"Jamais nomination d'un président de l'audioviosuel public n'aura été aussi politique. La décision reviendra au seul chef de l'État." souligne le Figaro qui consacre une page au sujet.

"C’est une fonction politiquement sensible. (...) Et de surcroît mal rémunérée : à peine 300 000 euros par an alors que les patrons de l’audiovisuel privé gagnent parfois le triple. (...) Depuis la réforme de l’audiovisuel public votée début 2009, la nomination du président de France Télévisions est du ressort de l’Élysée, autrement dit de Nicolas Sarkozy." "Claude Guéant, le secrétaire général de l’Élysée, gère le dossier. (...) On le dit même à l’origine de l’idée de reconduire l’équipe actuelle. (...) Un proche de l’Élysée confie aussi que Carla Bruni-Sarkozy a apprécié les efforts de Patrick de Carolis qui a tenu compte de ses demandes pour programmer une émission sur l’illettrisme." "Les rumeurs parisiennes donnent sur la liste des prétendants les amis de Carla. Cela va du patron du Nouvel Observateur, Denis Olivennes, aux productrices Fabienne Servan-Schreiber, Simone Harari et au philosophe Luc Ferry." "Actuellement, la partie semble se jouer" entre trois candidats : "Rodolphe Bellmer incarne le sang neuf ; Emmanuel Hoog, l’ouverture; et Rémy Pflimlin, l’expérience." Le Figaro vendredi 18 décembre 2009