Quotidiens ou magazines, qui a tué Presstalis ?
Presstalis n'en finit pas de couler. Accablé par des dettes, le principal distributeur de presse française s'était déclaré en cessation de paiement le 20 avril dernier, avant de recevoir un énième prêt de 35 millions d'euros de l'Etat pour soutenir à bout de bras l'entreprise défaillante en pleine procédure de redressement judiciaire. Et le 15 mai, le tribunal de commerce de Paris s'est prononcé en faveur d'un plan de sauvetage porté par les éditeurs de la presse quotidienne nationale. Une décision qui rajoute un énième épisode dans l'interminable crise qui secoue Presstalis depuis des années - nous y avions consacré une émission il y a plus de deux ans déjà (ainsi que deux articles, ici et là).
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