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Bitcoin, invention géniale ou arnaque ?

A nous deux bitcoins ! Ou plutôt à nous trois. Car selon que s’adresse à vous l’éconaute high-tech ou l’éconaute économiste, vous n’aurez pas la même analyse de cette monnaie virtuelle qui a connu la semaine passée un krach aussi impressionnant que surmédiatisé. Deux analyses donc : les uns considèrent le bitcoin comme une invention libertaire susceptible de supplanter notre système bancaire moribond, les autres y voient la mise à mort de notre monnaie comme lien social. Démonstration.

Derniers commentaires

des "anarcho-capitalistes" et des libertaires

Ce qu'il ne faut pas entendre... Ces gens ne sont ni anarchistes ni libertaires (capitalistes ça oui...), ils sont libertariens au sens américain du terme, c'est à dire ultra-ultra-ultra-libéraux.

L'anarchisme c'est une idéologie visant à supprimer toute forme de hiérarchie comme son étymologie l'indique (du grec anarkhia, composé de an, préfixe privatif : absence de, et arkhê, hiérarchie, commandement ou « primauté »). Les anarchistes s'opposent donc à toutes les structures hiérarchiques, c'est à dire bien sur l'élection de soi-disant représentants, mais encore plus les autorités non élues. Dans un système anarchiste, il ne peut donc y avoir ni dieu, ni dictateur, ni élu, mais pas non plus de patron, ni d'actionnaires... L'anarchisme est donc anticapitaliste par essence.

Libertaire est en français un terme qui en français est à peu près synonyme d'anarchiste. La liberté que défend un libertaire c'est l'absence de donneur d'ordre. Là encore il ne peut pas y avoir de patron ni d'actionnaire, donc pas de capitalisme.

Dans l'anarchisme toute autorité est remplacée par la démocratie directe et la libre association.

Les libéraux quant à eux ne sont génés que par la régulation économique des Etats mais pas du tout par la hiérarchie (pas du tout démocratique) au sein des entreprises ni par la hiérarchie (naturelle à leurs yeux) entre riches et pauvres.
Les libertariens ne font que pousser au bout la logique libérale et le capitalisme en préconisant une absence totale d'Etat régulateur pour ne laisser comme seule autorité que celle de la richesse.

BitCoin est effectivement le paradis des ultra-libéraux puisqu'il abolit l'Etat et la régulation économique, mais j'aimerais bien qu'on m'explique en quoi il développe la démocratie directe et l'absence de hiérarchie dans l'économie !
Il y a aussi cet article d'un économiste qui semble dire que le Bitcoin ne fait que répéter les erreurs du passé, comme l'ancien dollar continental ou les assignats, et c'est pourquoi il serait voué à l'échec.
Il parle aussi du système de paiement Ripple, qui sans être parfait serait une amélioration notable du Bitcoin :

http://seekingalpha.com/instablog/7360901-robert-wagner/1745431-ripple-bitcoin-2-0-or-just-another-fad
Bonjour,
Intéressement, mais déja entendue sur les matinales du Mouv, "la radio",
Et l'analogie avec les tulipes manquent, et bien oui
sur un autre site
http://www.holland.com/fr/tourisme/article/lhistoire-des-tulipes-en-hollande.htm
Au milieu du 17e siècle, les tulipes étaient si populaires qu’elles créèrent la première bulle économique surnommée « Tulipe Mania » (tulipomania). Comme les gens achetaient tous les bulbes, ils devenaient si chers qu’ils étaient utilisés comme monnaie d’échange jusqu’à ce que le marché des bulbes s’effondre.
là c'est peut etre la même chose, car cette monnaie n'est pas soutenue par un état.

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Les Etats-Unis ont inventé la carte de fidélité, la carte de crédit (à ne pas confondre avec la carte de paiement), le club clients, la réunion de démonstration à domicile, la vente pyramidale, etc. Et voici Bitcoin, la version monnaie privée* étazunienne.

* privée : dans un sens objectif - non public, non gouvernemental
Moi, je trouve ça rigolo d'avoir donné à ce truc le nom du chant de parade amoureuse du canard.
Il y a quelques oublis dans cet article.

Le premier, et qui a déjà été souligné, est que le système de transferts de paiements avec Bitcoin n'est pas gratuit. Ses coûts en sont simplements distribués sur les nombreux utilisateurs du système, qui sont censés laisser tourner le logiciel en continu afin que les calculs de transaction et de sécurité puissent être effectués (et donc sur l'argent qu'ils dépensent pour leur connexion internet, l'électricité pour faire tourner l'ordinateur, qui en consomme plus quand il y a plus de calculs à faire, ainsi que sur les infrastructures globales d'internet). Rien que la consommation électrique demandée ne représente pas une petite somme. C'est là que le "minage" intervient, en tant que "rémunération" pour le travail de calcul transactionnel effectué. Sauf qu'à mesure que le temps passe il faut plus de temps pour "miner" un bitcoin (mais la confiance en cette monnaie d'échange est supposée devenir telle que chaque bitcoin pourrait rapporter beaucoup d'argent).

Le second concerne le fait que le bitcoin est tout bonnement une simulation virtuelle de l'or, et qu'il fonctionne exactement pareil : quantité limitée, il devient de plus en plus dur et coûteux de le miner, sa quantité est finie, la "confiance" en la monnaie est le fruit d'une croyance en la valeur intrinsèque de l'objet et non en celle investie en elle par une institution, l'idée qu'on pourrait s'en servir comme unité de stockage de la valeur sans que celle-ci disparaisse (en raison de sa quantité limitée, qui préviendrait de l'inflation), etc. Bien entendu, sur le dernier point il est important de souligner que ni bitcoin ni or n'ont de valeur intrinsèque et immuable, juste celle que ses utilisateurs décident de lui impartir, en particulier en tant que monnaie (en fait le bitcoin vaut encore moins que l'or puisque ce dernier a au moins le bénéfice d'être utilisable pour fabriquer des objets). Inutile de préciser qu'en tant que monnaie, l'or n'a pas exactement un passif irréprochable, mais il conserve une certaine mystique, y compris dans les milieux qui devraient être mieux informés que ça. C'est toutefois cette similiarité volontaire avec l'or qui fait du bitcoin quelque chose susceptible de séduire les anarcho-capitalistes, qui sont aussi de grands amateurs du métal, avec la croyance que quand la société finira fatalement par s'effondrer sur elle-même, alors l'or sera la monnaie avec une valeur sûre. C'est aussi ce qui me fait penser que ce sont finalement surtout des libertariens au petit pied qui sont le plus probablement intéressés par le bitcoin, plus que des anarchistes durs, dur genre de ceux qui se préparent à l'effondrement de la société suite à une catastrophe quelconque, car le fait qu'il s'agisse d'une monnaie et d'un protocole virtuels pose question : vous croyez réellement que quand le monde aura sombré dans l'anarchie internet sera encore debout ?
Quant à l'absence d'institutions dans la production de la monnaie et le contrôle des transactions... qui donc met à jour le logiciel quand les systèmes d'exploitation et les ordinateurs utilisés ne peuvent plus faire tourner celui-ci? L'institution existe donc, même si elle est limitée : il s'agit des programmeurs qui décident de maintenir ce logiciel.
L'anarcho-capitalisme n'a guère besoin d'être besoin d'être médité; c'est le capitalisme libéral à l'état pur, celui pratiqué par le fils même de Friedman, l'extrémisme du libéralisme vers lequel nous tendons mondialement: chacun pour soi, le Fric pour tous.
Concernant la critique selon laquelle bitcoin permet de dissimuler les transactions (acheter de de la drogue, ne pas payer d'impôts, etc.), je me demande quelle différence ça fait par rapport au bon vieux paiement en liquide ?

N'est-ce pas exactement le même problème, seulement multiplié par la possibilité d'opérer à distance ?
L'article oublie une dimension essentielle : le minage requiert beaucoup, et de plus en plus, de capacité de calcul. La distribution initiale est donc tout à fait anti démocratique, anti tout ce que vous voulez : la monnaie est mise dans les mains de peu de personnes en mesure d'acheter ou louer le matériel nécessaire au minage.

Bref, l'inégalité sociale actuelle dénoncée par beaucoup d'amateur des bitcoins va se transposer autrement.
En meme temps, Hugueux, c'est un tel clown que c'est pas forcement une bonne idee de citer son article (totallement similaire au reste de sa production : nul et qui n'explique rien).

On pourrait avoir l'avis d'un vrai specialiste de la monnaie ?
Il y a un truc que je ne comprends pas, comment on acquiert des bitcoins ? Faut bien les changer contre une autre monnaie (dollars, euros ?). Si oui, le système des bitcoins est bien adossé à des monnaies réelles, il ne vit pas seul dans l'ether ? C'est juste une question de pouvoir faire des transactions monétaires dans un système parallèle.
Autant j'adhère parfaitement aux systèmes d'échanges tels que les SEL, autant là, je ne comprend rien à ce système qui me parait très casse-gueule et limite proche de l'arnaque pyramidale.

Pour moi, le problème réside justement dans le fait que la monnaie est virtuelle, et qu'un dollars ou un euro n'équivaut plus à rien pour le commun des mortels.

L'idéal serait un système basé (par exemple) sur le temps : une heure d'une compétence particulière = une heure d'une autre compétence (un boulanger, un couvreur ou un informaticien bossent forcément X heures sur un produit)... le temps étant une valeur que l'on ne peut biaiser ou truquer puisqu'elle est "relativement" universelle.

Bref j'aime bidouiller mais je ne vais pas installer ce programme sur mon serveur... pas même pour m'amuser.
Fichtre, voilà une chronique bien constructive qui m'aura appris bien des choses.

A surveiller.
Waa - est-ce que je suis le seul déçu de cet article qui est bourré d’erreurs factuelles !? Sans parler d'une rédaction qui me semble assez approximative (ça va dans tous les sens !)...

Je vais le reprendre point par point dès que j'aurai un peu plus de temps (c'est à dire probablement ce WE) mais franchement c'est pas au niveau habituel du travail d'Anne-Sophie !
excellente analyse d'une rareté économique, merci Anne Sophie!
Il faut se rappeler de l'epoque de l'ouverture des radios "libres" ou de la privatisation de TF1. Les doux reveurs pensaient ainsi que c'en etait fini du cordon ombilical avec le pouvoir politique . Les pauvres chéris....

Si ce projet de bitcoin prend de l'ampleur , on assistera au meme resultat. Le projet sera recupere progressivement par des interets prives et se transformera en ... banque classique. Pourquoi les forces ayant transformé le troc en banques ne reproduiraient elles pas les memes effets ?
Ces anarcho-capitalistes nous prouveront une fois de plus qu'ils sont les idiots utiles du capitalisme à la papa.
Glace à la vanille = monnaie fondante ?
Je peux répondre à la question "Pourquoi un cornet de glace à la vanille". C'est sûrement une pub britannique. En Angleterre (ou en Irlande), c'est un produit de consommation très courante. Beaucoup plus qu'en France. Et pas uniquement en été. Le message : avec cette monnaie on peut même s'acheter un produit aussi courant qu'une baguette ou un croissant.
Ah ah, du coup, je regardais cette vidéo à propos de bitcoin, ça dit tout :

Le bitcoin est la négation de la monnaie en temps que moyen nécessaire à l'établissement d'une politique économique.
Le bitcoin est le fantasme du marché omniscient, de la régulation automatique, la réfutation du politique.
Le bitcoin c'est un passager clandestin qui pourrait payer son voyage, mais qui règle son parcours en faisant payer les autres.
Les choses n'ayant pas la valeur qu'on leur donne, mais celle que le rapport de force leur octroit, le bitcoin au mieux mimera les monnaies établies, au pire façonnera en toute impunité les comportements prédateurs.
etc. etc.

Claude Animo
La réponse à l'interrogation, c'est le cauris, le cypreaea moneta, ce joli petits coquillage qui ressemblent à des grains de café.

Source Wikipédia :
"Ce coquillage a été utilisé au cours des âges comme instrument de circulation pré-monétaire. On retrouve des traces de son utilisation en Chine dès la dynastie Shang (1600-1046 av. J.-C.). Pendant la dynastie Zhou (800-300 av. J.-C.), des cauris en jade ou en noyaux d'arbres fruitier sont utilisés comme monnaie.

Répandus par les marins arabes et européens dès le Xe siècle, ces coquillages étaient utilisés comme monnaie dans une grande partie de l'Afrique. Au début du XXIe siècle, certains états africains (Bénin, Burkina Faso) utilisent encore les cauris en complément du franc CFA. Un sac de coquillages vaut 2 000 francs CFA, environ 3 euros"

Si vous vous sentez d'utiliser des cauris, vous pouvez utiliser des bitcoins. Les choses ont la valeur qu'on leur donne.
Un hic majeur mais peu relevé avec bitcoin, c'est la création monétaire. Elle se fait en calculant des bitcoins, calculs qui deviennent de plus en plus difficiles à mesure qu'on a découvert plus de bitcoin. La masse monétaire doit donc tendre asymptotiquement vers un maximum.

On a ainsi une masse monétaire limitée, comme l'était la monaie basée sur l'or. Impossible de faire varier la masse monétaire en fonction d'agenda politiques ou des besoins de l'économie.

Pour ce qui est de l'agenda politique, les libertaires partisants de bitcoin voient ça comme un plus. Ils devraient relire le contrat social de Rousseau, je n'épilogue pas.

Pour ce qui est des besoins de l'économie, c'est un retour en arrière qui pose problème : en cas d'accroissement des échanges, on ne peut pas augmenter la masse monétaire en conséquence. Que se passera-t-il quand on manquera de monaie? On reviendra les monaies « classiques » .
Le fait que la masse monétaire bitcoin tende asymptotiquement vers un maximum (21 millions d'ici quelques décennies) ne me semble pas un problème. La monnaie est avant tout un objet d'échange dont la quantité peut être fixée une bonne fois pour toute. Beaucoup de magouilles deviennent alors impossibles, comme celle qui consiste à faire fonctionner la planche à billets, ce qui dévalue mécaniquement les billets que chacun possède...

Ce qui pose un vrai problème, c'est qu'une fois atteint son maximum, cette masse monétaire va s'éroder : il est inévitable qu'au fil des ans, certains perdront leur clé privé et leur porte-monnaie bitcoins deviendra alors inutilisable. Les bitcoins qui y sont stockés seront perdus (comme un billet que l'on brûle). Notez que dans ce cas, cela ne lèse que l'étourdi qui a perdu sa clé, car les bitcoins encore en circulation se trouvent alors mécaniquement revalorisés (c'est l'inverse de la planche à billets).

Un autre problème potentiel : si quelqu'un arrive à cracker les algorithmes, le système s'effondre. Ceci dit, dans ce cas, tout notre monde numérique qui fonctionne aujourd'hui grâce au cryptage (commerce électronique, transaction financière ....) s'effondre également !

En tout cas, pour m'être intéressé de près à ce concept, je le trouve rudement futé.

PatriceNoDRM

P.-S. : les fondements mathématiques et le code
L'érosion est un facteur, effectivement, mais qui peut être négligeable. On parle de 21 millions, mais ça pourrait tout aussi bien être 21 millions de milliards, vu que la subdivision est infinie. Comme vous le dites (et peu le relèvent ici), c'est avant tout un objet d'échange. La thésaurisation n'est qu'un à côté ennuyeux qui empêche la monnaie de circuler -- curieusement, un peu comme ce qui se passe avec les paradis fiscaux où l'argent s'entasse à foison. Si une monnaie circule, elle sert à échanger un bien ou un service à un moment donné, et l'échange aura une valeur intrinsèque équivalente. On peut payer sa baguette de pain un million si on gagne deux milliards par mois.

C'est à partir du moment où on souhaite conserver cette valeur sur la durée que les problèmes surviennent. La capitalisation, notamment appliquée aux retraites. Il se trouve que toutes les monnaies se dévaluent avec régularité, les prix augmentent, je n'ai pas un exemple où, tout d'un coup, la baguette s'est vendue deux fois moins cher. La croissance provoque ça, la richesse augmente, les prix aussi, quoique les salaires moins a-t-on pu constater. L'or a subi ça, les monnaies étant basées dessus et puis soudain, non. L'or est devenu trop cher pour les monnaies.

L'érosion, donc, pour le bitcoin n'intervient que si on le compare à des monnaies « traditionnelles », qui peuvent équilibrer leur valeur avec la planche à billets : on manque d'argent, on en créé. Bitcoin est un écosystème fermé où sa masse globale est définie, mais n'a aucune incidence sur son rôle, comme devrait avoir n'importe quel outil d'échange. Comme l'or. Le bitcoin définit un nouveau paradigme pour la monnaie où celle-ci pourrait être en déflation permanente, parce que justement sa quantité va, à terme, diminuer -- s'il ne restait que cette monnaie, évidemment.

C'est une utopie, certainement. Mais une utopie salutaire, comme l'a été la République en son temps. Elle nous montre ce que pourraient être nos monnaies débarrassées du système bancaire -- puisque, si vous l'ignorez, pratiquement toutes les monnaies dans nos contrées « industrialisées » ne sont plus l'apanage d''états mais de banques privées, la FED aux États-Unis, la BCE en Europe, et depuis longtemps. Bitcoin est un peu pour la monnaie ce que Bittorrent est au partage des « trucs » culturels, un autre pan qui devrait être reconsidéré.

Quant à ce qu'il soit « cracké », ce n'est pas là le fait d'une entreprise qui a son logiciel propriétaire, comme Microsoft ou Apple, c'est des milliers de développeurs, aussi réactifs que d'éventuels hackeurs. C'est une monnaie faite par le peuple et pour le peuple. Je ne dis pas que ça sera la monnaie de demain, mais elle y ressemble fort. À moins qu'on en revienne aux coquillages mentionnés ci-dessus.
Ce n'est pas seulement la création monétaire qui dévalue une monnaie, mais aussi et surtout le décalage entre la valeur réelle générée par une monnaie (son périmètre économique on va dire) et sa masse circulante. La richesse n'est pas la monnaie, mais le fruit du travail productif. Non ?
Inévitablement, cette initiative passionnante en terme de micro-économie suscite quelques interrogations, peut-être devrions nous attendre un numéro spécial de Valeurs Actuelles ou un dossier du Figaro éco pour nous prononcer ?
Une chose est sure, cette démarche innovante constitue une alternative libérale séduisante face à l'étatisation accrue de nos économies et au dogmatisme de certains hurluberlus tenants d'économies solidaires aux principes utopistes, dangereux.
La libéralisation des paris en ligne constituait une étape intéressante, souhaitons avec Dominique Seux et Marc Fiorentino que des initiatives comme Bitcoins se multiplient afin d'accroître la circulation monétaire soutenant ainsi la consommation des ménages et la circulation de biens et marchandises qui font la joie des petits et grands.
Il faudra sans doute confier au FMI le soin d'encadrer ces pratiques pour une plus grande efficacité et recruter quelques experts chez Goldman Sachs ou UBS pour éviter toute dérive qui pourrait sonner le glas de cette remarquable évolution.
D'après ma compréhension du système Bitcoin, toutes les transactions sont diffusées de manière publique et les données sont accessibles.
Chaque partie prenante à une transaction est identifiée par son "adresse Bitcoin", qui est une longue suite de lettre et de chiffres déterminés au hasard.
Il est donc très facile de savoir que "175tWpb..." a transféré 2 Bitcoins à "rcPv24..."

L'anonymat existe donc, mais il est relatif, car il est aisé de "suivre" les échanges: A transfère à B, qui transfère à C, etc.

Voir les premiers paragraphes de la partie "Principes Techniques" de la page Wikipedia.
Je ne sais pas ce que ça vaut et ne m'y risquerai pas mais en matière de piratage les banques classiques ne font pas mieux.
La semaine dernière, en une journée, près de 1000 € ont été dépensés en une journée via ma carte bancaire, sauf que ce n'était pas moi et que ma carte était dans mon porte-feuille.
J'ai bien sûr fait opposition, et les sommes m'ont été remboursées après dépôt de plainte pour fraude, mais il n'y aura ni enquête de police, ni même enquête de la banque parce que "les pirates ont toujours un coup d'avance". Quand je vois comment les banquiers pourrissent la vie des gens pour 100 € de découvert, et là rien...
Quant à l'anonymat du système bitcoin et leur site web qui ne parle pas du côté obscur (trafic d’armes ou de drogues), les banques "classiques" font-elles mieux en la matière : blanchiment d'argent sale, ententes illicites etc ?
alors deux remarques pour photino et pierrot B:

1) internet n'est pas gratuit. On paye un accès à internet qui paye les serveurs qui permettent de faire transiter les informations. La pub ne vient se greffer que sur certains services, selon le bon vouloir des prestataire (du moins jusqu'au jour ou faute d'avoir protéger la neutralité du net notre fournisseur de contenu nous rajoutera des pubs en plus).

2) le bitcoin est gratuit de par le phénomène de minage. Les mineurs réalisent les transaction en échange de quoi ils sont rémunérés en bitcoins. La contribution au système est donc rémunérée directement à l'intérieur du système. Comme n'importe qui peut procéder à l'enregistrement de la transaction (meme vous en lançant le programme adéquat), il est impossible de faire payer pour la transaction.
Mais à défaut de bitcoin, multiplier les monnaies locales serait une bonne idée.
L'étalon reste alors la monnaie nationale.
Là c'est un système qui est trop gros et n'a pas les avantages liés à une monnaie de proximité.
Deux questions ou réflexions à Anne-Sophie
- La première : feriez vous l'apologie de la drogue? Deux fois c'est beaucoup et un peu génant.
- Deuxième: "Quand c'est gratuit c'est vous le produit". Un jour ou l'autre ce systeme prendra des commissions puisu'il faut de l'énergie pour le faire tourner (data-Center)
Pierrot
Pour Anne-Sophie

Ah oui petit indice pour la glace à la vanille, dans le le logiciel vanilla est une version béta avant une sortie définitive ceci explique peut-être la photo. Ne connaissant rien par ailleurs à l'univers bitcoin.
Article intéressant mais comme d'habitude, on a le poncif intellectuel de la gratuité du net qui est la plus grosse escroquerie du 21 ième siècle . Internet est financé par la publicité au travers de notre consommation. Il suffit de voir la consommation électrique des Datacenters pour savoir qu'internet n'est pas gratuit http://www.franceculture.fr/emission-place-de-la-toile-les-faces-cachees-de-l-immaterialite-2013-01-26 comme disait Coluche c'est nous qu'on paye (même ceux qui ne l'utilisent pas). Bitcoin est peut être une bonne idée mais comme dans le dernier épisode de The good wife (qui traite de ce sujet) ça peut mal se terminer. Petit rappel Bitcoin a eu des ennuis avec le fisc américain qui apprécie moyennement l'évasion fiscale (un peu comme nous).
L'emballement autour des Bitcoin est complètement stupide.
Ce projet est à l'origine un "proof of concept" et n'était jamais pensé pour remplacer les monnaies existante...

Qui utilise des Bitcoins autrement que pour "jouer" va perdre.

Cet expérience doit nous amener à réfléchir sur la faisabilité d'un système monétaire décentralisé et déinstitutionnalisé.
Les meilleures explications que j'ai pu trouver à ce jour :

http://blog.spyou.org/wordpress-mu/2013/04/17/comment-ca-marche-les-bitcoins-1/
http://blog.spyou.org/wordpress-mu/2013/04/17/comment-ca-marche-les-bitcoins-2/
http://blog.spyou.org/wordpress-mu/2013/04/18/comment-ca-marche-les-bitcoins-3/

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