"Ils ont été une cinquantaine de parlementaires de la majorité présidentielle, hier, à rejoindre Valérie Pécresse et son équipe pour déjeuner (...) En aparté, chacun des invités, député ou candidat, y est allé de son récit sur « le feuilleton Ali Soumaré » et sur la manière dont l’affaire est perçue autour d’eux. Ambiance pesante, même si beaucoup ont critiqué les propos d’Éric Raoult. Mardi, l’ancien ministre avait dénoncé « une campagne amateur »" "Objectif : éteindre le feu allumé par les maires UMP de Franconville et de SaintLeu-la-Forêt (Val-d’Oise), Francis Delattre et Sébastien Meurant. (...) Dans le Val-d’Oise, certains candidats UMP grincent : « Si l’initiative devait être condamnée, il aurait fallu le faire dès vendredi et ne pas attendre que le coup, mal monté, s’écroule. »" Le Figaro jeudi 25 février 2010

"L’affaire Ali Soumaré continue de provoquer des remous, notamment à droite. Et Valérie Pécresse n’avait pas besoin de ça. A dix-sept jours du 1er tour des régionales, alors que les sondages donnent toujours la ministre de la Recherche largement battue au second tour par le président sortant socialiste, JeanPaul Huchon, la fausse accusation de « délinquant multirécidiviste » portée contre le candidat socialiste par des élus UMP du Val-d’Oise tombe au plus mal pour la chef de file de la majorité présidentielle. (...) « Pour elle, finir cette campagne va être un chemin de croix », pronostique un adversaire."

Le Parisien jeudi 25 février 2010

"Panique dans la majorité. En Ile-de-France, Valérie Pécresse et ses colistiers peinent à se mettre d’accord sur les conséquences de l’affaire Ali Soumaré. Alors que plus personne, à droite, ne se donne la moindre chance de victoire sur le président socialiste sortant Jean-Paul Huchon, la polémique autour des condamnations du jeune candidat de Villiers-le-Bel (Val-d’Oise) met au jour de profondes divisions. Dans la région capitale, la droite en campagne s’enfonce dans la dépression. Pécresse a eu mardi des explications orageuses avec ses colistiers. Elle ne veut plus entendre parler du casier judiciaire de la tête de liste PS dans le Val-d’Oise."

Libération jeudi 25 février 2010