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Commentaires

Valls , d'une Marianne l'autre

La mode est à dire du mal de Twitter,

Derniers commentaires

Suggestion à tout homme politique.
Avant de l'ouvrir sur l'Histoire, réviser de A à Z ses connaissances ou choisir un nègre qui est compétent. Vraiment Très Compétent.

Du temps de l'ORTF, Pompidou aurait pu dire que Louis XIV était communiste, personne ne l'aurait contesté.
En 2016, avec internet, à la moindre boulette historique, tous les historiens paumés dans leur tour d'ivoire peuvent en descendre et twitter aussi sec la vérité.

Perdu, Valls.
bien Daniel pour la fin de l'article , maintenant, il ne tiens qu'a vous de la mettre en oeuvre, l'égalité, par exemple en donnant la parole aux femmes pendant les émissions et en les laissant parler, sans les couper, la dame a Bruxelles l'a bien fait remarquer, elle n'était pas la juste pour que vous ayez une deuxième invitée ... Mais pour débattre . Chacune et chacun d'entre nous doit faire cet effort d'arrêter ce machisme, de s'intéresser aux DIRE , aux ENGAGEMENTS, aux AMBITIONS, aux IDEES des femmes, pas seulement les écouter et passer a autre chose (s'intéresser aux mâles), mais bien questionner les arguments. Et sur les posts ça reviens a ne pas critiquer la personnalité (projeté) d'une femme , mais de ces arguments. Et ça c'est pour tous et toute .
Dans son discours, ce n'est pas cette histoire de sein nu qui m'a le plus frappé. Parce qu'avant, d'aborder ce sujet, il a parlé du fait que la droite (en fait Sarko) imposait son agenda et ses thèmes.
Et il s'empresse de revenir sur le sujet que le conseil d'état avait clos en disant la lettre de la loi, et après que la loi de 2004 a décidé que le voile était interdit à l'école, mais nulle part ailleurs. Cette incohérence en forme de dichotomie est l'indice qu'il se soumet. Il a les deux discours : à la fois, il rejette le sujet, puis il y revient.
Et à ce propos, voici l'analyse d'un brillant journaliste étranger à propos de la façon dont Sarkozy gouvernait à l'époque où il était au pouvoir :
"Mais traditionnellement, les cibles favorites de ces campagnes sont toujours les mêmes : les étrangers.
Ces campagnes de haine sont périodiques (...).
Épousant avec zèle la propagande officielle, les médias locaux appellent ces campagnes de haine de "grands débats".
Les "Grands débats" sont thématisés et déclinables à l'infini : le "grand débat sur l'identité nationale" a ainsi été découpé en tranches (burqa, polygamie, escroquerie à l'aide sociale, etc.) se prêtant facilement à l'exploitation télévisée. Pour être efficace, la campagne de haine doit être répétitive et obsédante. Pendant des mois et des mois, toutes les télévisions du Sarkozistan exhibent des femmes, le visage recouvert d'un voile intégral."
Adaptez cela à burkini, et vous avez la répétition de ce qui va présider à la campagne électorale, et ensuite, si ça marche, pendant le prochain quinquennat.

Et Valls tombe dans le piège. Affligeant.
N'importe qui ferait mieux que ces zozos !

Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur

quel con!
Tandis que de pauvres ringards, pervers narcissiques tournent à vide entre eux sans s'en apercevoir depuis un bout de temps et continuent à instrumentaliser le corps des femmes, heureusement, ailleurs, à côté, pas loin et pourtant déjà très loin, il y a des zouzous inventifs et joyeux qui inventent autrement le Futur!
Vive les zones libres!... ( ET À DÉFENDRE DE TOUTE URGENCE! )
Qu'en est-il du TAFTA?

http://tempsreel.nouvelobs.com/economie/20160828.OBS6983/le-tafta-est-mort-personne-ne-le-regrettera.html

Qu'en est-il du réchauffement climatique?


http://www.politis.fr/articles/2016/08/groenland-une-ancienne-base-militaire-americaine-bientot-revelee-par-le-rechauffement-climatique-35246/

Ah, oui, le sein nu, laïcité radicale, ouverte, fermée, suggérée, orientale, orientable, vilipendée, bafouée, brisée, martyrisée, libérée (ça m rappelle quelque chose!) ...bref.

Je vous demande de bien vouloir m'excuser...
Et je ne vous parle pas de son trou du c... !!!!!! )O(

Voilà le niveau de la politique en France.

Une bande de baltringues comme disent les jeunes...
L'Historienne s'emmêle un peu les pinceaux. Dans un tweet elle dit "C'est une allégorie" de l'autre elle dit "ça n'a pas de signification particulière" puis finalement ça en a plusieurs selon les circonstances et les époques.

De plus, Valls fait lui-même une allégorie. A moins de considérer qu'il pense que Marianne existe vraiment et donne la tétée à chaque citoyen tous les matins ?

Bref, un homme politique se sert d'un symbole commun pour servir sa politique ou ses idées. Exactement ce qui se passe tous les jours non ?

Sarkozy chante la Marseillaise. Mélenchon aussi. Est-ce qu'ils y mettent la même interprétation historique ?

Il faudrait tout un "Arrêt sur Images" consacré aux symboles de la République et de ses exploitations politiques au fil de l'Histoire...
On se souviendra aussi du cas Berlusconi qui en 2008 avait rhabillé la Vérité nue (par Tieopolo) devant laquelle il s'exprimait. Tout un symbole... Ici un article du blog de Thierry Savetier qui résume la petite histoire pour ceux qui l'auraient oubliée, et poursuit par quelques autres considérations sur les représentations de femmes (Vierges ou non) allaitantes, un complément possible aux 23 tweets de Mme Larrère.
Pour mettre un peu mieux en contexte, rappelons que Mathilde Larrere commence ses tweets par :

"Marianne a le sein nu parce que c'est une allégorie crétin!
#Valls"
Ah, c'est elle ^^
http://www.hors-serie.net/Speciale/2016-05-21/La-trajectoire-des-revolutions-id182
Ah je comprends finalement pourquoi la madame Femen a été sélectionnée pour représenter Marianne sur un timbre. Elle avait le profil, et elle l'avait montré.
Bonjour
Décidément quand les burkinabés cesseront-ils de ronger leur os ? Cette histoire commence à me gonfler grave.
Un peu hors sujet, mais bah...
Je n'avais jamais songé à m'étonner que le soleil soit masculin et la lune féminine, jusqu'à ce que je découvre qu'en allemand c'était le contraire: le lune et la soleil. Pour être plus précise, il me semble me souvenir que pour la lune, c'est "das", le neutre... Comme pour la jeune fille... Rien n'est simple...
Avec cette grille de lecture, Valls serait donc l'héritier des Républicains radicaux, ce qu'on appellerait aujourd'hui la gauche de la gauche.

ça lui ferait plaisir ceci dit, vu qu'il se revendique de Clémenceau, un républicain radical.
Un républicain radical du genre de Clémenceau est loin d'être la gauche de la gauche.
Le parti radical, c'est pas la droite de la gauche, ou la gauche de la droite.. genre presque le centre quoi?
Ben historiquement et géographiquement un peu quand même, par contre comme Valls et Hollande il est sûr qu'il n'était pas socialiste !

--
D'ailleurs, je conseille de se renseigner sur l'année 1906 pour l'action gouvernementale de Clémenceau.

Intro d'un résumé d'un débat parlementaire entre Jaurès et Clémenceau suite à la politique de répression du second :
"« Briseur de grève », « sinistre de l’intérieur », « bête rouge » ? l’historiographie socialiste est parvenue à accréditer l’idée que le Clemenceau des années 1906-1909 s’est révélé un affreux réactionnaire. L’ancien médecin des pauvres, qui avait fait de la question sociale un article clef de tous ses programmes, le chef des radicaux les plus à gauche aurait ainsi fait volte-face, il y a un siècle, face aux grandes grèves ouvrières."

P.S. : pour des sources originelles, journal des débats parlementaires : 12/06/1906, 18/06/1906, 19/06/1906 (ce sont les dates indiquées dans l'article mais, de mémoire, il se dit aussi des choses intéressantes aux séances entre le 12 et le 18)
Bon sang, c'est génial !

Où l'on voit d'ailleurs que Clemenceau qui refuse par principe de dissoudre la CGT à la demande de sa majorité n'aurait certainement pas interdit le burkini, et que Valls se fourvoie quand il croit s'en réclamer.
Se réclamer d'un glorieux ancêtre, se cacher derrière leur stature défunte...c'est se nier en faisant appel aux âmes mortes.
Contre productif dirait la cellule de marketing mais tellement facile d'agiter les "Epinal" pour ne pas avoir à montrer son Opinel.
( Opinel au jardin, Laguiole dans le velours côtelé...pour faire dans les clichés.)

Ni Dieu, ni Maître.
Clemenceau sur son lit de mort, qui dit, voyant arriver un prêtre : " enlevez-moi çà ! "
Tiens, j'aurais plutôt cru que cette lecture ferait penser que Valls est bien fidèle à Clémenceau dans son mouvement répressif qui lui était reproché par la gauche.
C'était plutôt la droite qui voulait la fin de la CGT.

Extrait : "Garant de l’ordre public, Clemenceau revendique le statut de « premier flic de France ». Son plus fameux surnom – « Le tigre » – date de cette époque. Homme à poigne, il prévient une délégation de la Confédération générale du travail (CGT), fin avril 1906 : « Vous êtes derrière une barricade ; moi, je suis devant. Votre moyen d’action, c’est le désordre. Mon devoir, c’est de faire de l’ordre. Mon rôle est de contrarier vos efforts. » Paris est gardé par 45 000 hommes de troupes et l’on arrête Griffuelhes, leader de la CGT, inculpé de complot."

Il ne dissout pas la CGT mais l'"altercation" qui suivra avec Jaurès se fera sur le principe qu'il a plutôt trahi la gauche par la répression des grèves.

Jaurès dixit : "le critique d’hier, placé devant le néant de ses conceptions d’avenir, est inévitablement gagné par un mouvement de mauvaise humeur qui se traduit par l’abondance de l’emploi militaire et policier."

P.S. : en fait, dans mon idée, c'est le prestige de Clémenceau qu'il s'agirait d'interroger, revoir ce qu'il a fait exactement par-delà le nom glorieux.
Justement, c'est l'image (d'un ministre féroce qui réprime les grèves) que Clemenceau a gardé suite à cette période, mais l'objet de l'article est plutôt de nuancer ce point de vue.

Par exemple en évoquant le niveau de violence atteint lors des grèves à ce moment :

Mais les ouvriers, à bout, n’entendent pas le ministre de l’intérieur. Non seulement ils empêchent les non-grévistes, les « renards », d’aller travailler, pillent leurs maisons, mais encore ils attaquent l’hôtel de ville de Lens. À Denain, le lendemain, au cours d’un affrontement, les grévistes lapident le lieutenant Lautour, mort « sabre au fourreau », précisera le ministre.
(L'article utilise ici un terme trop fort, parce que le lieutenant en question meurt suite à un jet de pierre provenant des manifestants dans une confrontation plus large, et non d'une lapidation concertée comme on pourrait l'entendre.)

Ce qu'il y a d'intéressant, c'est que Clemenceau comme Jaurès, au cours de leur débat, sont absolument stricts sur deux principes : le droit de grève, tant qu'il ne nuit pas à l'ordre public (il n'est pas question de prise d'otage !) et la liberté d'opinion et de syndicat.
Je ne sais pas trop quelle est la perception de Clémenceau dans l'imaginaire collectif, si même il y en a une en-dehors des noms de rue, mais j'aimerais bien savoir sur quel point Valls se sent proche de lui. Clémenceau, c'est aussi le "briseur de grève" avec un palmarès non-négligeable et le chef de guerre de 1917, le "Père la Victoire".
J'ai bien peur que Valls soit du genre à se la jouer flic, "union sacré" et à surfer sur les opportunités d'entretenir l'esprit de guerre.

Au passage, conclusion de cet article sur le meeting à Toulouse :
"Ce premier meeting de campagne s’est déroulé au milieu d’un centre-ville bouclé par des kilomètres de barrières et plusieurs dizaines de cars de police et de gendarmerie. La faute, selon les responsables socialistes, à la CGT qui avait appelé à manifester contre le gouvernement. Ils étaient finalement 200 devant la mairie, à scander «Valls, ta République c’est celle du fric, c’est pas la nôtre». Comme Kanner, certains dirigeants trouvaient le dispositif de sécurité problématique : «Ce n’est pas l’expression d’une démocratie sereine». Et ça risque d’être le cas toute la campagne."

Ah, la CGT, sacrés emmerdeurs...
La faute, selon la CGT (et nous), aux responsables socialistes qui ont trahi leurs promesses.
Attention, attention....saviez-vous que notre avenir doit se conjuguer en " démocratie sereine..."? puis-je ajouter, autour d'un guéridon sur lequel les tasses de thé fumante côtoieraient de MMMMerveilleux petits gâteaux croustillants.

A l'intérieur du commentaire de Faab «Ce n’est pas l’expression d’une démocratie sereine»

Le concours de l'adjectif est lancé.
Pour mieux exprimer leur pensée, c'est peut-être plutôt à "démocratie" qu'il faudrait trouver une alternative. Quel régime "serein" veulent-ils ? Peut-être cette espèce d'aristocratie cachée sous le terme "méritocratie", un régime censitaire pour des "élites" administrativo-médiatico-politiques où on s'adoube les uns les autres, se distribuant les postes de direction.

Extrait de l'article Widipédia sur le Directoire :
Toute référence au droit naturel est bannie, tandis que le principe selon lequel « les hommes naissent libres et égaux en droits » est rejeté.
Si la Constitution de 1793 avait pour mots d'ordre la démocratie et l'égalité, celle de 1795 se concentre sur la liberté et la propriété. Les droits au travail, à l'assistance et à l'instruction, qui semblaient acquis quelques années plus tôt, ne sont également pas mentionnés.
C'est un régime de propriétaires qui est mis en place, notamment par le biais du suffrage censitaire qui remplace le suffrage universel envisagé par la Constitution précédente.
"

Vive le Directoire serein !
Tandis que des femmes s'emballent au fait que d'autres femmes furent déballées (mamairement parlant) ou d'autres encore se ré-emballent sur l'injonction de leur communauté (à quelques exceptions près et l'on dit alors qu'elles ont fait ce choix en leur âme et conscience, librement, et on applaudit à la liberté de certaines qui va encourager de ce fait les autres à un esclavage vestimentaire), d'autres se font remballées comme des mal-propres devant les yeux du monde qui assistent à un putch ("golpe") démocratique au Sénat Brésilien sans même s'en offusquer.

Le journal Le Monde commence ainsi un article "La tête haute et le doigt levé, professorale, orgueilleuse et solide, Dilma Rousseff s’est adressée les « yeux dans les yeux » à ses juges, refusant le « silence obséquieux des lâches »."
Une femme politique peut donc être taxée d'orgueilleuse. Si encore on avait utilisé l'adjectif pour qualifier sa prestance mais là l'article est entièrement en demi-teinte laissant la présomption d'innocence aux oubliettes alors que rien ne permet aux Sénateurs de Brasilia de prendre la décision d'une destitution.

Selon un des commentateurs de cet article de Le Monde, les grands médias Brésiliens se félicitent de l'attitude mesurée de notre journal Français au contraire d'autres comme The New York Times ou The Guardian.

Il est certain qu'en France une femme politique est plus sujette à la critique et que la traiter d'orgueilleuse n'est pas une incartade qui déchaîne les humeurs
D. Schneidermann : "l'instrumentalisation par des hommes (sculpteurs, peintres, commanditaires politiques, etc) du corps de la femme, à qui par ailleurs, comme le rappelle Larrère, aucun n'envisageait à l'époque de donner une capacité civile, ou le droit de vote."

L'"instrumentalisation" est un peu la règle dans les arts, que ce soit le fait d'artistes femmes ou hommes. Dans le genre allégorique : L'Âge mûr dit aussi La Destinée ou Le Chemin de la vie ou encore La Fatalité par Camille Claudel.

Il est paradoxal que la République ait été symbolisée par une femme alors qu'elles n'avaient pas le droit de vote mais les allégories ne fonctionnent pas vraiment sur des représentations du réel (contrairement à des tendances réalistes qui évitent les allégories, cf L'ouvrier et la kolkhozienne par Vera Ignatievna Moukhina).

Je n'ai pas cherché mais je me demande si derrière celle de la république il n'y a pas un renvoi à la représentation classique de la justice autour de Thémis, symbole de l'ordre légal.
(Je relaie)

Henri Peña-Ruiz, philosophe, Prix de la Laïcité 2014, auteur de "Dictionnaire amoureux de la laïcité" (Plon). - 29 août

Droit de réponse (demandé au Monde) en attente de publication depuis deux semaines.

Jean Baubérot et Philippe Portier me mettent vivement en cause dans l’article que Le Monde a publié le 16 août 2016 sous le titre « Non M. Peña-Ruiz, la laïcité n’est pas unique ». Sans vraiment réfuter mon argumentation, ils s’en prennent à ma personne comme telle en la qualifiant de façon insultante. Ils prétendent que je serais « naïf », « de mauvaise foi », que j’ignorerais délibérément les faits, que je serais dans le déni de réalité, et que mes propos seraient des « calomnies ». Le terme diffamatoire « calomnies » est d’ailleurs souligné par la mise en page du journal qui en fait un sous-titre.

L’insulte ne peut tenir lieu d’argument. Pour ma part je critique les opinions exprimées, sans jamais qualifier les personnes qui en sont les auteurs. Je considère que les notions de « laïcité de reconnaissance » et de « laïcité concordataire » sont des « cercles carrés » car elles sont contradictoires dès lors que la laïcité refuse tout privilège des croyants ou des athées. Parler de calomnies à ce sujet est diffamatoire. Critiquer des opinions n’est pas calomnier des personnes.

Mes contradicteurs prétendent me faire la leçon du haut de leur statut de sociologues ou d’historiens, qu’il utilisent comme principe d’autorité pour dire que je suis dans le « déni de réalité ». Cette condescendance est sans fondement. Ce n’est pas l’existence de plusieurs laïcités que l’on peut « constater », comme ils disent, mais celle de plusieurs invocations de la laïcité, dont certaines sont des usurpations. La notion de « laïcité concordataire » n’existe pas. C’est une expression inventée pour désigner de façon contradictoire l’entorse à la laïcité que sont les privilèges officiels de trois religions en Alsace-Moselle. Par ailleurs ils osent écrire que « j’ignore délibérément » un autre fait qu’ils prétendent « constater », à savoir que dans le passé le droit de vote aurait été refusé aux femmes, jugées trop soumises au clergé, « au nom de la laïcité ». Ils confondent ainsi la laïcité elle-même et son invocation : elle n’est donc pas la source d’une telle injustice. Nul fait constatable, mais une simple interprétation sans caractère scientifique. C’est l’idéologie machiste qui a prétendu que les femmes étaient soumises au clergé, donc dépourvues d’esprit critique, et non la laïcité. Soutenir un tel point de vue ce n’est pas s’affirmer laïque, mais se révéler à la fois machiste et antireligieux, ce qui est très différent. Bref on ne peut parler d’ignorance délibérée d’un « fait » inventé, que l’on prétend seulement « constater ». Mes contradicteurs invoquent leur « science » d’historien ou de sociologue, alors qu’ils tiennent manifestement des propos idéologiques et militants.

Débat d’idées oui, attaques personnelles non.

Henri Peña-Ruiz

Post scriptum

Lire aussi H. Baubérot, P. Portier : "Non, M. Pena-Ruiz, la laïcité n’est pas unique !" (Le Monde, 16 août 16),H. Peña-Ruiz : "Une spiritualité multiple, une laïcité unique" (Le Monde, 4 août 16) (note du CLR).
[quote=Cité par DS qui exprime son désaccord]"Evidemment, conclut-elle (tweet 22), tout ce qui se joue là est l'image qu'on veut donner de la République, et pas du tout ce qu'on veut dire des femmes !!!!"
Euh... Daniel, vous êtes sûr que c'était pas une antiphrase?

Quelle femme pourrait écrire sérieusement que les statues, tableaux et autres représentant la République, la Sainte Vierge, les déesses diverses, Jeanne d'Arc, les allégories de la folie, de la mort, de la vertu, de la beauté, nues, habillées ou armées de pied en cap n'ont rien à voir avec "ce qu'on veut dire des femmes"?

Ahhhh... un contresens pareil... c'est malin!
" cette démonstration mammaire " (citation) est un beau cadeau de Noël pour une rentrée de Septembre.
Et que ce pis-aller, totalement écologique fasse t(r)aire les pisse-froid.
Par contre, quand des manifestants dévoilent les seins d'un cadre d'Air Journiac, l'est pas content là, not' Manu.
Démonstration implacable, en effet. Merci de me la faire découvrir.

Et pourtant, cette réfutation qui ridiculise Valls restera très certainement inconnue du grand public. Aucun journaliste télé ou radio ne la reprendra ou ne la ressortira en pleine face à Valls si celui-ci répète ce genre de propos...
Les femmes savent désormais que pour montrer qu'elles sont libres, elles doivent montrer un de leurs seins. Sinon, c'est qu'elles sont soumises. Mais pas deux non plus, ça fait mauvais genre.
Avec cette grille de lecture, Valls serait donc l'héritier des Républicains radicaux, ce qu'on appellerait aujourd'hui la gauche de la gauche.

Il y a longtemps qu'on n'avait pas associé « Valls » et « gauche » dans une même phrase ! J'ai écouté sa proclamation à la radio. Quand il nous impose ses lois liberticides il est odieux, quand il vocifère à une tribune, il est ridicule. Orateur c'est un métier (et démodé) et ce n'est pas le sien.

A part ça, quelque chose me dit que xxxxxxxx va encore débouler ici pour nous cracher sa haine des hommes !

Sois libre et débraille-toi, sois soumise et recouvre-toi : hier comme aujourd'hui, une injonction succède à l'autre.

Je rêve qu'on passe moins de temps à taper sur les femmes qui reçoivent ces injonctions et plus sur les hommes qui les profèrent.

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