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Climat : "L'ours blanc nous touche tous. Mais il ne faut pas s'arrêter là"

Mais où est donc le court-circuit ? Pourquoi le message de l'urgence climatique ne parvient-il pas à atteindre les cerveaux du grand public ? À les atteindre en tout cas suffisamment pour que ce public modifie son comportement, ou fasse pression sur les dirigeants politiques ? L'information est-elle trop alarmiste ? Est-elle trop complexe, ou au contraire trop sibylline et trop dédramatisante ? Est-elle parasitée par les climatosceptiques ? Nous tentons de répondre à ces questions avec deux invités : Catherine Guilyardi, journaliste et réalisatrice de documentaires pour la BBC et France Culture, et Eric Guilyardi, climatologue et océanographe, ancien membre du GIEC. Tous deux viennent de signer Que feriez-vous si vous saviez ? Des climatologues face à la désinformation (Éditions Le Pommier, 2015).

Derniers commentaires

Changement de climat à droite : Sarkozy devient climatosceptique.
Encore un effet Trump ?
Pauvre gros nounours,bien oublié!Une bande de marchands fait la causette à Paris...En attendant la COP 22 (v'la les fl...)
Tous ces imbéciles qui nous parlent de zustiche sociale alors qu'on va tous crever, riches et pauvres enfin réunis, à cause du réchauffement climatique.
VU LA SITUATION,

Surtout si elle doit être présidée par Laurent Fabius,

Il me semble évident que la COP21 doit être annulée !

ANNULATION DE LA COP21 !!!!

Respectez les victimes !

Merci.
J'ai écouté le mp3 de l'émission hier dans ma voiture, en partant chez ma maman de 93 ans. Bref.
J'arrive à Tours, je passe une bonne nuit et ce matin, qu'est-ce que je vois ma maman lire dans la "Nouvelle République"? Une interview d'un "professseur émérite" (ça veut dire retraité!!!) de physique et science des matériaux (non, pas de géographie ni de climatologie, de phy-si-que!!!) qui vient de commettre un bouquin (un de plus!).
Titre du bouquin: "L'innocence du carbone" auteur François Gervais. Apparemment il serait connu pour ses positions. J'ai repensé aux 4 stades de déni et les ai expliqués à ma maman. Lui apparemment il en est encore au stade 2 ("l'activité humaine n'y est pour rien")

Titre de l'article: "réchauffement climatique: est-ce qu'on exagère?". Bien entendu la réponse est dans le titre
Dormez en paix braves gens et continuez dans votre ubris, votre consommation irresponsable...

La journaliste qui a "recueilli les propos" est Pascaline Mesnage.
Je vais lui conseiller d'aller voir votre émission, à Pascaline, on ne sait jamais!
L'émission m'a touché par l'évidente sincèrité des deux intervenants, elle m'a meme émue par la complémentarité assumée du frère et de la soeur.

A propos de la remarque judicieuse de l'invitée sur le nucléaire : Que pensent de la COP 21 les écoliers japonais de la région de Fukushima qui vont à l'école avec leur dosimètre au cou ? Sont-ils vraiment convaincus que "l'énergie nucléaire est bien une énergie propre" ?
Bonjour,

Je suis "climato-septique" : Je ne nie ni l'évolution du climat, ni le rôle des hommes dans cette évolution mais je suis très septique à propos les catastrophes annoncées.

Déjà je considère que le terme de "négateur" est une insulte et montre que certains "climatozélotes" (je n'aime pas ce terme non plus) tombent dans le totalitarisme. Cela ne peut avoir qu'un effet de repoussoir vis à vis de nombreuses personnes.

Ensuite il se trouve que j'ai lu, il y a longtemps, quelques extraits (c'est touffu et très technique avec beaucoup de tableaux, de graphes, d'équations, ..) du corps d'un rapport du GIEC. J'avais été surpris par la prudence des termes, l'emploi généralisé du conditionnel, la présentation des marges d'erreurs estimées, etc ... même si cela ne remettait pas en cause les conclusions globales cela contrastait singulièrement avec le ton péremptoire employé par les médias.

Et ce sont ces médias qui pour moi sont les principaux responsables du désintérêt du "grand public" (au fait qu'est-ce que le "grand public ?). Un bel exemple : vous avez choisi de titrer "l'Ours blanc, ...). Il se trouve que les ours blancs se portent très bien, merci pour eux. Les évaluations les plus récentes montrent que leur population est environ 10 fois plus importante qu'estimée auparavant et qu'ils ne sont plus considérés comme menacés (la fameuse photo montrant un ours famélique sur un morceau de banquise représente en réalité un très vieil ours).

Autre exemple frappant : Il est estimé (suivant les propres estimations du GIEC) que les précipitations globales seront en augmentation. Alors montrer des images de sols désséchés et craquelés est littéralement un contre-exemple (même si la sécheresse augmentera dans certaines régions ce ne sera pas le cas général, toujours suivant le GIEC).

Ou encore la prévision récente sur la montée des eaux : on nous montre la ville de Londres actuelle noyée sous les eaux, mais quand on lit le texte original on s'aperçoit que ladite montée se ferait au rythme de 3mm par an (soit 30 cm en un siècle). Et à quoi ressemblera Londres dans un siècle ?

Ce sensationnalisme catastrophisme me paraît être totalement contre-productif, d'autant plus que ne s'appuyant pas sur des faits réels il est facilement pris en faute.

Surtout la prévision à un siècle me paraît totalement illusoire. C'est d'autant plus vrai qu'il ne s'agit pas de prévisions mais de scénarios de modèles mathématiques qui présupposent "toutes choses égales par ailleurs". "La prévision est un art difficile, surtout quand elle concerne l'avenir". La plupart des gens sont conscients de cette fragilité.

Enfin les "solutions" brandies par les escrologistes relèvent de l'escroquerie intellectuelle. Prétendre ne produire de l'énergie en n'utilisant que des éoliennes et des panneaux solaires relève du fantasme. S'opposer à tout le reste et au progrès technique, refuser la discussion avec des gens qui sont en désaccord avec eux, prôner la "décroissance" quand un quart de la population mondiale vit dans la pauvreté, vouloir supprimer du jour au lendemain le charbon, le pétrole, le gaz mais s'opposer aux barrages et au nucléaire s'apparente plus au domaine du religieux sectaire qu'à autre chose.

Annoncer à grand son de trompe qu'il faudra dépenser des dizaines de milliers de milliards pour faire évoluer les choses ne peut que décourager tout le monde, surtout quand on ne précise pas que les petites actions au quotidien n'auront que de (tout) petits effets.

Et j'en passe !

Tant que les médias ne poseront pas les problèmes de façon réaliste, n'insisteront pas sur la lenteur et la progressivité des modifications climatiques, ne s'attacheront pas à dénoncer les mises en scènes aussi trompeuses que sensationnelles et à proposer des solutions réalistes, la plupart des gens ne pourront pas se sentir concernés.
Excellente émission, la meilleure depuis longtemps.
Vos invités ont longuement traité de l'expertise dans les médias.C'est général:médecins,économistes,...Y sont confrontés.
J'ai tenu 11 - 12 minutes, je n'en pouvais plu;
avec des gens comme ça on comprend que le message ne passe pas !
"Pourquoi le message de l'urgence climatique a tant de mal à passer?"


Peut-être parce que c'est du bourrage de crâne institutionnel fondé sur de la mauvaise science?

Plateau sans intérêt: une journaliste militante et un climatologue "expert" militant devant des interviewers acquis à leur cause pour "décrypter" les échecs de la communication des réchauffistes alarmistes qu'on entend déjà partout et tous les jours.

Absolument rien sur les question de fond:

-la science climatique est-elle "établie" ou non?
-comment le "consensus" scientifique autour du RCA a-t-il été fabriqué par le GIEC?
-comment la quasi-privatisation de la recherche pour son financement et la dictature des publi et de l'"impact factor" (la mesure quantitative des citations dans des revues de référence) favorisent-ils dramatiquement les positions moutonnières des scientifiques - du climat ou d'autre chose?

Comme c'est dit sur le plateau: on vous demande de "croire" sur parole, parce que vous comprenez ma petite dame, tout ça c'est très compliqué...avec comme d'habitude la journaliste dans le rôle du "naïf" qui ne comprend rien - sous-entendu comme le citoyen moyen - et qui s'en remet entièrement à l'"expert".


On retrouve en plus le paradoxe fondamental d'@si: les émissions les moins intéressantes - voire les plus nulles - sont celles qui répondent à son cahier des charges originel, le soi-disant "décryptage" des media et de la foutue COMMUNICATION, sans aucun contenu critique - ni aucun contenu tout court d'ailleurs.

Vraiment à chier...
Excellente émission dont les deux intervenants avaient beaucoup de charisme, de l'humilité, de la clarté, de la conviction non assénée mais juste exposée.
Message qui n'apportera rien au débat, destiné aux acteurs de cette émission (journalistes et débattants) : cette émission était tout simplement excellente ! Claire, intelligente, judicieuse. J'apprécie l'humilité des deux intervenants qui questionnent leur travail, la justesse de leurs réflexions. Depuis ma réinscription au site en août (oui, je vous ai été infidèle un temps), c'est la meilleure émission que j'ai pu voir. Donc, merci !
Sur le sujet cop21, un petit vite dit sur le journaliste Gaspard Glanz retenu 18 heure en garde à vue pour refus d'effacer ses images du fauchage de chaise bancaire de Strasbourg ne serait pas du luxe...
Quand je vois la tête de Verdier sur la couverture de son livre, je me marre: pauvre petit calimero c'est trozinzuste
Pendant des décennies: faire croire qu'Allègre dérangeait; tout en l'invitant sur toutes les chaînes et en faisant la promo de tous ses livres.
Même technique aujourd'hui: faire croire que Verdier dérange en le licenciant; assurer la promo de son livre.
Un lien qu'on peut suivre... sauf si on est anti-France-Inter ou anti-COP21 ou anti-écolo... ou... ou... Ah et puis m... à la fin ! choisissez ton camp camarade !

http://www.franceinter.fr/emission-co2-mon-amour-vous-reprendrez-bien-un-peu-de-cop-21

+ dernière minute : je viens de voir ça sur Mediapart : http://www.mediapart.fr/journal/international/081115/documentaire-thuletuvalu-du-nord-au-sud-un-destin-scelle-par-le-climat?utm_campaign=2977114&utm_medium=email&utm_source=Emailvision
Vivement une émission : "Pourquoi le message de l'URGENCE ECONOMIQUE a tant de mal à passer ?"
On aurait dans le rôle des "négateurs" les chantres de l'ordolibéralisme austéritaire et dans celui des "GIECistes" les économistes hétérodoxes. (F. LORDON par exemple).

Citation Lordon : "Car il était bien clair que la « coordination » – pour le pire – des politiques d’austérité à l’échelle européenne ne pouvait aboutir qu’à la contraction généralisée. Il aura fallu cependant faire droit quelques années à l’obsession orthodoxe pour que les résultats en soient expérimentalement tirés, et qu’on doive passer à autre chose…"

http://blog.mondediplo.net/2014-06-30-Le-reve-eveille-europeiste
J'ai fait ce petit travail il y a quelques années et me fais un plaisir de le communiquer.

Liste non exhaustive d’erreurs relevées dans la première édition du livre de Claude Allègre :« Un peu de science pour tout le monde ».

· Page 136 : le schéma que propose Claude Allègre est censé nous montrer les modèles successifs de Ptolémée et de Tycho Brahe. Sur le schéma figurent Uranus, Neptune et Pluton évidemment inconnues de Ptolémée et de Tycho Brahe, puisque découvertes respectivement en 1781, 1846 et 1930 . Les astéroïdes sont là aussi alors que le premier d’entre eux n’a été découvert qu’en 1801 .

Ce n’est pas tout : ce schéma nous montre un système… héliocentrique ! alors que le système de Ptolémée était géocentrique, et que celui de Tycho Brahe faisait aussi tourner le Soleil autour de la Terre, même si les autres planètes tournaient autour du Soleil. De plus Claude Allègre voit deux modèles là où il n’y en a qu’un, qui n’est ni celui de Ptolémée, ni celui de Tycho Brahé.

Le a) et le b) correspondent à un changement d’échelle et non à un changement de système.



· Page 126, il écrit « Pourtant, bien avant Ptolémée ( mais après Aristote) un autre Grec, Aristarque de Samos ,avait déjà proposé l’idée que c’est la Terre qui tourne autour du Soleil et non l’inverse. ». Une telle phrase laisse croire au lecteur que Ptolémée et Aristote pensaient que « c’est la Terre qui tourne autour du soleil ». Il n’en est rien , c’est là aussi une contre-vérité historique monumentale.



· Page 299 : « Les adversaires de la théorie héliocentrique, qui mettait la Terre au centre de l’univers, n’en parvenaient pas moins à calculer des trajectoires de planètes… ». Dans cette phrase, Allègre nous dit donc que la théorie héliocentrique mettait la Terre au centre de l’Univers ! Dans son introduction il nous précise que pas moins de quatre personnes ont relu et corrigé son livre … Mais il est vrai que grammaire, conjugaison ,orthographe sont archaïques, « mettait » à la place de « mettaient », quelle importance ?



· Page 347 : Claude Allègre nous dit que 4² =8. C’est une erreur qu’un élève de troisième ne fait plus. Comment a-t-elle pu échapper à l’auteur et à toutes les personnes qui ont relu et corrigé son livre ?



· Même remarque à la page 308 où Allègre écrit que 10 à la puissance 42 est égal à 10 suivi de 42 zéros.



· Page 358 :Claude Allègre veut nous expliquer le calcul du rayon de la Terre par Eratosthène. Or les explications de la page 358 sont en complète contradiction avec le schéma de la page 359. Claude Allègre dans ses explications permute Syène et Alexandrie . C’est à Alexandrie qu’Eratosthène a mesuré l’ombre portée d’un obélisque . Et c’est à Syène que le Soleil a pu éclairer le fond d’un puits , le jour du solstice d’été, car c’est Syène qui est sur le tropique du Cancer et non Alexandrie.



· Page 358 toujours : il nous affirme que quelques siècles séparent Aristote et Eratosthène. Faux :

Aristote-384,-322 Eratosthène :environ-275,-195.



· Page 90 : « Un prisme est une sorte de pyramide aplatie, un solide dont la section est un triangle isocèle ».Deux énormités :

- Un prisme n’est pas plus une pyramide qu’une sorte (sic) de pyramide . Un prisme n’est pas une pyramide. C’est comme si Claude Allègre écrivait un chat est une sorte de chien . Ou bien : un rectangle est une sorte de triangle aplati. En effet les faces latérales d’un prisme sont des rectangles alors que celles d’une pyramide sont des triangles. Comment peut-on se prétendre scientifique et écrire de telles inepties ?

-De plus la section d’un prisme peut être n’importe quel polygone, ce n’est pas nécessairement un triangle isocèle.



· Page 123 figure 4-2 : Claude Allègre nous dit « Si l’on connaît la vitesse de rotation de la Lune autour de la Terre on en déduit la taille de la Lune (…) par rapport au diamètre de la Terre. » . Là encore il n’a rien compris . Aristarque et Hipparque (qu’il ne prend pas la peine de citer) n’ont pas utilisé la vitesse de révolution de la Lune autour de la Terre pour estimer le rapport diamètre Lune/diamètre Terre . Ils ont simplement comparé le temps mis par la Lune à entrer dans le cône d’ombre de la Terre à la durée de l’éclipse de Lune . De plus son schéma correspond aux travaux d’Aristarque ( ombre de la Terre = cylindre) alors que ce sont les travaux d’Hipparque (ombre de la Terre = cône) qui correspondent à la réalité et donnent le rapport diamètre Lune/diamètre Terre de 0,27.

Mais puisque pour lui un prisme est une sorte de pyramide,pourquoi un cône ne serait-il pas une sorte de cylindre,un cylindre une sorte de prisme , un prisme une sorte de cône et un cône une sorte de pyramide ?



· Copernic ? Du pipi de chat, de la roupie de sansonnet, pour Claude Allègre : « On lui a fait beaucoup d’honneur… » ( page 124). Que représente Copernic face à l’immense Claude Allègre ?



Je n’ai analysé que quelques pages du livre . Contrairement à Monsieur Allègre je n’ai pas la prétention de tout pouvoir embrasser.
je ne vais pas parler de climat ni d' ours blanc mais plutôt du fait qu' après moult essais, je n' arrive pas à créer un compte pour aider, modestement, ASI...alors, help please!!!
De la lecture:
http://www.manicore.com/documentation/serre/ouvrages/verite.html
http://pythacli.chez-alice.fr/ministres_educ_nat.htm
Une émission historique!
Intéressant, à part pour Hulot qui est juste un écotartuffe à la solde de l'oligarchie financière, il suffit de voir d'où viennent ses financements !

Pour mr Hulot il suffit de signer une pétition ou de regarder une vidéo sur YouTube pour régler le problème, bref tout ce qu'il faut pour que les jeunes ne se mobilisent pas sur le terrain politique alors que ceux seront eux les plus impactés par le réchauffement climatique, bref un beau lavage de cerveau mis au point par des boîtes de com !
Ouf ! Justine sauve l'émission du naufrage manichéiste en évoquant à 40:00 (tout de même) LE point essentiel : pourquoi croire un scientifique sur parole plutôt que son voisin dans ce monde où les formats médiatiques mainstream n'autorisent aucune démonstration logique dépassant les dix secondes ?

L'opinion publique, que tout le début de l'émission semble décrire comme intellectuellement limitée, ne fait-elle pas au contraire preuve d'une rigueur d'esprit exemplaire en refusant de prendre comme vérité avérée ce qu'on lui présente comme un produit fini, une thèse prête à avaler, dépouillée des preuves qui en feraient la validité ?

Faire du media training pour mieux asséner des conclusions sur des plateaux de télé sans le moindre début d'explication articulée de son travail, et avec une condescendance rare pour ses contradicteurs (y compris dans cet @si) est tout sauf une démarche scientifique. Une démarche scientifique, c'est de produire des théories étayées par des preuves, et accessoirement lutter pour imposer aux journalistes ce fameux format alternatif au "débat politique" qui leur permettrait d'en discuter en termes rigoureux. L'ont-ils fait ? Pas du tout certain. Et face à un cadre médiatique qu'on admettra rigide, les climatologues sont-ils solidaires pour être plus audibles, mettent-ils de côté leur ego pour laisser du temps de parole à un collègue et favoriser l'intelligibilité de son propos ? A en juger par les extraits d'émissions qu'on a vus, absolument pas.
On ne peut pas demander à la population mondiale de faire un effort de réduction du CO2 dans l'atmosphère dont le coût se chiffre quand même à 89 000 milliards de $ (Src : banque mondiale) sans qu'il n'y ait de débat sur les fondements politiques et scientifiques d'une telle décision.

Le moins que l'on puisse dire, c'est que la preuve scientifique n'est pas irréfutable puisque des centaines de scientifiques dans le monde la critique, malgré le flot discriminations dont ils sont l'objet pendant que bien d'autres encore n'osent même pas dire publiquement leur point de vue opposé au GIEC. Et pourtant, @ASI démontre bien dans cette émission que les médias évitent de plus en plus d'inviter des scientifiques ou des politiques remettant en cause les fondements de cet effort (ou contrainte) demandé (ou qui pourrait être imposé) à la population mondiale.

Mais pourquoi vouloir "sauver l'humanité" (sic Guilyardi) dans 20 à 70 ans alors bien même que tous les jours dans le monde des dizaines de milliers de personnes meurent de ne pas avoir assez d'argent pour se payer des soins dans les hôpitaux, de ne pas bien se nourrir... C'est quand même étrange de se dire qu'on va sauver l'humanité dans les années futures alors qu'on en laisse crever une partie conséquente chaque jour du présent.

Donc, ces mêmes dirigeants, qui ne font rien pour la sauver aujourd'hui, qui font la guerre tout le temps, vendent des armes très destructrices dès qu'ils le peuvent, on devrait les croire lorsqu'ils nous disent qu'en nous prenant 89 000 milliards de $ avec des contraintes très fortes sur nos modes de vies, ils sauveront l'humanité dans 20 ou 50 ans.

Dèsolé, je n'adhère pas. C'est ma conviction profonde et j'ai le droit de l'exprimer. Si je vais dans un hôpital (des pays du sud), je verrai des enfants, des malades graves ou bénins mourir sans soin (de qualité) faute d'argent. J'ai beaucoup voyagé dans les pays du sud, c'est souvent la même chose. La réelle urgence, elle est là, tous les jours et pas dans des dizaines d'années. Les 89 000 milliards dans le CO2 pour sauver des vies, c'est complètement déconnecté des réalités humaines élémentaires.
"Mais pourquoi vouloir "sauver l'humanité" (sic Guilyardi) dans 20 à 70 ans alors bien même que tous les jours dans le monde des dizaines de milliers de personnes meurent de ne pas avoir assez d'argent pour se payer des soins dans les hôpitaux, de ne pas bien se nourrir... C'est quand même étrange de se dire qu'on va sauver l'humanité dans les années futures alors qu'on en laisse crever une partie conséquente chaque jour du présent."

Mais pourquoi payer un abonnement à @si alors que ces 70e par an pourraient aider des personnes qui ne peuvent pas ce payer ces hopitaux? pourquoi se payer un restaurant, un cinéma, alors que d'autres crèvent la dalle? En partant du postulat (faux) que ces activités seraient futiles, on est déjà dans un raisonnement idiot. Mais en plus dissocier les problématiques climatiques des difficultés actuelles des pays émergents l'est encore plus. Lorsque le réchauffement climatique (inéluctable dans la situation actuelle, quoi que vous en disiez) augmentera les catastrophes "naturelles" et le nombre de réfugiés climatiques, ces problèmes d'accès aux soins et à l'alimentation seront exacerbés, donc il est parfaitement stupide de les dissocier. C'est un peu comme dire "pourquoi dépenser de l'argent dans la recherche d'un vaccin alors que les personnes atteintes de la maladie ont du mal à lutter contre les symptômes?".

Quand à vos preuves scientifiques irréfutables, elles m'évoquent les débats sur la théorie de l'évolution entre certains groupes chrétiens et la communauté scientifique.... Tout n'est pas affaire de convictions ou de politiques, certaines choses sont de l'ordre du fait, et donc ne sont pas soumises à débat... Mais c'est un des grands maux de cette société moderne, inventer des débats là où il n'y en a pas pour trouver sa place dans l'espace médiatique (et accessoirement faire de l'argent). Cela peut aller pour certains jusqu'à réfuter l'existence de la shoah ou à expliquer tout systématiquement par la théorie du complot. Dommage que pour le cas du climat, les opposants (déjà qualifiés de "sceptiques") ne soient pas autant décrédibilisés....
"C'est un peu comme dire "pourquoi dépenser de l'argent dans la recherche d'un vaccin alors que les personnes atteintes de la maladie ont du mal à lutter contre les symptômes?".

Parce que pour vous, la réduction du taux de CO2 de 0,04% à 0,035% serait un vaccin prometteur pour lutter contre les catastrophes naturelles ? Mais vous planez complètement, rendez-vous compte ! A 89 000 Milliards de $ le vaccin, il faut peser le sens de vos propos. On ne joue plus là.

Pour lutter contre les catastrophes naturelles, on sait faire et avec 89 000 milliards de $, on pourrait faire sans problème. Alors rêvons :
- on construit partout des maisons parasismiques, anticycloniques.... qui protègeront les humains des catastrophes naturelles.
- on met en place de vrais systèmes de secours et des pompiers équipés dans des pays qui n'en ont presque pas.
- on met en place des vrais hopitaux gratuits et performants, pour toute la population.
- on met en place des systèmes d'irrigation à base de panneaux de solaires dans les pays marqués par la sécheresse
...

Mais ces actions, sont celles du bon sens, basées sur notre expérience passée des catastrophes et du climat. Pas besoin de modèle numérique du climat pour les mettre en place.

Mais SVP, la priorité est là et absolument pas dans la capture/réduction du CO2. C'est une connerie sans nom de croire que le CO2 déterminerait le climat et donc notre exposition aux catastrophes naturelles. Avant l'époque industrielle, on connaissait de grandes catastrophes naturelles, dès fois avec des fréquences bien plus rapides que maintenant (3 Inondations centenales de la Loire au XIXè mais aucune au XX et XXIè siècle). Donc, il faut se réveiller. Le CO2 qui diminue les catastrophes naturelles, c'est du flanc.
Encore faut-il savoir de quoi l'on parle.... La récurrence d'une crue concerne la période de retour d'une pluie, qui évolue par nature en fonction de l'évolution même du climat.... Par ailleurs, en termes d'aléas, on a affaire à des situations différentes par rapport au XIXème siècle, puisque une même intensité de pluie ne définit pas un même débit de cours d'eau, en fonction de l'urbanisation.... Dernier point, la crue de 1907 ne correspondait peut être pas à une centennale, mais elle a entrainé une crue inférieure d'1m seulement celle de 1866... Vu comment les villes ont grandi entre temps, les dégâts ont dû être bien plus important. Même si on met toutes ces considérations à part, votre exemple prouve rien.

Quand aux mesures que vous proposez, je ne sais pas quelle notion vous pouvez avoir du budget que cela représente, ne serait-ce qu'en équipant toutes les maisons en zone sismique des infrastructures nécessaires....

mais ce que j'essaie de vous dire, c'est que gérer une décroissance permettant de diminuer les émissions de CO2 ET se protéger efficacement comme vous le proposez ne me parait pas incompatible. Il ne sera jamais question de dépenser ces 89 000 milliards, puisqu'on sait pertinemment que personne n'irait au bout de cet engagement. Mais il est possible de travailler sur les deux tableaux pour minimiser la casse. Prévention et soin.

Ceci étant dit, on ne peut raisonner qu'en termes d'analyse cout bénéfice. peut être que les dégâts causés par le réchauffement climatique pourrait faire monter la facture à des dommages supérieurs à 89 000 Milliards de dollar...La seconde guerre mondiale a coûté 400 milliards de dollar, et je vous laisse estimer la valeur des morts par millions, qu'ils soient soldats, civils ou, dans notre cas des futurs réfugiés climatiques qui ne seront pas sauvés par des systèmes d'irrigation à panneaux solaires.
Je vous parle de mettre le paquet sur la prévention et les soins, ce qui sauvera des vies aujourd'hui et demain à coup sûr. Vous préferez soutenir que la réduction du taux de CO2 controlera le climat dans des dizaines d'années. Qui fait un pari risqué pour les vies futures ? Vous mais certainement pas moi. Je suis humaniste. Vous êtes écologiste. C'est tout un monde de valeurs qui nous différencie. L'humanisme est nait des lumières, de notions d'égalité, de liberté et de progrès S&T. L'écologie est nait dans les millieux eugénistes du XIXè siècle, où fleurissait racisme, darwinisme social et maltusianisme. Nos idées ne se rejoindront jamais car leurs racines idéologiques sont trop différentes. Je crois au progrès S&T pour le bien être de l'humanité, vous croyez à la décroissance. Je pense qu'il faut mettre l'argent pour réduire les inégalités socio-économiques et vous, vous pensez que la priorité est de le mettre dans la réduction du CO2.
Heu, les premiers écologistes étaient les humanistes. ça fait je ne sais combien de fois je place ce lien
"L'écologie est nait dans les millieux eugénistes du XIXè siècle, où fleurissait racisme, darwinisme social et maltusianisme"

Admettons que ce raccourci soit vrai. Rappelez moi dans quel hypothétique el dorado social est né les idées des lumières et les premiers mouvements humanistes? les révolutions idéologiques naissent forcément d'un substrat pourri, sinon personne ne serait suffisamment poussé à bout pour vouloir tout tenter et obtenir des changements.

"Vous êtes écologiste. C'est tout un monde de valeurs qui nous différencie."

En dehors du fait que vous ne me connaissez pas suffisamment pour dire ça, cette opposition écologiste - humaniste me fait beaucoup rire. Vous semblez aimer les oppositions manichéennes :

- préservation des sociétés humaines vs préservation de la nature

- action à court terme salvatrice vs action à long terme que vous jugez fumeuse et hypothétique

- gentil humaniste qui sauve le monde vs méchant écologiste qui ne se préoccupe que des ours blanc et des orchidées malgaches.

Par exemple, je travaille sur les problématiques d'inondation. Dans nos métiers nous agissons sur 2 dimensions: réduire la vulnérabilité des gens (aménagements de terrain, solutions à l'échelle d'un habitat, sensibilisation au risque), mais également nous essayons de prévoir que les croissances des zones urbaines ne se fassent pas dans des secteurs à forts aléas, pour éviter d'exposer d'autres personnes à l'avenir à ce risque inondation. Court terme ET long terme, même les gamins apprennent ça à l'école . Car l'inefficacité de se planquer derrière des digues toujours plus hautes a été largement démontrée par le passé, notamment dans le cadre des grandes crues centennales que vous avez mentionné.

Quand vous vous rendrez compte que les écologistes se préoccupent autant des sociétés humaines que des milieux naturels (pour rappel, ce sont des être humains), et que tout n'est pas affaire d'oppositions stériles, vous reviendrez me parler. Trouver des gentils et des méchants, c'est bien dans la cours d'école quand on joue aux cowboys et aux indiens, mais dans une discussion entre adultes intelligents, ça fait un peu tâche....
C'est vous qui voulez imposer l'idée de sauver la planète ou l'humanité à coup de réduction du CO2, donc excusez-moi, c'est vous qui revetissez les habits du gentil, du super-héro. Mais je ne vous laisserai pas gagner sur les valeurs humaines car si vous voulez sauver surement et maintenant plein de gens, c'est faisable.

Si vous travaillez sur des problématiques d'inondation, vous connaissez donc le concept de vulnérabilité et de résilience, pourquoi donc acceptez-vous un effort immense, jamais vu (85000 milliars de $ !), juste pour réduire une infime partie de l'aléa (le CO2) ! C'est indécent de demander cela aux peuples de la planète à qui vous outrepassez leurs priorités quotidiennes (se soigner, manger, payer l'éducation de leurs enfants...) par des règlementations supra-nationales débiles et hors de prix sur le CO2, dont ils se fouttent mais que beaucoup de leurs dirigeants corrompus n'hésiteront probablement à signer tant ce système plein de fric va corrompre à la pelle.

Point de vue résilience des pays du sud aux catastrophes, il n'y a jamais de budget(il suffit d'allez dans les casernes de pompiers, dans les hôpitaux, pas assez d'argent pour des digues, des bâtiments parcycloniques et parasismiques...) et il manque même des finacements au nord sur ce point. Vous êtes en pleine contradiction puisque vous acceptez que tout ce paquet soit sur le CO2 seulement et non sur la résilience des sociétés, dont je le répète, le constat scientifique autour du CO2 tout comme les bénéfices attendus en gain de vies humaines au minimum incertains mais raisonnablement complètement irréalistes. Il y a plein de solutions claires, directes, évidentes pour sauver des vies, maintenant et pas hypothétiquement dans 30 à 70 ans.

Oui, je m'intéresse à la naissance des idées, d'où elles viennent, qui les lancent, avec quels finacements pour leur donner de la raisonnance et j'ai appris par des scientifiques du CNRS (et non des complotistes svp) que l'écologie politique mondiale vient de cercles eugénistes comme Thomas Huxley et son petit fils Julian Huxley : fondateurs de la revue Nature, de l'UIPN (première organisation internationale de protection de la nature), de la WWF...dont les propos sur l'environnement étaient racistes, colonialistes. Voici ce que J Huxley, fondateur de la WWF disait en 1964 "« Malheureusement, ils [les pauvres] ne sont pas dissuadés de mener leurs affaires de reproduction (…). Des tests d’intelligence et autres ont révélé qu’ils avaient un QI moyen très bas ; et nous avons des indications qu’ils sont génétiquement sous-normaux dans bien d’autres qualités. »" Ok, on s'est "un peu" éloigné de ce type de propos mais le fait que le Nord détermine pour le Sud le problème du CO2 comme prioritaire et vital relève de cette logique ethnococentrée et néocoloniale. Je n'ai jamais entendu un paysan, un ouvrir du sud me dire de l'aider à le sauver en mettant tout mon fric dans la réduction du CO2. Pourtant, il me semble que c'est la démocratie, donc le peuple qu'il faut écouter, non ? Par contre, j'ai bien sauvé des enfants de la mort en leur payant des soins dans les hôpitaux pendant que les ONG écolos claquaient des sommes folles en 4x4, salaires, villas, personnels, perdiem.... et dont les miettes servent à planter quelques arbres ou à sauver un crapeau vivipare dont les locaux se fouttent complètement.

Les idées qui ont donné naissance à l'écologie visaient dans le fond à garder les ressources du sud au profit du nord : bois, pétrole, charbon.... Il y a eu l'indépendance, la fin des alignements de la guerre froide et il fallait donc d'autres logiques supra-nationales pour garder cette main mise sur les ressources. La taxe sur le CO2 basée sur l'idée d'un réchauffement climatique lié aux énergies fossiles joue parfaitement le rôle de cette mise sous contrôle des ressources fossiles du sud, dont le nord va encore avoir besoin et dont les guerres de prédations autour des gisements coûtent de plus en plus cher.

L'idée du réchauffement du climatique, comme ses financements, est nait dans les milieux maltusianistes et pétroliers contemporains (fondation Rockfeller, Trilatérale avec notamment Maurice Strong : 1er Directeur de l'UNEP à l'ONU, ancien administrateur de grandes boites pétrolières). Maurice Strong, soutenu par les fondations d'oligarques pétroliers, a été le fer de lance dans l'ONU de cette idée du réchauffement et a même été créateur du GIEC. C'est lui qui a dit que les scientifiques auront des financements pour démontrer que le réchauffement climatique et ses désastres sont causés par l'homme (énoncé du GIEC d'ailleurs). Ce type est un pourri et a même été pris la main dans le scandale Pétrole contre nourriture puis s'est exilé en Chine. Je ne suis pas étonné que cette idée du réchauffement anthropique ait été poussée et financée par les fondations de pétroliers car je vois le résultat final auquel ils vont aboutir : On va encore longtemps payer le pétrole dont on se débarressera pas si vite mais en plus de contrôler la ressource au sud par des règlementations supra-nationales, ils vont de plus faire payer la note de leurs industries de captation du CO2 à la pompe des pays du Nord. Franchement, les pétroliers, ils sont bien les plus forts : dans tous les cas, ils gagneront, mais plus encore avec la captation du CO2 dont eux seuls détiennent les solutions industrielles massives.

Après celle de la naissance de l'idée écologique internationale et de son enfant celle du réchauffement climatique (dont je vous ai détaillé sommairement les grands initiateurs et financeurs internationaux), je suis triste d'assister au XXIè siècle à la réminiscence sur une forme différente de la théorie du climat et de celle du déterminisme climatique. Tout se passe comme avant, le climat est le facteur essentiel du développement humain et comme l'homme l'a perturbé, l'humanité va mourrir. Comme si l'homme n'était pas assez intelligent pour s'extraire des conditions climatiques, d'autant plus dans une phase de réchauffement qu'adore la végétation et les espèces vivantes. Une glaciation aurait été autrement plus terrible. Et cette idée d'un déterminisme climatique, très ancrés dans les sociétés judéo-chrétiennes ou plus récemment catho-zombies (paradis orginel au climat stable et agréable, déluge, apocalyspe, culpabilité, soumission...) refait surface alors qu'elle s'étaient éteinte à la fin du XIXème siècle. Je suis tellement déçu que nos contemporains reviennent dans ces débats stériles sur le déterminisme du climat sur les conditions humaines alors que cette idée était considérée par les épistémologistes du XXème siècle comme ayant fini son cycle. Comme quoi, le déterminisme climatique et sa variante actuelle, le déterminisme du CO2, est encore bien présent aujourd'hui, il suffit de voir ce forum et le contenu même de l'émission d'@si.

Bref, vous avez fait une erreur de débutant en matière de gestion du risque d'inondation en acceptant que l'immense effort mondial ne porte que sur le CO2 (une partie de l'aléa) et non sur la résilience des sociétés humaines. Dans ce sens, vous vous inscrivez dans la logique passéiste du déterminisme climatique et dans les pas de l'écologie mondiale, très gangrénée par l'éthnocentrisme et le néocolonialisme, mais qui se donne bonne conscience et communique à tout va son image de "Sauveur de la planète". Les sauveurs de la planète sont souvent des imposteurs et je trouve étrange qu'@SI n'ait pas encore démonté cette grosse ficelle de la communication des organisations.
En fait je sais pas pourquoi vous me ramenez systématiquement à votre obsession des 89 000 milliards, alors que je vous ait dit plusieurs fois qu'il était idiot de dépenser une telle somme.... Je vais me citer sur un message plus haut ". Il ne sera jamais question de dépenser ces 89 000 milliards, puisqu'on sait pertinemment que personne n'irait au bout de cet engagement. Mais il est possible de travailler sur les deux tableaux pour minimiser la casse. Prévention et soin. "

Si vous ne me lisez pas, ça sert à rien de discuter.....

Je suis absolument contre le fait de dicter à qui que ce soit comment se comporter, d'une manière générale, en matière de géopolitique. La France n'a pas à dire à qui que ce soit comment mener un conflit, réduire ses émissions, ou tout autre ingérence dont elle a la spécialité, d'autant plus qu'elle n'est jamais un modèle sur la question. Que la France se mette en fer de lance pour la COP 21, ça me fait doucement rire.... Donc ne me prêtez pas d'intentions que je n'ai pas, mon but n'est pas que tout le monde atteigne zéro émission ou quoi, je veux juste ralentir nos modes de consommation, mais sans ingérence. Le peuple chinois, français, ou je ne sais qui ne veut pas faire d'effort? personne ne doit l'en empêcher.

Si simplement des efforts peuvent être faits progressivement, je suis convaincu que la machine s'emballera moins vite et on aura affaire à des catastrophes moindres dans le futur. Cela passe par des petites initiatives parfois, comme le covoiturage, la production d'énergie verte sur les toits des parkings couverts en ville, la fermeture des éclairages en vitrine, etc... Plus des innovations en matière énergetique qui peuvent à la fois créer du travail et de la recherche, et réduire les émissions. Ces investissements, allant au rythme auquel le pays peut aller, diminueront d'autant la facture à l'avenir. Demandez les enveloppes annuelles de certains pays quand arrivent les cyclones....

Que vous ne soyez pas d'accord avec ça, c'est votre droit, mais arrêtez de me prêter des intentions égoistes, je souhaite également que chaque être humain sur terre ait des conditions de vie décentes, ça reste pour moi bien plus important que n'importe quel autre problème .
Je te lis mais 89 000 milliards de $ ou même, "seulement" 1000 milliards de $, c'est un enjeu financier et une gouvernance supra-nationale jamais vue dans l'histoire de l'humanité, surtout lorsqu'on compare cet enjeu avec d'autres secteurs essentiels (santé...) qui n'ont jamais fait l'objet d'un tel effort mondial.

D'accord TomTom, je ne voulais pas te prêter de mauvaise intentions mais plus resituer ta position dans le courant d'idées autour du CO2, dans un contexte historique plus large sur l'écologie, le réchauffement anthrophique et le déterminisme climatique. Vous êtes probablement un type bien, comme beaucoup d'autres persuadés du bien fondé de lutter contre le CO2 mais, quoi qu'ayant toi et moi notre libre-arbitre, nous sommes souvent aussi l'objet de forces sociales, économiques et politiques qui nous déterminent et que je cherchais à mettre en évidence.

Hélas, on aurait pu trouver de bonnes raisons de passer aux énergies vertes (indépendance énergétique, relocalisation et démocratisation de la production d'énergie, fin des guerres de prédation autour des énergies fossiles) mais les gouvernements du nord ont besoin de garder la main mise sur les énergies fossiles dont on n'aura encore longtemps besoin et donc, le problème est là, sur le CO2, même si scientifiquement, cela fait encore beaucoup débat. L'aide au développement va se déplacer sur la lutte contre le CO2 au détriment d'autres secteurs, comme la santé, le développement mécanique de l'agriculture ; l'enveloppe ne grosssira pas pour autant. Et les pays comme la France ne dicteront pas cette situation, ils laisseront simplement les pays pauvres accepter les nouvelles conditions de cette aide dont ils ont besoin et beaucoup signeront des accords supra-nationaux sur le CO2 pour l'obtenir. Toutes les forces du Nord y travaillent : les politiques, les médias, les Nations Unies, les ONG (même non écolo), des scientifiques financés pour dire que ça va mal, les pétroliers, les religions, l'OTAN...
J'apprécie que le ton devienne moins paternaliste.

Cela ne transparait pas dans mon discours, mais je suis plutôt pessimiste. J'ai émis mes idées plus haut, mais je ne renie en aucun cas l'instrumentalisation qui est faite de la lutte contre les émissions de CO2 par les grands de ce monde... Il n'y a qu'à voir les projets REDD, qui ne sont ni plus ni moins des autorisations à polluer.... masquée sous un écran de bonne volonté.

Mais malheureusement, pour avoir touché un peu au domaine des projets de développement, c'est exactement la même chose, car aucun pays industrialisé ne fera d'aide au développement à un pays (quel que soit le secteur) sans qu'il n'y trouve une quelconque contrepartie qui perpétuera ce système de dépendance qu'ils souhaitent maintenir.

Les petites initiatives, locales, humaines, sont les seules qui ne font pas les choses de manières intéressées et produisent des résultats intéressants.... Mais, vu les thématiques abordées, elles restent des gouttes d'eau dans un vaste océan de merde
Evora:
- on met en place des systèmes d'irrigation à base de panneaux de solaires dans les pays marqués par la sécheresse

Et l'eau, on va la chercher où? Le réchauffement climatique va induire des zones de sécheresse de plus en plus grandes; c'est bien joli de mettre en place des systèmes d'irrigation mais si l'eau manque, si les nappes phréatiques sont vides, tous les panneaux solaires du monde n'y pourront rien changer; réchauffement climatique= extension des zones impossibles à cultiver= famines, migrations.
La planète étant couverte d'eau au 3/4 (en gros), la tendance est plutôt à une tropicalisation humide de la planête plutôt qu'à un dessèchement. Si des zones humides et fertiles risque de s'assécher, d'autres arides ont des chances de retrouver la pluie et la fertilité.
La Roue tourne...
Votre raisonnement est trop simpliste et ne correspond pas à la réalité observée.

L'eau, on la retient lorsqu'il pleut, on la fait venir par gravité, on la désalinise, on la capte en sous-sol.... il y a plein de techniques pour arroser des terres sèches et les conditions climatiques ne sont pas indépessables. C'est d'ailleurs toute l'histoire des pays aux climats avec des sécheresses, lorsqu'il pleut, on stocke cette eau pour irriguer les terres pendant la période sèche et vous savez quoi, ça marche mais cela demande des moyens, une organisation que le Nord ne donnera pas vu que c'est le CO2 leur remède bidon. Mais le sud, c'est faire, même avec les maigres moyens qu'on leur laisse encore.

Au passage, dans les pays du Sahel, dont la sécheresse est une caractéristique climatique qui ne date pas de la période industrielle, on a longtemps parlé de la désertification, de l'avancée du désert et du manque de pluie. Dommage mais depuis les années 90, il n'y a jamais eu autant de pluie. Je ne compte plus les inondations à Nouakchott, Niamey et ailleurs qui ont surpris même les habitants qui avaient habité dans l'ancien bras du fleuve Niger depuis des décennies. Et pourtant, ces pays désoeuvrés veulent de l'enveloppe de Hollande de 2 milliards d'€ pour la luttre contre le CO2 (qui sera prise sur d'autres budget de l'aide au développement), donc leurs gouvernements parlent maintenant de réfugiés climatiques pour leurs migrants qui ne sont au final que des migrants économiques issus d'un manque de répartition des richesses et non d'un dérèglement du climat. Puisque je vous dis qu'ils ont beaucoup d'eau maintenant en saison des pluies même si ces climats demeurent marqués par une sécheresse normale à cette lattitude.
Cessons ces lamentations sur l'injustice alors qu'il s'agit d'un problème de dioxyde de carbone.
Justement non, l'injustice dans la répartition des richesses est la cause des migrations depuis tous temps, pas le CO2.
Evora:
L'eau on la retient lorsqu'il pleut; Mais s'il ne pleut que très rarement?
On la désalinise Mais si on est loin, très loin des océans?
On la capte en sous-sol Mais si les nappes phréatiques sont vides?
On la fait venir par gravité D'où la fait-on venir? De pays voisins qui eux aussi en ont un besoin vital?
On a longtemps parlé de la désertification, de l'avancée du désert et du manque de pluie. Faudrait-il ne plus en parler?http://www1.rfi.fr/actufr/articles/066/article_36970.asp
Bon c'est décidé, j'arrête de lire les commentaires des émissions.
Ca devient le festival des débiles, râleurs, poivrots de comptoir qui râlent contre les impôts, les étrangers, les reptiliens et les chemtrails atlantes. N'importe quoi...
Pour aller dans le sens du sieur Revolution, voici un exemple de contrôle des consciences quant au prétendu réchauffement climatique.

Si l'atmosphère se réchauffe, on pourra prendre son petit café en terrasse en plein mois de décembre. À Paris, des gens sont grassement payés pour ça. Au risque de la congestion pulmonaire, ils boivent leur petit noir en terrasse à l'approche de Noël et au-delà. Les autres, braves pékins sans défense qui voient les attablés, se disent que finalement il ne doit pas faire si froid et, tels des moutons de Panurge, ils s'attablent à leur tour et commandent un café serré, une noisette ou un grand crème. Les pisse-copie encartés, qui n'aiment rien tant que le sujet du réchauffement climatique, se précipitent pour pondre des articles à ce sujet. Et l'on peut bientôt lire à la une de leurs quotidiens : « Réchauffement climatique : la preuve par le café en terrasse ».

C'est vrai puisque c'est dans le journal ! s'exclame-t-on alors en province. Les terrasses de Clermont-Ferrand et Plougastel sont soudain prises d'assaut par des consommateurs trop confiants qui croient sentir un net réchauffement d'ailleurs regardez, on dirait que mes engelures se dissipent.

Et c'est ainsi que se contrôlent les consciences. Par le petit noir en terrasse et la presse avide.

Par ailleurs, on murmure ici et là que les organisations qui rétribuent des figurants pour se geler en terrasse en plein mois de décembre ne sont autres que l'Amicale des Cafetiers français, l'Ordre des Médecins et le Syndicat des Journalistes. Dont les plus hauts dirigeants se retrouvent chaque semaine au sein d'une loge maçonnique baptisée Chaleur et Réconfort.

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J'ai comme l'impression de visionner un "ravi de la creche", qui passe, je crois a coté de l'element principal qui est la perte de credibilité d'institutions qui faisaient autorité.
globalement les gens peuvent douter par ce qu'ils sont idiots/incultes, ou que leurs situations les menent a un plus haut niveau de defiance, ou etc... mais les scientifiques devraient aussi balayer devant leurs portes et ont sur l'epoque recente donné de multiples exemples de leurs faillibilités/compromissions et on ne parle pas de cas isolés seulement mais parfois du systeme en lui-meme.

Les gens ont de plus en plus de mal a croire une autorité sur parole, quelque soit son domaine.

La connaissance climatique est, sous certains aspects, un peu comme l'economie, c'est une agregation de chiffre, conjugué a la difficulté de demontrer la pertinence de son savoir (pour le climat l'echelle de temps fait que l'on sera tres nombreux a ne pas voir les consequences de nos actes), et qui passe principalement par la prevision du passé, demonstration de nature a ebahir tout le monde...
Du coup comme le souligne DS, la reception du savoir de cette autorité de la connaissance, depend directement du credit qu'on lui accorde, et j'oserai ajouter de ses desirs, le quidam climato sceptique (ou pas) a une certitude de l'ordre de la croyance.
On voit la difficulté de cet oceanologue quand DS le lui fait remarquer, et c'est probablement pour cela que sa mutation recente l'oriente a changer son discours, non pas pour rechercher notre aspect rationnel, mais vers un processus de peopilisation et langue de bois, bien connu du monde politique, d'une certaine facon son discours se rabaisse de plus en plus au niveau de certains de ses interlocuteurs. Peut-on etre "politique", tout en gardant son integrité scientifique ?
Le moment sur "attribuer" et "cohérent" m'a un peu fait tiquer, lui qui se presente comme en pleine demarche scientifique, figure de la rigueur, admet qu'il ne peut pas utiliser "attribuer", mais veut quand meme que l'auditeur comprenne sa remarque dans le sens "attribuer", alors que d'autres de ses collegues disent clairement que le lien n'est pas établi (changement climatique-catastrophe), lui sacrifie le scientifique au profit du militant.
"Pourquoi le message de l'urgence climatique a tant de mal à passer ?" en voilà une bonne question qu'elle est bonne !!!

Comme l'émission qui tente d'y répondre d'ailleurs. Bravo @si !

L'ex pédagogo que je fus (et suis resté indécrotablement je le crains...) fait depuis longtemps un parallèle, ou du moins de nombreuses analogies, entre ce débat sur le réchauffement climatique (pollué par les climato-sceptiques et l'impuissance médiatique à en maîtriser les effets parasites) et le débat sur l'inexorable déclin de notre école républicaine, ses causes et ses remèdes. Car il me semble aussi difficile d'avoir un débat serein et une information claire et valide sur notre système éducatif et sa nécessaire et urgente réforme que sur le sujet du jour.

D'où ma question : et pourquoi donc ? à quand une émission avec un couple de frère et soeur, l'un ou l'une enseignant et l'autre journaliste spécialisé sur les questions éducatives ?
Bonjour à tous, bonjour Revolution,

Je vous réponds dans un message distinct des votre car il y a une chose que je ne comprends pas dans l'ensemble de votre prose. En effet, il semble que vos opinions sur le changement climatique soient le fruit d'une marotte que vous répétez inlassablement et sous diverses formes :
- "L'apparatus climato-propagandiste n'a aucune limite, il est clairement soutenu par les gouvernements."
- "Par contre je pense faire la démonstration du fait que les médias sont biaisés."
- "Parce que ça n'est qu'au bout d'un certain temps que les données deviennent vraiment gênantes."
- "des gens ayant intérêt à la catastrophe imminent"
- ...

En résumé, vous semblez penser que les institutions nationales/internationales, les médias, les industriels,etc... soutiennent le discours sur le changement climatique par intérêt. J'aimerais, si possible, que vous explicitiez en quoi consiste cet intérêt.

Merci d'avance.
Quelle remaquable émission d'ASI. Quelle tenue et quelle honnêteté de la part des invités. Qui d'autre qu'ASI peut aujourd'hui proposer un tel décryptage? Qui dans le cas présent nous renforce hélas dans notre impuissance et/ou notre complicité vis à vis du réchauffement climatique... Quelle puissance économique, quel individu va accepter de réduire son confort énergétique ou alimentaire alors que des négateurs, ou simplement des sceptiques parfois sincères, instillent le doute dans nos cerveaux, alors que la guerre économique n'a jamais été aussi sévère entre les nations, alors que ce réchauffement s'effectue lentement sans conséquence dramatique brutale de grande ampleur (pardon aux populations touchées par les récents cataclysmes, mais cela reste insuffisant pour déclencher un vrai mouvement planétaire)?
On est mal barrés...
Cette question , que doit , peut , on faire ?? N'est ce pas dans dans la ou les réponses à cette question que se trouve l'explication à la mise en avant des négateurs dans la sphère médiatique , à l'absence de réelles propositions politiques, ...
D'ailleurs les conséquences dans nos vies au quotidien des réponses effectives aux réchauffement climatique ne pourrait il pas faire l'objet d'une émission .
Toute cette question de climat est finalement la traduction d'un rapport de forces.
Tant que les pays les plus forts (occidentaux) auront avantage, ou croiront avoir avantage, à ce que rien ne change, rien ne changera...

Comme par ailleurs les pays "moins forts" aspirent tous à devenir "plus forts", et font tout pour nous ressembler, on n'est pas sortis de l'auberge...
L'ours blanc, fondamentalement est le dernier soucis de la sncf . Ce qui l'intéresse c'est de vendre des places dans ses train , et de permettre aux quidams que nous sommes de les remplir en nous donnant bonne conscience sans changer un iota dans nos façon de vivre, de consommer, ..., ce qui par contre sera indispensable si le changement climatique nous concerne nous ainsi que nos politiques......
Une émission qui ne va déranger ni l'Élysée, ni Matignon, ni Bercy !

Passionante au demeurant...

Mais je dois dire que faisant l'objet d'une tentative de redressement du même montant (voir davantage), et mal fondée en droit également, je suis un peu contrarié de ne pas avoir votre confortable solution : faire appel à la charité publique... Un Arrêt sur Imageton ou un Médiaparton passe encore. Un Guyoton personne ne comprendrait ni ne cotiserait. Il faudra donc que je me démerde pour financer la vie des petits marquis et les avantages acquis de leurs domestiques ! Ou plutôt pour les faire plier, ce qui est en cours j'espère !

Pour ma part j'ai toujours pensé qu'il est nécessaire et digne de payer des impôts, à la mesure de ses moyens, pour financer la vie collective. Mais se faire piller et détrousser sous prétexte que le pays est en faillite est-ce digne ? Qui l'a mis en faillite d'ailleurs ? Pas nous à l'évidence, bien que les bonnes âmes de gauche soient toujours avides de fonctionnaires supplémentaires et d'impôts payés par les autres : ils n'aiment pas tellement payer eux-même, les gens de gauche, ils préfèrent garder le pognon pour leur propre usage !

Pour conclure je souhaite longue vie à @si, naturellement ! Je suis totalement d'accord sur l'aspect scandaleux de l'invraisemblable différence de TVA entre presse imprimée et presse en ligne. Tout comme est scandaleuse l'exemption d'impôt sur la plus-value accordée aux PDG qui vendent leur société et prennent leur retraite (exemptés) et les dirigeants effectifs ayant laissé le titre de Présidente à leur vielle mère, poursuivis comme des malfrats par Bercy.

Mais vous avez toujours adoré les impôts chez @si, non ? Et jamais raté une occasion de dénoncer les "évadés fiscaux" ainsi que les "Paradis Fiscaux", démontrant votre goût immodéré pour les "Enfers Fiscaux" dont la France est incontestablement le prototype et le vaisseau amiral, employant environ deux fois plus de ponctionnaires que nécessaire dans les autres pays développés (ce qui nous conduit vers une classification : "République Bananière" plutôt que "Pays Développé" au demeurant)

En vous souhaitant (très sincèrement) de vous en sortir, je regrette un peu que ceci ne vous serve pas de leçon : vous pourrez continuer à penser que les impôts c'est formidable... Tant que c'est payé par les autres !

Et pour ceux qui manquent de culture fiscale cette petite merveille de Clemenceau : "La France est un pays très fertile, on y plante des fonctionnaires il y pousse des impôts."

Bon courage, il se peut que nous survivions, vous comme moi avec un peu de chance... Et puis il serait assez mesquin de refuser de financer les grands crus qui coulent à flot sur les tables des palais nationaux, ainsi que les jets affrétés pour aller assister en famille aux matchs de foot à l'étranger, non ?

Bien Amicalement,

PG
Emission très intéressante, en tout cas la première moitié, n'ayant pu encore voir la suite.
Débat intéressant mais pour ma part je reste sur ma faim. Il aurait été intéressant d'avoir un 3e invité pour mettre en perspective cette expérience commune du frère et de la sœur.
Et la question la plus intéressante à mon sens a trop vite été évacuée : le réchauffement climatique est-il un débat scientifique ou politique ?
Personnellement, et en tant que scientifique, je pense que la question du réchauffement climatique, telle qu'elle est traitée dans les médias en tout cas, n'a plus rien de scientifique, c'est devenu une question politique et donc instrumentalisée à des fins idéologiques.

L'exemple des inondations dans le Sud-Est est assez frappant. Tous les journalistes s'excitent sur le réchauffement climatique (qui certes augmentent la fréquence des phénomènes extrêmes) mais personne ne mentionne l'urbanisation de zones inondables qui est la cause principale (et pas forcément unique). Que je sache ce n'est pas la faute du réchauffement si les maires délivrent des permis de construire dans des zones où cela est normalement interdit.
Les vrais problèmes sont nos choix de société et le réchauffement climatique est en train de devenir une excuse bien pratique pour la classe politique...
Je pense que le problème principal est abordé dans le débat, passionnant par ailleurs :

Si c'est exact que le réchauffement est le fait de l'être humain, alors ça suppose des changements dans notre mode de vie qui sont énormes, qui demanderont une autre organisation politique et sociale, mais aussi purement technique: comment recycler, récupérer, trouver la place dans les villes surpeuplées ? Comment faire accepter à des jeunes et vieux accrocs aux portables à accepter l'idée que tout ça va se réguler ? Comment reconvertir des sociétés entières addict à la consommation à des valeurs et des habitudes culturelles différentes ?
Comment limiter le pouvoir des multinationales et de la finance pour les empêcher de décider en faveur du réchauffement ? Car l'expansion du capitalisme et de la marchandise profite aux multinationales et à la finance. Et la situation de la Grèce, et la situation en Europe, suffisent à prouver que
Et pour chacune de ces questions, et bien d'autres, personne n'a la réponse.
Si on rajoute que par exemple, au niveau de la COP, aucun pays n'a intérêt à faire quelque chose, puisqu'il se nuirait sur le plan de l'économie de croissance, soit parce qu'il est producteur industriel, soit parce qu'il vit d'une rente d'hydrocarbure, soit parce qu'il est trop pauvre et nuirait à son propre développement. Plus généralement, l'emploi, la panacée, sera menacé si on ne partage pas le boulot et si on ne remet pas en cause les profits.

Sale temps pour la planète !
Revolution : négateur niveau 3 ?
On parle là des prédictions futuristes d'une assemblée de météorologues. Tu m'étonnes que ça ne passe pas !
Trouvez-vous ce message plus efficace que ce qu'on a vu pendant les dernières décennies ?
http://www.iau-idf.fr/savoir-faire/nos-travaux/environnement/changement-climatique/comprendre-le-changement-climatique-en-2-min.html
Si oui, est-ce dû à la forme, au fond, ou aux deux ? Personnellement, je trouve que c'est facile à lire, argumenté, positif.
La véritable raison pour laquelle le message ne passe pas est simple: c'est notre cerveau.
Nous sommes programmés pour réagir à des dangers immédiats, mais pas pour des dangers éloignés dans le temps.
2 exemples:
- Un lion vous saute dessus? Vous recevez une décharge d'adrénaline pour fuir le danger.
- Vous fumez? Tout en sachant que 50% des fumeurs en meurent, la plupart des fumeurs disent: "on verra plus tard". Par contre, si un médecin dit à un fumeur: "si vous continuez à fumer, dans 6 mois vous êtes mort", là il va réaliser le danger.

La solution: rendre ce danger immédiat. Un film catastrophe pourrait faire réagir ...
Ils s'entendent comme "cul et chemise" ! On la tient enfin la preuve des relations incestueuses entre les médias et les scientifiques du GIEC *

*en anglais: I.P.C.C : Intergouvernemental Panel on Climate Change; pas question d'experts.
Serge Galam, qui se fait engueuler sur I-télé, est ce physicien qu'avait invité Guy Birenbaum dans une Ligne Jaune sur le climat.
Le même qui dans un article dans « Le Monde » du 007/02/2007 avait attribué à Galilée la preuve de la rotondité de la terre qui était connue depuis (au moins) Eratosthène et comparé l'ostracisation (déjà à l'époque!) d'Allègre et Courtillot au rejet de la relativité d'Einstein par quelques savants nazis (mazette!).

Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur

" la gauche n'a pas le monopole du cœur" disait Giscard. Moi je dis " les écolos n'ont pas le monopole de l'urgence".
J'ai pas encore vu mais j'ai mon avis sur "Pourquoi le message de l'urgence climatique a tant de mal à passer?":
Parce qu'il est complètement frelaté!

En 2013, l'IPCC a sorti un rapport disant que les mesures de température ne donnaient plus de signes de réchauffement depuis 16 ans. Ca s'appellait le "global warming hiatus".

En juin 2015, ce hiatus a été corrigé par la météo US (NOAA) puis anglaise (Met Office). Les données statistiques ont simplement été révisées. Et maintenant elles collent au modèle "réchauffiste"! Barbatruc... Et nos médias n'en disent à peu près rien.

L'apparatus climato-propagandiste n'a aucune limite, il est clairement soutenu par les gouvernements. Encore une fois, il n'est pas normal qu' "Arrêt sur Images" soit aussi moutonnier. Renseignez-vous... Qu'est-ce que vous avez à répondre à ce qui ressemble autant à une manipulation? Sans rire? C'est une énorme escroquerie.

Je ne prétends pas ici faire une démonstration scientifique du réchauffement et du refroidissement. Par contre je pense faire la démonstration du fait que les médias sont biaisés. Et ce n'est même pas la révision que je mets en cause. Mais le fait que personne ne s'en soit inquiétée et ne l'ait questionnée démontre l'inanité et la vacuité du discours médiatique sur ce sujet.

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