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Verts de méfiance

, François de Rugy, député EELV, refuserait donc une proposition de Manuel Valls

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Très dommage, cette politisation de l'écologie, Cécile Duflot était un atout pour ce gouvernement, non pas comme élue vert mais par sa valeur personnelle. L'article de Daniel Schneidermann aurait pu être orienté sur le thème "dictature du parti chez les verts". Le travail de Cecile Duflot sur la transition énergétique, sur la politique du logement était réel, sa motivation contagieuse, mais sans doute a t elle fait de l'ombre aux autres égos du parti. Et, les "ROMs" ont bon dos pour expliquer sa démission. Plutôt que d'admettre que tous leurs idéaux ne sont pas opérationnels et de continuer à apporter leur potentiel de réalisation concrête, ils préfèrent se replier sur leurs positions idéologiques. On est pas près de sortir de l'impasse énergétique à coup d'idéologie. A voir la dernière mise à jour sur le site "Manicore". S'ils se replient sur le "non au nucléaire", les Verts ouvrent un boulevard à Marine. Qui est le mieux placé (sans jeu de mot) pour porter la croissance zéro créatrice d'emploi et économisant la planète sinon les Verts?
Vu hier soir dans l’écœurant direct de droite/direct de gauche de BFM.

Je ne conseille ce visionnage à personne. Mais à partir de 3', on voit Laurent Têtedenoeud-man, représentant de la gauche sur le plateau, établir une opposition entre des écolo très à gauche et des écolos un peu plus intelligents.
Note à D. Schneidermann:
Ce n'est pas la planète qui risque d'être menacée si on se contrefiche de l'écologie, c'est -entre autre- l'espèce humaine. Attendez vous à de sacrées baisses de production de nourriture en cas d'intensification du réchauffement climatique. Donc à des famines comme on en avait pas vu depuis le Moyen Age.
Ha j'oubliais, avec un climat plus chaud en France, et l'absence d'hivers froids, on risque de voir apparaitre chez nous certaines maladies qu'on se réjouissait de voir limitées à l'Afrique Sub-saharienne... Imaginez une épidémie Ebola en plein Paris... Miam! Ou le retour du palludisme...
[quote=DS]"la politisation de l'ecologie n'est elle pas la négation de celle-ci?
Avant que le partis écolos se constituent, tout le monde se foutait de l'ecologie...
C'était juste un sujet bonus, comme fleurir les monuments aux morts....
Vive les hors-sujet de TCHD !
Composer du rose et du vert, ce n'est pas évident ! Paul Klee savait le faire, mais c'était Paul Klee.
Stade 1: on va tous mourir si on ne fait pas rapidement la transition énergétique
Stade 2: on vous propose un grand ministère alliant écologie et énergie
Stade 3: on refuse d'entrer au gouvernement à cause du pacte de responsabilité et du vote des étrangers (cf E.Cosse).

Conclusion: on va tous mourir à cause des élections européennes. C'est beau la pureté.
Il serait intéressant de revoir le débat Durand / Mélenchon, fait sur Mediapart il y a presque un an.
Peut-être la décision des Verts a-t-elle à voir avec la proximité des élections européennes? Leur campagne va être plus facile maintenant.
Ministre de l'Ecologie : Ségolène Royal elle saura faire semblant.....
Le seul moyen de neutraliser les Verts, serait de faire une politique écologique sans eux,
Reprendre et appliquer pour de bon le 'Grenelle de l'environnement', avec en prime la fermeture de Fessenheim.

Valls et Hollande ne croyant pas à l'écologie ont essayé la méthode consistat leur offrir un poste très important .
Cette methode de neutralisation à déjà marché (Mitterrand et les communistes, Schroeder et les grünen, Sarkozy et les centristes)

La sortie des Verts condamne peut être les socialistes à ne plus faire semblant dans ce domaine.
Bon c'est tout à leur honneur de refuser de participer à ce nouveau (sic) gouvernement. Mais ça semble bien tard, après toutes les couleuvres qu'ils ont avalé. On est vraiment très loin d'une écologie politique selon André GORTZ.
Corinne Lepage a peut-être ses chances...Des fois que Hollande pratique la méthode de l'ouverture chère à Sarko.
Bonjour
Tout ça me parait bien improvisé… ministres annoncés à midi et maintenant dans la journée, secrétaires d'état pour la semaine prochaine.
Ils ont cru que sortir Valls du chapeau allait provoquer un ressaisissement en leur faveur, de la pure com.
Cette drauche est vraiment droguée de la politique spectacle qu'elle en devient pitoyable.
Et ils osent lui parler d'autre chose que d'écologie [...] "Leur rôle est tout de même de s'occuper un tout petit peu d'écologie" fulmine la journaliste !

Oui, il est très important de bien circonscrire l'écologie à un domaine clôt, précis, spécialisé, spécifique, un peu comme la culture ou les anciens combattants - et ne surtout pas laisser imaginer que l'écologie pourrait interroger toute la structuration actuelle de la société. Sinon, où va-t-on ?
Je ne sais pas si les socialo-démocrates s'attendaient à ça tout de même, la proposition d'un ministère élargi, ce que les verts souhaitaient depuis longtemps, était un gros appât pour les garder dans la majorité.
Maintenant qu'ils sont en dehors du gouvernement, ils peuvent s'allier avec le front de gauche, forts des expériences des résultats des municipales, et en ayant les européennes en vue.
Les socialo-démocrates risquent bien de leur promettre quelque chose de plus gros pour les garder.
Une offre qu'ils ne pourront pas refuser.

édité: je m'aperçois que je dis la même chose que mon voisin du dessus. Pas la peine de lire.
L'exemple de Grenoble leur aura mis la puce irradiée à l'oreille : les socialos ont refusé de se désister à leur profit, et les Verts ont gagné quand même.
L'indépendance et la détermination, ça peut marcher....
Leur intérêt, c'est de marcher sur les plates-bandes du PdG, quittes à en tirer mutuellement bénéfice. L'avenir semble aujourd'hui favoriser une recomposition à gauche du PS, avec un système d'alliances qui structurerait un rassemblement solide qui pourrait faire la différence lors des Européennes. Et plus tard....

Stratégie risquée, mais qu'ont-ils à perdre ? Eviter de sombrer dans le naufrage droitiste du PS.

L'avenir dira s'ils auront eu raison.
[quote=Daniel Schneidermann]Hollande ayant fait la preuve de sa radicale indifférence à l'écologie, les Verts, dans un sursaut de lucidité, ne souhaitent pas être associés au désastre qui s'annonce. Et estiment être en mesure d'influer davantage de l'extérieur que de l'intérieur, analyse qui mérite au moins d'être écoutée.



Leur refus plutôt mérite d'être évalué. Car s'il a pour lui le sens stratégique élémentaire de leur faire retrouver l'autonomie, il semble bien relever à l'opposé de la même politicienne rapacité qui la leur a fait auparavant abandonner. Car ce n'est pas "l'immaturité" qu'il faut leur reprocher, mais au contraire leur trop mûre habileté. D'où la question posée par leurs comportements: la politisation de l'écologie n'est-elle pas la négation de celle-ci ? Ne faut-il pas lui préférer une écologie de l'esprit libre entièrement de tout engagement partisan ? N'est-ce pas cela que promettait, dans sa contradiction avec "les Verts", le nom d' "Europe écologie" ?
Faire de l'écologie sans les Verts est peut-être possible mais, comme le rappelle "Le Canard Enchaîné" ce matin, le plus facile risque bien d'être "de ne pas faire d'écologie sans avoir des écolos au gouvernement".
"la politisation de l'écologie n'est-elle pas la négation de celle-ci ?"

La négation de la dimension éminemment politique de l'écologie n'est-elle pas la mort de celle-ci ?
Quand on parle "d'écologie" dans un tel contexte, il va de soi que l'on parle généralement d'écologie politique. L'écologie non politique est une science qui ne vise pas à prendre en compte mais seulement à étudier les interactions entre les êtres vivants et leur milieu.

Ou alors peut-être que vous même, quand vous parlez de "politisation", vous n'entendez pas pas "organisation de la société" mais "luttes de pouvoir" ?
[quote=Jules]Ou alors peut-être que vous même, quand vous parlez de "politisation", vous n'entendez pas pas "organisation de la société" mais "luttes de pouvoir" ?

C'est très exactement cela: dans l'appellation heureusement formée d'"écologie politique", le terme "politique" est l'adjectif de celui d'"écologie" qui lui confère son caractère "éminent" - ainsi que vous l'avez justement précisé auparavant.

Mais bien évidemment, comme "une hirondelle ne fait pas le printemps" (Aristote !), une appellation ne garantit pas sa réalisation. Elle permet toutefois de mesurer les actions à l'aune de ce qui en garantirait la légitimité.
Oui, Germain Rital. D'accord avec vous si et seulement si on admet que tout projet écologique porté par certains partis (à droite du FDG pour dire les choses) ne peut être qu'une mascarade politicarde.
Ce qu'il y a de bien avec Allemand Italien, c'est que même quand il ne parle ni d'Heidegger ni de Péguy, on ne comprend rien.
Avec d'autres, ce qu'il y a d'embêtant c'est qu'on comprend trop.
les verts viennent de tomber dans le piège : leur refus d'entrer au gouvernement va signer le début de leur déclin dans l'opinion, déjà échaudée par leur manoeuvres d'appareils à l'échelon local engagées pour leur assurer, (souvent au détriment du courant social démocrate du PS) des strapontins dans des conseils municipaux bétonnés par le PC et le PDG. Cette nouvelle stratégie pour le moins bancale et décidée par une direction qui se positionne exclusivement à la gauche de la gauche, quand la grande majorité de leurs électeurs se situe plutôt au centre-gauche, est censée leur assurer quelques places aux européennes et législatives à venir dans un contexte de rejet massif du PS. Mais ils ont tout faux et leurs électeurs s'en souviendront ! Dans des villes où les électeurs de gauche ont majoritairement voté Hollande à la primaire socialiste avec l'appui du centre gauche, qui pensent-ils servir ? La cause écologiste et les citoyens de leurs villes ou leurs stricts intérêts partisans ? Et depuis quand M Mélanchon, grand défenseur de la Chine face au Tibet, et fervent productiviste a -t-il la fibre écolo ? Même chose pour le PC qui s'est contenté de surfer sur la mode du vert pour freiner la perte de bastions détenus depuis l'après guerre mais n'a jamais véritablement à l'échelon local pratiqué l'écologie citoyenne !
Leurs électeurs, verts de rage, n'ont plus qu'à se tourner vers des candidats écologistes plus pragmatiques et efficace.
Je ne serais pas étonné que Manuel valls propose le ministère de l'écologie à M Benhamias, Mme Lepage ou à l'un de ses lieutenants de cap 21...
Et je compte sur les écologistes qui seront nommés dans ce nouveau gouvernement de "combat" pour prendre la tête du grand tournant énergitique que nous attendons tous, se battre pour la proportionnelle et pourquoi pas, pour mettre fin au népotisme, soutenir une loi de non cumul des mandats .... dans le temps pour les maires de villes de plus de 5000 habitants.
Mélenchon productiviste. Vous êtes un marrant.
2008 (il y a donc 5 ans et demi)
2012, Mélenchon et l'écologie

Sinon, l'écologie de centre-gauche, c'est l'écologie capitaliste libérale. Un autre belle blague quoi.
L'extrait vidéo de 2008 illustre une longue interview parue dans le numéro 1028 de Politis (nov-déc 2008), où Mélenchon développe de manière plus complète les conceptions qui ont été à l'origine du Parti de Gauche (par ex. ici, scroller jusqu'au lien).
encore un anti-mélenchon, qui écrit mélAnchon, un de +

c'est un des moins productivistes...

c'est Ségolène royal qui s'est fait nommée ministre de l'environnement,

ce belmiro en est effectivement un très bon de miro...
Mes excuses pour la faute d'orthographe... Pour le reste, je maintiens que petit calcul électoraliste de la direction d'europe-écologie va mener le parti droit dans le mur.
Sinon pour ce qui est de la "blague" , de l'écologie de centre gauche, attendons les prochaines élections pour savoir qui rira bien le dernier...
Les pro-européens peuvent aussi être des écologistes convaincus, n'en déplaise aux populistes de l'extrême gauche.
Si vous pensez vraiment que l'Europe en a quelque chose à foutre de l'écologie, lisez des bouquins de François Ruffin ("Leur grande trouille" en particulier), et choisissez un fauteuil pas trop loin du sol parce que ça met le cul par terre.

L'Europe, c'est plus de camions, moins de trains, plus de transports absurdes, des 36 tonnes de tomates qui vont au nord des 36 tonnes de tomates qui vont au sud, on ne sait plus pourquoi, pour qui ni comment ...

L'Europe, c'est l'Angleterre qui exporte 19 millions de tonnes de patates vers l'Allemagne, alors que l'Allemagne exporte 18 millions de tonnes de patates vers l'Angleterre. L'Europe, c'est le libre-échange, et comme disent d'autres, l'europe sociale (ou écologiste) n'aura pas lieu.
la confusion définitive de l'Europe et de l'ultra-libéralisme a été actée par l'annulation du référendum de 2OO5. C'est la mission du PS, confiée par Bruxelles, de dépolitiser la France, au besoin en se sabordant. Le rejet de la politique n'est pas encore entré dans les cerveaux, mais grâce au PS, on y va tout droit. La politique, c'est la spoliation fiscale, la corruption, le bavardage parlementaire, le clientélisme, le gaspillage public. Le marché, c'est la démocratie, la liberté, la moralisation des égoïsmes par la main invisible, l'allocation optimale des ressources. TINA !
Moi ca ne me fait pas rire du tout. Je vous parle de l'inconsistance d'un projet écologique libéral-capitaliste et vous me renvoyez aux scores présumés de la prochaine élection. Le choix du plus grand nombre n'est pas toujours le bon. En démocratie il justifie des actes politiques, mais pas leur bienfondé.
Tout le monde peut être un écologiste convaincu. Mais il y a des écologistes convaincus qui ne raisonnent pas bien loin, jusqu'à ne pas voir l'antagonisme fondamental entre les propositions économiques du "centre" et la prise en compte des besoins et limites de notre écosystème commun appelé "planète Terre".
Orage des verts.
Ô vert de rage!
Les verts, non les journalistes.
L'histoire, depuis 15 joiurs, Ils se l'étaient racontée, filmée, écrite sur papier à imprimer.
Vlan! Leur storytelling à la poubelle.

Quoi, ils osent les "immatures", les spécialistes du plastique recyclé...

C'est le premier acte politique majeur de EELV.

Ils vont voir ailleurs, autrement. Ils s'émancipent.
Jusqu'à quand...?
L'unanimité du système produit l'effet inverse sur le spectateur depuis que celui-ci a appris à décoder les Big Brother du consensus. Lorsque le spectateur a un doute, il fait le test du Cohn-Bendit.
J’espère quand même qu’on n’aura pas une émission sur tous ces fumigènes vendredi… Siouplè !
Petite réaction pragmatique : pourquoi les verts n'ont pas accepté quitte à claquer la porte avec fracas à la 1ère couleuvre avalée ?

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