Après Microsoft, Amazon plébiscité par l'Education nationale ?
Après l’accord signé avec Microsoft en novembre dernier, le ministère de l’Éducation s’acoquine-t-il aujourd’hui avec Amazon ? Depuis le rapprochement du réseau Canopé – éditeur de ressources pédagogiques sous tutelle du ministère – avec le géant de la vente de livres en ligne dans le but de former des enseignants à l’autoédition, les éditeurs et les libraires voient rouge. Mais ils ne sont pas les seuls : les défenseurs des communs de la connaissance regrettent également cette alliance qui écarte les nombreux outils libres.
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Derniers commentaires
Je vais réparer ça de ce clic.
Consensus 39 n'a visiblement rien compris aux communs. Il est certainement trop rempli de ses certitudes pour s'y intéresser.
Viaedu est assez peu utile. Les groupes de travail ne fonctionnent pas. Ce réseau est surtout un espace de publicité pour des publications Canopé, ou de l'école des lettres ou autre site qui propose des ressources pédagogiques. C'est très difficile de mutualiser des cours. La discussion et l'échange d'idée est bien sûr utile et nécessaire (mais pas avec tout le monde) mais l'échange de cours... enseigner c'est s'adapter à un public, tous les ans et pour toutes les classes. Difficile aussi de s'approprier le cours de quelqu'un d'autre. En général ça ne "marche" pas.
Sur la problématique Amazone et Google. Si j'autoédite mon cours d'éducation morale et civique de 1ère sur le thème "les enjeux moraux et civiques de la société de l'information", dans laquelle j'explique la notion d'identité numérique, les enjeux autour du stockage et du traitement de nos données, le ciblage marketing et la notion de probabilité d'achat que l'usage des cookies impliquent, le droit à l'oubli que Google est contraint d'appliquer en Europe, le droit à l'information indépendante du pouvoir économique, le rôle de la CNIL, etc... Est-ce que je prends un risque ? En tout cas je serais très malhonnête.
Chapitre 1 Nul n'est censé ignorer la loi.
Chapitre 2 L'impôt, un geste citoyen.
...
Chapitre 10 Pour aller plus loin...Les grandes figures de la république : Bill Gates, Jeff Bezos...
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Microsoft et Amazon vont permettre aux enseignants les plus engagés dans le numérique de multiplier les projets de qualité avec leurs élèves en leur fournissant les outils pédagogiques nécessaires et des fonds pour mener à terme des projets en lien avec le monde du travail dont l'école a parfois tendance à se détacher avec des sorties culturelles qui ne visent qu'à entretenir les potentats artistiques locaux et les compagnies théâtrales gavées de fonds publics.
Faut-il rappeler le niveau d'endettement de notre pays pour que nos concitoyens et plus précisément les enseignants changent de spectre et adoptent enfin une démarche curriculaire ouverte sur le monde de l'entreprise.
La réforme du collège et l'introduction du socle commun et des compétences vont dans le bon sens, celui d'une école ouverte sur le monde et qui travaille la main dans la main avec le secteur privé pour fournir au marché du travail des individus bien formés, capables d'initiatives,de flexibilité et de réactivité.
Les élèves n'ont que faire de certains enseignements comme la musique, les arts plastiques et autres fariboles.
Le chemin sera rude pour arriver à convaincre cette majorité attachée à ses privilèges, vacances, salaires plus que convenables, pratiques pédagogiques archaïques mais gageons que les corps d'inspection, les recteurs et les chefs d'établissement sauront appliquer toutes ces mesures avec fermeté et multiplieront les accords avec les partenaires extérieurs, Il en va de l'avenir de nos enfants trop longtemps pris en otage par des corporatismes archaïques et des professeurs frileux, sans cesse en grève ou en congé.
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En gros microsoft nous vend ce qu'on pourrait juste avoir gratuitement.
Le monde enseignant en France est de plus en plus pathétique, en quoi des partenariats avec des entreprises reconnues pour leur savoir-faire serait une trahison, une compromission ?
Je pense là qu'il s'agit plus des éditeurs et libraires français qui grognent non ?
Microsoft et Amazon vont permettre aux enseignants les plus engagés dans le numérique de multiplier les projets de qualité avec leurs élèves en leur fournissant les outils pédagogiques nécessaires et des fonds pour mener à terme des projets en lien avec le monde du travail
Personne ne remet en cause leur compétences mais l'enjeu c'est de savoir si on fait cela nous même avec des acteurs locaux (français)ou si on accepte d'être juste un client à des entreprises étrangères.
dont l'école a parfois tendance à se détacher avec des sorties culturelles qui ne visent qu'à entretenir les potentats artistiques locaux et les compagnies théâtrales gavées de fonds publics.
En dehors de la critique acerbe du monde de la culture je ne vois pas le rapport avec le sujet traité ici.
La réforme du collège et l'introduction du socle commun et des compétences vont dans le bon sens, celui d'une école ouverte sur le monde et qui travaille la main dans la main avec le secteur privé pour fournir au marché du travail des individus bien formés, capables d'initiatives,de flexibilité et de réactivité.
C'est le discours que tiennent effectivement ses grandes entreprises privées, il faut dire que le marché de l'éducation se chiffre à plusieurs milliards.
Un marché bien juteux basé sur l'investissement affectif des parents auprès de leur rejetons dans l'illusion de leur éviter le chômage de masse par un diplôme magique .
Mais privatiser le secteur comme toute mesure de privatisation vas encore faire envoler les prix en écartant de nouveau les plus modeste. Une véritable catastrophe à l'échelle d'une nation, un désengagement supplémentaire de l'Etat dans un de ses domaines régaliens.
Le chemin sera rude pour arriver à convaincre cette majorité attachée à ses privilèges, vacances, salaires plus que convenables, pratiques pédagogiques archaïques mais gageons que les corps d'inspection, les recteurs et les chefs d'établissement sauront appliquer toutes ces mesures avec fermeté et multiplieront les accords avec les partenaires extérieurs, Il en va de l'avenir de nos enfants trop longtemps pris en otage par des corporatismes archaïques et des professeurs frileux, sans cesse en grève ou en congé.
Le salaire des enseignements en France est l'un des plus faible de l'Union Européenne. Si vraiment c'était une situation de privilégié on se demande pourquoi ils ont du mal à trouver des remplaçants? Ah oui maintenant il faut un bac plus cinq pour enseigner et les jeunes pas bêtes préfèrent être ingénieur qui est bien mieux payé.
Y'en a même qui disent qu'il fait exprès, et que c'est un jeu.
Vous avez oublié les arrêts maladie.
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une réponse sur uen facette des problématiques énoncées...
l'école doit-elle fournir des futurs obligés utilisateurs de Microsoft ? Des gens incapables d'utilsier autre chose que ces outils numériques payants et dont on ne peut plus lire les documents au bout de quelques années ?
Si vous pensez que oui, alors le partenariat avec Micro$oft est une initiative fondamentale... Donc il va falloir donner aux établissements les sommes nécessaires chaque année pour avoir la dernière version de Micro$oft Office, qui, elle, est payante... Qui parle d'argent, de trous dans les comptes publics ? Ben justement, cela va en coûter des sous... Mais pas à l'état, aux collectivités locales. Et pas qu'un peu.
Ben oui, les élèves comme les professeurs utilisent l'informatique, et bien souvent de manière bien plus intensive que la majorité de la population. Et donc faut leur payer les logiciels, et renouveller les licences, et chaque année, pardon chaque mois maintenant... Les sommes en jeux sont colossales, et le formatage des jeunes esprist aussi : de futurs utilisateurs des produits d'une seule entreprise...
Il existe de nombreux logiciels qu'excellente qualité, gratuits, modulables, utilisés par de nombreux ministères de l'état françaix et d'autres pays : la solution pour nos écoles, collèges et lycées ! Pourquoi payer ?
Retournons donc la critique : pourquoi le ministère signe-t-il un accord avec ces entreprises dans ces conditions ? Pour se faire financer la formation de ses personnels, gratos ! Là, ok, on gagne des sous, mais on perd en indépendance...