Honoraires médecins : Le Monde plus rapide que les négociateurs
Le quotidien consacre un article aux négociations concernant les dépassements d'honoraires des médecins. Dans son édition datée de mercredi, Le Monde titre l'article : "Accord conclu sur les dépassements d'honoraires". Et dans le corps de l'article, assure : "Mardi matin 23 octobre, après plus de treize heures, syndicats de médecins, assurance-maladie et complémentaires santé se sont finalement entendus". Mais à l'heure où Le Monde a publié son édition, aucun accord n'était encore conclu. D'ailleurs, le même article sur le site précise que les négociations se poursuivent toujours. Avec la même formulation, mais la fin de la phrase change : "Mardi matin 23 octobre, après plus de treize heures, syndicats de médecins, assurance-maladie et complémentaires santé n'avaient pas encore bouclé leur négociation." Une différence signalée sur Twitter par Michel Grossiord, journaliste sur Europe 1. |
Que s'est-il passé ? Deux journalistes se sont relayés pour suivre les négociations, Laetitia Clavreul cette nuit, remplacée par Jean-Baptiste Chastand tôt ce matin. Tous les deux écrivent un article, qui titre dans un premier temps sur "l'accord impossible", ou "l'accord tendu", raconte Cécile Prieur, chef de service société au Monde. A 10h30, c'est le bouclage du journal, mais, à la dernière minute, Chastand appelle sa rédaction pour lui dire que les syndicats de médecins lui assurent qu'un accord va être conclu "dans les minutes qui suivent", raconte Prieur. "On a repris le titre précipitamment, en changeant quelques éléments dans le texte. Ce changement de dernière minute était crédible, puisque les négociations avaient à plusieurs reprises failli aboutir dans la matinée", souligne la chef de service, qui plaide "la bonne foi". 'On pensait avoir une info".
Selon l'AFP, reprise ici par le Huffington post, les négociations se sont arrêtées en début d'après-midi sur un blocage entre les parties en présence (une dépêche signale la fin des négociations à 13h30), puis ont repris dans la foulée, à 14h30, "à la demande du gouvernement".
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