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Commentaires

Dans les DVD, bonus ou malus ?

Making-of, éditions spéciales, commentaires audio. Depuis dix ans, le DVD invite le public à découvrir "les coulisses" des productions hollywoodiennes, en omettant de préciser que la raison d’être des coulisses, c'est de garder le secret.

Derniers commentaires

> télécharger un film, c'est comme
> braquer une vieille dame
> dans une ruelle moisie etc

Est-ce une référence à l'émission "Direct-to-DVD" d'Allociné où le présentateur commence chaque numéro par ce type de comparaisons ?
Et bien moi je voudrais demander une chose aux éditeurs de DVD, S'IL VOUS PLAIT, mettez sur le menu la durée de chaque bonus.
Combien de fois ai-je commencé à regarder un bonus (après le film, donc relativement tard) et ai-je abandonné car je ne savais pas jusqu'où cela allait me mener...
Juste pour remercier Rafik de la qualité de ses articles.
Merci :-)
Je sais pas si ça a été abordé dans les com' (pas envie de tout lire, surtout qu'une large place est faite - comme souvent - à des querelles d'égo sans intéret), mais il y a un cas intéressant de bonus, c'est celui concernant Laien 3 de Fincher. Dans la 1ère édition dvd du coffret quadrilogie, les bonus revenant sur la réalisation du film avaient été amputés de presque 30 minutes, la Fox ayant censuré le reportage afin d'édulcorer le propos - déjà relativement pesant il est vrai. Mais dans la version Blu-Ray, ces 30 minutes ont été réintégrées, donnant un éclairage sensiblement différent. Mais que ce soit sur le dvd ou le blu-ray, pas trace d'intervention de Fincher (je pense qu'il ne veut plus jamais entendre parler de ce film, qu'il renie par ailleurs).
Superbe article.

Il n'en est pas fait mention, mais est-ce que le making of de "Le vol du Phoenix", du regretté John Moore (si si, voir un de ses films, c'est vite le regretter), on ne voyait pas ce dernier péter les plombs face à la pression des studios et aux conditions de tournage, shootant dans la matériel et agonisant les acteurs ?

Si ma mémoire est bonne, ça m'amène à deux questions : comment un tel making of a-t-il pu être diffusé, et est-ce que ces bonus "chocs" ne sont pas devenus un moyen pour les studios de compenser la mauvaise qualité des films et appâter quoiqu'il arrive le chaland dans les rayons DVD et Blueray ?
J'attendais (sans me douter qu'il viendrait de vous) un tel article depuis longtemps, ayant pointé souvent mon nez, pour le boulot, sur des plateaux de tournage ou les délires des "stars" en peau de lapin pourrissent la vie de tout le monde, où des égos hypertrophiés se heurtent parfois carrément à des syndromes pathologiques, où l'économie du tournage se gère dans le chaos et le mépris le plus total... pour découvrir ensuite, un an après, les parcours sans fautes des comédiens sur les plateaux télé pour raison promotionnelle décrivant "quel plaisir...", "quel bonheur...", "quel réalisateur merveilleux...", "peut-être l'acteur le plus chxbkbwbcao de sa génération..." Héhéhé... pas une vague surtout. Ce qui s'explique dans une démarche de promotion (j'ai pas dit "s'excuse", j'ai dit "s'explique") est dommage lorsqu'effectivement, le temps a passé et que la vraie matière première dont un film est issu pourrait avantageusement être portée à la connaissance du public qui a fait la démarche de se procurer le DVD du film... Bon, je me fous un peu de savoir si l'ambiance du tournage des "Bienvenu chez les ch'tis" était bonne, mais concernant td'autres films, plus "risqués" ou "gonflés", même français.... surtout français... ça serait intéressant. "Les Visiteurs" par exemple ! ;-)

Bel article, dont j'espère qu'il me permettra d'aller fouiller un peu sur le net pour trouver, éventuellement (et peut-être plus tard), les perles un peu planquées dont vous parlez.
Incroyable, @si version cinéma découvre que le commerce, c'est du commerce et le marketing, du marketing !
Bientôt une analyse du fil à couper le beurre...
Et depuis sa création, ASI explique inlassablement que la communication politique, c'est de la communication politique et que la médiatisation, c'est de la médiatisation... Vraiment sans intérêt comme site...

(non mais franchement...)
Content de voir que vous êtes d'accord :)
Mais t'exagere la quand meme sleepless

Le fil a couper le beurre c'est de la technologie, un effet special : tu devrais plutot souhaiter une analyse du beurre


* bon moi je retourne lire "Oui-Oui et la lanterne magique"
Oui, je sais , c'est un défaut qui va me pousser à revoir tous mes fondamentaux, comme on dit.
Par exemple, vous n'en avez pas besoin, mais on vous le vend quand même...
c'est pas plutot " on vous le vend surtout si vous n'en n'avez pas besoin" ?
Eh bé, je vais y réfléchir, et je vais en faire une analyse...
>< Tiens, pour alimenter un peu ta reflection : "Une breve Histoire du placement de produit flagrant dans le film" ><

Pratique qui etait plus ou moins discrete jusqu'au jour ou un certain Spielberg a eu l'idee de la pousser a l'extreme dans E.T.
Puis c'est devenu un maniere normale de financer une partie d'un film, meme si comme on peut le voir des productions comme celles que Michael Bay dirige sont parfois poussees un peu a l'extreme
Les James Bond sont pas mal dans le genre aussi :D

Les James Bond sont pas mal dans le genre aussi :D



Certes le placement produit c'est horrible et ça fait grincer des dents, enfin moi, qui ne m'y suit pas encore habitué...mais il y a aussi des placements produits bien integrés, enfin j'en ai vu qu'un ou deux, le meilleur étant dans le film de Ridley Scott "Mastchik Men", ou Scott semble avoir concu toute un scène autour du "produit" et de l'idée du placement produit, dans un petit chef d'oeuvre d'ironie.

l
Effectivement

De toute maniere c'est devenu systematique grace a Spielberg, et personnellement, le principe ne me derange pas : Tout ce qui peut aider a financer un film ne peut etre qu'une bonne idee : si un realisateur a besoin de voitures dans son film, autant avoir une compagnie qui non seulement lui offre les voitures pour le tournage, mais en plus, paye un montant qui sera redistribue pour financer la production.

Mais a mon avis il y a quand meme quelques limites et lorsque la vue de ce produit devient tellement flagrante qu'on en perd le sens de la narration, ca devient ridicule : C'est ce cote "flagrant" que denonce la video, non pas le principe de placement de produits
Un placement "efficace", subtilement manipulatoire, ne suscite pas beaucoup plus de tendresse de ma part.
Un placement efficace n'est pas forcement manipulatoir : Tout depend a la fois de la volonte et de la marche de manoeuvre du realisateur : Nous utilisons tous, tous les jours des produits qui ont ete fabriques par un brand, pourquoi serait-ce different lorsqu'il s'agit d'un film actuel ou de Sci-Fi futur proche.
Question peut-être un peu idéologique : je fais partie de ces allergiques aux principes de la publicité, qui ne font pas de distinction entre une "bonne" et une "mauvaise" pub. C'en est. C'est une référence mercenaire à une marque qui n'est celle de l'univers ou du protagoniste que par le hasard d'une prostitution de l'auteur et non par logique interne au récit. Je différencie assez fortement cela d'une simple référence à une marque pour des raisons autres que marchandes (effet de réel, référence pertinente pour l'identité des protagonistes ou même par goût/identité de l'auteur).

Et je suis très très loin de considérer que toute manière de financer une oeuvre est une bonne manière.
Je suis bien d'accord que de la publicite est toujours de la publicite, mais pour ma part il y a des maniere plus ou moins discretes et subtiles de faire de la publicite.

Autant je suis tout a fait d'accord sur le fait que toute maniere de financer un film n'est pas forcement bonne et je n'ai jamais dit le contraire, mais honnetement : comment pesnes-tu qu'un film peut etre vu si on ne fait pas de publicite ? La aussi la publicite pour les films peut-etre plus ou moisn subtile et intelligente, mais elle est necessaire.

Pourquoi dans ce cas refuse d'avoir une partie du film financee par de la pub ?

Il faut aussi savoir que souvent, les realisateurs ( je parle de l'industrie US ) ne sont pas meme au courant des accords faits par les producteurs avec diffrentes companies pour le placement de produits.
La pub, ou plutôt le produit, est exigé par la prod au réalisateur, j'imagine que ça leur fait pas particulièrement plaisir.

Bon un grand réal, comme Ridley scott, a réussi même à faire une scéne qui est inspiré par l'obligation même de presenter le produit, c'est le meilleur placement produit que j'ai vu personellement, le plus subtil car il interroge notre sagacité. Il faudrait que je puisse vous montrer la scène et en décrire la subtilité, mais si vous voulez voir le film en entier c'est pas plus mal.:)
c'est quel film ?

sinon en critique ya Wayne's World, les Y a t-il, la folle histoire de l'Espace (Spaceball) de Mel Brooks, The Truman Show, Minority Report, The Terminal, The Island, Tonnerre sous les tropiques (qui en plus parle des placements de produits imposés aux réal).

c'est quel film ? sinon en critique ya Wayne's World, les Y a t-il, la folle histoire de l'Espace (Spaceball) de Mel Brooks, The Truman Show, Minority Report, The Terminal, The Island, Tonnerre sous les tropiques (qui en plus parle des placements de produits imposés aux réal).


"Matchstick Men" où "les associés" en français, il ne s'agit pas d'une critique explicite du produit, mais ayant était obligé de citer la marque, Scott l'intègre dans une scène spécifique, ce n'est pas visible franchement le côté ironique à première vue, car c'est tellement bien fait qu'il faut avoir compris le "truc", c'est une scène de mise en abime sans abime, mais c'est juste un détail dans le film, mais c'est un cas d'école.

Je suis bien d'accord que de la publicite est toujours de la publicite, mais pour ma part il y a des maniere plus ou moins discretes et subtiles de faire de la publicite.

Ce n'est pas tellement une excuse. Dans "l'idéal", la publicité serait purement subliminale (entièrement "discrète et subtile"), on resterait inconscient de notre conditionnement, ça ne rendrait pas le procédé plus sympathique pour autant, et ne ferait pas mieux apprécier la publicité à ceux qui en ont les logiques en horreur.


Les frontières entre l'annonce informative et la démarche publicitaire sont, par ailleurs, une autre longue discussion.
Par discrete, je ne veux pas non plus dire subliminale, mais utilisation qui peut paraitre comme l'utilisation "normale" par n'importe qui tous les jours plutot qu'un truc aussi peu naturel, par exemple ou pire de faire de la publicite ... Pour un produit qui n'existe pas ! : dans le meme film tous les telephones portables sont du meme modele de Nokia, or ceux du commerce ne fonctionnaient pas du tout de la meme maniere que dans le film : Nokia a du changer le design pour rendre le produit vendu aussi cool que dans le film

Parfois, moi ca me fait plutot marrer : par exemple le placement certainement le moins subliminal, c'est le placement Ray-Ban dans les "Men in Black"
parfois même les gens réclament des produits dont le placement de produit n'existent pas dans le film (genre la veste de Néo dans Matrix (pas son manteau noir hein, la veste de costume avec les doublures doré), le manteau du pacte des Loups, ou le blouson de Tyler Durden (sic)).

je pense que le public a autant de responsabilité dans le PP d'un film que les marques elles-mêmes. Il va même plus loin que les marques en pensée de ce type quand il en vient à réclamer des objets qui n'existent pas en série.
C'est un peu le contraire. Le fétichisme du spectateur recherchant le gadget embématique du film/personnage n'est pas un problème : représentation picturale (poster, photo d'exploitation), maquette (du vaisseau de 2001 ou du alien de Giger), accessoire (bonnet de Holmes, PPK de Bond, écharpe de Potter) voire même maniérismes et phrases-clés, ces emprunts sont des réappropriations identitaires parfaitement valables, des hommages innocents au film. Ce qu'il y a de malsain, c'est quand des producteurs renversent le phénomène pour faire tomber mécaniquement les "fans prévus" vers des produits prédéterminés, via une oeuvre expressément conçue pour cela. Lorsque la création est dirigée pour que le mimétisme du spectateur réponde à une attente commérciale pré-définie. Et que ce mimétisme ne correspond plus à un personnage construit en fonction de sa propre cohésion artistique, mais à un simple plan marketing : un rapport direct, délibéré, vers le producteur, sans l'intermédiaire d'un "univers créatif" cohérent et autonome.

En bonus, des univers fictionnels qui ne sont plus que les échos de la mère Denis.
"Question peut-être un peu idéologique : je fais partie de ces allergiques aux principes de la publicité, qui ne font pas de distinction entre une "bonne" et une "mauvaise" pub. C'en est."

Pareil.


"Je différencie assez fortement cela d'une simple référence à une marque pour des raisons autres que marchandes (effet de réel, référence pertinente pour l'identité des protagonistes ou même par goût/identité de l'auteur)."

Je ne sais pas si j'arrive toujours à faire la différence entre un produit pour la pub ou pour la crédibilité du personnage, en tout cas, à moins de filmer de très loin toutes les scènes contemporaines contenant des produits actuels, on ne peut l'éviter. Il serait encore plus stupide de voir ou d'écrire, il prit une cigarette générique et monta dans sa voiture générique pour aller boire un verre générique. Là, cela sonnerait le générique de fin à coup sûr.

Le placement produit ou l'exploitation d'un produit bien identifiable ne constitue pas de facto une nuisance, quoi que cela reste de la publicité. Ainsi, le réalisateur de Bullitt vient de mourir et tout le monde se rappelle la voiture. Même moi qui n'ai pas de permis et donc pas d'automobile.

Certes, la poursuite aurait été aussi mythique avec une demi-douzaine d'autres voitures de l'époque, j'imagine (pas une 2CV), non ? Mais cela n'aurait rien changer, à moins d'inventer une voiture, comme dans Blade Runner, et donc de quitter notre monde pour un autre...

Pouvons-nous échapper à ce placement produit, subtil ou non, si nous voulons retranscrire notre monde, celui où les produits sont omniprésentes et déterminent aussi bien notre origine (Le Gainsbourg de Sfar sans la Gitane est difficilement concevable), que notre statut ou nos aspirations ?

yG
"Il serait encore plus stupide de voir ou d'écrire, il prit une cigarette générique et monta dans sa voiture générique pour aller boire un verre générique. Là, cela sonnerait le générique de fin à coup sûr".

certes, mais c'est quand même en partie ce que fait Tarantino dans ses films, en un sens.
Oui en fait je remarque que je ne suis hostile q'au "Placement produit de la bouteille en verre de 25 cl de chez Heineken", :) c'est vrai en plus, disons que j'ai l'impression qu'on peut classer les films "heineken" et ceux "Budweiser".

Mais c'est vrai que si "le héros" utilise une voiture particulière je vais pas pleurer, parce qu'il aurait très bien pu l'avoir rééllement acheté, mais quand le gars dit "deux bières" et que j'attend le sourire crispé aux lèvres que cela devienne soit un Budfilm ou un Kenfilm...enfin, bref, ça le fait qu'a moi àa, mais maintenant vous allez aussi faire gaffe :)))

Remarque dans je sais plus qu'elle film le doubleur français du film ricain dit à la serveuse "un coca pour moi s'il vous plait" et qu'elle lui apporte un Pepsi, là c'est marrant.
Dommage que tu ne te souviennes plus du film, mais il est tout a fait possible que le sponsort du film soit Pepsi, et qu'ils aient demande ce genre de placement : les lois de la pub comparative aux USA sont tres differentes de celles que nous avons en Europe.

Ca peut aussi etre une erreur de traduction au doublage, mais en general, les sponsorts ont un droit de vision avant la sortie du film en salle. Mais je ne sais pas si c'est le cas lors de doublages
C'est tout ce dont je me souviens de ce film, comme quoi le placement produit a généré la seule bonne scène du film peut être!? :)))

de Fait il s'agissait ptét même d'un téléfilm...enfin bref, je crois que dans le cas de pepsi et de coca, il sont souvent présents dans des films sans qu'il y ait contrat, puisque c'est presqu'inevitable de toutes façon aux states, et les réal en général n'ont pas dans l'idée de les éliminer du plan, à juste raison je trouve. Pour le film dont je parle il peut s'agir d'une facilité du traducteur, ou d'un clin d'oeil, ou d'une simple erreur, il serait interressant de savoir si dans l'original le perso dit "one coke" ou "pepsi" auquel cas on saurait si la traduc est intentionnelle au moins...quoique, non en fait, je crois qu'on s'en fout :::)))
OUlah ! Ne sois pas trop naif : Sois bien certain que s'il y a la moindre possiblite de prendre l'argent d'un sponsort ils vont le faire !

Aujourd'hui tu peux remplacer n'importe quelle enseigne, n'importe quel pub qui peut apparaitre lorsque tu film en location : les producteurs vont stoi rencontrer els proprietaires de l'enseigne en question pour leur demander de l'argent, soti mettre a la place l'enseigne ou la pub de ceux qui les sponsorisent.

Et effectivement, ton anectode est marrante, quelqu'en soit la raison
dans E.T je trouve pas le placement de produit des bonbons si scandaleux, surtout qu'on voit même pas la marque dans l'extrait de la vidéo proposée. Je trouve le placement de produit des PEZ ou des figurines Star Wars bien plus voyant, mais bon ça n'est que mon avis.

Par contre, il ne faut pas amalgamer placement de produit béat et placement de produit critique, ce sont deux choses différentes à mon sens. Et Spielberg se placerait plutôt dans la deuxième catégorie (cf Terminal, Minority Report, même Jurrasic Park 1 et 2) que dans la première forcément. Et ce même si tout les réalisateurs quel qu'ils soient ont besoin du PP pour financer la production de leurs films. Et comme tu le dis, le principe s'il n'est pas trop voyant n'est pas dérangeant en soi, "puisque tout ce qui peut aider à financer un film ne peut-être qu'une bonne idée", en soi je te rejoins entièrement là-dessus.

Et Michael Bay dans The Island le placement de produit se rapproche de la critique de son parrain, alors que dans Transformers 1et 2, c'est clairement du placement de produit béat.

I Robot aussi a un sens différent dans son placement de produit, ici le placement de produit sert plus à caractériser une époque passé (par rapport au futur moderne) et les converse all star de 2004 du héros (même si elles se placent dans le présent du spectateur se placent aussi dans le passé du héros, donc sont une allusion formelle et compréhensive par tous que depuis son trauma, Del Spooner a régréssé et qu'il vit non seulement comme un ado mais en plus dans le passé, loin de la technologie qu'il juge "meurtrière", du moins trop "binaire".

j'en oubliais presque The Truman Show (meilleur film du monde AMHA) qui est hyper critique et ironique sur le PP, et également pas mal le Réalisateur Ben Stiller (cf Zoolander ou Tonnerre sous les tropiques), et on en oublierait presque Quentin Tarantino et ses faux placements de produits de marque imaginaire (quoique Stiller soit aussi coutumier du fait)
Personne n'a cité Evolution, qui se termine en pub pour Head & Shoulders, shampoing qui dans le film permet de sauver le monde de l'invasion extra-terrestre ...
exact, Evolution, ce petit bijou d'Ivan Reitman, qu'on pourrait d'ailleurs appeler Sos Fantôme 3 sans aucun soucis :)

pub terriblement ironique quand on voit les "cheveux" des deux rednecks qui l'utilisent :)
Bonne année Danette et merci, je ne connaissais pas, c'est excellent. Un peu comme le gag du Panda dans Tonnerre des tropiques.

yG
On dirait du Rémi Gaillard !
Ce Panda est une belle incarnation du capitalisme mondialisé ( si seulement il pouvait être en voie d'extinction ... )

On dirait du Rémi Gaillard ! Ce Panda est une belle incarnation du capitalisme mondialisé ( si seulement il pouvait être en voie d'extinction ... )


sauf que non, c'est pas dans le capitalisme qu'on oblige les gens à acheter un seul produit parce que les autres sont interdits et que de toute façon, ya pas de libre concurrence :( c'est un autre mouvement, qui devait faire le Bien de l'humanité en mettant tout le monde a égalité, allez, je vous aide, ça commence par un Comm... et ça finit avec des millions de morts dans des camps de concentration ... en fait non techniquement ça finit pas d'ailleurs, malheureusement.

c'est plutôt à ce mouvement que ce Panda me fait penser, et étrangement, c'est aussi le mouvement du pays du produit (la Chine).
J'ai trouvé ces pubs tellement dingues que j'ai fait une recherche sur le Net : la marque Panda Cheese est bien une marque chinoise, première sur le marché des produits laitiers en poudre ou je ne sais quoi, bien que les publicités soient égyptiennes.
Jolie métaphore de ce qui va nous arriver si on met en place ces bonnes vieilles restrictions quantitatives, interdites par les accords multilatéraux de l'OMC et par les règles des traités de Rome modifiés.

Buy chinese !
Otherwise...
Enorme, merci. Comme quoi des fois on s'en fout de connaitre la chute, j'en aurais bien mangé encore 10 à la suite même si c'est toujours pareil.
Bien content qu'il n'y ai pas ses saloperies de bestioles sous nos latitudes, on a bien raison e les exterminer en tout cas.
Merci Danette, m'en vais composer ma nouvelle chanson "killing a panda".
Très bon article. J'ai depuis longtemps arrêté d'acheter les dvds "ultra mega collectors" car effectivement, les bonus présents sont de moins en moins intéressants. Le commentaire audio de Starship Troopers a été pendant longtemps mon "bonus préféré", avec les bonus des films de Fincher. Dans les dvds récents, les bonus de Martyrs sont très bons je trouve.

Et merci pour l'adresse du blog, ça m'a l'air fichtrement intéressant !
"Cœur des ténèbres, consacré au tournage dément d’Apocalypse Now… documentaire, comme il se doit, inédit en DVD"

Il est disponible en DVD depuis un moment en fait. Hearts of Darkness
un cas qui me semble assez intéressant pour compléter votre article est celui de "Lost in La Mancha".
en quelque sorte, ce film sur le désastre du tournage du Don Quichotte de Terry Gilliam avec Jean Rochefort aurait très bien pu être un bonus DVD... mais le film n'ayant jamais vu le jour, il a pris la place de ce dernier et c'est lui qui est sortit en salle :
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=46957.html
Juste une remarque. L'article parle de la Belle et la bête mais les notes de fin de Sleeping Beauty, pour vérifier qu'il n'y ait pas eu de confusion.
J'ai eu un petit peu de mal à voir la première partie de Final Cut: The Making and Unmaking of Heaven's Gate (Part 1 of 8) citée dans l'article et bloquée sur YouTube par la MGM pour les non-résidents américains (les 7 autres parties sont en revanche toujours accessibles).

Pour ceux que ça intéresse, j'y suis parvenu par un des FreeProxies: http://www.youtubeproxy.ws/ si celui-là est maintenant bloqué, faut juste en essayer d'autres jusqu'à ce que ça marche.
Merci Rafik pour cet article très intéressant.
Pourrais-tu stp ajouter une petite liste des meilleurs making of et commentaires audios dispos en DVD ?

Pour ma part, ceux que j'ai le plus appréciés sont :
- making of ABYSS
- commentaire de DIE HARD
- Scène coupées de AVATAR
- commentaire de STARSHIP TROOPERS *
- les analyses du collector L'AURORE
- les analyses du collector de MASSACRE A LA TRONCONNEUSE
- making of de la trilogie LE SEIGNEUR DES ANNEAUX (peut être un peu trop dirigé, mais très intéressant tout de même)

* : dont les costumes et maquette sont actuellement exposés à La Vilette
Où peut-on en savoir plus sur cette grève chez Disney ? Ca m'a l'air bien intéressant...

Merci en tout cas pour cet article très bien fait !
Encore une chose Rafik, si mentir par omission permet de préserver l'aura d'un film à succès, peut on estimer que les bonus d'Avatar (ceux de l'édition Spéciale) mentent également par omission ?

A voir bientôt également, Inferno : Le Making of d'Expendables que Stallone annonce sans langue de bois.
Cette conclusion, celle de l'article de Rafik, est des plus étranges, après avoir montré toute la fourberie des studios, au travers du mensonge par omission sur les bonus des dvd, il tente encore de discréditer ceux qui soulignent régulièrement les défauts de cette industrie en en faisant des pions au service de cette même industrie...

Un peu comme si quelqu'un venait faire le procès d'asi, parce qu'à force de souligner les mensonges par omission ou autres de nos médias, de nos hommes politiques, asi était le meilleur allié de ces derniers...

Franchement, j'aimerai qu'on m'explique cette rhétorique bien tordue.

A moins qu'on s'arrête au fait que Rafik est le premier à vouloir préserver la machine hollywoodienne en dépit de tout, y compris de ce qu'il rapporte.

Étonnant, non ?

yG
Il n'y a qu'une chose que je ne comprends pas, c'est la conclusion :"En clair, cet Hollywood-là, celui des bonus angéliques, est très exactement à l’image que s’en font ses critiques les plus virulents depuis des décennies : une machine de guerre dénuée du facteur humain, cette matière combustible et versatile susceptible de générer l’imprévisible. De même que la ménagère des années 50 rendait service aux patrons des studios, lorsqu’elle se scandalisait d’un divorce, de même le contempteur du système hollywoodien est un allié parfait lorsqu’il s’agit de rassurer les actionnaires et perpétuer le fantasme d'une industrie sans risque et sans imprévu. Et les bonus DVD, prolongements du spectacle, sont là pour nourrir ce fantasme."
: Rafik.

Il y a là un tour de passe passe que je ne saisis pas dans la logique rafikienne. Par quel petit miracle, ceux qui dénoncent l'Hollywood arriviste, opportuniste, machine à fric, frileuse, manipulatrice font-ils le jeu des menteurs des bonus dvd ? Car, le mensonge par omission est bien la preuve qu'elle l'est au final et que le véritable miracle, c'est qu'il arrive encore à sortir quelques œuvres d'un système à ce point vicié.

yG
En plus d'être totalement passionnant, ton article m'a appris plein de trucs sur des commentaires audio de DVD que je n'ai jamais pris le temps d'écouter. Merci beaucoup Rafik.
Effectivement, je n'ai pas le souvenir d'avoir vu récemment de bonus pertinents sur des DVD de films contemporain. En revanche, dans ce qu'on appelle les "classiques", ils pullulent, dès lors qu'il ne s'agit pas d'édition de studio (Comme c'était le cas pour "Lawrence d'Arabie" par exemple). A cet égard, je vous recommande les éditeurs Wild Side et Carlotta, qui propose systématiquement des bonus particulièrement passionnant et ne cachant rien des réalités des tournages. Ainsi, l'édition récente du sublissime "City Girl" de Murnau révèle dans le détail les relations qu'entretenait ce dernier avec son studio et n'occulte rien du débat qui eut lieu bien des années plus tard pour savoir si Murnau était bien l'auteur du film (Il a pratiquement abandonné le projet à la fin du tournage et n'a laissé que quelques notes manuscrites pour le montage, pressé qu'il était de rejoindre Robert Flaherty à Tahiti pour réaliser ce qui devait être son dernier film, "Tabou"). Encore mieux, les bonus du coffret "indien" de Fritz Lang ("Le tigre du Bengale" et "le tombeau Hindou"), débinent les deux films en question avec un enthousiasme qui force le respect. Même Fritz Lang s'y met dans une interview, ceci expliquant peut-être cela. Bref, mettez-vous aux "classiques", vous serez moins déçu :)
Vraiment interessant

"Par sa régularité et sa très large diffusion dans les foyers, ce mensonge sur les conditions réelles de fabrication d'un gros film entretient le mythe d’un Hollywood surpuissant, croulant sous les dollars"

A ce propos, il me semble au contraire que l'appauvrissement des extras a plutot tendance a prouver la puissance des studios hollywoodiens qui ne voient le film que comme un produit commrecial, et les bonus ne sont la que comme outil marketing.

C'est effectivement tres frustrant depuis quelques annees de mettre un DVD 2 discs special edition, et de decouvrir 5 minutes de rien du tout sur le second disque.

En general la collection Criterion offre plus d'extras que les versions "normales" DVD ou BR. Mais ils sont aussi plus chers.

Certains realisateurs estiment que seul le film est important et doivent se battre pour sortir un DVD sans aucun extras

Certains realisateurs, eux doivent se battre, au contraire pour faire sortir ds DVD avec des extras interessants ( David Fincher, Francis Ford Coppola, Ridley Scott, James Mangold, Jason Reitman, Oliver Stone ... )

Il y a eu aussi une tendance depuis quelques annees par un ou deux studios a ne plus mettre d'extras sur les DVD ... Pour que les gens achetent du Blu-ray

Or la donne va changer a partir de ce ete ou va etre lance le format Ultraviolet qui doit remplacer DVD et Blu-Ray : Lionsgate Entertainment, Paramount Pictures, Sony Pictures Entertainment, Twentieth Century Fox, Universal Pictures et Warner Bros. Entertainment Inc. viennent de signer l'accord il y a 3 jours : Format digital uniquement accessible en download.

On verra bien si les extras existeront toujours ( Apple n'offre les extras depuis que quelques mois en download. Je n'ai jamais downloade de film iTunes et suis curieux de savoir s'il y a au moins autant d'extras que sur les DVD/BR )
super article, encore une fois, maintenant si les dvd mentent, où est-ce que Rafik Djoumi a appris tout ce qui concerne les films dont ils parlent ? Livre nous tes sources ;)

"On ne trouvera aucune évocation du cinéaste George Miller sur le DVD de Contact, alors qu’il travailla près de cinq ans sur ce film (et qu’au moins deux séquences portent assez distinctement sa marque)."

ça ça m'intéresse bigrement, pour le coup, tu penses à quelles séquences en particulier ?
J'imagine très bien le bonus du dernier film de Woody Allen, tourné à Paris avec la femme de qui vous savez.
Woody Allen : "Carla Bruni est une actrice fantastique. Je me souviens très bien d'une scène où elle devait simplement passer en tenant une baguette de pain à la main. Pourquoi je l'ai fait reprendre 38 ou 50 fois (je ne sais plus, quand on aime, on ne compte pas... l'argent du producteur) ? Simplement pour le seul plaisir d'admirer sa démarche chaloupée".
Mc Tiernan est intervenu dans Speed ???!!
Passionnant et très bien documenté!
Pour ceux que le sujet intéresse, l'excellent podcast "Tonigh On Mars" (oui, c'est français) traite de l'actu des sorties DVD/BluRay, avec passion et intelligence. Et humour.

http://www.nowatch.tv/category/tonight-on-mars/

Le dernier épisode évoque justement la sortie du dernier coffret Alien, contenant des parties de making-of précédemment censurées par le studio (par exemple David Fincher insultant copieusement la Fox).
Merci pour cette chronique !
Bravo !
Super article, bien documenté, bien écrit.
Merci.
Différent avec les dvd de films français ? plus "honnêtes" ?
Tiens, et si je renouvelais mon abonnement?
Article intéressant et très instructif. Merci :)

En revanche, j'ai la version collector de la belle et la bête. Il m'avait justement semblé, au vu de making of, que Howard Ashman était la personne sur qui reposait tout le film et qu'il n'aurait jamais connu le succès sans cet homme.
Je n'ai regardé dans ma vie que très peu de boni-bona-bonus DVD, ayant trouvé ceux que j'ai vu identiques d'hypocrisie dégoulinante, de clichés convenus, d'auto-satisfaction lénifiante (Peut-être n'avais-je pas vu les bons).
Il y a des gens assis dans des fauteuils dans une salle. Ils sont tout seul, et parlent de l'esprit d'équipe. Parfois ils sont deux, et se font rire l'un l'autre en évoquant des anecdotes qui ne feraient rire personne d'autre.
-J'ai adoré travailler avec XXXX. Son sens de la direction d'acteurs est vraiment originale, on sent qu'il veut donner une vraie épaisseur psychologique à ses personnages, et il a un talent fou pour vous mettre en confiance.
-Il y avait vraiment une super ambiance sur le plateau. YYYY n'arrêtait pas de nous faire rire en improvisant, mais tout cela restait vraiment très professionnel. Je n'ai jamais vécu un tournage où je me sente aussi à l'aise. C'était vraiment une expérience formidable !
-Je pense que le public va adorer ce film. Il y a des scènes d'actions vraiment nouvelles, des poursuites comme on n'en a jamais vues... Ceux qui pensent tout connaitre des effets spéciaux vont être surpris, car là on a repoussé encore plus loin les limites du possible.
-J'ai tout de suite apprécié le scénario, dès la première lecture. Quand XXX m'a proposé le rôle, je me suis dit qu'il n'était pas possible d'hésiter. Ce personnage est tout simplement passionnant, et je sentais que j'avais un truc à défendre, là.
Etc.etc...
Après en avoir vu cinq ou six qui répétaient les mêmes choses, j'en étais venu à rêver d'un DVD qui comporterait 3 heures de bonus de ce type, dans lequel tous les acteurs les plus célèbres viendraient réciter leur petit argumentaire pour vendre le film qui, lui, n'aurait duré que quatre minutes (génériques compris).

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