Au point presse de l'Élysée, plus d'images des journalistes
enquête

Au point presse de l'Élysée, plus d'images des journalistes

L'exécutif ne veut plus que des "capsules" des échanges deviennent virales sur les réseaux sociaux

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La conférence de presse donnée à la sortie du conseil des ministres permettait jusqu'au 20 mars de voir les journalistes posant leurs questions. Mais ça, c'était avant. Suite à plusieurs échanges salés entre habitué·es exerçant pour de grands médias et des journalistes de médias indépendants, l'Élysée ne filme plus les journalistes. Et ne permet toujours pas à d'autres caméras de le faire. Certain·es n'y voient qu'une tempête dans un verre d'eau sans conséquences, d'autres le perçoivent comme un symbole des difficultés du gouvernement avec la liberté de la presse.

Un journaliste indépendant à carte de presse banni après avoir posé une question relative au sabotage du gazoduc Nordstream. Des journalistes de médias traditionnels qui s'en prennent, à deux reprises, à deux journalistes exerçant pour des médias indépendants, la première fois devant les communicant·es de l'Élysée. Un courrier de protestation envoyé à l'Association de la presse présidentielle (APP). Et la disparition, à l'image, des journalistes posant leurs questions à la porte-parole du gouvernement Prisca Thévenot. Autant d'événements ayant entouré, ces deux derniers mois, le point presse donné après le conseil des ministres, chaque mercredi ou presque. Filmée et retransmis en direct par l'Élysée, cette conférence de presse est, de ...

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