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"C'est devenu branché d'être climatosceptique"

Que s'est-il passé ? Il ya quelques semaines encore, les thèses de l'immense majorité des climatologues sur le réchauffement climatique étaient propagées sans distance par les médias grand public. Depuis quelques semaines, à l'inverse, c'est une petite musique climato-sceptique qui sourd des mêmes médias.

Derniers commentaires

5 ans après 2014 est l'année la plus chaude juste devant 2010 l'année de cette émission !

Et sur les 10 années les plus chaudes toutes sont après 2002 à part 1998 !

Bref cela continue et s'accélère surtout pour la température des océans qui heureusement permet de réduire un peu celle de l'atmosphère, mais pour combien de temps !
Sortie du livre de Stéphane Foucart 'Le populisme climatique".

Chat aujourd'hui avec l'auteur : http://www.lexpress.fr/actualite/environnement/les-populistes-climatiques-a-la-question_931798.html
http://www.newscientist.com/article/dn18776-climategate-scientists-chastised-over-statistics.html

La suite du climategate avec les problèmes des outils statistiques choisis et la conclusion en utilisant une autre méthode pour obtenir le graphique.
Tiens, histoire de rajouter d'eau au moulin, je vous renvois à ces récents articles :
- http://www.nature.com/news/2010/100414/full/news.2010.184.html
- http://www.newscientist.com/article/mg20627564.800-quiet-sun-puts-europe-on-ice.html
- http://iopscience.iop.org/1748-9326/5/2/024001/

L'article parle d'une relation entre l'activité du soleil et le temps de cet hiver en Europe. Les choses sont toujours plus compliquées qu'elles ne le paraissent...
L'émission et les articles me suggèrent deux remarques.

1 - L'erreur des scientifiques :
Les scientifiques se trompent, bien entendu, c'est leur activité principale. Copernic, Kepler, Galilée, Newton et beaucoup d'autres se sont trompés, ce n'est pas pour autant qu'ils n'ont pas fait avancer les choses. Une vérité scientifique est considérée comme telle quand l'ensemble de la communauté qui cherche dans ce domaine arrive à un consensus. Rien n'établit qu'elle ne soit pas remise en cause plus tard, mais il faudra que la théorie suivante inclue l'explication de la précédente. La relativité reprend le travail de Newton, par exemple.
2 - La parole des non-spécialistes :
Un sujet polémique permet parfois à des scientifiques s'exprimer un domaine différent du leur. Dans l'histoire de la mémoire de l'eau, un biologiste reconnu acculé par un éditeur est entré dans le domaine de la physicochimiste. Claude Allègre, géophysicien, exprime son rejet des études des climatologues et explique les modifications de climat par les taches solaires. Maintenant, un mathématicien rejette l'hypothèse du réchauffement climatique du GIEC pour des problèmes de statistiques. On cherchera en vain dans l'histoire des sciences un exemple de progrès scientifique qui soit issu d'un non-spécialiste critiquant les chercheurs du domaine. Il faut maintenant s'intéresser aux motivations des uns et des autres. Il y a en présence des scientifiques majoritaires sincères, et d'autres, dont les motivations m'échappent. S'il y a une chose établie, c'est que les climatosceptiques sont soutenus par des groupes économiques importants, en particulier les pétroliers.
Merci pour cette émission très, très utile.

Le paradoxe actuel est qu'un hiver très froid qui pourrait bien être lié à l'affaiblissement du Gulf stream, donc au changement climatique en cours, pourrait coûter aux écologistes quelques pourcents aux prochaines élections (d'une façon plus certaine que la diffusion du film "Home" l'an dernier avait peut-être décidé quelques indécis à la marge à voter Europe ecologie !)
Stephane Foucart boit du café, Benoît Rittaud boit du thé, quelle belle observation scientifique de la gestuelle !
Ils doivent tout de même savoir si elle fond ou pas la banquise, Shakelton a dû laisser quelques observations. Les voies maritimes du grand nord intéressent beaucoup plus l' oligarque que la généralisation de légumes bio sur le marché. Un scientifique médiocre peut faire un politique tout à fait convenable. Que pensez vous de ce glacier himalayen ?
http://www.111rcc.com/image_gallery0/image34.jpg
Bof, pas très crédible le petit mathématicien qui se dit scientifique, à lui tout seul il tranche la question !
Depuis quand un mathématicien est compétent pour analyser le climat et les anneaux des arbres ? Il pose la question de la validité de la courbe qui elle-même intègre des indicateurs d'erreur. Donc pas trop convaincant.
Ah oui quand même, l'entendre dire qu'il y a plein de mécanismes qui compensent l'augmentation de CO2, je suis resté baba : la courbe de CO2 augmente oui ou non ? Si elle augmente c'est que l'absorption est diminuée (la mer est saturée, les forêts sont décimées...) car les puits de carbones diminuent. En plus j'ai lu récemment que le permafrost sous-marin fond et libère du méthane.
Bref, ce mathématicien n'a aucun regard sur les phénomènes physiques.

A part ça, le journaliste du Monde était très intéressant et plein de ressources.

Un peu perdu dans ses nuages le climatologue...

Bon, faut pas se leurrer, le problème climatique est un des nombreux problèmes environnemental que le monde rencontre, il ne faut pas se démobiliser, à moins de vouloir vivre sur une Terre polluée et morte en bouffant des OGM cultivés sur Mars...
Y'en a marre d'entendre parler du réchauffement climatique, cet arbre qui cache la forêt. Ce monopole mediatico-écologique nous empêche (à dessein?) d'évoquer des problèmes beaucoup plus grave: la surpêche (disparition des stocks de poisson), la pollution de l'air, des sols, rivières, mers, la déforestation, les pollutions électro-magnétiques, etc...
Simple : sortir 100 000 € par français. Qui commence ??
;-)
La climatologie n'existe pas ! La climatologie c'est un paquet où l'on trouve : des glaciologues, des physiciens de l'atmosphère, des statisticiens, des géophysiciens, des chimistes, des météorologues. Cessez de dire que les géophysiciens n'ont pas leur mot à dire en climato. Ils l'ont car la géophysique a toujours été intimement liée au climat. Un géophysicien comme Allègre a autant à voir avec le climat qu'un glaciologue comme Jouzel. Et en tout cas certainement plus qu'un journaliste scientifique qui adhère à un camp, mais qui n'est pas fichu de dégager une opinion vraiment personnelle quand DS lui demande de le faire. C'est ce que j'appelle la pensée creuse : on abboie avec les chiens qui crient le plus fort, mais quand il faut montrer qui on est vraiment, ben y a plus personne.
Première remarque : le climatosceptique de service n'est pas un climatologue. Ca ne veux pas forcément dire qu'il a tout faux, mais quand-même, il est un peu moins bien placé pour parler sur le sujet qu'un climatologue.
QUELLE TEMPETE


Ho rien de grave, pas de quoi faire un grantemprunt ou de voir la main du réchauffement climatique. Rien de grave, c'est juste el nino qui nous dit bonjour. Il va beaucoup penser à nous, comme à chaque période.

http://www.francesoir.fr/etranger/2010/02/04/cyclone-polynesie-oli-el-nino.html

Mais au gouvernement?? bah au gouvernement rien! Urgence, urgence de quoi??

On compare rarement et heureusement cette petite tempête à Kathrina... celle ci ayant couvert la superficie équivalente de la taille du pays avec dégat sur la même échelle, et non quatre départements, effectivement ilvaut mieux ne pas comparer...

Le Chili n'avait pas demander d'aide internationale après un trèsbeau score de 8,8. , nous, nous étions dès le lendemain en train de pleurer à Bruxelles pour du pognon... pour 4 départements!!!

On pourrait encore y croire, plus de 50 morts de gros dégats, mais n'est ce pas avant tout la responsabilité dece gouvernement, de ne pas avoir anticipé les conséquences de cette tempete, et très présicement en Vendée, chez De Villier, plus préocuuppé des vendéens électeurs que du coéfficient des marées?? un très bon article dans le dauphiné du jour sur la réaction sur l'ile de Ré, notoirement affectée et la Vendée ou des vents de 160km/h, un coeff de 102, une surmarée annoncèe de 1 mètre, n'ont pas réussi à mobiliser les autorités!!! Sur une ile on est obligé de ne pas oublier la mer, du haut du mont des allouettes, De Villier malgré la lègende ne voit pas la mer et encore moins dans son mirroir!

Enfin bon c'est du passé. On attend donc le fabuleux plan de Jouannot, experte en digue, marine et électorale, plan sur 5 ans.... ouf ca aurait pu être 2350, on a eut chaud..... La où le genie civil américain colmattait déjà les brèches dans les digues dès la fin de l'ouragan à coup de buldozer et d'hélicoptère. Quoi qu'on fait nous?? Hervé Morin est en campagne (dites lui qu'il n'a pas besoin de prévoir un débarquement aéronal à Ré, il y a un pont!), le président est en campagne, Jouanno est encampagne, De villier esten campagne...

Des digues ouvertes à Ré et ailleurs?? on a pas les moyens on fait la guerre, et nos militaires sont rares! On a pas d'argent, pas de matériel, nos pelleteuse et hélico gros porteur sont tous en Afghanistan...

Quinze jours après katharina, il y eut Rita qui finit de dévaster les instalations pétrolières non réparées et toute la côte Texane avec l'évacuation de centaines de milliers de personnes... une opération classique en France ......
Et de Katharina, Bush ne s'en remis jamais.... A voir la gestion de crise actuelle y a matière à réfléchir.
Le n° 1110 (mars 2010) de Science et Vie consacre un dossier de 24 pages au réchauffement climatique. Titre générique : "le réchauffement est-il sûr". A chacune des sous-questions, appréhendées dans toute leur complexité dans le corps des articles, les rédacteurs ont attribué une sorte de coefficient de probabilité. En voici une rapide présentation :

- la t° s'est-elle élevée : oui

- les glaces fondent-elles : oui

- le vivant est-il perturbé : plutôt oui

- les évènements extrêmes sont-ils plus fréquents : possible

- la mer monte-t-elle : oui mais...

- la faute de l'homme : probable

- a-t-on bien compris la machine climatique : pas totalement

- les modèles sont-ils crédibles : plutôt oui

- est-ce que ça va continuer : probable

*************************************************************

Personnellement, après avoir lu l'ensemble du dossier, si je devais reprendre à mon compte le codage de la rédaction et me soumettre à mon tour à une série de questions, ça pourrait donner ça :

- le traitement du dossier de S&V est-il dogmatique : non

- ses principales conclusions vous font-elles peur : non

- les principales informations apportées et analysées vous paraissent-elles crédibles : plutôt oui

- l'orientation générale du dossier globalement réchauffiste vous surprend-elle : non

- ce dossier vous incite-t-il à un comportement plus eco-citoyen : plutôt oui
( un peu ) HS : Chronique de Bernard Maris, jeudi 4 mars 2010 sur France Inter [sites.radiofrance.fr]

Le fonds stratégique d’investissement (FSI) investit dans le géant de l’agroalimentaire Vilmorin

Le Fonds stratégique d’investissement a été créé par les pouvoirs publics fin 2008 pour répondre à la crise et aux besoins en fonds propres des entreprises françaises porteuses de croissance et de compétitivité. Il est doté de 20 milliards d’euros de fonds, apportés par l’Etat et la Caisse des dépôts et consignations, et a vocation à investir à long terme dans des entreprises existantes d’assez grosse taille. Qui dirige le FSI ? Théoriquement Augustin de Romanet, le patron de la CDC, en fait Gilles Michel, le directeur, qui vient de Citroen, Patricia Barbizet, qui dirige Artemis, le holding de François Pinault, et Jean-François Dehecq, le patron de Sanofi-Aventis. Des gens très bien. Et qui viennent de décider d’apporter 150 millions d’euros au semencier Vilmorin.

Très gros semencier ?

Très gros, Quatrième semencier mondial derrière Monsanto, Dupont de Nemours et un suisse, Syngenta. Pourquoi augmenter le capital de Vilmorin ? Parce que c’est, dit le directeur du FSI, Monsieur Michel, « c’est un secteur très concurrentiel est aux enjeux stratégiques pour l’agriculture française ». et le président de Limagrain, Monsieur Pagesse, lui aussi est très heureux, car cela confirme, je cite, « le caractère stratégique de notre métier d’amélioration des plantes ». Amélioration des plantes, cela veut dire, OGM. Aux Etats-Unis Vilmorin est en compétition avec les gros producteurs d’OGM, et il est présent dans une filiale qui fait du maïs et du soja à 90% OGM. Or il est clair que Vilmorin a envie d’accroître ses positions en Amérique.

Donc augmenter sa recherche et sa production OGM ?

Evidemment. Il faut savoir que le marché des OGM est en très forte croissance, 20% environ, que les OGM se vendent 50 à 100% plus cher que les non-OGM, et que les surfaces OGM progressent partout dans le monde, sauf en Europe, où elles régressent. De là à dire que l’Etat français investit dans les OGM…

Un pas que vous n’allez pas franchir j’espère !!

Non, bien sûr, car vous savez que les OGM font l’objet d’un moratoire en France depuis la fin 2007, confirmé en 2008. Mais les OGM ne font pas l’objet d’un moratoire pour Vilmorin, qui avoue en toute franchise avoir pris du retard sur le maïs OGM, mais ne veut pas en prendre sur le blé OGM. Mais là où les choses se compliquent, c’est quand l’Europe autorise la culture d’une pomme de terre transgénique, et la mise sur le marché de trois nouvelles variétés de maïs transgénique fabriqué par Monsanto, le grand rival de Vilmorin. Or 14 Etats sur les 27 etats membres de l’Europe défendent les OGM, et, parmi les 14 l’Allemagne, qui s’apprête à cultiver la pomme de terre transgénique. Pourquoi alors pénaliser les paysans français ? C’est le principe de concurrence contre le principe de précaution. Puisque les autres pêchent du thon, pêchons du ton. Puisqu’ils font des OGM, faisons des OGM. Puisqu’ils utilisent des nitrates, utilisons des nitrates. Puisqu’ils ne respectent pas l’environnement, pourquoi le respecter ? Finalement, le Fonds d’investissement stratégique répond à sa mission : maintenir les entreprises françaises dans la concurrence, quoi qu’il en coûte.
L'extrêmisme climatique d'Allègre n'est que le contre symptôme de l'extrêmisme de ses adversaires. Il disparaitra dès que chacun aura retrouver la raison.
Le risque c'est de tomber dans l'extrême bêtise inverse. Et le blackout actuel est inquiétant.
Par exemple, pour la Vendée, On a parlé à juste titre de la marée, de la dépression et du vent, mais on aurait pu aussi parler des 68 cm de hausse du niveau de la mer depuis deux siècles, comme rendant le phénomène plus probable. Rien n'a été dit la dessus. Comme si la modération était impossible sur ce thème, dommage.
Un article assez intéressant à ce sujet :
http://www.liberation.fr/terre/0101621906-climat-le-front-du-rechauffement-est-enfonce
( un peu ) HS : "Sarkozy: "rendre constructible les zones inondables" " [www.e24.fr]
N'oubliez pas qu'Allègre est un chercheur, médaille d'or du CNRS et que ses travaux en géophysique lui auraient certainement amené le prix Nobel si la géophysique était élligible au Nobel.
Voila justs une mise au point pour ceux qui ne voient en Allègre qu'un polémiste ou un ancien ministre.
C'est juste un de nos plus grand chercheurs français, comme le'ont été les Charpak et les de Gennes, certes plus discrets et probablement plus humbles. Donc, ses intuitions sont probablement autre chose qu'un doigt mouillé dans le vent.

Et je n'ai pas comparé Allègre et Galilée sur leur talent scientifique mais sur leur caractère de cochon. En ce sens que Galilée était tellement arrogant qu'il a même réussi à faire interdire Copernic, pourtant admis depuis des decennies par l'église. Son arrognace etait une chose, son savoir et ses intuitions en étaient une autre. Et son arrogance a nuit à la diffusion immédiate de son savoir.
Ne confondons pas l'enveloppe et le contenu. L'enveloppe Allègre est provocante, arrogante et souvent limite. Mais le contenu est juste. Lisez ses livres.
Il y a très probablement des évolutions climatiques dans les diverses régions de la terre. Y a t‘il un réchauffement global de la planète, peut être (encore faudrait-il être sur que la moyenne des températures annuelles soit bien représentative du phénomène ce que les données véhiculées par les médias ne permettent pas de savoir) mais 2 « observations » semblent validées par les climatologues du GIEC et les climato-sceptiques :
- L’évolution de la concentration du CO2 dans l’atmosphère ou plus généralement des gaz susceptibles de provoquer un effet de serre est monotone croissante depuis au moins 50 ans
- Depuis 10 ou 15 ans, la température moyenne de la terre diminue
Les représentants du GIEC ne contestent pas cela mais disent, probablement à juste titre, que l’évolution du climat ne doit pas se juger sur 10 ou 15 ans mais au moins sur 30 ans et donc que la baisse des températures mesurées actuellement ne signifient pas qu’il n’y a pas réchauffement ; j’en conviens volontiers mais je ne comprends pas qu’à ma connaissance, personne ne dise clairement que les évolution opposées de la concentration de CO2 et de la température terrestre de ces 10 ou 15 dernières années montre sans aucune ambigüité qu’il y a des facteurs qui ont un effet plus important que la concentration en CO2 dans l’atmosphère sur l’évolution de la température moyenne.
Dans ce contexte, la priorité pour tout chercheur scientifique de ce domaine devrait être d'identifier ces facteurs et non pas d'essayer de manipuler les politiques et la population en basant seulement son argumentaire sur une partie des observations.
Il est très difficile de développer une nouvelle théorie scientifique car celle ci doit rendre compte de l'ensemble des phénomènes connus s'y rapportant. En revanche il est relativemen facile de montrer qu'une théorie est fausse puisqu'il suffit de montrer qu'elle est contredite par une observation validée
( un peu ) HS : Chronique d'Alain-Gérard Slama sur France Culture ce mercredi 3 mars 2010 intitulée "La précaution dangereuse" [www.touslespodcasts.com]

( beaucoup HS ) : Par curiosité, j'ai tapé ( lapsus révélateur ? ) Alain-Gérard Slama dans Google et pof je tombe sur : "Les éructations d’Alain-Gérard Slama", article d'ACRIMED datant du 30 janvier 2002, dans leur dossier "Les médias et la mort de Pierre Bourdieu" [www.acrimed.fr]. Et de fil en aiguille, je (re)découvre la véhémence de certains propos proférés à cette époque envers Pierre Bourdieu. Dans le même dossier ACRIMED : "Le Figaro se déchaîne" [www.acrimed.fr]
"Parce que ses intuitions sont brillantes et que c'est toujours ce qui a fait les grands scientifiques."

Sauf qu'en science une intuition n'est jugée brillante (ou pas) qu'une fois validée par l'expérience ou le calcul. Pour l'instant, en guise de contestation du consensus sur le réchauffement et ses causes et de contre-argumentation scientifiquement étayée, Allègre pérore, plastronne, dénigre, diffame, ricane, insulte, polémique... mais ne démontre rien.

En croyant semer la zizanie dans la communauté scientifique il sème surtout la confusion dans l'opinion. Or, si l'inquisition est finie, la connerie,elle, court toujours. Si le CO2 ne vient pas à bout de notre planète, la COnnerie s'en chargera sans coup férir.
Et enfin la question qui tue :
- Pourquoi donne-t-on encore la parole à Allègre? Il y a mieux pour parler de ces sujets.

Parce que ses intuitions sont brillantes et que c'est toujours ce qui a fait les grands scientifiques. Des gens qui se fichent d'être seuls contre tous et qui tiennent bon contre la pensée unique animée par la peur d'être différent.
Galillée avait un e personnalité et une arrogance encore bien pire qu'Allègre et c'est pas ça qui reste de lui aujourd'hui.

Pourquoi donne-t-on encore la parole à Allègre?
Parce que l'inquisition c'est fini.
Excellente émission !
Vous voyez, Guy B., qu'il est possible d'animer un débat de manière apaisée, juste pour le plaisir d'entendre les arguments des uns et des autres ! (Le choix des intervenants y est aussi pour beaucoup…)
Merci à DS. Le problème, c'est que si les climato-sceptiques deviennent majoritaires, qu'est-ce que je vais défendre, moi, maintenant ? Quand même pas l'opinion dominante !
;-)
Je regrette l'absence d'une question, voire plusieurs :
- Au final qu'est-ce que cela change? Ne faut-il quand même pas faire d'efforts sur notre consommation? Lutter contre les allergies, cancers, épuisement des ressources... Je pense que, et cela ne concerne que moi, que l'écologie peut apporter beaucoup, et pas seulement une limitation du réchauffement climatique. Evidemment, il dira aussi que rien n'est prouvé, que les ressources ne seront jamais épuisées, mais bon...
- Pourquoi s'opposer à l'écologie? Cela prend du temps, coûte de l'argent?
- Pour qui roulent-ils?

Et enfin la question qui tue :
- Pourquoi donne-t-on encore la parole à Allègre? Il y a mieux pour parler de ces sujets.
Je précise que les deux recherches que j'ai placées plus haut ont été publiées dans des revus sérieuses... Pas seulement sur ces sites.
Bien sûr elles sont dénigrées car elle dérangent beaucoup de monde, bien sûr elles violent les principes de la thermdynamique et patatipatata. Et bien sûr, la relativité générale était une "infamme théorie juive"...
Qu'il est naïf de croire que les grandes revues scientifiques publient avec équité dans les deux camps, à une époque où le courage médiatique est proche du zéro absolu.
Qu'il est naïf de croire que l'argent n'est pas en cause, quand les tenants du RC anthropique ce sont, pour certains, faits des fortunes colossales et pour d'autres, installés dans des carrières prestigieuses.

Mais une chose est sûre, le mythe se fissure de partout, il prend l'eau et on va bientôt pouvoir construire "l'après RC".
Merci au mathématicien du plateau d'avoir rappelé quelques vérités élementaires sur le trifouillage statistique.
En tout cas, le Giec a retenu le bon mot de Churchill :
"Les seules statistiques auxquelles je crois, sont celles que j'ai moi-même trafiquées..."
Même si l'homme est responsable du changement climatique, je ne vois pas où est le problème.
A l'échelle de l'univers, aussi bien espace que temps, c'est peanuts.
La terre était là bien avant l'homme et elle sera là bien après, comme elle était là avant les dinosaures et qu'elle est là après.
Peut-être pas dans le même état. Et alors?
Des espèces mourront. D'autres évolueront. D'autres naîtront.

L'homme se met lui-même en danger? Possible. Et alors?

Chaque chose naît, se développe et meurt.
C’est une magnifique nouvelle ce “retournement” d’opinion ! D’ailleurs avoir une opinion sur un sujet aussi complexe sans avoir la moindre compétence dans le domaine scientifique, quoi de plus ridicule ?

Bien entendu prétendre se mêler de sauver la planète c’est un bon moyen de s’acheter une panoplie de superman pour pas cher !

Une question maintenant : qui a intérêt à faire croire que l’homme est à l’origine du réchauffement (relatif et en cours de renversement d’ailleurs), et une question subsidiaire : comment est-il possible que l’on soit nostalgique d’un combat – sans lutte – et d’une chimère ?

Réponse à la première question : tous ceux qui ont largement avantage à conduire les inquiétudes et le courroux du peuple sur de fausses pistes, histoire de l’éloigner des vrais sujets qui fâchent.

Réponse à la deuxième : tous ceux qui n’aiment pas s’être trompés, qui n’ont pas envie de changer de rengaine et qui ne veulent pas lâcher le costume bleu (moule-bite, bottes et cape rouge) qui leur va si bien… Les héros auto-proclamés ont beaucoup de mal à retourner à la banale condition humaine…

La vérité c’est qu’après l’Âge de la pierre, l’Âge du bronze et l’Âge du fer nous en sommes arrivés à l’Âge du crétinisme.

C’est le problème de notre époque, le seul, mais il n’est pas mince car les conséquences sont terribles, dans tous les domaines !

L’origine de cette effroyable catastrophe est assez simple et les effets qui en découlent étaient largement prévisibles. En effet se mêler d’instruire (mal) un pourcentage très élevé de la population ne pouvait manquer de créer une masse incontrôlable de gens croyant savoir alors qu’ils ne savent rien ou si peu. Une masse critique de dangereux ignorants aux croyances changeantes et délétères, pas même assez cultivés pour mesurer leurs courtes limites.

Une masse à laquelle il suffit de donner un os à ronger pour en être débarrassés pendant des années, pas gênés sur les sujets plus fâcheux comme l’incompétence ou la corruptions des dirigeants avec les conséquences qu’elles entraînent, y compris en vies humaines (chômage, amiante, sang contaminé, canicule, etc.)

C’est une question de temps et de nombre de pistes : le premier n’est pas illimité, les secondes ne peuvent pas se multiplier à l’infini sauf à égarer définitivement les plus fins limiers !

Car même si on a inventé, par exemple, le terme « réfugiés climatiques », histoire de faire vibrer les masses, il est net que c’est encore un trafiquage et une approximation honteuse. La réalité est que l’évolution du climat n’est pas prête de faire son premier mort au-delà de ce que les sécheresses ont, hélas, toujours fait comme victimes.

Le réchauffement climatique est l’archétype de la vessie désignée comme lanterne, du bouc émissaire, de la baudruche médiatique. C’est le miroir aux alouettes sur lequel se jettent tous les piafs écervelés…

Et tout cela pour permettre à des Gribouilles rattrapés par l’arithmétique la plus primaire de faire bonne figure encore un moment, le temps que leurs dupes s’usent les dents contre de faux problèmes qui, de toute manière, les dépassent de beaucoup…

Après les demi-sel et les demi-mondaines voici le temps des demi-portions et des demi-cons-pétants…

Voici le temps des couilles molles, des petites peurs activement entretenues par des médias toujours à la recherche de matière (c’est le mot le plus juste) pour remplir leur espace et vendre leur camelote. Par des bonnes volontés complaisantes toujours promptes à se jeter au secours de la planète qui ne leur demande pourtant rien, aussi inutiles qu’inefficaces. On se demande d'ailleurs de quoi on n'a pas peur aujourd'hui, entre le climat, la violence, la vitesse, le tabac, l'alcool, le sida, la vache folle (elle aussi), le mouton tremblant (lui aussi), le SRAS, la grippe aviaire, porcine ou H1N1... Sans oublier l'inadmissible et inacceptable mort que nous finirons bien par éradiquer sans savoir comment résoudre la question de la surpopulation !

Voici le temps béni pour les truqueurs, confortablement installés dans les palais nationaux, de tondre les moutons sous prétexte de leur sauver la vie. Ce qui est bien dans le mouton c’est qu’il bêle mais ne mord pas.

Pour ceux qui auraient un doute sur l’avènement de l’Âge des Abrutis, je suggère de se pencher sur la production “artistique” des quarante dernières années. Dans ce domaine le désert s’étend aussi vite qu’en géographie ! L’insignifiance, la prétention et le trucage règnent en maître.

Il serait facile de continuer longtemps en évoquant une Europe qui a consisté à assembler des canards boiteux dans l’espoir très étrange d’obtenir un puissant tigre (en réalité nous avons un gros canard mou en train d’agoniser après embolie)

Ou en daubant sur les 3 millions d’€uros promis pour aider les victimes de la tempête… Si un million de gens ont souffert, d’une façon ou d’une autre de cette tempête, voilà 3 €uros pour chacun : ils pourront au moins s’acheter un sandwich ou aller boire un coup ! Lors du crash des subprimes 30 milliards ont été débloqués - en provenance du gouffre de Bercy - pour féliciter les banques de leur clairvoyance. Le crétinisme ajouté au cynisme le plus obscène.

Finalement ce qui est grave et porteur de terribles catastrophes en cours de réalisation ou à venir ce n’est pas tant la fonte des glaces que celle de l’intelligence.

Et ce n’est pas nouveau, dans une manifestation où les gens scandaient “Mort aux cons !” de Gaulle ne murmurait-il pas : “Vaste programme” ? Tandis que Frédéric Dard n’hésitait pas à écrire que : “Si les cons volaient il ferait nuit !”

Mais il n’y a aucun doute, ça empire gravement et les petites lumières clignotantes de la conscience se raréfient.

Un seul mot d’ordre donc, n’en déplaise au Général, pour combattre le fléau actuel :

MORT AUX CONS !

***
Très bonne émission, j'aurais toutefois un reproche global à Daniel Schneidermann: Vous devriez en apprendre un peu plus sur la sciences et ses mécanismes. Vos questions assez simples, que peuvent se poser des tas de gens, du genre :"Pour n'entend-on pas parler de multicausalité, etc..." sont excellentes. Mais vous pourriez bien mieux les poser, les affinés et clarifier le débat si vous y vous connaissiez un peu mieux dans le domaine scientifique.
Je me suis très souvent fait cette réflexion en regardant vos émissions qui traitent de débat dans lequel la sciences joue un grand rôle.
Les vidéos ne sont plus accessibles :

[quote=Dailymotion]Contenu privé
Nous sommes désolés, nous ne pouvons afficher ce contenu, son auteur l'a rendu privé.

A propos de vidéos qui ne sont plus accessibles, que pensez vous de la récente vague de censure que certains considèrent comme illégale sur Dailymotion.

http://www.numerama.com/magazine/15048-dailymotion-conforte-les-complotistes-par-la-censure-et-le-mepris.html
http://www.blueman.name/Dailymotion_censure_des_citoyens.php

Face à cette censure, certains voient aujourd'hui la Russie comme un espace de liberté :

http://www.tubbydev.com/2010/03/utiliser-rutube-et-y-importer-son-compte-youtube.html

Étonnant, non ?
J'ai bien aimé l'emission mais je trouve dommage qu'elle n'ait pas abordé:

* l'aspect politique (l'évolution de ceux-ci depuis 10 ans par ex.)
* l'aspect économique (on voie bien que le climat est devenu une commodité financière comme les autres).
* l'aspect social

Peut-être d'autres émissions viendront compléter le dossier.
On a le sentiment que ce qui gêne surtout les contradicteurs du réchaufement du à l'activité humaine, c'est surtout le résumé parce qu'il est destiné aux "décideurs" comme ils disent.
En conséquence on en vient à se dire que ce qui est contesté, ce sont les décisions ou en tous cas que ce sont bien les décisions qui font débat et non le travail des experts: à la fin c'est bien de politique qu'il s'agit et on se pose la questions des uns et autres qui alimentent ce débat.
Autre remarque, on voit quelques scientifiques monter au créneau pour s'engager contre la théorie du GIEC, et de l'autres ce sont plutôt les journalistes scientifiques qui tirent la sonnette d'alarme.
Je trouve en général le travail des journalistes scientifiques (y compris à LIBE) très intéressant; on l'a vue avec la crise financière, ce sont souvent les généralistes les plus lucides.
Point de vue d'Al Gore sur les attaques des mois passés: http://www.nytimes.com/2010/02/28/opinion/28gore.html
Totalement incompétente sur le sujet de fond, je suis vraiment surprise du sens aberrant qu'a pris le mot "climatologue", à savoir le contraire de "climatosceptique". C'est apparu où? quand? sous quelles plumes? A partir de quand décide-t-on qu'on reprend ça par commodité, sous prétexte que tout le monde (?) s'entend sur ce nouveau sens?

C'est un peu comme les "pro-choice" et les "pro-life" sur l'avortement aux Etats-Unis. Comme si les "pro-choice" étaient des "anti-life".
Tres bonne émission.

Et on voit que l'émission de La Ligne Jaune avec les asinautes a porté ses fruits : depuis le début d'année, les émissions ont tendance à s'allonger. Coinscidence dûe aux sujets abordés, ou volonté délibérée?
Est-ce qu'un journaliste scientifique est meilleur scientifique qu'un propre scientifique tel que M. RITTAUD ou M. COURTILLAUD. Regardez sur le net la conférence de Vincent Courtillaud donnée à Strasbourg et vous verrez que c'est très bien documenté; Je pense que le Giec s'est fait dépassé par "l'atmosphère"! ambiante politico médiatico correcte et que comme le dit M. Courtillaud le 1er devoir d'un scientifique est de se poser la question du doute avant d'affirmer une théorie de façon péremptoire.
Conclusion : le journaliste du Monde ne me semblait pas totalement impartial dans son intervention.
Nous connaissons de mieux en mieux l'opinion du Monde sur l'affaire.
C'est sans doute un progrès ...
La vérité sur le sujet,
Ha que c'est compliqué,
La question qu'il faut se poser, est ce que les données tiennent la route, je connais les deux bons hommes, aussi bien que Jean Jousel que Claude Allègre(climato septique), personnellement c’est données sont légèrement erronés, souvenez vous du livre de Aroun Tazieff « Ma vérité » ou il montrait que dans l’affaire de la montagne Pelé, selon Allègre elle devait explosé et selon Tazeiff, cela était de la fumisterie, en tout cas elle n’a jamais explosé pendant et après cette affaire…
L’autre événement de ce WE, un coefficient de 108, et la mer qui envahie la terre, certes poussé avec la tempête, mais 108 c’est rien, il y en a 8 par ans, 116 là c’est exceptionnel !
Enfin juqu’au mois de décembre, souvenez-vous des températures, et oui, le 8 décembre des Cèpes poussaient en foret de Rambouillet, cela depuis 30 ans c’est aussi du jamais vue.

Pour le reste inviter un mathématicien, qui veut se la peter, bon

Pour le soleil, on vient de sortir d’un minimum, et on retourne vers une activité normale, or 2007 à 2010, il a quand meme fait plus chaud.
http://www.swpc.noaa.gov/SolarCycle/
Merci pour cette émission très intéressante. Je cherche pour ma part, en tant que modeste citoyen, à me forger une idée, depuis quelques années, sur ce sujet essentiel. Je n'ai rien contre le débat scientifique, c'est même ce qui permet d'avancer, et je n'ai pas de dogme bien établi. La machine terrestre est d'une complexité telle qu'il nous faudra encore bien des années (Décennies ? Siècles ?), avant d'en avoir épuisé les mystères. Je fais plutôt confiance à la science (expérimentale en particulier), pour donner petit à petit du sens à notre environnement. Mais dans cette discussion, Monsieur Benoît Rittaud s'est montré particulièrement désagréable. Aucune note, tout dans la tête, rien dans les mains... Des affirmations péremptoires, très souvent non argumentées ("c'est comme ça, et pas autrement"). Une image a attiré en permanence mon attention : le journaliste qui cherche des arguments dans ses notes (il a préparé l'émission, lui...), et un mathématicien qui a manifestement trouvé l'équation globale qui permet de tout expliquer, sans véritablement rien démontrer. Vraiment, en tant que citoyens basiques, nous voilà rassurés sur le sérieux de la démarche scientifique ! Je ne parle que de ces deux participants, car j'ai trouvé le climatologue ancien abonné, pas très pugnace... Lui aussi avait l'air de savoir, mais avait du mal à communiquer.
Quand à l'affirmation que l'homme n'est pour rien dans tout cela... Assénée toujours sans notes, avec un sourire ironique, par l'homme à la chemise noire, je recommande à ce Monsieur de sortir de ses équations, et d'étudier l'histoire depuis le Néolithique. Il comprendra que les sociétés humaines ont radicalement transformé la planète, modifié les écosystèmes, provoqué d'innombrables disparitions d'espèces, et diffusé de nombreuses autres, fait disparaître les forêts primaires sur des continents entiers... Même de l'espace, l'activité humaine est visible. Alors, pour une espèce qui se fond dans le décor, qui agit en toute innocence, on repassera ! Ce que je trouve de plus "anti-scientifique", c'est l'affirmation péremptoire. Monsieur, c'est vous qui portez le deuil de la science. Seul le doute peut faire avancer, le doute, pas la certitude ! Ne perdez pas de vue que l'idée du réchauffement climatique accéléré par l'activité humaine a mis des années à se construire par recoupement successif des travaux de milliers de laboratoires, et que bien évidement, rien n'est encore vraiment certain, les facteurs sont manifestement multiples, les enchaînements de causalités sont encore floues. La "belle histoire" dont vous vous moquez à la fin de l'émission, n'est sans doute pas achevée, en dépit de votre fatuité. Continuons donc à chercher, sans tabou. Si vous avez raison, tant mieux, et s'il est un jour démontré notre responsabilité en tant "qu'espèce imprudente", eh bien, assumons nos erreurs, et travaillons à les réparer. Bernard, Aix en Provence
En filigrane de ce sujet, il aurait fallu aborder le thème d'une éventuelle manipulation.
Ce n'est pas un secret mais une évidence que l'opinion est manipulée via les médias par divers intervenants.

Journalistes lavandières englués dans la finalité de l'économie financière qui prennent les auditeurs pour des idiots auxquels on ne peut servir qu'un catéchisme. Or tout ce qui a été dit dans cette discussion pourrait s'adresser tel quel (en plus court) à tous. Prenons l'habitude de parler intelligemment et avec réserve de manière à ce que chacun puisse se fabriquer sa propre analyse.

Les faits sont les faits, notre environnement change, alors quelle évolution souhaitons-nous? Quels principes de précaution devons-nous prendre?

Suggestion pour un prochain sujet: la destruction de l'être humain dans une société qui a pour acquis la non redistribution des richesses. Le système économico-financier pompe l'argent du peuple et le thésaurise. Une grande manipulation qui consiste à dire que la base doit faire de plus en pus de sacrifices. Cette monstruosité pourrait cesser grâce à une taxe de solidarité internationale sur la consommation de grand luxe.

Pourquoi semble-t-il obscène de dire qu'il faut prendre un peu aux riches pour donner aux pauvres? Chaque fois que le sujet est effleuré, les journalistes ne savent plus où se mettre!
j'ai pas très bien compris pourquoi mélanger des estimations et des mesures réelles provoquait nécessairement une courbe en crosse de hockey ?
ce qui ne m'empêche pas de m'indigner quand je vois ça :
Le_fleuve__Citarum.pps
Dans des situations comme ca il faut toujours voir a qui profite le crime, en l'occurence dans cette histoire, mis a part les pour et les contres, la position du gouvernement sur le sujet ne doit pas etre dissociee du fait de la taxe verte, en fait, le gouvernement a tout a fait interet a surfer sur la vague et faire pleurer sur la planete pour pouvoir faire passer sa taxe!!! oui mais on va me dire que le gouvernement a promis de tout reverser, deja, je ne sais pas s'ils vont vraiment le faire, l'histoire nous a appris que les promesses n'etaient pas toujours tenues,(vingnette pour les vieux, la taxe verte sur le gasoil de roselyne bachelot pour le ferroutage qui n'arrive toujours pas, etc etc ).
De plus meme si le gouvernement reverse integralement cette taxe tous le monde oublie la TVA qui elle restera dans sa poche, la bagatelle de 500 millions d'euro (pour commencer...), il y a bien donc un interet a ce que le gouvernement pousse tous le monde a "sauver la planete"!
C'est toujours le meme shema:

phase 1: La Culpabilisation (comme pour la canicule), on fait des reportages, films etc pour montrer a quel point on est des pollueurs et des salauds.
phase 2: Les sondages ou on verife si la "masse" de moutons bien ete culpabilisee
phase 3: La TAXE...

Voici ma theorie sur le rechauffement:

il est avere que ce n'est pas que la terre qui se rechauffe mais toutes les planetes du systeme solaire, alors, j'en deduit que le rechauffement n'est pas du a l'homme mais au soleil, a moins que sur la planete venus les extraterrestres utilisent des secoupes volantes au diesel...


Conclusion, a chaque fois que vous voyez que le gouvernement se bat pour une cause a l'unanimite, cherchez la TAXE...
Le président de la Bolivie, Evo Morales, propose de réaliser une consultation auprès des peuples du monde afin d’obtenir un accord qui puisse sauver la Terre-Mère des abus du Capitalisme.


Durant Copenhague Evo Morales en avait parlé, et il est en train de le mettre en place:


http://www.icrainternational.org/actualites/718

http://portalmre.rree.gov.bo/cumbre/Referendum.aspx



Merci de soutenir cette belle action en votant, puis de transmettre ce message à tous vos contacts



Ce que vous pourrez lire dans le premier lien:
Pour un référendum mondial sur le changement climatique
Le président de la Bolivie, Evo Morales, propose de réaliser une consultation auprès des peuples du monde afin d’obtenir un accord qui puisse sauver la Terre-Mère des abus du Capitalisme.
Durant Copenhague il en avait parlé, Evo Morales est en train de le mettre en place.
[20 Janvier 2010]
“Vu que nous avons de profondes divergences entre présidents, consultons le peuple et faisons ce qu’il nous dit”, Evo Morales Ayma, Président de l’Etat Plurinational de la Bolivie.

Vous pouvez soutenir cette proposition en signant la pétition lancée par la Bolivie sur le référendum mondial et en répondant aux cinq questions suivantes :

• Etes-vous d’accord pour rétablir l’harmonie avec la nature en reconnaissant les droits de la Terre-Mère ?
• Etes-vous d’accord pour changer ce modèle de surconsommation et de gaspillage qui découle du Capitalisme ?
• Etes-vous d’accord sur le fait que les pays développés doivent réduire et réabsorber leurs émissions de gaz à effet de serre chez eux pour que la température ne monte pas de plus de 1 degré ?
• Etes-vous d’accord pour transférer l’argent dépensé dans les guerres vers un budget destiné au changement climatique et qui serait supérieur à celui de la défense ?
• Etes-vous d’accord pour la création d’un Tribunal International Pour la Défense du Climat au sein des Nations Unies afin de juger ceux qui ne respectent pas la Terre-Mère ?

Le site du référendum mondial sur le changement climatique

Evo Morales à Copenhague

Extraits de l’intervention du Président de la Bolivie lorsqu’il s’est réuni avec les mouvements sociaux

“ (..) En quoi consiste le fait que les peuples du monde décident du futur de l’humanité ? Il consiste en un référendum mondial sur le changement climatique.Que les peuples du monde décident par leur vote conscient du destin de l’Humanité. (...)

Je veux vous lire la première proposition de ce référendum :
1. - Êtes-vous d’accord pour rétablir l’harmonie avec la nature, et pour reconnaître les droits de la Terre Mère ?
2. - Êtes-vous d’accord pour changer ce modèle de surconsommation et de gaspillage qu’est le système capitaliste ?
3. - Êtes-vous d’accord pour que les pays développés réduisent et réabsorbent leurs émissions de Co2 à effet de serre pour que la température ne monte pas de plus d’un degré centigrade ?
4. - Êtes-vous d’accord pour transférer tout ce qui a été dépensé dans les guerres et pour consacrer un budget supérieur à la défense de la Terre face au changement climatique ?
5. - Êtes-vous d’accord avec un tribunal de justice climatique pour juger ceux qui détruisent la Terre Mère ?
Compagnon Chávez, le document vient d’être approuvé dans ce sommet sur le Changement climatique. De nouveau je salue l’effort et la mobilisation des mouvements sociaux. Nous sommes des présidents alliés des mouvements sociaux. Je veux continuer à apprendre de vous. Je suis élève des mouvements sociaux de Bolivie et du monde.

Je veux vous dire que je ne me sens plus seul. Ne vous sentez pas seuls dans cette lutte pour la vie, pour l’humanité, pour la défense de la Terre Mère.Que nous accompagnent les mouvements sociaux, nous présidents qui essayons d’exprimer la pensée de nos peuples, est indispensable.

Seuls, Evo ou Hugo nous ne pouvons avancer, mais si les peuples nous accompagnent nous sommes ici pour changer les politiques capitalistes qui font tant de mal à l’humanité.

Patrie ou Mort ! Nous vaincrons.
Planète ou mort ! Quand, quand, carajo !”
Voila deux sujets intéressants ces deux dernieres semaines, et ? patatras, on recycle une ligne jaune (ratée certes avec un journaliste pro GIEC nul) d'il y a quelques temps... Vous pourriez pas faire un @SI sur le cash back ? c'est trop intéressant comme sujet.

Psssst, il se passe des choses en Amérique latine...On aurait retrouvé un charnier en Colombie de deux milles ? cadavres, mais chhhhhhhht personne n'en parle ou presque. Eh, VOUS ÊTES OU LES JOURNALISTES ?

Petit aparté sur le climat puisque c'était le sujet [s]réchauffé[/s] du jour.
Le problème n'est pas d'être climat sceptique ou pro Giec: Agnostique, ça a du bon. En gros il n'y a pas de certitude absolue pour dire que le réchauffement actuel (que personne ne discute) est d'origine anthropique. Il y a seulement des présomptions.

Seulement, si on me dit que l'avion dans lequel je vais embarquer a une chance sur 100 de s'écraser, je sais pas pour vous, mais moi, même à une chance sur 1000, je ne monte pas dedans.

Pour le climat c'est pareil, (je ne sais à combien la probabilité pour que le GIEC ait raison mais c'est en gros entre 1% et 90%) seulement les scientifiques du GIEC, pour faire plier les politiques, ils y sont allé un peu trop fort: eux non plus à 1 pour 1000 ils n'iraient pas mais ils se disent (à juste titre sans doute) que si ils ne grossissent pas un peu le trait, rien ne se passera. Alors évidemment tous les "sceptiques" et autre lobbies anti réchauffement s'engouffrent dans la brèche.

Voila en gros, il y a suffisamment de doute pour prendre de vraies mesures sur nos modes de vie, de consommation, de société et de système, EN COMMENCANT PAR LE HAUT DE LA PYRAMIDE, c'est valable dans tous les domaines parce que ça va finir par nous peter à la gueule une fois pour toute.

Signé: Un hondurassien (si, si cette secte d'@sinautes que vous connaissez bien)
Il semble aller de soi que l'arrêt du réchauffement climatique dépend uniquement de la prise de conscience de l'opinion publique. Il semble évident, et c'est ce que martèlent les Hulot et Artus Bertrand, que si "nous ne changeons pas nos comportements" nous courrons à la catastrophe.
Le citoyen lambda, coupable, ne peut cependant rien faire... ou pratiquement rien.
Alors pourquoi nous terrorise t-on avec cette catastrophe imminente?
Pourquoi les gouvernements ne prennent-ils pas des mesures au niveau des émissions industrielles qui sont de loin les plus importantes?

Nous sommes dans un système économique où l'on prête (encore) au marché toutes les vertus. Y compris celle de résoudre le réchauffement climatique??

Centrales nucléaires, voitures électriques pour les riches?
Décroissance, sous consommation écologique pour les pauvres?
Recyclage du capital pétrolier?
Bonsoir,

je viens de regarder l'émission, et je suis un peu déçu. Ce qui m'a dérangé est que Stéphane Foucart a quasiment monopolisé la parole. Cela n'aurait pas fait une grande différence s'il était venu tout seul. Il a souvent coupé la parole à Benoît Rittaud qui lui n'avait pas l'aisance rhétorique de Foucart. Dans ce cas, Daniel Schneiderman, cela aurait été votre rôle de cadrer le débat pour donner de l'espace à Rittaud. Le comportement de Foucart me rappelle celui de nombre d'hommes politiques qui écrasent la parole contradictoire "à la racine" c.a.d. ce qui ne plaît pas doit être et rester inaudible; empêcher l'autre de parler. L'assurance de Foucart m'a paru artificielle, un peu arrogante et lourde ("nous, Le Monde, on est irréprochable...").

Dommage, le seul climatologue sur le plateau, en fait le seul spécialiste du sujet, Sylvain Cros, on ne l'a presque pas entendu.
Je suis resté sur ma faim d'entendre un débat contradictoire et équilibré dans l'expression des participants.

Mais contrairement à Sylvain Cros, je ne vais pas partir d'@si, je reste. ;-)
Mais à quand Jean-Marc Jancovici comme invité sur la question ? :)
Etait-il opportun de s'attarder au début de l'émission sur la question de la date de la fonte des glaciers de l'Himalaya ou d'ailleurs (2035 ou 2350) ? Si glaciers et calotte glaciaire fondent inexorablement, que représente, dans la longue durée une "erreur" de 300 ans sur ce point? Faire un sort démesuré à cette question et en faire un prétexte pour sombrer dans le "climato-scepticisme", c'est sans doute risquer, comme l'ont reconnu unanimement les invités à la fin de l'émission, de dispenser le grand public de s'inquiéter du phénomène et de prédire que "cette affaire est terminée". Que les causes du réchauffement soient complexes et, pour l'instant âprement discutées, ne doit pas nous dispenser de nous interroger sur nos responsabilités dans la pollution de la planète et sur ses multiples effets multiples néfastes.
J'ai trouvé l'émission ennuyeuse, trop superficielle.
Par exemple, la thèse du réchauffement par le soleil n'a été évoquée que dans le dernier tiers de l'émission.
Il y a eu beaucoup de coupure de dialogue.

Par exemple, le climato septique a essayé d'expliquer que l'expérience menée dans un labo (qui fait coincider la quantité de co² avec la température) peut ne pas être reproductible dans la réalité.
Au lieu de se moquer, il aurait été bon d'essayer d'essayer de l'écouter expliquer.

On est tous d'accord pour dire que si on rempli trop un bac d'eau, ça déborde ?
Pourtant, dans mon éviter, je peux laisser le robinet ouvert, ça débordera jamais, parcque j'ai 3 trous magiques en haut, qui évacuent le trop plein, pour éviter que ça déborde.

De la même façon, peut être y a t il un mécanisme naturel d'absorption du co² à l'échelle planétaire, afin de réguler le taux dans l'atmosphère ?

Donc, oui, plus(+) y a de co² dans l'atmosphère, plus(+) ça réchauffe.
Mais plus(+) on émet du co² ne veut pas dire qu'il y va y avoir plus(+) de co² dans l'atmosphère.

Comme dit, il y a peut être des puits de captation du co² sur la planète (amazonie ?) qui régulent le taux de co² de façon globale.
Est il raisonnable de penser que la planète terre n'a pas de système de régulation du co² ?
Toute structure complexe possède des systèmes de régulation (volcan pour la pression de la terre, régulation de la chaleur corporelle via des capteurs, etc)
Petite critique à DS pour commencer: il faudrait apprendre à tenir ses chronos! Plus de 27 minutes d'émission avant que le blablateur du Monde consente à lacher le crachoir, c'est insupportable ... J'ai failli décrocher devant ce réquisitoire interminable.

Et puis aujourd'hui, voila que je tombe sur son dernier papier, au bavard, http://www.lemonde.fr/planete/article/2010/02/27/le-cent-fautes-de-claude-allegre_1312167_3244.html#ens_id=1275244 et là, pour les gentils contributeurs qui se souviennent de ma sortie sur les wannabe scientist après l'émission de la ligne jaune sur le meme sujet, on est en plein dans la cible!

L'article est composé exactement comme un referee's report effectué dans le cadre d'une soumission régulière d'article dans une revue spécialisée. Sauf que le binoclard se trompe d'endroit: le Monde, ce n'est pas Journal of Climatic Research et Allègre ne soumet pas une note à l'Editor-in-Chief. Allègre fait du "grand public" exactement comme Hulot ou YAB nous en ont fait des tonnes pendant des mois entiers.

En tant que scientifique professionnel, je trouve ça particulièrement d'avoir des rigolos de ce style jouer à singer les "vraies revues" tout en étant bien à l'abri derrière la presse grand public. Si Foucart est aussi fort que ça, et s'il veut écrire des referee's reports sur Allègre ou les sceptiques, il suffit qu'il se construise une crédibilité dans son domaine de prédilection et qu'il soit sélectionné comme referee d'une (ou plusieurs) "vraie revue". Parce que, sincèrement, aller se taper la frime devant des non-scientifiques comme DS ou DI en parlant savant (genre effet radiatif et choses du genre), je vois plutot ça comme une illustration du vieux diction "aux pays des aveugles, les borgnes sont rois". (et bien entendu, DS et DI n'ont pas vocation à etre des scientifiques de pointe, ce n'est pas leur métier!)

Quant à l'analogie avec le tabac, quelle blague! Que de temps perdu en blablatage inutile ... Ca n'a vraiment aucun rapport avec la choucroute! Sans meme parler de sa tentative ridicule d'invoquer une "diffamation" à son encontre ...
M. Foucart nous dit qu'il publierait demain dans le Monde des travaux qui mettraient complètement à mal la théorie classique. Super, mais alors qu'est-ce qu'il attend ???
Car elles existent déjà et ont été publiées officiellement :

http://arxiv.org/PS_cache/arxiv/pdf/0707/0707.1161v4.pdf

http://met.hu/idojaras/IDOJARAS_vol111_No1_01.pdf

et lorsqu'il dit qu'il y a beaucoup plus de travaux et de publications du côté orthodoxe, ben il a raison, mais c'est assurément parce qu'il y a beaucoup plus d'argent donné à ceux qui cherchent de ce côté là. Aussi, comme la vérité se situe très probablement à mi-chemin entre les deux camps, c'est celui qui a le plus de financement qui avance le plus vite.
Pour l'instant...
La question de savoir ce qui motive les climatologues et les activistes "climato-sceptiques" à démonter la thèse de l'influence humaine dans le réchauffement climatique me semble intéressante. Pour l'invité qui les représente, ce me semble être un attachement radical à l'honnêteté et à la probité dans le domaine scientifique, un sentiment de révolte devant la propagation d'une supposée "mythologie", selon ses termes, pas celle du réchauffement, mais de ses causes humaines. Un combat à sa, à leur mesure sans doute.
C'est important de connaître cette motivation. Car quel est l'intérêt pour l'espèce humaine de nier le rôle de l'homme dans le réchauffement de la planète ? Sans doute pouvoir continuer à regarder, sans plus aucune culpabilité cette fois, comment le monde va bien, comme il tourne rond et comme il est merveilleux.
Donc le climat se réchauffe. A cause de l'homme ? On le saura quand ce sera trop tard et qu'il en souffrira sévèrement, tous les hommes. Peut-être. Pas nous en tout cas.
Mais dans tous les cas de figure, on peut poser le problème différemment. L'homme n'a-t-il pas intérêt à changer son mode de vie ? A refuser par exemple sa soumission - à laquelle il consent - au pétrole. Les voitures électriques - si jamais bien sûr on arrive à produire de l'électricité propre en quantité suffisante - et le développement des transports en commun offriraient bien d'autres avantages que de simplement nous garantir contre la fin du monde : ils amélioreraient la qualité de l'air dans les villes, dont souffrent de nombreux habitants, ils marqueraient la fin de la pollution sonore, cause de stress et de mal-vivre, ils permettraient de prolonger les réserves d'hydrocarbures, qui une fois épuisées ne soutiendront plus l'économie, ils permettraient d'éviter que ces hydrocarbures ne soient l'objet d'une spéculation continuelle et nuisible à l'économie mondiale, ils contribueraient à lutter contre l'individualisme, idéologie puissamment mortifère, et de restaurer l'esprit collectif...
Quand j'entends l'argumentation déployée sur le plateau, je pense au pari de Pascal. Pour rester dans le registre analogique : n'a-t-on pas tout intérêt à penser que l'homme est responsable du réchauffement climatique, et aucun à croire qu'il n'y est pour rien ?
Mais pour élargir le sujet, les tonnes de merde, sous forme de contenus de poubelles, de produits chimiques, de pets de vache, de sacs plastique, de fumées d'incinérateurs, de carcasses de voitures et de pneus en caoutchouc, est-ce que cette fois c'est l'homme qui est vraiment responsable, ou faut-il rétablir la vérité ? Il serait intéressant d'éplucher les publications scientifiques.
Finissons sur une note optimiste : quand le Bangladesh sera sous les eaux, on pourra toujours se rabattre sur l'Alaska.
J'ai bien aimé l'émission. J'ai trouvé que les 2 intervenants (car je n'ai pas tres bien compris le role du 3° , abonné d'@si ,en rupture de ban, assez peu lisible, d'autant je pense qu'on ne peut juger @si que sur sa seule spécialité qu'il a eu de la peine, d'ailleurs, à démontrer), donc j'ai trouvé que les 2 intervenants faisaient oeuvre d'intelligence.
Mais bon, à la vue de ce plateau, on ne peut pas ne pas s'interroger.
D'un coté un journaliste, certes scientifique, pour défendre la théorie officielle. Et donc, in fine, etre évidemment plus dépendants de la communication et de ses artifices. Avec qui plus est , des certitudes, ce qui est assez étonnant pour un journaliste,( meme scientifique), qui plus est...
De l'autre un scientifique, pour réfuter une thèse scientifique.Et donc, exprimer le Doute, vertu essentielle de tout scientifique.Car contrairement à certains commentaires, moi, j'aime bien quand des hommes de Science me disent qu'ils ne savent pas. Ca me rassure.
Les glaciers de l'himalaya disparaîtraient en 2350 et non en 2035 ? Ouf, tout va bien finalement. Dire qu'on a failli s'inquiéter pour rien.
Bonne émission sur le sujet.

Il manque néanmoins la question de l'argent : Comme le disait un climato-sceptique : si je veux faire une étude sur la collecte de noisettes par les écureuils roux, il faut que je l'intitule "collecte de noisettes par les écureuils roux en rapport avec le réchauffement climatique" pour espérer obtenir un financement.
excellente émission, avec un septique de mauvaise foi, qui prétend détenir la vérité sans preuve, tout en affirmant que le Giec n' apporte aucune preuve de la corrélation co2/réchauffement, qui est pourtant prouvé depuis belle lurette, contrairement aux allégations de ce pauvre climato-septique égaré...
[quote=Many Airs] ni vous, ni moi n'avons les moyens d'énoncer des certitudes sur l'impact réel de l'homme sur le climat
Le propre d'une expérience scientifique est de pouvoir la reproduire, y compris, éventuellement, par un citoyen, comme vous et moi. J'ai peut-être plus de certitudes que vous sur la crédibilité de la communauté scientifique.

Il est vrai que notre écosystème planétaire est complexe et que beaucoup reste encore à découvrir. Néanmoins, les éléments de preuves sont, me semble t-il, suffisamment cohérents pour agir et ce à tous niveaux. En se sens nous nous rejoignons.

Je vous rejoint également sur la volonté politique. Un homme politique est toujours sensible à l'opportunisme.

Il était important de préciser que l'on peut DOUTER et AGIR en même temps. Merci.
Heureusement l'émission se conclut sur les causes multiples et la notion d'incertitude scientifique.

Pour autant, les conséquences sont elles certaines et visibles : pollution, maladies, famines etc. bref le malheur humain qui lui se répand. Partout.
La difficulté de notre société occidentale, c'est qu'elle exige des certitudes pour agir. De là le cafouillage autour du réchauffement. Qu'il soit dû ou pas à l'homme ou en partie, quelle importance au final ?
Il est juste temps aujourd'hui de modifier notre mode de vie. Mais c'est là un débat politique. Uniquement politique et humain. Il ne fallait pas convoquer la science pour se donner des arguments. Mais la machine occidentale ne sait pas convoquer des arguments éthiques, nous avons trop en mémoire ce que cela a donné en URSS et ailleurs.
Les hommes ne veulent pas décider par simple bon sens. Cela semble impossible.
Personnellement je réfute toujours l'étiquette écolo que l'on me colle parce que je me déplace à vélo. Je me déplace à vélo parce que cela me rend joyeuse.
Ha ben c'était pas 2035.
Ha ben les scientifiques ça leur arrive de se tromper (dingue !).
Ha ben dès qu'on se penche scientifiquement sur un problème complexe, ça donne des débats complexes avec des certitudes très difficiles à établir.

Hé ben oui.
Mais c'est toujours le problème : nous voilà focalisés sur les scientifiques, sur la Sacro-Sainte Science comme d'autres se tournent vers l'Oracle, à attendre qu'Ils nous livrent la Vérité.
Certes, intellectuellement parlant, ces controverses sont passionantes - la science, c'est passionnant.
Mais en l'occurrence, et c'est très significatif, le débat citoyen sur la société qu'on voudrait bâtir est complètement occupé par, d'un côté, le spectacle émotionnel (Yann Arthus-Bertrad, etc...), et de l'autre, par l'attente de la Preuve Scientifique.

Dans les deux cas, on évite de parler de ce qui fâche : comment notre société est organisée, et est-ce que cette organisation est une bonne chose. Je souligne bonne, parce que c'est un terme de morale, ou d'éthique, et non un terme scientifique : or, entre hommes amenés à vivre ensemble, c'est bien d'éthique dont il nous faudrait discuter, et il n'y a pas besoin de scientifiques pour se demander si produire autant de déchets, produire autant d'urbanisation, être dans le tout-bagnole, dépenser autant d'énergies fossiles, est une bonne chose ; il n'y a pas besoin de preuves scientifiques absolues pour se dire que, si le développement de cette société s'accompagne en parallèle de cas de cancers en augmentation constante, en cas d'allergies et asthme en augmentation constante, en une atmosphère qui se réchauffe, d'espèce animales en voie de disparition, de déforestation dramatique, de pollution chimique hallucinante, et j'en passe, c'est que cette société a de quoi être remise en question, même si on n'a pas de preuve scientifique formelle au cas par cas.

Parce que quoi ? On va attendre combien de temps que la Science trouve ? On va attendre combien de temps les preuves définitives ?

Il y a actuellement un sacré retour de bâton contre la conscience écologiste qui s'était fait jour. Les promesses d'épanouissement individuel qu'offrent le libéralisme sont évidemment mises à mal par un certain respect minimum du collectif que demande, qu'exige, l'écologie. "Respect du collectif", voilà qui est insupportable à l'oreille des libéraux, c'est d'abord chacun pour soi, dans un confort moderne et douillet pour les uns, dans la lutte acharnée en vue de la promesse du confort moderne et douillet pour les autres, réalité ou promesse de publicitaire, qu'il est inconcevable de remettre en question : "le respect du collectif n'a pas à me dicter ce que je dois faire ! Je suis un homme libre - heu, je veux dire, libéral" (parce qu'on finit par croire que c'est la même chose).

Voilà ce qui se passe avec les "climatosceptiques" : de l'écologie en général, on se focalise sur le réchauffement climatique ; du réchauffement en général, on se focalise sur le débat scientifique ; du débat scientifique, on se focalise sur "2035", ou sur une hypothèse ultra-minoritaire (mais, hahaaa, qui pourrait faire trembler sur ses bases le consensus majoritaire - hahaaa, c'est tellement beau, et tellement français, d'être seul contre tous, esprit indépendant et fier plus fort que le collectif - forcément moutonnier, le collectif, forcément... à tel point que je me demande, si le climatoscepticisme envahit les médias durablement, si on verra pas les mêmes, à l'instar de tant d'économistes, finir par virer de bord pour défendre les vieilles thèses abandonnées du GIEC, seuls contre tous...).

Et avec les projecteurs mis sur des détails scientifiques, c'est en fait, au fond, sur l'ensemble de l'édifice qu'on jette le doute, sur toute remise en question de nos modes de production et de consommation. C'est surtout un vaste réflexe de protection.
Globalement, au niveau de la population, si on doute de la parole du GIEC, alors on doutera de la parole de tout scientifique demandant un respect écologique, et par voie de conséquence à toute parole écologique (puisque soi-disant infondée, n'est-ce pas).

Je voudrais bien savoir, au passage, le rôle exact des lobbies industriels là-dedans - mon petit doigt me dit qu'il ne sont pas complètement étranger à tout ça. Parce qu'évidemment, en toile de fond, c'est bien l'économie libérale, ce sont les "marchés", qui se défendent, et cherchent à rester établis en maîtres. Ho, mais, faudrait-il des scientifiques pour s'en convaincre ? Ça doit être ça.


(Au passage, j'ai trouvé assez étrange qu'à plusieurs reprises, Daniel tremble qu'on puisse entrer dans des sujets "trop compliquées" sur son plateau - n'entrons pas dans les détails techniques houlàlàlà - pour, finalement, s'étonner que sur les plateaux des JT on puisse estimer que c'est trop compliqué d'exposer des nuances. Ha ben oui, mais bon, faudrait savoir...)
J'ai beaucoup aimé cette émission.
Respect, écoute, contradiction et sens de la répartie. Tout y était pour faire sa propre opinion.
Très franchement, je n'aime pas les pour et les contre, tels qu'ils sont exposés de façon si manichéenne dans les journaux télévisés.
Je crois que le climat, incompréhensible au quidam, mystérieux et imprévisible (un peu comme la météo finalement), permet une chose et contient un unique vrai avantage : C'est de laisser place au DOUTE.
Les certitudes mangent absolument tout dans ce bas monde.
Il faut être sûr de tout, avoir raison, ou montrer que l'autre à tort.
Le doute, c'est philosophique, c'est prendre le temps et le risque de changer d'avis, se rendre compte qu'on avait tort, ou que nous n'avions pas tout à fait raison.
L'impact de l'homme sur la terre, il est visible, mesurable et très franchement personne peut le nier surtout depuis la fin du 19e siècle.
Ce qui manquait à mon sens véritablement au débat, c'était un avis sur la façon dont les médias et les politiques s'emparent de ce sujet comme d'un fond de "commerce" (abordé un peu trop succinctement dans l'émission).
Un peuple préoccupé par le temps qu'il fait, étonné qu'il fasse froid en hiver, paralysé par 4cm de neige, ahurit d'une canicule qui fait mourir les plus fragiles s'engouffre avec un délice inavoué dans la guerre des climatologues, pour mieux se dédouaner de leur propre actes suicidaires envers la planète.
Il aura suffit d'une annonce d'une pénurie probable pour que durant 2 jours les automobilistes fassent le pied de grue chez Elf et Total.
"Plus d'essence dans mon auto !" quel drame... Il faudra marcher, prendre les transports en communs ou pire, graisser la chaîne du Vélib !!!
La terre court un danger, sans doute, peut-être...
L'homme court un danger, sans doute, peut-être...
Mais une certitude persiste, c'est la virtuosité des politiques à nous brinquebaler dans nos doutes pour mieux maîtriser nos votes !
Et l'incroyable capacité des médias à vouloir rester en surface de peur que les gens se fassent une opinion et réagissent de façon plus catégorique.
Le climat et ses grandes questions écolo-politico-humanitaires, semblent avoir de beaux jours encore devant eux.
Merci à @si de nous rendre ce qui devrait être la qualité première d'une émission : notre sens critique.
J'aime beaucoup le monsieur au centre en chemise noire. Impressionnant de maitrise de sans rire lorsqu'il clame "le débat sur l'influence de l'activité humaine était pliée d'avance", comprendre ça n'a aucun rapport...

Juste une question comme ça;

Combien d'humains sur Terre en 2075, faut peut être parlé de l'évolution démographique pour parler activités humaines?

Leur de mode vie: Urbain ou à la campagne?
Dans quelle région; des pays qu'on déforeste, ou dans des pays où le bois n'est précieux qu'en décoration, lorsque celui-ci peut servir de chauffage ou de moyen de cuisson ailleurs??

Et moi je suis pas un grand scientifique matheux par prétention, mais si il y a une courbe en forme de hockey, c'est la courbe de la fonte de la glaçe par rapport à son volume; Prenez deux wiskies coca, un avec un glaçon, l'autre avec plusieurs. Le temps de fonte d'un glaçon est plus court dans le verre où il n'y en a qu'un seul...

Je vous laisse réfléchir...
Et @si a largement participé à cette branchitude avec la récente "ligne jaune" qui n'a pas su mettre en perspective les problématiques de formulation de consensus par rapport aux responsabilités humaines liées à notre développement. Amusant de voir aujourd'hui posée la question de votre propre travail de sape. Complexité négligée, rigueur intellectuelle aléatoire, expertise technique abrégée, paroles avortées... si dans un paf dégénérescent vous faites encore figure d'éclairés... la lumière baisse ici aussi ! Ah pardon j'oubliais : Votre vocation n'est pas d'informer, seulement de commenter le traitement de l'information... la bonne blague. Allez, c'est un métier difficile, je vous le concède.
C'était, et ça l'est encore, archi branché d'être écolo et les sceptiques étaient cloués au pilori de l'infâmité. S'il devient branché d'être climatosceptique qui clouera t'on au prochain pilori ? Au milieu de tout cela, l'écologie spectacle fait un tabac et ça nuit gravement à la santé des neurones du bon sens et de la science.

En avril 2007, nous avons eu un mois superbe, sans une goutte de pluie. Immédiatement, les médias ont justifié cette épisode chaud en évoquant le réchauffement climatique mais en oubliant de consulter leurs archives dans lesquelles ils auraient pu constater qu'en 1947, il n'était pas tombé une goutte d'eau d'avril à août (ce qui a d'ailleurs donné le meilleur cru du siècle passé) avec un petit bis en 48. De cette démagogie à deux balles, sommes-nous les pantins de l'audiovisuel ou du Gierc ? Ceux qui ont quelque vécu à leur actif, se souviendront des cris d'alarme des scientifiques des années 70 sur... le refroidissement de la Terre, oui, jeune génération, vous avez bien lu, on nous rabâchait les oreilles avec le refroidissement de la terre. A mon arrivée à Rio en août 70, les brésiliens venaient me demander "alors, c'est vrai que nous connaîtrons la neige un jour ?" Qui croire 30 ans plus tard ? Qui tire les ficelles dans tout cela ?

Si je souriais en levant les yeux au ciel, quand ma nièce m'expliquait qu'elle n'utilisait pas de couches jetables par esprit écolo tout en oubliant que laver une vingtaine de couches et draps par jour, polluait bien plus notre eau, ce bien si précieux, que je voyais tous ces écolos de pacotille s'inquiéter, l'air catastrophé, du réchauffement de la terre et se précipiter dans les pays chauds pour leurs vacances, je m'inquiète tout autant d'un excès de scepticisme, notamment au niveau des entreprises et politiciens voyous qui vont s'en donner à coeur joie de flinguer encore plus notre nature. Au moins l'écologie spectaculaire avait le mérite de changer quelque comportement malgré ses excès stupides et la sceptique que j'étais auparavant craint maintenant un revirement encore plus dangereux.

Contradictoire ? Sûrement à l'image de nos climatologues, car n'étant pas une scientifique, je ne peux donc affirmer telle ou telle thèse et serai bien prétentieuse si j'osais le faire, mais mettre le doigt dans les méandres diaphanes de nos systèmes de bourrage de crâne est, je pense, en chacun(e) de nous, afin de dépasteuriser nos matières grises. En gros, réchauffement du climat et grippe aviairo-porcine, même combat ?
Le climatosceptique me semble se battre avec une vieille science, un positivisme radical qui s'il colle aux expériences simplifiées de labo, ne correspond pas aux phenomenes réels pluri-factoriels. Il ne suffit pas de trouver un cas qui ne marche pas pour invalider toute une théorie. Cela veut simplement dire, qu'une théorie ne peut pas, a elle seule, tout expliquer (100%). Cependant, cela ne veut pas dire qu'elle n'est pas majoritaire dans l'explication d'un phénomene (50%, 60%).

Que des explications climatosceptiques soient réelles est une évidence, la question est quelle proportion du phenomene expliquent-elles? Il me semble que La Science (il me fait marrer quand il utilise ce terme, genre "je la connais, je l'ai rencontrée") démontre un impact humain. Est-ce que c'est 100%, bien sur que non et personne ne dit ca.

Est-ce que c'est tres important? La réponse est oui et cela suffit pour s'en préoccuper.
Dans ce débat, je m'étonne qu'ASI ait si peu parlé des motivations des uns et des autres, voire des intérêts en jeu.

Aussi je me permet de rappeler, à toutes fins utiles, qu'une des régions les plus touchées par le réchauffement global est la région arctique et que cette région pourrait être libérée des glaces en été d'ici à trente ans (S. Foucart, Monde du 04/04/2009) Sont-ces seulement quelques arpents de glace ?

Dans le Monde du 27/05/2006, on titrait : "Arctique canadien nouvel enjeu géostratégique". Anne Pelouas écrit que "le litige le plus important porte sur le statut juridique du passage du Nord-Ouest" (éviter le détroit de Panama). De plus, "la région du Nord-Ouest de l'Arctique pourrait renfermer jusqu'à un quart des réserves mondiales de pétrole et gaz, la fonte des glaces laisse aussi entrevoir un futur eldorado", écrivait-elle.

Je ne dis pas que les climatosceptiques sont sponsorisées par des compagnies pétrolières, ou de transports maritimes, je dis simplement qu'on peut raisonnablement s'étonner qu' avec si peu d'arguments scientifiques (là, c'est même du déni), on puisse avoir telle audience médiatique.

Je ne parle pas de Claude Allegre, qui est un scientifique, mais pour les autres, il y a quelque chose qui m'échappe.

Merci à ASI pour me permettre cette interrogation.
Bravo ! On comprend bien que le vrai débat est dans l'opposition entre "la pensée par image" (et l'endoctrinement) et "la méthode scientifique". Ce n'est plus, comme dans la précédente émission traitant du sujet, une polémique entre "fidèles du giec" et "climato-sceptiques" qui a lieu d'être mais renvoie à une "image" de confrontation. C'est cette image qui passionne les foules, et qui fait de l'audience, parce qu'elle est simple à appréhender. J'ai donc le plaisir de vous trouver dans votre rôle iconoclaste, ou tout du moins "d'arrêteur sur image". Pour dépasser la polémique, il suffisait de mieux choisir les invités. Bon travail.

Ça fait longtemps que je pense que nous ne gagnons rien à traiter le sujet du réchauffement climatique comme il est traité d'habitude. Par ailleurs, pourquoi se concentrer sur le réchauffement climatique ? Je me demande bien pourquoi les écologistes et les politiciens ne mettent pas plus en avant le problème de la pénurie inéluctable de pétrole, d'énergie fossile et d'énergie tout court. En effet, les conséquences sont dramatiques sur l'agriculture industrielle, et donc l'augmentation du prix de la nourriture ( souvenez-vous des émeutes de la faim ), sur l'industrie, l'économie et la société. La catastrophe à venir me paraît beaucoup plus évidente, beaucoup plus crue et injuste car elle touchera d'abord à la survie "des pauvres des pays pauvres" et ensuite à la vie "des pauvres des pays riches".

Ah ! Et puis allez faire un tour à www.pensee-unique.fr
L'ancien abonné ne m'est pas apparu très convaincant. Boulette : parce qu'à un an près on n'annonce pas la disparition des glaciers. Hmmm. Ils auraient dit entre 2020 et 2050 et cela aurait été plus convaincant ? Je ne pense pas.

Le journaliste du Monde est aussi peu convaincant quand il essaye de défendre la crosse de hockey en disant que c'était l'état de l'art à l'époque... L'état de l'art de quoi ? Pas des méthodes statistiques puisqu'on sait que la méthode utilisée pour constituer le diagramme est fausse et n'est pas liée à des erreurs d'observation affinées par la suite...

Aussi bien rigolé quand de journaliste semble impliquer que le Groenland n'aurait pas été plus chaud parce que le nom de cette île serait de l'intox. Un joli nom ne veut pas dire que le nom est faux... La disparition des Vikings pendant le Petit âge glaciaire est pourtant bien documentée (mauvaises récoltes répétées, avantage dès lors aux chasseurs que sont les esquimauds).

http://www.skepticalscience.com/greenland-used-to-be-green.htm

http://www.msnbc.msn.com/id/19619301/

Ancient Greenland was actually green!
DNA analysis reveals ice-covered country was once home to butterflies
Les paysans vikings ont habité les pourtours seulement du Groenland et non l'ïle entière !
groenland qui veut dire en danois " pays vert" et Islande " pays de glace"
allez-y comprendre quequ'chose !!

[toutenbateau]
Citer ses sources, c'est très bien. Lire plus loin que le chapeau d'article, c'est mieux. Deux paragraphes en-dessous les lignes que vous citez, il y a :
"The DNA is proof that sometime between 450,000 and 800,000 years ago, much of Greenland was especially green"
Soit pour les non-anglophones : "L'ADN est la preuve qu'il y a 450 000 à 800 000 ans, la plupart du Groenland était vert".
Je ne suis pas un expert en Histoire, mais Erik le Rouge c'était un peu plus récent... donc il n'y a aucune contradiction avec le fait qu'à son époque, la glace du Groenland était déjà bien présente.

Et la disparition des Vikings au moment du Petit âge glaciaire ne veut pas dire non plus qu'avant les conditions de vie étaient particulièrement hospitalières, juste qu'elles se sont dégradées à un point tel que même le pourtour du Groenland n'était plus propice à fournir de quoi survivre.
[quote=François Bouchet]Par François Bouchet
Re: "C'est devenu branché d'être climatosceptique"
06:47 le 28/02/2010
Citer ses sources, c'est très bien. Lire plus loin que le chapeau d'article, c'est mieux. Deux paragraphes en-dessous les lignes que vous citez, il y a :

J'avais lu, merci.


[quote=François Bouchet]"The DNA is proof that sometime between 450,000 and 800,000 years ago, much of Greenland was especially green"
Soit pour les non-anglophones : "L'ADN est la preuve qu'il y a 450 000 à 800 000 ans, la plupart du Groenland était vert".
Je ne suis pas un expert en Histoire, mais Erik le Rouge c'était un peu plus récent... donc il n'y a aucune contradiction avec le fait qu'à son époque, la glace du Groenland était déjà bien présente.

Ce n'est en effet pas impossible.

1) Notez que si le Groenland a déjà été nettement plus chaud, est-ce que c'était une catastrophe ? Apparemment pas. C'est ça qui m'intéressait le plus dans cet article (j'en ai cité deux).

2) Même il y a 800 000 ans l'article n'exclut pas la glace : " la plupart du Groenland était vert", pas nécessairement tout.


[quote=François Bouchet]
Et la disparition des Vikings au moment du Petit âge glaciaire ne veut pas dire non plus qu'avant les conditions de vie étaient particulièrement hospitalières, juste qu'elles se sont dégradées à un point tel que même le pourtour du Groenland n'était plus propice à fournir de quoi survivre.

1) De quoi survivre, non, c'est faux : il y avait la pêche et la chasse. Les esquimauds ont d'ailleurs pris le relais des Vikings éleveurs.

2) Le fait que le mot était de l'intox ne veut pas dire que ce n'était pas vert. Le pourtour de cette énorme île était vert : assez pour l'élevage et un peu d'agriculture. Bref, le gars du monde répond par un sophisme.

3) On sait aussi qu'il a fait meilleur au Groenland que jusqu'il y a récemment. Un climat chaud est une *bonne chose*.
Personnellement j'ai apprécié l'effort des invités pour ne pas trop prendre les spectateurs pour des imbéciles. Et c'est justement cela qui est le fond du sujet. Pour moi il est parfaitement choquant d'entendre en début d'émission Arlette Chabot parler de pédagogie. Il y a dans l'esprit de tous ces journalistes l'idée qu'il sont en quelque sorte des professeurs, des enseignants pour une masse plus ou moins stupide. Ce qui leur permet de ne jamais douter que leur simplifications grossières soient acceptables. Ils ne sont plus du tout des rapporteurs objectifs des faits ou d'opinions des autres, ils se permettent de donner leur avis, de prendre parti et d'inventer des "experts" qui viennent ânonner sans aucune subtilité ni aucune rigueur les affirmations les plus spectaculaires d'une théorie dominante (en climatologie, économie ou autre).
C'est essentiellement cela qui nuit gravement au débat scientifique dans le domaine de la climatologie entre autre et qui nuira sans doute durablement à l'image de la communauté scientifique dans l'esprit de la majorité.
Je me suis depuis longtemps débarrassé de ma télévision justement parce que je ne supportais plus la bêtise crasse des journalistes qui de mon point de vue disent connerie sur connerie sans jamais se reposer. Il serait temps de ramener tout ce petit monde à sa place et qu'il cesse de faire de la vulgarisation de vulgarisation scientifique...
C'est ENORME cette boulette de 2035 au lieu de 2350 reprise par Arthus Bertrand !!!
dommage elle a fait moins de buzz que le Botul de BHL.
Emission tres interessante - pourtant je pensais pas tenir les 88 mn ( egalement un peu déçu par la predecente animée par GB )
Un débat intéressant.

De manière schématique, je dirais que Foucart illustrait la science, preuves et documents à l'appui, alors que le mathématicien se contentait de "je ne sais pas" ou de formules chocs ("guerre éclair"). Rares sont les arguments prouvés par les "sceptiques". C'était la science contre le flou artistique.

Un peu d'Entrevue, etc. tout de même : la rapidité de la hausse des températures globales (courbe en crosse de hockey) est un caractère qui n'a pas été développé. C'est pourtant là l'essentiel. Jamais on a vu un changement climatique aussi brutal. Le terme "sceptique" n'a pas été requestionné non plus. Certains parlent même de "négationnisme" car ils n'avancent pas de preuves scientifiques. Ils se contentent de discréditer le GIEC (erreurs inévitables dans un document de 3000 pages !).

Dans votre conclusion, les grand esprits se rencontrent. Vous réactualisez le célèbre Pari de PASCAL (de l'intérêt de croire ou de ne pas croire en Dieu) : il vaut mieux réagir et que les risques sont un peu moins importants que prévu plutôt que de se mettre dans une position dangereuse. N. STERN, économiste anglais , s'exprimait en ces termes très récemment (article du Monde, du 13/02/10 (interview de Laurence Caramel).

Quand l'Homme est passé de l'âge de pierre à l'âge de fer, c'est pas parce qu'il n'y avait plus de cailloux. C'est parce que l'Homme a ressenti la nécessité d'aller de l'avant. (un paléontologue français)

Benjamin,
Documentaliste abonné
Quid du trou dans la couche d'ozone?
Il me semble que dans les années 80-90, on en parlait autant que du réchauffement, alors pourquoi n'en parle t-on plus?
Par ailleurs, un réchauffement climatique global peut engendrer un refroidissement pour certaines régions du globe. Si le Gulf stream est affecté par la fonte glaciaire, la conséquence pour l'Europe sera un refroidissement massif et global.
Enfin, je m'interroge toujours sur les motivations des climato-sceptiques; n'y a t-il pas des causes économiques à leur scepticisme et s'ils ont torts, l'Histoire les jugera sévèrement.
Comme le dit Borlo, s'il n'y a que 5% de chance que le changement climatique ne soit pas dû à l'activité humaine, je ne suis pas prêt à tenter le pari. Encore faut-il se mettre d'accord sur le pourcentage me dira t-on.
Par ailleurs, si la thèse du changement climatique ne tient pas, soit qu'elle n'existe pas, soit que le réchauffement ne soit pas dû à l'activité humaine, à qui profite l'enfumage?
Pour bien comprendre les termes du débat, il faut donc dans les deux cas avoir recours aux sciences humaines et non seulement aux sciences dures pour tenter d'y voir clair.
Pour bien mesurer quelles sont les bases permettant d'affirmer que la cause principale du réchauffement climatique est l'Homme, je vous conseille la lecture de ce post (très largement sourcé) : http://www.skepticalscience.com/news.php?n=147
Un résumé :
- Les concentrations en CO2 dans l'atmosphère augmentent.
- Cette élévation du CO2 dans l'atmosphère est due à l'Homme, ce qui peut être vérifié par l'analyse des isotopes du carbone dans l'atmosphère et par les taux d'oxygène dans l'atmosphère (quand on brule du pétrole, on a besoin d'oxygène, ce qui forme du CO2).
- L'effet de cette augmentation du CO2 dans l'atmosphère est de renforcer l'effet de serre, ce qui peut être vérifié par des observations satellites (ce qui n'a pas été mentionné dans l'émission, c'est dommage, j'aurais bien aimé connaître la réponse du mathématicien).
- Ce renforcement de l'effet de serre est cohérent avec l'élévation observée des températures.
- Ce réchauffement se manifeste sur tout le globe : fonte des glaces, avancée du printemps, changement dans les migrations et reproductions des animaux.
Très bonne émission, avec des visions très pondérées à la fois de la part du journaliste du monde et du mathématicien. Particulièrement, la dernière intervention du journaliste met le doigt sur le coeur du problème.

Je vais prolonger son analogie avec le tabac. Commençons par admettre comme un fait qu'un fumeur à 5x plus de chance d'avoir un cancer du poumon qu'un non fumeur. Ce fait scientifique est néanmoins totalement neutre sur les mesures à prendre par les individus. Est-ce que je dois arrêter de fumer? Mon plaisir en vaut-il la peine? Est-ce que je suis prêt à subir une chimiothérapie, etc etc.
L'analogie avec le changement climatique est la suivante. Même si l'on considère comme un fait scientifique certain le changement climatique et l'influence de l'homme sur le climat, cela n'implique rien sur les mesures à prendre. Aucun scientifique ne peut affirmer que la science dit qu'il faut avoir une approche écologique de la vie quotidienne. Pourquoi ne pas continuer à rejeter du CO[sub]2[/sub] tout en se donnant les moyens de gérer les conséquences de ce choix? Nous ne sommes plus ici dans le domaine scientifique, mais politique.

Le gros problème est que les propagandistes (Gore, Hulot, etc) ont mélangé les deux approches. Il affirment plus ou moins que la science implique qu'il faille être écolo (une politique). Alors que la science est neutre là dessus. Lorsque DS demande son avis au journaliste, il fait la même erreur. Il y a une distinction entre l'évaluation d'une théorie scientifique et les décisions politiques.
Emission manquant un peu de rigueur, mais chacun a pu s'exprimer.
Au revoir PHM ! Au plaisir ! On commence à peine à s'attacher, et déjà sur le départ ! Sniff !
Bienvenue à Lucie.

Sur le fond, je suis toujours aussi dubitative !
Et cette idée selon laquelle si on a du mal à lutter contre une catastrophe qui vient, on se voile la face, c'est en effet la meilleure manière de se recevoir un grand coup dans le nez sans y être en aucune façon préparé. Mais effectivement, ce n'est pas nous qui morflerons les premiers, sans doute.

Question : Dans dix ans, sera-t-il encore temps de faire quelque chose si le réchauffement devient si effectif qu'il menacera tout le monde ?
Autre question : l'idée du réchauffement climatique est-elle anti-libérale, pro écologiste, c'est-à-dire d'un tel enjeu idéologique que la vérité en pâtit forcément ?
Mystère.
Je suis assez étonné que personne ne mentionne les recherches de Lindzen et Choi...du MIT


On the determination of climate feedbacks from ERBE data

http://www.leif.org/EOS/2009GL039628-pip.pdf
Daniel, que faites vous de vos auditeurs qui auraient le malheur de comprendre, au moins un peu, les détails techniques lors de vos émissions.
Cette mauvaise habitude de toujours couper les intervenants dès que vous ne comprenez plus ce qu'ils disent, que ce soit en maths, en économie...
Je suis toujours assez frustré, les émissions en seraient de meilleure qualité.
De plus il me semble que la durée des émissions n'est pas fixe.
Alors vous pouvez bien prendre 5 minutes.
Ou mettez vous aux maths, flûta alors!
Effectivement, tout le monde est d'accord pour dire que dans 10 ans nous ne parlerons plus du RC...
Mais ce sera sans doute pour de bonnes raisons, parce que nous aurons des problèmes infiniment plus importants à régler.
Merci beaucoup!!!
Tres bonne emission.
Emission intéressante et utile... Le représentant des climatosceptiques me laisse perplexe. Il n'y a pas de preuves (seulement des indices, dit-il au début de l'émission) que le réchauffement soit dû à l'activité humaine et ça lui suffit pour dire qu'il ne faut rien faire. Je n'ai pas lu l'édito de Kempf mais je comprends le terme de "munichois" après l'avoir entendu.
Le journaliste a mis du temps avant de trouver son rythme de parole, un peu laborieux au départ, mais finalement il a clairement expliqué les thèses opposées et son argumentation m'a parue bien plus solide. Un fasceau d'indices, même simple corrélation construite sur des connaissances physiques vérifiées (la radiadivité du CO2), a forcément plus de valeur que la discussion d'une méthode peut-être discutable mais pas unique. D'ailleurs au fil de l'émission, je me demandais quelle était la légitimité du climatosceptique (pas de sa présence que je trouve utile au débat) mais de celui-là en particulier qui n'est pas climatologue : Le seul argument scientifique qu'il avait était la mise en question de la valeur de la courbe de 1998. Encore une fois, ce type me laisse dubative sur sa position, mais aussi sur ses motivations.
Sur les conséquences de cette réaction sceptique, j'espère (et je pense) que le journaliste se trompe et que l'opinion publique ne va pas se désintéresser de la question.
Merci d'avoir consacré le temps de débat nécessaire à l'exposé clair des partis. Je voyais Daniel s'agiter sur son siège quand les explications devenaient techniques, mais c'est indispensable. Vous faites bien de réclamer un effort sur le vocabulaire, mais il fallait débattre du fond pour mesurer l'état des fondements scientifiques de chacun. On ne peut pas faire l'impasse là-dessus: c'est précisément ce que j'attends d'asi. C'est vrai que ce temps d'exposé n'est pas consacré à l'analyse du traitement du sujet dans les médias. Mais pour ma part, je considère que le rôle d'asi est aussi de montrer qu'on peut traiter ces sujets complexes à la télé sans sacrifier le contenu. Donc, merci encore de ce débat.
De toute façon réchauffement climatique du à l'activité humaine ou non, l'écologie sera toujours d'actualité.

Il faut arrêter de défigurer le monde. La consommation et la production à outrance de biens éphémères font de nous les vaches à lait du capitalisme alors qu'on pourrait vivre mieux, plus simplement, plus naturellement et de façon plus autonome.

Je crois au progrès concret maîtrisé par et pour le peuple, j'attends beaucoup de la science. Hors, actuellement la recherche ne choisi pas l'avenir mais plutôt le profit, rien de bien glorieux . Je ne veux pas qu'on achète ma vie mon temps et mon espace vital avec les breloques qu'on nous sert via la grande distribution et nos écrans de télévision.

Pour ces raisons et pour plus d'autonomie et une meilleure qualité de vie, planète en danger ou pas, l'écologie doit subsister.
Ah ben ça, ça me fait un coup que Pierre-Henri Moreau s'en aille, si je ne m'abuse il est là depuis très longtemps (le début?), et j'aimais bien son ton doux bien que malicieux dans ses chroniques (et sa jambe gauche allongée sous la table, allez savoir pourquoi).
Ca serait-il possible de savoir où qu'il va, pour le suivre comme on peut le faire pour Justine Brabant.
Bienvenue à la nouvelle chroniqueuse (Lucie Desvaux, si j'en crois le générique), j'espère qu'elle va se plaire à @SI.
Pierre-Henri s'en va ?! Je me casse aussi, si c'est ça ! On va où ? Enfin je veux dire il va où, Pierre-Henri ?
Au fait, quelqu'un a des nouvelles de Colombe Shneck ?
Beurk , l'image est dégueulasse en plein écran ! J'espère que ce n'est que temporaire.

edit : En acte c'est meilleur mais ce n'est pas très pratique.

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