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Bayou : les faits, enfin !

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Quand je pense à toutes les violences psychologiques dont je fais l'objet de la part des politiciens ignobles, des journalistes merdeux, des chefs d'entreprises cupides ,  des animateurs  obscènes  ...


Quand j'y pense ....

(...)

Ce soir, sur France 2, une seconde interview de Not' Président ! 


Est-ce du harcèlement ?


Est-ce que de nouvelles  violences psychologiques  vont vous être infligées ?


A-t-on prévu de punir le harceleur ? 

(...)

La nausée, l'écoeurement... Voilà ce que m'inspire cette couche médiatique supplémentaire !  Que les personnes intéressées règlent entre elles, avec l'aide de qui elles veulent et les moyens qu'elles veulent, leurs problèmes personnels et leurs (...)

Derniers commentaires

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A la lecture de Reporterre, on a l'impression d'un bonhomme immature, super égoïste (peut-être le trait le plus évident) et super lâche. Dom Juan au moins avait la classe. Il faut dire à sa décharge qu'on se demande pourquoi il y a un type de femmes qui se précipitent sur ce genre de mec. J'ai un âge canonique mais quand j'étais jeune je fuyais ce genre de mecs comme la peste. "Regarde j'ai une belle gueule, t'as de la chance que je m'intéresse à toi". Au secours fuyons. Ceci est indépendant de la politique. Je suis gênée cependant de n'avoir qu'une version de l'histoire.

Les comportements décrits dans l'article de Reporterre montrent qu'il ne respecte pas les femmes. Il n'a donc rien à faire à la tête d'un parti féministe. Celles et ceux qui votent pour lui en pensant voter en cohérence avec leurs valeurs ont le droit de savoir.

Par ailleurs, c'est un homme public qui utilise sa positon d'homme public pour "multiplier les conquêtes". On n'est donc plus le privé  et c'est lui qui en a décidé ainsi.

l'article de Reporterre fait plus soap ou telenovela que réelle enquête de presse. et aucun délit pénal à l'horizon. se faire dégager de son poste pour ça, j'aurais les boules à sa place.

Une idée pour aller plus loin : un tribunal populaire type révo-cul chinoise. Procureur, Alice Coffin; juge, Caroline de Haas; assesseurs, Sandrine Rousseau et Daniel Schneiderman. Pas d'avocat, pas d'appel. La sentence est immédiatement exécutoire. Merci ASI pour ce grand bond en avant.

Comment le mec peut devenir secrétaire général alors qu'apparemement tout le gotha parisien est au courant que c'est un gros queutar genre pickup artist...
Franchement c'est fait exprès dès le début.

Et après on exclut Mathieu Lorphelin de ce parti pour la présidentielle.....
J'ai l'impression qu'/elles/ils s'étaient trompés de gugus !

Il est sorti avec des femmes violées le Don Juan ! Je ne sais pas qui est le plus névrosé. Il n'a pas l'air très sain c'est sûr mais ces femmes étaient bien perturbées, il ne les a pas aidé (du tout), est-ce qu'il est coupable de ça ?
Bref aucune histoire politique derrière ces récits, seulement du pouvoir (d'agir et de renoncer).

Difficilement répréhensible pénalement, mais ça aide tout de même de savoir que le porte parole d'un parti féministe est un immonde machiste manipulateur.

Si la sociopathie de macron était mieux étayée il ne sera peut-être pas président.

"Pour ne citer que le plus tangible (et même si ce fait-là n'est pas pénalement répréhensible), Bayou y est accusé d'avoir entretenu  avec plusieurs partenaires simultanément, sans les en avertir, des rapports non protégés."


Euh et aussi de refiler des IST, ce qui est quand même plutôt grave. Ça n'a pas été anodin pour une d'entre elles.


Merci à reporterre pour son enquête

 Pour celles et ceux qui ne sont pas contents et qui trouvent que ça va trop loin dans la vie privée : ce n'est pas juste machin qui a trompé bidule. Avons nous envie, quelque soit notre parti politique, d'avoir des cadres qui se comportent de la sorte : draguer des militantes, s'approprier leur travail, leur refiler des maladies, les manipuler, leur faire du chantage psychologique...? 


Difficile de se faire un avis définitif sur le cas d'espèce. A partir du moment où plusieurs de ses ex-compagnes ont fait des tentatives de suicide, j'aurais tendance à dire qu'il y a quelque chose qui ne va pas, quand même.


Après, j'ai quand même l'impression que depuis que l'accusation de "violences psychologiques" a été lancée, elle a pollué les témoignages, et à leur lecture, on a l'impression qu'on cherche à caser l'expression (ou des expressions approchantes, comme "torture psychologique") le plus souvent possible dans lesdits témoignages, comme dans le celui de "Jeanne" : "C’était une espèce de torture psychologique permanente pour moi de me souvenir de sa trahison et surtout de savoir qu’en fait, ils avaient sûrement encore une histoire". Le type la trompe, ça parait un fait, et elle aurait toutes les raisons de le quitter, mais si on commence à considérer ça comme de la torture psychologique, on va finir par mettre un paquet de gens en prison, hommes comme femmes !

Après la lecture de l'article c'est sûr que le personnage ne paraît pas particulièrement sympathique.

Est-ce que ça dépasse les bornes ?

Je préfère pas trop rentrer dans les détails mais un des problèmes est que certaines des femmes qui s'expriment semblent quand même avoir un passé particulièrement chargé et de ce fait être particulièrement fragiles, ce qui rend des choses à priori anodines problématiques...

Une femme battue est un problème politique. Une femme délaissée, non. Point.

Intéressant de lire les commentaires de l'article de Reporterre, rarement il y en a autant. Intéressant aussi de voir que 90% voient l'article comme un déballage de la vie privée des concernés, et ne voient pas le rapport avec la ligne éditoriale du site. 

Je viens de lire l'article de reporterre c'est vraiment passionnant ce qu'il se passe en ce moment. 

Il a fallu que j'atteigne la quarantaine pour assister au début du commencement de la déchéance d'une figure qui m'a beaucoup hantée plus jeune : le mec charismatique et manipulateur qui les fait toutes "tomber." 


Le mec qu'on déteste et qu'on admire, un subtil mélange de dégoût et de jalousie envieuse.







"Ont-ils le droit, comme le formulait naguère le Canard enchaîné en répondant par une négative horrifiée, "d'entrer dans la chambre à coucher" ?  "


À ce sujet, c'est le "Canard enchaîné" qui a jadis révélé que le cardinal Daniélou est mort dans les bras d'une prostituée. Il y a donc des cas où le Volatile entrait quand-même dans la chambre à coucher.

Merci Daniel pour cette analyse.

Un manipulateur ne se voit jamais comme tel.

Et pour créer une relation toxique il faut être deux. Une personne névrosée et une personne fragile. Ce que je retiens c'est que des femmes moins fragiles ont pu tenir tête à Bayou. Sans faire de l'analyse transactionnelle de bazar, si Bayou fait face à une personnalité forte, il ne devient pas abusif. Selon l'article, il multiplie les personnes jeunes et discrètes (et crédules ?), donc il joue sur son statut.


S'en aperçoit-il lui même ? Là n'est plus la question.

Même topo pour les rapports non protégés. Il faut être deux pour accepter un rapport consenti non protégé.

Alors doit-il dégager ? Oui.  Allez ouste.
Nouveau slogan : transparence et capote.

Vite ! Un code de bonne conduite dans le milieu politique et dans le militantisme.

J'ai peut-être lu l'article de Reporterre trop rapidement mais je ne suis pas d'accord avec Daniel Schneidermann lorsqu'il écrit : "Incontestablement, les faits décrits par Reporterre entrent dans cette définition". Ça ne me paraît pas du tout incontestable.


Par contre il y a un détail qui m'a interpellée dans cet article, c'est la note 9 qui rappelle que Julien Bayou transgresse les règles de son propre parti (il cumule les mandats). Cela peut paraître n'avoir aucun rapport avec le sujet mais il me semble qu'il y en a bien un. Le seul intérêt de cet article c'est à mon sens de rappeler que derrière un engagement politique noble en apparence (la justice sociale, l'écologie) on trouve parfois (souvent) des motivations peu reluisantes (failles narcissiques, problèmes d'ego...) On est en droit de penser que c'est pour les mêmes raisons psychologiques que Julien Bayou se comporte mal avec ses compagnes et qu'il se considère comme étant au-dessus des règles de son propre parti (ce qui constitue indubitablement une faute politique).


Par conséquent pour éviter ce type d'affaire,  les partis politiques devraient peut-être commencer par rappeler à tous leurs membres, y compris (et même surtout) aux plus haut placés que personne n'est autorisé à bafouer leurs règles sans recevoir de sanction. Car sinon quel est le message envoyé ? Que certaines personnalités du parti sont tellement exceptionnelles, tellement irremplaçables qu'elles peuvent tout se permettre ?

Je viens de lire.

J'étais sûr que le refuge de beauté était la poésie.

Dès 9h25 je le proposais.


Et si vous interrogiez la notion de pouvoir, le concept de pouvoir, l'attirance pour celui-ci, les efforts que font certains pour y accéder, les autres pour s'en servir, les derniers enfin pour s'y abriter...

Nombreux vont dire: "on ne pas y échapper, c'est inhérent à l'homme....dieu l'a dit dans la bible....


Le POUVOIR , nom de Zeus! Ce putain de pouvoir.


Problèmes de bobos nombrilistes !

Effaré de cette chronique et de la majorité des commentaires. 


Admettons que JB est un Don Juan. Il séduit des femmes et il les trahit. Tant qu'il n'est pas établi qu'il a fait pression sur elles pour les conquérir ou pour les garder, c'est juste un comportement immoral (probablement compulsif) qui n'intéresse pas l'ordre public. 


Or, je pense que dissocier la morale des règles de droit a été une des grandes conquêtes des lumières. Si on se remet à imposer des règles de bonne conduite à des adultes responsables (et à vérifier qu'il les respectent dans leur vie privée), c'est une régression vertigineuse.


A la fin de l'article de Reporterre, Sophie pose la vraie question « Le fait de se revendiquer comme homme féministe, est-ce que ça veut forcément dire qu’il faut être fidèle dans son couple ? Je n’ai pas de réponse à cette question »


C'est le seul débat qu'il faudrait avoir. 

Quitte à paraître "vieille peau", j'ai été gênée de voir cet étalage d'intimités dans un site "écolo" appelé Reporterre, qui m'a habituée à lire des informations qui concernent notre "terre"... D'ailleurs le jeu de mots du titre choisi l'illustre à la perfection.

Si ça ne m'aurait pas choquée de trouver ce reportage dans Elle ou Match ou alors un magazine très féministe... (que je ne connais pas, désolée, un peu dépassée vu mon grand âge)... autant ça me perturbe de lire cce déballage sur Reporterre. Pas le bon endroit. Et en fait, Bayou, je ne le connaissais pas trop avant "l'affaire", je ne savais même pas jusqu'à cet article dans Reporterre, à quoi il ressemblait... Je ne suis pas de la famille écolo, je suis avant tout concernée par les problèmes de la collectivité, des collectivités actuelles, des citoyens de tous pays essayant de respirer la petite quantité d'oxygène qu'il nous reste, écoeurée par le manque de prise en compte des urgences climatiques par nos politiques, quels qu'ils soient, tous le nez dans le guidon à nous mener dans le mur parce qu'ils veulent tout simplement continuer à favoriser leurs amis possédants, pollueurs et tueurs pour la plupart... Macron, Poutine, la Facho italienne et les autres... qui font semblant mais n'ont rien à battre des couches populaires de quelque pays que c"e soit ... Ils savent pertinemment qu'ils seront débarrassés de cette classe en premier et que ce sont les plus gênants.
Sauf que ce sont eux qui bossent comme des fous, récoltent, savent survivre, et consomment... Et quand ils seront morts ou submergés par les eaux, ou en ceendres radioactives...

Bref, je reviens à mon début : pas envie de consommer des histoires de harcèlement à la place d'un article sur les bouquetins qui sont abattus dans les Alpes sur décision d'un Préfet (l'Etat) qui n'a pas envie de payer pour des prélèvements dans quelques endroits et euthanasie de la population malade, mais préfère se débarrasser vite fait sans bruit de millier de bouquetins, protégés !!!

On est plus dans la chambre à coucher mais carrément dans le slip de Julien Bayrou...

Des faits enfin ? Il faudrait compter le nombre de faits et le nombre de jugements, de sentiments, d'émotions, d'interprétations, de détails très intimes. Obligé de rentrer dans l'intimité de ces gens pour en retirer... quoi ? Très peu de faits justement.

Étonnamment, je ne vous suis pas (d'ordinaire, oui). 


La violence psychologique est une chose bien difficile à quantifier - ou plutôt factualiser à vous à lire ; ce qui pose question par ailleurs - mais le qualitatif existe justement et n'en est pas moins source de réflexion/d'étude. 


- "sentiments, d'émotions, d'interprétations". Rien de choquant au vu du sujet ;

- "de détails très intimes". Rassurant parce que précis ;

- "Obligé de rentrer dans l'intimité de ces gens pour en retirer... quoi ?" Des faits, tout simplement. 


Nous sommes d'accord sur un point, le témoignage est le niveau zéro ou presque sur l'échelle du niveau de preuve en science. Pour une enquête judiciaire, la chose est plus délicate et loin d'être tranchée par un simple factuelle/pas factuelle : 


"Ce que l’on entend par preuve dépend du contexte et des disciplines (une preuve en physique des particules ne sera pas de même nature qu’une preuve en médecine, en psychologie sociale, en histoire ou en mathématiques) et permet d’étayer une proposition." Tiré d'un article d'Afis Science, si jamais.



Bref. 


Lisez (ou relisez) donc l'article de Reporterre en question ou à défaut, ne minimisez plus la parole de victimes.

Avant même d'être difficile à quantifier, la "violence psychologique" est surtout difficile à qualifier. Vous ne semblez pas être choquée à l'idée qu'une décision de Justice puisse être rendue à partir d'une interprétation ; alors même que sur la seule base d'une interprétation, toutes les qualifications sont possibles.


J'en veux pour preuve les courants religieux pléthoriques (se peut-il une chose plus intime que la croyance ?) issus d'interprétations aussi diverses que variées sur la seule et même base "Du Livre".


Tour à tour, la mère morte de Julien Bayou est un chantage affectif, un défi, une excuse, une épreuve, un prétexte, un moteur, une anecdote, une malédiction, une accroche, une faiblesse, une identité, un devoir, une chance, une responsabilité, une monstruosité, une séduction, ... L'interprétation du cadavre est d'autant plus plastique que sont nombreuses les personnes qui le touchent du doigt.


Les interprétations, fussent-elles d'une "violence psychologique", ne sont que des échos du réel : aussi peu juridiquement tangibles que la conscience, et aussi peu fiables qu'un rêve. D'une rencontre, d'un échange, d'une éternité ou d'un éphémère commun, il y a l'interprétation que l'on en a, l'interprétation qu'en a l'autre, et le cadavre et les fleurs de la relation exposée au monde extérieur.


Il semble que l'air du temps soit de ménager toutes les peurs. En gommant notamment la "violence psychologique". Mais je doute que l'on aime sans risque. Et je doute que la Justice ait pour rôle de garantir le bonheur.

"Vous ne semblez pas être choquée à l'idée qu'une décision de Justice puisse être rendue à partir d'une interprétation ; alors même que sur la seule base d'une interprétation, toutes les qualifications sont possibles."


Non, puisque une décision de justice, quelle qu'elle soit, est de facto une interprétation du Droit. Je suis bien d'accord sur le fait que l'interprétation est un exercice bancal (la religion en premier lieu) mais comparaison n'est pas raison. 


Notez qu'avec "croire" la confusion aussi est possible : 

je crois en la Science =/= je crois en Dieu


Il semble qu'il y ait confusion avec le terme. Le rôle du juge est d'interpréter sur la base de faits. Les faits sont issus d'une enquête de police approfondi (idéalement), et s'il est compliqué d'avoir une preuve solide - ce qui pourrait expliquer (sans excuser) le peu de considération pour la parole de personnes violées par exemple -, il faut bien s'en remettre à un faisceau d'indices.


Ce n'est pas une parole contre une autre.


On n'en vient pas à songer au suicide sans raison. On est rarement accusé de mauvais traitement, par plusieurs personnes, qui a priori ne se connaissent pas et sur la base d'un même comportement.


Une idée d'émission avec des magistrats sur ces questions délicates (autre que la médiatisation des affaires qui certains semblent juger privées) pourrait être une idée.


***


"Mais je doute que l'on aime sans risque." C'est le principe même de la Passion mais quel rapport autrement que de relativiser la situation ?


"Et je doute que la Justice ait pour rôle de garantir le bonheur." Vous lui faites un mauvais procès (oh oh). La Justice est garante d'un bon ordre sur la base de considérations morales. Le juge n'est cependant pas le juste.


Et merci pour la chanson, très sympa, je connais le groupe mais pas celle-ci.

"je crois en la Science =/= je crois en Dieu"


Il y a un très subtil texte de Prévert où un curé est complètement déstabilisé par "Je crois en Dieu/je crois qu'il va pleuvoir", le même mot pour exprimer une incertitude et une foi absolue.

Merci pour la référence ! Je vais voir si je peux trouver le texte en question.

L'abbé, qui s'apprête à sortir, fait machinalement sa prière. 


L'ABBÉ : Je crois en Dieu le père tout-puissant, et en Jésus-Christ son... (Il s'interrompt et appelle) Marie ! 


Marie entre. 


Mon parapluie, Marie. Je vais au catéchisme, et je crois qu'il va pleuvoir. 


MARIE : Vous croyez, monsieur l'abbé ? 


L'ABBÉ : Oui, je crois. 


Il prend le parapluie, mais, avant de franchir le seuil, il s'arrête un instant, examinant le temps. 


L'ABBÉ, entre ses dents : Tss... Tss... (Hochant la tête) Je crois en Dieu... Je crois qu'il va pleuvoir... C'est agaçant... Tss... Tss... le même mot pour affirmer la certitude, le même mot pour exprimer le doute... Tss... Tss... 


Jacques Prévert 

Théologales 1, La foi, 

in Spectacle. 

Génial ! Merci à vous.

Génial Prévert! Merci à Ouldyamin!

Je vais peut-être passer pour un monstre d'inhumanité, mais l'article de Reporterre ressemble à l'accumulation d'éléments à charge d'un dossier de procureur. Jusqu'à la fausse couche de la dame qui n'a pas prévenu Bayou de son état et qui exige un mois plus tard de sa part un cérémonial. Je ne sais pas si vous vous rendez-compte, mais ce n'est pas la même chose d'être prévenu ainsi que de savoir qu'un enfant est à naître, dont vous allez être le père, et d'avoir intégré la chose.
Ça me semble aussi irrationnel que l'attitude d'Alma Malher, qui aurait estimé que son époux provoquait le destin en écrivant les kindertotenlieder (chants des enfants morts). Alma Malher a exprimé sa rancune envers son mari à la mort de la première fille du couple : « Je puis bien comprendre que l'on publie de si terribles textes quand on n'a pas d'enfants, ou quand on a perdu des enfants. Mais je ne puis comprendre que l'on puisse chanter la mort d'enfants quand, une demi-heure auparavant, on a serré et embrassé les siens, gais et en santé. Je lui ai dit alors : "Pour l'amour de Dieu, tu peins le diable sur la muraille". » (source wikipédia)

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Pas d'accord. Pour Jancovicci et Rabhi, ça portait sur des désaccords politiques qu'on peut partager ou non.

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J'aurais plutôt comparé avec les papiers sur Nicolas Hulot. 

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"Jusqu'à la fausse couche de la dame qui n'a pas prévenu Bayou de son état et qui exige un mois plus tard de sa part un cérémonial."


Sur ce point là, je suis plutôt d'accord avec vous, on pourrait même parler de "violence psychologique" ou de "cruauté mentale" comme disent las avocats Étasuniens, si JB a pris ça à coeur, si ça l'a déstabilisé, ému, bouleversé. 


Qui sondera le coeur des hommes?

On n'est pas dans le slip, on est dans la tête de JB.

JB qui fait imprimer des bulletins de vote à son nom.

Un salaud avec une dépendante affective... (je viens de lire l'article de Reporterre) C'est une affaire privée et qui aurait dû le rester. Du fait de sa position dans EELV, il a eu plus d'opportunités de rencontres et d'exercer son pouvoir de séduction... La lâcheté et la goujaterie de l'un alliées à l'incapacité de fuir de l'autre... Somme toute une affaire bien banale qui ne mérite aucunement le tribunal médiatique dont elle a fait l'objet.

Chirac ne devait pas amuser beaucoup plus Bernie... ça ne l'a pas empêché, je pense, d'être le président rêvé pour une bonne part de son électorat. (oui bon j'exclue celui de 2002...)

Pas envie que mon pays devienne comme les USA...

Bref, comme disait Reiser, si bien repris pas GP Marcel : on vit une époque formidable !



Cela relève davantage de dysfonctionnement psychologique des deux cotés. Et non du pénal. Il faudrait mettre à l écart toute femme et tout homme ayant ces dysfonctionnements ? Car ce n'est l apanage ni des hommes ni des femmes... un bon psy est à prescrire c'est sur mais le battage sur cette affaire me semble disproportionné.

À cause de cette affaire, aucun homme n'a osé être candidat à la succession de Bayou à la direction des Verts. Elles seront 6 candidates à se disputer le poste lors du prochain congrès. Comme dirait DS, "je ne sais pas si j'en suis heureux ou si je le regrette, mais c'est un fait."

Merci Daniel pour cette chronique. 


Je crois que l'urgence pour les commentateurs qui n'ont pas encore lu Reporterre, c'est d'aller y voir de plus près.

Il ne s'agit pas ici seulement d'un serial séducteur.

Le mensonge sur l'appel des pompiers, et la réécriture de la tentative de suicide, ça dépasse "l'entendement".


Pour tous les militants et les militantes, et pour toutes et tous, il y a une ressource extraordinaire : la roue du consentement, de Betty Martin, qui éclaire le donner/recevoir mais surtout aussi le prendre/permettre.

cf. bettymartin.org


Lorsqu'on intègre les enseignements de Betty, on ne touche plus jamais les autres comme avant... et on comprend mieux les implications du toucher dans les interactions humaines. 

Et on peut passer du consentement plus ou moins flou et/ou manipulé à l'acquiescement conscient et éclairé... voire, parfois, enthousiaste...


Bref, ménage salutaire en cours !

Ce mec est "simplement", "tout bonnement", évidemment un pervers narcissique ....donc un mec à éviter à tout prix, à fuir (en tout cas pour une relation "privilégiée"); c'est malheureusement impossible de se défendre et/ou de rester indemne face à ce genre de personne! Mais est-ce à la justice de régler cela? ...le sens moyen de s'en sortir c'est qu'il fasse une faute répréhensible et d'obtenir sa condamnation pour cela, avec inscription sur son Casier. ...Comme ce sont des gens qui ne reconnaissent jamais leurs torts là ils se retrouvent "comme un con" parce que "ça se voit" le mal qu'ils font.

"En toute honnêteté, j'ai beau m'introspecter, je ne sais pas si j'en suis heureux ou si je le regrette, mais c'est un fait."  Je crois que tout est dit. 

Annie Ernaux : Nous percevons le politique à travers le social.

Ce soir, sur France 2, une seconde interview de Not' Président ! 


Est-ce du harcèlement ?


Est-ce que de nouvelles  violences psychologiques  vont vous être infligées ?


A-t-on prévu de punir le harceleur ? 

Il semble s'avérer que le beau Bayou est a minima un peu craignos dans ses relations amoureuses, même si pas violeur… 

Il est, hélas, avéré de longue date que le milieu politique est fait pour ça, ou au moins comme ça, l'ivresse du pouvoir suscitant de toutes parts bien des errances : le principe de manipulation y est omniprésent, quasi-“naturel”, et le machisme en fait ses choux gras depuis des siècles. 

Que faire ?

La justice, la loi et ses dispositions répressives… Merci d'en rappeler le détail, Daniel, mais on sait que comme pour les VSS “habituelles”, il ne faut pas se contenter de compter là-dessus pour espérer avancer sur ce problème social et politique.

Dans l'immédiat, compter pour cela sur les femmes elles-mêmes ? et mieux garantir leurs places dans les organisations, les assemblées élues, et toutes les instances, notamment judiciaires – même si toutes les magistrates, et autres, ne sont bien sûr pas forcément féministes… Et surtout en débattre – merci à Reporterre et ASI, en l'occurrence.




Big Brother is watching you !

Le Canard a toujours refusé de s’intéresser à "qui couche avec qui" (la chambre à coucher). 

Par contre sur le sujet des violences conjugales, ça me parait différent. J’ai l’exemple d’A  Filippetti en tête. 

A qui fera-t-on croire qu'un homme politique qui se comporte en salaud dans sa vie privée respectera les citoyens le jour où il accèdera au pouvoir ?

La nausée, l'écoeurement... Voilà ce que m'inspire cette couche médiatique supplémentaire !  Que les personnes intéressées règlent entre elles, avec l'aide de qui elles veulent et les moyens qu'elles veulent, leurs problèmes personnels et leurs relations intimes, mais franchement, avec un tout petit peu de recul... comprendrez-vous que non seulement ces histoires ne me regardent pas, mais que leur étalage finit par m'inspirer une vertigineuse inquiétude. 

J'ai l'impression de vivre dans un monde de plus en plus fliqué, de plus en plus rabougri, aigri. On a envie d'ouvrir les fenêtres, de respirer un bon coup. Ça me donne l'impression de vivre dans un monde où les gens se font la gueule, pour parler clairement. Bayou et les femmes, c'est peut-être un vrai problème, mais dites-moi en quoi son étalage sur la place publique fera avancer la réflexion civique des citoyens français, dont quelques millions d'abstentionnistes.

L’article de Reporterre est glaçant. Ce mec n’est pas juste un mytho, il est vraiment pervers !

Au-delà de créer un précédent sur les personnalités publiques qui pronent la bienveillance en pratiquant l’inverse dans leur vie privée, cette histoire déclenchera peut-être une décision judiciaire sur ce type de comportement ultra-nocif.

C’est malheureusement un comportement assez répandu dans la société. Donc c’est bien une affaire sur un fait social au-delà de Bayou lui-même.

Le monde se divise en deux parties , les gens en plastique et les autres !

Rassurez vous Monsieur Schneidermann , l'inspecteur Darmanin mène l'enquête sous la direction de Monsieur Dupont Moretti.

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A  propos des VSS, ce documentaire (vu hier en présence des réa hier à Rennes) visible un peu partout très prochainement ! 


superbe travail de mise en paroles


https://www.festival-cannes.com/fr/films/riposte-feministe



Eh ben, on n'est pas sorti de ... des tribunaux médiatiques ou non ! C'est pas comme si il y avait d'autres sujets plus essentiels.

Je ne nie en aucune façon ces souffrances mais elles sont individuelles et le collectif, important pour la majeure partie des humains, passe au second plan, au grand bonheur des puissants. Qui a dit le premier : diviser pour régner ? Certes pas un manipulateur !

C'est quand même fou ce bégaiement systémique sur la notion de consentement.


Ne pas prévenir son partenaire de rapports non protégés ce n'est pas respecter son consentement, être adultes ne suffit pas (encore que dans ce milieu criminogène de la politique française c'est déjà un progrès).


C'est potentielment lui bousiller sa vie, ça peut-être  un choix, ça doit être celui informé des deux (ou trois ou septante, de ça on s'en fout)

Quand je pense à toutes les violences psychologiques dont je fais l'objet de la part des politiciens ignobles, des journalistes merdeux, des chefs d'entreprises cupides ,  des animateurs  obscènes  ...


Quand j'y pense ....

Je sais avec certitude que dans la nature tout est abus, 

vie engraissée à mort,

même la fleur

pourtant la fleur me fait oublier ma certitude.


Erri de Luca


Désolé, mercredi jour des oiseaux et de poésie.

Nous vivons une époque formidable.


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