Sur un tout autre sujet, le monsieur météo de France 3, Jean-Marc Souami, a ainsi été convoqué par sa direction, affirme Ozap. Pas de procédure de licenciement pour lui, mais un rappel à "son devoir de réserve en tant que salarié de France Télévisions". Militant du syndicat CFDT-France, Souami prendrait "régulièrement position sur des sujets d'actualité sur son compte Twitter", précise Ozap.

Sur le climat? Pas du tout: le présentateur de France 3 s'est par exemple montré très critique du "show orchestré" par Laurent Ruquier, concernant les propos de Nadine Morano sur la "France, pays de race blanche". Sur ce point, il disait rejoindre l'analyse du fondateur d'Arrêt sur Images: "On peut légitimement ne pas partager mon avis mais, pour ma part, je rejoins un certain nombre de commentaires émis par d'autres que moi, Edwy Plenel et Daniel Schneiderman pour ne nommer qu'eux (...) J'estime que, par moments, le mélange des genres dans les émissions d'infotainment peut avoir des vertus pédagogiques mais peut aussi, objectivement, se rendre complice de véritables dérapages", se défendait-il dans un long post Facebook début octobre. Toujours sur Twitter, il a également relayé la pétition pour demander que Morano soit retirée de la liste du parti Les Républicains aux régionales, et divers articles ou tribunes sur la nécessité d'accueillir des migrants par exemple.

Jean-Marc Souami sur le plateau de France 3 en 2012

Début 2013, Ozap estime que Souami aurait subtilement pris position contre la "Manif pour tous" (mouvement d'opposition au mariage homosexuel) à l'antenne, en indiquant qu'il faisait un temps "à rester sous la couette" à Paris, la veille d'une manifestation. En 2012, comme @si le relevait, Souami faisait cette fois indirectement référence à l'élection de François Hollande, en parlant de "bonne nouvelle" concernant le "changement... de temps" (un clin d'oeil au slogan de campagne du candidat socialiste). Une sortie qui avait valu à la chaîne une mise en demeure du CSA, pour divulgation des résultats avant 20 heures, avant que le conseil ne se ravise et annule sa décision.