Venezuela : derrière les "héros" des manifestations, quelle opposition ?
C’est une image comme les médias en raffolent. Une histoire simple, celle d'un jeune manifestant vénézuélien qui défie le pouvoir chaviste avec pour seule arme son violon. Blessé puis arrêté par les forces de l'ordre, Wuilly Arteaga est devenu l'icône médiatique d'une opposition non-violente. Mais derrière les "héros" citoyens des manifestations, que sait-on exactement des composantes politiques à l’œuvre dans l'opposition?
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Derniers commentaires
une manif blanche , une manif rouge où des provocateurs tirent sur la police et c'est l'engrenage!
On a connu le même scénario en Ukraine, en Syrie. Soros et apparentés sont à l'oeuvre.
bien sûr, on doit retenir une larme devant une député en chaise roulante bravant le froid sur Maïdan, un petit enfant syrien rejeté par la mer, un violoniste vénézuelien dédiant sa musique sublime au soldat robot-cop.
Bien entendu , ce genre de manipulation en France est impossible; nous avons assez à faire avec le scénario répétitif dE Paris, Nice, Londres, Barcelone…!
Je dirais : MUD, "la table de l’unité démocratique". Une coalition fondée en 2010 allant de l'extreme droite à certains sociaux démocrates et démocrates chrétiens, en passant par les libéraux. "Leur alliance n’est pas naturelle, l’équivalent français serait une opposition fondée sur une alliance entre le Front National, LR et le PS.
http://www.liberation.fr/france/2017/08/11/venezuela-en-crise-embarras-de-la-france-insoumise_1589536?utm_campaign=Echobox&utm_medium=Social&utm_source=Facebook#link_time=1502553649
Y en a qui y vont avec leur b!te et leur couteau, lui y va avec sa b!te et sa bible. Original. :-D
À part ça je suis assez peu passionné par la question, mais je serais président de ce bled, je verrai autant de gens de diverses opinions se révolter contre moi, je me dirais que j'ai du lâcher un gaz ou éternuer sans mettre la main et qu'il y a peut-être quelque chose à corriger dans mon royaume danois.
Dans la rubrique international, on trouve plusieurs articles anti désinformation proposé par "venezelainfos".
L'auteur se présente ainsi
"Depuis 1994 je participe au Venezuela à l'appropriation populaire des médias. Dans un monde où les médias "font la politique", une révolution implique de démocratiser radicalement leur propriété mais aussi de nous former à de nouveaux paradigmes qui nous libèrent de l'information-marchandise."
Contact : thierryderonne6@gmail.com
Twitter : @venezuelainfos
Je lis régulièrement leurs infos sur la situation économique et sur les péripéties politiques. Les données et les faits sont toujours sourcés ou référencés.
Je recommande l'article qui donne l’identité complète des 125 morts avec les circonstances du décès. On apprend ainsi que plus d'une centaines d'entre eux sont des victimes des milices et autres manifestants d’extrême droite.
Sa premiere action qui est de demettre la procureure générale ne me laisse présager rien de bon pour le futur.
Visiblement c'est un gauchiste adepte de la fumette, mais il montre des choses bien différentes que ce que montrent les médias en quête de sensationnel :
https://www.facebook.com/564477800318357/videos/1135144329918365/
Le tort des Chavez et Maduro ? Ne pas se plier à la volonté des oligarques.
Dès lors, tout est mis en œuvre pour les faire tomber et les remplacer par de vrais escrocs qui vendront le pays et sa population aux multinationales.
Ainsi va le monde à l'époque de l’hyper-capitalisme pourrissant.
VIVE HUGO CHAVEZ
Attention voir la police tirer avec des fusils à plomb sur des manifestants pourrait donner des idées à nos forces de l'ordre.
Et de cette disparition dépendra une bonne partie des coudées franches démocratiques de la gauche (et je ne parle pas des socialistes, évidemment) en Europe, entre autres...
Mais la façon dont on traite les insoumis dans les médias est un indice que ce sera dur....
Il relate et détaille en réalité toute la propagande du coté opposition, tout en taisant les réponses de la contre-propagande gouvernementale, et qui pourtant valent la peine d'être entendu.
Ainsi la court suprême (TSJ) s'arroge les pleins pouvoirs, mais on ne sait absolument pas pourquoi. La réponse est pourtant simple, et légale. L'opposition à l'assemblée possède tout juste 2/3 des députés, un seuil important pour des pouvoirs accrus. Mais, l'élection de 3 députés a été invalidée pour fraudes. Sans ces 3 députés, pas de majorité des 2/3, donc par exemple pas de possibilité de lancer la destitution de Maduro. Car il faut bien le dire, en arrivant au pouvoir, l'opposition déclara publiquement qu'elle se donnait 6 mois pour virer le président.
Le conseil constitutionnel a demandé que l'élection de ces 3 députés soit refaite, ce que l'opposition a refusé, et a laissé siéger les députés invalidés, pour obtenir cette majorité des 2/3.
Ce faisant, l'assemblée c'est mis en état de désobéissance constitutionnelle - et c'est donc en parfait accord avec la constitution de 1999 que l'assemblée c'est en réalité auto-dissoute.
Ainsi donc le TSJ ne s'est pas "arrogé" les pouvoirs de l'Assemblée, mais c'est l'arrogance de cette dernière - et son absence totale de volonté de dialogue - qui les lui as fait perdre.
Il y a pas mal d'autres exemples dans ce papier, comme qui font qu'il est "subtilement" orienté, mais bel et bien orienté quand même. Comme par exemple présenter l'opposition comme ayant basculé que récemment dans la violence, en réaction à la répression gouvernementale, ce qui est complètement faux. L'opposition de la droite vénézuélienne a toujours été non démocratique et violente dès les 1er jour. On pleure sur l'assignation à résidence du gentil Léopoldo Lopez, tout en oubliant de donner son pedigree et les raisons de son assignation: En 2014 il organise les premières Guarimbas (barrages émeutiers), qui ont fait 43 morts (dont un bon nombre de gens brulés vifs) et plus de 800 blessés. Vous imaginez en France si on laissait se balader n'importe où quelqu'un qui organisa de telles insurrections.
Car c'est bien cela le traitement médiatique du Vénezuela : Soutient international à des meurtriers et à une extrême droite qui cherche le coup d'état. Toute ressemblance avec Maidan en Ukraine en 2014 étant parfaitement appropriée.
Dommage de voir ASI s'y coller aussi.
Merci pour cet article qui essaie de faire une analyse de ce qui se passe au Venezuela un peu moins simpliste que celle à laquelle on a droit de façon quasi systématique, je me coucherai moins bête ce soir. Le mec (un journaliste???) qui interrogeait Coquerel sur France Info était hallucinant: il l'interroge, et ne le laisse pas parler. À se demander si c'était pas lui l'invité....
https://gaideclin.blogspot.fr/2017/08/ukraine-2014-venezuela-2017-le-jeu-des.html
(Igniacio Ramonet et Maurice Lemoine expliquent aussi très bien les enjeux au Venezuela)
[Et ça recommence…] Propagande de guerre au Venezuela[large][/large]]
Une fois de plus, Berruyer fait - bénévolement - le travail que devraient faire les vrais journalistes payés pour (officiellement) informer.
Je relève en particulier :
Pour les non-habitués, on se rend compte qu’on est passé dans un épisode de propagande de guerre quand on perçoit que les médias se transforment en tracts politiques au service du Ministère des Affaires Étrangère, et ne cherchent plus à informer (ce qui imposerait justement de présenter la complexité des choses en titillant votre esprit critique) mais à (dé)former les opinions.
On sent ceci quand ce qui se passe dans un pays lointain semble devenir brutalement une préoccupation majeure des médias et d’éditocrates et autres twittos ...
Heureusement, pour qui souhaite comprendre, et pour cela entendre d'autres sons de cloche que la propagande assénée par les médias du régime (français), il y a - entre autres - legrandsoir.info. Exemple, l'article du 31 juillet On saura que le Venezuela est devenu une dictature le jour où les médias arrêteront d’en parler.
Il y a un mois, le journaliste primé Javier Valdez a été extirpé de sa voiture et tué en plein jour près de son bureau à Culiacan, dans l’État du Sinaloa au Mexique. Valdez est le sixième journaliste à être assassiné au Mexique cette année ; son assassinat a soulevé l’indignation et lancé une nouvelle vague de terreur à travers les médias du pays.
Les journalistes ciblés au Mexique ont quelque chose en commun : la volonté de révéler la corruption politique et les liens de l’État avec le trafic de drogue. L’assassinat de Valdez fait suite à une stratégie de meurtres réalisés pour faire taire les messagers qui révèlent la vérité et exposent les dessous de la guerre de la drogue...
http://www.les-crises.fr/le-meurtre-de-journalistes-mexicains-met-en-evidence-le-role-des-etats-unis-dans-la-violence-de-la-guerre-de-la-drogue-par-jesse-frankblau/
Mais là ça dérange pas, le Mexique est du bon coté de la barrière.
C'est entendu, Maduro, depuis le début, est une catastrophe ambulante, un incompétent. On se demande ce qui a pris Chavez de le désigner comme successeur. Un guignol qui donne à son opposition non seulement des arguments, mais permet à la presse étrangère de crier haro sur le baudet, en prenant soin de trier l'information dans le sens qui lui convient. Rien de nouveau, en ce qui concerne l'Amérique latine. Qu'on se rappelle seulement comment notre presse avait traité les prises de pouvoir de Pinochet et Videla, et comment elle a traité le coup d'état de Temer.
Un excellent papier d'Ignacio Ramonet du monde diplo
Les 10 victoires du président Maduro en 2016
Tout semblait fort compliqué pour les autorités de Caracas au début de 2016. Pour trois raisons : 1) L’opposition néolibérale avait remporté les élections législatives de décembre 2015 et contrôlait désormais l’Assemblée nationale ; 2) Les prix du pétrole, principale ressource du Venezuela, avaient atteint leur plus bas niveau depuis des décennies ; 3) Le président des Etats-Unis, Barack Obama, avait signé un Ordre exécutif déclarant que le Venezuela constituait une « menace inhabituelle et extraordinaire pour la sécurité nationale et pour la politique extérieure des Etats-Unis ».
Dans trois champs décisifs donc – politique, économique et géopolitique – la révolution bolivarienne paraissait sur la défensive. Tandis que la contrerévolution, aussi bien intérieure qu’extérieure, pensait avoir enfin le pouvoir vénézuélien à portée de la main.
Tout cela dans un contexte de guerre médiatique de longue durée contre Caracas, commencée avec l’arrivée à la présidence d’Hugo Chávez en 1999, qui s’est intensifiée dès avril 2013 et a atteint des niveaux exceptionnels de violence après l’élection du président Nicolás Maduro.
Ce climat de harcèlement médiatique agressif et permanent produit une désinformation insidieuse à propos du Venezuela, semant la confusion même chez de nombreux amis de la révolution bolivarienne. D’autant que, dans cette ère de la « post-vérité », la pratique du mensonge, de la fraude intellectuelle et de la tromperie manifeste n’est sanctionnée par aucune conséquence négative, ni en matière de crédibilité, ni d’image....
LA SUITE -------> http://www.medelu.org/Les-10-victoires-du-president
Néanmoins, il n'est pas interdit de penser qu'un homme d'état (ce que n'est pas Maduro) plus habile et meilleur gestionnaire aurait pu faire un poil mieux. Les Vénézuéliens sont dans une m.... noire. De quelque côté qu'ils se tournent, ils seront les perdants.
Et pour info Berruyer a répondu au napalm aux accusations débiles de Rudy Reischstadt
Les méthodes de Rudy Reichstadt (Blog Conspiracy Watch)
(Avez-vous suivi le lien?)
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