Violences policières : la conférence de presse mouvementée du préfet de Bretagne
"Le sang-froid a déserté les rangs des forces de l'ordre". Lors d'une conférence de presse tenue le 2 juin et diffusée en direct sur Periscope, le préfet de Bretagne Christophe Mirmand a dû faire face à des journalistes particulièrement remontés. En cause : les violences et intimidations policières dont ont été victimes certains reporters en marge de manifestations contre la loi travail. Le club de la presse de Bretagne a annoncé qu'il allait saisir le Défenseur des droits.
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Derniers commentaires
Mais ces condamnations ne sont pas affichées, comme certains l'affichent, au revers de leur veston ne leur servant que de prêt à penser, faisant de l'étendard de la laïcité un fourre-tout bien utile. Un cache-sexe, quoi?
Pas de leitmotiv permanent, pas de récurrence réductrice.
Le silence, quand il est ouvert, permet de pointer, juste, au bon moment.
A trop crier aux loups...vous connaissez, n'est-ce pas?
Je dois vous quitter car, le mardi soir, je m'occupe de mes petites filles et nous faisons de l'histoire en nous racontant nos vies.
L'omission, étant dans votre tournure de phrase, volontaire, non?
Le rejet des dictatures, la condamnation de la violence d'Etat, sont parmi nos points de convergence.
Mais lorsqu'on dénonce, à juste titre, les dérives démocratiques, les atteintes aux principes républicains, il faut surtout prendre soin de n'oublier personne.
Je sais vous vous foutez de mes salades.
Mais avec plaisir Ervé-Ulysse (je préfère Ulysse (le nez souvent plongé dans Homère), donc je l'associe systématiquement).
1- Ceux qui justifient le bruit des bottes. Ceux qui, a leur place de pouvoir, Préfet, Ministre, Député...ne voient pas, n'ont pas connaissance, n'ont pas été informé des violences, parfois et souvent gratuites, de certains éléments des services d'ordre, à l'égard de manifestants, parfois énervés, parfois casseurs mais...Toutes ces attitudes justifient le bruit des bottes.
2- Nous sommes en démocratie et je suis Charlie. Le silence et la justification préalablement exposé m'amènent à conclure que nous sommes en Démocratie (n'est-ce pas?) et que le cache sexe de "Je suis Charlie" arboré par de nombreuses personnes bien dictatoriales a pu être utilisé, à bon escient, un blanc-seing (si, si...) par nos dirigeants pour préserver la coupe d'Europe de foot-ball au sein d'un Etat d'Urgence bien commode.
3- Nous sommes au chaud, malgré les inondations. Chut, tout va bien, dormez, on vous protège...
J'espère avoir répondu.
J'ai toujours mauvais esprit.
http://www.liberation.fr/france/2016/06/05/manifestant-blesse-de-nouvelles-images-a-charge-contre-les-policiers_1457507
il fut un temps où j'aurais tout compilé mais je n'ai plus la force, après tout c'est le boulot des journalistes, évaluation au doigt mouillé, le phénomène s'est encore amplifié par rapport aux grèves de 2010
comment peut-on voir ça sans réagir je ne le comprends toujours pas : https://www.youtube.com/watch?v=qNvdpPHzniY
regardez par exemple à 1min05 la fille qui prend un coup de pompe, selon mes infos était juste une fille qui quittait la terrasse d'un café , elle n'était même pas manifestante, la violence est aveugle elle touche régulièrement de simples passants.
La violence me révolte, l'indifférence des citoyens me révolte encore davantage.
Parce que le préfet était là à la manif? Ben mince, on l'aura pas vu!
Allez M'Sieur L'Préfet. On vous déguise en journaliste avec un gros napareil photo et on vous emmène à la suivante. A moins de vous prendre un tire de flashball qui vous rendrait aveugle des deux yeux, vous risquez d'être sacrément témoin! :D
"Il faut aussi que les journalistes travaillent dans des conditions qui ne les exposent pas à des dangers ou à des risques auxquels ils peuvent être confrontés dans le cadre d'opérations de maintient de l'ordre qui sont parfois difficiles à organiser et qui peuvent parfois s'organiser dans des conditions qui les exposent à ce type de risques"
En lien avec la montée croissante des violences et ce que j'estime être comparable à la militarisation des forces de polices (hélicoptères, drones de défense, nouveaux flash-balls de chez Verney Carron (Saint-Étienne)), le fait également que les journalistes commencent à porter des casques avec l'inscription PRESSE, on peut se demander s'il faudra prochainement des journalistes embeded..
(...)
Onze élèves ont été légèrement blessés dans la bousculade et pris en charge par les pompiers. Trois d’entre eux ont été transportés à l’hôpital pour une jambe cassée, un poignet cassé et une blessure au genou
(...)
Une jambe, un poignet cassés, ce sont des blessures légères lorsque la victime est un-e collégien-ne.
Lorsque c'est un membre des forces de L'ORDRE, il est grièvement blessé.
Etonnant, non?
A l'issue de la lecture des 4 extraits vidéo inclus dans l'article de Justine je n'ai entendu aucune excuse de la part des responsables représentant la République ni de paroles apaisantes indiquant qu'ils feraient en sorte de modérer leurs troupes à l'avenir.
Ces gens sont des provocateurs qui n'ont pas leur place dans le dispositif républicain.
Je m'étonnais déjà la semaine dernière de la présence du préfet local dans la barque du pêcheur conduite par Micron en campagne électorale. La République est bien mise à mal par le pouvoir exécutif depuis 2 quinquennats.
Curieusement les black-blocs ne viennent jamais dans leurs manifestations.
Je ne peux que me réjouir que ces faits soient ENFIN peut-être abordables par les grands titres : il est plus que temps !!
Mais, comme d'autres commentateurs au-dessus, je suis un peu amère : oui, ça va tellement mal qu'il ne serait pas étonnant qu'il y ait un mort .. faudra-t-il que ce soit un journaliste pour que toute la presse se décide à décrire la réalité ?
Sur certains sujet mal traités par les médias, certains demandent un long et difficile travail d'enquête : là,le boulot est fait, les images existent ... ce n'est qu'une question de volonté, il n'y a aucun autre obstacle.
En août 2012, je patrouillais dans une gare parisienne (patrouille Vigipirate) lorsque, au milieu de la foule, une femme pointe son petit appareil photo sur nous et prend plusieurs clichés. Mon chef de patrouille la repère, l'oeil attiré par les flash. Aussitôt, mon supérieur court dans sa direction : "Madame, avec l'appareil photo, stop !" Et mon chef de lui intimer prestement d'effacer les photos qu'elle venait de prendre.
Ce qu'elle fit, tout en protestant, visiblement en colère. Et moi, pendant tout ce temps, je n'ai pas pipé un mot. Mon collègue non plus d'ailleurs. Approuvait il cette démarche ? Ou faisait-il comme moi, n'osant rien dire, alors que je me répétais mentalement que nous n'avions pas le droit de faire une chose pareille ? Je ne l'ai jamais su.
Mais plus tard, lorsque notre chef rapporta l'incident et sa conduite à notre capitaine, nous eûmes confirmation que cette action était illégale et que la photographe aurait même pu déposer une plainte.
Mais ça, c'était avant, lorsque les militaires se baladaient sans gilet pare-balles et surtout avant L'ETAT D'URGENCE.
au collège de Saint Malo c'est une simple bousculade
quand aux journalistes selon un policier syndicaliste; "Ils ont été bousculés parce qu’ils empêchaient les policiers de travailler. "
des sanctions seront prises
http://www.lemonde.fr/police-justice/article/2016/06/03/vives-critiques-contre-la-strategie-de-maintien-de-l-ordre-a-rennes_4934023_1653578.html
pauvres policiers qui "travaillent depuis près de trois mois dans un contexte extrêmement tendu. Les manifestations émaillées de violences se succèdent à Rennes" ils vont être sanctionnés ! aussi lourdement que ceux qui ont tué Malik Oussekine ou que ceux qui ont tué Remy Fraisse ou que le sinistre responsable du gazage d'Anduze....
Le jour où les policiers ont manifesté un syndicaliste nous disait que 53% des sanctions à l'égard des fonctionnaires étaient prononcées contre des policiers, pour lui c'était une preuve qu'il n'y avait pas d'impunité dans la police.... mais quel foutage de gueule....d'une part les sanctions n'en sont pas vraiment et d'autres part cette simple proportion de prouve absolument rien du tout. Alors j'attends une véritable enquête sur le sujet.. combien de plaintes à l'égard de policiers sont classées sans suite, et quelles statistiques sur le type de sanctions prononcées...A mon avis on rigolerait bien.
Croyez moi mieux vaut être un policier auteur d'une bavure qu'un sans dent volant une bouteille de bière
On a l'impression qu'il n'a pas fait exprès de le faire tomber, mais qu'il s'en rend compte tout de suite, qu'il hésite une demi seconde à le ramasser, et finalement il ne le ramasse pas.
Et comment - je vous le demande - pouvoir en être autrement. Les violences contre les magasins, contre les vitrines innocentes, contre les devantures qui ne sont pour rien dans la Loi travail, ni de près ni de loin, comment accepter ces violences, je vous le demande en ce soir où je crois rêver, si c'était Sarkozy j'aurais dit d'accord un préfet parle de violence faite au Kapital, et c'est normal, mais en ce jour et âge, sous le règne de Hollande Ier roi socialiste, je crois rêver. On violente des magasins, non mais allo, tu es socialiste et on violente des magasins
J'avais rayé Hollande et Valls de ma carte du tendre, aujourd'hui je les mets en haut de la liste des ennemis du peuple ex æquo avec Sarko et Woerth
Il n'est pas écrit dans la constitution : "liberté de manifester au risque de se prendre un coup de tonfa".
Les ordres (ou conventions tacites) semblent pourtant limpides : dissuader les familles et les personnes peu habituées au manif de descendre dans la rue.
La tension monte et il y aura un mort... c'est presque inéducable vu comme les forces publiques semblent "à bout" et que la vermine qu'elles contiennent (sans doute très minoritaire) se lâche (puisque couverte par la hiérarchie).
Vous comprenez, Monsieur le Préfet (coupe de cheveux de fonction) je m'excuse, de porter plainte auprès de...
Il n'est pas étonnant qu'en bout de chaîne certains frappent quand les carpettes se font serpillières.
ici:
https://twitter.com/VotezNon/status/738442247042142208
il parait qu'en Allemagne y a une majorité d'hommes politiques qui disent que les armes sont en elles mêmes une menace pour la démocratie. J'ai presque failli me dire que ça pourrait valoir le coup d'aller habiter en Allemagne.
Il parait même qu'en Angleterre les policiers assurent le maintien de l'ordre sans aucune arme du tout.
On se demande pourquoi les USA et la France restent les symboles de la liberté et de la démocratie.