Classe télé : quand Pujadas devient Batman
Chemise ouverte, sans cravate, ni veste, très peu de maquillage, des rides, la fatigue qui se lit sur son visage après toutes ces heures d'enquête : David Pujadas a troqué son costume du 20 heures pour celui de journaliste-flic dans le cadre de l'émission Cellule de crise. Dans un décor digne d'une série américaine - une salle sombre remplie d'ordinateurs et d'horloges indiquant plusieurs fuseaux horaires - Pujadas est revenu sur l'attentat contre Charlie Hebdo, un an après les faits.
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Derniers commentaires
Ce qui me choque (sans toutefois m'étonner, puisque je fréquente le même public), c'est le fait qu'ils soient "nourris" de séries US du type de celles qu'ils citent. Il serait intéressant aussi, me semble-t-il, de leur montrer à quel point elles sont éloignées de la réalité. Je me souviens d'avoir abordé ce sujet en seconde à partir des Experts, justement: ils sont polyvalents, les ordinateurs leur apportent immédiatement des réponses à des questions très ciblées, les moyens techniques sont hyper efficaces, une enquêtrice se pointe sur une scène de crime systématiquement en talons aiguilles et jean moulant blanc, sans masque, sans charlotte sur les cheveux, etc.
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Pas vu ce navet, mais de ce qu'en disent ces jeunes à la têtes bien faite, ça tombe bien car je n'aime pas les séries américaines.
Vous devriez leur montrer la dernière émission d'@si, sur Mein Kampf. Le fond de l'émission était très bien. Mais si le look de tous les intervenants ne leur fait pas trop peur, ce sera intéressant d'avoir les commentaires de la classe sur la forme de l'émission.
Que si au pays des barbus, y'en a qui nous veulent pas du bien
C'est juste à cause d'une religion et donc ça n'a aucun lien
Avec les militaires qu'on leur envoie, régulièrement pour leur bien !
https://www.youtube.com/watch?v=VpZo7FmHs4w
Bravo les jeunes, bravo @SI !
Certes. Mais les enfants n'emploient pas ce mot.
Ils comprennent assez bien que tout ce reportage est réalisé et mis en scène comme un téléfilm, mais ils ne semblent pas trouver cela choquant.
Les enfant sont soumis parait-il a des exercices qui les mettent en situation d'attentat. Au lieu de leur apprendre à se coucher à plat ventre sous les bureaux (un parmi parent d'élève m'a raconté qu'il était allé protester auprès des instits contre ces exercices grotesques) ne ferait-on pas mieux de leur apprendre à ne pas se coucher devant les manipulateurs ?
Les exercices dont vous parlez ne sont pas aussi caricaturaux qu'on vous les a racontés, et ce que ne perçoivent souvent pas les parents ( parce qu'on ne les informe pas assez), c'est ce à quoi s’entraînent les enseignants pendant ces exercices dont le scénario " intrus armé dans l'école" n'est qu'une des multiples variantes.
Après, que localement ce soit fait avec plus ou moins d'intelligence... personne n'en doutera.
J'ai vécu en 20 ans de carrière, avec mes élèves, trois vraies situations de très grande insécurité dans une école ou ne sortie ( avec danger mortel pour les enfants) et depuis, je suis particulièrement favorable aux exercices : quoi qu'on en dise, ils permettent d'éviter les erreurs les plus grossières et d'instaurer deux ou trois réflexes plutôt pas inutiles.
Suite en mp si vous souhaitez prolonger.
J'ai plutôt l'impression qu'il s'agit (encore...) d'une action de communication de nos gouvernants qui utilisent les profs (et les enfants, qui racontent à leur parent ce qu'ils ont fait à l'école) pour faire monter le sentiment d'insécurité et faire admettre des mesures qui restreignent les libertés.
En théorie, c'est exactement à ça que servent l'éducation et l'instruction, non ?
En pratique, c'est plus compliqué qu'il n'y paraît, puisque l'éducation et l'instruction sont elles-mêmes des manipulations.
Manipulations dont l'intention est bienveillante, certes, mais ...
Manipulations plus ou moins "intenses" selon l'âge des élèves, certes, mais ...
Quand bien même ils n'emploient encore pas le mot, quand je vois le chemin parcouru depuis les premiers ateliers j'ai bon espoir… Re-visionnez « Hollande chez une retraitée » pour constater l'évolution.
@Bruanne
Tout à fait : les moins choqués sont souvent les mieux/plus « éduqués ».
Je suis un peu d'accord, et je ne sais qu'en penser. L'absence d'indignation est-elle, ou non, indice de soumission? De la même façon, que valent nos indignations passives? J'ai beaucoup aimé la gamine qui dit, avec un petit sourire moqueur "on voit que sa maquilleuse est revenue": elle prend ce que les systémiques appellent une position haute. Elle porte un jugement amusé sur une gaminerie cousue de fil blanc. Celui qui disait, dans un épisode précédent "ils ont oublié de lui dire de ne pas dire" m'inquiétait, par contre. Il ne plaisantait pas, il se mettait dans la peau d'une (future) éminence grise.
Mais, dans les deux cas, que deviendront ces enfants? C'est peut être ça qui nous fascine tant chez les jeunes: on voudrait prévoir, on le fait parfois, et on se trompe souvent.
En tous cas, je trouve cette génération bien plus futée que la nôtre, et ça commence très tôt. Merci pour cette émission.
Aminat, Kaola, Maïssam, Lunaïnn, Minyana et Mohammed, Myriam, Souhira, Melina, Ilmann.
Merci à la classe de Laura Mougel et à @SI de nous permettre de les entendre