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Commentaires

Barbarin et Libé : une occasion manquée

Sauver Barbarin par tous les moyens. Jeune journaliste-tweeteuse au Figaro et ex-activiste pro-Manif pour tous

Derniers commentaires

Pas de sainteté sans absolution, pas d'absolution sans péché.
En marge de la rencontre du 25 avril à Valpré, deux prêtres ont tenu des propos inadmissibles au sujet de la pédophilie devant des journalistes"' et "le cardinal Barbarin a demandé aux prêtres concernés de présenter leurs excuses", a tweeté le directeur de cabinet du cardinal Barbarin, Pierre Durieux. En cause : deux déclarations.

Celle de Georges Favre, prêtre retraité, interrogé hier par des journalistes alors que 220 prêtres étaient réunis pour parler de la pédophilie : "Ma position ? Je n'ai pas violé beaucoup d'enfants ; je suis assez clean à ce sujet-là. Heureusement, parce que vous auriez pu en faire partie, comme vous êtes très jeunes les uns et autres."

Et celle de Jean Lacombe, prêtre à Villeurbanne, qui a posé une question curieuse à l'égard des victimes : "A l'époque, ils disaient être les chouchous du père Preynat (mis en examen en janvier pour des agressions sexuelles sur des scouts lyonnais il y a plus de 25 ans, ndlr), ils en étaient fiers. Alors est-ce que ces gamins étaient très normaux ? Etre fier quand on se fait peloter, ça me paraît curieux"
(Libé.fr).
Le Gascon serait-il, de surcroît, vénal?

Vite brûlons un cierge.
Non, trop évocateur!
l'Eglise a inventé la confession et le pardon qui va avec.

Et l'indulgence qui permet de rentabiliser le tout !

--
P'tite question qui me chatouille.
N'ayant vécu cette époque...
Si dans le délire explosif post soixante-huitard (logique après des dizaines d'années de sexualité frustrées (cf Japon)), certains intellectuels vantaient l'enculage de petits garçons (faute d'enculer les mouches comme le font ceux d'aujourd'hui), quid de l'Eglise de 1979? Prônait-elle la baise à tout va, la pilule et l'avortement? Considérait elle qu'un pénis dans un anus, à fortiori un anus mineur et si possible masculin était une chose anodine, un péché véniel?
En butinant ici et là, j'ai trouvé ça:
- 1968 : Encyclique Humanae Vitae
- Le plaisir sexuel est moralement désordonné, quand il est recherché pour lui-même, isolé des finalité de procréation et d'union.
-les actes homosexuels sont considérés comme « contraires à la loi naturelle »
Bref... a l'époque (1979), l'Eglise considérait que la sexualité à but non fécondatrice était pêché, donc que tout sexe non reproductif était pêché. Autrement dis, si Jacques Dugué rêvait de baiser son fils, sa fille, et son beau frère, les supérieurs de Barberin pensaient plutôt l'inverse, mai 68 ou non. A contrario, l'Eglise a inventé la confession et le pardon qui va avec. Même si pour certains pêchés, l'intervention du Pape est nécessaire, le pardon est obligatoire. Donc si Jacques Dugué était entré dans un confessionnal, il aurait peut-être eu droit à réciter 500 pater noster, mais il aurait été mieux lavé de ses pêchés qu'avec un bidet rempli de lessive.
Bref, Barberin est cohérent avec lui-même et l'institution dont il dépend. C'est juste que cette institution manque parfois de cohérence avec l'époque actuelle...

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pfiouuuu...
J'aurais pas dû zyeuter ce forum. tiens, je m'en vais relire Christiane Rochefort. C'est subversif, intelligent, et ça sait de quoi ça parle.
à lire cette chronique on croirait que toute la génération 68 était pour la pédophilie! faut pas charrier et prendre quelques journaleux parisiens pervers, plus ou moins sous substances, surexcités, turgescents et sexadict pour une génération entière.
Mais... mais... c'est génial cette recette ! Ca fonctionne avec tout plein d'ingrédients différents !

Voyez plutôt :
"un président qui aime son peuple (...) aime ressentir dans son corps le membre viril de celui qu'il aime, être uni à lui par la chair".
"un employé qui aime son patron (...) aime ressentir dans son corps le membre viril de celui qu'il aime, être uni à lui par la chair".
J'ai beaucoup de mal à croire que cette défense de la pédophilie "au grand jour" ait été acceptée par tous a l'époque
Le 7 janvier 2015, les cathos intégristes ont vu disparaître un de leurs plus féroces pourfendeurs, massacré par deux de leurs semblables musulmans.
Il faut vraiment être hyper gênée et à cours d'arguments pour aller chercher une idiotie dans un Libé de 1979 pour défendre Barbarin et son église. Pour reprendre le dit évêque, j'ai envie de dire à mademoiselle "Cul Béni" que ces propos sont prescrits.
Va-t-elle défiler contre les salopards de sa secte qui ont commis l'irréparable ? "Un papa, une maman" qu'elle gueulait! Alors, et maintenant ???
je me souviens de cette affaire Jacques Dugué, au Regain. C'était dans ma région. Les gens du coin qui avaient gardé le sens de la "common decency" d'Orwell étaient encore plus choqués des réactions des "parisiens" que de l'affaire elle-même . Mais ils ne disaient rien en public pour ne pas passer pour des ploucs . Tristes temps
Tout de même, ce cardinal a fait l’autre jour un lapsus qui ne plaide pas pour sa paroisse, il devrait calmement se démettre.
Mais en ce qui concerne la jeune croyante, elle confirme les propos de Ruquier l’autre samedi soir, ces gens sont plus prompts à glisser sur l’idée que des prélats aient « attouchés » quelques enfants, adolescents ou jeunes gens, que sur l’idée d’aimer et de convoler en juste noce au masculin ou au féminin.
D’ailleurs, pour ce dernier sexe, les religieuses, sont-elles sans désirs face aux jeunes personnes qui leur sont confiées ?

Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur

Un papa, une maman : on ne ment pas aux enfants.
Eugénie Bastié a défilé sous ces banderoles.
Comme le disait Sofia Aram dans sa dernière chronique, dans la peau de Ludovine de la Malbaise : On était loin d'imaginer qu'il fallait ajouter : on ne les viole pas non plus.
Bastié place Libé face à ses supposées contradictions. Comme si, à quarante ans d'intervalle, il s'agissait du même journal. Des mêmes journalistes...
Libé ne montre plus de complaisance envers les pédophiles. Contrairement à elle, dès lors que les violeurs d'enfants appartiennent à sa chapelle.
Puisqu'Ervé cite ailleurs Laura Antonelli, on peut rappeler ici qu'elle était, en 1971, la vedette du film "Le souffle au cœur" , de Louis Malle, qui évoquait sans complexes inceste, plaisir solitaire, prostitution, homosexualité et pédérastie de l'aumônier*, et qui, malgré la polémique, a rencontré un notable succès.

* aujourd'hui on se préoccuperait de l'accent circonflexe !
"Il est interdit d'interdire" se réfère à une époque où les interdictions tombaient comme à Gravelotte, de la pelouse interdite à l'avortement interdit... Ce slogan, dont on a pu mesurer ensuite les prolongements discutables, reflétait notre exaspération par rapport à un monde où tant de choses étaient, souvent stupidement, interdites. Il reflétait aussi notre sens de l'humour, que l'on retrouve dans pas mal de slogans de l'époque.

En tant que femme, on a vite compris que la liberté de ces messieurs pouvait nuire à la nôtre, tant la "liberté sexuelle" leur servait d'argument de drague, et de pression. Idem pour ce qui est de la "liberté sexuelle" des enfants... et de leurs prédateurs. Il y a là un vrai problème, dans un monde où la domination des hommes sur les femmes, des adultes sur les enfants est la règle. Car il y a, aussi, de vraies histoires d'amour entre "mineurs" et majeurs. La frontière des 15 ans est, dans certains cas, théorique... comme celle des 18 ans dans l'histoire de Gabrielle Russier.

Ceci dit, les salopards n'ont pas attendu mai 68 pour violer les enfants et les prétendre consentants. Ou menteurs. Ou même aguicheurs. Il suffit d'interroger les générations d'avant guerre (vite, il en reste peu) et aussi elles d'après, pour savoir que c'était pire, et bien banalisé, et quasi normal, en tout cas anodin.
beh alors
on refuse d'aller sur France Culture
http://www.franceculture.fr/emissions/la-grande-table-2eme-partie/peut-encore-debattre

:-)

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