475
Commentaires

Une phobie de rentrée

C'est un bagne, en plein XXIe siècle, dont les medias passent trop souvent l'existence sous silence.

Derniers commentaires

Plus au début de ce sujet, j'ai parlé de l'inertie du système en matière de résolution des problèmes de l'école. J'avais pris pour exemple le fait que des gamins entrant en 6ème ne sachent pas lire.

Je me permets d'en rajouter une couche : http://www.slate.fr/story/77844/cartables-trop-lourds . Pour ceux qui ont la flemme de lire : les cartables pèsent trop lourds et abîment le dos des élèves. Ça fait 45 ans que le problème se pose et 45 ans qu'il n'a pratiquement pas évolué.

C'est, à y réfléchir, un exemple encore plus caricatural de l'incapacité du système à se corriger. Les solutions sont en effet objectivement beaucoup plus simples que pour l'apprentissage de la lecture. Il suffit de mettre des casiers, de limiter les devoirs à la maison, d'utiliser les polycopiés et/ou le nombre de matières enseignées chaque jour. Mais en 45 ans, on n'a pu réaliser aucune de ces solutions (d'après un ami qui a été dans le privé, les casiers y ont été découvert), et il faudra attendre que les écoles publiques soient équipées de tablettes ou de liseuses pour y mettre fin.

J'avoue que dans le débat qui s'est créé, je suis aujourd'hui bien plus sensible aux raisonnements d'Aldewin dans le débat qui a pris place, du moins en ce qui concerne la considération apportée aux élèves par l'éducation nationale. Très clairement, le bien-être des élèves n'est pas du tout une priorité pour le système.
Et pour qui c'est qu'il faut voter pour que l'ecole publique ait des moyens??
Ce n'est pas une question de moyens.

Des casiers, ce n'est pas cher, et on peut s'en équiper progressivement. Supprimer les devoirs ne coûte rien. Réorganiser les horaires non plus. En 45 ans, si l'école portait réellement de l'intérêt aux élèves, une solution à un problème de santé publique quand même préoccupant aurait été trouvée.
Ça fait longtemps que les devoirs à la maison ont été supprimés dans le primaire !
--
Je sais pas ce que vous appelez "longtemps", mais il y a moins de 3 ans ma sœur aidait ma cousine à faire ses devoirs donnés par l'école pendant ses vacances.
Il me semble que, même si c’était déjà peu respecté, l’interdiction était déjà en vigueur quand j’étais en 8e (c'est-à-dire en 73), m’enfin même si je peux me tromper sur les dates, elle est effective actuellement !

Devoirs écrits
--
ouf parce que je garde un très mauvais souvenir de cet outil pédiabolique le Bled. J'entend encore "sortez vos agenda et notez exercice, 666, 667, 668, 669, 670...."
La circulaire date de 1956. Je n'étais pas né alors, et pourtant, la phrase que vous citez aurait très bien pu être donnée par un de mes instits' (oui, on avait même des très vieux bleds dans mon école, avec pages jaunies et tout). Je ne crois pas que le "ouf" soit de circonstance.
Oui, ces devoirs écrits sont interdits, c'est même dit explicitement dans l'article que je cite. Et je comprends que vous puissiez croire qu'interdire les devoirs à la maison équivaut à supprimer les devoirs à la maison.

Mais ce serait oublier que nous sommes dans le cadre de l'éducation nationale française, et qu'il faut alors abandonner toutes formes de logique. Vous avez eu des devoirs à faire à la maison. J'ai eu des devoirs à faire à la maison. Ma petite cousine a des devoirs à faire à la maison. Mes enfants en auront. Interdit ou pas.
Oui, mais bon, il faudrait peut-être un jour arrêter de se foutre de la gueule du monde ; il y a soixante ans l'Éducation Nationale s'est fendu d'un texte pour prohiber les devoirs à la maison, un grande partie des instits ne l'ont pas appliqué et peu l'appliquent actuellement, ceux qui ont eu le malheur de l'appliquer se sont fait lyncher par les parents d'élèves de l'époque... alors vous voulez qu'elle fasse quoi l'Éducation Nationale, envoyer les CRS pour faire respecter le texte, pondre un texte pour dire qu'il faut respecter celui d'avant ?
l'Éducation Nationale change de ministre tous les trois cinq ans, les dits ministres d'opinions tous les cinq six mois et les enseignants sont toujours d'accord pour n'être d'accord sur rien... merde, on ne pourrait pas lui donner un peu de temps à l'Éducation Nationale ?
--
alors vous voulez qu'elle fasse quoi l'Éducation Nationale, envoyer les CRS pour faire respecter le texte, pondre un texte pour dire qu'il faut respecter celui d'avant ?

Je sais pas, il faut faire quoi quand un de vos employés contrevient à vos directives ? L'éducation nationale n'a pas un corps d'inspection réputé pour être borné et brutal ? La vérité c'est que cette circulaire est arrivée, a fait chier tout le monde, prof comme inspecteurs convaincus que les devoirs c'est très bien et que si les gamins comprennent pas c'est qu'ils travaillent pas assez, et du coup, tout le monde l'a ignorée.
Tout le monde ? Non, puisque dans les classes de l’école que j’ai fréquentée jusqu’en 8e, la directive était respectée... par contre je dois reconnaître qu’il n’en a pas été de même dans l’école où j’ai effectué ma 7e, celle-ci s’étant muée en CM2 en même temps que les devoirs et les coups de règle en bois sur les doigts faisaient irruption pour la première fois dans ma vie scolaire !
--
Je vous crois sur parole alors, parce que durant toute ma scolarité, (j'ai la vingtaine), je me suis ramassé des devoirs à la maison, du CP à la term. Et tous les gamins à qui j'ai demandé pareil…
Vous pouvez rajouter presque trente ans à mes expériences scolaires... le climat était quelque peu différent en ce début des années 70 !
--
Ce n'est qu'une question de moyen. Tout coute de l'argent. Dans mon établissement par exemple, il n'y a pas de place pour mettre des casiers. Et puis un truc tout bête, mais un espace pour les casier signifie du personnel pour s'occuper de cet espace. Ouvrir les casier endommagés, les clés perdues, surveiller les élèves... Allez demander aux CPE s'ils ont des surveillants en trop.

Ce n'est qu'une question de moyen. Et je ne me réjouit pas de le dire, mais dans notre cher système, où toute volonté n’existe qu'à travers l'argent qu'elle mobilise, tout n'est qu'une question de moyen....

Et si vous trouvez que ça ne s'est pas arrangé en 45 ans, attendez de voir les 45 prochaines...
Votez Mélenchon Freudqo, après on discute!!!
Ce n'est qu'une question de moyen. Tout coute de l'argent. Dans mon établissement par exemple, il n'y a pas de place pour mettre des casiers. Et puis un truc tout bête, mais un espace pour les casier signifie du personnel pour s'occuper de cet espace. Ouvrir les casier endommagés, les clés perdues, surveiller les élèves... Allez demander aux CPE s'ils ont des surveillants en trop.


Vous voulez m'entendre dire que je pense qu'on pourrait mettre plus de moyens dans l'école ? Oui, je le pense. Mais ce problème spécifique est un symbole de tout autre chose, et votre réponse prouve bien à quel point le débat sur l'école est devenu ridicule. Le moindre problème semble être une question de moyen. Intéressant que vous ne répondiez pas sur la question des emplois du temps ou des devoirs à la maison.

Oh oui, effectivement, là, tout de suite, dans l'instant, acheter des millions de casiers pour équiper les écoles, collèges et lycées de France, ça représenterait sans doute un problème de moyens. Mais là où je veux insister, c'est qu'il y a eu 45 ans pour le faire. 45 ans durant lequel il y a eu des investissements dans les écoles quoi que vous en disiez. Quand j'étais au lycée, nos chaises et tables n'avaient pas 45 ans. Les ordinateurs du CDI non plus. Les tableaux non plus. Les rétroprojecteurs, vidéoprojecteurs et ordinateurs portables achetés à grand frais pour faire des présentations powerpoints qui se sont résumées à une présentation durant mes 3 ans de lycée n'avaient pas 45 ans. Je ne suis même pas sûr que mon lycée avait 45 ans. L'autre lycée de ma ville a été refait il y a seulement une dizaine d'années. En 45 ans, les infrastructures ont bien évolués quoi qu'on en dise.

Bref, en 45 ans, l'état a investi avec régularité pour l'aménagement de ses établissements d'enseignement. Durant ces 45 ans, il aurait très bien pu réduire tel ou tel budget afin d'équiper, au moins partiellement, progressivement, ses établissements de casiers divers. Seulement cette question n'a sans doute jamais été évoquée parce que, il faut bien le dire, personne parmi les décisionnaires n'en avait rien à foutre.

Non merci, je ne voterai pas Mélenchon. Je crois volontiers que les moyens qu'il voudrait mettre dans l'école seraient bénéfiques, mais vous vous en doutez, je ne pense pas qu'il obtiendra ces moyens personnellement. En outre, j'ai vu ses propositions pour l'éducation, et franchement, ça n'est pas ma vision du tout de ce qui améliorera l'école. Je veux dire que sur les propositions qui me paraissent concrète (scolarité obligatoire de 3 à 18 ans, unicité totale des programmes etc…) ça ne me plaît pas. Sur les propositions consensuelles (il faut que l'école soit égalitaire et apporte de la culture) oui je suis d'accord.
En matière d'éducation, il y a autant d'idées que de personnes pour en proposer.
Je n'essaye pas de dire qu'il faut voter pour le candidat qui propose le budget le plus élevé.
Je dis que si l'on veut une école qui essaye de jouer son rôle, il faut s'en donner les moyens.
Si le but du gouvernement est de faire plaisir au marchés, on aura une école en conséquence...
Il faut voter pour un candidat qui parle d’humanité avant de parler d'argent.

Vous pouvez y voir de l'utopisme gauchisant, mais c'est la simple réalité.
Ah oui mais alors non hein. Je crois que la politique économique est fondamentalement déconnecté de celle de l'éducation. Le classement PISA le prouve assez bien.
à 8000 euros par élève et par an, un casier correct qui dure environ 10 ans doit revenir à 50 euros... la place ? pas toujours simple, c'est vrai, mais j'ai vu une principale de collège "pousser les murs" et trouver de la place là où il n'y en avait pas, parce qu'elle en avait marre de voir des gamins se bouziller le dos.
les surveillants ? casiers ou pas, ils ont à surveiller... qui sait si des gosses moins crevés seraient pas plus calmes, sans compter les histoires de cartables perdus ou abimés ou fauchés ?

non, ce n'est pas qu'une question de moyens. C'est aussi que les mêmes adultes qui trouvent normal que les travailleurs aient obtenu ce droit (le droit à un casier individuel qui ferme) se foutent éperdument que les enfants ne l'aient pas.
@ Cécile Clozel et Freudqo

Pourquoi je dis qu'il ne s'agit que d'une question de moyen.
Parce que selon moi, les moyens, sans parler seulement d'argent, témoigne du désir de faire quelques chose pour l'école.
Oui il y a des profs ou des chefs d'établissements meilleurs que d'autres. C'est une peu partout pareil, non?
Par contre, je sais que depuis la nuit des temps, chaque volonté de réforme va de pair avec une détérioration des conditions de travail des enseignants. En tout cas, c'est un ressenti très fort dans la salle des profs. Il n'y a aucun dialogue, aucune confiance, entre le ministère et les profs.
Pour faire bouger l'école, il faut la bouleverser. Ceci n'est pas possible dans ce contexte. Pas avec ces moyens là...
Ah donc quand vous parlez de moyens vous ne parlez pas d'argent mais de volonté ? Oui, ben c'est un peu ce que je dis depuis le départ.
C'est en partie ce que je dis.
Mais je dis aussi que dans le système qui est le notre, il n'y a pas de volontés sans argent.
Ça revient exactement au même.
Pas vraiment. En fait mon propos signifie (de mon point de vue donc) que dans un système où la volonté financière passe avant tout, les volontés restent des utopies.
Si vous voulez changer l'école, commencez par voter Mélenchon.
Ah oui, ok, et peu importe les autres exemples dans le monde…
Damned, l'éducation scandinave....
Qu'est ce que vous voulez que je vous dise...
Oui, j'imagine que des mesures fortes pourraient impulser une dynamique positive au sein de notre chère éducation nationale. Oui, je vois beaucoup de bonnes idées à l'étranger.

Je pense néanmoins que cette question dépasse le modèle des pays du nord, le poids des cartables et les devoirs à la maison. Enfin, ça voudrait dire quoi? On est des glands de pas appliquer la méthode suédoise qui fait des merveilles. C'est quoi l'explication? Ah oui, c'est l'esprit chauvin et irascible français qui a encore frappé... Ou bien la connerie des fonctionnaires...
Il n'y pas que l'éducation scandinave, mais effectivement c'est un bon exemple.

L'explication ? L'explication c'est vous qui la donnez : le débat sur l'école dans ce pays est une caricature du débat politique français, où tout n'est affaire que de gauche et de droite, et où chacun veut imposer sa vision du monde à l'autre. Et ça contribue à l'immobilisme général. L'école aurait besoin de liberté, de flexibilité, d'un débat posé et serein, tout ce dont notre classe politique est incapable.

Enfin, regardez le délire qui nous a été imposé parce qu'on a ajouté UNE malheureuse demi-journée de cours en primaire alors que TOUS les pédagos psys et compagnie étaient d'accord pour dire que c'était primordiale à l'épanouissement des élèves. Regardez la vitesse à laquelle tout le monde embraye lorsque le ministre de l'éducation nationale suggère de supprimer une semaine de vacance.
C'est marrant quand vous dites "chacun veut imposer sa vision à l'autre". Pourquoi c'est comme ça en France? Le pinard? les gênes?
Et puis c'est quoi un projet sans vision politique? C'est quoi une éducation neutre?

Le mercredi matin pose problème, on veut pas toucher aux vacances scolaires?
Je vais vous dire une bonne chose, moi. trouvez nous des braves gens prêts à travailler gratis et confier leur le sort de l'éducation nationale. Et oui, le problème avec les profs salariés, s'est qu'ils s'habituent à être payé.

Encore une fois, cette discussion risque de tourner en rond... (même si j'ai pris plaisir à vous lire récemment)
Vous avez raison sur certains point, mais vous présentez les choses de manière trop simple.
[quote=gondalah]C'est marrant quand vous dites "chacun veut imposer sa vision à l'autre". Pourquoi c'est comme ça en France? Le pinard? les gênes?
Et puis c'est quoi un projet sans vision politique? C'est quoi une éducation neutre?


Non mais on n'est pas le seul pays. Je sais pas d'où ça vient, je dirais que c'est culturel.

C'est quoi une éducation neutre ? C'est une éducation où les réformes feraient appel à des études scientifiques, des experts et des comparaisons avec l'étranger pour essayer de fournir à nos élèves à la fois l'épanouissement et l'accès au savoir.

Le mercredi matin pose problème, on veut pas toucher aux vacances scolaires?
Je vais vous dire une bonne chose, moi. trouvez nous des braves gens prêts à travailler gratis et confier leur le sort de l'éducation nationale. Et oui, le problème avec les profs salariés, s'est qu'ils s'habituent à être payé.


Oh, pardon, mais la réforme du mercredi matin s'est faite à horaires constant pour les profs. Et quand j'étais petit, j'avais cours le samedi matin, donc là, vraiment vous me ferez pas pleurer. Les vacances scolaires ? Vous vous rendez compte que ça n'a d'intérêt que si on diminue le nombre d'heures hebdomadaires hein ?

Je veux bien être sensible à la question des salaires, mais il faut comprendre que ça ne sert pas à grand chose de toujours aborder le problème d'un point de vue financier si l'on veut obtenir quoi que ce soit. Si l'on veut être pragmatique, on se rend compte qu'il y a peu d'espoir que le budget de l'éducation nationale augmente avant des années. Perso je ne tire par des plans sur la comète du style "et si Untel qui n'a statistiquement aucune chance d'être élu réussit à mettre en place son programme économique dont j'ai de gros doutes sur le fonctionnement, alors on pourra augmenter le budget de l'éduc Nat et tout ira mieux".

D'abord parce que ce n'est pas vrai : l'augmentation du budget sans réforme profonde du système ne mènera pas à grand chose d'un point de vue pédagogique, à moins que le simple fait d'être mieux payé rende les profs meilleurs, ce que je ne crois pas. Ensuite parce que j'aimerais que l'éducation nationale change vite et que les partis de gouvernement semble s'accorder pour dire qu'aucun budget n'augmentera réellement tant qu'on sera en crise et que la crise est là pour durer.
Mettre tous les manuels en version numérique et fournir une tablette à chaque élève est
la solution d'avenir... et c'est la plus économique.
J'en sais rien. Je trouve juste dommage qu'il aie fallu attendre ça pour régler un problème de santé publique simple.

Plus au début de ce sujet, j'ai parlé de l'inertie du système en matière de résolution des problèmes de l'école. J'avais pris pour exemple le fait que des gamins entrant en 6ème ne sachent pas lire.



Je me permets d'en rajouter une couche : [www.slate.fr] . Pour ceux qui ont la flemme de lire : les cartables pèsent trop lourds et abîment le dos des élèves. Ça fait 45 ans que le problème se pose et 45 ans qu'il n'a pratiquement pas évolué.



C'est, à y réfléchir, un exemple encore plus caricatural de l'incapacité du système à se corriger. Les solutions sont en effet objectivement beaucoup plus simples que pour l'apprentissage de la lecture. Il suffit de mettre des casiers, de limiter les devoirs à la maison, d'utiliser les polycopiés et/ou le nombre de matières enseignées chaque jour. Mais en 45 ans, on n'a pu réaliser aucune de ces solutions (d'après un ami qui a été dans le privé, les casiers y ont été découvert), et il faudra attendre que les écoles publiques soient équipées de tablettes ou de liseuses pour y mettre fin.



J'avoue que dans le débat qui s'est créé, je suis aujourd'hui bien plus sensible aux raisonnements d'Aldewin dans le débat qui a pris place, du moins en ce qui concerne la considération apportée aux élèves par l'éducation nationale. Très clairement, le bien-être des élèves n'est pas du tout une priorité pour le système.


Oui, limiter les devoirs à la maison... un grand débat.
Quand j'étais en CM2, notre instit nous donnait une fois par semaine 10 mots à apprendre et 10 mots de vocabulaire à retenir. C'est tout.
On peut pas dire que c'était trop, elle respectait la loi qui veut que les enfants n'aient pas de devoirs écrits.
Arrivée en 6ème, je me suis ramassée en histoire géo et d'après les profs de collège, c'est parce que je n'avais pas eu de devoirs à faire en primaire, que du coup je ne savais pas travailler...
Hors, ça n'avait rien à voir. Le prof d'histoire me fichait la trouille, je n'aimais pas apprendre par coeur alors je ne le faisais pas, il y avait trop d'informations dans le cours...

La meilleure copine de ma fille n'avait pas de devoir en CM1, alors sa mère lui en faisait faire le soir avec un cahier de vacances, parce que c'est pas sérieux quand même !

Je crois que la résistance est tant dans le système scolaire que chez les parents.

J'ai lu toute la discussion sur les cartables trop lourds, les casiers. Dans un collège où je travaillais, ils ont installé des casiers.
En terme de surveillance, les casiers étant dans le hall à proximité du bureau des surveillants, ça n'a pas beaucoup changé notre tâche finalement.

Mais surtout, ils avaient tous les livres scolaires en double dans les classes. Ainsi, les enfants n'avaient pas besoin de transporter leurs livres, ce qui diminuaient nettement le poids des cartables.
Alors oui, c'est une question de moyens effectivement, mais à mon avis surtout de volonté et de priorité.
@Adelwin

Adelwin, vous êtes intervenue sur ce forum pour partager avec nous les raisons pour lesquelles vous avez préféré ne pas scolariser vos enfants.
Je suis à mon tour intervenue, non pour contester votre choix, mais pour signaler que je trouvais vos justifications (description de l’école, Bronx, arène et enfer) vraiment trop caricaturales.
Et votre rapport à la violence tendance phobique et vraiment très simpliste.

Vous avez convoqué le cas de J. pour renforcer votre démonstration sur la dangerosité du milieu scolaire pour les enfants, mais plus vous en parlez, moins votre démonstration me semble convaincante.

Je ne dois pas être la seule, parmi ceux qui vous lisent, à avoir remarqué que pour nous décrire ce J. emblématique à vos yeux (quand on pourrait y voir un cas exceptionnel), vous avez tourné en boucle avec pas mal d'énervement sur des épisodes exclusivement de nature sexuelle.
Si j’ai bien compris, il avait au grand maximum 10 ans quand on l’a collé dans l’avion, vos récits sont donc antérieurs.(Ceci dit, difficile de s’éloigner d’une île par une autoroute, je suppose. Mais soit.)
Tous les autres détails entrent en piste quand vous parlez de son milieu familial. (ses loisirs, ce qu’il boit, ce qu’il mange, comment il apprend à nager, le métier de ses parents, sa fratrie …)
Alors, bon.
Je ne le connais pas, ce gamin, et je serais vraiment débile si je faisais semblant de savoir mieux que vous qui il est.
Toutefois, comme je suis intéressée depuis le début de cette conversation par votre argumentaire, je ne peux pas m’empêcher de me demander si ces éléments spontanément sélectionnés par vous ne parleraient pas, peut-être, davantage de vos peurs à vous que de ce gamin. Qui doit sans doute être un peu moins monolithique que ce que vous présentez. (Le désagrément que provoque sa compagnie ne passe-t-il que par des comportements liés à la sexualité ? "pervers, oui, je le dis, pervers" avez-vous écrit. Je ne suis pas psy, mais cette affirmation me semble faire référence à une sexualité d'adulte, potentiellement déviante. A partir de quel âge, biologiquement (?) un être humain peut-il être considéré comme animé de pulsions sexuelles "venant de l'intérieur "? J'écris comme je peux ce que j'essaie de poser comme question, je ne connais pas grand chose à ce sujet, mais je veux dire : par opposition à un comportement imité parce qu'on a remarqué que ça emmerdait les autres, les adultes en particulier ?)

La manière dont vous répétez sans recul ce qu’ « on » vous a dit pour autant que ce soit au service de votre détestation de cette famille ne peut (m’) apparaître (à moi qui ai sans doute un peu mauvais esprit) qu’un peu suspect. (Sans compter votre ami qui vous fait tant plaisir en vous racontant comment ils sont nuls, ces bourgeois : j’espère pour vous qu’il ne fait pas la même chose dans l’autre sens…)



Si vous pensez ce vous écrivez « Je trouve aussi qu'on doit lui donner une chance de comprendre que c'est grave et qu'il ne se construise pas avec une image de lui comme étant un abuseur », je comprends encore moins votre lettre de menace (écrite au moins à deux… et votre mari ? ) dont vous nous avez dit qu’elle avait pour but d’intimider les parents afin qu’ils retirent leur J. du cours de théâtre, sinon vous seriez « dans l'obligation de parler de la situation à la troupe de théâtre et à l'association qui a mis l'activité en place ».
Non seulement vous l’avez étiqueté une fois pour toutes, vous n’envisagez que sa disparition comme solution, mais, posons l’hypothèse que vous n’avez pas forcé le trait dans sa description, vous participez à la conspiration du silence que vous dénoncez par ailleurs. Car ce qui apparait, c’est que vous acceptez de vous taire tant que ce J. n’est pas dans l’entourage de votre fille et de sa copine.

Vous reprochez à l’école de ne pas suffisamment aider les jeunes à devenir libres. On peut s’entendre là-dessus, il y a des tas de choses à améliorer.
Mais je ne vois toujours pas ce que votre mode de vie apporte de supérieur à vos enfants sur ce registre.
C’est quoi, la liberté, quand on masque, contourne, fait disparaître tout ce qui gâche le paysage ?
En résumé, ma première impression s’est plutôt renforcée :
Dire OUI à projet de vie alternatif n’est pas du tout équivalent à dire NON au monde.
Je continue donc à me demander quelle vision du monde vous transmettez à vos enfants, comment ils intègrent votre grille de lecture des autres, cette manière péremptoire de juger votre entourage et la densité d'angoisse que vous leur communiquez.
Mais on s’en fout un peu, de ce que je pense.
Et comme plein d’autres, je vous souhaite tout le bonheur du monde avec vos enfants.
Et quand J. reviendra en bel adolescent craquant, vous viendrez nous raconter comment vous riez ensemble de ce qu’il vous a emmerdée quand il était gamin. (Et s’il devenait le père de vos petits-enfants ? Guère de latitude, pour les parents – sauf à se comporter en dictateur -, face aux histoires d’amour de leur progéniture… Surtout quand les parents sont animés d’un idéal de liberté et entendent ne pas contrôler leurs enfants au-delà de l’âge … quel âge, en fait ? )

A propos de la manière bienveillante dont on raconte comment les autres s'y prennent, les gros nuls, avec leurs gosses : sur le "non" qu'on ne tient pas toujours, par exemple. Ben moi, j'fais pas trop la maligne là-dessus. D'ailleurs, c’est bien simple, j’ai lâchement résolu le problème et je vais droit au but « Bon, j’dis oui, mais j’devrais dire non »
je ne voudrais pas sortir à nouveau mon stock de pommade, mais je trouve que ce débat autour de la polémique Adelwin/ Pompastel est d'un niveau remarquable, très supérieur à ce que j'ai pu lire de comparable sur des sites renommés, comme Médiapart récemment.

Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur

Sur Public Sénat, reportage intéressant en cours et débat à venir.
Vous avez raison de tourner en dérision ce marronier. Mais la probléme est que tout le monde ou presque marche dans cette pulsion. Il se peut qu'il ya ait une réeele angoisse de la part des élèves. Mais je pense sincèrment que ce sont les parents ( le français moyen, aussi bien le bobo du XVI) ou des beaux quartier de province que le parent qui a tout simplment investi en ses enfants un désir de réussir par procuration et qui exige que cela marche quoiqu'il en soit).
Il faudrait s'intéresser au contenu qui est proposé à l'école pour comprendre qu'il n'y a aucune garantie de réussite à tout pris. Mais il est clair que les ravages qui ont été commis à l'école joue hélas dans le sens des phobies des parents;
Qui nous a assomé pendant des année avec le thème de l'école de la réussite, avec les pourcentage imposés de reussite au baccalauréat, qui sous prétexte de se réclamer de Bourdieu a convenu que pour que l'école soit cele de la réussite, il falllait interdier aux élèves de faire des devoirs le soir, et qu'il falait que tout le monde, à chaque étape,soit toujours si j'ose dire sur la même ligne de départ. Qui a décidé qu'à l'école on ferait des art plastiques mais que l'on n'apprendrait jamais à dessiner car cela mettrait en avant l'inégalité des talents. Moin de moi l'odée que l'école soit le lieu d'une lutte impitoyable pour la vie et tant que l'on laissera croire que l'attibution de notes participe forcément à ce struggle for life on srestera dans les passions trises à l'égard de l'école.
Je ne vous donne qu'un exemple: hier sur france Culture s'en est pris à Danièle Sallenave qui, d'un ton un peu trop doctoral certes, défendait à juste titre, comme le lycéen fort cultivé qui était invité aux Matins, la chronologie. Et L. Goumard de se gausser et de dire que la créativité, et l'originalité de la pensée exigeait que l'on rompe avec le recours stupide en histoire à la chronologier et à la narrativité. Quel malentendu!
J'aurais bien objecté à l. Goumard l'ex. suivant: Il y a déjà une vingtaine d'année ( au moment ou la disparition de la chronologie était très à la mode un professeur de physique demande à sesélève s de econde ou de ^Preière je ne sais plus , d'évaluer à l'aide de l'instrument du carbone 14 la date dela vie humaine dans telle grotte préhistorique de Dordogne: résultats: du XVII° au XIX° siècle. Bon les élèves se "plantait" en physique, certes mais ils étaient complètement pommés hors sol. A laloterie on eût pas fait mieux. Si l'école est une lorterie il ya de quoi être angoissé...
Tout est à reprendre contre l'idéologie prétendument démocratique qui a envahit l'école. Cordialemnt, MV
En lisant les jérémiades sur ces prétendues experiences désastreuses de l'école.....il me semble que la vie a du être douce pour eux....Pour
rester scotchés si longtemps dessus...parceque depuis ....pour ma part, j'ai eu autre chose à faire......ce qui me surprend c'est la linéarité du propos....un cauchemard en bloc!( le bagne du 21ème siècle..dixit Shneidermann)...pour y bosser,je sais que chaque jour est différent....pour tous les participants.....comme la vie..et que le rôle de tous les éducateurs est,avant tout, d'apprendre à s'adapter.à ses différences ou différents....parceque :il n'y aura pas d'autre choix(....oui, oui, même se lever le matin..si,si!!!)
Je recommande l'écoute de Onfray sur France culture sur l'inventaire de 68(charges et décharges) du vendredi31/8..... surtout sur la faillite des intellectuels....qui nous ont mis dans les pattes et têtes,des préoccupations dont ce forum est remplis....des préoccupation de bourgeoises en diable,nombrilistes....et surtout désastreuses car ayant contaminées notre société et surtout notre école ...avec le résultat que l'on sait.
Enfin....

Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur

Je voudrais simplement faire quelques remarques:

À l'école, il n'y a pas que les enseignants, il y a aussi les copains, aussi importants, voire plus que les enseignants, pour certains enfants. Et peut être encore plus importants pour les enfants en difficulté avec les copains, ceux qui ont du mal à se défendre, les timides, les orgueilleux, les solitaires.

Par ailleurs, j'ai eu, mes enfants ont eu, des enseignants au dessous de tout. J'avoue que c'est de ceux-là que je parle quand je veux faire mon petit effet, il y en a eu de gratinés... J'en ai eu aussi de magnifiques, peu, mais qui ont, avec le temps, effacé tous les autres. Ceux-là, j'en parle moins souvent, je les garde aufond de mon coeur.

Enfin, il faut beaucoup d'énergie pour instruire soi même ses enfants, mais surtout pour leur garder des liens sociaux pertinents puisqu'ils sont privés, précisément, des fameux "copains d'école". Comment compenser leur absence?

Ceci dit sans hostilité aucune envers les parents qui choisissent l'instruction à domicile. Choisir, c'est aussi sacrifier, et nous le faisons tous.
Elle parle de quoi la chronique de D. S. ? Étant adepte des chocolatines, je me suis arrêté de lire à pains au chocolat.
--
Avez-vous entendu parlé de ce qui se trouve sur ces sites ?

ACCORD-CADRE ENTRE TOTAL ET L'ÉTAT POUR UN NOUVEAU PLAN D'ACTION EN FAVEUR DE LA JEUNESSE (7 juin 2013)
http://www.jeunes.gouv.fr/IMG/pdf/Fej_DP_130531_M4.pdf

Quand le Ministère des Sports et de la Jeunesse s’encanaille avec Total
http://www.blogapares.com/quand-le-ministere-des-sports-et-de-la-jeunesse-sacoquine-avec-total/

Comment le groupe Total va financer la réforme de l’Éducation nationale (11 juillet 2013)
http://www.bastamag.net/article3107.html

Quand le Ministère des Sports et de la Jeunesse s’encanaille avec Total
http://www.blogapares.com/quand-le-ministere-des-sports-et-de-la-jeunesse-sacoquine-avec-total/

Révoltant n'est-ce pas!
Et dire que si le groupe Total payait ses impôts, l'Etat pourrait financer ses activités en faveur de la jeunesse sans avoir besoin de sponsor !!!!


Pour finir de vous plomber le moral, Prenez le temps de regarder ces images ......

En sortant de l'école .... Une autre histoire de l'école primaire
http://www.scoplepave.org/en-sortant-de-l-ecole

Remarquable et édifiant.... Bouleversant
De toutes façons, comme l'école ne sert à rien, qu'elle forme des générations entières d'illettrés, que les profs sont tous nuls - y compris ceux qui éduquent leurs propres enfants à domicile si si ça existe, je vous jure, - que tous les enfants se font racketter, qu'on sera bientôt au niveau d'éducation du Bengladesh, qu'est ce qu'elle irait faire en classe ?

Il vaut mieux qu'elle reste devant la télé. Gulli, c'est très bien !
Aucun phobie parmi ces éléves, aparemment : http://television.telerama.fr/tele/documentaire/chemins-d-ecole-chemins-de-tous-les-dangers,11469458.php. C'est au Kenya.

Hier, c'était au Népal, toujours pas de phobiques.

Je suis à la recherche de phobiques du doigt qui presse les claviers en faisant plic plic. Si vous connaissez un tel cas...
Moi je connais des gens qui ont la folie des trains
Que fait la sncf ?
je connais des gens qui ont la phobie des ascenceurs
que fait la societe OTIS ?
je connais des gens qui ont la phobie des lieux clots et sombres
Que fait l'EDF?
je connais des gens qui ont la phobie des araignees
que font les entomologistes ?
..................
Je connais beaucoup de phobiques ?
Normal je suis psychiatre .
D'ailleurs il y a aussi des gens qui ont la phobie des psychiatres ,
Au secour Freud !
En plus d'être prof....il faudrait se sentir coupable de la phobie de la demoiselle...Je viens de faire la rentrée .....35 par classes...
individualisation,remediation,innovation,renovation.....et j'en passe....je dois être totalement incompétent......mais je n'arrive pas à penser comme une mère....je suis simplement prof!
En même temps, qui pourrait reprocher à une mère de se faire de l'argent sur le dos de ses enfants ? Non mais c'est vrai, avec le temps et l'argent qu'elle a dû lui consacrer...
Je viens de trouver le carnet de voyage en Normaland. Didon, qu'est-ce que c'était bien !

Pffft la petite Touchard (experte en expertise de psys !!!) qui vient gratter ses pustules de victime dans mon giron... Quelles que soient ses souffrances, réelles ou pas, je trouve tout cela ob-scène. Les grandes peines sont muettes.

J'imprime le carnet Normaland, un café, mon fauteuil, un truc de Rachmaninov comme fond sonore. Je n'ai pas de coeur, je sais. Et je ne suis pas LOL non plus.
je n'attend plus grand chose des analyses (et le mot est bien disproportionné) de ces journaleux mais avec vous je ne suis jamais déçue!!

ils passent leur temps à inventer des maladies des symthômes pour justifier de leur argumentaire un peu comme l'industrie pharmaceutique invente le reméde et cherche la maladie apres Bientôt ils nous feront un article sur les hyper actif s et la rétaline!!
ce qui me frappe, c'est surtout la récup' politico-socialo-médiatique du truc.
il y a 50 ans, c'était pas un bon objet pour le bavardage médiatisé. et on avait pas souvent droit à la parole - ou en tout cas à l'écoute. mais je me rappelle la tristesse des derniers jours de vacances, les maux de ventre insoutenables le jour de la rentrée, l'angoisse de l'école (il faut dire surtout la primaire), l'ennui mortel, le perpétuel "qu'est-ce que je fous ici ?", le glauque de ces couloirs, de ces classes, de ces petites camarades. et pourtant j'ai été gâtée, c'était vraiment pas le bagne, ni la zone. mais j'en garde un souvenir horrible. et même si j'ai passé les CM à collectionner les prix d'excellence et les bulletins d'honneur !!

pourquoi ne pas poser la question autrement : l'école EST un endroit angoissant. la situation EST angoissante. et apprendre EST angoissant. certainEs gèrent mieux que d'autres cette angoisse. mais pourquoi ne pas prendre au sérieux le fait que c'est potentiellement anxiogène en tous temps et en tous lieux ? et arrêter de chercher-la-faute-à-qui.
quel est le point commun entre un prof et un tampax usagé ?

ils sortent tous les deux du corps enseignant !
Extrêmement déçu qu'un site réputé sérieux comme Arrêt sur Images propage de fausses rumeurs :
Jean-Michel Aphatie n'a pas de fils, mais une chienne labrador qui, à l'heure que je vous cause, se remet doucement d'une opération délicate.
Pour répercuter cette info destinée aux canidophiles, j'ai réussi, non sans difficulté, à vaincre mon aphatophobie.
Et bien moi je ne suis tout à fait d'accord avec cet article : le harcèlement et la solitude à l'école, ce sont des vrais problèmes dont pas grand-monde ne s'occupe ; de plus parler de ces problèmes n'empêche pas de parler également des problèmes sociaux plus "bourdieusiens" ou plus pragmatiques, qui n'ont strictement rien à voir.

De même que parler de la solitude des personnes agées n'est pas masquer les problèmes liés aux retraites et à leurs réformes.

C'est dommage qu'il faille être fille de journaliste pour parler de ces problèmes, et c'est dommage qu'on ai besoin de personnaliser à outrance certainement, mais le fait d'en parler est déja un bon point à mon avis.

Et c'est un sujet qui n'a rien de consensuel comme je l'ai lu : pour beaucoup, le harcèlement à l'école équivaut des jeux d'enfants, la solitude à l'école à une passade sans conséquence. Pour beaucoup d'autres, ce sont des phénomènes marginaux qui ne valent pas la peine d'être évoqués. Et visiblement, c'est justement le ton qui ressort de cet article... et de certains de ses commentaires.
Merci Daniel,mille fois merci.Une crétine qui a de qui tenir envahit les ondes,pollue le paysage.Mais comment s'étonner ? N'a-t-on pas eu droit il y a quelques mois aux exploits d'une certaine Nabilla ?
Allo Justine, des centaines d'élèves de ta génération- et des autres- s'en sont sortis plutôt bien.Ils ont su résister à l'atroce système et aux méchants sorciers et sorcières qui le font fonctionner malgré bien des difficultés,lesquels se demandent souvent si l'éducation des chères têtes blondes à la maison est la meilleure qu'on puisse imaginer.J'arrête. J'entends venir l'orage...
[quote=Daniel Schneidermann]Justine est la fille d'une journaliste de Challenges, Anne-Marie Rocco. Elles ont d'ailleurs co-écrit le livre. Sans doute ne faut-il pas chercher plus loin les raisons du bon accueil confraternel réservé à son témoignage

J'ai découvert par hasard le site Tout va bien qui s'intéresse au sujet renvoi d'ascenseur-copinage-complaisance-collusion-connivence-imposture-manipulation.

Je ne sais pas si ce site est connu, ni s'il est vraiment intéressant. Je vous donne donc cette adresse sans aucun engagement.

Je précise que je ne connais pas personnellement l'auteur
Comment on fait quand on a la phobie des journalistes des "grands médias"...? on écrit un livre ?
Merci merci merci merci DS. N'étant pas au courant du raffut médiatique préalable à l'interview des 2 victimes, je me demandais bien ce qui motivait leur venue sur une radio de grande écoute pour parler de leur cas personnel.

Victime : "Et le psychiatre ils était méchant et incompétent aussi, ils a dit que c'était à cause de la tapisserie"
Journaliste : "Ha oui oui quels nuls ces psys quand meme !"

Allez, 2 heures de colle pour la mère + fille et conseil de discipline pour France inter
Il y a aussi des profs qui ont attrappé la phobie de cette école là, où ils deviennent des exécutants d'un système kafkaïen qui prend l'eau de toutes parts, mais où le taux de réussite au Bac est maintenu au plus haut.
Il y en a un qui n'a pas été invité par France Inter, même s'il avait sûrement des choses à dire. Il a préféré se suicider, et c'est terriblement triste.

http://www.liberation.fr/societe/2013/09/02/marseille-un-enseignant-se-suicide-mettant-en-cause-l-evolution-du-metier_928889
Bel exemple en effet de reproduction des élites. Si les contacts et relations ne suffisent pas à placer l'enfant d'une famille CSP+++++ dans une bonne école ou entreprise en raison de ses trop médiocres performances, il reste le cycle de rattrapage. Ce sera donc le livre écrit par maman, la pièce promue par Delon pour sa fille, le groupe de rock du fils Adjani vendu dans le grand journal par maman, etc...

Et pendant que les "fils de" sont installés et promus par l'élite pour la rejoindre, le bas peuple - nous - applaudi des deux mains, tremble à leur éventuel échec et pleure lorsque l'un d'eux tourne vraiment mal.

Un nouveau 4 août ne nous ferait peut-être pas de mal.
Ce qui frappe dans ce sujet, c'est la consensualité totale du problème. Vous passez cette interview sur France Inter, et tout le monde compatit avec la pauvre petite fille qui à la phobie de l'école. Tout le monde sait que c'est quand même une exception, et tout le monde va être d'accord pour que des élèves qui ont peur d'aller à l'école aie le droit à une attention particulière. En plus, c'est simple : il y a déjà un livre tout bien écrit où on dit quoi penser et quoi faire.

Et puis c'est pratique un sujet qui ne fâche personne, et en particulier ni les parents d'élève ni les profs, qui peuvent avoir une influence sur les chiffres de médiamétrie. Ah, on pourrait faire des gros titres, rappeler que sur tous les gamins qui rentrent aujourd'hui en CP, une part non négligeable ne saura pas lire correctement en rentrant au collège. En gros, on met 25 pinpins dans une classe avec un instit, 4 jours par semaine, pendant 5 ans minimum, 35 semaines par an, et à la fin il y en a plus ou moins 5 qui ne sauront pas comprendre un texte en le lisant.

Pour qui veut constater l'inertie des pouvoirs publics et l'incapacité des médias à mobiliser, je vois difficilement meilleur exemple.
Compliments pour votre chronique.Je voudrais ajouter un petit complément .Il y a quelques années l'ancien ministre de l' Education ,Luc Ferry ( il a bien des défauts ,mais il n'a pas que des défauts), était invité à la télévision .On lui présente un reportage sur les "internats d'excellence" ( thème aussi rebattu que celui de la phobie scolaire) là ou règne l'autorité ,la vraie , alors qu'en général c'est le laxisme qui domine....Et Ferry, au lieu d'approuver, souligne qu'il vaudrait mieux consacrer les sommes en question qui ne concernent qu'un tout petit nombre d' élèves, à assurer une formation de base solide à tous les élèves de l'école primaire.Ce jour là ,Luc Ferry ,dont je suis loin de partager toutes les prises de position, a remonté dans mon estime.
moi, je décroche de France Inter:j'ai une phobie de la pub ...

DÉCOUVRIR NOS FORMULES D'ABONNEMENT SANS ENGAGEMENT

(Conditions générales d'utilisation et de vente)
Pourquoi s'abonner ?
  • Accès illimité à tous nos articles, chroniques et émissions
  • Téléchargement des émissions en MP3 ou MP4
  • Partage d'un contenu à ses proches gratuitement chaque semaine
  • Vote pour choisir les contenus en accès gratuit chaque jeudi
  • Sans engagement
Devenir
Asinaute

5 € / mois
ou 50 € / an

Je m'abonne
Asinaute
Généreux

10 € / mois
ou 100 € / an

Je m'abonne
Asinaute
en galère

2 € / mois
ou 22 € / an

Je m'abonne
Abonnement
« cadeau »


50 € / an

J'offre ASI

Professionnels et collectivités, retrouvez vos offres dédiées ici

Abonnez-vous

En vous abonnant, vous contribuez à une information sur les médias indépendante et sans pub.