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Commentaires

Chat GPT a (presque) regardé Pujadas

Commentaires préférés des abonnés

Deux chroniques "CHAT GPT" . Quel ennui !

Rendez nous D Schneidermann , le vrai .


Sinon ce que vous ne verrez pas sur LCI :


Image

(...)

Rien à voir. Mais à partager. Déjà 400000 signatures 


L’association des entraîneurs italiens demande l'exclusion d’Israël de la coupe du monde. 

Signons la pétition 



(...)

Oui, mais ....ce pastiche  n'existerait  pas, sI  vous n'aviez pas exposé vos idées depuis ....  ( longtemps ) avec votre style que l'I.A.  ( par principe ) n'aurait pu imiter.....


Gloire au créateur  initial ( et unique (...)

Derniers commentaires

L’obsession d’ervé. Partout, tout le temps. 

Grosse fatigue. 

A l'heure où il est souvent difficile de distinguer un texte rédigé par un humain d'une production de l'IA, il apparait clairement que la gauche antisémite n'a recours à aucune aide de Chat-GPT pour exprimer son rejet du "Juif".
Les mots lui viennent très naturellement.

Et sinon, j'ai bien aimé "mon père est parti de rien", pour dire que tout le monde peut le faire. Et là manque l'intervention journalistique nécessaire rappelant que la grande majorité des grandes fortunes sont héritières. Enfin, ça aurait pu être pire, certains auraient dit "mon arrière grand père est parti de rien". Je suis étonné que sous nos yeux soit exposée l'extrême concentration des capitaux, et donc du pouvoir", sans que l'héritage et le régime de propriété en général ne soient questionnés autrement que par des ajustements mineurs de paramètres. Peut-être parce qu'on a mis dans la tête des gens que le nec plus ultra, c'est d'utiliser tous les instruments à notre disposition (le travail, de moins en moins, mais les paris, les crypto monnaies, les bidules financiers en tous genres, bref, la spéculation, sur son propre corps si nécessaire) pour devenir rentiers et arrêter de bosser. C'est les mêmes qui nous serinent avec la valeur travail, hein.

Je me suis fait exactement la même remarque sur la montre suisse. Quant au reste, hormis la sincérité concédée à Pujadas, j'y aurais cru.

L'erreur que beaucoup font, ici comme ailleurs, c'est de se focaliser sur ChatGPT et plus généralement sur les 5 ou 6 gros acteurs du secteurs (OpenAI, X, Microsoft, Anthropic, Mistral, etc.) qui font la une dans leur quête de la chimère AGI pour laquelle il crament des sommes colossales, sans aucune perspective de retour sur investissement, du moins à court et moyen terme, et avec comme perspective plus probable l'éclatement d'une bulle spéculative.


Simultanément, plus ou moins dans l'ombre, une myriade de start-ups et de tous petits acteurs tirent profit des quelques avancées techniques dans ce domaine, en utilisant des modèles hyper-spécialisés, que bien souvent ils entrainent et "fine-tunent" eux-mêmes, à leur petite échelle.


En résumé, on a d'un côté la grosse cavalerie, centralisée et globalisante, qui brûle des milliards de $ chaque jour, construit des data centers qui consommeront autant d'électricité que le Japon en 2030 et qu'il faut refroidir en gaspillant de précieuses ressources en eau, et d'un autre côté une économie et une technologie à toute petite échelle qui mise sur la spécialisation pour résoudre des problèmes spécifiques à l'aide de modèles customisés.

Aujourd'hui, le nombre de modèles disponibles sur Huggingface pour faire de l'IA chez vous dépasse 1,5 million.


Si une partie de l'activité autour de l'IA s'effondre dans un avenir plus ou moins proche, il n'est pas garanti que l'autre suivra le mouvement, étant donné qu'elle est déjà globalement profitable et répond à des besoins spécifiques clairement identifiés.

Ne sachant pas si quelqu’un l’a déjà posté, dans le doute…


Chez Bon Pote, un article hyper complet et très lisible quand on n’y connaît rien (et qui cite T. Prévost).

Puisqu'il s'agit d'obsession, j'y reviens.


Avec votre histoire de ChatGpt, vous avez réussi à nous faire passer à côté du fond de l'affaire.


En effet, la presque totalité des commentaires, dont 9 dont je suis l'auteur, porte sur le robot que vous avez utilisé et pas sur les mictions de Pujadas. (le correcteur orthographique me suggère "Persuadas". Je vous laisse réfléchir là dessus).


Mais au fond.


Je me répète : "l reste que Pujadas invite "une qui n'a jamais été rien" et une "première de cordée" et qu'il met en spectacle leur dialogue dérisoire.


Comment dit-on obscène chez MiaouJ'aipété ?"



Finalement, je me demande si je ne vais pas résilier mon abonnement à @si et demander à une IA quelconque "écris-moi une chronique dans le style de untel ou untel"...


Plus sérieusement, et contrairement à l'avis général de ce forum selon lequel l'IA ne serait capable que de productions inconsistantes et insipides, est-ce que cela ne montre pas que cette pseudo-gôche est désormais incapable d'imagination, incapable d'avoir une longueur d'avance, complètement fossilisée dans ses vieux réflexes et ses vieilles récriminations, ce qui la rend totalement vulnérable à la tech qui peut l'avaler et la recracher sur demande ?

Comme les hiboux qui avalent des rongeurs tout vivants et qui, après digestion, recrachent une boule de poils et d'os...

Vous m'inquiétez Daniel...

Pensez-vous vraiment être remplaçable ?

Hahaha



Je ne comprends pas comment un machin qui génère des phrases peut générer ce texte-ci en particulier.


Broder sur un sujet précis avec le style de DS, ok (des arguments préexistent, le programme effectue la mise en forme). Mais là, le résultat implique une analyse, non ?


Déjà il lui faut le texte des échanges (à moins que le générateur puisse récupérer de l’oral via les mêmes outils qui permettent le sous-titrage automatique? ).

Ensuite distinguer que les personnes proviennent de milieux sociaux différents et que la valorisation va s’effectuer différemment (or DS est loin d’être un militant acharné anti-bourgeoisie).


D’autres éléments me posent problème :

- lucide, le style de DS ? Patient dans sa déconstruction ? Ce sont des jugements de valeur. À moins que des personnes aient déjà déjà utilisé ces termes pour le qualifier, auquel le bidule n’a plus qu’à les récupérer.

- le démarrage sur « encore » qui nécessite l’intégration de la scène à l’intérieur d’un cadre temporel (à moins que DS l’utilise de façon répétée ?) avec le jugement mêlé à des éléments contextuels.

- la présentation de Pujadas (l’œil mouillé d’intérêt en particulier)

- et même les présentations des deux intervenantes. Celle de Victoire, ok. Mais celle de Monique (déjà on l’aime) ? Il n’y a pas d’évidence, les éléments choisis sont anglés, il y a le choix d’une perspective.

- de manière générale, le style me pose question, vu qu’il s’appuie plus sur de l’émotionnel et du ressenti que sur du factuel, en collant des jugements de valeur sur de la situation sociale (oxymore fiscal ?).


Un programme peut vraiment simuler ça ?


Après on n’a pas la façon dont la requête a été effectuée, peut-être que des précisions peuvent le mettre sur la piste ?

Que dit chatGPT.

Le journaliste Thomas Legrand suspendu par France Inter pour des propos sur Rachida Dati révélés par une vidéo

  

          Dans un enregistrement réalisé à son insu, le chroniqueur radio dit « faire ce qu’il faut » contre la candidate Les Républicains dans la course à la Mairie de Paris. Il implique également le journaliste Patrick Cohen, présent à la table avec deux responsables du Parti socialiste.  

Pour ceux qui doutent... ben les détecteurs IAs aussi :  les détecteurs IA Quillbot et ZeroGPT, détectent les 2 parties du texte comme écrites par un humain à 100%. Sur 3 testés Lucide AI est le seul à détecter l'extrait attribué à ChatGPT comme IA (avec 11% d'être humain quand même) et ce qu'il y a ensuite comme ayant 88% de chance d'être écrit par un humain.

Juste génial...


Avouez, cher Daniel, que derrière vos deux dernières chroniques consacrées à l'IA se cache maladroitement l'effroi de se sentir grand-remplacer par une machine. Que se cache, au fond, la terreur de tout un pan de la société qui est en train de comprendre le nouveau paradigme civilisationnel qui nous attend, à savoir le remplacement pur et simple d'un tas de domaines professionnels, dits intellectuels et supérieurs, qui se croyaient à l'abri de la mondialisation et de ses délocalisations autrefois réservées aux classes populaires.

Cette fois, ce n'est plus un ouvrier moldave ou un artisan polonais qui vous menace, mais une bête machine, un trivial assemblement de silice et de métal...


Quelle époque "formidable" comme disait notre regretté Marcel, qui doit être bien heureux au fond de sa grotte !

La semaine prochaine le twist final :  "La partie après 'Bon. Reprendre ses esprits.' était aussi rédigée par ChatGPT."

Il y a des épisodes de "Black Mirror" qui sont fondées sur des dystopies moins flippantes que ce truc. Je n'ai jamais essayé de l'utiliser, "je ne parle pas aux cons, ça les instruit".

Une question qui me turlupine. 

Monsieur Schneidermann, votre chronique Obsession, même si elle est la dernière parue, n'apparaît pas en " tête de gondole " comme les autres articles. 

Seriez-vous ostracisé ?


Oui, finalement, c'est une bonne idée de DS d'utiliser l'IA pour montrer des exemples concrets. 

Il est en train avec un brin d'humour que l'on lui connait, de nous monter que le métier de journaliste, celui qui nous semble de très bonne facture sur des sites comme ASI est en train de devenir une fiction dont nous n'en aurons plus besoin avant longtemps. Le ton est badin, mais il a pris sa retraite au dernier moment ou il avait encore quelque chose à dire par lui-même. Il ne reste plus qu'a éteindre la lumière en sortant. 

Ce n'est pas une critique de son billet, au contraire, il nous incite à ne pas nous laisser berner pour cette pseudo-innovation. A être en mesure de décrypter cette tournure de phrase, celle qui nous montre que le metteur en ligne (le journaliste, enfin ce qu'il en reste) se moque de nous, parce qu'il ne prend même pas la peine de reprendre une formule creuse produite par son stylo du chat qui ... Il faut se méfier du greffier, il a encore le coup de patte de derrière les fagots pour jouer avec les pauvres souris que nous sommes 🐈‍⬛🐀

Et si finalement, cela pouvait nous conduire à un plus grand discernement au milieu d'un océan de facilité. Le problème, c'est l'élitisme que cela induit de facto (Bourdieu ?)

A la manière de ?


" Alors , on nous explique que, soi-disant les inégalités se creusent. Mais je me pose la question : pourquoi ?

Est-ce seulement une histoire de milliardaires contre smicards? Ou est-ce qu'il y a aussi un autre sujet dont on ne parle jamais ? L'immigration ....


" Parce que soyons clairs : quand des centaines de milliers de personnes arrivent chaque année en France, sans qualification, qu'est-ce que ça provoque? Une pression énorme sur les services publics, sur le logement, sur les aides sociales. Et  qui paie ? Pas les riches. Pas ceux qui vivent dans les beaux quartiers. Non, ce sont les classes populaires, déjà fragiles, qui se retrouvent en concurrence pour l'emploi, pour l'école, pou l'hôpital.


Et là encore, silence radio ! On préfère nous dire que les inégalités, c'est la faute des riches. Mais jamais on ne met sur la table le coût réel de cette immigration massive, désordonnée,  qui nous submerge.


Alors, oui, parlons des écarts riches: pauvres. Mais si on veut être honnête il faut aussi parler " immigration "


Et parlons aussi de l'apport déterminant de certains patrons , comme Vincent Bolloré, avec leur talent, leur apport fiscal , et les idées saines qu'ils nous inculquent   avec génie.


Notre confrère David Pujadas n'apporte que les   éléments de réponse habituels sans parler de l'essentiel : l'immigration, et l'apport essentiel  de notre élite patronale.  Seuls les " pros " peuvent vous informer. "

Définitivement, Daniel Schneidermann, écrit bien mieux que Daniel-ChatGPT-Schneidermann... 

Rien à voir. Mais à partager. Déjà 400000 signatures 


L’association des entraîneurs italiens demande l'exclusion d’Israël de la coupe du monde. 

Signons la pétition 



Pour le même exercice avec une émission de radio, écouter cet épisode de l'excellent Les Pieds sur Terre sur France Culture :

https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/les-pieds-sur-terre/les-naufrages-du-telepherique-2428012

Merci d'arrêter de nous infliger ça. L'actualité médiatique est suffisamment riche et déprimante pour que vous n'ayez pas besoin d'analyser son traitement via des IAG.

Non seulement les IAG ont des impacts sur le travail et l'environnement monstrueux, mais en lisant la production d'une IAG, j'ai l'impression de lire de la merde, et que l'auteur du billet m'insulte. Pour tout vous dire, cette fois-ci je n'ai même pas lu la partie écrite par IAG. Je ne m'inflige pas ça.


Comme l'a écrit IT dans un autre commentaire, il n'y a aucun intérêt à analyser les productions de l'IAG, plein de gens l'ont déjà fait. Vous rajoutez juste du bruit au bruit.


Je relève aussi que cette fois, vous écrivez: "Je ne crois pas que je tomberais encore, à mon âge canonique, dans cette naïveté consistant à prêter la moindre naïveté [sincérité?] à David Pujadas". Mais par contre, aucun souci à être naïf face à Ardisson et à "oublier" son orientation politique et ses humiliations misogynes systématiques?

Que Monique coupe le chauffage à partir de novembre m'apprend qu'elle vit dans l'hémisphère sud. Super intéressant :-), à moins que ce soit le robot... je m'interroge!

Je ne crois pas une seconde que ce texte au vitriol a été produit au premier jet par un robot.


Et comme je ne mettrai jamais le quart de la moitié d'un orteil dans un robot fabriqueur de textes, je suis mal placé pour argumenter.


Tant pis.


Il reste que Pujadas invite "une qui n'a jamais été rien" et une "première de cordée" et qu'il met en spectacle leur dialogue dérisoire.


Comment dit-on obscène chez MiaouJ'aipété ?

Deux chroniques "CHAT GPT" . Quel ennui !

Rendez nous D Schneidermann , le vrai .


Sinon ce que vous ne verrez pas sur LCI :


Image

Oui, mais ....ce pastiche  n'existerait  pas, sI  vous n'aviez pas exposé vos idées depuis ....  ( longtemps ) avec votre style que l'I.A.  ( par principe ) n'aurait pu imiter.....


Gloire au créateur  initial ( et unique )de l'exposé des idées et à son style original !


on peut cependant créditer cette version de  meilleure que n'importe quelle version de :

-P..

-R....

_ G;;;

( la liste est trop longue.)


En outre, elle vous permet de vous dispenser , avec délice , de Pujadas


Je propose donc que l'émission de ce pujadas soit entièrement fabriquée en I. A , et regardée par des téléspectateurs virtuels.



Pourquoi les intelligences artificielles des robots des services clients en ligne (des sites marchands ou des administrations*) n'ont pas le niveau du chat qu'a pété ?

Je n'ai jamais réussi à communiquer sérieusement avec ces robots. Je suis sûr qu'il en est de même pour nombre d'entre vous.

Dernier exemple en date. Je veux faire une commande sur un site de vente enligne et je veux une précision sur l'article que je veux commander. Réponse du robot : "quel est le numéro de commande ?" Je réponds que je n'ai pas encore commandé, je veux juste un renseignement. Le robot : "je n'ai pas compris votre réponse, quel est le numéro de commande ?".

Je passe sur la suite, qui pourrait durer des plombes et ça se termine par un "allez vous faire foutre" de ma part, dont le robot n'a bien sûr rien à foutre.


*parce qu'aujourd'hui nous sommes des clients et non des usagers des administrations.

Franchement, celle-ci et la lettre de demission de l'autre menteur, je ne vois aucun intérêt, je les trouve insipides, il y a pas si longtemps je prenais beaucoup de plaisir à vous lire mais là...


Oui mais non.


C'est pas drôle, c'est pas amusant et c'est pas intéressant. Tous les forums sur tous les sujets sont noyés de petits malins qui font "lol j'ai demandé à chatgpt de", et outre que ça nourrit la merdule, ça n'apporte rien. Et la semi-ironie (j'aime pas chatgpt mais j'en décroche pas mais c'est du second degré) n'y change rien. Youpi haha on a compris le gag, on peut passer à autre chose ? Acheter un yi-king ou je sais pas ? 

Je ne vis pas ça comme un gag, IT. Je vis ça comme un reportage au coeur d'une avalanche qui est en train de déferler sur nous, et à laquelle il va falloir apprendre à survivre. Pas loin de penser que le meta IA est aujourd'hui presque plus nécessaire que le meta media. Quel autre traitement critique et journalistique du phénomène proposez-vous ?

Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur

Est-ce que l'intelligence artificielle générative (IAG) et les modèles de langage (LLM), c'est vraiment un média ? Ça peut se débattre (par exemple on pourrait débattre de la question de si les IAG ont une ligne éditoriale propre), mais alors invitez des expert-Es de la question pour le faire svp (voir la liste des invité.es du podcast Tech Wo'nt Save Us de Paris Marx).

Est-ce que les impacts environnementaux de chaque requête vers une IAG peuvent être négligés ? Je ne crois pas.

Une approche éthique voudrait que vous vous absteniez de les utiliser, et de nous infliger leurs résultats. On veut un ASI sans IAG, merci bien.


Une analyse des impacts médiatiques de l'IAG qui serait réellement utile, elle devrait plutôt porter sur les usages qu'en font les journalistes et les médias (et non pas sur les productions de l'IAG directement), éventuellement la pub, et sur le nombre de sites web remplis d'articles écrits automatiquement.

Bon, faut aussi dire que quand une phrase commence par "j'ai demandé à chatgpt de", je passe direct en mode roulage de zyeux et renversage de table(s). Avec d'autant moins de scrupules que j'ai pas encore fermement décidé de survivre à l'avalanche - les différents axes de désintellectualisation du monde (entre l'abrutissement par l'IA, l'alignement du militantisme sur les structures cognitives de l'extrême-droite, les rationalisations des conforts carbones individuels et la perméabilité de la gauche humaniste aux narratif des dictatures fascistes) me désintéressant assez rapidement du sort que cette planète se choisit. Mais si on veut plonger dans cette histoire, il faut d'une part se dégager d'une fascination semi-ludique (et donc semi-complice) vis-à-vis de l'industrie AI, d'autre part ne pas la juger comme une sorte d'oracle à opinion critiquable ou une sorte d'enfant au regard en construction. Les rouages sont plus importants que les résultats et les bons/mauvais points qu'on lui attribue d'exemple en exemple. C'est l'intérieur de la Chambre Chinoise qui devrait être montrée en coupe. Au risque de réinventer l'eau chaude (parce qu'il y a certainement beaucoup de décorticages disponibles, par des gens un peu moins dilettantes que nous).


Globalement démissionnaire, mon choix de tourner le dos à ces évolutions techniques est certainement aussi futile que le serait de rejeter l'email ou le smartphone. Mais expérimenter, c'est pratiquer, pratiquer c'est contribuer (c'est, de fait, valider) et je n'ai pas envie de participer à ce flux d'utilisations qui, ironiques ou non, entérinent l'ubiquité de cet outil. Je n'ai pas l'impression qu'il y a grand chose d'inédit à "découvrir" ou "dénoncer" de cette popularisation de l'IA, et le coût pour le faire (cette participation à laquelle je suis allergique, et ces "j'ai consciemment contribué à cette obscénité climatique mais je vous incite à ne pas le faire de votre côté alors c'est okay") me semblerait à moi disproportionné. Maintenant, s'il faut vraiment vraiment (au lieu de bouder l'humanité en faisant l'autruche ITesque) qu'ASI s'y penche au-delà de Prévost, ou sous d'autres angles, ce serait par exemple en interrogeant, au-delà de "je laisse à chatGPT la responsabilité de ce portrait", quels facteurs ont produit ce résumé d'internet - de quoi ce portrait est-il la synthèse, quelles conditions en aurait-elles produit un différent, ou pour qui. Au lieu de considérer le "texte à la manière de DS" sur le plan de sa qualité ou de sa précision (sous-entendu "ChatGPT peut-il remplacer un individu à cette visibilité"), s'interroger sur le texte que chatGPT produirait à d'autres "manières de", sur celui qu'il produit par défaut (et pour complaire à quel usager), et, une fois encore, sur le mécanisme de cette production (le crachat de séries de caractères suffisamment souvent consécutifs sur internet, les critères de filtrage de ces séquences de caractères). En appuyant beaucoup sur ce que fait chatGPT, et en quoi c'est radicalement différent d'une rédaction lycéenne "à la manière de". En quoi ça vient d'une toute autre direction que la (bonne ou mauvaise) compréhension de texte.


Parce que la seule façon de casser la mythification de l'AI par ses usagers (mythification réflexe, encouragée par notre imaginaire scifi mais aussi par nos réflexes cognitifs d'attribution d'agentivité - nos projections spontanées, nos petits animismes quotidiens) c'est de garder une conscience claire de ses rouages, de ses processus de régurgitation aveugle. Et ça fait beaucoup à dire en amont des résultats "qui font vrai". Il ne s'agit pas de juger des expressions faciales plus ou moins réussies d'une poupée, mais d'en déchirer le tissu, d'en exposer les bouts de fer et le polystyrène. Et je ne pense pas qu'une chronique d'une demi-page soit l'endroit. Sa brièveté l'accule aux constats de surface, et à l'expérimentation ludique - dont je me méfie comme de l'argument de "curiosité sociologique" donné par une cousine accro à la télé-réalité.


Au final, ces deux dernières chroniques, outre qu'elles sont -en quantité- à moitié écrites par un logiciel, sont de fait des pubs rigolotes pour chatGPT, sur la base du résultat, entre le "close enough" et les petites limites excentriques qui font le charme des chatbox de l'ère Loebner. Il faut ramer beaucoup plus fort, beaucoup plus longuement et beaucoup plus à contre-courant pour en faire ressortir les problèmes de façon réellement critique.  


(Voilà. Et je suis de ce poil-ci aujourd'hui.)

Vous ignorez le monde qui vient. Vous ne le comprenez pas, consciemment ou non, car il vous fait peur ; il vous terrorise, il vous sidère. Même le "décorticage" que vous appelez de vos vœux sera mieux fait par n’importe quelle IA aujourd'hui que 99% des meilleurs êtres humains sur cette planète...

Il va falloir compter sur cette réalité. Tous ceux d'entre nous qui ont moins de 60 ans doivent s'y pencher sérieusement. Le nouveau monde qui s'ouvre est incommensurablement plus différent, plus "disruptif, plus révolutionnaire que jamais auparavant !

En fait vous portez bien votre pseudo. 

Pas complètement je dirais. Prométhée avait foi en l'être humain et a tout sacrifié pour l'aider. Ma foi en l'être humain est beaucoup plus vacillante, surtout ces dernières années...


Ce que je partage avec lui, c'est qu'il trouvait l'humain trop faible. Raison pour laquelle il a pris tous les risques pour lui apporter le feu (métaphore du savoir et de la technique).

Je n'ai évidemment pas cette prétention aujourd'hui !

"Ce que je partage avec lui, c'est qu'il trouvait l'humain trop faible."


Vous pourriez développer, c'est intéressant.

Wow, ce serait trop long et assez ennuyeux, non ?


Pour faire bref, l'humain n'a que trop peu conscience de ce qui le guide et l'agit, a constamment besoin de se raconter des histoires pour continuer à vivre, est trop autocentré, fait passer sa survie immédiate et individuelle avant toute autre considération, etc.

Bien entendu, ce sont des clichés très historiquement et socialement situés. On ne devrait pas essentialiser ainsi à outrance une espèce vivante...

Vous avez lu Nietzsche ou je me trompe ?

Nous n'y avons pas lu le même chose.

Mais quelle grossière erreur je viens de faire !

Je vous supplie de me pardonner.


Ce n'est pas vous qui avez lu Nietzsche, c'est le robot penseur qui pense à votre place.


Quelle requête avez vous rédigée pour avoir cette réponse ?

Il y de sites qui tournent a 75% avec des articles issus de l'IA depuis un certain temps, il y des gens qui se rendent même pas compte et ils est possible que pour leurs capacités cognitives c'est amplement suffisant..


 c'est juste que ces 2 chroniques donnent l'impression que vous découvrez chatgpt et les capacites de l'IA. simple  prise de conscience tardive ?


En tout cas ravis que vous preniez le sujet au sérieux. il va effectivement falloir compter avec l'IA dans les médias et donc l'analyser et la critiquer en allant un peu plus loin que les chroniques definitives de Thibault Prevost sur le sujet. (comme le dit IT dans son pavé ci dessous).

Si ça apporte quelque chose.

C’est comme un miroir.

Déformant certes, mais un miroir quand même.

Puisque le LLM prédit la suite la plus probable, en se basant que ce qui existe déjà, et en allant globalement dans le sens de celui qui le prompte.

C’est donc un miroir de la société, et de celui qui prompte.


Dans le cas de Daniel ça montre bien que le système médiatique se reproduit identique à lui-même, et que les débats et la façon dont ils sont posés sont tout le temps les mêmes. Que les gens restent globalement dans leurs rôles.

C’est aussi un miroir sur Daniel lui-même.


Alors oui, on le sait déjà, donc « ça n'apporte rien »

Mais quand vous avez un doute sur vous-même, vous vous regardez dans le miroir, et quand vous avez un doute sur vous même ou un sujet, vous faites joujou avec l’IA.

Et dans ces deux situations, vous n’apprenniez rien que vous ne savez déjà.

Et pourtant les miroirs continuent d’exister.


Éventuellement, ça peut servir à se rebeller, se forcer à sortir du cadre, à être plus imprévisible.


Mais bon même ça, c’est de soumettre à la machine.


Le mieux serait de banaliser le truc, légiférer son utilisation, et en faire un banal outil, comme un marteau (oui, j’emprunte cette métaphore à l’usurpateur Luc Julia).

Ou de le détourner complètement.

Un objet n’est jamais aussi intéressant que lorsqu’il est détourné de son usage, lorsqu’il est hacké, perverti, et retourné contre son utilisateur.


Mais les premières tentatives artistiques d’utiliser l’IA sont plutôt décevantes, donc je ne sais pas si on y arrivera par ce biais.


Oui, il faudrait de-sexyser le truc et passer à autre chose.


(En fait je parle de l’IA comme objet de fantasme auprès du grand public; le secteur privé lui en a déjà bien compris l’intérêt pour nous vendre encore plus de voitures, de shampooing et de vidéos en baissant le coût de production).

Assez d'accord avec votre métaphore du miroir et du marteau. En revanche, pas forcément besoin de hacker un marteau pour le rendre utile. Il a déjà son utilité propre, que ce soit pour faire des recherches complexes, traduire, synthétiser des rapports ou des mails, répondre automatiquement à des mails, pondre rapidement des textes sans grands enjeux (CV, présentations, compte-rendus de réunions, etc.), optimiser des plannings, coder dans un langage qu'on ne maîtrise pas ou peu (je m'en suis beaucoup servi pour ça), etc.

Je préfère encore l'original à la copie. Tonton Schned, svp plus de chroniques naturelles !

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