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Coronavirus en Italie : la presse de droite contre... l'immigration

L'Italie s'est réveillée avec la peur du coronavirus. Avec plus de 200 contaminés ce 24 février, et déjà six morts, l'épidémie est désormais traitée comme une urgence nationale. Les médias, à l'unisson, titrent sur la crise. Et la presse de droite en profite pour mettre en cause... la politique d'immigration.

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Le problème dans cette affaire, c'est qu'un hôpital du nord de l'Italie a été infecté par le coronavirus, on n'a aucune idée comment. Le virus a circulé librement dans les chambres sans que personne ne s'en aperçoive, et a fini par tuer des nonnas et(...)

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Et l'opinion publique elle en pense quoi de tout ça ?

 Covid 19 n'est pas un autre nom du virus mais le nom de la maladie. Le nom du virus est SARS Cov 2.

Fermer les frontières est incontestablement et objectivement le meilleur moyen de stopper l'importation du virus. Cela suppose toutefois des frontières protégées physiquement et des sanctions dissuasives  pour les clandestins. Autant dire que l'exigence de la fermeture est un leurre puisqu'on ne peut sécuriser des frontières du jour au lendemain et encore moins tirer sur les impétrants.

Du reste ca n'empêche pas la propagation du virus en interne et la France n'est pas autarcique sur le plan alimentaire. Or, en fermant les frontières on se condamne à la famine. un peu comme rester chez soi : vous n'aurez pas le virus mais si vous ne sortez pas pour faire vos courses, vous crèverez de faim. C'est débile. Une exigence qui sonne logique mais qui, en réalité, de résout rien.

"en fermant les frontières on se condamne à la famine" 

Non sûrement pas !

La France est autonome en alimentation et même largement exportatrice.

On exporte de l'alcool, du vin, du cognac, du champagne. l'essentiel de nos rayons alimentaires  consistent en de l'importation de pologne ou d'allemagne (notamment les poulet et porcs), les super fermes. 

De toute façon, si l'agriculteur, le transporteur ou le distributeur a des malades, vous n'aurez rien à vos rayons. le blé brut vous n'en faites pas grand chose de nos jours...

Non !

La France est largement auto suffisante en produits agricoles de première nécessité et on a des stocks en produits transformés largement suffisants pour tenir cette crise sanitaire.

La Chine par contre est très dépendante et très sensible pour son alimentation et la grippe n'a pourtant eu aucun impacte de ce côté là me semble -t-il.

Bah, on mangera moins de viande frelatée, et on réapprendra à moudre le blé et à faire le pain. Quelques uns et quelques unes ont déjà commencé, ne s'en tirent pas si mal, et sont prêts et prêtes à partager leurs savoirs faire. Ça va simplement accélérer le développement des circuits courts. 


La question pourrait être  plus épineuse pour les villes. Mais bon, tra

tra... verser tout Paris avec des valises de bidoche, même si c'était seulement au cinéma, ça s'est déjà vu. Dans les années 40, mes oncles faisaient en vélo la traversée du département pour les mêmes raisons.

Tous les pays n'ont pas la chance d'avoir des terres fertiles et des climats tempérés. Les circuits courts sont l'idéal des névrosés contre la mal bouffe (dont je suis) et qui peuvent financièrement se le permettre (un petit  poulet fermier coute deux fois plus cher qu'un gros  élevé en batterie). les grandes familles pauvres sont, il faut le dire, exclues de ce genre d'appro.

 Les circuits courts sont parfaits pour les gens proches de terres agricoles (la province en gros). A Paris, on retombe dans les circuits de la distribution.

Les solutions locales sont des solutions locales.

Question nourriture il faut voir mondial sinon, nous irons vers d'autres déconvenues.

Toutes les villes avaient des "ceintures maraîchères", lisez Zola, Le ventre de Paris. Tout le bassin parisien,  du moins ce qu'il en reste de terre arable, est d'une extrême fertilité,  et il y a encore des terres à sauver du béton.


Même à Paris, il y a aujourd'hui des filières, pour qui s'informe, pour manger sain sinon local. Les différences de prix ne sont pas celles que vous dites, à la fin cet argument incite à dire que les pauvres doivent continuer à manger de la merde, qu'ils ne doivent pas prétendre à mieux. 


Certains pauvres le reprennent, hélas, avec fierté. Mauvais boulot.

Hé! Pourquoi les journalistes italiens devraient-ils être plus professionnels que les nôtres?

pfff, on nous parle encore de cette grippette comme si c'était la fin du monde...

chaque année 1500 à 2000 décès dû à la grippe ordinaire, on est même pas à une 10aine de cas en Italie...et il me semble qu'on sait depuis un moment que ce coronavirus est moins puissant que le H1N1, qui était déjà tout pourri...

encore un joli contre feu médiatique...c'est un peu comme la "menace" musulmane lorsqu'on veut parler d'autre chose...

ne parlons pas du fait que ce gouvernement n'écoute pas la majorité de ses concitoyens, parlons de ce virus dont tout le monde devrait se foutre comme de son 1er rhume...

Je propose que les gens de droite (j'entends par là tout ce qui se situe entre le PS et le RN) se mettent d'accord pour nous dire ce qui n'est pas de la faute des basanés.

Cela nous donnerait plus de temps et d'espace pour discuter sur des sujets sérieux.

"L'Italie s'est réveillée avec la peur du coronavirus"

Êtes vous sûre que toute l'Italie c'est réveillée si apeurée ?

C'est une constante des droites, et en particulier des extrêmes, de sauter sur toutes les occasions, et si besoin est d'en inventer, d'agiter l'épouvantail de l'immigration. On constate une baisse de QI dans les pays développés ? C'est la faute à l'immigration, quand bien même la baisse est aussi constatée là où il n'y a pas d'immigrants. Une croissance du sentiment d'insécurité ? C'est la faute à l'immigration (et surtout pas aux discours associant immigration et délinquance). Une croissance de l'insécurité elle-même ? C'est, bien sûr, à cause des immigrants…

Le problème dans cette affaire, c'est qu'un hôpital du nord de l'Italie a été infecté par le coronavirus, on n'a aucune idée comment. Le virus a circulé librement dans les chambres sans que personne ne s'en aperçoive, et a fini par tuer des nonnas et des grands-pères particulièrement fragilisés.

Et alors même qu'il y avait une alerte mondiale sur ce virus.

La santé en Italie n'a jamais été une affaire très sérieuse, une sécu pas au top, et une lenteur pas possible pour accéder aux soins. Mais en plus, les années Berlusconi, Renzi et Monti, et les mesures imposées par l'Union après 2008 ont achevé leur système.

La crise sanitaire allait entrer en Europe forcément par ces pays du sud qu'on a étranglés.  A un moment ou à un autre....

Alors si en plus, la presse italienne désigne des faux responsables, les Italiens ne sont pas sortis de l'auberge contaminée, et je nous souhaite à tous et toutes bon courage.

Ce genre de délire est suicidaire.  Et pas seulement pour eux. 

Ce crétin de vieux Berlusconi doit se terrer de peur....


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