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"Chavez gouvernait avec un micro, devant les caméras"

A propos de ses succès ou de ses échecs économiques, à propos des libertés publiques au Venezuela, à propos de sa diplomatie, est-il possible aujourd’hui de se livrer à un bilan dépassionné de la présidence d’Hugo Chavez? Jamais peut-être dans les médias français l’information à propos d’un sujet n’avait semblé à ce point prise en otage par les idéologies quelles qu’elles soient, comme s’il était impossible de délivrer sur l’objet de Chavez une information fiable. Si une chose est certaine, c’est que Chavez était une bête de télévision, sans doute le meilleur télé-président de toute l’histoire conjointe de la politique à la télévision. C’est en se fondant sur des extraits de ces moments de télé que nous essaierons de passer derrière l’image. Sur notre plateau, Janette Habel, universitaire, spécialiste du Venezuela et Paula Vasquez, anthropologue à l’Ehess et spécialiste du Venezuela.

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version corrigée

Avec ses défauts soulignés plus haut (choix contestable des vidéos, interventions maladroites de Jeanette Habel, ...), je trouve que cette émission est intéressante par les frustrations qu'elle provoque.

Comment informer sur un pays qui est au coeur d'enjeux politiques, stratégiques aussi importants ? La guerre médiatique colporte des tonnes de contre-vérités, de déformations, d'occultations. Quel intervenant est légitime, qui est illégitime et sur quels critères? L'universitaire? L'habitant d'une favella? Celui qui connait les statistiques? Celui qui vit au Vénézuela? Quel français serait légitime pour dire la vérité sur la France ?

Une révolution est un processus de changement radical d'une société. Ce processus entraine des choix de priorités et des choix de moyens pour les réaliser. Donc des objectifs de progrès sont laissés de coté. Il provoque aussi chez ceux qui sont opposés aux changements des mouvements de de résistance qui peuvent être violents (propagande, coup d'état ...). Comment y faire face? Chavez a utilisé l'appui sur les classes pauvres, et l'éloquence.On a connu des procédés plus brutaux.

Sur l'information, on a compris qu'au Vénézuela l'opposition dispose de moyens mais pas toujours sur les canaux les plus facilement accessibles pour toute la population. Et chez nous, que dire de l'accès aux grands medias des opposants aux politiques néolibérales? Comment construire dans un pays un système d'information pluraliste?

Sur plusieurs points, je trouve que Jeanette Habel a essayé de situer les problèmes évoqués dans un contexte plus large : l'anti-américanisme, la violence de la rue, les choix économiques et sociaux. Son interlocutrice soulignait les difficultés, les manques : pannes de métro, d'électricité, pas de loi autorisant l'avortement ... Peut-être avaient-elles raison toutes les deux. Mais si vous étiez au Vénézuela, pour qui auriez-vous voté?
Avec ses défauts soulignés plus haut (choix contestable des vidéos, interventions maladroites et agaçantes de Jeanette Habel, ...), je trouve que cette émission est intéressante par les frustrations qu'elle provoque.

Comment informer sur un pays qui est au coeur d'enjeux politiques, stratégiques aussi importants ? La guerre médiatique colporte des tonnes de contre-vérités, de déformations, d'occultations. Quel intervenant est légitime, qui est illégitime et sur quels critères? L'universitaire? L'habitant d'une favella? Celui qui connait les statistiques? Celui qui vit au Vénézuela? Quel français serait légitime pour dire la vérité sur la France ?

Une révolution est un processus de changement radical d'une société. Ce processus entraine des choix de priorités et des choix de moyens pour les réaliser. Donc des objectifs de progrès sont laissés de coté. Il provoque aussi chez ceux qui sont opposés aux changements des mouvements de de résistance qui peuvent être violents (propagande, coup d'état ...). Comment y faire face? Chavez a utilisé l'appui sur les classes pauvres, et l'éloquence.On a connu des procédés plus brutaux.

Sur l'information, on a compris qu'au Vénézuela l'opposition dispose de moyens mais pas toujours sur les canaux les plus facilement accessibles pour toute la population. Et chez nous, que dire de l'accès aux grands medias des opposants aux politiques néolibérales? Comment construire dans un pays un système d'information pluraliste?

Sur plusieurs points, je trouve que Jeanette Habel a essayé de situer les problèmes évoqués dans un contexte plus large : l'anti-américanisme, la violence de la rue, les choix économiques et sociaux.
une émission très intéressante. bravo.
"Deux ou trois choses que je sais du chavisme", au Point par BHL.
Les leçons de socialisme du miilliardaire qui a bâti sa fortune sur le pillage de bois africain ne manquent pas de piquant, surtout quand il conclue son chapelet d'injures et de mensonges par "Paix à l'homme Chavez, bien sûr. Mais parler de bilan globalement positif du chavisme est une insulte au peuple vénézuélien. Le présenter comme une alternative pour les peuples de la région témoignerait d'une irresponsabilité dont on espère la gauche européenne guérie".
Pour le philosophe dépoitraillé, mieux vaut Capriles le putschiste que Chavez, comme il aurait choisi Pinochet plutôt qu'Allende.
Je n'ai pas apprécié cette émission. J'ai trouvé caricaturaux les vidéos choisies sur Chavez, je trouve le titre-phrase de l'émission mal choisi. Je n'ai pas apprécié le ton hyper défensif de Jeannette Habel bien que je ne remette pas du tout en cause ses connaissances. Peut-être qu'une préparation plus importante de l'émission aurais-pu empêcher la parole de tourner en rond? Argh... C'est un peu dur de dire ça, c'est sûr... Je sais que vous faites du mieux que vous pouvez cher "Arrêt sur image" mais je suis obligée de vous dire que je suis déçue, j'aurais préféré une émission plus tardive sur Hugo Chavez mais plus complète, je crois que je vais aller voir là-bas si j'y suis...
Madame Burgaud prend bien soin de nous, elle ne voudrait pas qu'on tombe dans les émotions factices et que l'on passe à côté des vraies de vraies.
L' émotion des Argentins pour leur nouveau Pape est estampillée légitime par Mme Burgaud, qui nous en a rendu compte hier soir, l'oeil mouillé.
Quand à ceux qui osent émettent des réserves sur le passé du Pape, ce sont des "détracteurs qui prétendent...."
Par contre en ce qui concerne les émotions des Vénézueliens pour la mort de Chavez.... Attention à ne pas s'y laissé prendre, émotion frolâtée, on ne lui fait pas à Mme Burgaud, elle a tout de suite sentie avec son collègue que cette foule était "manipulée"...
HAINE QUAND TU NOUS TIENS!!!!!!!!!
Heureusement il y a Pierre Marcelle qui bien seul dans cette unanimité anti chavez fait comme toujours une rubrique rafraichissante dans libé d'aujourd'hui.
Je suis sidérée, à la lecture de l'émission, de constater la mauvaise foi de Jeannette Habel. On se croirait en plein dans les années de fer du communisme d'Europe de l'est. Tout est explicable, au nom de la liberté du peuple. Tout, et surtout la limitation de la liberté de la presse qui est pourtant, un indice puissant de la liberté tout court.
Je me permets de faire remarquer qu'en Guadeloupe où j'habite, nous avons des coupures d'eau et d'électricité régulièrement et poutant nous sommes un département français et pas au venuzuela.
Petit cadeau (court extrait de Michel Houellebecq, Approches du désarroi; La Différence, 1992):

"Produit résiduel de l'impermanence, l'information s'oppose à la signification comme le plasma au cristal; une société ayant atteint un palier de surchauffe n'implose pas nécessairement mais elle s'avère incapable de produire une signification, toute son énergie étant monopolisée par la description informative de ses variations aléatoires. Chaque individu est cependant en mesure de produire en lui-même une sorte de révolution froide, en se plaçant pour un instant en dehors du flux informatif-publicitaire. C'est très facile à faire; il n'a même jamais été aussi simple qu'aujourd'hui de se placer, par rapport au monde, dans une position esthétique : il suffit de faire un pas de côté. Et ce pas lui-même, en dernière instance, est inutile. Il suffit de marquer un temps d'arrêt; d'éteindre la radio; de débrancher la télévision; de ne plus rien acheter, de ne plus rien désirer acheter. Il suffit de ne plus participer, de ne plus savoir; de suspendre temporairement toute activité mentale. Il suffit, littéralement, de s'immobiliser pendant quelques secondes."
Curieux "Vite Dit" de 16H37 : Capriles (droite) accuse Maduro (vice-président, gauche) d'avoir "menti au pays", mais c'est le premier qui "subit une attaque en règle" de la part du second (moustachu, fallait-il le préciser?).
A propos de l'anti-américanisme de Chavez il me revient une phrase du film "Une journée particulière" d'Ettore Scola. Antonietta (Sophia Lauren) demandait à Gabriele (Marcello Mastroianni) pourquoi il était antifasciste et celui-ci répondait "Ce n'est pas le locataire du sixième qui est antifasciste. C'est le fascisme qui est anti-locataire du sixième."
Les coupures d'eau ? La faute à Chavez ! Les pannes de métro ? La faute à Chavez ! La criminalité ? La faute à Chavez !

La question posé est vivieuse. Soit Chavez réussi parce qu'il a un pouvoir illimité: c'est donc un dictateur. Soit Chavez loupe et c'est donc un incapable. In Fine avec ce genre de question Chavez,et donc la gauche radicale est soit dictatoriale soit incompétante.

Au final, de quoi parle-t-on ? D'un pays d'amérique latine avec des problèmes d'amérique latine ( coup d'état, manque d'infrastructure, violence, importance de l'église Catholique,...) dont le président élu a redistribué la manne pétrolière et unie l'amérique latine en opposition au USA. D'une part, cela réduit les inégalités, mais pouvait-il en être autrement ? D'autre part, le Venezuela est arrivé dans son opposition aux USA à soutenir l'Iran et la Lybie de Kadhafi.

Je vois pas trop le sens de ses débat idéologiques: l'Europe n'est pas l'Amérique Latine, La France n'a pas de rente pétriolière, ni de coup d'état depuis 50 ans, le Vénézuéla n'est même pas présenté comme modèle par le FDG...
Je redonne le lien donné par Mr Patella plus haut :

L'émission France-Cul avec Jeanette Habel et Claude Michéa

Excellent !
J'ai cru comprendre qu'on pouvait prendre un abonnement jumelé d'arrêt sur image et médiapart.
Il semble qu'il serait plus pertinent que le jumelage d'asi se fasse avec l'obs.
L'édito (payant mais ça se trouve gratos sur le net en cherchant un peu) de DS pour Libé à propos de Chavez et Méluche, vraisemblablement écrit à partir des éléments de l'émission de Vendredi, vaut son pesant de cacahuètes.
Un retour sur la chaîne dont la concession n'a pas été renouvelée sur le canal hertzien et qui est passée sur le câble (sans préciser qu'elle avait appuyé le coup d'état de 2002), la "convocation chaque semaine des télés pour le show Chavez et malheur à qui refusait" (sans citer de sources pour appuyer cette information), un "public complaisant" (pas des citoyens hein, un public; complaisant qui plus est)...
Mais, car il y a un mais et le grand écart tient de la performance en gymnastique, Chavez avait une qualité que Mélenchon n'a pas : de l'empathie ("quoiqu'apparente") pour les journalistes, Point de haine contrairement au leader du FdG qui lui traite "les journalistes petits ou grands de petite cervelle", prononce des gros mots comme "haine", et accuse "les journalistes (pas des, les) "d'être des manipulateurs volontaires plutôt que des victimes de conditionnement". "Tout dépendrait de la façon dont on voit les choses, des agents de la pensée dominante ou des êtres humains que sont aussi les petits soutiers de la grande machine". L'édito conclue : "Chiche Jean-Luc (d'être pas haineux) ?"

On pourrait rappeler au capitaine que c'est le FdG et notamment son candidat qui est allé appuyer les journalistes précaires et qui dénonce la situation depuis des années, que le degré de révolte et son expression ne sont pas les mêmes suivant qu'on a le pouvoir et les manettes ou qu'on est dans l'opposition, et que c'est DS qui généralise à tous les journalistes des propos ciblés pour mettre en lumière le comportement d'une caste médiatique.
Quitte à comparer l'incomparable, autant le faire avec un minimum de contexte et de précision.
Chiche, Daniel ?
N'empêche, heureusement que les Chinois sont toujours là pour réconcilier ceux qui s'opposent, comme souvent: on repense à la fameuse scène du film Les Barbouzes où tous sont prêts à se retrouver...
Mais à cette occasion, il n'est pas rappelé que les Etats-Unis d'Amérique représentent pour leur part la première menace sur la souveraineté de la région, eux ne se contentant pas de visées commerciales mais favorisant depuis longtemps les régimes qui leur conviennent.
que chavez soit un "dictateur" ne fait aucun doute.

0 concertation sociale, mise en scène de l'homme, prise de pouvoir arbitraire, accaparement des médias, fascination des foules etc etc.

la question qui se pose est celle de la pertinence de la démocratie quand face à vous, vous avez des tueurs de sang froid.

le jeu mortel du pouvoir en amérique du sud (et aux usa - cf les assassinats réguliers de présidents) laisse t'il la place a la démocratie...

bref chavez a joué son jeu, c'était un dictateur, et comme tout dictateur il a fait régresser la résilience sociale mais si ce n'était pas lui, c'eut été l'opposition des grands propriétaires qui aurait imposé sa dictature financière.

résultat, un gâchis permanent comme d'habitude et l'amérique du sud qui désévolue (tendance mondiale) au lieu d'aller chercher le meilleur de calmer le jeu.
un des deux auteurs de votre page, bosse pour alternet (site activiste???)

Vous voulez dire que c'est un complot?
par un institut (le cepr) qu'on ne peut vraiment qualifier de crypto-communiste

Qu'en savez-vous? Vous pourriez être plus précis dans les raisons de cette affirmation?
Petit disclaimer (pour faire plaisir à DonGiedo): Sara Kozameh, un des deux auteurs de votre page, bosse pour alternet (site activiste???)
J'invite à lire [large]cette étude[/large], un lien d'utilité publique publié par un institut (le cepr) qu'on ne peut vraiment qualifier de crypto-communiste, analysant un certain nombre d'indicateurs socio-économiques durant la période pré-Chavez-Chavez-Chavez Post Crise pétrolière.

C'est assez lumineux, et ça mériterait d'être balancé au visage de tous nos chers éditorialistes qui ont bêlé sans rire à propos d'une économie dévastée.

J'espère que ça n'a pas déjà été cité sur le forum pour pas faire doublon, j'ai juste pris la précaution de faire une recherche sur cepr avant de poster.
M'enfin au pire, ça peut pas faire de mal.
vous n'avez pas fait mieux que C dans l'air !!!

-C dans l'air: 65 minutes, 5 invités (temps de parole moyen: 13 minutes (et questions ultra directives!!!))

-@si: 76 minutes, 2 invités (TPM: 38 minutes)

Entre la caricature in vivo des partisans de Chavez
Si je comprends bien, vous reprochez à Daniel le fait que les universitaires-militants chavistes soient caricaturaux!!!!!!
Bonjour
Après plus d'un jour de recul, on s'aperçoit Daniel que vous n'avez pas du tout innové dans la teneur des débats sur Chavez.
Entre la caricature in vivo des partisans de Chavez et la taupe insufflant sans broncher son venin anti Chavez, vous n'avez pas fait mieux que C dans l'air !!!
J'ajoute ici un lien vers une interview parue dans la Revue des Livres, que j'ai trouvée beaucoup plus intéressante que les propos des deux invitées :

Entretien avec Marc Saint-Upery propos recueillis par Charlotte Nordmann

Que se passe-t-il vraiment au Venezuela ? Contre les représentations hâtives qui, négligeant l’examen précis des faits, tantôt diabolisent tantôt idéalisent le régime de Chávez, contre la tendance à plaquer sur l’Amérique du Sud, en toute indifférence à la réalité, des mythes censément mobilisateurs, nous avons voulu ici revenir avec Marc Saint-Upéry sur le bilan sévère qu’il fait, chiffres à l’appui, de ce qui se joue actuellement au Venezuela. Une façon d’interroger, plus généralement, ce qui définit un gouvernement de gauche.

http://www.revuedeslivres.fr/venezuela-une-revolution-sans-revolution/

Je précise que la Revue des Livres n'est pas exactement un organe de réformistes rocardiens. Voilà :-)
Abonnés à @si, nous avons vraiment souffert lors de ce débat, pour vous, journaliste et votre invitée, Mme Vasquez.
Mme Habel, votre interlocutrice, prouve bien qu'il existe des intellectuels d'une bêtise crasse, d'une fatuité et d'une arrogance innommables. Hélas, cette personne compte parmi ces têtes (très mal) pensantes que les média nous présentent comme spécialiste et "guide".
Un peu de courage vis-à-vis de cette personne pour la recadrer lors de cette émission était au minimum attendu...
Plus jamais cela, s'il vous plaît !!
D'avance merci
Une phrase de P. Vasquez m'a intéressé à la fin :
"Chavez gouvernait sans médiation, avec son micro devant les caméras"
Autrement dit : Il gouvernait sans médiation via les médias.

Les @sinautes goûteront le joli paradoxe :)

Cordialement
Thomas
Janette Habel s'est montrée particulièrement désagréable, rabaissant constamment son interlocutrice, et l'accusant d'être orientée alors que sa subjectivité à elle était particulièrement visible.

Paula Vasquez a tenu bon, c'est heureux. On peut lui reprocher, et Janette Habel a bien fait de suggérer cette idée régulièrement dans l'émission, de juger le bilan de Chavez sans réellement tenir compte de l'état antérieur du pays ou du contexte.
Elle semble vouloir comparer le Vénézuela cru 2013 avec les pays de l'OCDE et en conclure qu'il n'est pas au niveau. Un tel désatre étant intégralement imputable au chavisme (un conservateur pro-américain aurait-il fait mieux ?!). L'équation ne tient pas, elle n'est pas vide de sens pour autant. On ne lui reprochera pas, au moins, de faire du relativisme culturel.

Tout au long de l'émission j'ai regretté de ne pas entendre de discours et d'analyse plus neutre sur le bilan de Chavez. Le choix du débat contradictoire ne m'a pas franchement séduit. Pour autant, j'ai quand même appris des choses.

Après tout, cette émission n'était pas pire que l'épisode de C dans l'air que j'ai vu cette semaine et qui ne semblait rien conclure de positif de la période Chavez.
Ce qui explique peut-être l'aggressivité de J. Habel. Il est vrai que les médias "de masse" donnent une vision très orientée du Vénézuela et de la gouvernance chaviste.


Finalement, je ne suis pas mécontent d'avoir vu cette émission, on ne peut pas la réduire à un débat droite/gauche, ou un débat pro/anti-chavisme. Il s'agit plutôt d'un débat entre un vision indulgente (repositionnant dans le contexte, relativisant) et une vision exigeante de la période chaviste. Semblable à un débat entre deux profs notant un élève médiocre: l'un préfèrant pointer du doigt la médiocrité du résultat, l'autre préfèrant pointer du doigt la progression et les facteurs extérieurs.
Très mauvais casting. Donc on n'a rien appris ! c'était même ennuyeux ! dommage !
Mr Schneidermann enfin ! Comment osez vous aprlez "d'obsession etasunienne dans le discours chaviste" alors que vous savez pertinemment que les présidents américains successifs dont Chavez parle ont pris position contre lui quelques jours plus tôt, et pour certains ont appuyé des tentatives de coup d'état contre lui

Je crois que vous feriez bien de revoir une journée particulière d'Ettore Scola: ce n'est pas le locataire du 6ème qui est antifasciste, c'est le fascisme qui est anti-locataire du 6ème.
Ce n'est pas le Vénézuela qui a organisé ou participé ou soutenu des dizaines de coups d'tétas en Amérique Latine depuis une centaine d'année
Faut-il vous rappeler la liste des pays et des victimes depuis haïti jusqu'au Nicaragua en passant par le Chili et le Brésil ?
Alors à quoi bon ces petits jeux de manches qui consistent à faire passer Chavez pour un trublion paranoïaque ...
C'est indigne de vous !
Cela rappelle les effets des commentateurs lors de l'altercation entre Chavez et Juan Carlos, où tous s'accordait pour s'amuser de la façon dont sa seigneurie avait remis à sa place le Vénézuelien, sans vouloir voir quo avait eu affaire à un comportement de classe ignoble ou un roi s'était permis de tutoyer un chef d'état avec un ton de mépris qui rappelait le ton du maitre à l'esclave du temps des colonies.

Il y a des cas où ne pas prendre partie revient à entériner les rapports de domination. Quand l'un ment de façon éhonté et que l'autre le lui fait remarquer, dire je ne prends pas partie car mon rôle est de rapporter les propos des uns et des autres et chacun se fera un idée, quand on sait soit même de quoi il retourne c'est aussi laisser le champ libre a celui qui a le plus grand pouvoir médiatique et en France vous savez très bien que ce ne sont pas les plus indulgents envers Chavez qui ont les moyens de faire valoir leur point de vue. Point de vue que nous ne vous avons jamais entendu qualifier d'obsessionnel (vous vous obstinez à trouvé cela passionné des deux côtés).
Vraiment ce n'est pas digne ...
A la question "peut-on faire un bilan dépassionné de la présidence d'Hugo Chavez" que pose DS en début d'émission, vu le débat puis ce forum, je serai tenté de répondre non.


En tant que non-spécialiste revendiqué, j'ai assisté à un débat entre une personne qui défend (beaucoup mais pas de façon systématique) le bilan contrasté de Chavez et une autre qui se plaint qu'il n'ait pas fait du Vénézuéla un nouvel Eden (la criminalité n'ayant pas été éradiquée, par exemple).

Ainsi, la seule chose que je puisse dire avec certitude suite à cette émission, c'est qu'il faut sans aucun doute une bonne dose d'anti-Chavisme au départ pour haïr la "pro-"Chavez et abonder dans le sens des "arguments" [s]d'Agnès Verdier-Molinié[/s] de l'autre.
Combien de temps une chaine de télévision en France aurait-elle le droit d'émettre après une tentative de coup d'état qu'elle aurait soutenu ? Attendrait-on la fin de son contrat pour renouveler ou non sa concession ?
Et il y a encore des gens de mauvaise foi qui discutent afin de savoir si c'est une privation de liberté de la presse que d'interdire l'accès d'une chaine au réseau publique après qu'elle a massivement soutenu un coup d'état... De qui se moque-t-on ?
En France quand on soutient un coup d'état, on passe en justice ... La justice Vénézuelienne a encore été bien peu gentille avec RCTV ...
Je crois aussi qu'une chaine de télévision qui soutiendrait un coup d'état aux Etats unis verrait son compte réglé assez rapidement ...
Alors arrêtez de nous prendre pour des imbéciles 'il vous plait ...

Quand à la campagne de reporter sans frontière contre le Vénézuela à cette époque, quand on sait que reporter sans frontière était en partie financé par une officine de la C.I.A. il y a de quoi rire ...
Et bien moi, j'ai AIME cette émission parce que quelque chose se dessine grâce à ces avis contrastés. La nuance, c'est moi qui me la fabrique ou disons que c'est une bonne première approche, il n'y a pas une vérité ici ou là, il y a des façons différentes de recevoir le "réel" (un bien grand mot, je sais). Pour moi, c'est une bonne émission. Merci à tous les trois !

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Sur la forme Janette Habel est quelqu'un avec qui il est visiblement très désagréable de débattre, celà la dessert plus qu'autre chose (sans pour autant donner raison à sa contradictrice).
J'ai malheureusement l'impression d'avoir passé 1h20 juste pour confirmer que oui, on a décidement du mal à avoir un éclairage nuancé sur le Venézuéla, vous retournez à la case départ et ne touchez pas 20.000 francs.

J'ai été surpris du dispositif avec 2 seules invitées, voué à reproduire le problème posé plus qu'à y répondre.
Merci à Paula Vasquez de sa patience et surtout de sa compétence face à Jeannette Habel qui empêche tout débat et pire, toute réflexion éclairée. Il est étonnant que DS n'interroge pas Jeannette Habel sur la pertinence de ses sources (qu'est-ce qu'elle voyage!), ni ne réagisse face à autant de mauvaise foi et de condescendance. Dommage...
"Presidentes de Latinoamérica" est une série d'interviews diffusée à travers toute l'Amérique latine en 2010.
http://www.presidentestv.com.ar/eng/presidentes_chavez.htm
Voici celui de Hugo Rafael Chávez Frías, le Président de la République Bolivarienne du Venezuela, interviewé par Daniel Filmus.


Je vous ai recomposé le tout en un fichier :
Chapitre 1 : de son enfance jusqu'à la rébellion du 4 février 1992.
Chapitre 2 : son parcours politique depuis le coup d'État de 2002 jusqu'à 2010.

À télécharger ici : http://9muo4n.1fichier.com/

Merci à Vincent Lapierre, docteur en économie à l'Institut des hautes de l'Amérique latine (http://www.iheal.univ-paris3.fr/) et traducteur non-officiel du Président vénézuélien pour les sous-titres.
Sur son site http://chavezhugo.wordpress.com/(une petite pépite selon Arrêt sur images) vous trouverez de nombreuses vidéos.

Le portrait de Hugo Chavez par par Olivier Folz (Université de Lorraine) du Geiven (Groupe d'études interdisciplinaire sur le Venezuela) : http://geiven.com/h-chavez-1954-2013/

À voir l'interview de 6 Mars 2013 de Vincent Lapierre par France 24 sur le bilan économique d'Hugo Chavez : http://www.dailymotion.com/video/xy0aj0_france-24-interview-de-vincent-lapierre-sur-le-bilan-economique-d-hugo-chavez_news

À lire aussi : http://www.tv5.org/cms/chaine-francophone/info/Les-dossiers-de-la-redaction/Venezuela-chavez-et-apres-/p-24189-Le-chavisme-survivra-t-il-a-Hugo-Chavez-.htm


Cadeau : http://imageshack.us/a/img690/2046/chavezsurmaisonblanche.jpg
La vidéo la plus importante pour dénoncer les mensonges de l'AFP est celle ci :

AFP - Chavez : la manipulation continue !

Elle montre que non seulement l'AFP dit des mensonges, mais qu'elle est capable de corriger une vidéo mensongère en changeant de mensonge. l'AFP persiste et signe.

Cette vidéo devrait faire l'objet d'une enquête par Arrêt Sur Image pour comprendre comment l'AFP peut à ce point persister dans la diffusion d'une vidéo mensongère sans qu'il ne se passe rien pour corriger ce crime.

Il s'agit bien d'un crîme car ces mensonges ont un but : préparer les guerres et les faire accepter par la population.
Schneidermann,
c'est bon je m'occupe de mon désabonnement cet après-midi. 4€50 tu n'en as peut être rien à foutre mais moi je ne peux pas accepter de payer pour une émission bâclée mal faite sur Chavez. Fallait pas le prendre comme sujet sans avoir travailler.
Je retourne sur Acrimed et le Diplo.
« Tant que les moutons n’auront pas d’historiens, les loups continueront à écrire l’Histoire. »

C'était le titre d'une émission de D Mermet consacré à Howard Zinn le 10/02/2010
Cet aphorisme m'avait amené à vérifier comment un éditorialiste de France Inter que j'écoute tous les matins, en l'occurence Bernard Guetta, traitait de l'actualité internationale.
J'avais listé ses 30 chroniques de 2009, et l'intuition que j'en avais a été magistralement vérifiée.
B Guetta avait écrit un livre en 2007 "le Monde est mon métier", et pourtant j'avais la nette impression que tout un pan du monde ne semblait pas le concerner.
Notamment quand M Bachelet a été battue au Chili, Aucune chronique à ce sujet.

De toute l’année 2009, ZERO chronique sur l’Amérique centrale et ZERO chronique sur l’Amérique du sud, sauf un portrait flatteur le 14 décembre de PINERA le candidat de la droite chilienne arrivé en tête au premier tour des présidentielles
Pratiquement rien non plus sur le continent africain.
Alors, il avait parlé de quoi ? Pour s’en tenir aux 30 dernières chroniques, plus de la moitié étaient consacrées à OBAMA, ou à ses politiques, ou à ses obsessions géopolitiques que sont l’IRAN, l’AFGHANISTAN, et le MOYEN ORIENT. Les autres traitaient de l’Europe et de l’économie mondiale.
Je n'ai pas refait de comptage, mais continuant à l'écouter avec intérêt, je pense qu'il n'a rien changé à ses centres d'intérêt.
L'absence de l'Amérique latine dans ce paysage éditorial, peut s'expliquer par le fait que depuis le 11/09/2001, les USA étaient plus préoccupés par le Moyen Orient et l'Asie.
Mais au moins, on ne peut lui reprocher d'avoir désinformé sur Chavez (du moins dans mon souvenir d'auditeur).

Sur les 198 pays reconnus par l'ONU, combien de moutons et combien de loups.
Une grande déception. Lorsque j'ai lu la gazette annonçant une emission d' @si sur Chavez, j'étais ravi... maintenant, il faut en faire une seconde, une vraie celle-là, dans le coeur de métier du site : le décryptage médiatique. Que l'image de Chavez nous parvienne, explosée entre les tenants du mainstream "impérialiste" et ceux d'une résistance face à l'américanisation du monde, franchement, on le savait avant cette émission. Mais revenir sur le mode de traitement médiatique et politique du déçès de Chavez ces derniers jours, ici, en France, que ne l'avez-vous fait ! Ca faisait pas mal de temps qu'on n'avait assisté à un piétinement total du pluralisme médiatique à ce point... c'était la démonstration frappante et immédiate d'un asservissement quasi-total. Je mets un lien sur une toute petite vidée d'un journal télé de France 24. Ca dure 3 minutes et ça se passe de commentaires.... si ce n'est que je souffre à la place de ce pauvre correspondant essayant à la fois de "nourrir la bête" de l'injonction du mainstream et de rester fidèle à sa déontologie (personnelle ou professionnelle).

http://www.dailymotion.com/video/xy0aj0_france-24-interview-de-vincent-lapierre-sur-le-bilan-economique-d-hugo-chavez_news?utm_source=feedburner&utm_medium=feed&utm_campaign=Feed%3A+weboosechannel+(weboose's+channel+(no+filtered))#.UTsZoTBriSp
Madame Vasquez,

plus de 2 millions de fonctionnaires pour 28 millions d'habitants ? c'est trop horrible ! 7,4% de fonctionnaires !
et dire que nous avons plus de 5,4 millions de fonctionnaires en France pour un pays de 65 millions d'habitants, soit 8,3%...

il faut dénoncer ce scandale français tout de suite ! je suis sûr qu'à l'UMP et au MEDEF on saura vous entendre,
cordialement

Ronan
Effectivement lorsque Paula Vasquez parle du nombre de bénéficiaires d'allocation et du nombre de fonctionnaires, c'est pour pointer un problème à ses yeux. Pour autant, je ne suis pas sûre que l'on puisse en conclure que son propos relève de l'idéologie (ultra) libérale.

Je m'explique :
Un certain nombre de travaux de recherche (Dejours et Clot, côté psychologie du travail - Méda et Davoine, côté sociologie) montrent que le travail joue un rôle prépondérant dans notre vie et pour notre santé mentale. Et qu'être privé de travail, soit parce que l'on est au chômage, soit parce que l'on occupe un poste qui n'a pas réellement de raison d'être, est une source de souffrance importante.
Il me semble donc possible de considérer qu'une prise en charge du sous-emploi par des allocations ou par la création de postes de fonctionnaires est en soi une action louable (bien meilleure que de laisser les gens dans la pauvreté et hors de toute solidarité), tout en regrettant la situation, c'est-à-dire le sous-emploi.

Je ne connais pas suffisamment les travaux de Paula Vasquez pour savoir dans quel sens 'penche' son propos. Mais peut-être suis-je la seule dans ce cas ? Auquel cas, je suis preneuse d'informations plus précises.

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Puis on gratte un peu et le vernis disparaît.

C'est vrai que pour disqualifier son opposante, il n'y a même pas besoin de gratter tellement elle était précise dans tous ses arguments, n'avait aucun parti-pris et a fait preuve d'un fair-play exemplaire!!! Ah là là... Aller chercher sur wikipedia la biographie de Raymond Aron pour disqualifier Paula Vasquez, on aura tout vu!!!

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Cher détective de wikipédia,

Désolé pour vous, mais à mon avis, parler de "think tank ultralibéral" en désignant une unité sous égide de l'EHESS et du CNRS ne montre rien d'autre que votre méconnaissance du système universitaire français.

Quand au journal Tel Cual, j'imagine que vous avez eu la même émotion quand des journalistes dits "d'opposition" (Marianne, etc...) ont écrit des livres sur Nicolas Sarkozy!!!!! ;-)))

Je ne vois pas ce qui interdirait à un journaliste situé dans l'opposition de se prononcer sur un chef d'Etat...

Il n'y a pas pire aveugle que celui qui ne veut pas voir...

Bonne soirée quand même

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Ce qui me gêne n'est pas son discours, mais la présentation de la personne.

Extrait du making of de l'émission (juste sous la vidéo): "Nous repérons aussi Paula Vasquez, chercheuse au CNRS, spécialiste du Venezuela, c'est elle que nous invitons sur notre plateau dans le rôle de l'oeil critique.
Quant à ceux qui ont un regard plutôt positif sur le régime Chavez, Janette Habel, maître de conference à l'Institut des hautes études de l'Amérique latine à Paris III"

Sauf que dans les deux personnes, il y en a une qui est visiblement prête à toutes les distorsions pour dire "Chavez est bon" alors que l'autre donne des chiffres et des observations factuelles... (Je rappelle qu'un @sinaute de gauche (Sumofly) plutôt pro-Chavez expatrié au Vénézuela a dit qu'il se reconnaissait dans la vision qu'elle a donnée...)

Si elle avait dès le début été présentée comme "anthropologue à l’Ehess, rédactrice dans le journal Tel Cual, un journal d'opposition, et spécialiste du Venezuela", ça aurait été plus juste et éclairant, non ?

C'est sûr, même si je ne vois pas très bien quel changement majeur en aurait résulté...
Et maintenant, si vous le voulez bien, testons votre objectivité.

Voici la matinale de France Culture qui traite du décès de Chavez pendant 1:09 (audimat beaucoup plus gros qu'@si)
La présentation de Janette Habel passe sous silence son militantisme.
J'espère que vous allez envoyer un mail à Marc Voinchet pour lui dire que vous êtes ulcéré!!!!! (je ne l'ai pas fait, personnellement, mais vous m'avez l'air très à cheval sur l'exactitude des présentations de personnalités médiatiques...)

Bonne nuit!
NB: Michéa est également invité dans l'émission de France Culture (lien ci-dessus)

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OK... Et ce mail à Marc Voinchet, vous l'avez envoyé alors??!!!!!

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Vous savez, moi aussi j'ai voté Mélenchon, mais malgré tout je pense qu'il est important de ne pas se voiler la face et de ne pas tomber dans un discours caricatural (quand on fait cela, on croit servir le mouvement mais je suis persuadé du contraire...)

Bonne nuit!
Element factuel ca reste à voir d'après elle dans au début du propos quasiment personne ne peut voir Globovision la chaine d'opposition hertzienne car elle ne serait pas retransmis "à la campagne" ( information à verifier) mais on apprend dans la discussion que 80% des venezueliens habitent en ville... Donc d'après les échanges ce que je comprends c'est qu'une grande partie des journaux sont de l'opposition, les radios on sait pas trop, il y a au moins une chaine de télé (globovision) anti chaviste qui diffuse pour au minimum 80% de la population, il y aurait des chaines cablées anti chavistes. bref les venezueliens ont accès à l'info contradictoire. Et Chavez n' a pas peur des elections contrairement aux europeens qui ne tiennent pas compte des referndums ou paniquent quand un premier minstre grec en propose un. Bref l'europe démocratique a beaucoup de progres à faire et aucune lecon à donner au venezuela mais je m'égare...
Quant au services publics, d'après l'intervenante "anti" chavez des pannes dans le métro qui illustreraient l'etat catastrophique des services publics ouais je trouve ca très tendancieux...
In fine à mon avis pour juger le plus objectivement possible la politque de Chavez, il faut s'interesser au pays avant qu'il en prenne les commandes et le pays aujourdhui, je pense notamment pour l'aspect démocratique à la féroce repression (caracazo) ayant eu lieu sous le président Perez (centre gauche qui appliquait les politiques du FMI) lors des emeutes de la faim en 1989 qui ont fait 3000 morts....Sinon Un bon bouquin qui decrit les apports de la révolution bolivarienne et et ses insuffisances: le venezuela au dela du mythe
Bonne lecture à tous ceux que le Venezuela intéresse
Pour moi vous avez parfaitement raison et Patella est de mauvaise foi.

Cela me rappelle tout à fait le cas de Jean-Hervé Lorenzi, qui, lors de débats radio ou TV, est généralement présenté uniquement comme Président du "Cercle des Economistes", ce qui lui donne un vernis d'objectivité, alors qu'on occulte qu'il est entre autre conseiller du directoire de la cie financière Edmond de Rothschild et émarge (entre autre) à la BNP et au Crédit Foncier.
Un exemple parmi des centaines.

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J'ai appris pas mal de choses, non pas par le discours des deux invitées, mais par les concessions que chacune était amenée à faire à l'autre. Du coup, il me semble avoir du Venezuela une vision un peu moins manichéenne. Elles étaient, évidemment, toutes deux de parti pris. Très visible chez Habel, mais elle est bien connue comme militante, elle pouvait difficilement faire semblant que non. Masqué chez Vasquez, qui essayait de nous faire croire à une vision d'universitaire et de chercheuse objective, alors que chacune de ses interventions suintait son mépris de Chavez.
L'une complétant l'autre, on a quand même repéré bien des choses. J'ignorais que l'avortement était interdit au Venezuela. J'aurais aimé savoir comment ça se passe vraiment, et si les avortement sont punis, ou pas, pratiqués par des faiseuses d'anges ou par des personnes compétentes, si des morts post avortement sont recensées. Il me semble par contre abusif de considérer comme précoce une grossesse avant 19 ans, c'est une transposition peu pertinente des normes "occidentales", du coup le nombre ne veut pas dire grand chose. J'ai cru comprendre que les femmes étaient très investies dans la vie politique, j'aurais aimé en savoir plus. J'ai bien compris que le système de soins primaires est de bonne qualité, ça me semble une base incontournable dans un pays en développement. Sur la mortalité maternelle péri-natale, le chiffre me semble pourtant élevé, et précisément contradictoire avec l'idée d'un système de soins primaires de bonne qualité, pourtant c'est Vasquez qui l'a reconnu, alors? Le paradoxe d'un pays bourré de pétrole qui importe de l'essence est levé, comme je le pensais, avec ces deux infos supplémentaires, que le pétrole est un pétrole lourd nécessitant des techniques plus poussées. et que les raffineries n'ont pas pu être entretenues.

Je me suis souvent élevée contre les débats "contradictoires" ou chacun empêche l'autre de parler, celui-ci glisse parfois dans ce défaut, mais pas autant qu'on aurait pu le craindre sur un sujet aussi controversé. Finalement, c'est dans le forum que les pro et les anti sont les plus caricaturaux.
Excellente idée d'émission: Après avoir soulevé la question du néo-e-populisme européen, poser la question de l'Amérique Latine qui a une longue tradition de leaders populistes.

Une chose importante que cette émission m'aura apprise, c'est qu'une des rares universitaires pro-Chavez (Jeannette Habel) est aveuglée par son militantisme. Elle a en face d'elle une scientifique (Paula Vasquez) qui n'a pas donné de signe flagrant de quelconque malhonnêteté ou de parti-pris durant tout le débat (on peut même dire qu'elle a été parfaite en n'essayant pas d'enfoncer outre mesure son adversaire qui a été, par moments, il faut bien le dire, pour le quelque peu agaçante d'impolitesse).

Chavez ne serait-il donc pas le super-héros que les conspirationnistes pensent qu'il est???

PS: Référence à la conclusion de DS: Il est vrai que ce débat fut, de mon point de vue, extrêmement révélateur sur le chavisme et ses soutiens en France.
je connais un Vénézuélien . Il a pleuré deux fois de joie. Le jour de la prise de pouvoir de Chavez. Il était considéré comme l'homme que tout le pays attendait.
Puis le jour de sa mort.
s'est senti trahi.
Je ne viens plus sur votre site, je ne regarde plus les émissions et je ne lis plus vos articles. Je n'ai plus confiance. Déjà là c'est difficile de venir écrire ce mot.

Je me sens vraiment insultée par le peu de cas qu'on fait de la réforme des rythmes scolaires sur ASI. Ce n'est pas un sujet banal qui devrait passé ou oubliettes rapidement. C'est un sujet important, qui va concerner énormément de monde et sur le long terme. C'est une énormité. Qu'on ne me dise pas que le traitement de la réforme des rythmes scolaires est un "hors sujet". On peut tout faire sur le thème, une critique des média, un suivi régulier du problème, une recherche plus approfondie, une émission débat (vous avez même fait un livre sur l'économie). J'ai regardé le dossier "enseignement" du site : deux articles sur la réforme, et ensuite on passe à 2011 ! Pourtant ça couve depuis des années. Même le titre du dossier est une perle à lui tout seul "Éducation : Attention réforme" comme si seule une potentielle réforme pouvait susciter un intérêt pour l'enseignement et sont traitement dans les médias et ici.

Voilà, je n'ai plus confiance, je me sens négligée, insignifiante. Maintenant quand je viens sur ce site je ne me sens plus protégée des vieux préjugés écoeurants anti-prof et de la manipulation générale.
Je ne viens pas écrire ces quelques lignes pour faire un chantage quelconque ou menacer de ne plus m'abonner, ce n'est pas mon style. Mon style serait plutôt de dire ce que je pense pour faire bouger les choses. Donc je m'exprime.où je peux.

Même si mon abonnement court toujours, je ne suis déjà plus là.
Halala. Qu'est ce que c'est difficile de parler du Venezuela.
Je précise d'abord d'où j'en parle :
- du Venezuela ( depuis presque 6 ans)
- travaillant dans le pays mais ni dans les affaires, ni dans la révolution
- avec un compte en banque à la BBVA
- avec des coupures d'eau très nombreuses jusqu'à l'été 2012 mais ça va mieux, merci
- sans coupure d'électricité depuis des années
- dans un quartier classe moyenne plus avec agressions régulières
- client de l'Hospital de clinicas de Caracas (clinique privée citée par Paula Vasquez)
- prenant régulièrement le métro (mais beaucoup la voiture, autre sujet sensible)
- pro-chavez dans le sens où je suis sensible aux idées qu'il incarnait (de gôche quoi)
Je me sens donc très coeur de cible de cette émission.

Au final, l'impression est la suivante : pour quelqu'un qui connait en gros les dossiers dont il est question, il y a du côté des intervenantes des éléments plutôt justes, des informations fondées, et une image plutôt correcte de ce qu'est le Venezuela de Chavez. Pour les personnes qui veulent avoir une idée du pays, j'imagine une certaine frustration. Et elle tient à un aspect de l'émission : sur le Venezuela, il ne sert à rien (je crois) d'organiser un débat contradictoire. Michel Serres l'avait expliqué à Judith, la dialectique ne sert qu'à radicaliser les opinions des uns et des autres. Je ne sais pas si c'est une règle, mais c'est très vrai pour ce sujet là. Alors que l'on aurait besoin pour chaque thème abordé (médias, métro, pétrole, insécurité, police, santé, avortement, armée, diplomatie...) d'une approche lente (parce que les chose sont compliquées) pour les personnes qui ne connaissent pas bien le pays, on se retrouve immédiatement dans la bataille, on s'envoie des chiffres à la figure (et entre le gouvernement, l'ONU et les ONG on peut y passer la nuit), on laisse le débat d'idée prendre le dessus et on se retrouve dans la situation totalement inverse de ce à quoi prétendait l'émission : faire un bilan dépassionné de l'ère Chavez.
C'est raté.
J'estime que donner toute la place à une seule des invitées aurait été tout à fait valable. On va me dire : mais ce sera biaisé, il y aura une instruction à charge ou à décharge, et on se retrouvera manipulé par un pro ou un anti. Pas sûr. Derrière les positions de principe, je vois dans chacune des invités des personnes qui connaissent le sujet et qui sont capables d'informer. Et c'est la présence de l'autre qui mène à l'affrontement, la défensive, qui brouille l'information. Donc je dis : un invité face à un animateur ( et pourquoi pas plusieurs) sur ce sujet là, ça peut très bien fonctionner et même permettre d'aller beaucoup plus loin que ce que l'on a pu apprendre avec cette émission.

D'un point de vue strictement personnel, qui n'appelle accusation ni de trahir la révolution mondiale ni d'être un agent de la désinformation médiatique, je trouve que Paula Vasquez est toute en retenue pendant un bon moment de l'émission, qu'elle décrit des situations que je reconnais, qu'elle parle de choses que d'autres sources d'informations me confirment, mais qu'elle est poussée vers plus de radicalité par le harcèlement dont elle fait l'objet par sa contradicteure (trice?). Je suis beaucoup plus énervée par Jeanette Habel qui représente pour moi (pro-Chavez en gros) la meilleure manière de radicaliser les opposants à Chavez au lieu de les convaincre, ne serait-ce qu'un peu, de l'intérêt de cette expérience politique. Les arguments les plus utilisés sont "c'est pire - ou pareil - ailleurs", "c'était pire avant", "vous avancez masquée pour dénigrer le chavisme" (alors que je n'ai pas entendu un seul exemple ou argument de mauvaise foi de la part de P. Vasquez) " il suffit de se promener dans les barrios" (bidonvilles) alors qu'on n'y entre pas vraiment sans y être invité, "l'ONU dit que..." alors que la CEPAL se base sur les statistiques gouvernementales... Et par principe, je coupe la parole dès que je sens qu'on va pas vers là où je veux. Le pire étant sa sortie sur le système de santé après un exposé brillant - et bien malheureux- de P. Vasquez sur la relation santé privée /santé publique (ou son souverain mépris pour l'Université Simon Bolivar du Venezuela dont sortent des gens brillants et formés)

Enfin j'ai ri de bon coeur lorsque, notre amie a déploré les amitiés de Chavez avec le président Iranien. Il faut arrêter de se voiler la face : d'abord, dans un simple souci stratégique, il est normal d'aller vers les régimes qui horripilent "l'Occident". Ahmadinejad et Loukachenko ont été particulièrement choyés lors des cérémonies officielles qui ont eu lieu vendredi 09 mars. Et puis, dans le "peuple" même du Venezuela, on ne fait pas la différence entre un occidental homme d'affaires affameur des pauvres du monde et un occidental de gauche humaniste et révolutionnaire : ça reste du gringo impérialiste. Trois copines qui ont failli être lynchées à un concert chaviste peuvent en témoigner. Je ne dis pas que c'est cela le chavisme je dit que ça en fait aussi partie. Et on ne fait pas son marché avec la révolution, on la prend comme elle est.
Excellente émission, j'ai un peu mieux compris le cas "Chavez" !

Rien qu'à voir ici comment une Frigide Barjot peut bloquer toutes les Champs-Elysées et ébranler le profond de la République, je comprends l'impuissance d'Hugo face à la horde de cathos intégristes missionnaires envoyés sur le Nouveau Continent et bloquer tout progrès des conditions de la femme avec la légalisation de l'IVG en Amérique Latine.

Bref tout ceci pour dire qu'effectivement, des médias libres et crédibles c'est indispensable pour éviter les rumeurs folles et par là-même apaiser le climat politique. Mais qu'en revanche, malheureusement, des médias qui cherchent à survivre à la crise actuelle en créant des buzz futiles et des flashs spéciaux comme on en voit en Europe actuellement, cela vous désespère de l'intelligence humaine.
Ouais! En savons-nous plus ? je ne suis pas sûre ! Nous avions là une analyse avec des lunettes roses, et une analyse avec des lunettes noires.
Donc toujours le même problème : l'une ne voit que les trains qui arrivent à l'heure, et l'autre que les trains qui arrivent en retard.

J'en ai surtout retiré que le Vénézuela est au centre de la ligne de front mondiale qui voit s'affronter les libéraux et la véritable gauche, la seule qui ait survécu à la chute du mur. Une gauche pleine de rêve et de vertu, mais qui ne parvient pas à juguler la violence et se trouve acculée malgré elle à la radicalisation et à l'autoritarisme.
Dans ses compromis avec une réalité qui la submerge, elle ne parvient pas à se recomposer et à s'adapter, et se livre à des caudillos qui pour Chavez était certainement plein de bonnes intentions, mais qui augure mal de l'avenir de ces pays d'Amérique du Sud.

J'en retiens que nous sommes à une époque où se jouent de grandes modifications, pour le meilleur ou pour le pire. Le printemps arabe, l'été asiatique, l'automne sud-américain et l'hiver occidental, tout cela en même temps.
Un grand cycle de révolution mondiale où tout peut arriver.

Bon ! Je dois aller au lit, demain Chaîne humaine à Paris organisée par Sortir du nucléaire. Le combat c'est aussi ici et maintenant....
Pas seulement devant son ordinateur
J'ai trouvé que tout ça manquait un peu de recul et était quand même assez brouillon.
Les faits sont connus , la pauvre petite chaine brimée par chavez était juste le relais principal audiovisuel qui a soutenu le coup d'état qui tentait de renverser Chavez ( qui lui a été élu démocratiquement)
L'économie du Vénézuela n'est certe pas la plus performante au monde , mais merci de rappeller que Chavez a utilisé l'argent du pétrole qui n'avait jusqu'à alors jamais profitté aux vénézueliens pour:

- Eradiquer l'analphabétisme en 8 ans.
- Permis a des centaines de millier de citoyens de voir un médecin pour la premiere fois de leur vie.
- D'avoir crée des structure scolaires dans des favelas ou le gouvernement n'avais jamais mis les pieds auparavant
- Avoir pour la premiere fois crée une dynamique de puissance entre 6 états pour contrer les magouilles US...

Et enfin n'en déplaise aux américanistes de tout poils , Chavez a été élu et réélu massivement pas une population qui a rééllement vu son niveau de vie augmenter ( meilleur indice de dévellopement humain d'amérique du sud).

Pour ceux qui veulent comprendre ce que Chavez a dut affronter pour simplement pouvoir gouverner, c'est dans le lien ci dessous, où vous retrouverez la pauvre chaine de tv droitarde en train de mentir au peuple en directe pendant le coup d'état:

http://www.youtube.com/watch?v=ElCkAgUx7og
Si cette émission ambitionnait de relever le niveau de ce que on a lu, vu et entendu ces derniers jours, force est de constater que l'objectif est passablement raté, il l'aurait été totalement si Janette Habel n'avait pas été là pour relever le niveau. J'ai noté entre autres sans collectionner toutes les "perles" :

- un dispositif déséquilibré, deux interlocuteurs contre (Paula Vasquez et Daniel Schneidermann), une interlocutrice plutôt pour (Janette Habel). Qui plus est, le fait que Madame Vasquez soit d'origine vénézuélienne lui permet d'user de cet argument d'autorité plusieurs fois dans l'émission, ce qui est difficilement supportable. Des vidéos choisies dont toutes ont la caractéristique d'être les moins subtiles (je connais le site de Vincent Lapierre, on trouve quantité de vidéos où Chavez parle du rôle des banques et de leur refus de financements de manière posée et développée en faisant intervenir des paysans). On a eu droit ici comme partout ailleurs dans les médias à ce qu'il y a de plus caricatural, et je faisais le compte à rebours du moment où, évidemment, on allait nous ressortir celle avec Ahmadinejad avec en bonus spécial Israël (sous-entendu, la réunion chaleureuse de deux dictateurs antisémites) et l'autre sur son cancer inoculé (ça sent bon le conspirationnisme, pourquoi bouder son plaisir).

- un postulat de départ péremptoire : "jamais peut-être dans les médias français l’information à propos d’un sujet n’avait semblé à ce point prise en otage par les idéologies quelles qu’elles soient". DS ne doit pas beaucoup consulter les médias français relatifs au Vénézuela ces temps-ci pour décréter que le traitement médiatique est réparti de manière équivalente entre les pour et les contre quelles que soient les idéologies. Quiconque a les yeux et les oreilles ouverts constate que l'hostilité est sans commune mesure affichée.

- DS fait le bilan de l'économie selon ce qu'il entend dire : dans la colonne actif la réduction des inégalités, dans la colonne passif économie désastreuse, en ruine, qui doit importer tout ce qui doit se consommer sur place, des services publiques totalement défaillants, des coupures d'eau et d'électricité permanentes. Quelle présentation nuancée et équilibrée !

- Madame Vasquez nous dit qu'il n'y a pas de statistiques de mortalité fiables au Vénézuela et que ce sont des journalistes sur le terrain qui visitent les morgues. A aucun moment il ne lui est demandé pour qui travaillent ces journalistes ni quel organe de presse ? L'opposition peut-être ? On aurait aimé savoir.

- Ds s'étonne que "malgré les milliards du pétrole Chavez se soit fait soigner à Cuba". On pourrait porter à sa connaissance que là-bas officient ce qui se compte parmi les meilleurs médecins du monde, hautement qualifiés, envoyés partout en Amérique du Sud. On peut aussi lui rappeler que plusieurs chefs d'Etat étrangers sont venus en France se faire soigner.

- Chavez était atteint, selon DS, d'obsession anti-américaine. Je lui conseille le visionnage de ce reportage sur le coup d'Etat de 2002 pour comprendre un peu mieux le pourquoi de l'hostilité de Chavez par rapport aux gouvernements américains. Je ne me souviens plus de l'intitulé de cet autre reportage d'un journaliste anglais (de mémoire) qui a fait le tour des pays d'Amérique du Sud où la CIA n'a eu de cesse de tenter de déstabiliser les dirigeants élus démocratiquement au motif qu'ils menaçaient les intérêts économiques américains. Allende en est mort, entre autres. Parler d'obsession relève de la caricature grossière.

- Toujours selon DS, "l'information serait sous contrôle", raison qui ferait qu'on ne savait pas précisément l'état de santé de Chavez. Sous contrôle comme en France quand on nous a caché l'état de santé de François Mitterand qui briguait un second mandat alors qu'il se savait mourrant ?

Nul besoin d'être grand clerc pour comprendre que Madame Vasquez est de droite, ses attaques contre les pauvres qui bénéficient d'allocations et le trop grand nombre de fonctionnaires fait partie de l'argumentaire classique de cette engeance. Elle s'est d'ailleurs bien gardée de préciser que comme Cuba était le bordel à ciel ouvert des USA et de la pègre, le Vénézuela était la chasse gardée de l'oligarchie vénézuélienne affidée aux USA.

Merci à Janette Habel qui a su remettre un peu de raisonn de perspective et de pondération dans cette émission qui n'aurait pas détonné à côté de celle d'Yves Calvi et de son "C dans l'air".
Intéressante émission mais trop courte. Quid de la corruption qui semble être une donnée importante, qui en tout cas est revenue dans les médias au même titre que la violence? Il aurait été bon d'éclairer sérieusement cet aspect des choses.
En ce qui concerne les deux intervenantes je traduirai plus leur différence en terme de génération. L'ancienne qui mêle recherche et combat politique et la nouvelle qui si elle est politisée prend une apparence de neutralité. entre les deux je ne saurai faire mon choix. La première semble tentée de défendre Chavez malgré ses failles, même si pour moi elle ne tombe pas non plus totalement dans cet écueil, et la plus jeune dont j'aimerai bien savoir finalement ce qu'elle pense de Chavez (est-ce qu'elle pense qu'une meilleure alternative existe et si oui laquelle).
Ce que n'a pas eu le temps de dire la première intervenante, c'est que les grands medias prives ont soutenus le coup d'Etat de 2002. Ils donnaient les consignes de manifs !
J'entends lors de cette émission, et ce n'est pas la première fois, que "le cancer ne s'inocule pas" (à propos des rumeurs d'assassinat de Chavez). On joue bêtement sur les mots: on n'inocule pas le cancer comme on inoculerait un virus, certes. Mais je suis prêt à tenir les paris avec ceux qui soutiendraient qu'on ne peut pas provoquer un cancer. Je suis biologiste, et je peux provoquer un cancer chez vous dans les 2-3 ans qui viennent si je dispose des produits cancérigènes appropriés. Je dispose de certains de ces produits. Qui veut prendre le pari?
Janette Habel : insupportable d'agressivité et de condescendance à l'égard de son interlocutrice. Trop jeune ? Trop latine ? Pas assez énamourée de Chavez ? Intéressant d'ailleurs de repérer son leitmotiv "Où voulez-vous en venir ?" : la question mériterait certainement de lui être retournée. C'est bien dommage : le sujet m'intéressait vraiment, mais je n'en saurai pas plus après l'émission.
Je viens de réécouter la chronique de ce monsieur Porte, quelle honte, se moquer d'une femme aussi courageuse, aux idées brillantes, à la pensée lumineuse est lamentable.
Cette grande actrice nous donne le courage de lutter contre toutes les intégristes, les séries allemandes et illumine nos soirées télévisuelles.
Si seulement, elle pouvait présenter des mots de minuit, une émission où elle pourrait inviter des écrivains talentueux comme Marc Lévy et des chanteurs de qualité comme Didier Barbelivien, nous en serions très heureux.
"Paulo Paranagua du Monde, plutôt un regard critique" ?
Vous plaisantez j'espère. Il serait bien avisé, quand vous renvoyez vers son blog de propagande avec un lien, de préciser au futur lecteur qu'il écrit exclusivement à charge et qu'il n'a de journaliste que le nom, comme Michel Faure sur Rue89 et Atlantico, soi-disant journaliste et surtout vice-président du Mouvement des Libéraux de Gauche (MLG). Paranagua qui devait porter plainte contre Mélenchon pour diffamation, menaçait le médiateur du Monde. La plainte n'est jamais partie et pour cause.
Comparaison Paris Caracas, ligne de métro en Panne, Paris ligne B du RER pour faire un Massy Palaiseau à Roissy 6 heures... cela arrive souvent!:

egalité,


Coupures électriques,
paris cette semaine ville de Creteil coupure électrique de 9h du soir jusqu' au matin, les deux hopitaux sur générateur intercommunal et Mondor, à pardon, les générateur de l'intercommunal n'ont pas démarer, les personnes en réa ont due changer d'hopital
de nouveau égalité

au niveau pipeau c'est la meme chose!
Encore une fois (j'ai déjà commenté le 9h15 sur le même sujet), renvoyer dos à dos ("l'information à propos d'un sujet n'avait semblé à ce point prise en otage par les idéologies quelles qu'elles soient") le travail de rectification du diplo (pour faire vite) et la grosse machine de propagande qui tourne à plein régime dans les médias, c'est une ânerie indigne d'un site de critique médiatique.

C'est parce que les médias dominant y vont à fond la caisse dans un dénigrement injustifié au regard de la façon dont son traitées mille et un gouvernements bien pire que celui de Hugo Chavez que le diplo répond en rectifiant.

@si fait ici exactement le même boulot pourri que les éditocrates font, par exemple, aux états unis en cherchant toujours à blâmer les (critiquables) démocrates autant que les (complètement tarés) républicains. Cf. cet article.
Dommage que Mr Guillaume Roquette ou Mr Rioufol n'aient pas fait l'objet d'une invitation, ils auraient pu nous éclairer sur ce qu'est réellement le chavisme, en toute impartialité bien entendu et répondre à cette question qui me hante depuis plusieurs jours comment peut-on amener chaque matin sa fille de moins de deux ans à l'école même quand l'on a été un ancien président de la république ?
Et beh... il aura fallu attendre qu'il soit mort. Rien sur le traitement médiatique de l'Amérique du sud en Europe?

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