtant leur propre ligne de produit) ?

Voici une liste des très grosses ventes du jeu vidéo auxquels j'ai joué ces dernières années:
- GTA IV
- Skyrim
- World Of Warcraft
- Borderlands
- Dota 2
- Half Life 2

Aucun de ces jeux n'a recours aux stéréotypes féminins décriés dans le débat. Certains donnent des roles clefs à des personnages féminins, d'autres en font des caractérisations fines et anti camionneur. En outre plusieurs sont réellement bien écrits et invalident complètement cet étonnant poncif du jeu vidéo qui serait arriéré dans son écriture (bon dieu, vous avez vu les films ces jours ci ?).

(quand à Batman Arkham Asylum, c'est équitable : le cul de Batman et Catwoman sont également affolant, et à l'heure de savater les deux se valent. )

Je ne remet pas en cause l'intégralité des éléments mis en cause par Mar_Lard, attention. Et je trouve très saint que ceux d'entre nous qui se sentent de ce monde là traitent les questions de sociétés qui s'y glissent comme ailleurs. Mais finalement, je trouve que le présent débat fait un mauvais sort au jeu féminin qui existe depuis des années et se vend parfois très, très, très bien. Mal_Lard est peut être agacé du coté cagole des sims comme des cagoles elle mêmes, mais c'est une affaire entre elles et ces filles dont l'honnête objectif est effectivement de faire une bimbo sensass (nonobstant que si ça attire certains hommes ça en repousse encore plus, et pas forcément les pires). Je ne jette pas le concept de sexisme avec l'eau du bain mais si toute personne qui emploie cette case n'a pas aussi une case "sexuée" à coté et ne fait aucun tri entre ce qui relève d'un biais culturel et d'une authentique différence de genre, elle est dans une vision du monde qui à mon sens se heurtera à répétition au réel. De ce point de vue Mar_Lard a pour moi bien raison de vouloir passer à la création de jeu vidéo, parce que le concret, c'est imbattable. Bonne chance à elle.
Tout comme olivier kawak, je regrette que la série de jeux vidéos Metroid, dont le personnage principal est une femme, n'est pas été citée.
Usul- Les filles

Petite video mi- humoristique mi- documentée sur la question
Je ne suis pas geek.Je savais que les jeux sur internet étaient misogynes mais pas à ce point-là.Ces réflexions dégradantes,je les croyais d'une autre époque.Je me rappelle quand j'étais enfant qu'on m'expliquait qu'une femme était moins intelligente qu'un homme et que c'était normal qu'elle soit cantonnée à la cuisine et au ménage,petite tête sans cervelle.Je croyais que tout avait changé en sachant que rien n'avait changé!Mais là c'est pire que les blagues de bureau que j'ai pu entendre.Si on traitait des juifs, ou autres ,de la façon dont on parle des femmes les insulteurs se retrouveraient devant les tribunaux et seraient condamnés ce qui serait normal.N'y aurait-il pas moyen que des associations telles "les chiennes de garde" ou "ni pute ni soumise" portent plainte comme par exemple contre le clip qui se régale d'une mort certaine de l'héroine,et la compare à un macaque et aussi contre toutes les autres images dégradantes de la femme véhiculées sur ce genre de jeux?
Je suis heureuse de voir que la jeune génération prenne la relève,je suis malheureuse de voir qu'elle soit obligée de le faire!
Bravo Mar-Lard pour votre courage.
Plus rien ne m'empêchera de faire remarquer à D.S. qu'il n'y a pas parité quand le cas sera frappant!et je me moque des réflexions que l'on pourra me faire!Petite lutte à coté de la votre,je le conçois,mais chacune fait ce qu'elle peut là où elle se trouve!
La conductance electro-dermale de Bohler aura fini de me convaincre que [large]la présence systématique d'un adepte de la psychologisation géneralisée pose problème[/large] et qu'il serait peut-être bon de repenser sa place dans les futures émissions.

Á moins d'inviter, pour chaque émission donc, un chercheur en sciences sociales qui le remettrait à sa place comme la fait Lordon durant la dernière émission, ce qui me semble une option un peu compliquée a priori, je pense qu'une chronique, séparée voire completement indépendante de l'émission principale, serait la bienvenue. Et dans ce cas-là, elle devrait être justifiée et pourquoi pas débatue...

La réference systématique d'arguments d'autorité en version "novlangue" d'IRM a ici, il me semble, atteint ses limites ici et n'est que trop rarement contre-balançée, d'autant plus s'il apparaît comme membre intégrant de l'émission. J'espère être entendu. Merci.
Que ce soit au sujet de l'importance intention/message reçu; ou sur les effets prétendus ou réels des médias, je vous conseille d'inviter une fois ou l'autre des universitaires des SIC (Sciences de l'Information et de la Communication). Les choses ici en sont réduites à oui/non il y a des effets réels; ce qui est important l'intetion/le message. C'est un peu frustrant :s
J’ai quand même l’impression qu’on enfonce des portes ouvertes dans cette émission.

Déjà, au tout début des années 80, en jouant à l'un des premiers jeu de rôles, "donjons et dragons" (Advanced dungeons and dragons, pour les spécialistes) et certains joueurs exprimaient à travers leur personnage toutes leurs pulsions en jouant comme ils se seraient comportés eux-mêmes dans la vie si leur surmoi ne prenait pas le dessus. Ils pouvaient enfin être le salaud qu’ils auraient adorait être dans en vrai, avec l'excuse suivante : j'ai créé un personnage fourbe et méchant, alors je joue à fond.

Par ailleurs, on semble s’étonner que les joueurs de call of duty se jettent sur la première fille venue mais on ne s’étonne pas qu’ils flinguent à tout va ? C’est moins grave de tuer quelqu’un que de le violer ?
on voit tout de suite le joueur du total ignorant. En effet tout son billet initial était pour arriver à la conclusion: il faut ...
[quote=Dimrost]bannir [modérer] d'un serveur les gens qui sont particulièrement peu pudiques concernant leur manque de respect des femmes/juifs/noirs/mamans/j'en passe.
Et il suffit de noter que
[quote=Dimrost] Cette possibilité existe sur à peu près tout les jeux en ligne du monde
pour être perplexe face à un débat si inutile.
Ne faudrait-il pas, dans les jeux-videos comme ailleurs, que les femmes s'occupent plus de créer des contenus si elles veulent arrêter d'être victimes de contenus crées à 99% par des hommes?

J'ai trente ans et j'ai vécu l'entrée de la marketisation de masse des jeux vidéos en France, avec l'arrivée de la game-boy, la nes, et ainsi de suite.
Au début, le jeux-vidéo était à 95% joué par des garçons, avec une division qui correspondait exactement à la vieille "poupée et dinette pour les filles, petites voitures et flingues pour les garçons".
C'était le cas dans ma cour de récréation, de toutes mes connaissances, et ce jusqu'au lycée, jusqu'à ce que, récemment, les filles se mettent au JV.
A l'époque, paradoxalement, les jeux étaient sexués de manière bien moins violente qu'aujourd'hui ou même, pas du tout, en dehors du stereotype du chevalier ou du plombier qui doit sauver la princesse, yavait pas tellement de boobs ou de bikinis à l'époque, voire, même bien plus d'héroïnes que dans les jeux de maintenant.
Tout ça pour dire que:
Les hommes ont effectivement passé vingt ans à jouer entre eux et à se faire rappeler sans cesse que jouer était un passe-temps de mec, ça a été, en tout cas, ma réalité. Personne de mon entourage n'était contre le fait que les filles nous rejoignent dans ce hobby, mais, juste, ça ne les intéressaient pas, sauf exception (on a tous eu "la copine qui joue à double dragon/street fighter II").
Le fait qu'elles débarquent, depuis dix ans, en gros, en tant que joueuses dans cet univers est une bonne chose, mais pendant la dizaine d'année qui a précédé il s'est passé plusieurs choses:
premièrement, l'innovation technologique. Depuis l'époque de bomberman et mario, les progrès sont tels que maintenant, oui, il est possible de coller un 115F à une nana de 45 kilos (tout comme il est possible de faire une plaquette de chocolat et des pectoraux parfaitement définis aux persos masculins), et les éditeurs ne s'en privent pas.
Deuxièmement, pourquoi cette avalanche croissante de nichons géant, de culs en gros plan et de mâles à la mâchoire carrée et aux biceps gros comme des cuisses de sumo? Le milieu du jeu vidéo a, jusqu'à récemment, toujours été stigmatisé comme "un truc de mecs un peu retardés", ce qui n'est bien sûr qu'un cliché caricatural et réducteur. Mais les clichés ont la vie dure, et au même moment que les filles débarquaient, l'économie du jeu devenait de plus en plus féroce, et les enjeux financiers de plus en plus énormes. D'où le fait que les éditeurs ont voulu prendre de moins en moins de risques pour vendre leurs jeux. Qu'est-ce qui fait le plus vendre? Le sexe. A qui on s'adresse? Encore majoritairement, des jeunes hommes. Malgré la poussée du gaming féminin, le marché des jeux pc et de console de salon est encore majoritairement un marché masculin, et les adolescent mâles, une cible éminament facile, vu qu'il est difficile dans la vie d'un homme d'être moins à son avantage que pendant son adolescence, question intellect, ou recul sur les choses.

Voilà le monde dans lequel les femmes ont débarqué.
Ont-elles raison de se plaindre du sexisme dans les JV? Oui, bien sûr. Mais la solution n'est-elle pas seulement de choisir avec qui on joue?
Je ne suis pas une femme, mais comme il l'a été dit dans l'émission, il y a des cons partout, et si j'avais reçu un dollar chaque fois que la profession de ma mère ou mes tendances supposément sodomites ont pu être évoqués sur des jeux en lignes, j'aurais sûrement pu changer de carte graphique et de processeur depuis longtemps.
Est-il possible de filtrer l'entrée dans un espace de jeu? Oui, de deux façon. On peut bannir d'un serveur les gens qui sont particulièrement peu pudique concernant leur manque de respect des femmes/juifs/noirs/mamans/j'en passe. Cette possibilité existe sur à peu près tout les jeux en ligne du monde. Est-ce que ça garantit d'être préservé de la connerie? Ben non. Des joueurs nouveaux, il en arrive tout les jours, le jeu devient un espace public, et il me paraît illusoire de penser pouvoir purger des cons un espace public. (puis je vois pas pourquoi les cons auraient pas le droit de jouer juste parce qu'ils sont cons).
Est-ce que c'est pas possible, par contre, de ne pas forcément jouer avec tout le monde? Ben oui. La solution c'est peut-être juste aussi de ne pas jouer avec n'importe qui.

Et pour ce qui est des contenus, il faut juste que les nanas se mettent à faire du jeu aussi. Ça commence. Timidement, mais ça commence.
C'est dommage, une telle émission devrait avant tout être l'occasion pour chacun de prendre un peu de recul par rapport à son propre comportement. Le rapport homme femme n'est pas simple, on doit être égaux et complémentaires, se séduire et se respecter, souvent abandonner ce rapport de séduction qui peut être parfois si agréable. Ce que beaucoup de gens oublient, c'est qu'il n'y a pas de vérité en la matière, tout est encore à inventer. Alors plutôt que de se demander qui a raison, demandons nous, comment on fait.
Combien je comprend la radicalité de Mar_Lard aux vues des écarts qui existent encore avant un début d'égalité homme femme.
Et c'est pas parce qu'elle est, et doit être radicale, que ça enlève leur liberté aux auteurs : quoi qu'elle en dise, je trouve le titre "les tétons flingueurs" particulièrement à propos et décrivant bien comment tombraider nous a été vendu (et qui de plus misogynes que les tontons flingueurs). Ça me rappelle la pochette "j'accuse" de Damien Saez : misogynie ou dénonciation ? Quoi qu'il en soit on est ici bien à la marge par rapport au sexisme primaire vécu dans les jeux vidéos.
Je pensais naivement que Sébastien Bohler est chroniquer au même titre que Didier Porte. En réalité, il se prend pour un scientifique. Incroyable.
J'ai bien aimé l'émission, cependant avec un bémol : l'émission a montré ce qui se fait de plus guerrier et sexué dans le jeu vidéo. Pourtant, il y a aussi des jeux qui ne sont pas interdits aux moins de 16 ans ou 18 ans et qui sont grand public. Arrêt sur images regrette peut-être qu'il n'existe pas (ou trop peu?) de jeux vidéo à caractère plus sexués destinés aux femmes ? Finalement, est-ce que Asi soulève un problème de parité ?

Dans le jeu vidéo, le "challenge au féminin" est tout de même de plus en plus exploité (sans ignorer les problèmes traités dans l'émission).
Bon ben enfin pu écouter l'émission. Pas grand chose à rajouter sinon merci d'avoir abordé le sujet. Et je craignais énormément la conduite du débat (suite aux deux premières émissions jeux vidéo), mais sur le coup non, pas de coupe intempestive de la parole, interventions pertinentes (Laure a souvent des questions intéressantes quand le chef la laisse parler), Ivan Gaudé comme d'habitude intéressant et clair, Arnaud Chaudron parfait dans son rôle de méchant.
Et merci à Mar_lard, claire et posée. Je ne comprend pas qu'on puisse lui reprocher une quelconque agressivité, ça ne tiens juste pas.
Bref voilà, une très agréable surprise cette émission et donc merci à l'équipe.

En revanche le forum, comment dire... Je me suis déjà retrouvé scotché devant le loft ou des conneries du genre. Ben là pareil. C'est hypnotisant, pas moyen de lacher. J'ai envie d'aller troller moi aussi.
Allez demain j'ouvre la fenêtre.
Sébastien Bohler ...
Comment dire .....
Personnellement, je pense qu'il apporte parfois un angle intéressant.
Que souvent, il essaye de se rendre intéressant.
Gardez le !
Il n'a surement aucun problème d'estime se soi (ou peut être au contraire un énorme problème à ce niveau) en tous cas, c'est bon pour celle des spectateurs.

Ivan Gaudé +++
J'adore la façon qu'il a de donner du crédit à ses propos en restant calme et juste face à ses détracteurs. Le top, c'est quand il préfère laisser son interlocuteur s'enfoncer seul plutôt que d'essayer de lui répondre.
Big up Ivan

Mickael BOKOUDSOU
Bonjour,

Cette émission au final est très peu intéressante et j'ai eu du mal à en venir à bout.
Je remercie tout d'abord les participants et le travail de collecte plutôt efficace de Mar_lard autour de ce sujet.

Mais que tirer de ce débat?

Malheureusement, pas grand chose. Le constat qu'il y a un souci de sexisme dans le JV qui au final représente un sexisme globale qui existe aussi dans le monde de l'entreprise, la politique...

Là, où c'est vraiment dommage, c'est que Mar_lard n'est pas crédible dans son propos pour plusieurs choses:

- les intervenants et notamment Ivan sont d'accord avec ses propos mais elle trouve encore à redire sur des articles de CPC qui ont plus de 5 ans
- Son implication personelle trop forte. Cela se voit surtout vers la fin, qu'au final elle maîtrise son sujet mais que son implication et son vécu vis à vis de cela l'empêche de voir du positif
- le débat est cantonné aux JV en lui même, mais uniquement le JV alors que le souci est globale.

Bref, rien ne va changer, tout comme les ménages dans le JV :)

PS: Didier Porte a été exceptionnel
Désolé, pavé.


On a eu droit à plusieurs sujets sur « les jeux vidéos sont-ils violents » « rendent-ils psychopathe », mais au bout d'un moment il faudrait se poser la question de leur rôle réel là-dedans. En englobant les jeux vidéos dans un seul phénomène global, on rapproche des choses qui n'ont rien à voir les unes avec les autres et on traite d'un seul tenant un medium qui ne fait finalement que projeter ce qui existe déjà en amont.

Les jeux vidéos, ça n'existe pas. Quand je vois « Call of Duty » ou « Counter-strike », je vois le jeu des gendarmes et des voleurs porté sur support électronique. Lorsque l'on me présente « Sid Meyer's Civilization » je le rapproche du jeu de plateau éponyme, et de la même manière « Sim City » à bien plus de points commun avec « citadelle » ou une (très grosse) boite de légos qu'avec les jeux vidéos précédemment cités.

L'électronique a permis de développer des pans entiers de l'univers ludique, en faisant appliquer l'ensemble des règles à une machine au lieu d'obliger les joueurs à effectuer des opérations laborieuses. Alors que le fonctionnement d'un jeu de plateau limite fortement les possibilités de gameplay, faire supporter les règles à un processeur qui peut tout gérer en quelques secondes permet d'atteindre une complexité inégalée. Là où les règles particulièrement velues d'un jeu de rôle comme AD&D peuvent rebuter un néophyte ou faire passer à côté de la richesse de l'univers les joueurs, un Baldurs'gate permet de découvrir tout un monde à explorer librement.

Les jeux vidéos ne sont que le développement du jeu au sein des nouvelles technologies. Rien de ce qu'ils comportent, sinon leur support, ne leur est propre. Ils ont fait peur à Familles de France, au XIXe on craignait que le chemin de fer rende les femmes stériles...

Les problèmes de sexismes dans les jeux vidéos ne viennent pas des jeux vidéos mais de la société elle-même. Il faut aussi voir comment s'est structurée la communauté des « joueurs » pour mesurer une partie du problème :
Dans les années 80, quand les jeux vidéos (et les jeux de rôles, j'y reviendrai) ont émergé, ils ont commencé par être à destination des jeunes enfants. Alex kid puis Sonic, des dizaines de jeux tirés des licences de bande-dessinées pour enfant, des contes où l'on va sauver une princesse en détresse (Zelda ou Mario pour les plus connus)... et le média est plutôt méprisé.
C'est à la marge, ce n'est pas dangereux. Alors quand le public grandit et que des jeux vidéos plus pour adolescents sortent, avec du contenu plus trash, le mépris des vieux pour ce média nouveau se transforme en une chasse au sorcière.
Bref. Pendant la petite décennie 90, il se trouve que internet a émergé à son tour. C'est là qu'il faut suivre ce que sont les joueurs.
À la base les enfants ont grandi avec ces nouveaux objets, qui étaient pour les garçons, parce que les petites filles bien élevées jouent dehors, à la poupée, mais ne s'enferment pas devant la console pour jouer à de bêtes jeux vidéos. Ou pire, dans une cave avec des désaxés mangeurs d'enfants qui font du jeu de rôle.

Avant l'ADSL, le jeu en réseau ça n'existait pas. Donc pour jouer à plusieurs à la console (ou au jeu de rôle) il faut inviter des gens à se retrouver au même endroit.
Il y avait une étude allemande intéressante sur la gêne engendrée par l'autre. Des enfants devaient s'approcher d'un enfant de l'autre sexe jusqu'à se sentir gêné. Si les jeunes enfants n'hésitaient pas à s'approcher tout contre celui ou celle juste en face, ils conservaient quelques mètres de distances passé une douzaine d'années.
Les jeux de rôles comme les jeux vidéos n'offrent pas un contenu plus intéressant pour un genre que pour un autre, mais ont été marqué très tôt comme un loisir déviant pour garçon. Puisque les jeux sont des activités sociales, et que tous rapports sociaux peuvent potentiellement déboucher sur des relations sexuelles passé un certain âge, il n'est pas étonnant que ces activités « pour garçons » dans l'enfance soient demeurées dans une sphère d'activité plutôt masculine. Si l'on propose à une collégienne ou une Lycéenne d'aller passer plusieurs heures à jouer avec un garçon dans une pièce fermée, de but en blanc ça peut faire peur.

Quand l'internet haut débit a débarqué, ça a permis l'apparition des jeux en réseau. Mais entre temps, la sexualisation provoquée par la société (et par les hormones) a fait son œuvre. Bien sûr que les joueurs de counter-strike considèrent que ce n'est pas un jeu pour fille. Dans la représentation de la société, attend-on d'une fille qu'elle joue à la guerre ?
Quand des enfants le font et jouent aux gendarmes et aux voleurs avec des filles dans une cour d'école primaire, ça ne leur pose aucun problème. Quand ceux qui jouent à ce jeu le font après la puberté et après s'être imprimé le modèle sociale dominant dans le crâne, ça les dérange plus de jouer avec une fille.
Comme il s'agit de gens plus âgé, ceux auxquels revient le rôle de dire « pan ! t'es mort ! Nan c'est pas vrai ! » le font avec un vocabulaire plus étoffé (mais pas plus véhément qu'à l'âge de 7 ans, je peux vous l'assurer). Certes. Mais il ne faudrait pas non plus oublier que les FPS sont des jeux exutoires par excellence où les gens se lâchent facilement, ni oublier le comportement des bandes de collégiens lorsqu'ils discutent. C'est souvent très cru (et pas très maitrisé).

L'une des sources du problèmes, c'est peut-être bien comme le dit le responsable de Canard PC que c'est cette imagerie là des joueurs qu'ont conservé les éditeurs. C'est d'ailleurs le même raisonnement qui rend l'étude sur 25 étudiants de Sébastien Bolher non significative :
La population des joueurs/joueuses se répartit différemment selon les types de jeux et les classes d'âges. Les enfants représentent une part importante, mais les plus de cinquante ans aussi. Quant aux joueurs de 25-35 ans, ce ne sont majoritairement pas ou plus des étudiants. Une étude aussi restrictive que ça ne peut pas être représentative. Un portrait des pratiques vidéo-ludiques type de ces étudiants américain a-t-il été tiré avant ? Pourquoi des étudiants alors qu'il s'agit d'une catégorie absolument pas représentative de la société et des joueurs (surtout aux états-unis, l'un des pays les plus inégalitaires en occident, surtout pour l'accès aux études supérieures) ?


Les éditeurs, eux, prennent souvent les joueurs pour de jeunes mâles en rut. Pour des cons, aussi. Quand on voit un jeu très linéaire comme « Deus Ex: Human Revolution », où tous les objets avec lesquels une interaction est possible baignent dans un énorme halo jaunâtre, on se demande s'ils pensent un instant au fait que leur jeu est notifié PEGI 18+ et que les gens sensés y jouer sont des adultes avec normalement des fonctions cérébrales un peu plus évoluées que celles du poireau.

Quid du ressenti des joueurs et des jeux eux-mêmes au final ? On nous parle de Tomb Raider, mais cette licence n'est pas une si grande source de richesse que ça. Plusieurs des derniers jeux de cette série ont été assez peu encensés. Ce qui fait de « Tomb Raider » un hit, c'est que le premier opus a révolutionné les jeux d'aventure/plateforme en terme de gameplay et donné aux joueurs l'un des premiers jeux en 3D qui n'était pas absolument ignoble à regarder.
[regardez la vidéo du joueur du grenier sur les RPG pour contempler un autre héros féminin dans une ambiance... édifiante. ^^]
Pour ce qui est de la sexualisation, les jeux vidéos concernés par le sujet on retrouve les mêmes choses que dans les médias précédents, et mêmes les progressistes comme « Mass Effect » n'offrent avec leur xénophilie avancée qu'une resucée du capitaine Kirk et de ses aliens suédoises dans cette série dont je tairais le nom.
Comme le soulignait Arnaud Chaudron, ce qui fait qu'on est plus choqué, c'est qu'on est dedans. Le jeu vidéo est au cinéma ce qu'internet est à la télé : nous y agissons. Si il est vrai que l'on voit des horreurs de sexisme et de stéréotypes au cinéma et à la télé, ces choses là nous affectent moins car elles ne nous concernent pas vraiment, alors que le jeu nous projette directement dedans.

Le jeu vidéo n'est pas un medium plus atteint qu'un autre, les jeux en réseau sont simplement des projections en ligne de tout ou partie de la société. Les groupes de jeunes hommes entre eux dans les milieux compétitifs sont connus pour leur beaufitude extrême, sinon pire.
Une équipe de foot ou une bande de collégiens sur Call of Duty n'ont pas des comportements fondamentalement différents, mais on n'observera pas la même chose chez des joueurs en ligne de Civilization.

Enfin, j'ai lu en parcourant les forums que « halala ma bonne dame, ça montre bien que les jeunes de nos jours ne respectent plus rien. » Lorsqu'à l'assemblée nationale, une députée se fait siffler parce qu'elle vient en jupe, quel est le rôle des jeux vidéos ?
La plupart des députés sont des vieux qui n'ont jamais joué à un jeu vidéo de leur vie, et certains qui pondent des lois liberticides concernant internet n'ont même jamais touché à un ordinateur de leur vie. Ces gens n'ont pas eu besoin des jeux vidéos pour devenir des gros cons sexistes.
Les jeunes n'ont pas eu besoin des jeux en réseau pour observer la violence et la considérée avec un certain détachement. À quand un bon PEGI 16+ ou 18+ avant les journaux télévisés ?
Il n'y a plus non plus de féminisme en France. Entre les Femen qui sont dans la provocation malheureusement gratuite (pas de projet constructif porté derrière) et des mouvements prétendus féministes qui cristallisent leur mécontentement dans des trucs bidons (mademoiselle/madame, les couches lavables...), où sont les mouvements de lutte sociale pour maintenir un rapport de force et exiger l'égalité salariale et une égalité de traitement dans les médias ?
Les couches ne concernent que les jeunes parents, notamment les pères, qui ne représentent eux-mêmes pas la majeure partie de la société. Mais depuis quand n'y a-t-il pas eu de mouvement notable contre l'objetisation (réelle celle-là contrairement à l'idée reçue de Sébastien Bohler) des femmes dans la publicité ?
Face à « un retour de l'ordre moral » comme à la bonne vieille époque de la 3e République, il n'est pas étonnant d'avoir de tels comportements. Pour rappel, cela fait des mois que des gens manifestent dans les rues (enfants aux poings) pour faire en sorte qu'une partie de la population ne puisse pas obtenir les mêmes droits et libertés que les gens « normaux ». Parce que les pédés sont des vrais gens, mais faut pas déconner non plus...
De là, en quoi les jeux vidéos sont-ils spécifiquement responsable de plus que ce que la société engendre ?
Le jeu est un élément structurant pour les individus. Les jeux permettent aux enfants de développer des capacités aussi bien physiques que cognitives, ils participent à structurer les représentations sociales et sont des moments d'interaction profonde.
Cela dit, l'émergence des jeux comme un élément important dans l'activité humaine est un phénomène récent. Ça ne peut donc en aucun cas être le seul élément influent. Qu'est-ce qui construit les personnes et au-delà les citoyens, alors ? Seulement leurs parents ? Dans ce cas, pourquoi ces parents sont-ils dans un tel état d'épuisement qu'après le travail ils préfèrent se reposer et laisser leurs enfants devant des jeux vidéos ?

Qu'est-ce qui rend notre société ainsi ? Un indice : les jeux vidéos ne sont pas la bonne réponse.
Quand on écoute cette Mar_lard, on se dit que le monde du jeu vidéo est un repaire de canaille ou 100% des mecs sont des ordures sexistes. Tout ça vire au conspirationnisme, et l'émission devient insupportable à regarder. J'ai arrêté autour de la 50ème minute.

La prochaine fois, s'il vous plait, évitez les sujets caricaturaux sur les jeux vidéo. Pitié. Par exemple, balancez moi un titre du genre "Jeux vidéo: une nouvelle forme d'art?".
Précision préalable : je ne connais rien aux jeux vidéos.

Y'a un truc que je ne comprends pas :
s'il y a 40 % de femmes qui jouent et qui achètent, et parmi elles une majorité qui, sur certains jeux, prennent un pseudo "masculin" pour ne pas se faire emmerder dans le jeu ...
cela signifie que derrière les pseudos "masculins" qui ont une attitude sexiste envers les pseudos "féminins" se trouvent souvent des femmes, non ?

Or, dans l'émission, lorsqu'il est question des "viols virtuels", tout le monde fait comme si un pseudo "masculin" agressif était forcément le fait d'un joueur masculin.

Il me semble qu'il y a là un vice de raisonnement qui invalide toute interprétation, non ?
Bonjour,

Je travaille depuis une dizaine d'années dans l'industrie du jeu vidéo comme Game Designer, Game Director ou Creative Director (selon les années). Je suis donc pas mal au coeur de ce genre de problèmatiques.

L'émission est passée à côté d'un point qui me paraît essentiel, c'est la composition de l'industrie du JV.
D'expérience, les équipes de développement de Jeu vidéos ne contiennent pas de femmes. Pas parce qu'on les refuse ou repousse (l'industrie du jeu vidéo contient les mêmes données honteuses que le reste de la société quand aux nombre de femmes sur les postes à responsabilité ou aux écarts honteux de salaires entre hommes et femmes :
http://borderhouseblog.com/?p=10567
-- ici, l'étude est en Amérique / Angleterre, mais on aurait les mêmes résultats en France.

Par exemple: j'ai travaillé plusieurs années dans une société qui avait une politique consciente en faveur des femmes au recrutement (comprendre, à compétences égales, je recrute une femme), elles n'ont jamais dépassé 15% du nombre d'employés, même quand on faisait des jeux spécialement orientés vers un public féminin. Les jeux vidéos sont simplement créés par des hommes (en revanche, pas de discrimination sur les origines ethniques ou les orientations religieuses ou sexuelles).
D'autre part, les équipes de création sont souvent jeunes. Les 40ans et + dépassent jamais 10% du nombre d'employés, grosse concentration de -30 ans, etc.
Des équipes de créations composées quasi exclusivement d'hommes pour la plupart jeunes qui passent beaucoup de temps entre eux pourraient peut-être expliquer l'aspect fantasmé des héros hommes (virilité puissance miam miam) et femmes (pulpeuse rondeur miam miam). Ca expliquerait aussi qu'on ne traite pas de thème "sérieux" (il ne me vient pas de jeu qui parle du racisme, la politique est soigneusement évité par l'industrie, les jeu non pornographiques contenant des scènes de sexe - même non interactive - se comptent sur les doigts d'une main).

Je me demande - mais sans conviction - si l'immaturité du média lui-même ne joue pas contre nous également.
Si on considère la bande dessinée ou la littérature de science fiction (comme forces de création novatrices à leur commencement) n'ont-t'elles pas connu une première vague très fort virilisme avant de se développer et proposer autre chose ? (attention, hein, je connais peu le sujet, je ne demande qu'à être contre-dit).

Comme le fait remarquer Ivan, les jeux indés sortent un peu de cette problèmatique; essentiellement pour deux raisons:
1/ les devs veulent faire des jeux différents (dans les thèmes, les mécanismes, etc) ce qui les éloigne souvent de l'habituel traitement du sentiment de puissance (ou sentiment de contrôle, c'est un gros pavé de Game Design)
2/ D'autre part, ce fameux sentiment de puissance demande souvent une débauche de moyens techniques => inabordables sans soutien financier.

Pour finir, indépendamment du papier de Mar_Lard, le sexisme dans les jeux vidéo est également attaquée en ce moment outre-manche.
Ici, le site Rock Paper ShotGun (qu'on pourrait qualifier très rapidement d'équivalent Canard-PC anglais):
http://www.rockpapershotgun.com/2013/04/06/misogyny-sexism-and-why-rps-isnt-shutting-up/
c'est fantastique de découvrir le principe du bouc émissaire.
Dans tt situations de stress dans un groupe la personne considérée* comme la plus faible cristallisera le surplus de violence sur elle.
Ce que dénonce l'exemple de cette partie ou le petit chef tyrannique et ses moutons s'en prennent a cette jeune fille est qu'il faudrait changer de pharmakos. Soit, et on choisis qui alors : le moins beau, le plus bête, le plus petit, le plus jeune, le plus chauve ...
le but dans ces affaires est bien de déplacer, si on ne peut l’empêcher, le pharmakos vers un objet symbolique.
Car il a fort a parier que dans une équipe de filles se soit le garçon que l'on montre du doigt.
y voir primauté masculine est un non sens, car elle s'exprime ailleurs bien plus efficacement malheureusement.

* souvent par sa différence envers les autres membres
... c'est plus que rageant car de tout temps le sexisme a existé, et il n'y a pas de raison que sa change
Et pourtant, depuis peu les femmes ont obtenu le droit de vote, le droit de choisir de ne pas tomber enceintes, le droit de travailler au même titre que les hommes... Le sexisme a déjà pris de sérieux coups sur la tête, non ? Il reste pas mal de boulot, c'est vrai... mais il ne faudra vraisemblablement pas compter sur vous.

c'est juste un coup de gueule, je ne répondrai pas aux réponses faites à ce message
Admirable ! Merci de nous avoir gratifié de votre commentaire, c'est trop d'honneur.
Ben... dans l'armée aussi ils sont un peu sexistes il parait. Y a qu'à pas s'engager...
Encore un non sujet.
J'ai vu l'émission. En tant que joueur de jeux vidéos depuis mon enfance, lecteur de Canard PC et d'Arrêt sur Images, je l'ai trouvé très intéressante.

Mes remarques :
- comme pas mal de joueurs je n'avais pas le sentiment que le sexisme était si répandu avant de lire tous ces articles
- la vidéo d'introduction de l'Emission est vrai ? Les dialogues sont à peine croyables, vous êtes sur que ce n'est pas une vidéo truquée du type Allemand pète les plombs devant son ordinateur, le Grand Journal de Canal+ l'avait présenté comme étant vrai alors que l'auteur de la vidéo avait annoncé qu'il s'agissait d'une blague.
- sur les études psy vs études sociales : j'ai déjà ressenti l'influence des films/jeux vidéos/livres après plusieurs heures à les regarder/joueur/lire, par exemple un certain intérêt pour les produits dérivés même sans les acheter

Point de détail : je trouve l'accroche de l'émission sexiste et racoleuse : "Dans les jeux vidéo, on créé un joli cul pour le joueur", vous auriez pu faire un effort.

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Plutôt bonne émission malgré mon apriori très négatif, pour avoir lu le dossier de Mar_Lard que je trouve très très critiquable sur bien des points.

Ces points sont d'ailleurs en partie abordé dans la troisième partie de l'émission consacrée à la presse.
Le "masque tombe" si j'ose dire, quand on constate que la posture de Mar_Lard est peut-être tout autant féministe que moraliste. Elle opère une confusion, à mon avis volontaire, entre ce qui relève de la chosification de la femme et ce qui relève de la liberté de ton qui peut être humoristique, graveleuse, voir pornographique. C'est un discours que je trouve inquiétant parce qu'il consiste à considérer que toute manifestation sexuelle est un moyen de domination masculine, et au lieu de demander une forme de "parité pornographique" où les femmes pourraient tout autant se satisfaire de la pornographie que les hommes, on demande à son interdiction (voir à ce sujet l'intervention des femen "Say no to porn" au salon de l'érotisme Ici).

Partie très désagréable de l'émission, l'intervention de S. Bohler où il s'appuie sur une étude en effet farfelue comme le précise avec soin le directeur de CPC. Il est très fatiguant de retrouver une fois de plus Monsieur Bohler dans son parti pris anti JV, qui est une véritable antienne chez lui. Alors que l'étude montre en effet toute sa faiblesse, il la défend bec et ongles pour finalement opposer une jugement moral à son contradicteur : "Je ne comprends pas comment on peut dire ça, bla bla bla je dis la vérité, et vous non".
Je rejoins un @sinaute qui s'interrogeait sur l'absence de monsieur Djoumi qui est certainement plus qualifié en tant que passionné et érudit de ce média, qu'un psychologue qui ne connait ce milieu que par le biais d'articles à la teneur scientifique douteuse, en permanence à charge contre les jeux vidéo.

La présence permanente de monsieur Bohler m'amène à citer @si : POUR PARLER DE JEUX VIDEO, POURQUOI TOUJOURS INVITER UN PSY SUR LE PLATEAU ?
Eh encore une vidéo chiante

pourtant on avait bien repris la bête, d'abord le cas Chypre (Lordon et Berruyer pour parler des banques chypriotes) puis l'affaire cahusac (ou plutôt le comportement des journalistes vis à vis de cette affaire et de MédiaPart), je me suis dit que @si était revenu à la raison
Il restait en suspend
- l'affaire cahuzac elle-même, ou plutôt les lois qui permettent à cahuzac de faire ce genre d'action
- remettre en lumière l’enquête des 140 journalistes du monde entier sur un vaste trafic d'évasion fiscal organisé,
- Le vote de la loi qui concernant l'accord syndicat/patronat et la réaction de filoche

3 sujets intéressants à traiter

au lieu de ça, une enquête sur le "sexisme" dans les jeux vidéos....

J'ai commencé à regardé et c'était tellement soporifique que j'ai préféré revoir l'émission avec Lordon

Ma vision est celle-ci, le jeu vidéo est un divertissement, vous devez choisir les gens avec qui vous joué (personnellement je ne joue que de manière solitaire). Si vous n'êtes pas bien dans un groupe rien ne vous empêche de sortir de ce groupe
c'est pas un drame donc INUTILE de faire une émission la dessus sauf, bien entendu de vouloir encore victimiser la femme (les pauves et gentille femme qui veulent jouer mais que des sexistes (les hommes biensure) les en empêchent

Personnellement si @si souhaite d'autres sujet comme ça, je propose une enquête sur les hommes qui ne donnent pas leurs places aux femmes dans le métro, le bus, le train, chez le médecin....

Lorsque l'on entend des sujets et des affaires intéressantes pendant la semaine, que l'on espère que l'un de ses sujets fassent l'honneur d'un plateau du vendredi, que l'on attend désespérément une telle émission et que le vendredi arrivé on s'aperçoit que le sujet choisis est à la fois futile et sans intérêt, c'est plus que rageant car de tout temps le sexisme a existé, et il n'y a pas de raison que sa change

Comme le disait Brassens, le temps ne fait rien à l'affaire, il ne reste plus alors que de s'en accommoder ou faire en sorte de les évités

c'est juste un coup de gueule, je ne répondrai pas aux réponses faites à ce message
Sur un autre sujet, et pour faire un parallèle avec une précédente émission (sur Chypre) dans laquelle Lordon intervenait contre un mauvais usage des siences cognitives et sciences "exactes" /"dures", et leur place explicative trop importante selon lui, au grand dam de Bohler : Bohler, dans sa première intervention, explique la réduction du sujet à l'objet par l'existence de structures cérébrales archaïques. N'est-ce pas là un belle exemple de réduction du sujet (social) en un objet biologique. Si l'être humain, bien évidemment, est caractérisé par une part importante d'acquis, de comportements qui sont des héritages de l'évolution, Bohler oublie le filtre culturel (souvent non perçu par le sujet) et le filtre social (filtre conscient, quoique). La réponse d'un sujet est donc la somme de ces trois filtres, les deux derniers peuvent (heureusement) inhiber complètement le premier. Malheureusement, la réification de l'autre, et donc les agressions des femmes par les hommes, virtuelles ou non, peut-être également le produits des deux derniers filtres. Pour moduler la réponse de Bohler, il n'y a pas que les structures biologiques qui expliquent le comportement d'un individus. Ou alors, les hommes auraient tous la même réaction à la vue d'une femme. D'ailleurs, pourquoi ne pas renverser les termes de l'équation, femme et homme sont semblables biologiquement : les femmes réifient les hommes, et ne cherchent que le mâle reproducteur a son goût. Pourtant, les agressions sexuelles virtuelles d'homme par des femmes sont apparement inexistantes donc il y a très certainement du sociale là dessous. Un reflet de nos sociétés ouest-européennes ? Pour conclure, Lordon n'est peut-être pas c'est animal rétrograde qui n'accepte pas "l'évolution" des sciences, animal dénoncé par Bohler.
Merci pour cette émission qui à lire les commentaires à faire surgir le troll et le bas du plafond de base. J'ai trouvé que Mar-Lard s'est bien défendu surtout que quelquefois nos invités et chroniqueurs mal avait du mal à comprendre le truc et reproduisait eux mêmes des clichés explicatifs sexistes.
Prenons l'exemple des avatars. L'argument de base que l'on a sorti à Mar-Lard serait que des hommes pouvait se sentir offensé par la représentation masculine. Premièrement, je pense que chez les joueurs cela doit être une infime partie sinon vous ne jouez pas au jeux vidéos (ce qui est mon cas d'ailleurs). Deuxièmement, ce n'est pas une excuse. Allons dans l'extrême cela n'est pas parce que les violeurs sont une infime partie de la population que ce n'est pas répréhensible. En fait c'est bien l'intention de la représentation de la masculinité - musclé testostérone- et de la féminité - si possible gros sein et yeux minaudeurs qui est en jeu.
De plus les femmes sont toujours représentées dans une positions sexualisante. Même si elles sont les personnages principaux elles sont surtout représenté dans un modèle sexualisant ambigu domination qui tient du fantasme.
Donc les développeurs-editeur-marketteur reproduisent les clichés dominants...
Sur la couv tomb raider de canard PC, je veux bien entendre le jeux de mots sur les tétons flingueurs. Sauf que le texte l'accompagnant n'est pas très second degré satire. En fait le titre associé à chaude comme la braise et jouvencelle est limite quand même.
Le jeu vidéo constituait pour certains mâle, une sorte de chasse gardé ou "les filles" n'ont pas à les emmerder et le fait que certaines mettent le pied dans le plat les effraye d'où agression, violence verbale et pourquoi physique.

conclusion Mar-lard je suis avec toi.. même si je ne joue plus à cause de toutes ses conneries.
question pas evidente, emission tres interessante.

Je trouve que globalement Mar_Lard oublie quand même que le cinema, la mode, les automobiles et a vrai dire la totalité de la société se comporte de cette manière. Quand le film transformers 2 fait sa promo, il met en avant les courbes de megan fox et ca me parait pas spécialement différent de la communication de Tomb Raider. Quand on va au salon de l'auto, comme c'est étrange, il y a tout un tas d'hotesses superbes, ce qui n'est pas moins sexiste que les babes de l'E3. Quand on voit les bimbos sans aucun talent que la télé nous survend comme des personnes formidables (zahia, Nabilla,...) je trouve que cela fait 100 fois plus de dommages a la gent feminine que n'importe quel jeu vidéo ou communication de jeu vidéo.

De plus, si on regarde OBJECTIVEMENT le marché du jeu vidéo, l'argument du sexisme des jeux videos ne tient pas la route une seule seconde. (je parle des jeux, pas des joueurs) ou alors on remet en cause bien plus de choses que le jeu vidéo. Les contes par exemple, ce sont d'ignobles histoires pour machos...la princesse sauvée par le prince charmant c'est un archétype d'histoire vieille comme le monde et que l'on retrouve partout. On fait quoi? on brule les belle au bois dormant, cendrillon et autres car ils vehiculent des propos machistes. Je regarde les plus gros succés de l'année derniere et ce debut d'année. AC3, Far Cry 3, Dishonored, Bioshock infinite, Demon's soul, ... que des jeux pas specialement cons et aucun qui ne vehicule de caractere sexiste. c'est marrant ce decalage entre les discours et les faits. Et le seul qui a eu une communication sexiste stupide (Hitman) s'est completement planté. Comme quoi, quand on regarde objectivement le marché du JV, on se rend vite compte qu'il y a un décalage énorme entre la perception que véhicule cette jeune femme sur les éditeurs (mais aussi les autres intervenants) et la réalité. Je pense que les éditeurs ont déjà évolués depuis belle lurette car ils savent que le marché feminin est potentiellement important.

Reste le comportement des communautés de joueurs. Pitoyable vis a vis des femmes, c'est vrai, quand il s'agit de certain jeu (spécifiquement les shooters, l'heroic fantasy a la conan qui met en avant le male et la virilité des jeunes joueurs). Il y a un énorme besoin d'éducation du respect de la femme et aussi de la politesse et de l'empathie en général (il ya aussi du racisme, et de la bétise qui trainent). C'est pour moi le grand mérite de ce débat. Il faut réagir, faire réagir les éditeurs sur le comportement de leurs communautés et cela passe par des prises de conscience des abus et du machisme des joueurs. (voir d'un manque total de savoir vivre assez inquiétant). Mais ce machisme ne me semble pas spécifique au jeu vidéo, je le vois partout, dans tous les domaines de la société des loisirs. Il faut le combattre et le faire reculer et cela commence par un bon débat comme celui-ci.

Merci @si, merci Mar_Lard d'avoir ouvert ce débat même si je ne suis pas d'accord avec tout ce que tu dis.

PS:
-Tomb raider a créé une polémique injustifiée, principalement a cause de l'article complètement stupide et a coté de la plaque de Joystick. Je trouve que c'est un bon jeu qui n'est pas spécialement sexiste.
-Mirror's edge s'est planté car il a une difficulté mal dosé et un coté acrobatique qui n'a pas été 100% assumé. Pas a cause de son perso feminin.
- BGE s'est planté parce que le produit n'était pas positionné (ni arcade, ni baston, ni aventure) il essayait de tout faire, bilan pour le marketing il ne faisait rien.
Bref, tout ca pour dire que si un jeu avec un perso feminin se plante, ce n'est pas forcement parceque ce perso feminin n'a pas de gros seins. Et du coup je croise les doigts pour que Remember me soit un bon jeu et cartonne comme dishonored.

Sebastien Bohler est completement a coté de la plaque dans cette émission. J'aime de moins en moins ses interventions.
Mar_Lard se plaint que le jeu vidéo c'est bimbos musclors et compagnie, et que c'est pas possible qu'il soit encore à ce point bloqué à l'adolescence, alors qu'il peut produire des choses magnifiques.

Donc en gros il ne faut plus produire que des jeux pour elle ? Des choses susceptibles de susciter son admiration, et le reste poubelle ?

C'est juste incroyable d'oublier à ce point que le jeu vidéo est une industrie. Et aussi une usine à fantasmes. C'est incroyable de voir comme la blogueuse tire un trait sur la réalité du marché, et sur son histoire aussi : quand Ivan Gaudé rappelle à juste titre que le public des consoles de salon est majoritairement masculin, et que c'est ce public là que les éditeurs connaissent et visent, Mar_Lard dit que les éditeurs se trompent, qu'ils ciblent un public "qu'ils croient connaître". Car en fait les éditeurs n'ont pas compris que ça y est, le "public" est prêt, éduqué, adulte et assoiffé de poésie baroque : il est temps que le jeu vidéo abandonne ses fantasmes puérils pour proposer des choses artistiquement magnifiques.

Ca s'appelle prendre ses désirs pour la réalité. Ca a autant de pertinence que si je déclarais qu'il faut arrêter la production de films avec des nichons et des mitraillettes sous prétexte que Jim Jarmusch fait des choses magnifiques avec une caméra noir et blanc. Je suis pas sûr qu'un débat mené sous cet angle raconterait grand-chose de pertinent.

Heureusement qu'il y a Ivan Gaudé.
Bon, c'est une emmission fumigène, je la garde pour plus tard et je vais me documenter sur l'ANI. Ou sur le projet de réforme constitutionnelle, tiens. Ah oui et puis il est aussi grand temps que je me renseigne sur ce qu'il y a dans le two-pack. Et puis ce qui se trame du coté du grand marché transatlantique, aussi.
Le sexisme dans les jeux vidéo...
mmh, je comprends il faut causer du web, c'est un média.
Donc sur le web on discute du sexisme dans les jeux vidéo.
soit, on discute aussi de:
- Google lance un nouveau service pour permettre aux usagers de déterminer le destin de leurs données en cas de décès
- Sur quelles bases légales la DCRI a agi pour intimider un bénévole de Wikipedia et obtenir la censure d'un article
- L'UEJF a déposé une nouvelle plainte contre Twitter, au motif que celui-ci n'a pas respectait son engagement de retirer les messages litigieux.
- La conférence Hack in the Box d'Amsterdam, durant laquelle on a expliqué comment "hacker" un avion.
- La SACEM réclame 3 millions d'euros aux créateurs de Undeadlink déjà condamné par la justice
- Aux États-Unis, une commission américaine a adopté à une large majorité la nouvelle loi CISPA.
- Publication d'une étude financée par l'Union Européenne, qui conclue qu'il n'y a pas d'effet négatif visible du piratage sur la consommation de l'offre légale de musique en ligne,
- Piratage de médiapart ou comment faire pour que leur abonnés risque à l'être
- Niel avoue :"YouTube et Google estiment qu’ils ont un tel pouvoir d’attractivité qu’ils vont pouvoir utiliser nos réseaux sans rémunérer l’excès de trafic qu’ils générèrent. Ce qui n’est pas la règle dans le monde de l’Internet… On a décidé de ne pas se laisser faire."

Bref, il faut un rabat-joie de service et bien aujourd'hui c'est moi.
Je viens de voir l'émission et je ne dirais qu'un mot @si: Bravo!
Je trouve que vous commencez à trouver le bon rythme sur ce sujet.
DS a posé de bonnes questions et le sujet de l'émission est un vrais sujet qui concerne tout le petit monde des joueurs.
Etant lecteur de Canard PC , et gros joueur moi même, j’avoue que j'ai réalisé il y a seulement peu de temps que l'aspect sexiste des jeux vidéo pouvait effectivement poser question.
C'est en discutant avec des copines de jeux, que j'ai compris comment ça pouvait vraiment être violent pour une femmes d'être confronté à un tel univers. Jusqu’à présent je trouvais que la représentation de la féminité dans le jeu vidéo avait un aspect d'ado attardé mais sans me poser plus de questions que cela.
Je pense qu'il est temps de faire d'autres choses, quitte a garder les bimbos sur certains type de jeux caricaturaux mais on devrais avoir aussi le choix d'univers plus réaliste ou plus acceptable par la gente féminine. Cela commence déjà à exister ( séries des X1, X2 ; X3, jeu de strat historiques, MMO The secret world etc...)
En fait cette industrie à acquis une tel importance qu'il est peut être temps qu'elle murisse un grand coup...
Cette émission a été particulièrement exemplaire a bien des points de vue. La parole a été respectée à un tel point qu'elle a été relancée avec intelligence. Des divergences très fortes de point de vue se sont affrontées tout en restant respectueuses. Les invités n'ont pas été coupés. Si bien que par par exemple Mar_lad a pu mettre un point final (et l'intonation qui va avec) à une phrase; puis, reprendre son souffle, et embrayer sur une seconde idée.

L.Daussy et D.Schneiderman ont animé le débat avec une pertinence et une pondération qui m'a surpris, vu qu'habituellement sur une telle thématique (jeux vidéos, pop-culture, etc.) le staff d'@si avait pour coutume de me décevoir. Ce qui n'a absolument pas été le cas aujourd'hui.

Tout, bien sûr, n'a pas été parfait, mais déjà exemplaire.
C'est drôle: contrairement à toute attente, rester assis sur un canapé en buvant du soda devant un écran tout en appuyant sur des boutons "croix", "carré", "rond" et "triangle" ne semble pas rendre intelligent... Il faudrait peut être que je revoie mes calculs car j'ai dû faire une erreur...
Dites, Capitaine. Ça ne vous dirait pas de faire une émission un tant soit peu positive sur les jeux vidéos un jour?

Parce qu'après "les jeux vidéos rendent violent", "les jeux vidéos vont ruiner vos enfants", maintenant, on a droit à "les jeux vidéos génèrent des violeurs".
Ces problèmes existent effectivement, et @si est parfaitement dans son rôle d'en parler, surtout vue l'ampleur que ce medium prend depuis quelques années. L'article de Mar-Lar est, je le conçois, un bon prétexte pour lancer ce sujet, et l'émission est plutôt intéressante.
Mais il me semble qu'il y a, en temps normal, d'autres raisons de parler des jeux vidéos, et de les étudier sans rien dénoncer.

De même que le cinéma inclut aussi bien Michael Bay et Max Pécas que Lynch ou Kubrick, que l'éventail des séries télé va de "La croisière s'amuse" à "Twin Peaks", et que les livres de Marc Lévy sont sur les mêmes étagères que ceux de Proust et Maupassant, on trouve dans le jeu vidéo des oeuvres majeures au côté de bouses innommables.

Évidemment, un titre tel que FIFA 2013 n'est pas d'un grand intérêt pour l'analyse (et encore... On pourrait tout à fait étudier l'évolution des jeux de foot, qui sont passés de quasi-portages d'Olive & Tom, à de véritables sports électroniques, puis à des reproductions ultra fidèles et réalistes des championnats réels, avec sponsors dans les stades etc...).

Mais faites jouer Sébastien Bohler à Virtue's Last Reward, pour ne citer que le dernier jeu qui m'a scotché, et je suis sûr qu'il aura du grain à moudre pour faire une émission entière à lui tout seul.
Des séries comme Deus Ex, Bioshock ou Mass Effect peuvent honnêtement amener à des questionnements philosophiques sur les notions de progrès, d'humanité, de bien (évidemment), et j'en passe. Rien qu'un jeu comme Civilization révèle énormément sur notre société : la démocratie occidentale y est considérée comme le modèle ultime, le jeu encourage un productivisme forcené, l'expansionnisme est la règle, et la guerre un outil économique comme un autre...
Ou encore, étudier les évolutions des jeux de guerre d'un point de vue de leur idéologie, de leur parti pris historique, ou de la représentation de "l'ennemi" ne me parait pas inintéressant.
Autre exemple : on peut vouloir seulement retenir de GTA que c'est un jeu où on peu tringler une p**e dans sa voiture et la buter après. Ou on peut s'attarder sur les programmes radios diffusés dans les voitures, fouiller un peu le scénario et décortiquer la narration pour se rendre compte que c'est en fait une critique acide et désabusée du "rêve américain" de nombreux immigrés.

Canard PC, avec qui vous semblez entretenir de bonnes relations récemment, remplit partiellement ce rôle d'analyste en profondeur. Les autres médias spécialisés le délaissent quasiment totalement (ou alors prévenez-moi où ça se trouve, ça m'intéresse). Et on n'entend parler des jeux vidéos dans les médias généralistes que pour signaler qu'un tueur en série jouait à WoW, ou que Familles de France tente de faire interdire un titre.

Bref, il y a un vide qu'@si pourrait parfaitement venir combler via une nouvelle émission (je me lance : "Dém@rrer la p@rtie").

En espérant au moins avoir piqué votre curiosité!
Bohler, à 1h14:
C'est tellement évident que nous sommes tous les jours confrontés à des supports visuels médiatiques qui laissent une empreinte sur la façon dont nous agissons
a) Si c'est évident, l'étude ne sert à rien.
b) Si c'est évident, par extension, à quoi sert Bohler ? A quoi bon venir nous parler d'une étude si le résultat est évident et que "le bon sens" suffit à arriver à une conclusion ?

Voir un spécialiste des études scientifiques en psycho/socio/etc dire "c'est évident que" est à la fois très drôle et très consternant. Si on fait des études dans ces disciplines, c'est justement parce que les évidences et le bon sens sont souvent trompeurs.
Personnellement j'ai zappé l'émission, le sexisme + les jeux vidéo, j'ai passé l'âge et je manque de courage.
Mais on ne pourra pas taxer @SI de sexisme : l'émission passionnante avec Lordon et Berruyer sur le séisme bancaire à Chypre se sera interrompue au bout d'1H30, et @SI fait 1H49 sur une blogueuse qui traite du sexisme chez les geeks.
Chez Maja, le record de durée d'interview est détenu par...Elisabeth Lévy, 2h20, loin devant Chouard avec 1h57.
Les Barbier et autres Joffrin sont battus à plates coutures, qu'ils en prennent de la graine !
Bon ca y est j'ai fini : C'est une des meilleures émissions d'@si !!!

Vraiment très riche et très surprenante.

M-E-R-C-I
Rebelotte sur le débat sciences cognitives / sciences sociales.

En fait ce que ne comrend pas Bohler, ce que la couleur des amygdales, c'est très bien, mais on s'en fout !

On ne parle que de phénomènes sociaux ici : médias, économie, culture... Or pour tous ces sujets, la neuro-cogno-psycho, c'est juste le petit bout de la lorgnette : c'est une expérience visuelle intéressante, mais ça ne dit strictement rien de l'objet qu'on observe.

Son étude, elle ne montre qu'un seul truc : un stimulus provoque une réaction dans le cerveau. Merci, on est tous au courant et c'est pour ça qu'on préfère parler de tout le reste, genre par exemple, pourquoi et comment est-ce que ça devient un phénomène social.

Perso, j'aime bien les neuro-sciences, même si ça pose des questions existentielles. Mais elles ne valent que comme sujet en soi. Elles ne disent rien des autres phénomènes. Alors faites une émission sur les amygdales un de ces quatre, mais arrêtez de les mettre à toutes les sauces. C'est juste hors sujet !

Mais du coup, quelle est la position de la rédaction là-desus ? Parce que là, l'effet de répétition peut laisser envisager une prise de partie dans ce débat qui mine de rien relève d'un profond clivage.
Trois points :

1- C'est marrant comme Sébastien Bohler est à chaque émission de plus en plus ridicule. Sa chute dans mon estime est pour le moins spectaculaire...

2- J'ai trouvré la blogueuse de très très mauvaise foi, et j'ai donc été outré qu'elle en vienne à trouver Ivan Gaudé de mauvaise foi, lui qui est justement à mon avis impartial et objectif.

3- Ce dont on a pas assez parlé, c'est que le milieu du jeu vidéo en ligne est un milieu qui peut être également ultra violent pour les hommes.
En gros, ce milieu n'est pas particulièrement sexiste, ce serait stupide de se focaliser là-dessus. Il est tout autant raciste ou homophobe etc. Il est juste violent et à l'image d'une jeunesse qui ne respecte plus rien.

Les beaufs, quand j'en croise, moi ça me fait autant chier que si j'étais une femme. Dans ces cas-là, je me barre et c'est tout. Et c'est pareil avec les cons, qui sont légions quel que soit le milieu dans lequel on se trouve.
Quant à la fille qui subissait un harcèlement sexuel, je ne veux pas dire que c'était de sa faute, mais qu'est-ce donc qui l'empêchait de se rebeller, de gueuler, de ne pas se laisser faire quoi ?

Face à la violence, il n'y a que deux et seulement deux solutions :
Soit se barrer, soit faire montre d'une violence plus grande encore.
Tout d'abord, bravo pour prendre ce media qui est incontestablement le principal du XXIe siècle au sérieux.

Il est temps, et peu de monde le fait. Vous avez raison d'y consacrer plusieurs emmissions et cela n'est pas évident au niveau du public d'@si car pour beaucoup (y compris pour les présentateurs / chroniqueurs) cela est un univers nouveau.

Je suis aussi ravi de voir que les personnes invités sont sérieuses. Le démontage scientifique de l'étude de Sébastien Rochat par Ivan Gaudé était très pertinente.

Il faut combattre ce mysoginisme ambiant dans le milieu "gamer" (en partie, mais pas seulement, le fait de "kevins", c'est-à-dire d'ados mâles frustés). Cela ne concerne cependant pas le jeu vidéo en soi, mais la place de la femme dans la société en général qui s'incarne dans ce nouveau media d'une manière particulièrement crue et inacceptable.

Le jeu vidéo, en tant qu'art principal du XXIe siècle (comme le cinéma l'a été pour le XXe ou l'opéra pour le XIXe) doit avoir une responsabilité particulière sur ce point (comme sur l'homophobie, le racisme, etc.).

Une sugestion pour la prochaine fois : invitez un artiste (un créateur de jeu indé). Par exemple celui de ce jeu très poétique qui est une vrai oeuvre d'art : Journey http://www.youtube.com/watch?v=KH5pnb_uotY

Continuez dans cette lancée en tout cas.
Il faudra peut être un jour que Sébastien Bohler nous explique de manière convainquante comment les études qu'il présentes (de psychologie expérimentale), effectuées sur des panels très faibles, peuvent s'affranchir des biais qui influeraient sur les conclusions scientifiques servant ensuite d'argument d'autorité.

Personnellement je ne comprend pas comment une étude effectuée à partir de 75 étudiants d'université d'un état des états unis peu permettre d'établir une loi générale sur le fonctionnement du cerveau humain. Je suis tout à fait d'accord avec l'argument d'Ivan Gaudé, les étudiants aillant grandi dans un certain milieu avec une certaine éducation, une certaine culture vont avoir certains neurones (leur axones, ou dendrites, Sébastien dit que les neurones vont ressérer leurs connections) plus développé dans un sens leur donnant une sensibilité "orienté" les rendant plus sensibles (ou moins) à certains stimuli et pas à d'autres. Pour le dire autrement, les représentations préexistantes dans un groupe vont influer leur réaction lors de la réponse aux questionnaires suite à la participation au jeu.

A moins que le but est de montrer comme Sébastien le dit, que le jeu a favorisé quelques développement neuronaux au moment de l'expérience. Quelque chose que les neuro-sciences savent déjà, c'est le cas tous les jours par toutes les expériences de la vie -il me semble- c'est ce que chacun des étudiants a vécu tout au long des années depuis leur naissance. Dans ce cas l'article ne montre rien de nouveau, trois "cobaïes" étaient suffisants, et aucun article scientifique n'aurait due être accepté (rien de nouveau, pas d'article).

Si, je l'espère, ca n'est pas le cas, alors qu'apprend-t-on de nouveau dans cet article ? qui soit valable pour tous et non pour un jeune américain universitaire de la cote Oueste de moins de 25 ans ?

Un long débat avait eu lieu il y a quelques mois sur le même forum, sur des questions de sexisme déjà, de séduction surtout. Je n'avais pas été convaincu par les arguments de Sébastien, je suis toujours intéressé par éventuellement d'autres arguments.

u.

ps : je ne comprend pas non plus la réaction de Sébastien à l'argument d'Ivan, qui ne fait que critiquer l'étude et ne rejette en rien l'idée que les comportements sexistes peuvent être favorisés par des jeux sexistes.
Cette émission est géniale!
La discussion Bohler et le gars de canardpc est passionnante.
Mar-Lar est vraiment pointue!

MERCI.
Très interessant, en tant que joueur en ligne, j'ai parfois connu des situations décrites ici!
Dommage que Bohler prenne personnellement les critiques, soit contre certaines études disons 'légères', soit contre la dominance de la neuro-psychologie en sciences sociales.
Il doit ingénument penser que ses interventions sont au delà de tout débat pour être surpris à ce point quand elles se retrouvent soumises à la discussion et réagir si émotivement.
Pourquoi pas, un jour, une émission autour de ce thème?
Les anti sexistes commencent à sérieusement m'indisposer. Désormais c'est dit, je marcherai sur les pieds de tout le monde, comme un gros c... que je suis (devenu). Et surtout sur ceux des femmes, qui sont des humaines comme les autres, et ce sera sans plaisir (pas envie de finir cloué au pilori en place publique pour pensées déviantes sur l'érotisme du pied). Quand je pense à cet imbécile d'Obama, je me réjouis d'avoir été castré. Le monde devient meilleur, c'est incontestable. Dommage que je n'en fasse plus partie (partie, j'ai dit partie ? Comme c'est partie-sans).
un grand bravo à Mar-Lard, quel courage de s'attaquer à ce bastion de la misogynie.
Les premières réactions montrent à quel point il y a du boulot.
j'ai vraiment apprécié ses arguments et sa combativité.
Son dossier est une plongée dans le pathétique.
ne lâchez rien!
Je trouve Sebastien Bohler completement à coté de la plaque dans ses attaques contre Ivan...
ha oui, je comprends mieux le "ha, zut, crotte, flutte! on aoublié de parler de l'ANI"...
Il suffit d'arreter de jouer avec des débiles mentaux pour ne plus avoir de problemes de ce genre. On peut choisir avec qui jouer, les crétins font trés rarement long feu quand on joue avec des gens pas trop con. Dans la vidéo de "l'agression" du debut, il suffit d'entendre les voix pour se rendre compte que c'est des abrutis d'adolescents.
Ca fait 2 fois en 2 émissions qu'on sent un vrai désaccord entre Sébastien Bohler et Ivan Le Fou. Y a une vraie divergence d'approche entre les deux qui est très intéressante même si pour le coup je suis d'accord avec Ivan, 25 personnes, Leisure Suit Larry, c'est plus que léger, c'est ridicule. :/

Quand à Mar_Lard, son problème est paradoxalement son refus d'envisager que certaines critiques de son approche peuvent être pertinentes. Clairement, il y a des points sur lesquels je n'aime pas du tout sa rhétorique car oui qu'elle le veuille ou non, la critique sur la forme de son expression ne sont pas là simplement pour rabaisser ses idées et désigne un vrai problème . De la même façon, son refus de voir le côté dénonce derrière le titre derrière la couv de Canard PC sur Tomb Raider est assez hallucinante de mon point de vue en terme de rigidité d'esprit.

Bref, j'aime pas trop sa manière d'aborder les choses mais ça n'enlève rien à l'essentiel à savoir qu'elle a eu raison de fouiller la merde, d'écrire son dossier et de montrer que le fond du problème ne peut plus rester passé sous silence. Sur ce, je retourne sur un jeu vidéo de simulateur de camion qui (en théorie :D ) ne pose pas de problème de sexysme (quoique il me semble que les routiers proposés sont tous des hommes).
Pour ceux qui s'intéressent à l'expérience psychologique décrite par Bohler sur l'influence de jeux à caractère sexuel sur des joueurs, http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC2807025/
Je hais les "communautés".
Je me réjouis de cette émission.
je n'ai pas vu, mais j'ai vraiment été marqué par son article, merci donc d'avoir organisé cette émission.
:)
L'un des nombreux problèmes de la pensée depuis laquelle parle Mar_Lard, c'est que selon elle tout les problèmes doivent être attribués aux hommes (patriarcat) et, surtout, qu'elle en appelle finalement en grande partie à la responsabilité individuelle des mâles. On peut vérifier la véracité de cette remarque dans l'émission lorsque Mar_Lard s'efforce d'expliquer que si des joueuses endossent le rôle de la "princesse" du groupe pour gagner les faveurs des joueurs mâles, ce n'est pas leur faute mais la responsabilité incombe à l'ensemble des mâles et à leur système oppressif.
Pour finir, on fera juste remarquer que le discours de Mar_Lard est immunisé contre toute critique et que c'est quand même légèrement préoccupant, car cela n'encourage pas le débat. A ceux qui pensent que j'exagère, je conseille d'essayer d'aller débattre avec Mar_Lard et ses amies.
Et au cinéma, on choisi Nathalie Portman, Ryan Gosling et quelques autres pour quoi ? Parce qu'il vont titiller l'imaginaire, voire faire fantasmer, le spectateur ou trice. Ca date pas d'aujourd'hui...
alors, premiere reaction de sebastien sur le fait que passer par le virtuel facilite le fait de voir l'autre comme un objet. je suis plutot daccord mais j'aurrai des precisions a noter ( et ce en fasisant le rapprochement avec le jeux de role ) :

1- ce n'est pas tant le virtuel mais le fait d'utiliser un personnage qui facilite l'objetisation de l'autre ( et en realité meme de son propre personnage ), puisque on voit aussi le meme phenomene sur une table de jeu, avec des joueur qui sont completement hermetique a la psychologie de leur personnage

2- pour avoir beaucoup masterisé des table de joueuse, c'est un comportement rependu cher les femmes: en gros les joueuse s'attache beaucoup plus a la psychologie de leur personnage et se plonge plus profondement dans l'univers decrit et les relation avec les autre joueur que les hommes, vraiment, je ne peut pas l'expliquer, mais j'ai vu suffisement de joueur pour le remarquer clairement

a noter pour l'anecdote que sa ne ma pas empecher un jour de voir une table de joueuse passer une heure a essayer de violer un chevalier...
On va finir par vraiment, vraiment se faire chier...
merde merde merde et 1001 merde. J'ai pas visionné encore, mais cette blogueuse m'agace le plus possible. Son article est un mélange incohérent d'idées loin d’être claires et réalistes du milieu.

Un coup c'est le marketing qui mets en avant les babes dans les publicités du produit. Pratique bannale, en effet quelle est la différence spécifique des éditeurs de jeux vidéos et n'importe quel programmeur de divertissement? Pourquoi seraient t'ils sencés 'en priver? Un autre coup c'est les organisateurs d’évènements comme ESWC. Encore, je suis juste perplexe: quelle est la différence entre l'ESWC qui ramène des pom pom girls pour combler les vides dans leur show E-sport, et la NBA et la NFL qui font exactement la même chose depuis des années. Est ce pour cela que la NBA n'est pas un sport mature? c'est totalement surréaliste, depuis quand ramener des cosplayeuses sur son stand de jeux vidéo est une pratique sexiste, dégradante... c'est certainement plus approprié que ramener des racequeens pour le lancement d'un mobile!!

Elle touche au cas du journalisme de jeu vidéo, et que le contact dans les salons de jeux vidéos est parfois très macho et sexiste. Puis je demander en quoi cela est différent en foot par exemple? ou dans le sport en général. Je me souviens d'une affaire ou un reporter se faisait sculpter du regard dès qu'elle débarquait sur un terrain de foot. Avec même des sportifs qui s'y mettaient. A nouveau, qu'elle est la spécificité du milieu du jeux vidéo ici? Et en quoi le milieu du jeu vidéo est résponsable des lacunes des services de sécurité dans un salon? C'est comme si j'ecrivais que les clubbeurs et les fêtards sont des obsédés sexuels qui harassent les filles, la preuve dans la boite du macoumba un lampadaire vert c'est fait tripoter, et le videur n'a rien fait!!

Son exemple cité de Miranda et son coach Aris rentre dans un tout autre cadre: le sexisme relativement à la joueuse pro. Il est indéniable que les choses ont visiblement dérapé, mais à l'origine des ces conneries réside son propre coach!! Avant le dérapage il y a tout une logique de marketing. Ces équipes de joueurs électronique, sont rémunérées par l'exposition qu'elles amènent à leurs sponsor. Quand CapCom essaye d'inviter des très bons joueurs féminins, ils sont dans la même logique que des organisateurs de compétitions féminines de tennis. Ces dernières font un buzz, autour de Kournikova, de Selena, Higgins et autres figures sexy et promues comme telles. Attirant ainsi des spectateurs qui ne se seraient jamais intéressé au tennis, pour finalement admirer des talents très nettement inférieurs aux prouesses offertes par les compétitions masculines. Une joueuse professionnelle de jeu vidéos aura beaucoup plus de facilité -à niveau égal avec un joueur masculin- à se trouver un sponsor. Allez sur twitch, et vous comment une fille niveau Gold à SC2, fait autant de spectateurs, qu'un mâle niveau Grand Master!!

Ensuite, viens l'attitude des consommateurs/jouers de jeux vidéos avec les joueurs professionnels, en particulier les femmes. Quand c'est une femme qui stream sur twitch par exemple, elles se retrouvent face à une masse de questions sexistes. Mais quand c'est un homme, le harcèlement, les insultes, les moqueries sont multipliées par 10! Prenez un joueur charismatique de la scène américaine de StarCraft2: InControl. Il se fait insulter, du fait de son niveau et de sa corpulence à raison de 2 insultes par min, surnommé: Incholestérol, InFatIroll. C'est de tout aussi mauvais gout qu'un type qui envoie à Eve [joueuse Starcraft 2] une photo de sa bite en train d’éjaculer sur une photo d'elle via twitter. A un moment faut apprendre à bloquer et ignorer, et passer son chemin.

Enfin les solution qu'elle amène à la fin sont si ridicules, u'elles se résument à créer un forum virtuel [sic] à modérer les forums virtuels [duhhhhhh!! je pensais que tout les salons de chat doivent être modérés pour eviter de partir en vrille] et d'en parler [oh mon dieu! association des victimes d'insultes anonymes via le net!!]. C'est totalement ridicule.

Il y a certes énormément de réfections à faire sur les jeux vidéos eux mêmes. J'ai 2 points importants:
- le marketing du jeu vidéo s'oriente beaucoup vers le casual, en créant des jeux de plus en plus faciles. L'objectif étant de vendre ce jeux à la sortie et de l'oublier. Dans le cas cas de TombRaider, on a l'impression que c'est un jeu fun ou l'on incarne une nana plantureuse et forte... mais en réalité c'est un jeu gore, ou les personnages secondaires masculin se sacrifient en chaîne pour sauver l’héroïne des griffes d'une horde de sauvageons armés. Ceci prouve l'etendue de la betise dans le billet Mad_lard sur Tomb Raider
- On critique les scénarios "machos" des jeux vidéos. La raison pour laquelle on joue ces jeux ne peut être un scénario si simpliste que 3 phrases suffisent à le résumer. Les non joueurs doivent comprendre que c'est le gameplay [l'ambiance, et la manière de passer les niveaux] qui font qu'un jeu est culte. Le fait que le scénario soit macho, n'a aucune importance, car la simplicité du scénario est là pour justifier le gameplay sans remettre en cause l'objet du jeu.
L'article de la blogueuse est pourtant très clair et montre bien le sexisme virulent dans le milieu gamer. Bien-sûr, le sexisme, de même que l'homophobie, existent dans bien d'autres milieux comme le sport (d'ailleurs, la fsgl, fédération sportive gaie et lesbienne, a pour but de lutter contre ces fléaux dans le sport, tout comme paris foot gay). Votre tirade est bien longue et essaie de montrer des contre exemples au sexisme. Elle ne fait cependant que confirmer la domination masculine qu'avait si bien analysée Pierre Bourdieu.
Fausse manip, désolé.
oui, je lis ses solution est je rigole.
Et pourquoi tu me sors ton Bourdieu?
Genre si tu montes un programme de divertissement, tu fais quoi exactement? tu ramènes des personnes sapées comme des serpillières rondes comme des ballons de foot? Ou quand tu bosses sur le chara-design d'un héro de jeux vidéo sensé trimbaler une épée 2 fois sa taille, tu trouves normal qu'il soit androgyne, parce que j'ai des nanas qui regardent et qu'une analyse de marché d'un épicier de chez HEC croit détecter une préférence envers des héros typés emo, cheveux teints en blonds et boucles d'oreilles? Dois je accepter cela parce que monsieur veux distribuer des crédits anti-sexistes à la fin de l'année? Dans quel monde tu vis?
Regarde l'émission déjà, ça fera du bien à ton cerveau. Enfin je l'espère.
tu ferais mieux de jouer aux jeux vidéo avant de théoriser des conneries.
Je ne suis pas sûr que ce soit lui qui les théorise ces "conneries" mais justement Bourdieu qu'il cite plus haut.
j imagine que Bourdieu n'a pas joué à FF7. Epargne moi Kant aussi.
justement.

Si tu regarde FF7, le héros est bien sensé être musclé. C'est dans le film de FF, et dans les franchises suivante que le chara design c'est orienté vers le héros androgyne. Et c'est la raison, que ce mouv marketing très cheap n'a pas marché sur mois. Parce que mon héros est musclé. Voici donc un cas ou se conformer soit disant aux gouts des joueuses est une insulte pour une autre partie des joueurs, qui abandonne la licence complètement.

*** Message modéré ***
Merci d'éviter les propos homophobes.
Est-ce un fake, un troll, ou juste un abruti ?
Quand je pense que des asinautes ont été bannis du site, et qu'on laisse des personnes s'exprimer ici dans une orthographe et une syntaxe déplorables, en cumulant les insultes machistes, homophobes, et de toutes sortes...
C'est déplorable.

Et avant toute remarque idiote : je suis chercheur en sciences humaines, et j'ai énormément joué aux jeux vidéos, et y joue encore. Beaucoup de chercheurs en sciences humaines étudient les jeux vidéos (cf. le compte Twitter de Denis Colombi par exemple, même si son sujet de thèse est tout autre), et abondent pour souligner le sexisme ambiant, et, surtout, sexisme CROISSANT des jeux vidéos ; alors même que tous les indicateurs montrent que les femmes sont de plus en plus nombreuses à jouer.
Non seulement le sexisme est en soi condamnable, mais dans le domaine vidéoludique, il est à contre-courant de son évolution interne, de l'évolution de la communauté, et de la volonté de constituer une contre-culture, que revendiquent beaucoup de vrais gamers (et non de simples jeunes mâles abrutis).
?
un gamer me taquine avec "tapette", je le réciproque avec "faggot", épargne moi tes discours sur l'homophobie.

de plus j'en ai sérieusement ras le bol de voir des gens disserter sur le sexisme du jeu vidéos en exhibant très clairement qu'ils n'ont aucune idée de quoi ils parlent.

Mélanger à la manière de Mar_Lard,
- marketing du jeu
- chara design du jeu
- gameplay de manière générale
- attitude dans les forums virtuels
- attitude dans les rencontres de salons
- cosplay
- attitude des joueurs casual "in game"
- attitude du public vis à vis des joueurs "pro"
- attitude des joueurs pro lors des compétitions, et interaction avec le public...

dans une soupe dont le choix des faits n'a d'autre objectif que d'illustrer un avis pré établi, est une attitude qui ne mérite pas autant d'encensement.

Chacun de ces points soit facilement évitables par la présence d'outils de modération qui sont déjà présents que ce soit dans la modération des forums/sécurité des salons/mute in game. Soit contrebalancés par des licences qui par le gameplay ou le chara-design prouvent le contraire.

Au final, j;arrive à la conclusion que Marl_LArd et cie, veulent que les jeux qu'ils approuvent soient les seuls à bien se vendre. Que les présentations de jeux d'heroic fantasy se fassent avec les concepteurs du jeux en costard cravate en train de discuter modélisation 3d et doublage des voix, que les joueurs pro doivent se contenter de maintenir un "poker face" [faut pas "rager" dit Mar_lard], en se contentant de dire "glhf gg. match intéressant, j'ai mal joué, j'ai perdu". Qui paye pour regarder ca? Si tu suis la scène pro de Starcraft 2, tu aurais vu le mécontentement du public, quand en 1/8 de finale il ne restait que les joueurs coréens à la "poker face".

Je suis en plein tilt, parce que j’aurai aimé éviter un re sur ce même sujet 3 semaines après.
de plus j'en ai sérieusement ras le bol de voir des gens disserter sur le sexisme du jeu vidéos en exhibant très clairement qu'ils n'ont aucune idée de quoi ils parlent.
Mélanger à la manière de Mar_Lard [...] dans une soupe [...]

Mar_lad est justement d'une précision chirurgicale. Et elle ne lâche pas l'affaire. Exactement le contraire des rage-quit que t'affectionnes. Tu verras, quand t'auras du poil au menton, t'auras les goûts qui changeront.
il n'y a rien de plus marrant que d'arracher un rage-quit. Tu n'as visiblement aucune expérience de multijoueur.
Faire de l'anti-jeu et dégoûter son adversaire, c'est la petite satisfaction des lamers en manque de skill.
? tu as bien joué, ton adversaire vient de se faire rouler dessus. C'est lui qui rage, c'est lui qui a commis le plus d'erreurs. C'est lui qui whine. c'est lui qui pète les plombs. En me faisant savoir qu'il est dégoutté, il m'amuse bien plus que s'il écrivait "gg".
De plus il y a ceux qui ragent, mais qui veulent discuter, pour comprendre leurs erreurs, pourquoi leur "brain" n'a pas marché etc... et il y a ceux qui ragent bêtement. Ainsi s'il flotte les bâtiments, ça me prend 2 min de les repérer et en finir. Je vais pas m’énerver pour ça. au contraire, je développe des astuces pour le finir encore plus vite.
Tu joues pas pour jouer, tu joues pour "pourrir" l'autre. C'est un bien maigre plaisir. Quand t'auras fini ta croissance, tu adopteras peut-être une autre attitude que celle des grosbillou que t'idolâtres.

Le jeu, rechercher tu dois, jeune padawan. Le jeu est le chemin. Les victoires n'apportent rien.
Non, je joue d'abord contre moi même, pour améliorer mon niveau, pour faire moins d'erreur, pour savoir bien réagir et vite. A force de me prendre des stratégies pourries, je finis par comprendre, par lire le jeu de mon adversaire, par savoir ce qui arrive et quand. Au bout de 50 défaites on développe une carapace suffisante pour retourner l'agression sur la tète de mon adversaire.
Bien sur tu auras toujours un gars qui ne va pas comprendre ce qui vient de lui arriver. Sa rage, son "bm", c'est le truc amusant qui épice ma victoire.
S'il dépasse une certaine limite, je le mute. S'il je sens dans son désespoir une volonté de dialogue, l'interaction peut être fun, et me permet de faire connaissance, de me sentir mois seul. il m'est arrivé, que un joueur me demande de lui refaire la même chose, plusieurs fois d'affilé.
Ca a l'air vraiment cool ta vie (je, je, je sur un topic de sexisme et de l'égoïsme mâle): tu devrais ouvrir un blog.
[quote=djinneo]Tu joues pas pour jouer, tu joues pour "pourrir" l'autre. C'est un bien maigre plaisir.

tu te lis des fois pour comprendre ou tu mènes la discussion?
juste pour dire que j'ai "surkiffé" cette discution.
Je ne m'attendais pas à avoir un débat sur le rage-quit dans Starcraft 2 ici.
A défaut de donner un jugement de valeur quelconque sur le sujet (ce que je ferais peut être plus bas, ou pas, en fonction de mon courage à lire le forum) je veux surtout remercier Djinneo pour cette phrase
"Faire de l'anti-jeu et dégoûter son adversaire, c'est la petite satisfaction des lamers en manque de skill."
Magnifique (sans ironie, je précise)
mauvaise manip,
et apparement je ne suis pas le seul. N'y a-t-il pas quelque chose à faire sur le forum pour éviter ça ?
Mega Geek Alert: si tu joues pas à SC2, ne lis pas ce qui suit.

Les affirmations sur l'anti jeu, sont des excuses nazes pour les joueurs paresseux, qui veulent ignorer les joies du "poker" dans Starcraft. C'est triste que tu penses de cette manière. C'est la raison que WOL est mort à petit feu, car petit à petit les joueurs attendent les patchs et les mises à jours qui leur corrigent la balance à leur faveur. Quand tu regardes la fin de WOL tu te rends compte que ce que tu appelle ne pas faire de "l'anti-jeu", se résume à rusher broodlord infestor à chaque partie.
Au contraire, si tu réfléchis sur les moments mémorables de WOL, tu te rends compte que ce n'est pas du tout ça. C'est les coups de poker que les joueurs font sur la base de très peu d'information qui enflamment le public. C'est le cœur du ragequit de Idra face aux colosses hallucinés de Huk!!!! C'est ca qui excite le spectateur, c'est ce que les joueurs à haut niveau peaufinent. Je me souviens encore de MLG Anaheim et du magnifique Wannabecool [un méga cheeser cannon rusher] qui sort un GG agressif contre Major, et ce dernier pète un câble. Tous ces grands joueurs que tu vois à très haut niveau, sont des maîtres de "l'anti jeu" et des stratégies "cheatées". MC et ces 2 GSL, ces cheeses sur 2 bases serait selon toi un lamer en manque de skill? As tu oublié MC qui égalise contre Idra à MLG Columbus avec un canon rush sur Taldarim Altar?
Niz,
Un message comme ça, c'est meilleur qu'un orgasme.
Je vous en prie, n'arrêtez pas.
Tu n'as aucun recul sur l'article à l’origine de l’émission d'ASI, aucune vision sur ce qui se qui fait un divertissement car probablement tu n'as jamais regardé une compétition, aucune idée sur les enjeux industriels. Si la cible et la conclusion était différente, tu serais en train de faire de l'analyse sémantique phrase par phrase...
La seule chose que tu fais, avec Irfan, Goulven, Djinneo, se résume de m'accuser de troller en boucle, sans rien dire de valable en relation avec le jeu vidéo.
en plus réfléchi 2 secondes, je sais que c'est difficile.
Prend par exemple Mar_Lard qui est si précise et qui se plaint des créateur de jeux et leur offre de costumes sexistes. Admettons cela un instant, tout ce que l’éditeur doit faire c'est permettre les micro transactions dans le jeu et la customisation des skin, afin de permettre à des créateurs tiers de vendre leurs créations. Elle n’aura plus qu'à acheter le costume convient à ses goûts.
Si l’éditeur offre cette possibilité [ce qui est au moins le cas de Blizz dans WOW, de ce que je sais], elle ne peut plus le tenir responsable du design des costumes.
Donc l'idée, c'est "je vous vends du caca, mais si vous avez de la peinture vous pouvez le repeindre" ?
non, vous pouvez payer encore plus pour avoir un truc meilleur. Désolé, mais c'est comme ca que le Gaming fonctionne. Dans League of Legend, chaque héros a tous les quelques mois un nouveau skin que tu peux acheter... ou pas.
En gros ta logique est que ton imagination doit être limitée à ce qui ressort des moulins à design de l’éditeur.
Non, ce que je dis, c'est que si un plombier fait de la merde chez toi; c'est pas un te filant un marteau et des clous que ça va l'absoudre.
le plombier se charge de réparer l’évier, pas de te repeindre la cuisine.

Les éditeurs sont conscients qu'ils ne peuvent satisfaire tous les goûts et les couleurs, et font en sorte de d'offrir la possibilité de libérer ta créativité. En plus les joueurs aiment changer de skins selon les occasions... Ne va pas me dire qu'un joueur qui paye 20€ [?] par mois pour jouer à WOW, ne peut inclure 10% de plus pour les skins de son héros!
On peut quand même souligner que les costumes féminins qui consistent à ajouter deux, trois pièces de tissu ou de métal sur de la chair pourraient être évités.

Les éditeurs vendent ce qui va s'acheter, mais ils peuvent aussi induire ou non des modes. En gros, rien n'oblige les gens à produire ce genre de costume.

Mar_Lar pointe du doigt le fait que le sexisme est présent partout dans le jeu vidéo. Et le fait qu'elle parle de divers sujets, vous jugez qu'elle mélange tout, montre bien que c'est général. Le sexisme existe dans le jeu vidéo, comme il existe dans des tas d'autres domaines. Le jeu vidéo n'est pas accusé de tous les maux, pas plus que les compet sportives. Simplement quand on fait un article détaillé sur UN thème, on se concentre sur le thème et ça donne cette impression d'acharnement.

On peut quand même souligner que les costumes féminins qui consistent à ajouter deux, trois pièces de tissu ou de métal sur de la chair pourraient être évités.

Les éditeurs vendent ce qui va s'acheter, mais ils peuvent aussi induire ou non des modes. En gros, rien n'oblige les gens à produire ce genre de costume.

Le marketing consiste à faire acheter ce que la personne n'aurait pas acheté à la base. Créer le besoin la ou il n'existe pas. Beaucoup de gens, soumis entièrement à l'influence publicitaire ne veulent pas voir à quel point ils sont aliénés. D'ailleurs, l'amusant est qu'ils défendent souvent le libéralisme économique. Dont le premier postulat est: les agents économiques sont rationels. Et le budget marketing d'un jeu vidéo mainstream (prenons la licence Call Of Dutie) représente l'essentiel de l'argent qui lui est alloué. S'ils le font... c'est que la publicité est EFFICACE.
Ecoute, jeune garçon aux testicules atrophiés, rien que le tactical est sorti avant FF7. Mais bon, tu peux toujours continuer à me chanter ta sérénade sur tes fantasmes avec ta voix de castra. C'est encore assez doux à mes oreilles.
de quoi tu parles? Pense aux personnages de FF7, le jeu, et va regarder le design des caractères dans le film.
1 - ce design est clairement pour "soit disant" plaire aux filles
2 - c'est en contradiction avec ce qu'est le personnage.
Quand Mar_Lard estime qu'un design musclé fait macho elle valide sans s'en rendre compte, une intervention marketing sexiste dans le procédé de création.
T'es tellement incapable de comprendre un concept si basique, que je suis persuadé que ton certificat de naissance est une lettre d'excuses de Durex.
Réponse typiquement sexiste.
Je vis dans un monde sexiste, ce n'ets pas pour cela que chaque compartiment de la société doit reproduire les conneries de la sociétés.
- On critique les scénarios "machos" des jeux vidéos. La raison pour laquelle on joue ces jeux ne peut être un scénario si simpliste que 3 phrases suffisent à le résumer. Les non joueurs doivent comprendre que c'est le gameplay [l'ambiance, et la manière de passer les niveaux] qui font qu'un jeu est culte. Le fait que le scénario soit macho, n'a aucune importance, car la simplicité du scénario est là pour justifier le gameplay sans remettre en cause l'objet du jeu.


Sans déconner ???
parce que pour toi, sauver la princesse est la raison première pour laquelle tu continues de jouer à Mario!! Sauver Zelda est une un trame simpliste pour expliquer en 1 phrase pourquoi on continue à contrôler Link, mais en réalité c'est l'aventure qui compte, pas la cinématique de fin avec la princesse.
Hum. J'hésite entre 1) je passe mon chemin, parce que ma maman m'a dit que c'est pas bien de donner à manger aux trolls, et 2) en fait le problème c'est que je ne comprend pas trop ce que vous dites. Vous parlez des jeux hem, "machos", qui ont un scénar qui tiens sur un ticket de métro, ou des jeux en général ? Mario et Zelda, comme jeu macho, c'est pas ce qui me serait venu en tête immédiatement. Au temps pour moi.
Et sinon, un jeu "macho" c'est quoi, un jeu bourrin ? On peut imaginer "bourrin" et non sexiste ?
Arf non pardon, ne répondez pas. Voir le (1)...
J'aurais tendance à dire que Zelda et Mario sont à replacer dans le contexte de leur création. Soit des jeux japonais, destinés principalement au départ aux enfants, reprenant des concepts simples de contes de fées.

Parti de ce principe s'il s'agit de dire que ces jeux vidéos sont sexistes, on se doit de faire remarquer que c'est peut-être la culture enfantine qu'il l'est, et qu'à s'en inspirer ces jeux vidéos ne font que transmettre ce qui est déjà dans la société, ni plus ni moins par exemple que les dessins animés Disney apparus à la même époque (ou la fonction de princesse vulnérable est récurrente).

J'ajouterai par ailleurs, que concernant Zelda, celle-ci, au fil des jeux, ne s'est pas montrée si sotte et vulnérable qu'on aurait pu le croire, elle s'est faite très débrouillarde et roublarde (Wind Waker), voire même déguisée en homme et forte (Ocarina of Time).
Elle est aussi parfois une sorte de déesse, à la sagesse et aux pouvoirs ancestraux, Link étant le héro providentiel en quête initiatique (notamment dans le dernier Zelda) on peut rapprocher ça de la franc-maçonnerie, qui n'a pas toujours été la dernière en matière de sexisme.

A noter que les deux héros du jeu vidéo que ce sont Mario et Zelda, sont l'absolu inverse du stéréotype masculin musclor sexiste, l'un étant un plombier moustachu bedonnant, l'autre un petit gamin aux oreilles pointues. Mais Nintendo est probablement un cas à part dans son soucis d'orientation ouvertement familiale.
prends le temps de regarder 15 minutes le dernier Lara Croft, parce que j'ai du mal à voir se qu'il a pour le macho de base pour se rincer l'oeil dedans. Exécutions, sacrifices, les personnages masculins qui se succèdent pour mourir et sauver l'héroine.
Venir expliquer que le succès de ce jeu, interdit aux moins de 18ans, tellement l'ambiance est gore, s'explique par le fait qu'il donne une occasion cheap pour l'ado macho de venir se rincer l'oeil sur un cul et des nichons est ridicule. C'est avant tout l'ambiance, les combats, les énigmes, les quêtes annexes.

Par ailleurs, la simplicité du scénario de tout les jeux, à pour objectif de garder un rythme et empêcher la remise en question. Tu ne dois pas en tant que joueur estimer à un moment que tu n'as plus envie de poursuivre, parce que après tout, c'est ringard d'aller sauver la princesse.
Lara Croft même dans le dernier est très loin d'être un boudin. Ce n'est bien entendu pas l'argument principal de jeu (loin de là) mais pourquoi n'a-t-on jamais eu d'héroine banale voire moche?

Cela étant dit tous les jeux n'ont pas un scénario simple ni même simpliste. Et certains font même de leur scénario un des principal moteurs pour poursuivre le jeu.
On ne peut pas résumer tous les jeux de cette manière et oublier que tous n'ont pas la même mécanique.
Bonjour Lullushu,

Je mêle deux thèmes soulevés plus haut (le rapport aux contes de fée, et la spécificité éventuelle du jeu vidéo), pour questionner : n'ya-t-il rien que de très commun à raconter une histoire merveilleuse avec une femme incarnant tous les stéréotypes de la beauté, et un homme tous ceux de la virilité conquérante ? "La Belle au bois dormant" n'est-il pas outrageusement sexiste, de ce point de vue ? Une femme passive, belle, endormie ; un homme beau, riche, et courageux ; deux perfections, la première devant son salut au second.

Bon, voilà quoi. Je retourne à mon silence forumesque. Marrant d'en être sorti pour un sujet que je connais absolument pas, n'ayant joué à un jeu vidéo de ma vie... ;)) Bises à tous les copains.
en effet la belle au bois dormant est une apologie du viol, car enseigne à nos enfants que si la femme dort sous l'effet de la drogue elle ne peut dire non. Allez je en faire un dossier sur le sexisme.
Bien sur le conte de fée peut être considéré comme sexiste. Certains diront que c'est toute une éducation à revoir, qui imprègne l'idée de la position de la femme dès la naissance, et est vue comme une perfection : le beau prince riche et courageux, la belle princesse muette.

Bien sur le conte de fée peut être considéré comme sexiste.

Clarissa Pinkola Estés a fait un travail remarquable sur les contes avec Femmes Qui Courent Avec Les Loups.

Chaque femme porte en elle une force naturelle, instinctive, riche de dons créateurs et d'un savoir immémorial. Mais la société et la culture ont trop souvent muselé cette "Femme sauvage", afin de la faire entrer dans le moule réducteur des rôles assignés...
ah ben dis donc je l'ai ce bouquin et je l'ai pas encore lu (la flemme) mais faut que je m y mette : !
"Femmes Qui Courent Avec Les Loups" Ho que oui, j'y pensais en lisant le blabla de Niz ci dessus. Bouquin de chevet de ma compagne, j'ai pas tout lu mais c'est vraiment à découvrir.
Oui c'est sexiste parce que le schéma est l'homme agit et la femme est passive. C'est comme assigner des jouets pour faire le ménage aux filles et les jeux de bricolage pour el garçons. Cela perpétue la domination patriarcale.
sauf que l'homme n'a rien d'autre à faire que sauver la femme. Il n'est pas non plus libre de la laisser crever et de faire autre chose.
D'accord donc le schéma est valide parce que l'on ne peut pas faire autre chose. Bizarre tout de même comme raisonnement. Ah si on peut faire un truc ne pas accepter des jeux ou regarder des trucs sexistes...
La domination patriarcale... et son miroir : la femme n'a rien d'autre à faire qu'attendre, c'est à l'homme de se bouger. Il n'existe qu'en tant qu'il satisfait les attentes de la femme. Et voui. ;))
N'importe quoi, la femme est là uniquement pour servir de prétexte à l'accès de violence du personage principal masculin.
Parce que si ce n'est pas pour "sauver la femme qui s'est mis dans la m**** cette gourde" ça voudrait dire que c'est juste un malade qui se balade en tuant tout le monde pour un oui ou pour un non, genre un tueur en série particulièrement cruel et sanguinaire.

J'en veux pour preuve que très souvent la femme n'est même pas vivante. On la zigouille dès le début de l'histoire (comme ça elle encombre pas trop) quelque fois on rajoute un enfant pour que ce soit plus triste, et là le héros, sans une larme (je vais pas vous apprendre que les vrais hommes chialent pas comme des gonzesses et font pas de syndrome post traumatique ça c'est pour les faibles) va buter tout le monde jusqu'à éventuellement se retrouver une nouvelle femme comme compensation pour tous ses efforts.

Enfin on se réveille, moi en tant que nana, si je m'identifie au personnage féminin, je suis en général violée et tuée dans les 10 premières minutes/pages afin que le personnage principal prenne de l'épaisseur, puis dans les 10 dernières minutes, pas du tout traumatisé par ma mort, l'enfoiré me cocufie avec une nouvelle version de moi souvent plus jeune, quasiment en forniquant sur ma tombe !

Alors les larmes de crocodiles sur le miroir déformé de la domination masculine hein !
contre exemples
- bioshock infinite
- le playthrough de the walking dead
- il y a des femmes dans farcry3, dead men rising?
- XCOM: tu peux entraîner des personnages féminins dans ton équipe swat pour butter les aliens.
- The Last of Us: je pense pas que le héros voulais se faire la gamine.
- tomb raider: spoler, elle est vivante à la fin

et je crois que j'ai sortis parmis les meilleurs jeux de 2013.
Les contre exemples n'invalident pas une démonstration, ce n'est pas parce qu'il y en a qu'il n'y a pas de tendances lourdes. Par exemple, ce n'est pas parce qu'il y a pas mal d'homosexuels que la norme (au sens de la majorité numérique) n'est pas l'hétérosexualité.
De même ce n'est pas parce que tu es en mesure de faire une liste avec quelques femmes qui ne sont pas butées dès le début, que cela invalide que c'est un ressort scénaristique banal, un cliché.
Les clichés sont des éléments normatifs, ils sont d'ailleurs tellement communs, qu'on les appels des "clichés".
bein, je viens de vous montrer que les "clichés utilisés par les jeux vidéos pour vendre" sont plutôt "vos propres clichés sur le marché du jeux vidéo et des préférences d'achats des gamers".

Donc oui, vos exemples ne sont pas une démonstration. Vous projeter des clichés sur les gamers, c'est d’ailleurs pour cela que nous les appelons des "clichés".

#REKT
Sauf que les contes de fées, à la base, c'est très très violent, et ça servait au Moyen-Age à transmettre des leçons de vie aux enfants, à leur enseigner les dangers de tout ordre et de tout comportement. Plus Jean de La Fontaine que Disney.
C'est Disney qui en a fait de belles princesses passives et de beaux princes charmants sauveteurs. Au Moyen-Age, les princes et les princesses existaient, et on connaissait l'importance des enjeux lorsqu'une princesse était "perpétuellement endormie" ou épousait le mauvais héritier. Et ça avait un sens d'être un enfant et de se balader seul dans la forêt. Et les protagonistes subissaient beaucoup plus que de simples enlèvements par des personnes dont ils finissaient finalement à percevoir le grand coeur caché (le syndrôme de Stockohm n'étais même pas identifié sous Disney, petit pas en avant fait depuis). Par exemple, Cendrillon était persécutée par son père qui abusait régulièrement d'elle et voulait l'épouser. La Belle au Bois Dormant est violée dans son sommeil et n'est réveillée que lorsqu'elle donne naissance aux fruits de ce viol, mais demeure cachée car sa mère est une ogresse cannibale qui voulait la dévorer. Les nains de Blanche-Neige la mettait à leur service et étaient cruels et sadiques à l'égard de leur nouvelle esclave (y compris sexuelle). Ce qu'il faut y voir aussi, c'est que ces baronnes ou princesses étaient mises dans des conditions très inférieures, puis s'extrayaient de cette condition très éloignée de leur rang grâce à leur union avec une personne qui cumulait tous les pouvoirs.
On est loin de l'histoire d'amour fou, puisque les notions de terres et de conditions et d'héritage étaient toujours présentes, et qu'il y avait toujours des intéressements aux unions et que c'est en général comme cela qu'elles étaient retrouvées. Sans compter que si les princesses en question était en réalité de sang noble (ie d'extraction divine ie elles méritaient un miracle et un rétablissement à leur rang), elles n'avaient factuellement aucun droit, et une fois livrées à d'autres personnes, ceci apparaissait.

Aujourd'hui, une fois la face la plus flagrante du classisme effacée, on se retrouve toujours avec cette notion d'une jolie fille exceptionnelle en situation de victime, qui mérite mieux, et qui accède à toutes les richesses grâce à ce type qui passe/qui tombe amoureux/qui se trouve accidentellement être un Prince de passage. C'est plus identifiant, et c'est aussi très normatif en raison de cela. Mais là où on retrouve le sexisme, c'est que la fille ne peut jamais partir d'elle-même, ne peut jamais se délivrer de sa situation, ne sait pas s'échapper, est un simple objet décoratif utile domestiquement qui doit attendre que la bonne personne masculine s'intéresse sexuellement à elle. L'attractivité de celle-ci est donc systématiquement mise en avant, puisqu'elle n'a aucune autre qualité identifiée (on ne sait même pas si elle passe bien le balai ou si elle est réellement gentille, seulement qu'avec un simple sourire, tous les autres domestiques se plient en 4 pour elle).
Le truc de la virilité de l'homme, physiquement, c'est assez nouveau également, dans le sens où celà n'était pas vraiment mis en avant, mais suggéré implicitement par le fait qu'il s'agissait d'un Prince, qu'il était un guerrier/un chasseur qui se retrouvait séparé de son entourage qui avait souvent péri contre les ennemis (mais pas lui!), et que de fait, il était le promis au trône donc un dirigeant de royaume. Aujourd'hui, comme dans l'exemple pris dans la vidéo, le statut de Prince existe peu et ne fait plus peur (Le Prince Albert; le Prince William?), et surtout leur apparence et utilité est connue de tous et remise en cause. Il faut donc montrer le côté exceptionnel du spéciment et ce qui peut l'amener à être un sauveteur. Aujourd'hui, il faut se battre vraiment, physiquement, donc on va prendre un homme d'apparence intimidante, représenté par un idéal masculin de masculinité et de sexualité. Il faut qu'il soit menaçant pour les autres hommes, mais que les joueurs aient envie d'être lui et de s'approprier ses pouvoirs. parce que la principale différence dans les exemples de cette vidéo, c'est que les hommes ont du pouvoir parce qu'ils l'ont visiblement acquis/travaillé, alors que les femmes ne le doivent qu'à leur plastique titillante qui induit comme démontré une réaction physique "incontrolée" (bref, la même logique employée dans les justifications de viols hétérosexuels).
"Sauf que les contes de fées, à la base, c'est très très violent,"

certains, oui, très nombreux, mais pas tous.


"et ça servait au Moyen-Age à transmettre des leçons de vie aux enfants, à leur enseigner les dangers de tout ordre et de tout comportement. "

Pouvez-vous citer vos sources sur cet usage-là des contes à cette époque-là ?
Des sources du moyen-âge.. tiens j'avais encore jamais pensé à ca dis donc
ever heard of tradition orale ?

Sinon le petit poucet j'aime bien aussi, les parents étaient trop pauvres, ils avaient donc décidé d'abandonner leurs enfants (le père avait sorti la hache mais la mère a trouvé une solution plus douce..." et a chaque fois ils reviennent avec les petits cailloux "merde les revoila..."

Sinon le petit chaperon rouge est violé mangé dans la vraie version aussi

Et l'autre conne de Raiponce qui attend bien sagement que ses cheveux poussent pour se barrer...
Grosse papaye, je pense avoir le droit d'être vivement intéressée par les sources de Synapse quand je lis sous "sa plume" une information tout à fait nouvelle pour moi ... à savoir qu'au moyen-âge les contes auraient servi à éduquer les enfants.

Relisez ma demande, je ne lui demande pas des sources de contes !

Cela dit, si, de votre côté, vous voulez des références de collectes de tradition orale sur les contes que vous mentionnez, avec leur classification AT, je suis entièrement disponible, j'en ai une pleine base de données, et ça prend plus de 35 mètres linéaires de bouquins chez moi, donc, oui, d'une certaine manière on peut considérer que la tradition orale j'en ai un peu entendu parler,
Non non j'avais bien compris pas des sources de contes, mais des sources qui prouvent que les contes étaient lus/racontés aux enfants pour leur apprendre les dangers de la vie. Mais si je suis mon raisonnement, la tradition orale de "raconter" des contes aux enfants, ne viendrait elle pas logiquement des temps ou ils ont été inventés ?

Pareillement, je pense tout de même qu'il sera difficile de prouver cela, sauf si vous trouvez un auteur médiéval qui explique la vie quotidienne, mais vous devez connaître ca mieux que moi.
Ceci dit dans le bon sens, c'est comme la mythologie ? Appréciable par les plus grands pour la narration, et qui joue le rôle éducatif pour les plus jeunes ?
Ou bien ce que je dis a l'air complètement con ?
La plupart des contes que l'on connait aujourd'hui (en partie via Walt Disney) viennent de l'ère moderne, pas du moyen âge.
cf. les articles wikipédia sur Charles Perrault, des frères Grimm, ou tout simplement celle sur les contes (la version anglaise est plus complète).
La plupart des contes que l'on connait aujourd'hui (en partie via Walt Disney) viennent de l'ère moderne

A l'origine, les contes, de fées par exemple, sont calibrés pour être entendus par des adultes.
Ce n'est qu'ensuite qu'ils s'adressent aux enfants, principalement dans la foulée d'une alphabétisation plus généralisée.
Leurs origines remontent bien avant le christianisme (les fées, inspiration polythéiste, voire animiste).
Ce qu'a proposé Perrault est une étape à inscrire dans une trajectoire bien plus vaste.

D'ailleurs, il semblerait qu'aujourd'hui, le "merveilleux" se réinvente. A suivre, donc.
l'histoire est bien plus ancienne que l'histoire.
Disons plutôt qu'ils sont adaptés d'autres anciens grands récits., piquant ça et là des morceaux déjà existant;
La pomme de blanche neige se retrouve déjà dans la théogonie d’Hésiode lorsque la déesse de la discorde, n'étant pas invitée à une noce et s'invitant elle même (ça me rappelle quelque chose) offre une pomme ou est écrit :" je suis à la plus belle". Héra Athéna et Aphrodite se crêpent le chignon et pouf, la guerre de Troie.
Ah mais moi je parlais du "genre" conte, et je me fiais à wikipédia (dont la source citée est un prof allemand spécialiste des contes de fées) qui me dit que les premières traces de contes de fées littéraires (ce dont parle Grosse papaye quand il cite Rapunzel, La Belle au Bois Dormant et compagnie...) viennent d'auteurs italiens de la Renaissance. Maintenant que les histoires sont à peu près aussi vieilles que le langage, ça me parait être une lapalissade. Que toute littérature puise de l'inspiration dans ce qui lui pré-existe en est une autre.
Oui, les contes d'auteurs sont modernes.
Mais les histoires dont ils ont fait une narration écrite étaient déjà racontées avant eux ( Belle au bois dormant et compagnie, comme vous dites), aucun d'eux ne prétend les avoir inventées d'ailleurs.
Je veux bien vous croire. Mais vous avez des sources ?
encore des sources ? c'est une obsession !

attention Grosse Papaye n'est pas un il.

La discussion où il était question du genre.
Oui, les sources sont une obsession quand j'ai un doute. C'est ma formation scientifique rationnelle qui veut ça. il me semble que ça a fait preuve d'une certaine efficacité jusqu'à présent. Je suis désolé si ça vous chagrine.
mais non ca me chagrine pas ! c'est pour mettre un peu d'ambiance, mais y a pas trop d'humour ici.
Si si y'en a. Mais seulement de l'humour de qualité.

(ça va là, pour l'ambiance ?)
Oui, plein ! trop pour un simple message sur un forum, d'ailleurs.

Pour faire très vite, je vous recommande de lire la notice consacrée à la classification AT ( pour Aarne et Thompson) dans wikipedia.
C'est sommaire, mais ça donne une idée du travail universitaire qui existe sur le sujet.

Les exempla du moyen-âge, les fabliaux et les lais n'ont pas pu s'inspirer des auteurs postérieurs.
Les occurrences internationales d'un même /conte-type/ (*) idem.
Les variations de /motifs/(*) idem.

(*) ces mots sont rapidement expliqués dans la notice wikipedia sur AT.

Mais je continue très volontiers en mp ( car on s'écarte beaucoup du sujet du forum là !)
Pour la postérité, Bruanne ne bluffait pas : elle a plein de sources que j'ai reçue en MP !
en quoi Lara Croft dans le dernier de la série, possède des attributs physiques avantageux comparé à n'importe quelle actrice de Série Télé ou de Films?

Et certains font même de leur scénario un des principal moteurs pour poursuivre le jeu.
je suis curieux. à quels jeux tu penses?

en quoi Lara Croft dans le dernier de la série, possède des attributs physiques avantageux comparé à n'importe quelle actrice de Série Télé ou de Films?

Je suis d'accord c'est comparable. Mais justement les actrices de films ou de séries télés sont rarement des boudins, c'est valable pour les mecs d'ailleurs. C'est vendeur mais pas forcément sexiste (faudrait peut-être définir le terme).


Citation:Et certains font même de leur scénario un des principal moteurs pour poursuivre le jeu.
je suis curieux. à quels jeux tu penses?
Je pense au dernier Bioshock qui ne brille pas par son gameplay mais pour ses environnements plutôt créatifs et avoir le fin mot de l'histoire.
Dans un autre style les metal gear solid si on arrive à passer outre le côté japonais barré, l'intérêt principal c'est l'histoire.
Certains GTA-like, je pense au San Andreas ou à Red Dead Redemption où l'histoire et l'environnement étaient bien plaisants. Silent Hill 2 en son temps. Les vieux J-RPG comme les final fantasy VI et VII, Chrono Trigger.
Dans certains de ces jeux là si on enlève l'histoire, l'intérêt est très limité. Silent Hill sans scénar y a plus de gameplay ça n'a aucun intérêt. Alors qu'un Mario, un Street Fighter ou un Starcraft on pourrait s'en passer sans soucis. Ce sont des types de jeux très différents des jeux vraiment narratifs, et des jeux purs.
C'est compliqué cette histoire. Le jeu vidéo est au moins autant sexistes que d'autres milieux.
La principale différence à mon sens qui est montrée par la première séquence, c'est qu'en ligne sur pas mal de jeux la population est effectivement adolescente. Et le problème va au delà du sexisme, essayez de jouer avec une communauté d'adolescents mal élevés ou pas encore murs, que vous soyez un homme ou une femme, c'est absolument désagréable.
Cet exemple là dans l'émission montre un sexisme qui est absolument le même que celui qu'on constate dans les cours de récré, à la différence près que là il est sans borne puisque dans le jeu il n'y aura pas de conséquences fâcheuses à ce genre de comportement.
C'est la société dans son ensemble qui a encore un problème, et le jeu vidéo permet de voir ces comportements plus subtiles ailleurs, parce qu'il n'y a pas de conséquences, parce que ce n'est qu'un jeu, parce que les personnages virtuels n'ont pas d'âmes et n'existent pas (Sébastien Bohler voit juste sur ce point).
Le jeu vidéo n'est pas tant un problème en soi qu'un révélateur. Après bien sur il y a l'industrie qui capitalise là dessus et renforce ce qui est déjà un problème sociétal. J'ai tendance à penser que ça s'estompera à mesure que les femmes investiront le média, et à mesure que les décideurs partiront à la retraite pour être remplacer par des plus jeunes, aux moeurs différentes.
Je suis globalement d'accord avec cette analyse, sauf sur la dernière phrase. Mon impression, c'est que les nouvelles générations sont plus misogynes que les anciennes. Et je ne parle pas des ados, plutôt des 20-30 ans. On est bien d'accord que je parle d'un ressenti (en tant que femme), pas d'une étude scientifique.
C'est possible, faisant parti de cette génération (à peu près) j'ai tendance à penser que l'environnement dans lequel on a grandi a été contradictoire, notamment à la télévision. A la fois on a gardé les images de femmes soumises, et de l'autre de méga-bombes fatales (ce qui reste très ambigu).
Ajoutons à cela le "marché" qu'est devenu la vie amoureuse dans les grandes villes et le message véhiculé dans ce sens par certaines séries, je dirais qu'on se retrouve avec une génération d'hommes qui se sent perdu.

Là dessus arrive une forme de réaction. Le masculinisme, les Pick-up artists, pleins de modes qui arrivent avec solutions, pour la plupart bien misogynes. Ca a infusé la société.

Je pense que globalement la société reste violente sur les questions genrées, et pas seulement vis à vis des femmes, puisqu'on a tous les discours qui se mêlent. Concernant les femmes il y a toujours un rôle qui est défini, même s'il y en a d'autres.
Si on prend une série très connue (et à mon avis qui a été très malfaisante à tous points de vue) "Sex and the City", la femme est forte et indépendante, mais son intérêt principal (le sujet mis en avant dans la série) c'est le sexe, les chaussures, la séduction et la reproduction en fait. Donc on est toujours dans un rôle féminin ultra caricatural, avec le coté dominatrice pour faire bonne conscience et les aspects annexes abordés dans la série comme le travail, les sentiments. Reste que le fond de la série, ça reste aller faire du shopping, aller en soirée, et chopper un nouveau mec.

Le message que ce genre de truc envoie est à mon sens super malsain. Pour les hommes, on persiste dans l'idée que les femmes ne sont intéressée que par la séduction et l'argent pour s'acheter de nouvelles chaussures.
Pour les femmes, on persiste dans l'idée que les femmes doivent faire du shopping et que leur intérêt principal c'est les questions de mecs. Ajoutons à qu'aucun personnage de la série, homme ou femme, n'est stable vis à vis de ses relations, au moindre soucis on rompt et on va voir ailleurs dans une boite pour tirer un coup même si au fond on est triste. Soit une forme d'immaturité relationnelle.

Bref voilà l'étalon-maître de la séduction de marché urbaine d'aujourd'hui (les bars, les boîtes, meetic, le speed-dating), mais en plus l'effet est dévastateur pour l'image de la femme véhiculée, et des rapports hommes-femmes en général. Le pire c'est que tout le monde a adoré ce machin.
Si vous regardez Sex and the City, ou Desperate Housewives en VF au premier degré, votre réaction est logique.

Cependant, l'univers de ces séries est volontairement caricaturale pour s'en moquer. N'en déplaise à Mar_Lard, il n'y a pas que la réception qui compte, mais aussi l'intention des auteurs. Pour le cas de Sex and the City, il est clair que le message est une satire féroce de la société new-yorkaise, bien qu'il y ait un fond plus sérieux sur la perte des repères de cette génération et la recherche de sens.

Si vous regardez Sex and the City, ou Desperate Housewives en VF au premier degré, votre réaction est logique.


J'avais regardé en VO mais je vous avoue que malgré ce que vous me dites je peine à y voir un second degré globalement pour l'une ou pour l'autre des séries. Ce qu'on retient à la suite de ces séries, est tout sauf second degré
Peu importe ceci dit, en France par exemple ni l'une ni l'autre des séries ne nous a été présenté comme étant second degré et ont été surtout diffusées en VF.
Honnêtement, pour avoir regardé une grosse partie des 2 séries mentionnées, j'ai du mal à voir la satire.
Autant Desperate Housewives est absolument irréaliste et non-identifiante (malgré les prétentions de la femme de Bush à l'époque), que ce soit de par ses brushings ou l'énorme quantité de meurtres commis dans cette satanée rue, autant Sex and The City a été identifiée et markettée dès sa première diffusion au US puis en France comme LE truc identifiant et libérateur de sexualité, avec tout l'"empowerment" que ça suggérait.
D'ailleurs, c'est parce que la série a glissé de plus en plus du prétexte de la chroniqueuse trentenaire célibataire dans une grande ville qui prenait les exemples de sa vie sexuelle et de celle de ses amies et d'inconnus pour écrire sa chronique (enfin, surtout dans le pilote) vers la femme new-yorkaise trop stylée qui n'a plus d'âge et trop d'argent imaginaire et qui tape accesssoirement sur son ordi des questions métaphysiques issues de ses petites galères à trouver l'âme soeur et à la conserver dans les soirées hyper-branchées où elle se rend avec ses amies aussi caricaturales qu'elle mais davantage nues, que plusieurs journalistes/chroniqueurs (surtout féministes au départ) ont commencé à se distancer des articles des mags féminins qui érigeaient ces personnages et leurs actrices comme exemples à suivre afin de vendre fringues et sextoys, et à produire le constat de la caricature concernant ces personnages.
Mais encore aujourd'hui, de très nombreuses personnes qui regardent ça se demandent si elles sont des Carrie ou des Charlotte ou des Samantha.
Et je pense que cette série a été créée avec l'idée directrice que justement, ça se passait réellement comme ça pour les femmes urbaines, qu'ils étaient en train de lever un gros tabou, et que le personnage principal était le prototype de la femme de son époque, et que ses 3 acolytes n'étaient que des variantes stéréotypées pour mettre en relief justement la "complexité" des choix de celle-ci.

On peut clairement aujourd'hui, avec le recul, regarder ça en réalisant à quel point c'est caricatural. Vous y voyez de la satire, mais je pense que ça n'a pas du tout été fait avec ce genre de subtilité en tête. Je pense que la satire ne vient que de votre regard distancié, mais que les producteurs avaient vraiment à coeur d'ériger leur héroïne en exemple (SPJ devenant d'ailleurs l'un d'entre eux et exigeant un droit de regard sur les vêtements, une rémunération sur les partenariats, une clause de non-nudité, un droit de regard sur le travail des autres actrices et le scénario de leurs personnages, et évidemment, une grosse main-mise sur le développement de son personnage de moins en moins perspicace et tourné vers les autres mais de plus en plus gnangnan et obnubilé par une fin heureuse traditionnelle).

En bref, je suis plus d'accord avec le commentaire de Lullushu, même si en y regardant de près, même si elle était présentée ainsi, Carrie n'était pas du tout une femme indépendante, et qu'aujourd'hui, elle a perdu du moins chez la jeune génération qui a été très tôt exposée à des choses plus crues (ironiquement à cause de cette série qui a aboli la frontière de la nudité à la télé) et moins pédantes, le rôle d'exemple qu'elle s'était autoattribué. Mais elle a fait beaucoup de ravages en son temps.
il y a un sketch du DailyShow avec Samatha Bee qui fait écho à ton étonnement et qui se termine avec une démonstration de la "beauf attitude" d'une version Sex in the city entre hommes.
J'ai vu 10 min de Sex in the City [un épisode ou les 4 femmes s’échangent le contact d'un homme réputé pour son cunnilingus]. Un âne ne trébuche pas 2 fois sur la même pierre.
Merci pour la vidéo.
Forcément, la beauf attitude ici est elle pour le coup très caricaturale, et elle l'est intentionnellement afind e démontrer à quel point SATC l'était.
J'ai regardé une partie de cette série à sa troisième ou quatrième diffusion, parce qu'en me rendant à New-York pour un stage, j'ai pu discuter avec une personne qui me disait que cette série avait changé la mentalité new-yorkaise de par ses nouveaux arrivants. Il regrettait que les nouveaux new-yorkais, étudiants ou entrepreneurs, venaient après avoir été influencés par cette série et selon lui, s'habillaient n'importe comment, pas du tout New-York, et faisaient n'importe quoi avec une mentalité contestable pour ainsi dire. Pour lui, c'était un cliché ambulant qui faisait beaucoup de mal et accompagnait la gentrification galopante du lieu.

Quand je l'ai regardée, j'avais en tête la seule chose dont j'avais entendu parler sur cette série, à savoir des artciles dans les mags féminins, et je me souviens bien de ce qu'ils disaient tous, et c'est ce que j'ai pu développer dans mon commentaire. Et ce que j'ai pu percevoir est à peu près ce qui est démontré par Samantha Bee dans la sketch que tu as posté, mais il a fallu une évolution des mentalités et un sacré recul pour que les personnes qui le regardaient à l'époque où c'était nouveau se rendent compte du message réellement véhiculé. C'est d'ailleurs, contrairement à ce que j'ai pu écrire, la sortie du film qui a été très critiqué parce qu'il y avait une histoire qui contrevenait aux attentes du public (je ne l'ai pas vu) et qui était une pub géante pour des fringues hors de prix qui a précipité la relecture de la série (en soulignant ce que j'ai pu écrire) pour y trouver les justifications/les excuses/ les explications d'un tel scénario.
La chose est devenue évidente, mais elle ne l'avait alors été que pour très peu de gens.

Et je n'ai pas vu l'épisode que tu mentionnes, mais franchement, si tu pars du postulat que c'est une farce, ça peut être drôle à regarder ou éclairant sur une époque.
Je pense que vous présumez abusivement de la bétise du public. Une série avec des personnages aussi caricaturaux, produit et diffusé par la chaine intello américaine HBO et acclamé par la presse bobo de la cote est, me semble très loin d'une "beaufitude" féminine.

Si la série a été vue majoritairement au premier degré, j'en suis d'une part atterré, et d'autre part je m'interroge sur son succès d'audimat.
En tout cas je vous assure que vous êtes la première personne qui me parle de cette série au second degré.
En d'autres termes toutes les personnes que j'ai rencontrées qui m'ont parlé de cette série l'ont fait au premier degré.
Et moi même je ne l'ai jamais vu autrement que comme une série marketing, prosélyte d'une forme d'individualisme favorable au marché, la théorie de la jeune fille en application (oups concept sexiste)
Certains jeux massivement multijoueurs surlequels gravitent des joueurs assez jeunes proposent une modération avec un système de sanctions sur les sujets graves, sexisme, harcèlement, injures raciales, insultes, avec un travail en lien avec le système judiciaire ("voici leur histoire ... tintin!") pour menaces de mort et pédophilie par exemple
Niz, tu t'es trompé de forum. Ici c'est Arrêt sur Images, pas jeuxvideo.com.
rappelle moi le sujet de l’émission, et relis l'article de Mar_Lar.
Ah non mais on peut parler de jeux vidéos sur Arrêt sur Images, hein. Mais entre adultes quoi.

Mais quand c'est un homme, le harcèlement, les insultes, les moqueries sont multipliées par 10! Prenez un joueur charismatique de la scène américaine de StarCraft2: InControl. Il se fait insulter, du fait de son niveau et de sa corpulence à raison de 2 insultes par min, surnommé: Incholestérol, InFatIroll. C'est de tout aussi mauvais gout qu'un type qui envoie à Eve [joueuse Starcraft 2] une photo de sa bite en train d’éjaculer sur une photo d'elle via twitter. A un moment faut apprendre à bloquer et ignorer, et passer son chemin.


Ce genre d'histoire est intéressante. Il semblerait qu' Internet avec son anonymat et son objectivation des interlocuteurs, montre que beaucoup de nos prochains n'ont soit pas de conscience de l'autre dans ce contexte là (manque d'empathie élémentaire, a conscience que de l'autre côté du cable il y a une autre personne qui pourrait se sentir blessé) et/ou ne sont retenus dans leur rapport à l'autre que par les conséquences que leur comportement pourrait engendrer (facheuses pour eux).

Si on part du principe que ces gens là, semble-t-il pour la plupart, ne se comporteraient pas ainsi dans la vie réelle, alors cela révèle que beaucoup n'ont pas de limites personnelles, de morale propre, et de respect d'autrui par principe, que seule la force de l'autre ou de l'institution (la loi, l'état) les fait se comporter comme respectant l'autre, mais qu'au fond d'eux même il n'en est rien, l'autre n'a pas d'importance.
C'est assez effrayant quand on y pense.
Entre ça et ce que relate Mar_Lard à propos de la joueuse harcelée par le coach et par les internautes, est-ce qu'on en revient pas tout simplement à de la psychologie de foule ? On parle beaucoup de l'anonymat sur Internet, mais est-ce que cet anonymat n'est pas tant dû au fait de ne pas être physiquement présent ou d'utiliser un pseudo (deux facteurs qui ne garantissent clairement par l'anonymat sur Internet) qu'au fait d'être noyé dans la masse et que si on suit le mouvement, on ne risque rien parce qu'on ne peut pas répliquer à autant de gens ?

Ça expliquerait aussi pourquoi, dans les communautés à proprement parler (celles où les gens ont autre chose en commun que d'avoir acheté un jeu qui s'est vendu à des millions d'exemplaires, celles qu'évoquent Ivan Gaudé et Arnaud Chaudron), on retrouve moins ce genre de comportement ouvertement agressif.
L'exemple cité par Mar_Lard avec le coach est clairement du à ce qui est constaté par l'expérience de Solomon Ashe, soit une conformité au groupe. C'est tout à fait juste. Ce que fait le groupe, le nombre devient légitime et normal, on ne s'offusque pas et on continue à rigoler voire même, on valide ce groupe en y participant soi-même.
Ce qui caractérise un groupe c'est justement la co-construction des normes entre les différents membres du groupe. Et l'adhésion donc à un système de valeurs choisi et construit à plusieurs. Les membres du groupes ne vont pas forcément suivre aveuglement le comportement d'un des membres, à moins que ce comportement soit en phase avec les valeurs du groupe. Si dans un groupe de catholique rigoristes, un des membres se met subitement à vanter les qualités et les avantages de l'avortement, les autres membres du groupe vont immédiatement le sanctionner, et s'il persiste, il sera dans un premier temps déchu dans la hiérarchie du groupe, puis s'il refuse de revenir à la raison, il sera tout simplement exclu. Toujours est-il qu'avant d'exclure un membre qui enfreint les normes du groupe, les autres membres vont d'abord exercer un contrôle social en essayant de le ramener dans le "droit chemin" ou éventuellement de le faire taire.

Si tous les membres d'un groupes produisent un même comportement, sans que cela provoque de contrôle social, c'est tout simplement que les membres sont en train de produire un comportement qui est en phase avec les normes du groupe, ils sont en quelque sorte en train de les réafirmer, en les mettant en actes.

Les phénomènes de conformisme, et les dynamiques de groupes sont infiniment complexes et sont perpétuellement en mouvement.

Toujours est-il que ce comportement ne serait pas "massif" s'il n'était pas au départ, tout à fait adapté à la norme du groupe. Cela prouve juste que la norme de ce groupe, c'est la misogynie, et c'est d'ailleurs dénoncé la misogynie qui provoque du contrôle social et des réactions de défenses du groupe. Puisque la misogynie est finalement une norme non écrite et valorisée autour de laquelle le groupe se retrouve.

Ce qui pose problème c'est quand un membre du groupe se met à critiquer cette norme. Qui plus est de manière publique, ce qui rend la critique visible par tout le monde, c'est à dire par des membres des autres groupes sociaux. Cela peut nuire gravement à l'image social du groupe. ce dernier est présenté comme une bande de crétins sexistes qui s'adonnent au harcèlement. Le linge sale est déballé sur la place publique.

Les membres du groupe vont donc essayer de faire taire le membre qui critique, par toutes sortes de techniques d'intimidations, le fait de finalement l'exclure, n'étant que l'aboutissement de l'échec du contrôle social. Puisqu'on a pas réussi à la faire taire, les membres du groupe vont juste argumenter que cette personne n'appartient pas au groupe, ne le connaît pas, ne sait pas de quoi elle parle et n'est pas légitime pour exprimer un avis sur le groupe.

Naturellement les gens appartiennent à plusieurs groupes sociaux en même temps, et dont les intérêts et les valeurs peuvent être contradictoires. Ici on a appartenance au groupe "gamer" et au groupe "femme" ou "homme" les deux sous catégories vont avoir des intérêts divergents et on assiste au fameux mouvement de négociation des normes du groupe.

La question est, les gamers vont-ils devenir moins misogynes, ou exclure tous les membres du groupe qui remettront en cause la norme misogyne de celui-ci ? Les gameuses, vont-elles adhérer à la misogynie du groupe ou créer des sous-groupes etc.
la photo est toujours sur twitter. le compte du gars est @Jambicun, il n'a qu'un tweet!
D'après ce que j'ai compris, il existe des groupes [spécialité asiatique] de harcèlement en ligne qui se dédient à pousser une victime vers le suicide.
C'est inqualifiable (je ne trouve pas le mot). Je ne comprend pas comment on peut, qui plus est gratuitement, désirer la mort de quelqu'un qu'en plus on ne connait pas, qui a priori ne nous fait aucun mal, et manifestement en agissant comme un jeu à faire du mal, à blesser moralement. Il y a là une forme de sadisme pervers, une volonté de pouvoir et domination sur l'autre malsaine d'autant plus qu'elle se veut indirecte.

Là dessus la question que je me pose, comme je l'insinuais plus haut, c'est de savoir si leur comportement en société est aussi sadique et criminel, ou s'ils ne sont révélés que par la sensation de ne pas pouvoir être puni que leur offre l'anonymat sur internet.
et pourtant le lynchage c'est typique de la psychologie de masse... l'Homme n'est pas que rempli de bons sentiments
Réelle découverte Lullushu?

et pourtant le lynchage c'est typique de la psychologie de masse... l'Homme n'est pas que rempli de bons sentiments

Réelle découverte Lullushu?

Non évidemment en théorie.
Je dis souvent une chose, il y a savoir, et savoir dans les tripes. Bien qu'on sache certaines choses, c'est souvent très théorique si bien que devant l'application pratique on est quand même étonné.
En ce qui me concerne personnellement, si j'essaye de me mettre à la place des agresseurs je n'arrive pas à comprendre l'intérêt du lynchage, donc je peine toujours à comprendre comment on peut prendre plaisir à ça.
C'est un peu une des caractéristiques du lynchage, aussi, le fait qu'il implique des gens qui n'auraient jamais imaginé y participer, ou qui ne comprennent pas a posteriori comment ils ont pu y participer.

Les mouvements de foule ont cela de difficile à prévoir et à contrôler qu'ils font souvent disparaître les systèmes de contrôle des individus.
Les rares expériences de la foule que j'ai eu, en manifestation, et encore me laissaient perplexe dans le sens où comme je l'ai toujours fait depuis tout petit, voir trop de gens abonder facilement dans le même sens me fait faire deux pas de recul et réfléchir.
Je suis toujours circonspect dans un mouvement de foule même quand je suis potentiellement d'accord avec elle, il y a une forme effectivement de perte d'esprit critique qui m'effraye et que je préfère fuir.
Je comprend donc pourquoi je ne comprend pas, je n'ai pas l'expérience d'être dans la folie de la foule.
Alors, on a un Niz qui en tient une couche, y'a du boulot, mais faut commencer quelque part.

"Un coup c'est le marketing qui mets en avant les babes dans les publicités du produit. Pratique bannale, en effet quelle est la différence spécifique des éditeurs de jeux vidéos et n'importe quel programmeur de divertissement?"

C'est vrai ça, pourquoi on fait chier les patrons voyous ? Y'a des voyous aussi chez les ministres et chez les petits commerçants !
Qu'est ce qu'on va aller emmerder les agressions homophobes alors qu'il y'a des tortures d'enfants en corée du nord ?
Pourquoi est-ce qu'il faudrait pendre Niz à un croc de boucher alors qu'il y'a des violeurs en série un peu partout ?


"Encore, je suis juste perplexe: quelle est la différence entre l'ESWC qui ramène des pom pom girls pour combler les vides dans leur show E-sport, et la NBA et la NFL qui font exactement la même chose depuis des années"


Bis repetita de la première absence d'arguments. Puisque c'est pire ailleurs, on touche à rien.

Bon en fait je m'arrête là.
Sinon, z'êtes au courant que c'est pas l'un OU l'autre ?

Tout ce que vous faîtes c'est mettre en avant un système global de domination, à la différence qu'à travers votre jenfoutrisme à peine feint, vous justifiez ce système sans jamais le dénoncer, du haut de votre position de privilégié / dominant, un peu comme un gérard longuet qui vient expliquer ce qu'est l'homophobie devant le sénat, du haut de sa position d'homme blanc hétéro csp+.
Un peu comme un "expert" économiste venant nous expliquer sur un plateau pourquoi il faut diminuer le smic voire le supprimer, lui qui touche ses 150k€ et n'a jamais connu la misère, mais se défend de faire du mépris de classe.
de quoi tu parles?

Mais bon sang, c'est un vulgaire cosplay/chearleaders, en relation avec le jeu, sur un stand d’éditeur de jeu. C'est quoi exactement le problème?
Tu fais la première d'un film d'heroic fantasy, tu ramènes des cosplays pour fêter l’événement avec les fans qui vont visionner ton film en premier? Tu vas pas me faire un caca nerveux sur un truc comme ça, à me sortir pèle mêle instrumentalisation de la femme, une expression du patriarcat, une dégradation de la femme, des droits de l'homme, de l'homophobie? c'est du délire!!

Mais bon sang, c'est un vulgaire cosplay/chearleaders, en relation avec le jeu, sur un stand d’éditeur de jeu. C'est quoi exactement le problème?

La réponse est dans l'énoncé : c'est vulgaire. Et surtout à la longue (assez rapidement, en fait), c'est dégradant et insupportables pour les femmes de se retrouvées systématiquement cantonnées à cela.
Le Cosplay ce n'est rien d'autre que le déguisement volontaire d'un fan de jeux vidéo/manga dans la tenue de son personnage favori. Il me semble que si la lutte pour égalité des sexes à une limite, c'est bien celle de la liberté de disposer de son corps. J'ai même tendance à croire que c'est un des buts de l'égalité sexuelle.

merde merde merde et 1001 merde. J'ai pas visionné encore, mais cette blogueuse m'agace le plus possible. Son article est un mélange incohérent d'idées loin d’être claires et réalistes du milieu.


Commencez donc par aller visionner et revenez nous voir.
Commencer par tapper avant même d'avoir vu, c'est juste magnifique, du grand art vraiment.
j'ai lu l'article à sa sortie, et de toute façon le visionnage de l’émission n'a rien changé.
j'ai lu pas mal de trucs par ici... mais là on touche le fond du fond.
oui oui, je te laisse avec Mar_Lard, n'oublie pas son super plan d'action et sa "myriade de possibilités pour agir à votre niveau" contre le sexisme:

- Identifier les problèmes.
- Informez-vous.
- Intervenir en situation problématique.
- Témoigner du soutien.
- Réagir aux contenus.
- Exigez des communautés saines.
- Servez-vous des outils mis à votre disposition…ou créez les. « Le bouton Signalement ne sert à rien ! »

si en lisant cela tu ne rigoles pas, c'est que probablement on ne sera jamais d'accord.
Sérieusement, qu'est-ce qui vous choque la dedans ? Que l'on soit obligé de l'énoncer ? Et bien oui, c'est bien navrant, mais il faut croire que certaines évidences méritent d'être dites ... Comme vous sans doute, j'aurais adoré que ce ne soit pas le cas, mais je reste persuadé que beaucoup de personnes investies dans le jeu vidéo n'ont absolument pas conscience du problème du sexisme, et les stratégies mises en avant par Mar-Lard, si elles peuvent paraitre ridicules vues d'une personne déjà sensibilisée, me semblent être le meilleur moyen de commencer à distiller cette petite musique un peu différente, un peu dérangeante, de celles qui se fait se poser des questions là où l'écrasante majorité en place ne s'en pose pas ...

Et au fait, qu'avons-nous à y perdre ?
ce sont des banalités qui sont déjà implémentées par le milieu du jeu vidéo et les éditeurs qui non seulement ont un intérêt économique à ce que les choses se passent du mieux pour les visiteurs des salons, leurs équipes et les joueurs de façon générale. En ce qui concerne le contenu, notamment le look des héros, les éditeurs mettent de plus en plus une grande offre de personnalisation des héros, ainsi que la possibilité d'en faire les tiennes.
Maintenant, le reste est logique. Face à une agression en boite, je mets en cause les défaillances du service de sécurité de cette boite, et non pas la culture des clubbeurs ou encore l’éducation nationale. Je ne fais pas un article sur le sexisme des djeuns en y mélangeant tournantes, violences conjugales, harcèlement dans la rue, discriminations au travail, égalité des rémunération, plafond en verre, hôtel Sofitel, parité dans les médias et au Sénat, Photoshop dans les couvertures des magazines féminins, rôle dans le cinéma, et IVG, pour conclure à la fin que nous devons créer un groupe de travail pour en discuter.

(...) pour conclure à la fin que nous devons créer un groupe de travail pour en discuter.


A vrai dire, ce forum me semble être devenu le centre névralgique même de la discussion que tu dis ne pas vouloir lancer ;-)
Niz a mis les boulets doubles pour nous faire plonger à 20000 lieu vers les abysses. Nan il en faut bien un, en mode :

- pour moi y'a pas de problème
- Mar lard est pas sérieuse ou assez ceci ou cela
- Je suis un rigolo mais sérieux ahaha nan mais top quoi faut arrêter le délire nan mais je m'en fout mais je poste 36000 postes et je vais analyser comme un chien qui pisse des bouts de textes ^^
sic.
J'ai repris tout ce qu'elle a pondu, en insistant sur comment ces problèmes sont bien identifiés, Les solutions sont à la porté d'un clic de souris inclus dans le jeu, ou par la présence d'un service de sécurité privé sur un lieu privé, ou par le rajout de possibilité de personnalisation à l'infini.
J'ai ensuite montré, comment une fois ces limites sont bien définies, la communauté geek, comme toute communauté, se comporte de manière exemplaire. Et que statistiquement ils sont loin de courir derrière les boobs [audiences de flux vidéo à l'appui].

Reste plus que débattre le sexe des anges, et le design des jeux, les goûts et les couleurs. A chaque fois des aménagement existent. En plus il est facile de la part d'une personne qui ne risque pas 1 centime dans la fabrication d'un jeu vidéo de venir faire la leçon sur ce que les éditeurs doivent faire ou ne pas faire. Je l'attends de pied ferme ce jeu "féministe" de l'année, fait par des femmes pour des femmes.

Que m'on style ne te plaise pas, ne change pas le fait que Mar_Lard ne dit rien d’utile. Qu'un red chef spécialisé en jeu vidéo ne sache pas la violence dans les interactions mode multijoueur montre qu'il est temps pour lui de retourner à SimCity.

Enfin, le débat sur la modération des propos à caractère raciste ou homophobe ou misogyne est long. Le contexte de la vulgarité est très important.


Un coup c'est le marketing qui mets en avant les babes dans les publicités du produit. Pratique bannale, en effet quelle est la différence spécifique des éditeurs de jeux vidéos et n'importe quel programmeur de divertissement? Pourquoi seraient t'ils sencés 'en priver? Un autre coup c'est les organisateurs d’évènements comme ESWC. Encore, je suis juste perplexe: quelle est la différence entre l'ESWC qui ramène des pom pom girls pour combler les vides dans leur show E-sport, et la NBA et la NFL qui font exactement la même chose depuis des années. Est ce pour cela que la NBA n'est pas un sport mature? c'est totalement surréaliste, depuis quand ramener des cosplayeuses sur son stand de jeux vidéo est une pratique sexiste, dégradante... c'est certainement plus approprié que ramener des racequeens pour le lancement d'un mobile!!

Elle touche au cas du journalisme de jeu vidéo, et que le contact dans les salons de jeux vidéos est parfois très macho et sexiste. Puis je demander en quoi cela est différent en foot par exemple? ou dans le sport en général. Je me souviens d'une affaire ou un reporter se faisait sculpter du regard dès qu'elle débarquait sur un terrain de foot. Avec même des sportifs qui s'y mettaient. A nouveau, qu'elle est la spécificité du milieu du jeux vidéo ici? Et en quoi le milieu du jeu vidéo est résponsable des lacunes des services de sécurité dans un salon? C'est comme si j'ecrivais que les clubbeurs et les fêtards sont des obsédés sexuels qui harassent les filles, la preuve dans la boite du macoumba un lampadaire vert c'est fait tripoter, et le videur n'a rien fait!!

Ok ca c'est bien vrai, la société toute entière a des soucis de sexisme, mais une personne a le droit de le dénoncer dans le milieu qu'elle connait le mieux non ? Bon, moi je bosse pas en F1, mais peut etre qu'après 15 ans dans le milieu j'écrirai un article pour dire qu'y en a marre, je pense que c'est son droit, ta réaction montre que tu le prends de manière un peu personnelle quand même là, tu n'es pas repsonsable de ce milieu en entier, mais elle a le droit de dénoncer ce qu'elle y voit, d'en faire son analyse.
Ce n'est pas parce qu'un problème existe ailleurs qu'il ne faut pas le dénoncer, voir le combattre.

Exemple : Il y a du racisme à l'embauche en France : selon toi, cil ne faut pas dénoncer la chose parce que la société toute entière est raciste ?


Son exemple cité de Miranda et son coach Aris rentre dans un tout autre cadre: le sexisme relativement à la joueuse pro. Il est indéniable que les choses ont visiblement dérapé, mais à l'origine des ces conneries réside son propre coach!! Avant le dérapage il y a tout une logique de marketing. Ces équipes de joueurs électronique, sont rémunérées par l'exposition qu'elles amènent à leurs sponsor. Quand CapCom essaye d'inviter des très bons joueurs féminins, ils sont dans la même logique que des organisateurs de compétitions féminines de tennis. Ces dernières font un buzz, autour de Kournikova, de Selena, Higgins et autres figures sexy et promues comme telles. Attirant ainsi des spectateurs qui ne se seraient jamais intéressé au tennis, pour finalement admirer des talents très nettement inférieurs aux prouesses offertes par les compétitions masculines. Une joueuse professionnelle de jeu vidéos aura beaucoup plus de facilité -à niveau égal avec un joueur masculin- à se trouver un sponsor. Allez sur twitch, et vous comment une fille niveau Gold à SC2, fait autant de spectateurs, qu'un mâle niveau Grand Master!!

Ok, mais tu essayes de dire quoi là ? Les filles ne sont pas présentes donc le peu qu'il y a bénéficie d'un traitement spéciale et c'est abusé ? mais bon, on va pas s'en féliciter ... tu dis toi meme que ca vient de la rareté de leur présence..


Ensuite, viens l'attitude des consommateurs/jouers de jeux vidéos avec les joueurs professionnels, en particulier les femmes. Quand c'est une femme qui stream sur twitch par exemple, elles se retrouvent face à une masse de questions sexistes. Mais quand c'est un homme, le harcèlement, les insultes, les moqueries sont multipliées par 10! Prenez un joueur charismatique de la scène américaine de StarCraft2: InControl. Il se fait insulter, du fait de son niveau et de sa corpulence à raison de 2 insultes par min, surnommé: Incholestérol, InFatIroll. C'est de tout aussi mauvais gout qu'un type qui envoie à Eve [joueuse Starcraft 2] une photo de sa bite en train d’éjaculer sur une photo d'elle via twitter. A un moment faut apprendre à bloquer et ignorer, et passer son chemin.

Tout à fait d'accord, les hommes en prennent aussi plein la gueule, tout le monde en prend pour son grade. Bon ce qui t'enerve c'est qu'elle cherche une solidarité féminine dans sa lutte, bon mais elle a le droit, si toi tu voulais lutter contre cette ambiance nauséabonde, ne chercherais-tu pas des alliés ?
Par ailleurs, désolée mais se faire traiter de gros lard, et se faire harceler sexuellement c'est pas pareil...


Enfin les solution qu'elle amène à la fin sont si ridicules, u'elles se résument à créer un forum virtuel [sic] à modérer les forums virtuels [duhhhhhh!! je pensais que tout les salons de chat doivent être modérés pour eviter de partir en vrille] et d'en parler [oh mon dieu! association des victimes d'insultes anonymes via le net!!]. C'est totalement ridicule.

Bon ben les solutions ok, mais bon peut-être que d'autres auront de meilleures idées


Il y a certes énormément de réfections à faire sur les jeux vidéos eux mêmes. J'ai 2 points importants:

- le marketing du jeu vidéo s'oriente beaucoup vers le casual, en créant des jeux de plus en plus faciles. L'objectif étant de vendre ce jeux à la sortie et de l'oublier. Dans le cas cas de TombRaider, on a l'impression que c'est un jeu fun ou l'on incarne une nana plantureuse et forte... mais en réalité c'est un jeu gore, ou les personnages secondaires masculin se sacrifient en chaîne pour sauver l’héroïne des griffes d'une horde de sauvageons armés. Ceci prouve l'etendue de la betise dans le billet Mad_lard sur Tomb Raider

- On critique les scénarios "machos" des jeux vidéos. La raison pour laquelle on joue ces jeux ne peut être un scénario si simpliste que 3 phrases suffisent à le résumer. Les non joueurs doivent comprendre que c'est le gameplay [l'ambiance, et la manière de passer les niveaux] qui font qu'un jeu est culte. Le fait que le scénario soit macho, n'a aucune importance, car la simplicité du scénario est là pour justifier le gameplay sans remettre en cause l'objet du jeu.

Pour moi le vrai problème c'est la démocratisation du jeu vidéo, qui n'a pas été abordée. le milieu du développement manque cruellement de meufs, parce qu' à la base la société a décidé que les jeux vidéos c'etait une occupation de garçon, et que les filles pouvaient jouer à my little poney voir à wow parcequ'elle ont un bon sens de l'organisation... ca fait chier. Il faudrait que le marché offre des jeux plus neutres, avec des scénars intelligents, du LA noire ou du RTS meme, mais dans l'inconscient collectif starcraft (comme c'ets une vieille franchise) c'est encore associé avec l'époque ou y avait que des geeks qui jouaient (des vrais). La question c'ets aussi pourquoi tout le temps refaire du neuf avec du vieux ? Blizzard se foule pas avec SCII... et si des boites comme ca n'innovent pas, qui va le faire ? Y apas d'argent !

Ciao
Ce n'est pas parce qu'un problème existe ailleurs qu'il ne faut pas le dénoncer, voir le combattre.

Sauf que des agressions sexuelles relèvent de la responsabilité du service de sécurité du salon de jeu, et pas de la rééducation des "geek" en particulier. Ça n'a pas de sens de venir se plaindre des agressions en boite sur un blog, car la boite a mis en place un service de sécurité à qui s'adresser!

Blizzard se foule pas avec SCII... et si des boites comme ca n'innovent pas, qui va le faire ? Y apas d'argent !

prend les choses dans l'autre sens, une boite qui a déjà mis en place une licence très populaire, elle ne va pas l'abandonner si facilement parce que le scénario fait ringard. De toute façon, Pixar sort bien Toy Story 1 , 2 ,3 , 4? ...
[quote= Niz]
Il y a certes énormément de réfections à faire sur les jeux vidéos eux mêmes. J'ai 2 points importants:
- le marketing du jeu vidéo s'oriente beaucoup vers le casual, en créant des jeux de plus en plus faciles. L'objectif étant de vendre ce jeux à la sortie et de l'oublier. Dans le cas cas de TombRaider, on a l'impression que c'est un jeu fun ou l'on incarne une nana plantureuse et forte... mais en réalité c'est un jeu gore, ou les personnages secondaires masculin se sacrifient en chaîne pour sauver l’héroïne des griffes d'une horde de sauvageons armés. Ceci prouve l'etendue de la betise dans le billet Mad_lard sur Tomb Raider

J'abonde dans ce sens. Il y a le marketing- la com' - le buzz et le jeu qui a une autre réalité (notamment une réalité plus complexe, plus diverse).
Concernant Tomb Raider et Lara Croft :
1- Tomb Raider est un jeu classé pegi18
2- même si Lara Croft est sexuée, le personnage est loin d'être traité de manière sexiste : c'est une survivante qui subit les même épreuves qu'un Rambo ou qu'un Indiana Jones.


[quote= Niz]- On critique les scénarios "machos" des jeux vidéos. La raison pour laquelle on joue ces jeux ne peut être un scénario si simpliste que 3 phrases suffisent à le résumer. Les non joueurs doivent comprendre que c'est le gameplay [l'ambiance, et la manière de passer les niveaux] qui font qu'un jeu est culte. Le fait que le scénario soit macho, n'a aucune importance, car la simplicité du scénario est là pour justifier le gameplay sans remettre en cause l'objet du jeu.

Chaque jeu n'est pas tout public et il est vrai que quelques défenseurs féministes voient du sexisme dans un jeu parce qu'ils ne connaissent pas soit les jeux vidéo, soit le jeu en question, ou encore parce que le jeu en question ne leur plait pas ou n'a pas d'intérêt pour eux.
Yo les cocos,

Je viens à la défense du brave Niz, qui est probablement le seul qui sait de quoi il parle (lorsqu'on cause jeu vidéo, j'entends).
Un coucou à celui qui a cité Bourdieu aussi, même si, pendant qu'on y est, pourquoi pas citer Foucault ? Et Marcus tiens... puis Isabelle Alonso ( puisqu'on en est à citer, citons...)


Voilà l'idée, Mar_lard a totalement raison lorsqu'elle dénonce un sexisme (évident), mais elle a tort d'amalgamer la démarche commerciale d'un côté et l'attitude des joueurs de l'autre. Sinon, après, c'est la foire au sophisme : les jeux sont sexistes, les joueurs jouent aux jeux, donc... les joueurs sont sexistes !

La démarche des éditeurs des jeux vidéos suit la bonne vieille ficelle du "vendons du rêves aux boutonneux" ! Les joueurs ont certes 25 - 30 ans aujourd'hui, mais ils n'ont pas commencé les Jeux vidéos cette année. Le commercial ( ce scandaleux type amoral) vise un public d'ados mâles à la zigounette qui les chatouillent. Rien de nouveau au soleil, ça nous vient des comics américains ET de la culture des mangas asiatiques. Rematez Metal hurlant, les amis, relisez vos vieux X-men des années 70, souvenez-vous de Sailor-moon, de tortue géniale, de Nicky larson !

Après, j'ajoute à ce constat que c'est ... c'est pathétique, c'est évidemment dégradant pour la femme, mais la morale n'existe pas en capitalisme. La loi du fric est en contradiction totale avec la dignité humaine, comme toujours.





Après, l'on parle aussi du sexisme dans le milieu des joueurs.
Je ne me risquerais pas à une analyse sociologique sur la solitude du joueur mâle geekos qui depuis l'invention du MMORPG en ligne rêve secrètement de rencontrer l'amour de sa vie sous l'avatar d'une elfe de la nuit ...et que si le ratio est de 7 mâles pour 3 demoiselles... Ca ne va pas aider à la galanterie...

Le monde des geeks est une vaste jungle totalement amorale ...mais pas anomique. Imaginez une cour de collège occupée par des monstres mutants, à présent, multipliez ça par le facteur 100 "planqué derrière un ordi" et vous auriez quelque chose proche de la réalité.
Ce que je veux dire, c'est que le sexisme est à "relativiser" dans le milieu de l'internet, car il n'est qu'une forme, d'une haine polymorphe et cette haine polymorphe est tellement systématique qu'elle en devient "relative". Ou alors, disons que si sexisme il y a, alors, antisémitisme, racisme, homophobie, handicapophobie, il y a aussi.
Sur internet, malheur aux corpulents, aux nains, aux borgnes ...
Mais, je disais que ce monde totalement amoral n'était pas anomique, c'est qu'il a des règles. Ce que peine à expliquer Niz, je pense. La règle est que, puisque tu insultes tous et toutes ...alors, il faut accepter d'être ciblé aussi. Là, évidemment, l'on parle d'une règle qui est tout sauf juste. Subir un harcèlement gratuit, c'est une injustice, mais c'est le facteur risque que les joueurs acceptent ou non. Sachant que "non", ça veut dire , quitter le jeu. (Eh oui, le monde des geeks est un monde injuste)
La haine est systématique et donc à relativiser, car de toute façon, lorsque tu gagnes, tu es forcément un [insérer insulte ici selon la catégorie ciblée] pour le perdant. Ceci explique alors le célèbre : la communauté c'est ça, si tu n'es pas content, rentre chez toi.

Pour illustrer mon propos, prenons l'exemple d'une demoiselle qui va subir un jour un acharnement sexiste évident dans un jeu, il ne serait pas étonnant pour autant, un autre jour, de voir cette même demoiselle (et ses copains sexistes) s'acharner sur un joueur noir, le comparant à un singe et l'invitant à se rentre au KFC le plus proche. Et puis peut-être que finalement, tous ses joueurs (sexistes et racistes) finiront tous ensemble à "rager " contre ce Coréen corpulent bien trop fort pour eux, qui deviendra dans leur bouche à tous : Un gros porc d'autiste de M...



Là où je disais qu'il ne fallait pas amalgamer le fabricant et le joueur.
Au final, le joueur s'exprime uniquement dans le cadre qui est fabriqué prétendument pour lui.
L'exploitation commerciale de la femme qui est faite est à dénoncer légitimement. L'attitude immature et amorale des joueurs de jeu vidéo c'est autre chose.
Elle est à relativiser, car le geek, lorsqu'il va éteindre son PC, retrouvera ses codes et ses moeurs sociales. Si c'est un gentleman, il restera un gentleman et c'est pas Nicky Larson qui va le transformer en pervers sexuel. Si c'est un gros boeuf macho consanguin raciste, il restera un gros boeuf macho consanguin raciste même après avoir joué à Mon Petit Poney
Peut-on apporter quelques critiques au propos de @Mar_Lard sans être taxé de sexisme ou d'aveuglement par des "privilèges" ?
Sinon vous avez un chroniqueur qui connait un peu le jeu vidéo et qui est intéressant.
Il s'appelle Rafik Djoumi.

Je dis ça je dis rien hein (ça fait la 3e émission où il aurait eu sa place je crois).

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