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Contre la "muselière" : l'univers hétéroclite des anti-masques

Sans atteindre le niveau de mobilisation de l'Allemagne et des Etats-Unis, des opposants au port du masque sont de plus en plus nombreux à se regrouper sur les réseaux sociaux, depuis cet été. Coup de projecteur sur un univers disparate, marqué par l'influence de nombreuses théories de la conspiration.

Commentaires préférés des abonnés


Il y a dans cet article quelques amalgames plutôt gênants.


Pourquoi vouloir comparer les gilets jaunes et les cinglés de la « conspiration sioniste » sous couvert qu’ils partagent des interrogations similaires sur les pratiques sanitaires ? 

Inter(...)

le mieux est l'ennemi du bien.


Imposer le port du masque partout, à tout  le monde et tout le temps est contre productif à mon sens.


Personnellement, je l'utilise le moins possible; je contourne les rue ou il est obligatoire dans ma ville ( mais i(...)

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Il est normal de poser la question quand on ne sait pas vraiment quel est le rôle du masque. Il n'est pas à porter pour protéger le porteur. Son effet n'est que marginal dans ce but car c'est principalement parce que le porteur ne va pas se toucher d(...)

Derniers commentaires

Bonjour Mme Le Mest, je trouve qu'il serait intéressant de revenir sur cet article, et que vous nous expliquiez le processus mental qui vous a fait croire à la pertinence de l'étude d'Antoine Bristielle. Ce serait intéressant, et vous pourriez interroger les autres journalistes qui ont relayé cette info. Ce serait un vrai "Arrêt sur images"...

Ce Monsieur Blistelle devrait quitter ses écrans pour entrer dans la vie réelle, il rencontrerait des anti-masques réels également.


Je ne suis pas anti-masque, je pense qu'il faut en faire un usage raisonné. Mais ce mépris des complotistes, qui permet surtout de se hausser du col en disant "Moi, je ne suis pas comme tous ces gogos", est contre-productif. La bonne question est de savoir pourquoi tant de gens (et bien plus qu'il n'apparaît dans les statistiques) glissent vers les thèses complotistes. Ni des imbéciles, ni des incultes quelque soit leur milieu (issu des classes populaires ne veut pas dire stupide ou inculte), mais des personnes qui ont été complètement abandonnées par les politiques. Ces thèses dissimulent habilement des idées d'extrême-droite parmi les plus nauséabondes. La référence a la pédocriminalité qui recycle de vieilles lunes antisémites, et qui se pare  aujourd'hui d'une légère homophobie, n'en n'est qu'un exemple. Cela laissera des traces, probablement.


Le Parisien publie une tribune de chercheurs, chercheuses et de médecins dont le dernier paragraphe aurait dû être écrit par des politiques. 

https://www.leparisien.fr/societe/covid-19-nous-ne-voulons-plus-etre-gouvernes-par-la-peur-la-tribune-de-chercheurs-et-de-medecins-10-09-2020-8382387.php


L'autre question consiste à se demander comment nous avons pu croire qu'un gouvernement à ce point indifférent aux conséquences sanitaires de la pollution, les risques que font courir des centrales nucléaires en voie d'obsolescence, les conséquences de l'incendie de Lubrizol, qui ne font l'objet d'aucun suivi sanitaire, celles de l'incendie de Notre-Dame qui a saturé de plomb une bonne partie de Paris, et j'en passe, se préoccupait tout à coup avec cette virulence d'une maladie qui peut certes être grave mais dont la létalité par rapport à d'autres reste très faible ? En tout cas comment il aurait pu ne pas l'instrumentaliser, vu sa fragilité.


Ah, si les politiques pouvaient se réveiller. Discuter avec les signataires de la tribune du Parisien, que ce serait bien !

J'ai cherché l'interview du JT sur la page FB à la date du 24 août de cette illuminée, et n'y ai rien trouvé....

La première des choses à comprendre est que l'opposition au port du masque est POLITIQUE quelque soit les raisons invoquées.

Prendre les gens pour des débiles a toujours des conséquences.

Dans ma vie  (surtout professionnelle) j'ai toujours adoré le moment où ceux avec qui j'étais en conflit me prenait pour un con. Ça m'autorisait à déchainer ma connerie... 

Ils n'ont jamais aimé. Et j'ai toujours gagné :-)

La scène se passe en Bretagne (ou bien où vous voulez, mais bon, on ne va pas fâcher que les Marseillais sans arrêt, hein).


Un type a planté consciencieusement des drapeaux autour de son jardin. A 1,50 me de distance les uns des autres. Son voisin l'interroge :

- Eh, salut, pourquoi tu a mis des drapeaux partout ? Tu fais une fête ?

- Non, non, c'est pour faire peur aux girafes sauvages : ça les fait fuir.

- Comment ça ? Il n'y a pas de girafes sauvages par ici ?

- Eh bien oui, tant qu'il y a mes drapeaux on ne risque rien.

numerama propose une video très bien faite qui fait un point complet et assez précis sur la situation de l'épidémie en France:

https://www.youtube.com/watch?v=yy0vZdZ9xT8

Catherine Gasté, sur Twitter :

-les mangeurs de sandwich ne pourront pas le manger dans la rue (masque oblige). Ils devront trouver un parc et s’asseoir pour le manger. A moins de courir ou de faire du vélo 

?

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J’ai une question : quand on souhaite vraiment que tout le monde porte un masque dès qu’on sort de chez soi, la première mesure consiste à rendre le prix des masques accessibles. Par exemple en plaçant un prix plafond très bas, voire en supprimant la TVA. Le gouvernement a-t-il pris ce genre de contrainte pour les distributeurs commerciaux de masques ? (Je n’ai pas tout suivi.) Sinon, c’est du pipeau.

Par ailleurs, la presse est là pour faire des articles. Aujourd’hui, les zanti-masques, demain une infographie sous forme de montagne du nombre de masques utilisés en une semaine, pour causer effarés des conséquences écologiques de l’utilisation des masques partout tout le temps.

je ne trouve pas les études sur lesquelles se fondent les affirmations de Tristan Mendes France et D'Antoine Bristielle ? Pour ce dernier, il s'agit d'un questionnaire envoyé à des membres de groupes facebook : outre que je serais curieuse de lire les questions, je doute qu'on puisse inférer quoi que ce soit, quant à l'opinion publique, de cet échantillon très particulier.


si j'en avais les moyens, je me lancerais bien dans une étude sur les "anticomplotistes", pour comprendre quels facteurs socio-économiques, psychologiques, quels enjeux et quelles représentations motivent ceux qui amalgament "se méfier de macrotte et de sa clique" et "croire que la terre et plate et que l'eau de javel est un remède".


Il y a dans cet article quelques amalgames plutôt gênants.


Pourquoi vouloir comparer les gilets jaunes et les cinglés de la « conspiration sioniste » sous couvert qu’ils partagent des interrogations similaires sur les pratiques sanitaires ? 

Interrogations que par ailleurs nous nous sommes tous posées à un moment ou à un autre.


Quel est ce point commun, qui semble si évident aux « chercheurs de sicences-po », entre les fascistes, les abstentionnistes et les lfi ?


Depuis quand questionner les institutions est-il devenu synonyme de complotisme ?

Et qu’est-ce que les femmes « éduquées » viennent faire dans cette galère ?


Tout cela est un peu flou et les citations des « experts en conspirationnisme » sont parfois ici du niveau des commentaires moyens qu’on trouve sous les articles du figaro.

Et le profil des pro-masques, c'est quoi ?


Sur les forums sous les articles de journaux qui parlent du sujet, ça ressemble souvent à ça :


— Surenchère dans le conformisme répressif sanitaire.


— J’espère que vous pourrez essayer le respirateur en coma pour quelques semaines... Vous ou qqun de vos proches : parents, femme, enfant...


— Et on dira que les partisans du masque obligatoire cherchent le bien de leurs semblables...



les références à une création du covid-19 le disputent aux allusions à Trump, aux Rothschild, à Bill Gates, au vote de la loi bioéthique et à nouveau à des "brigades pédo-criminelles qui consomment le sang des enfants",  le tout sur fond de défense des médecines douces 


Ce qui ne peut que laisser rêveur quant à ce que ce serait si c'était sur un fond de défense de drogues dures. :)


Plus sérieusement  pour avoir un nombre inquiétant d'ami(e)s de jeunesse qui ont fini dans des mouvances un peu new age, reikiyoga, médecines alternatives et tout ça, que je continue à suivre à l'occasion sur facebook... Je trouve ce cas extrême pour une fois tristement représentatif.  


Enfin ça me semble Le public qui partage le plus facilement des délires complotistes globalement, au mieux en dehors de l'extrême-droite (dont j'ai pas assez de représentants sur fb pour en juger), et probablement même largement devant elle dès que c'est un sujet touchant leurs paniques relatives à la diabolique industrie pharma (je sais plus combien d'histoires de médecin non orthodoxe ayant découvert un traitement miracle contre le cancer et que cette dernière a fait disparaitre j'ai vu passer par exemple, certains ne semblent même pas se rendre compte qu'ils repostent la même avec juste le nom, le lieu et la spécialité ou maladie qui changent, parfois plusieurs fois par an). Après viennent les délires soucoupistes genre secrets des pyramides, et en troisième position de leurs partages douteux les méta théories comprenant à peu près tout le reste mélangé dans un grand seau (les trucs style Zeitgest, Thrive, etc...).


J'ai été contraint de voyager à Montpellier, ville on ne peut plus marquée par la défiance envers les autorités, l'état, etc
Et à mon grand étonnement, tout le monde portait le masque dans les rues du centre ville et même dans les faubourgs. Les exceptions étaient quelques rares touristes.


Il faut dire que Montpellier n'a pas la chance d'avoir le raout du Pr Raoult et que cette ville est un centre médical de premier ordre avec la plus ancienne faculté de médecine du royaume;


D'abord, le port du masque est en l'état de nos connaissances le moyen le plus facile de ne pas propager aux autres ce que l'on a peut être contracté

il est donc destiné aux autres et en soi un geste social

de la même manière que le fait d'éviter la nudité dans le métro permet de ne pas être en contact direct avec nos covoyageurs


et même si la 5G, les ondes radiophoniques, les émanations olfactives, la propagation des particules électriques, la remontée de sève dans les artères peuvent avoir un effet désastreux sur notre invisibilité et faire de nous des êtres repérables même si nous jetons nos portables (je me fie au Prix Nobel de connerie mme Eve Engerer, le mot "eng" veut dire "étroit" en Yiddish et engerer "plus étroit" - que ce à quoi on peut s'attendre d'habitude), la privation mesurée de liberté et surtout l'inconfort que représente momentanément le port du masque est un prix bien faible à payer au regard des vies qui peuvent être sauvées, ou même des terribles souffrances épargnées à ceux qui s'en tirent


Mme Engerer et le valeureux Bigeard font partie des chefs d'escadrille qui n'ont pas fini de tourner

"Engerer avait déjà publié une vidéo anti-masque déroulant, à peu de choses près, une grande partie des théories de la conspiration connues : les références à une création du covid-19 le disputent aux allusions à Trump, aux Rothschild, à Bill Gates, au vote de la loi bioéthique et à nouveau à des "brigades pédo-criminelles qui consomment le sang des enfants", le tout sur fond de défense des médecines douces."


Eh bien, in ne nous manquait plus que de voir QAnon débarquer !

le mieux est l'ennemi du bien.


Imposer le port du masque partout, à tout  le monde et tout le temps est contre productif à mon sens.


Personnellement, je l'utilise le moins possible; je contourne les rue ou il est obligatoire dans ma ville ( mais il le sera bientôt partout ! ) je le mets pour rentrer dans le commerce et l'enlève dès que je sors; et je redoute la semaine prochaine où on va tenter de me l'imposer toute la journée au boulot !


merci pour le petit rappel au sein de l'article qui précise que les gens qui n'en portent pas en permanence ne sont pas tous des fous-complotistes- d'extrème droite- mangeur d'enfants; parce que le reste de l'article à tendance à nous faire passer pour cela, en nous mettant tous dans le même panier !

même que ça a quand même un peu des relents de chasse aux sorcières, mais bien sûr en écrivant ça je révèle mon complotisme...

relents de chasse aux sorcières 


je pense aussi ...

ne pas en porter en espace public tout le temps et refuser d'en porter un tout court en criant à la dictature c'est pas tout à fait la même chose. Par contre au travail et à l'école ça va vraiment être indispensable (à moins de travailler seul). Evidemment le gouvernement a decidé que les enfants et les ados n'en avaient pas besoin; je leur donne pas deux semaines pour prendre des nouvelles mesures dans les écoles; ou avoir des milliers de cas de contaminations liés (comme on a pu déja observer aux états-unis et en Allemagne). Moi hors de question que j'aille travailler en scolaire en septembre si les enfants et les ados n'ont pas de masque.

le gouvernement a decidé que les enfants et les ados n'en avaient pas besoin


on n'a pas les mêmes infos; pour moi c'est obligatoire dès 11 ans pour toute la journée !

oui autant pour moi. j'avais lu l'info que les adultes devaient le porter; du coup je pensais qu'on avait supprimé l'obligation pour les collégiens/lycéens. restent les enfants en dessous de 11 ans; dont il n'est pas évident pourquoi ils en seraient dispensés; puisqu'ils sont très souvent porteurs asymptomatiques (évidemment je conçois bien que plus ils sont jeunes plus ça va être compliqué pour eux et qu'en dessous d'un certain age c'est impossible; mais il faut toujours mieux une protection même partielle que pas de protection du tout).

A titre de comparaison; en Corée du Sud ils ont une 2e vague qui consiste en 300 cas/j (moins que le "bruit de fond" ici entre deux vagues; et là on est à 5000/j); et ils ont tout simplement pris la décision de fermer les écoles.

Quoi ? Une deuxième vague en Corée du Sud ? Mais ils ne portent pas tous un masque en permanence et en tous lieu là-bas ?

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Les densités de population par pays sont des moyennes : nombre d'habitants / nombre de km2 (ou l'inverse, mais vous voyez le principe).


Paris intra-muros c'est plus de 20.000 hab/km2, 6000 hab/km2 pour la petite couronne, et c'est cette région qui a été le plus touchée en mars-avril.


Voici une carte des densités qui montre un peu mieux à quel point il est inutile de raisonner seulement avec la densité "moyenne" du pays.


La pyramide des âges me semble un peu plus pertinente (Corée du Sud : 14 % > 65 ans ; France : 18 % > 65 ans), ainsi que l'état de santé général de la population, la culture, et sans doute bien d'autres facteurs.

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Les agglomérations de Séoul et Paris présentent grossièrement les mêmes densités urbaines.

comme vous pouvez le lire dans mon commentaire; leur vague a eux c'est 3 fois moins de cas que notre creux de vague à nous. La pyramide des ages n'explique en rien la différence du nombre de cas (et non du nombre de cas graves). Pour ce qui est du nombre de tests; je ne sais pas où ils en sont là maintenant mais la Corée du Sud a testé très massivement au début de l'épidémie; et il n'y a pas de raison qu'ils ne continuent pas.

Leur vague à eux, c'est 300 morts en 6 mois dans un pays de 50 millions d'habitants. Et sans confinement d'ailleurs...

Libre à vous de considérer aujourd'hui qu'en Corée du Sud, la fermeture des écoles ou le port du masque imposé aux enfants dès l'âge de deux ans sont des mesures proportionnées au risque mortel que représente cette épidémie.

Le plus inquiétant est qu'il n'y a pas que là-bas que les mesures autoritaires et liberticides fleurissent au nom d'un principe de précaution poussé au-delà du raisonnable, sans commune mesure avec le bénéfice sanitaire que les populations pourraient en retirer.


Leur vague à eux, c'est 300 morts en 6 mois dans un pays de 50 millions d'habitants. Et sans confinement d'ailleurs...


du coup on peut quand même dire que le port du masque associé aux tests massifs a été une mesure efficace non?


Le plus inquiétant est qu'il n'y a pas que là-bas que les mesures autoritaires et liberticides fleurissent au nom d'un principe de précaution poussé au-delà du raisonnable, sans commune mesure avec le bénéfice sanitaire que les populations pourraient en retirer.


je connais pas assez la politique Coréenne; mais je vois pas en quoi fermer les écoles est une mesure liberticide. C'est une réponse sanitaire à un risque réél; même si elle était exagerée. Je préfère largement ça à l'approche "boh 31 0000 morts c'est rien"; et qui consiste à considerer que l'épidémie est finie alors qu'on a toujours des dizaines de morts chaque jour; des milliers de gens à l'hopital;  et qu'on assiste très clairement à une 2e vague en plus. En France les gouvernants sont dans l'impreparation et l'improvisation totale même après 8 mois d'épidémie; alors ils prennent des mesures contradictoires et inefficaces (entre la débacle de l'école et le cirque du masque obligatoire dans la rue); tout en ménageant quand même le MEDEF qui a pas très envie de payer des masques aux salariés.

Le truc c'est que pour l'école partout où ça a recommencé avec le virus toujours actif ça a été la catastrophe; pas de raison que ce soit différent ici. 

J'en suis à me dire qu'on aurait du faire durer le confinement un mois de plus et qu'on serait peut être dans une situation plus respirable aujourd'hui; surtout que le gouvernement ne veut plus en entendre parler et preferera la méthode americaine et Brésilienne de laisser s'empiler les morts plutot que de reconfiner.

Vous semblez bien y tenir à cette seconde vague !


La 2e vague belge, en tout cas, vient de se prendre un lamentable flop malgré une intense exposition médiatique anxiogène et une surenchère de masques et de couvre-feu et de restrictions de circulation et d'amendes... et de pauvre petit bébé portugais de 4 mois décédé du covid à la une des journaux pour bien faire paniquer dans les chaumières.

Je ne sais pas dans quels pays ont eu lieu les catastrophes après la réouverture des écoles. Comme les nôtres recommencent la semaine prochaine, on y aura peut-être droit d'ici la fin septembre...




ah mais la "2e vague" elle est bel et bien commencé; reste à savoir si ce sera une vaguelette ou un tsunami. Pour le moment on a tout les éléments sous les yeux pour dire qu'on suit la même trajectoire que la Floride. mais personne ne peux prévoir l'avenir.

Sinon je suis pas pour la répression et ses dérives policières mais si on prend une mesure de santé publique pour lutter contre une épidémie et qu'après l'épidémie est ralentie est-ce qu'une des conclusions possibles ce serait pas que les mesures prises ont été efficaces? c'est une hypothèse. C'est toujours facile de dire après coup qu'on en a trop fait.

Je ne vois pas ce qui vous fait dire que la France suit la trajectoire de la Floride. Il y a eu 30.000 morts en Floride en mars-avril ? 

Non, juste un lock-down décidé début mars parce que l'état d'urgence sanitaire a été décrété à la suite de deux cas. Et après 8 ou 10 semaines, les mesures ont été levées, et y a eu une épidémie en juillet-août. 

J'ai bien vu votre post et le thread sur twitter expliquant que ce sont les jeunes qui ont infecté les vieux, sauf que le graphique avec la tranche orange qui rétrécit à mesure que la tranche des vieux augmente, moi j'ai eu du mal à le voir. Alors je suis allée à la source des données, sur floridadisaster.org (c'est sympa comme nom, on sait tout de suite où on tombe :), lire les bulletins épidémiologiques quotidiens, et les pourcentages d'infection (j'ai ouvert un bulletin tous les huit dix jours sur 4 mois) sont loin de corroborer le phénomène de report des infections des jeunes sur les vieux. C'est même plutôt relativement stable, avec moins de jeunes en mars-avril, mais parce qu'on ne testait pas, comme ici.

Mon fils était au Honduras quand le lock-down a été décrété mi-mars, aussi pour deux-trois cas, et croyez-moi que là-bas, c'était plutôt vachement respecté, avec police et armée dans les rues partout, laissez-passer obligatoire pour les déplacements, couvre-feu dès le milieu de l'aprèm, masques généralisés dès avril, et puis voilà, pas d'épidémie en avril, pas d'épidémie en mai, et ça a commencé à monter à la mi-juin. Ils en sont aujourd'hui à plus de 50.000 cas avec toujours un lock-down et une population qui crève de faim et qui est tombée dans une misère et une précarité encore plus graves qu'avant.

Ca ne veut pas dire que les lock-down ne servent à rien, ils ont sans doute un effet retardateur sur la propagation, mais c'est pas facile de déterminer à quel moment ils seront les plus efficaces. Pour les masques, je pense pareil. En mars-avril, quand l'épidémie se répandait à fond, ça aurait été une bonne idée d'en porter dans les lieux les plus à risque (c'est comme ça qu'ils ont contenu la pandémie en Asie du Sud-Est). 

Aujourd'hui, il n'y a pratiquement plus de malades, et l'imposer en extérieur me semble tout à fait contre-productif. 

Parce que c'est quand même difficile de convaincre des centaines de milliers de gens en pleine santé qu'ils doivent se méfier partout et tout le temps d'autres gens en aussi bonne santé qu'eux !

J'ai bien vu votre post et le thread sur twitter expliquant que ce sont les jeunes qui ont infecté les vieux, sauf que le graphique avec la tranche orange qui rétrécit à mesure que la tranche des vieux augmente, moi j'ai eu du mal à le voir.


je ne suis pas sur de quoi vous parlez; mais on vois en effet bien une pyramide qui part de la tranche des 20-24 et qui s'etend vers le haut sur une période de 5 semaines de fin avril à fin juin. pour produire ce genre de graphique il faut évidemment analyser les données bruts; et les lisser sur au moins une semaine. Quoi qu'il en soit; les jeunes et les vieux ne vivent pas sur deux planètes differentes et il n'y a aucune raison de penser que la contamination restera cantonée aux plus jeunes; d'ailleurs le phénomène a déja commencé (c'est bien expliqué dans la vidéo de numérama aussi).


Aujourd'hui, il n'y a pratiquement plus de malades, et l'imposer en extérieur me semble tout à fait contre-productif. 


Il y a une courbe de contaminations en hausse constante et exponentielle depuis trois ou quatre semaines; qui est à la hauteur du premier pic (avec des conditions de tests bien différentes on est d'accord).

Parmi ces gens il y a des asymptomatiques et des malades; qu'ils soient hospitalisés ou non (on n'en connait pas la proportion). Et parmi ces malades non hospitalisés il y en aura qui feront des formes longues et débilitantes du covid qui touche environ 15% des malades dits "légers"; qu'on a décidé d'ignorer en France, et qui touche des milliers de personnes dont certaines n'ont pas pu reprendre le travail depuis 6 mois. Dire qu'il n'y a pratiquement pas de malades est faux. L'épidémie se répand; ça ne fait aucun doute.

Il ne faudrait pas non plus éxonérer, pour expliquer le doute de nos concitoyens au sujet du port du masque, l'errance, les contradictions, les contre-vérités, les imbecillités, proférées et perpétuées chaque jour depuis  6 mois par ceux qui nous gouvernent. en ce qui me concerne, je respecte la loi. Celle-ci en fait partie. Mais , avec les ordres, les contre-ordres, l'approximation générale des "sachants", c'est dur !

Le masque c'est bien. Mais avec le masque viennent des consignes pour le porter. Et parmi ces consignes on trouve le fait de le tripoter le moins possible. Donc l'ôter systématiquement après être entré quelque part pour circuler en espace libre ne relève pas d'un usage efficient du masque. La rue, la plupart du temps, est un espace de transition entre deux locaux fermés. Il n'est donc pas illogique de demander à des gens, non pas de le mettre dans la rue, mais de ne pas l'enlever quand ils arrivent dans la rue.

Pour ma part je le mets quand je quitte mon domicile et ne le retire qu'à mon retour. Pas parce qu'il protégerait quelqu'un en espace ouvert mais parce que son efficacité est maximale tant que je n'y touche pas.

Et parmi ces consignes on trouve le fait de le tripoter le moins possible. 


moi je l'accroche encore déplié à ma ceinture dehors ou je le porte comme un petit panier; et je l'enlève et le remet en manipulant uniquement les élastiques. à priori c'est plutôt l'avant du masque qu'il faut éviter de tripoter sans se laver les mains. mais effectivement le plus simple c'est de le mettre et de ne pas le toucher; ce qui sera plus facile quand il fera un peu plus frais.

Pareil pour moi. depuis la mi mai j'utilise le meme masque.avant de le remettre dans ma sacoche je tire sur les petits plis pour le remettre a neuf afin d'etre en regle avec la bureaucratie. C'est une habitude que j'ai prise en imitant ma signature au bas des attestation pendant le confinement.   zero pv et toujours la forme.

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"Imposer le port du masque partout, à tout  le monde et tout le temps est contre productif à mon sens."


On pourrait faire confiance aux gens en leur suggérant de porter le masque quand la circulation se densifie. Un effet de groupe ferait alors que presque tout le monde serait masqué.  


Ils préfèrent compter sur la peur, soit du virus, soit, pire encore, du gendarme. Ils nous prennent toujours pour des "riens". 


Sans être "complotiste", on peut se demander si la peur et la soumission ne sont pas l'objectif. Ou est-ce complotiste de se poser cette simple question? 


Noter qu'on oublie toujours la racine principale du complotisme, qui est d'avoir été trompé souvent. Chat échaudé craint l'eau froide.

"Sans être "complotiste", on peut se demander si la peur et la soumission ne sont pas l'objectif. Ou est-ce complotiste de se poser cette simple question?  "


Je ne crois pas que ce soit l'objectif, vous avez mis le doigt dessus juste avant, c'est juste la seule manière qu'ils connaissent de nous gouverner. C'est dans leur nature de scorpion.

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Il était sur cette ligne faute de pouvoir obliger à porter des masques qui n'existaient pas en France. Sans compter qu'une semaine avant le confinement il nous demandait d'aller au théâtre, et sans masque donc. La décision de confiner s'est prise à l'arrache et quand le gouvernement n'avait vraiment plus d'autre choix. Ils ont trainé les pieds comme pas possible pour ne pas entraver le commerce. Et comme avec Munich, ça s'est terminé en "Entre risquer l'économie ou la santé vous avez choisi de risquer la santé et vous avez perdu l'économie avec".

La démarche de "responsabilité individuelle" n'existait auparavant que pour dédouaner le gouvernement de son inaction et permettre de rejeter la responsabilité d'une épidémie sur les citoyens eux-mêmes.


Vous réécrivez pas mal l'histoire là en nous dépeignant un Macron qui misait tout sur la responsabilité des citoyens. Il ne savait pas quoi faire sans masques et sans lits d'hôpitaux en nombre, alors à tout prendre il ne restait plus que ça.

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