Loi travail : comment la police perd la bataille des images
enquête

Loi travail : comment la police perd la bataille des images

Presse en ligne et réseaux sociaux contrebalancent les télés traditionnelles

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Les policiers sont-ils en train de perdre la bataille des images ? Tandis qu'en marge des manifestations et de la Nuit debout, certains "casseurs" donnent des interviews, les policiers, eux, semblent de moins en moins apprécier la présence de caméras. Alors qu'au moins 230 policiers ont été blessés depuis le début des manifestations contre la loi travail (le bilan total des manifestants blessés n'a pas été établi, un témoignage d'infirmière évoquant une centaine de blessés pour la seule manifestation du 28 avril à Paris) la multiplication, sur les réseaux sociaux et la presse en ligne, de vidéos et photos virales montrant des pratiques violentes et/ou illégales de certains policiers et gendarmes contrebalance la prudence des télés traditionnelles.

C'est nouveau : les casseurs parlent. Le 1er Mai, France 3 interrogeait l'un de ces militants autonomes venu se confronter aux policiers :

Quelques secondes, certes, mais quelques secondes de voix que l'on entend peu d'ordinaire. Une organisation, en particulier, a accordé plusieurs entretiens ces derniers jours : le Mili, pour Mouvement inter-luttes indépendant. Une cinquantaine de jeunes, lycéens, collégiens, étudiants ou travailleurs, qui a choisi de s'organiser en dehors des formations syndicales. Né au moment de "l'affaire Leonarda" (du nom de cette collégienne kosovare expulsée de France en octobre 2013), le Mili se définit comme anti-autoritaire et anti-fasciste. On tro...

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