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Ahmed, 8 ans, entendu par la police : aux sources d'un emballement

"Est-ce raisonnable de convoquer des enfants pour apologie du terrorisme ?" Cette question posée à François Hollande lors de sa conférence de presse fait suite à la convocation au commissariat de Nice mercredi 28 janvier d’un enfant de huit ans qui a déclaré en classe être du côté des terroristes. Une convocation de mineur loin d’être isolée mais qui a connu un fort écho médiatique. A sa source : un avocat révolté qui raconte l’audition sur son compte twitter avant d’être propulsé dans la twittosphère par le blogueur Eolas. A partir de là, la machine s’emballe et aujourd’hui la parole de l’enfant et du père, mises en scène dans une vidéo, font jeu égal avec la version de l’administration.

Derniers commentaires

Hollande n'a même pas remis en cause ce qui est arrivé et a fait un déni de réalité en affirmant que l'enfant de 8 ans n'a pas été convoqué !! Or c'est faux. Archi-faux.

Hollande se prétend socialiste alors qu'il ferme les yeux quand un enfant doit "s'expliquer" devant la police. Il est vrai que c'est un enfant arabe. C'est donc pas grave en France.

Il faut dire clairement qu'entre 2003 (où Chirac avait le courage de ne pas suivre les américains) et 2007- 2015 (où Sarko et Hollande sont devenus des CANICHES DES AMÉRICAINS), la France n'est plus que l'ombre d'elle-même.

La France est devenue une sorte d'Angleterre bis, suiveuse des américains, pays supplétif membre de l'OTAN.

D'ailleurs, pourquoi respecter Hollande quand celui-ci a soutenu ouvertement les bombardements de Gaza basés tout de même sur un MENSONGE (puisque Netanyahou avait estimé sans preuve que le Hamas était responsable de l'enlèvement des 3 enfants colons) !! et ayant fait 2200 morts dont 600 enfants !!

Donc, ce même Hollande n'a même pas remis en cause la garde à vue d'un enfant de 8 ans. L'article révèle même une autre affaire d'une fillette de 10 ans convoquée par la police. Par conséquent, ce n'est pas une exception mais le résultat d'une loi.

Car n'oublions pas que ces gardes à vue sont le résultat d'une loi votée en Novembre 2014 (il y a 3 mois à peine) sanctionnant je cite "l'apologie de terrorisme" avec "circonstances aggravantes quand c'est fait sur internet" !

Si vous ajoutez à cela la politique économique LIBÉRALE, nous voyons que les socialistes pratiques une politiques quasi-identique à celle de l'UMP :
- politique économique libérale
- politique intérieure de répression des "classes dangereuses", flicage d'internet, mise en garde à vue des enfants
- politique étrangère pro-américaine, pro-anglo-saxonne et pro-israélienne, pro-saoudienne, pro-quatari et anti-russe bien évidemment !

Je suis extrèmement fier de n'avoir jamais voté pour les nuisibles socialeux.
Peut-être une tentative de créer des héros français musulmans. Un peu jeunet (Bara et Viala avaient 13 ans) et il n'a pas été fusillé. Que devient cet enfant? Le juge l'a-t-il rencontré? Poursuit-il sa scolarité?
Atterrant mais en rien surprenant: ce n'est que dans le prolongement direct de l'hystérie collective et institutionnelle contenue dès le départ dans "Je suis Charlie".

On savait malheureusement dès le lendemain que la machine répressive aveugle et irrationelle allait se mettre en branle, avec toute la force de la puissance publique et du systême judiciaire...On est loin d'en avoir fini.

L'analyse précieuse d'Eolas:

[quote=http://www.dalloz-actualite.fr/chronique/juge-et-guepe#.VNYG9z96WUV]En deux semaines, 150 procédures vont être lancées (Libération, 19 janv. 2015) alors qu’en 20 ans, seules 20 condamnations avaient été prononcées pour ce délit, d’après les chiffres de la Chancellerie. Et, presque à chaque fois, ça cogne : jusqu’à deux ans ferme avec maintien en détention à Marseille sur cette seule prévention. Car quelques tribunaux semblent avoir résisté, prononçant des relaxes (Montpellier, Saint-Malo) ou des peines légères assorties du sursis.

L’accablement ne peut que saisir l’avocat, le citoyen et tout simplement l’homme de raison. Qu’est-ce qui nous arrive ? Qu’arrive-t-il à notre justice, celle rendue au nom du peuple français, ce peuple qui a manifesté comme jamais dans son histoire son attachement à la liberté et son refus de se laisser gouverner par la peur, provoquant l’admiration du monde entier ?

Car qui peut croire que ces affaires aient un quelconque lien avec le terrorisme ? Que ces peines démesurées et sans aucun sens vont faire reculer d’un yoctomètre le terrorisme ? Pas même les juges qui les prononcent. C’est une justice de défoulement, une justice de frustration, aussi rationnelle que nous quand nous frappons le meuble sur le pied duquel, mal réveillés, nous avons cogné notre petit orteil.

Le terrorisme lance un défi à nos sociétés démocratiques qu’il déteste fondamentalement. Et ne pas se confronter par la raison à ce défi nous condamne à le perdre. Ainsi, le terrorisme ne menace pas l’existence de notre pays. Jamais le terrorisme n’a réussi à détruire un pays. Jamais il n’a réussi à détruire un de ses ennemis. Voyez combien le terrorisme a tué en 20 ans. Comparez à d’autres causes, aux accidents de la route, à la grippe, ou même à la foudre.

Le terrorisme est pour le corps social comme une piqûre de guêpe. C’est douloureux, l’auteur de ces lignes en sait quelque chose. Cela arrache un cri de douleur, parfois des larmes. Mais ce n’est jamais mortel. Ce qui peut provoquer la mort, c’est la réaction excessive du corps face à cette agression. C’est le choc anaphylactique, le système immunitaire du corps qui en, sur-réagissant, finit par se détruire lui-même. C’est cette image qu’évoque pour moi cette pluie de condamnations. Un choc anaphylactique judiciaire. L’exécutif, qui, pour des raisons politiques, a besoin de montrer qu’il réagit, sous peine de s’exposer à l’accusation de laxisme, a donné des consignes de fermeté par une circulaire du 12 janvier 2015. L’autorité judiciaire, les juges, dont l’une des fonctions, et pas la moindre, est d’arrêter le bras de l’État et qui devraient s’assurer que ces consignes soient exécutées avec la mesure qu’impose la gravité réelle des faits, faillissent à leur mission en accompagnant cet excès dans la répression qui frappe à côté des véritables coupables. Nous envoyons en prison des mois, voire des années, des gens pour des mots qu’ils ont prononcés. Des mots stupides. Des mots bêtes. Des mots méchants. Mais des mots. Des mots qui ne méritaient guère plus qu’un haussement d’épaules méprisant.


Le pire dans l'histoire, est qu'en réprimant ainsi ces gamins ou ces gens manifestement égarés, l'Etat manifeste toute l'étendue de sa faiblesse et non celle de sa puissance: c'est comme cela selon Spinoza qu'on fabrique des "indignés" et des "séditieux" (autrement dit des terroristes en puissance sinon en acte).

Vouloir tout soumettre à l’action des lois, c’est irriter le vice plutôt que le corriger. Ce qu’on ne saurait empêcher, il faut le permettre, malgré les abus qui en sont souvent la suite. [...]
Mais admettons qu’il soit possible d’étouffer la liberté des hommes et de leur imposer le joug, à ce point qu’ils n’osent pas même murmurer quelques paroles sans l’approbation du souverain : jamais, à coup sûr, on n’empêchera qu’ils ne pensent selon leur libre volonté. Que suivra-t-il donc de là ? C’est que les hommes penseront d’une façon, parleront d’une autre, que par conséquent la bonne foi, vertu si nécessaire à l’État, se corrompra, que l’adulation, si détestable, et la perfidie seront en honneur, entraînant la fraude avec elles et par suite la décadence de toutes les bonnes et saines habitudes. Mais tant s’en faut qu’il soit possible d’amener les hommes à conformer leurs paroles à une injonction déterminée ; au contraire, plus on fait d’efforts pour leur ravir la liberté de parler, plus ils s’obstinent et résistent.
De toute façon, nous savons tous que les villes du sud de la France et notamment la ville de NICE SONT DES BASTIONS DU FRONT NATIONAL ainsi que celui de l'UMP proche de l'extrême droite, des milieux PIEDS NOIRS sans oublier les retraités et autres militaires (légions, para etc).

Le maire de cette ville composée de personnes âgées, Christian Estrosi, fait parti de l'aile très très à droite de l'UMP.

Nous savons tous également que la MAFIA GANGRÈNE ces villes :
- Nice
- Marseille
- Corse
- etc etc

Franchement, si j'étais Arabe, Berbère, Musulman, je ne vivrai pas dans des endroits pareils.

Je préfèrerai largement et de très loin vivre soit dans la capitale, PARIS, et sa région où la tolérance est bien plus grande, qu'au sud de la France.

JE LE DIS COMME JE LE PENSE SINCÈREMENT, LE SUD DE LA FRANCE EST UNE RÉGION OU PULLULENT LE RACISME ET LA MAFIA.

C'est pourquoi, il faut resituer ce cas d'islamophobie dans ce contexte de racisme localisé et bien implanté dans ce sud du pays.

Il suffit de voir les scores très élevés du Front-National.
Plus j'avance dans l'article, plus je déprime. Comment les uns et les autres utilise cette affaire pour se mettre en avant et défendre je ne sais quoi. L'avocat, FCPE, l'Education Nationale, Police .... un sac de noeuds quoi.
En tout cas même si l'enfant ne savait pas ce que c'était le terrosisme, il est bien au courant maintenant.
S'il ne savait pas pourquoi il avait tenu de tels propos en classe, il le sait bien maintenant.
"Nique ta mère" est l'expression favorite des cours de récré.
Alors à quand l'arrestation d'enfant pour menace de viol et proxénétissme ??
c'est affreux et désolant ... une connerie dite par un gamin qui aurait pu être résolue en classe et à l'école, ça finit dans les médias à la police, au ministère. C'est à pleurer (mais pas de rire) !
Merci pour ce récapitulatif... mais du coup j'en demande plus : j'arrive pas à trouver d'info sur le nombre et la nature des signalement faits par les établissements scolaires depuis un mois, et sur leurs suites éducatives/policières/judiciaires. Peut-être que si Goasguen lui pose de nouveau la question, Vallaud Belkacem lui donnera les chiffres, en bonne élève obéissant au injonctions sécuritaires... mais j'aimerais en savoir un peu plus sur les situations, les "cas", les suites...
L'UMP a finit de lire Houellebecq, et a enfin retrouvé une inspiration politique : Fillon a déclaré que concernant la loi sur la laïcité de 1905 « si on veut pleinement réussir l’intégration de la religion musulmane dans la République, il ne faut rien s’interdire »

Anecdote : Ca me rappelle cette histoire : Le Naufrage du « Titan » est un roman écrit par Morgan Robertson et publié en 1898 sous le titre Futility (en français Futilité). Il raconte l'histoire d'un paquebot, le Titan, plus grand navire de son époque, qui sombre dans l'océan Atlantique après avoir heurté un iceberg. Le naufrage cause de nombreuses morts à cause du manque de canots de sauvetage à bord. En 1912 le Titanic sombre.
Témoignage d'un enseignant en direct de la salle B7.

Ici il fait chaud et les parents convoqués pour la rencontre de mi trimestre ne se bousculent pas au portillon. Du coup j'en profite pour lire les graffiti sur les tables pour comparer avec ceux que je faisait y a 20 ans .

Tiens? Un "je suis charlie" au milieu des bites, des "walpa" des "Thug for life" et autres "Bonda Mamaw"

Et juste en dessous horreur une élève a écrit "coulibaly".

Que dois je faire? Rectorat? Police? G.I.G.N? DCRI?
La France a changé ... qu'il disait, l'autre.
Peut-être, mais ce qui se passe à Nice et ailleurs existait déjà dans la France d'avant : rappelez-vous l'histoire du tee-shirt "Je suis une bombe". Cà, c'était pourtant avant (en 2012). Là, l'enfant avait 3 ans. La Cour d'Appel de Nîmes a condamné la mère et l'oncle à plusieurs mois de prison avec sursis et des amendes (2 000 et 4 000 €).
Un pourvoi en cassation a été déposé par l'oncle. Il vient en jugement ... le 15 février. Pas de bol!
Moralité : quand tu t'appelles Mohamed ou Rachid, dans la belle France d'aujourd'hui, tu es a priori suspect d'être un terroriste. Alors, ferme ta gueule et fais-toi petit, petit. Et surtout, n'oublie pas nos belles valeurs républicaines : liberté, égalité, fraternité.
Tiens, je ne sais pas pourquoi, çà me rappelle une chanson de Maxime Leforestier. Aujourd'hui, chantée par Mouloud ou Ahmed, c'est directement la garde à vue.
Dans cette "folie" collective qui s'est emparé de ce qu'on a honte d'appeler nos "élites" politiques, un souvenir me revient en mémoire. Un petit reportage à la téloche. La maman d'un flic dézingué par Merah il y a 3 ans bientôt. Une petite mère adorable, courageuse, obstinée, qui je crois passe son temps sur les routes pour causer aux gamins dans les écoles. Elle raconte qu'elle s'est pointée dans un quartier et s'est dirigée vers un groupe de mômes. Elle engage la conversation et la fait dévier sur les "tristes événements" de Toulouse. Les gamins, bravaches, se rangent sous la bannière de Merah... un héros ! Alors, et alors seulement, elle leur dit, "Vous savez qu'il a tué mon garçon... l'un des militaires, c'était mon fils". Deux minutes après, les gosses pleuraient, s'excusaient...

Je crois pas que ce sera la justice, la police, qui seront aptes à discerner dans le coeur de ces mômes (mêmes les ados) ce qui relève d'un embryon d'embrigadement, de convictions réelles, d'un effet de groupe, de la bravade, d'un jeu "à celui qui pisse le plus loin"... je crois pas. Et arrêter un enfant de 8 berges sous un chef d'accusation dont il est absolument incapable de comprendre les termes ("apologie" ? C'est quoi ? "Terrorisme" ? C'est quoi ?), c'est ipso facto perdre du temps dans une procédure qui n'aboutira à rien, forcément... la loi l'exige de toute façon.

Je suis fatigué. Je suis triste. Et ce gouvernement auquel je ne portais plus aucun respect depuis pas mal de temps... qui avait atteint le fond du marais il y peu, creuse désormais pour s'enfoncer plus encore. Je ne pensais pas que ce fut possible. Fatigué.
Merci encore madame Anne-Sophie.

Votre chronique entre en résonnance avec ce qui se passait dans l'Allemagne Nazie.
Pas mal d'enfants (et leurs parents) y ont été "inquiétés" le mot est faible, parce que les propos des enfants avaient porté à confusion.

Alors d'un côté, il y a les dicours sur l'indispensable nécessité de l'intégration.
De l'autre côté, il y a les actes.


Ce sont les actes et leurs conséquences que nous vivons.
Pour les discours, verba volant....
Si Najat avait du talent, elle écrirait un spectacle qui s'intitulerai... "Mes excuses"?
Je suis soulage de voir que ces histoires de chasse aux sorcieres commencent a faire du bruit. Tout le monde ne dort pas, donc.

Mais le plus delirant, c'est que la motivation du depart, c'est la "defense de la liberte d'expression" !!!!!!!

Malheureusement, au dela du cas de ces enfants, il y a eu des adultes condamnes A DE LA PRISON FERME !!! Simplement pour avoir eu la langue trop pendue (et souvent trop alcoolisee). Va-t-il encore etre possible d'entendre "Hecatombe" de Brassens, sans risquer perpete ?
Le responsable de tout cet emballement, c'est bien le ministère :

- la politique du parapluie le conduit à enjoindre aux chefs d'établissements et aux enseignants de porter plainte au moindre incident, au lieu de faire confiance à leur faculté de discernement. Et en cas de négligence, le fonctionnaire engage sa responsabilité ;

- en l'espèce, il s'est livré (et il continue) à une instrumentalisation stupide et dangeureuse (on le voit ici) de l'école.

Laisser les enseignants enseigner et les enfants être des enfants. Est-ce trop demander ?
(Ou cette question est-elle, elle aussi "insupportable" ?) .
"Nous sommes en pleine hystérie collective dans cette affaire"

Sans blague...
Merci Anne-Sophie.
Une question au passage, pourquoi donner le vrai prénom du gamin, d'autant que l'article garde Ahmed par la suite ?

La citation de Mabrouck Rachedi ("qui se met dans la tête de l’enfant et se demande "si le terrorisme c'est pas ce qu'on est en train de me faire en ce moment"") me met particulièrement mal à l'aise, d'autant que je suis globalement d'accord et que je pense voir ce qu'il veut dire. Mais bon, en comparaison de ce qui arrive aux enfants en Irak, en Syrie, au Nigéria... Je sais pas, y'a quelque chose dans la formule, ou peut être le fait que je pourrai comprendre qu'un gamin de 8 ans le pense, mais là le cadre est différent, c'est un adulte qui s'exprime en direction d'autres adultes en se mettant dans la peau d'un gamin...

Bref.

@Ignatius Reilly: "les faits montrent clairement un dysfonctionnement de l'école sur ce coup là"
Quels faits ? Vous arrivez à savoir ce qui s'est passé, entre la version de l'administration, la - les versions de l'avocat, les versions des extérieurs ?
Merci Anne Sophie pour cet article. Les réactions de la ministre et du président montrent leur parti pris, en défense de l'école dans un repli proche du "corporatisme" (du coté des institutions), alors que les faits montrent clairement un dysfonctionnement de l'école sur ce coup là. Où l'on voit que leur parole n'est pas guidée par la vérité, mais par l'intérêt.

J'avais vu une vidéo où l'on entendait l'avocat et le père s'exprimer, histoire d'avoir leur version à la source. Mais impossible de la retrouver, dommage.
Ce serait trop demander aux journalistes de faire vraiment des enquêtes au lieu de se contenter de paraphraser les dépêches de l'AFP et de chercher des infos sur twitter ?
Dans le même département, une élève de dix ans a été entendue au commissariat à Cagnes pour avoir écrit, comme le rapporte Nice Matin, une phrase à la fin d'un devoir en classe de CM2 : "Je suis d'accord avec les terroristes d'avoir tué les journalistes, car ils se sont moqués de notre religion." Ce n’est pas la directrice de l’école qui est à l’origine de la plainte mais une employée municipale "en son nom propre", précise le procureur de Grasse.

Et comment elle a su ça, l'employée auxiliaire de police ? Par atavisme familial, si on imagine que ses parents dénonçaient des Juifs sous Vichy ?

Ah il est beau, l'esprit Charlie...
Et comment que l'école a fauté ! Dès le début, Monsieur le Président et Madame la Ministre !

(Je me re-cite)
Dans une école primaire de Nice, les élèves d'une classe de CE2 discutent du drame avec leur instituteur. «Etes-vous Charlie ?»
Une injonction déguisée, une personnalisation intrusive sur enfant fragile, une question obligeant à une seule réponse. Degré zéro de la pédagogie. Qui m'a rappelé la sinistre idée du tandem Sarko-Guaino, voulant enjoindre un enfant de CM d'adopter une petit juif mort dans les camps nazis.

Il fallait régler ça en interne, dans le cadre de ce qui est l'objectif numéro un d’une école (ou alors, on m'a menti pendant 37 ans) : une relation pédagogique fondée sur la confiance et le respect mutuel.

Après, qu'un avocat engagé manipule l’affaire pour le compte des islamistes, c'est un autre sujet. Mais il ne fallait pas lui dérouler le tapis.

Au fait, pourquoi personne n'a interrogé Hollande sur l'affaire du garçon accusé à tort par un copain et par une employée de la cantine ? Sur l'affaire scandaleuse du prof de Poitiers quasi-viré sur simple dénonciation Sur la gamine trahie aux deux sens du terme par sa rédaction ?

" Tous s’accordent à dire que le problème aurait dû se régler au sein de l’école et pas devant des policiers ". Tout le monde, sauf Fafois et Najat, qui vivent dans les hautes sphères !
ce n'est pas le seul cas : la presse que je consulte en a recensé 3 au minimum : tous manipulés par des avocats en mal de reconnaissance ?
alors que 170 condamnations (dont certaines sévères) ont été prononcés depuis le début d'année...Y A COMME UN PROBLEME ?
pendant ce temps-là des "politiciens" véreux...se promènent toujours libre et sans entrave.

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