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Commentaires

Claude Durand fait sa fête à l'édition, d@ns le texte

Qu'y a-t-il dans la tête d'un éditeur, qui voit défiler devant lui, pendant toute une vie, les grands écrivains avec leurs petits côtés, les dignes jurés corruptibles, les journalistes suivistes tremblant de rater la révélation du moment ?

Derniers commentaires

Voyons!

Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur

"j'ai pris plaisir à écouter cette émission même si l'auteur n'arrive pas à parler de son texte."

Je me demande si nous, lecteurs, avons clairement conscience de ce que représente l'écriture d'un roman pour son auteur. J'ai l'impression que c'est le plus souvent une entreprise harassante, douloureuse, improbable jusqu'au point final. Sans parler du parcours qui suivra jusqu'à une hypothétique publication. Et alors après toutes ses épreuves, il faudrait parler ... comme son livre ! Pas si simple, semble-t-il. Ecoutons et regardons un Modiano. C'est aussi pénible pour lui que pour nous, en fait !

Je reproduis ci-dessous un extrait de l'article du Monde des livres consacré au roman de Margaret Mazzantini "Venir au monde". Ce qu'elle décrit de la démarche qui a abouti à ce livre me semble assez bien illustrer cette double difficulté de l'écrivain : écrire des livres / parler de ses livres.

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"Seulement trois romans en quinze ans. C'est dire si Margaret Mazzantini laisse mûrir ses livres. Pour Venir au monde, son dernier ouvrage, il lui aura fallu presque sept ans, car, après l'énorme succès d'Ecoute-moi, la romancière italienne n'a pas choisi la facilité, en se lançant à corps perdu dans une vaste histoire à l'architecture complexe et au réalisme saisissant, où se télescopent l'angoisse d'une maternité impossible et le siège de Sarajevo.
Le résultat est un impressionnant roman d'amour et de guerre, de violence et de secrets de famille, qui confirme son extraordinaire talent de narratrice et sa volonté d'ancrer l'écriture dans un univers de sentiments déchirants. "J'ai porté en moi ce projet pendant longtemps. En 1991, juste après avoir eu mon fils aîné, je regardais à la télévision les images terribles de la guerre dans l'ex-Yougoslavie. De l'écart angoissant entre l'espoir lié à cette naissance et l'horreur de ce conflit à quelques centaines de kilomètres de chez moi est née la première idée de ce roman, qui s'est développé comme une sorte de fable branlante et casse-cou", raconte la romancière, née à Dublin et résidant aujourd'hui à Rome.

Pendant des années, elle a accumulé documents et témoignages sur la guerre en Bosnie, sans pourtant réussir à écrire une seule ligne. Incapable d'avancer, elle a commencé, mais ensuite abandonné, un autre roman : "Aujourd'hui, je sais que tout ce que j'ai écrit avant n'était qu'un travail de préparation pour ce roman, qui a été un passage fondamental dans mon parcours d'écrivain." Plus tard, lorsqu'elle a trouvé la bonne distance, elle s'est lancée dans l'écriture sans plus s'arrêter. D'ailleurs, la première version du roman - écrite d'un seul jet en neuf mois - comptait presque mille pages, réduites ensuite de moitié avec l'aide de son mari, l'acteur et réalisateur Sergio Castellitto, son premier lecteur.

"Pour moi, écrire est une urgence et une nécessité que j'essaie d'accomplir avec le maximum d'honnêteté", confesse cette femme mince aux yeux clairs qui a renoncé à sa carrière d'actrice pour se consacrer entièrement à l'écriture, tout en fuyant les mondanités de la vie littéraire. Elle est persuadée que la littérature - comme l'explique Gojko, le magnifique poète bosniaque qui est un des protagonistes du roman - "doit nous donner faim d'amour ainsi qu'une certaine nostalgie de la vie, car notre existence ne nous satisfait jamais pleinement". Et si "écrire est un destin et le talent un don qu'il faut restituer aux lecteurs, en travaillant avec humilité", en réalité, pour celle qui a publié son premier roman à 33 ans, l'écriture a été pendant longtemps une vocation niée : "Je croyais qu'écrire était une activité douloureuse et incompatible avec la vie. En réalité, c'est le contraire. L'écriture est exaltation, même si elle s'accompagne de souffrance et de fatigue. C'est comme s'élancer dans les bras d'un amoureux. C'est un privilège."
hello,

Honnetement , j'ai pris plaisir à écouter cette emission même si l'auteur n'arrive pas à parler de son texte.

Le sentiment que nous ne parlons pas de littérature est plus lié à mon avis à son attitude à lui plus qu'à une erreur de choix de votre part.

En effet, à un moment vous soulignez, Judith son décalage entre sa parole et son écrit. Pour moi c'est dans ce decalage que se situe une partie du problème. A l'oral monsieur ne peut se retenir de prendre des pincettes.

et ce d'autant plus qu'il ne parle quasiment j'amais comme auteur mais comme editeur ou ancien editeur, ce qui est l'autre partie du problème pour moi.

Au mieux, de son livre il dit, il est comme "ca", c'est une satire point.
Il tente bien quelques pistes mais si doucement et sans les suivre, être interssé par les situations plus que part les acteurs ...

Par contre il répond au question par les us et coutume de l'edition et d'aillieurs à un moment il sent sa propre limite il clame que l'ouvrage n'est pas un pamphlet, et demande à ne pas etre critiqué en tant que tel.

Par contre, j'aime assez les livres pour m'interesser à l'édition, le choix de l'invité etait donc pour moi cohérent.
Pour votre travail, je le trouve toujours interessant et approfondit même si je préferais que l'on attende un peu avant de réinventer l'ami Régis.
J'apprécie de voir se construire votre emission.bon courage
Très décevant. Pour moi, il ne s'agit plus d'une émission littéraire.
J'ai vu l'émission avec Claude Durand la semaine dernière, et nétais pas intervenu à chaud: d'abord parce que, volens nolens, j'ai réduit mes interventions sur les fora @siens; ensuite parce que la déception que j'ai éprouvée en visionnant cette émission (et la précédente itou) a déjà été exprimée par d'autres que moi, avec des arguments que je contresigne derechef.

Toutefois, je perçois que l'émission cherche encore sa voix/voie: après une première saison qui avait ses aficionados, lesquels étaient cependant en nombre trop restreint pour que l'expérience se poursuivît telle quelle, la deuxième saison semble tâtonner en quête d'une organisation qui se dessine encore assez mal. Chaque émission est une remise en question, une recherche hésitante qui, hélas pour l'équipe animatrice, ne paraît pas donner les fruits convaincants tant espérés — si l'on se base sur les réactions constructives et néanmoins critiques des membres du forum.

Comme je suis du bon côté de la barrière —dans la position confortable et passive de l'internaute-spectateur—, je ne saurais trop quelles suggestions donner pour contribuer au succès tant attendu de cette troisième émission d'@si; ce dautant plus qu'ayant été un grand appréciateur de la première saison, j'ai du mal à saisir les défauts qui eussent expliqué la faible audience des excellents émissions.


J'aurais néanmoins une suggestion à faire: dans une chronique pour d'autres raisons mémorable, Judith Bernard avait avoué avoir apprécié Les beaux gosses de Riad Sattouf [césar du meilleur premier film cette année]. Or ce dernier, qui est d'abord un auteur de bande dessinée, vient de publier chez L'Association le deuxième tome de sa Vie Secrète des jeunes [ici la chronique du premier tome] (recueils de strips initalement parus dans Charlie Hebdo). Par ailleurs, il a reçu cette année le prix du meilleur album au festival d'Angoulême pour le troisième tome de Pascal Brutal (satirique vision de la France sarkozienne sortie chez Fluide Glacial). Bref, il s'agit d'un auteur varié et qui offre une proposition de bd très inclassable (je pense surtout à sa Vie secrète des jeunes II récemment parue): il laisse le soin au lecteur de tirer les conclusions des saynètes vues et entendues qu'il nous rapporte par strips de huit cases, et dresses ainsi un tableau moral, parfois amusant, souvent déprimant, de la France des années 2000.

Inconvénient majeur: L'Association est ultra-réticente à délivrer des services de presse pour plein de raisons, souvent fort compréhensibles. Avantage majeur: Sattouf étant un auteur avec plusieurs cordes à son arc (autobiographie avec Ma circoncision, satire avec Pascal Brutal et Le Manuel du puceau, analyse sociale avec sa Vie secrète des jeunes, comédie ciné avec ses Beaux Gosses), l'émission pourrait tenter de ne pas se limiter à la seule immédiate actualité de l'auteur, mais tenter une vision plus globale de son oeuvre, encore jeune quoique conséquente.
qu'ils passaient ce soir sur France 2, "La fille coupée en deux", il y a un écrivain qui invite une jeune femme à lui faire une fellation alors qu'il est censé écrire à son bureau son nouveau roman.

N'est-ce pas le cliché dont Judith s'étonnait qu'il fût si prégnant dans le milieu littéraire masculin...

yG
Mes craintes (partagées) d'une émission qui se déliterait dans l'actualité sont donc malheureusement confirmées... J'ai eu la curieuse et désagréable impression d'assister au mélange entre celle avec Ravalec et la dernière avec Debray : étonnamment sage (après ce que vous nous aviez promis... et que l'auteur lui-même promettait... je conviens que ce n'est pas de votre faute si vous tombez sur de délicates courtisanes en croyant avoir invité des putains de la république des Lettres toutes prêtes à en découdre) et bavarde... Non vraiment, si vous ne prenez plus plaisir à mettre de l'eau dans votre vin, de cette façon et avec ces interlocuteurs, je ne vois plus l'intérêt de continuer. Je n'apprends rien, j'entends à peine le texte, enfin je m'ennuie. C'est vraiment très, très dommage, D@ns le texte me réjouissait jusque-là et contribuait en quelque sorte à me "former" à la littérature contemporaine, dont mes goûts (et même dans une certaine mesure mes études de Lettres pourtant modernes) m'ont longtemps éloignée !
Merci Judith de cette réponse.

Bonne idée le ciné, en tout cas, ça vaut le coup d'essayer

Pour la littérature, mon sentiment est qu'il faut briser le carcan de la régularité. Mieux vaut faire trois émissions par an qui vous branchent que 26 par obligation.

Bon courage !
C'est pas vrai ! C'est bien de discuter entre vous ! Mais ne nous mêlez pas à ça ! Ce n'est pas la peine ! Je suis certaine que François Rose a des choses plus intéressantes à faire que de vous filmer, et nous que de nous taper plus d'une heure de ça.

En plus, dans la présentation écrite de l'émission, vous ne faites même pas mention d'Hubert. Il est ravi de cet intermède, visiblement, c'est le milieu dans lequel il baigne, mais si vous présentez ça comme une émission, autant nommer tous les intervenants.

Je partage l'avis de Cyrille, revenez à vos fondamentaux ! Vos anciennes émissions ne m'auraient pas fait lire les livres que vous proposiez, mais au moins, de vrais écrivains s'y exprimaient, et pas des boutiquiers. Je n'ai rien contre ce monsieur éditeur, mais ce qu'il raconte ne m'intéresse pas dans le cadre de cette émission-là.

Vous pouvez faire un produit dérivé de D@ns le Texte exposant les potins et les petites et grosses magouilles de l'édition, les rivalités peu engageantes et mortifères, animé par notre ami Hubert qui visiblement est au courant de tous les enjeux, mais personnellement ça ne m'intéresse pas.
Je trouve ça affligeant, plutôt.
Je vous trouve très injuste envers Claude Durand qui dès les premières minutes (les seules donc que j'ai regardées) explique très clairement pourquoi il a écrit son livre : pour faire exploser la statue qu'on était en train d'ériger autour de sa personne.

Après, vous avez deux chroniqueurs qui viennent lui dire en gros : "Bon, ok, ça, c'est ce que vous dites, nous, on vous dit que le sujet de votre bouquin, c'est l'édition, alors on va causer édition".

Moi qui suis très peu courtois, je me serais levé en leur disant : "Ok. Mais vous allez le faire sans moi !". Claude Durand est resté et a causé édition. M'étonnerait quand même qu'il refoute à nouveau les pieds sur le plateau de "D@ns le texte" après le traitement qu'on lui a réservé.
Notre ami Hubert a sa Rubrique dans Rue89 pour ça...

Je suis pas certain que le but de Dans le Texte soit d'être prescripteur de lecture, mais il n'empêche que pour ma part, cela m'a donné envie de lire Le lièvre de Patagonie (dans ma "book-list"), encore plus envie de lire le Guennassia que j'avais déjà acheté avant l'émission, et fait découvert Desarthe.

Bref, j'attends vraiment un debrief de Judith et du "chef" sur la dernière émission, et une vraie discussion autour du concept de "Dans le texte".
A défaut d'un debrief collectif, je peux vous proposer mes propres impressions ; je n'ai pas aimé faire cette émission, je n'en aimais pas le sujet, les vicissitudes de l'édition ne m'intéressent pas.

Je ne rêve que de revenir à la littérature pur jus ; mais je suis incapable de soutenir ma position avec vigueur, parce que je ne trouve pas le temps de fureter et de lire de la littérature proposable au Capitaine, ou adaptée aux exigences de l'émission. J'ai lu et adoré Trois femmes puissantes, de Marie N'Diaye, mais sa promo est finie, elle est à Berlin. J'ai lu et beaucoup aimé le dernier Roth, mais ce n'est même pas la peine de développer pourquoi on ne le fera pas. En dehors de ces deux expériences littéraires qui eussent fourni un matériau exceptionnel pour l'émission, je n'ai eu entre les mains que ce qui m'était proposé pour D@ns le texte nouvelle mouture. Tenir le rythme d'une production par semaine (chronique ou émission), dans le cadre d'une vie contrainte par d'autres obligations, me prive du temps et de la liberté de fureter.

Pour cette nouvelle mouture, je m'y adapte comme je peux, suis parfois dans un authentique plaisir (Debray), parfois dans une attitude plus formelle, mais cherchant à faire le mieux possible dans les contraintes qui sont les nôtres.

Les aventures de l'émission pour trouver sa forme, je n'étais pas contre ; je commence à considérer qu'elles n'ont rien produit de spectaculairement satisfaisant (ni non plus rien dont nous devions avoir honte ; on a quand même toujours maintenu une certaine qualité, voire une qualité certaine). Je suis sortie du plateau Durand avec cette demande : pour la prochaine, on revient sur la littérature. Mais voilà : quelque chose se construit, depuis quinze jours, autour d'Avatar. L'idée de tenter de faire du décryptage cinéma nous taraude depuis des mois, personnellement je suis totalement d'accord avec cette perspective. Et cette perspective risque d'empiéter sur D@ns le texte, puisque si plateau cinéma on tente, ce sera en lieu et place d'un numéro de D@ns le texte.

Voilà, pour ce qui est de nos propres problèmes de tambouille, tels que je les perçois.
Désolé pour ce message un pue décalé, mais pour ma part, je suis toujours très intéressé par l'observation de ce qui structure (sans se montrer) l'espace public. La littérature ne vole pas seule dans le ciel des idées, et ça me semble tout à fait pertinent de tenter d'en déconstruire les institutions. Ce qui n'empêche ni d'aimer lire, ni d'aimer la littérature, bien au contraire.
Et dans ces conditions, non seulement j'ai trouvé que l'émission était très intéressante, mais qu'en outre elle entrait parfaitement dans ce que je lis (ou vois) par ailleurs du site.

Quant à Durand, je le trouve tout à fait intéressant - avec une très grande malice, qui a dû d'ailleurs lui être bien utile pour évoluer dans son milieu.
... ["Je ne rêve que de revenir à la littérature pur jus ; mais je suis incapable de soutenir ma position avec vigueur, parce que je ne trouve pas le temps de fureter et de lire de la littérature proposable au Capitaine, ou adaptée aux exigences de l'émission. J'ai lu et adoré Trois femmes puissantes, de Marie N'Diaye, mais sa promo est finie, elle est à Berlin. J'ai lu et beaucoup aimé le dernier Roth, mais ce n'est même pas la peine de développer pourquoi on ne le fera pas. En dehors de ces deux expériences littéraires qui eussent fourni un matériau exceptionnel pour l'émission, je n'ai eu entre les mains que ce qui m'était proposé pour D@ns le texte nouvelle mouture. Tenir le rythme d'une production par semaine (chronique ou émission), dans le cadre d'une vie contrainte par d'autres obligations, me prive du temps et de la liberté de fureter. "]...

Ce passage du post de Judith met en évidence deux problèmes, je crois : celui du choix de l'invité et celui du timing.
Concernant les modalités de choix je comprends de moins en moins pourquoi le rôle de DS est sur ce plan aussi décisif. Puisque c'est prioritairement Judith et Hubert qui sont aux fourneaux pourquoi ne pas leur laisser entièrement la main ? Si le cinéma devait venir alterner avec la littérature est-ce que là aussi ce sont les choix et les goûts de DS qui primeraient, comme cela semble être le cas pour la littérature ? Je trouve qu'il y a là quelque chose d'injustifié voire même abusif. Ds pourrait-il s'expliquer une fois sur ce point ou faut-il considérer que son statut de responsable suprême rend-il cet aspect du problème indiscutable ?

Il y a certainement aussi un problème de timing à plusieurs niveaux. Judith et son emploi du temps mais aussi sans doute Hubert et le sien, et puis DS en tant que patron/capitaine, sans oublier les invités et leurs agendas à géométrie variable ! Personnellement, un D@ns le texte avec Marie N'Diaye et/ou Philip Roth j'aurais adoré ça ! j'ai lu les deux romans, j'ai beaucoup aimé... un D@ns le texte au dessert ! le rêve absolu ! mais bon... forget the dream... C'est peut-être aussi voir un peu trop grand ?
Cette idée de fidélisation par l'offre régulière ? ... mouais, ça fidélise peut-être côté récepteur, mais d'un autre côté ça crée comme une dépendance, une obligation de répondre à tout prix présent pour l'émetteur, un jour donné. Et à plusieurs je suppose que ça ne simplifie rien pour la gestion des plannings...

Au départ, le concept semblait simple ; en voulant diversifier l'offre pour mieux répondre à une demande elle-même diverse j'ai comme l'impression que c'est la tâche qui s'est considérablement compliquée, sans réduire pour autant les zones d'insatisfaction exprimées par les uns et les autres. N'y aurait-il pas notamment un problème de dosage ? Si l'on reprend l'émission avec Durand par exemple, ce que son roman propose au plan strictement littéraire n'aurait-il pas permis d'explorer un peu moins l'arrière-cuisine éditoriale et un peu plus la cuisine scripturale ? Car il m'a semblé avoir un coup de plume intéressant ce bonhomme, ou je me trompe ?
Mais non, Juléjim, mes goûts ne "priment" pas, je m'efforce chaque jour, rassurez-vous, de réfréner mes penchants dictatoriaux. Emission après émission, on tente, avec tous ceux qui y contribuent, de concilier nos envies, nos curiosités, et la cohérence du site, le tout avec une marge de manoeuvre qui se réduit à mesure que le jour du tournage se rapproche.

J'ai parfaitement conscience que notre fidèle clientèle n'est pas toujours satisfaite à 100 %, et croyez-bien que je m'en mortifie chaque matin, mais je la supplie de bien vouloir nous accorder un peu d'indulgence, et de se souvenir des contraintes multiples qui sont les nôtres.

(Tiens, pas mal, le paragraphe ci-dessus. On pourrait en faire un mail-type...)

Bon week-end.
OK Daniel, vos goûts ne priment pas, je le note ; mais vous aurez noté pour votre propre gouverne que certains choix passés, effectués/décidés par ... "on", semblent en déprimer certains. De là à ce que ceux-là se démobilisent et se détournent de l'émission... Il suffirait de quelques (faux) pas de trop. Or, ce n'est pas l'objectif recherché n'est-ce pas ?

Je dis ça, je ne dis rien... je ne tiens pas non plus à vous gâcher un week-end qui s'annonce ensoleillé et printanier à souhait.

@+
Allez, on vous aime comme ça, avec les imperfections passagères, c'est ça aussi la vie. C'est déjà une belle aventure qui a besoin d'indulgence. J'apprécie néanmoins la capacité d'indignation de certains à la condition qu'elle ne soit pas une forme de cynisme dysthymique chronique.

Faites comme vous le sentez, on vous suit, puisque nous n'avons plus besoins que vous nous prouviez votre valeur, nous la connaissons déjà pour l'avoir apprécié sous d'autres medias il Ya encore combien de temps déjà?

Courage.
Cher Daniel S, si vous privilégiez l'audience par rapport à l'émission littéraire pure, qui forcément fera un faible taux d'écoute, retournez à la télé. J'aime la façon dont Judith fouille les textes et les renvoie en miroir à leurs auteurs - quand le choix de l'invité lui en laisse la possibilité. J'ai bcp aimé l'émission avec Lanzman et Debray, malgré l'ego des personnages, mais parce que ce sont de vrais auteurs avec de vrais textes littéraires, et puis également Véronique Ovaldé que j'ai ensuite fait connaître à trois personnes. Quant à cette émission avec Claude Durand, elle me laisse insensible, il ne s'agit pas de littérature. Alors oui, je contribue à son taux d'écoute, quoi que sans intérêt pour vous, car hors temps.... quel dommage, hein !
Je me demande si je vais rester abonné. L'été porte conseil.
pour vous convaincre
http://www.arretsurimages.net/contenu.php?id=3143
Oui, très bon exemple gomine, D@ns le texte sur Hugo efface bien des mineures déconvenues de l'année passée. On tâtonne, on expérimente, mais quand on trouve, cela donne ça, ce numéro-là. Intemporel.

yG
Qui a le nez bouché à peu près à 33:06 ?

Oui, je sais, mais bon, ce genre de son fait toujours la surprise, il vous faut vraiment quelqu'un pour améliorer la prise son des émissions.
... à commencer par celle de Cyrille ?

Voyons voir. J'ai trouvé un court extrait du roman de Durand sur le site de l'Express.
Le "Dans le texte" d'origine était une pépite : une vraie plongée dans le texte, rare, inexistante même ailleurs dans les médias (pas que télé)

Bon, manifestement, peu d'abonnés regardaient.

Du coup, on sent bien que vous vous cherchez pour faire un autre "Dans le texte". Si vous me le permettez, j'ai envie de vous dire que "ça patauge"

Il ya 15 jours, on était pas vraiment Dans le texte, mais l'invité était passionnant (Debray)

Mais là.... Le milieu de l'édition qui se regarde le nombril, le milieu des grands maisons d'édition, je devrais dire, c'est à dire celles qui font du fric plutôt que des livres.

J'ai tenu 30 mn

Cette émission est à la littérature ce que Voici est à ASI !!! Aucun recul, aucune analyse, l'invité enfile les formules convenues comme des perles, et aucune question (sur ces 30 mn) n'oriente vers autre chose.

Le livre a semble-til passionné M. Artus, mais je crois que la plupart des gens s'en foutent. Je croyais que le sens de cette émission, c'était le texte, les mots, la Littérature (permettez moi la majuscule).

Ça y est Judith parle de lecteurs "lambdas" et de "petits gens ordinaires". C'en est trop, je vous laisse entre "initiés" (même si Judith fait mine de s'en extraire)...

C'est la première fois que je suis en colère en regardant une émission d'ASI.
Qu'elle est difficile à suivre, cette démarche de funambule qui est la vôtre. Entre l'émission littéraire et le débat d'actualité.
Et on entend souvent Judith revenir au texte, qui n'est pourtant pas exempt de descriptions truculentes, quand la discussion s'égare dans l'arrière cuisine du petit milieu de l'édition.
Loin des putes et des poissons-volants de Véronique Ovaldé, la ligne éditoriale s'est infléchie vers des émissions qui auraient tout aussi bien pu faire l'objet d'un Arrêt sur images intitulé "les dessous de l'édition" sans références littéraires comme caution.
Personnellement, je regrette la faible part que prend désormais la question littéraire ou la poésie des textes.
Charmante funambule en tout cas, que celle qui tente d'équilibrer ces deux extrêmes.
Mais il faut peut-être, d'une pichenette poétique, lui rendre l'équilibre qu'elle semble désirer.
Enorme décalage entre le texte de présentation de l'émission, et le contenu de ladite.

On s'attendait à se désespérer d'autant de bassesse, on se préparait à baver de bonheur en bouffant des chips devant des giclées de sang et de tripes en 3D, avec les preuves comme on disait dans le vieux temps, et puis voilà qu'on découvre un monsieur très convenable qui se réfugie derrière ses considérations romanesques pour, sans un seul instant nous donner à comprendre (et à goûter) son excitation à tout dézinguer, pratiquer ce qui me semble être une épouvantable langue de coton.
En somme, après l'avoir entendu, je n'ai rien compris du tout à ce qu'il prétendait vouloir faire passer dans son ouvrage.

Nous autres, écrivains ou écrivaillons, suspendus aux lèvres de cet homme, ne savons pas plus maintenant que précédemment si ça vaut la peine de se tremper dans ce milieu, d'en accepter les règles en les créditant d'un semblant de morale et de justice, ou si l'on a mieux à faire ailleurs, c'est à dire online.
Qu'est-ce que c'est que ce délire, je lance l'émission, eh hop, "votre vidéo dans 25 secondes" et je vois une pub pour un p#@&é d'aspirateur #&é*^ù !

Hé ho, @si, Dailymotion ne vous serait pas en train de vous faire des entourloupes ?
(je précise : cache, historique vidés, etc., patati patata)
J'aime bien l'image que renvoie le bonhomme. Son embonpoint et sa voix sourde et grassouillette me rappelle le comédien Jacques Weber. Les extraits que Judith nous a donné à entendre ont fait tilt chez moi ! Je ferai le détour par ce roman, même si la faune des marais de l'édition ne m'attire pas plus que cela.

Oui, Judith est superbe mais j'ai trouvé Hubert aussi très en verve et impressionnant dans sa connaissance du milieu éditorial. J'ai presque cru sur la fin que Claude Durand allait tailler un costard aux émissions-vitrines qui passent les auteurs et leurs livres à la moulinette, à raison de 4 ou 5 à l'heure... mais cet homme est décidément trop rond et bien élevé pour cela, sans doute. Et puis c'est vrai qu'il doit se ménager pour quand il a la plume à la main !
Judith, c'est honteux ce que je m'apprête à faire.
Mais je ne peux m'empêcher de vous dire que je vous trouve sublime, dès les premières images.
Bon maintenant c'est fait, je promets que je ne recommencerai plus.
Et que si je reposte c'est pour parler du fond...

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