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Commentaires

Burn-out ou caprice : la presse se déchire sur le cas Osaka

La Japonaise Naomi Osaka, numéro 2 mondiale au classement WTA, quitte Roland-Garros avec fracas. Elle avait annoncé son refus de participer aux traditionnelles conférence de presse post-match. Face à ceux qui l'accusent de jouer les divas, la championne met en avant des problèmes de santé mentale. Dans la presse anglophone et française, il y a deux camps.

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"À l'issue de sa conférence de presse, le président de la FFT avait décidé de ne pas répondre aux questions des journalistes présents. "



Intéressant  !

Je vomis ces sangsues de "journalistes sportifs" qui n'ont de journalistes que le nom.

Mais que croyez-vous qu'ils et elles vous doivent, ces sportifs et sportives ? Rien... ou si peu. Vous n'êtes que des parasites qui essayez de survivre à leurs croc(...)

Pourquoi cette obligation de venir face aux micros ? 

On attend d'un sportif qu'il joue et non qu'il parle quand il est en compétition. Dans une campagne politique, attend-t-on d'un politique qu'il joue au water polo ou au curling après ses disco(...)

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les journalistes sportifs quelles plaies quand même ! Et quel pouvoir on leur octroi, c'est fou.

Roger Federer quitte Roland-Garros pour se préserver pour les tournois suivants. Il n'est pas blessé et n'a pas fait de conférence de presse pour annoncer son abandon. Il n'a pas été sanctionné.

J'ai lu pas mal de commentaires qui me laissent assez perplexe.


Les journalistes ne seraient que des vils jaloux qui ne seraient rien sans la sportive.

La médiatisation est nécessaire au business du sport. Sans médias et journaliste, les sportifs seraient amateurs ou semi-amateurs, et joueraient devant leurs parents et une poignée de badauds intéressés. Sans médiatisation, pas de revenus publicitaire, pas d'engouement. Les journaux sportifs ont d'ailleurs grandement participé au développement du sport, en aidant et parfois en créant directement des compétitions, afin de créer un spectacle à même de gonfler les ventes. La relation est complètement symbiotique, l'un n'existe pas sans l'autre. (sport professionnel et journalisme sportif).


Les journalistes sont des bourgeois qui s'en prennent à ces prolos de sportifs.

À un moment il faut arrêter les délires, Osaka est la sportive avec le plus haut revenu de l'histoire du sport féminin. De plus le tennis n'est pas vraiment un sport de prolos par excellence, Avant d'être soutenu par une fédération, il faut beaucoup d'investissements pour en arriver là. À Roland-Garros, les bourgeois sont sur le terrain et dans les tribunes, les prolos sont les journalistes, les ramasseurs de balles et ceux qui suivent la compétition grâce aux journalistes.


Quant à la polémique elle-même, bof bof. Je ne vois pas ce qui pose problème que le règlement de la compétition impose une séance d'interview. Je ne vois pas non plus de problème à ce qu'une sportive qui refuse de s'y soumettre quitte la compétition (pourquoi devrait-elle se justifier?).

Bah, tout ce sport spectacle/business, c'est de la merde. Pour paraphraser Coluche, quand on pense qu'il suffirait de plus regarder pour que ça se vende plus...


Je ne peux que vous conseiller la lecture d'un petit livre de Antoine Dumini et François Ruffin: "Comment ils nous ont volé le football, (la mondialisation racontée par le ballon)" (Fakir Editions). 

Ca parle du pognon dans le foot bien entendu, mais le concept est largement applicable à tous les sports spectacles fortement monétisés.

En lisant Piers Morgan, comment ne pas penser à ces commentateurs français du football. Exclusivement recrutés dans la bourgeoisie blanche, ils sont dans l'obligation de commenter les exploits de fils de prolétaires de toutes les couleurs (on est bien obligé de les recruter sinon comment gagner les matchs ?). Ils ne manquent jamais de stigmatiser leur moindre écart tout en étant mille fois plus indulgents pour les malversations des dirigeants qui, eux, appartiennent à leur caste.

Tout cela ressemble furieusement à une blessure d'orgueil des journalistes sportifs, qui peut-être se rendent compte que, en l'absence des sportifs eux-mêmes, ils sont impuissants...

C'est quand même pas compliqué.


Quand les femmes cachent leurs cheveux ce sont des salopes séparatistes anti républicaines.


Quand elles posent en bikini c'est des salopes qui font rien qu'à gratter les sponso des rézo socio, alors que nous les moches on galère pour faire sourire nos patrons.


Quand elles entravent un placard de pub en marge d'une épreuve sportive c'est des grosses salopes, qui mettent en péril l'économie d'une institution séculaire et s'en prennent à la liberté de la presse aussi surement qu'une grenade de désencerclement.


Donc on arrête deux secondes avec les pseudo-sciences telles que la médecine et le droit de dire merde à une interview bidonné à peine bonne à produire de la petite phrases twitto compatible et on revient aux fondamentaux :


Toutes des salopes mais ça fait de si belles illustrations pour l'éditorialiste en mal d'inspiration (ou mâle réveillé).

" À l'issue de sa conférence de presse, le président de la FFT avait décidé de ne pas répondre aux questions des journalistes présents "

Pauvre Gilles Moretton. Serait-il lui aussi en détresse psychologique ?

...pendant ce temps , çà vote , çà vote , çà vote ... la répression totale !

C'est le deuxième article d'ASI sur le sujet.

À mon avis c'est au moins un de trop.

Comme tout le monde ou presque, je m'intéresse aux « faits divers », 

Mais là c'est beaucoup, j'ai l'impression que l'on tombe dans l'oubli des informations importante au profit d'un discours sur le vide qui sert à les masquer.

En un sens on est en plein dans l'effet « papy Voise » que regrettait Daniel Schneidermann dans sa dernière chronique.

Et, comme le disait un commentateur ( permanent wawes ) on peut se demander à qui profite le crime ( médiatique )          

Non, c'est le premier article, le billet d'humeur de Schneiderman n'est pas un article et ce, même s'ils sont souvent pertinents. 


Ici, on a un vrai retour sur tout ça et l'impact dans la presse et pas seulement l'avis de Schneiderman. 

C'est assez vrai.

Je me suis laissé prendre par un effet de masse.

C'est vrai qu'on a pas encore vu d'interview de chevaux après le trot attelé de Vincennes.


Et pourtant le niveau serait au moins égal à celui d'un footballeur.


"Au contraire je crois que bon, l'important c'est les trois points, on a réussi à jouer sur nos fondamentaux et faire preuve de réalisme face à l'adversité et puis bon ben on va tenter de solidifier la construction du collectif...."

Encore une qui aurait gagné à connaitre la puissance de l'effet Streisand.

Si de pauvres petites conférences de presse minaient déjà sa confiance, qu'est ce que ça va être ce qu'elle va se prendre comme "la joueuse trop fragile pour supporter la moindre question" le restant de ses jours (et même de ceux qui l'acceptent officiellement, mais ne vont pas manquer de le rappeler en "s'inquiétant" pour elle, et allant fouiller sa vie pour donner des nouvelles de son malaise).

Pourquoi cette obligation de venir face aux micros ? 

On attend d'un sportif qu'il joue et non qu'il parle quand il est en compétition. Dans une campagne politique, attend-t-on d'un politique qu'il joue au water polo ou au curling après ses discours ? 

Si une personne avisée pouvait éclairer ma diogénique lanterne, j'en serais ravi.

Je vomis ces sangsues de "journalistes sportifs" qui n'ont de journalistes que le nom.

Mais que croyez-vous qu'ils et elles vous doivent, ces sportifs et sportives ? Rien... ou si peu. Vous n'êtes que des parasites qui essayez de survivre à leurs crochets et vous avez l'audace de vous croire plus indispensables aux sports que les sportifs et sportives eux/elles-mêmes.

Et j'en ai autant au service des "business-wo-men" qui pensent fabriquer et vendre le sport. et même en, être propriétaires.

C'est toujours pareil... dès que les boutiquiers se croient supérieurs aux artisans et ouvriers qui fabriquent ce que eux ne font que vendre, ça part en sucette !

"À l'issue de sa conférence de presse, le président de la FFT avait décidé de ne pas répondre aux questions des journalistes présents. "



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