Le feuilleton sur les déboires judiciaires supposés ou réels d'Ali Soumaré n'en finit plus. "Frédéric Péchenard, le directeur général de la police nationale, a déclaré qu'il "n'excluait pas" de saisir l'Inspection générale de la police nationale (IGPN) aux fins de vérifier si une personne était allée vérifier dans le STIC le dossier de M. Soumaré", indiquait Le Monde hier. Rappelons que seuls des policiers et des magistrats y ont normalement accès.
Interrogé sur ce point au Grand journal de Canal+, le secrétaire général de l'UMP, Xavier Bertrand, hasarde une nouvelle explication.
"Vous pouvez aussi avoir des victimes qui viennent en parler" (Bertrand) Bertrand n'émet-il là qu'une hypothèse, ou est-il certain que "des victimes" sont à l'origine des révélations anti-Soumaré ? Impossible de le savoir : Jean-Michel Aphatie, présent sur le plateau, ne l'amène pas à préciser sa pensée. Il y a deux jours, un communiqué des deux maires UMP du Val d'Oise à l'origine des allégations, affirmait que deux policiers en étaient à l'origine. |
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Ce nouveau couac vient encore se rajouter aux cafouillages de l'UMP d'Ile de France, à propos de l'affaire Soumaré. D'un côté la tête de liste aux régionales pour l'Ile-de-France Valérie Pécresse désavoue l'action. Pendant ce temps, les deux maires à l'origine de l'affaire s'excusent pour l'une des condamnations mais persistent pour les autres décisions de justice. Et Didier Porte, dans sa chronique sur France Inter de ce matin, d'évoquer ces désaveux en cascade, provoquant les rires dans le studio. |
Pour ceux qui n'ont pas suivi l'affaire Soumaré, vous pouvez relire ce qu'@si écrivait sur les accusations en partie démenties des deux maires UMP du Val-d'Oise, Francis Delattre et Sébastien Meurant. Vous pouvez aussi voir notre retour sur la carrière médiatique d'Ali Soumaré ou l'embarras que l'affaire suscite au sein de l'UMP.
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