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Une phobie de rentrée

C'est un bagne, en plein XXIe siècle, dont les medias passent trop souvent l'existence sous silence.

Derniers commentaires

Plus au début de ce sujet, j'ai parlé de l'inertie du système en matière de résolution des problèmes de l'école. J'avais pris pour exemple le fait que des gamins entrant en 6ème ne sachent pas lire.

Je me permets d'en rajouter une couche : http://www.slate.fr/story/77844/cartables-trop-lourds . Pour ceux qui ont la flemme de lire : les cartables pèsent trop lourds et abîment le dos des élèves. Ça fait 45 ans que le problème se pose et 45 ans qu'il n'a pratiquement pas évolué.

C'est, à y réfléchir, un exemple encore plus caricatural de l'incapacité du système à se corriger. Les solutions sont en effet objectivement beaucoup plus simples que pour l'apprentissage de la lecture. Il suffit de mettre des casiers, de limiter les devoirs à la maison, d'utiliser les polycopiés et/ou le nombre de matières enseignées chaque jour. Mais en 45 ans, on n'a pu réaliser aucune de ces solutions (d'après un ami qui a été dans le privé, les casiers y ont été découvert), et il faudra attendre que les écoles publiques soient équipées de tablettes ou de liseuses pour y mettre fin.

J'avoue que dans le débat qui s'est créé, je suis aujourd'hui bien plus sensible aux raisonnements d'Aldewin dans le débat qui a pris place, du moins en ce qui concerne la considération apportée aux élèves par l'éducation nationale. Très clairement, le bien-être des élèves n'est pas du tout une priorité pour le système.
@Adelwin

Adelwin, vous êtes intervenue sur ce forum pour partager avec nous les raisons pour lesquelles vous avez préféré ne pas scolariser vos enfants.
Je suis à mon tour intervenue, non pour contester votre choix, mais pour signaler que je trouvais vos justifications (description de l’école, Bronx, arène et enfer) vraiment trop caricaturales.
Et votre rapport à la violence tendance phobique et vraiment très simpliste.

Vous avez convoqué le cas de J. pour renforcer votre démonstration sur la dangerosité du milieu scolaire pour les enfants, mais plus vous en parlez, moins votre démonstration me semble convaincante.

Je ne dois pas être la seule, parmi ceux qui vous lisent, à avoir remarqué que pour nous décrire ce J. emblématique à vos yeux (quand on pourrait y voir un cas exceptionnel), vous avez tourné en boucle avec pas mal d'énervement sur des épisodes exclusivement de nature sexuelle.
Si j’ai bien compris, il avait au grand maximum 10 ans quand on l’a collé dans l’avion, vos récits sont donc antérieurs.(Ceci dit, difficile de s’éloigner d’une île par une autoroute, je suppose. Mais soit.)
Tous les autres détails entrent en piste quand vous parlez de son milieu familial. (ses loisirs, ce qu’il boit, ce qu’il mange, comment il apprend à nager, le métier de ses parents, sa fratrie …)
Alors, bon.
Je ne le connais pas, ce gamin, et je serais vraiment débile si je faisais semblant de savoir mieux que vous qui il est.
Toutefois, comme je suis intéressée depuis le début de cette conversation par votre argumentaire, je ne peux pas m’empêcher de me demander si ces éléments spontanément sélectionnés par vous ne parleraient pas, peut-être, davantage de vos peurs à vous que de ce gamin. Qui doit sans doute être un peu moins monolithique que ce que vous présentez. (Le désagrément que provoque sa compagnie ne passe-t-il que par des comportements liés à la sexualité ? "pervers, oui, je le dis, pervers" avez-vous écrit. Je ne suis pas psy, mais cette affirmation me semble faire référence à une sexualité d'adulte, potentiellement déviante. A partir de quel âge, biologiquement (?) un être humain peut-il être considéré comme animé de pulsions sexuelles "venant de l'intérieur "? J'écris comme je peux ce que j'essaie de poser comme question, je ne connais pas grand chose à ce sujet, mais je veux dire : par opposition à un comportement imité parce qu'on a remarqué que ça emmerdait les autres, les adultes en particulier ?)

La manière dont vous répétez sans recul ce qu’ « on » vous a dit pour autant que ce soit au service de votre détestation de cette famille ne peut (m’) apparaître (à moi qui ai sans doute un peu mauvais esprit) qu’un peu suspect. (Sans compter votre ami qui vous fait tant plaisir en vous racontant comment ils sont nuls, ces bourgeois : j’espère pour vous qu’il ne fait pas la même chose dans l’autre sens…)



Si vous pensez ce vous écrivez « Je trouve aussi qu'on doit lui donner une chance de comprendre que c'est grave et qu'il ne se construise pas avec une image de lui comme étant un abuseur », je comprends encore moins votre lettre de menace (écrite au moins à deux… et votre mari ? ) dont vous nous avez dit qu’elle avait pour but d’intimider les parents afin qu’ils retirent leur J. du cours de théâtre, sinon vous seriez « dans l'obligation de parler de la situation à la troupe de théâtre et à l'association qui a mis l'activité en place ».
Non seulement vous l’avez étiqueté une fois pour toutes, vous n’envisagez que sa disparition comme solution, mais, posons l’hypothèse que vous n’avez pas forcé le trait dans sa description, vous participez à la conspiration du silence que vous dénoncez par ailleurs. Car ce qui apparait, c’est que vous acceptez de vous taire tant que ce J. n’est pas dans l’entourage de votre fille et de sa copine.

Vous reprochez à l’école de ne pas suffisamment aider les jeunes à devenir libres. On peut s’entendre là-dessus, il y a des tas de choses à améliorer.
Mais je ne vois toujours pas ce que votre mode de vie apporte de supérieur à vos enfants sur ce registre.
C’est quoi, la liberté, quand on masque, contourne, fait disparaître tout ce qui gâche le paysage ?
En résumé, ma première impression s’est plutôt renforcée :
Dire OUI à projet de vie alternatif n’est pas du tout équivalent à dire NON au monde.
Je continue donc à me demander quelle vision du monde vous transmettez à vos enfants, comment ils intègrent votre grille de lecture des autres, cette manière péremptoire de juger votre entourage et la densité d'angoisse que vous leur communiquez.
Mais on s’en fout un peu, de ce que je pense.
Et comme plein d’autres, je vous souhaite tout le bonheur du monde avec vos enfants.
Et quand J. reviendra en bel adolescent craquant, vous viendrez nous raconter comment vous riez ensemble de ce qu’il vous a emmerdée quand il était gamin. (Et s’il devenait le père de vos petits-enfants ? Guère de latitude, pour les parents – sauf à se comporter en dictateur -, face aux histoires d’amour de leur progéniture… Surtout quand les parents sont animés d’un idéal de liberté et entendent ne pas contrôler leurs enfants au-delà de l’âge … quel âge, en fait ? )

A propos de la manière bienveillante dont on raconte comment les autres s'y prennent, les gros nuls, avec leurs gosses : sur le "non" qu'on ne tient pas toujours, par exemple. Ben moi, j'fais pas trop la maligne là-dessus. D'ailleurs, c’est bien simple, j’ai lâchement résolu le problème et je vais droit au but « Bon, j’dis oui, mais j’devrais dire non »
je ne voudrais pas sortir à nouveau mon stock de pommade, mais je trouve que ce débat autour de la polémique Adelwin/ Pompastel est d'un niveau remarquable, très supérieur à ce que j'ai pu lire de comparable sur des sites renommés, comme Médiapart récemment.
hum...
fayot en plus
gamma
Gamma, je ne te l'ai jamais dit, mais mon premier contact ( vers 1997) avec ASI a été Gamma gt: jamais je n'avais vu une telle présence, un tel pouvoir de ponctuation, une telle force corrosive, une anarchie aussi salutaire, dans les innombrables sites ( 5) que j'avais honorés de ma fréquentation. J'espère que cet hommage te laissera indifférent, pour que tu puisses simplement continuer à être Gamma gt. Amen.
A mon goût un peu trop focalisé sur la vision de peur que des enfants soient souillés par l'autre, de façon incontrôlable, les parents ne pouvant se reposer sur aucun adulte sensé sur les lieux de convivialité et sociabilité enfantine.
Finalement quand a-t-on parlé de pourquoi l'école ou pas? Puisqu'on a juste parlé de cas extrêmes, alors que d'autres choses plus quotidiennes peuvent être critiquées et peuvent justifier qu'on ne souhaite pas "subir" l'école pour ses enfants pendant 100% de leur scolarité. Pas moyen de faire la critique de l'école quand une critique se fonde sur autant de choses déformées ou fausses (un exemple de faux: le tout pouvoir du prof ou du chef d'établissement.., les sanctions sans garde-fou: c'est dépassé comme argument, car justement il y a des décisions paritaires au moment du conseil de discipline).
Et pourquoi n'a-t-on pas discuté des difficultés? Jusqu'à 6 ans rien n'oblige les familles à mettre leurs enfants à l'école, ni à les instruire. Pourtant les primo entrée en CP, ce n'est pas tendance du tout. Preuve qu'il doit y avoir des arguments poids lourds du style: l'éveil scolaire est très au dessus de l'éveil familial. Et que la mère (où ça les pères au foyer? ah oui, ils sont là si peu qu'on les voit pas) de famille qui vit dans un repliement, un manque d'interlocuteur, de sources extérieure d'intérêt sans rapport avec sa famille, ses enfants, s'étiole et n'est plus bonne qu'à s'obnubiler sur des idées fixes, ça me fait de la peine. Elle se fait manger par ses enfants qui finiront par la ranger loin car elle les étouffe, c'est pas possible les deux ensemble? eh si tout le monde est victime et coupable, donc c'est pas demain la veille qu'on se le défait ce nœud. Pour dire que après coup, je regrette parfois de n'avoir pas plus pris en charge les miniatures, mais j'aurai eu peur. Une peur encore pire que la peur de J.
"Et pourquoi n'a-t-on pas discuté des difficultés?" j'aurai dû précisé des difficultés quand on se passe de l'école

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Oui, merci Mona. On fait ce qu'on peut. Pas de reproche à personne. Je suis un peu rude parce que j'ai confiance dans la minute de lucidité qu'on finit par avoir quand on a la tête avec la capuche de face.
Adelwin semble anxieuse +++ et son absolutisme anti-école m'a dérangé.
Beaucoup ici pense que c'est un choix honorable et courageux, intéressant mais qu'il est inutile de ne pas garder confiance en l'école pour certaines périodes de la scolarité. Si ses enfants la sentaient plus sereine, ça ne peut pas être mal. Et puis on ne sait pas à l'avance les impératifs-surprises de la vie. Si les enfants d'Adelwin sont obligés d'aller à l'école pour une raison x, je crois qu'ils auraient des difficultés énormes même si ils sont dans un environnement tip-top et quel dommage. Rien n'est jamais irréparable et un enfant est persuadé que Papa/Maman les plus forts vont être capables de tout solutionner, là ils doivent ressentir que Maman a une faille.

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... ressentir que Maman a une faille.



Pas plus que pour des enfants scolarisés .



Cela arrivera forcément lorsqu'ils seront "ados" , parce que c'est le rôle des ados de sentir des failles partout .



A cette période là , il ne faut surtout pas faillir* et , moins que jamais , utiliser la violence pour faire taire l'enfant , le faire plier ,

ou choisir la fuite et tout lui cèder .

Dire oui quand on sait que l'on doit dire non , par exemple.



Lorsque l'on a installé un dialogue dès avant la naissance , lorsque l'on a accepté de TOUT entendre , l'ado aura les moyens de connaître à peu près les limites dans les expériences genre que les parents aimeraient bien qu'ils évitent ;-)).



* mais on n'est pas super-woman ni superman 24h/24


Vous avez raison, on ne vit pas sur une autre planète en fait et nous ne sommes pas des super parents.
Nous avons accepté d'entendre notre aînée justement, qui n'en pouvait plus de l'école. Combien de parents le font et agissent en conséquence ? Combien de parents ne ramènent pas cela à un caprice ou une lubie qui va passer ?

Nos failles sont dangereuses si nous leur tournons le dos. Je connais le miennes, je n'ai pas peur de les savoir là.

Oui, merci Mona. On fait ce qu'on peut. Pas de reproche à personne. Je suis un peu rude parce que j'ai confiance dans la minute de lucidité qu'on finit par avoir quand on a la tête avec la capuche de face.

Adelwin semble anxieuse +++ et son absolutisme anti-école m'a dérangé.

Beaucoup ici pense que c'est un choix honorable et courageux, intéressant mais qu'il est inutile de ne pas garder confiance en l'école pour certaines périodes de la scolarité. Si ses enfants la sentaient plus sereine, ça ne peut pas être mal. Et puis on ne sait pas à l'avance les impératifs-surprises de la vie. Si les enfants d'Adelwin sont obligés d'aller à l'école pour une raison x, je crois qu'ils auraient des difficultés énormes même si ils sont dans un environnement tip-top et quel dommage. Rien n'est jamais irréparable et un enfant est persuadé que Papa/Maman les plus forts vont être capables de tout solutionner, là ils doivent ressentir que Maman a une faille.


Pour que nos enfants soient scolarisés, il faudrait que nous soyons morts, et croyez-moi, l'école ne serait pas leur première source de malheur.
Nous avons des failles, comme tout le monde, mais ce n'est certainement pas l'école. Ils ont bien compris qu'on ne pouvait pas tout solutionner, que nous ne sommes pas surpuissants. Mais ils nous sont reconnaissants, il me semble, que nous fassions ce qui est en notre pouvoir pour solutionner ce qui peut l'être.

A mon goût un peu trop focalisé sur la vision de peur que des enfants soient souillés par l'autre, de façon incontrôlable, les parents ne pouvant se reposer sur aucun adulte sensé sur les lieux de convivialité et sociabilité enfantine.

Finalement quand a-t-on parlé de pourquoi l'école ou pas? Puisqu'on a juste parlé de cas extrêmes, alors que d'autres choses plus quotidiennes peuvent être critiquées et peuvent justifier qu'on ne souhaite pas "subir" l'école pour ses enfants pendant 100% de leur scolarité. Pas moyen de faire la critique de l'école quand une critique se fonde sur autant de choses déformées ou fausses (un exemple de faux: le tout pouvoir du prof ou du chef d'établissement.., les sanctions sans garde-fou: c'est dépassé comme argument, car justement il y a des décisions paritaires au moment du conseil de discipline).

Et pourquoi n'a-t-on pas discuté des difficultés? Jusqu'à 6 ans rien n'oblige les familles à mettre leurs enfants à l'école, ni à les instruire. Pourtant les primo entrée en CP, ce n'est pas tendance du tout. Preuve qu'il doit y avoir des arguments poids lourds du style: l'éveil scolaire est très au dessus de l'éveil familial. Et que la mère (où ça les pères au foyer? ah oui, ils sont là si peu qu'on les voit pas) de famille qui vit dans un repliement, un manque d'interlocuteur, de sources extérieure d'intérêt sans rapport avec sa famille, ses enfants, s'étiole et n'est plus bonne qu'à s'obnubiler sur des idées fixes, ça me fait de la peine. Elle se fait manger par ses enfants qui finiront par la ranger loin car elle les étouffe, c'est pas possible les deux ensemble? eh si tout le monde est victime et coupable, donc c'est pas demain la veille qu'on se le défait ce nœud. Pour dire que après coup, je regrette parfois de n'avoir pas plus pris en charge les miniatures, mais j'aurai eu peur. Une peur encore pire que la peur de J.


Et bien, quelle saillie, Poisson !

Super, les sanctions garde fou et les décisions paritaires ! Dieu merci, les coups de règles sont interdits, Youpi !!!
Le prof ne peut plus mettre de zéro pour un devoir non rendu, mais c'est lui qui fait la loi dans sa classe -- au bout de 3 croix, tu as une heure de colle -- qui décide de quand mettre ces fameuses croix et qui fait appliquer la punition. Drôle de modèle.

Moi je vois bien dans votre discours l'idée que l'institution est tellement plus apte à éduquer nos enfants ! Sans l'école, les enfants se balanceraient d'avant en arrière, à défaut d'éveil.

Pourquoi donc les parents mettent-ils leurs enfants à l'école 3 ans avant le CP ? Pour la plupart d'entre eux, parce qu'ils travaillent et que l'école c'est gratuit, et qu'elle constitue en cela une bonne garderie. La preuve, si les enseignants sont en grève, les communes doivent organiser la garde des enfants sinon les parents sont dans le pétrin,
Pour les autres, pour les familles qui auraient la possibilité de tarder leurs enfants parce qu'un des parents ne travaille pas, ben ils ne se posent tout simplement pas la question. La très grande majorité des enfants sont scolarisés à 3 ans, pourquoi faire autrement ?

Je ne m'abaisserai même pas à répondre à cela :
"Et que la mère (où ça les pères au foyer? ah oui, ils sont là si peu qu'on les voit pas) de famille qui vit dans un repliement, un manque d'interlocuteur, de sources extérieure d'intérêt sans rapport avec sa famille, ses enfants, s'étiole et n'est plus bonne qu'à s'obnubiler sur des idées fixes, ça me fait de la peine. Elle se fait manger par ses enfants qui finiront par la ranger loin car elle les étouffe"

J'ose espérer que ce n'est pas de moi que vous parlez... Quoi que ! Ce pourrait être par énervement. Sinon, c'est que vous considérez les mères au foyers de cette manière, et alors on nage en pleine idée reçue, c'est limite nauséabond. Vous ne connaissez pas de familles qui pratiquent l'école à la maison, moi je connais l'école. Vous parlez de ce que vous ne connaissez pas en des termes inacceptables.
Super, les sanctions garde fou et les décisions paritaires ! Dieu merci, les coups de règles sont interdits, Youpi !!!
Le prof ne peut plus mettre de zéro pour un devoir non rendu, mais c'est lui qui fait la loi dans sa classe -- au bout de 3 croix, tu as une heure de colle -- qui décide de quand mettre ces fameuses croix et qui fait appliquer la punition. Drôle de modèle.

Tout cela est-il vraiment sérieux?....un prof..!...faire la loi dans sa classe (de 35)?????? Quelle horreur!!!!!
aieaieaieaie!!!!!

Super, les sanctions garde fou et les décisions paritaires ! Dieu merci, les coups de règles sont interdits, Youpi !!!

Le prof ne peut plus mettre de zéro pour un devoir non rendu, mais c'est lui qui fait la loi dans sa classe -- au bout de 3 croix, tu as une heure de colle -- qui décide de quand mettre ces fameuses croix et qui fait appliquer la punition. Drôle de modèle.



Tout cela est-il vraiment sérieux?....un prof..!...faire la loi dans sa classe (de 35)?????? Quelle horreur!!!!!

aieaieaieaie!!!!!


Je parle concept, et vous répondez par la dérision... C'est le signe que vous refusez de voir l'évidence non ? Le fonctionnement de la classe bafoue un principe fondamental de la démocratie.
C'est la démocratie (separation des 3 pouvoirs / liberté, égalité, fraternité), en cours d'histoire, mais la dictature (un dirigeant qui décide pour tous) dans les faits. Parce que il n'y a que ça qui fonctionne hein, avec une classe de 35.

Analysons la liberté en classe : liberté de circulation ? Non. De conscience ? Non. De choix ? Non
Égalité : alors, personne ne me contredira sur le fait que l'égalité s'applique entre adultes mais sûrement pas entre humains. Drôle d'interprétation des droits de l'homme, qui naissent libres et égaux en droit, ça ne doit pas concerner les enfants en fait.
Fraternité... Moui, on peut pas dire que le fonctionnement de la classe incite à se donner des grandes tapes dans le dos.

Bref, nous formons les futurs citoyens à la démocratie et aux grands concepts républicains en leur imposant un système exempt de ces valeurs pendant au minimum 10 ans.

Je sais, les familles... Chez nous c'est plutôt participatif, souvent à la majorité, ou avec division des troupes. Avec une petit touche de "c'est comme ça et picétou" de temps en temps parce que quand même hein, la dictature ça a du bon de temps en temps.
Je précise tout cela pour éviter la volée de bois vert comme quoi chez moi tout fonctionnerait à merveille exclusivement sur le mode de la démocratie.

Je suis persuadée que le fonctionnement arbitraire est le plus simple à mettre en place à l'école. On joue les hypocrites avec le RI établi avec les élèves et les adultes de l'établissement -- on va même leur demander de le signer, la signature valant acceptation de ce dernier... Mais je vois d'ici comment serait accueilli le gamin qui refuserait de signer le règlement intérieur, au prétexte qu'il n'est pas d'accord avec ? Démocratie de fantoche.

Je vais dire un gros mot : Summer Hill. Je l'ai lu dans le cadre de mes études au départ, puis de nouveau qq années plus tard.
Si je n'adhère pas à tout évidemment, je trouve le principe fondamental de cette école intéressant.
Ça veut dire aussi ne pas considérer les enfants comme des animaux de batterie, en les faisant vivre dans des cités scolaires aussi grandes ou un fonctionnement autre qu'arbitraire est quasiment impossible à mettre en place à mon avis.

Sur ce point, c'est certainement une volonté politique.
Mais pour le reste, la pression de la majorité fait son devoir. Un enseignant qui voudrait mettre en place un système réellement démocratique dans sa classe, serait en butte avec ses collègues et serait certainement beaucoup chahuté, car il représenterait un espace de liberté tel au sein du carcan éducatif, que son cours servirait de défouloir.
Youpi!!!....le droit de vote à 3 ans,le permis de conduire aussi!!!!..........halte à l'arbitraire!!!!....aieaieaiee!!!
Libre enfants de Summer hill.....Ha,ha,ha!!!!....dans l'edition que j'ai lu,il y avait un dernier chapitre concluant que
la réussite éducative concernait surtout les gosses de riches.....
moi je connais l'école

Non, vous connaissez "des" écoles, vu que je présume que vous n'en avez pas visitées 55000.
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bigre, vous leur prêtez une diversité, aux écoles !!!
l'éducation nationale est une institution dotée de quelques solides invariants, non ?
bigre, vous leur prêtez une diversité, aux écoles !!!

Permettez-moi de penser, à voir celle de mon village et celles environnantes, quelles ne sont pas toutes emplies d'assassins et de pédophiles de 10 ans.

l'éducation nationale est une institution dotée de quelques solides invariants, non ?

Et de quelques centaines de milliers de variants qui s'appellent des humains.
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bon, je lâche l'affaire, ça me gonfle ces discussions où on joue la surenchère. adelwin n'a parlé ni d'assassin ni de pédophile. Elle dit juste que l'école protège mal les enfants de la violence... elle ne dit pas "protège nulle part, jamais..."

bon, je lâche l'affaire, ça me gonfle ces discussions où on joue la surenchère. adelwin n'a parlé ni d'assassin ni de pédophile. Elle dit juste que l'école protège mal les enfants de la violence... elle ne dit pas "protège nulle part, jamais..."


Effectivement Cécile, mais faire de l'ironie permet de ne pas répondre à certaines questions. Tourner en dérision, c'est tellement plus constructif !

Citation:bigre, vous leur prêtez une diversité, aux écoles !!!


Permettez-moi de penser, à voir celle de mon village et celles environnantes, quelles ne sont pas toutes emplies d'assassins et de pédophiles de 10 ans.


Citation:l'éducation nationale est une institution dotée de quelques solides invariants, non ?


Et de quelques centaines de milliers de variants qui s'appellent des humains.

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Humains qui ont pour point commun à hauteur de 80 %, une éducation incluant de la violence physique, et qui à 100% vivent ensemble 8h par jour sans avoir le choix que ce soit autrement.
80% des instits frappent leurs élèves ? Oui, pourquoi pas, si vous le dites !
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Ce n'est pas ce qui est dit, de plus, minimiser la réalité et les conséquences de la violence physique ET psychologique sur les enfants est en soit un peu.... Comment dirai-je.... regrettable.

La violence psychologique (Cris sur l'élève, réflexion humiliante, punition systématique, autoritarisme....) sont dommageable

Ce genre là p.e.
http://www.dailymotion.com/video/xtbowi_ecoliere-donne-un-coup-de-pied-a-son-maitre-dans-les-testicules_news
Ce n'est pas ce qui est dit

Je ne sais pas mais quand on se targue d'être un bon pédagogue, il me semble qu'on devrait être à même d'éviter les tournures de phrases qui portent à confusion.
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80% des instits frappent leurs élèves ? Oui, pourquoi pas, si vous le dites !

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Là, vous dépassez les bornes. Allez lire les autres messages et revenez ensuite pour débattre, ou pas d'ailleurs.

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Voyez Mona, je voudrais juste qu'il soit possible dans une conversation sur l'institution scolaire :
- que les intervenants acceptent de préciser d' leur vient leur représentation de ce milieu. Ce qui n'a rien à voir avec le droit de donner un point de vue. (car si les "théories" des gens issus de dynasties sont biaisées - admettons -, que dire de celles issues de gens qui ne réfléchissent (peut-être, d'où l'intérêt de poser la question) qu'à partir d'une réalité fantasmée. (dans n'importe quel sens : paradis, apocalypse, Bronx, "machine à broyer").

- que ceux qui défendent un point de vue radical (un avis ou son contraire, peu importe) acceptent d'imaginer que la remise en question vient aussi, et largement, et de plus en plus, de l'intérieur de la machine.

J'ai raconté (sur ce fil et dans des conversations antérieures) divers éléments mis en place par l'équipe alternative avec laquelle je travaille (accrochage scolaire, éducation à l'autonomie, remise en question de l'évaluation, interdisciplinarité qui rationalise les compétences transversales et qui donne du sens aux apprentissages, esprit critique, le tout au service d'un objectif global : que les élèves dans leur diversité socio-culturelle multiplient les chances de devenir des citoyens émancipés). Et nous ne sommes pas les seuls.
Il y a au coeur des écoles des tas d'enseignants animés d'une vision ou d'un idéal social qui dépasse de loin la stricte transmission de leur matière, je voudrais juste que cette conversation sorte des caricatures.
(Ou j'aurais voulu, parce que là, je n'ai plus beaucoup le temps)
Et sur ce point, une des limites, à mes yeux du raisonnement d'Adelwin, c'est de reprocher par exemple à l'école d'empêcher d'imiter les autres, d'être trop sur le mode "chacun pour soi" - ce qui est faux par rapport à mon expérience personnelle d'une part -, mais surtout, d'autre part, ce qui ne me semble guère désamorcé par son choix pour ses enfants.

Tous les choix de vie reposent sur une vision de l'humain : soi, ses enfants, les autres,la société dans laquelle on vit. Et ce qu'on voudrait améliorer.
Je nous pense d'accord sur certains idéaux.
Mais tout ce qu'a raconté Adelwin de ses motivations me semble placer le "chacun pour soi" au sommet de la pyramide, et toute la stratégie d'éloignement de ce qui gène ne me semble pas bon signe pour construire une société porteuse des valeurs que vous défendez aussi.

Mais possible que l'enseignement se porte mieux (disons moins mal) en Belgique qu'en France.

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des professeurs du haut de leurs chaires .
Voilà, ça, c'est une représentation.
(les enfants d'Adelwin ont 10 ans tout au plus, tous ceux dont elle a parlé aussi, et le témoignage que je propose quelquefois concerne des adolescents. La vie scolaire au quotidien, la gestion de l'énergie d'un groupe par exemple, commence presque toujours par un débat sur la disposition des bancs dans une classe. Et ce détail est tout sauf anodin. Le prof n'est pas mécaniquement une star qui pérore sur son estrade. Même si ça existe aussi.).

Je ne fais pas du tout partie de ceux qui pensent que l'école a le monopole de l'instruction - d'ailleurs, je précise depuis le début que ce n'est pas le mode de vie choisi par Adelwin qui me pose question, mais toute sa panoplie de justifications -, je voudrais juste faire entendre que toute cette conversation est vaine tant que le débat repose sur autant d'approximations et d'affirmations lapidaires - carrément fausses parfois -.

Mais bon, vous aimez aussi Pennac, voyez, on a plein de points communs.

des professeurs du haut de leurs chaires .

Voilà, ça, c'est une représentation.

(les enfants d'Adelwin ont 10 ans tout au plus, tous ceux dont elle a parlé aussi, et le témoignage que je propose quelquefois concerne des adolescents. La vie scolaire au quotidien, la gestion de l'énergie d'un groupe par exemple, commence presque toujours par un débat sur la disposition des bancs dans une classe. Et ce détail est tout sauf anodin. Le prof n'est pas mécaniquement une star qui pérore sur son estrade. Même si ça existe aussi.).



Je ne fais pas du tout partie de ceux qui pensent que l'école a le monopole de l'instruction - d'ailleurs, je précise depuis le début que ce n'est pas le mode de vie choisi par Adelwin qui me pose question, mais toute sa panoplie de justifications -, je voudrais juste faire entendre que toute cette conversation est vaine tant que le débat repose sur autant d'approximations et d'affirmations lapidaires - carrément fausses parfois -.



Mais bon, vous aimez aussi Pennac, voyez, on a plein de points communs.



Modifié 1 fois. Dernière modification le 10:44 le 14/09/2013 par pompastel.


Ben je ne suis pas du tout d'accord.
Dire que la totalité des profs regardent les élèves du haut de leur chaire, c'est une caricature effectivement, mais il ne faut pas oublier que la caricature concerne les "gros traits" EXISTANTS.

Dans votre monde à vous, les nombreux exemples que j'ai pris le temps de détailler longuement, ne sont que des REPRÉSENTATIONS ? La violence à l'école est une représentation que je me fais ?

Dans votre école à vous, point de violence ? Non, évidemment, mais vous minimisez et en plus, c'est limité insultant, vous dites que Je confonds la violence avec les représentations que je pourrais avoir de l'école...

Comme si je confondais l'insécurité avec le sentiment d'insécurité.
Une rue mal éclairée avec des crottes de chiens sur le trottoir entraîne un sentiment d'insécurité.
Une rue ou une femme est suivie par plusieurs hommes qui l'insultent ou lui adressent des insanités sexuelles, c'est de l'insécurité.

Vous êtes enseignante et vous avez aussi une représentation de l'école, vous n'y échappez pas plus que moi. J'en ai forcément, mais quand je décris les humiliations, les coups, les insultes, les moqueries... Ca n'entre pas dans les représentations de la violence, c'est de la violence. Et quand ce se passe à l'école, ben c'est de la violence à l'école.
Il n'était pas question de violence dans ma réponse à Mona.
En tout cas, pas de celle qui vous obsède.

(Voyez,là tout de suite par exemple, le fait que vous preniez ma réponse à Mona comme une insulte, je trouve ça violent)

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Elle dit se sentir insultée par ma réponse (à vous).
La manière dont elle l'interprète me semblant fort éloignée de ce que j'ai écrit, j'y ressens une forme de violence, je le fais remarquer puisque la violence est le sujet presqu'exclusif d'Adelwin.
C'est tout.


Levée de boucliers ?
Je suis aussi à titre personnel attirée par des choix de vie alternatifs - plusieurs de mes copains peuvent être rangés de manière assez radicale derrière cette étiquette -
Je suis moi-même (et quelques autres) étiquetée au coeur de l'institution comme tendance subversive.
Je n'ai pas de chapelle à défendre.
Juste le souhait que si on critique l'école - ce que je suis la première à faire - ce ne soit pas d'une manière aussi étroite, il y aurait des choses cent fois plus passionnantes à débattre que cette obsession de la violence et de la méfiance qu'inspirent les autres, n'importe quel autre, par principe.

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Aucune étroitesse d'esprit chez Adelwin
Je n'ai pas parlé de l'esprit d'Adelwin, je parle de l'étroitesse d'angle d'approche de la critique de l'institution scolaire (si vous remarquez bien, je tente le mieux que je peux de rester sur le terrain de l'échange d'idées) Et comme j'ai bien conscience de la limite des conversations par écrit, je viens encore de faire remarquer que mon impression serait peut-être différente si nous étions occupées à papoter, "en vrai".

Cette alternative -là ne vous convient pas , donc elle ne peut convenir à personne
Faux.
Ce qui ne me convient pas, c'est de ramener obsessionnellement toutes les relations humaines hors contrôle de la mère comme forcément porteuses de violence. Ou/et de mettre l'étiquette "violence" sur tout ce qui pourrait provoquer de la contrariété ou ce qui relève de l'apprentissage de la gestion d'énergie d'un groupe de gosses.



Soit la conversation porte sur le-plus-le-mieux apporté par ce choix de vie (et j'aimerais lire autre chose que la fuite de la violence et la peur des autres.)

Soit la conversation porte sur la critique de l'institution scolaire (et j'aimerais qu'elle repose sur une perception plus équitable de ce qui s'y passe et s'y vit).

Soit la conversation porte sur la critique de l'institution scolaire (et j'aimerais qu'elle repose sur une perception plus équitable de ce qui s'y passe et s'y vit).


Et bien il me semble l'avoir suffisamment développé.

Respect des rythmes biologiques de l'enfant :
il se réveille quand il n'a plus sommeil, mange quand il a faim, et peut aller uriner quand il le souhaite sans avoir à demander l'autorisation -- durant la courte scolarité de mon aînée, les enfants allaient aux toilettes en cohorte, et gare à celui qui avaient besoin hors des clous !

Un jour je suis arrivée en avance récupérer ma fille en classe, et en entrant, j'ai eu pleine vue sur sa copine dans les toilettes, porte ouverte pour que l'assistance puisse jeter un œil sur elle tout en n'interrompant pas son activité avec les autres enfants de la section !!! Quel respect pour la pudeur et l'intimité des enfants !

Respect du rythme des apprentissages et des intérêts des enfants, diversité des apprentissages :
Un enfant peut se passionner jusqu'au bout d'un sujet sans être interrompu, ça peut durer des mois.
la vie permet des apprentissages naturellement, pas besoin de recréer des situations fictives comme à l'école.
Par exemple, mes jumeaux se sont essayés à la soustraction en assistant aux matchs de volley pendant 10 jours, en regardant les scores des équipes en lice.

Absence d'évaluation et de notation :
Nos enfants grandissent en toute confiance dans leurs capacités.
Les parents reçoivent des bulletins scolaires dès la PS de maternelle (là, je ne puis affirmer que c'est le cas dans TOUTES les écoles de France, mais c'est assez répandu)
Je rappelle que le fils d'une de mes amies proches a son fils en soutien à l'âge de 4 ans car il est le seul à ne pas savoir écrire son prénom... Donc deux fois par semaine, elle va chercher ses grands à 11h30 et y retourne à 12h10 pour le petit...

Liberté de circulation /absence d'enfermement :
Les enfants instruits en famille ne sont pas enfermés 6h par jour et ne doivent pas faire coïncider leurs envies de dehors avec les 30 mn de récréation quotidienne.
( je mets un bémol concernant les familles qui font l'école à la maison, c'est à dire qui reproduisent l'école, mais chez eux)

Les fréquentations :
Voir les copains ne se réduit pas aux mercredis, aux samedis aprem ou aux vacances.
Pas d'obligation de supporter des enfants pas cool.

Respect des besoins de sécurité intérieure et de proximité avec les parents :
Nos enfants (je parle des miens et de ceux que je connais dont les familles fonctionnent de la même manière que nous) vont et viennent entre leurs activités et nous. Ils viennent nous embrasser, se faire câliner quand ils le souhaitent. Et ce depuis leur plus jeune âge, l'affection que nous leur montrons n'est pas soumise à des horaires.
Le confort affectif est au delà de la présence physique.
l'argument de Poisson, validé par vous, ne tient pas debout. Nous parlons d'enfants scolarisés dès 3 ans, pour qui la présence physique ne serait pas nécessaire pour qu'ils se sentent affectivement entourés ? Bien sûr, quand il apparaît normal de confier ses enfants dès 3 mois, 3 ans c'est déjà assez grand pour vivre seul ses émotions.

une vraie mixité :
Pas seulement sociale, mais aussi dans les âges. Nos enfants vivent dans le vrai monde avec des adultes, des bébés, des bambins, des ados... Ils ne sont pas regroupés par cohortes du même âge.

Évidemment, tout cela n'est pas le cas dans TOUTES les familles non sco, mais l'IEF permet de mettre tout cela en place.

Voilà ce qui a été notre moteur pour ne pas scolariser nos enfants. Et non pas une peur exagérée de l'extérieur et des autres. Nous n'avons pas peur du dehors et des autres, nous le prenons en considération et agissons en conséquence en donnant priorité au bien être de nos enfants, sans que ça enlève quoi que ce soit au bien être des autres.
"Je vois aussi qu'à aucun moment elle ne parle de sacrifice ( de sa carrière rémunèrée ) , et pour cela , pour ce mot jamais prononcé à l'encontre de ses enfants , elle a toute mon estime . "

Quel "sacrifice" ? N'a-t-elle pas choisi ? Je n'ai pas lu tous les messages de ce (trop ) long forum mais pour étayer cette affirmation, il faut nous en dire plus.
Quelle carrière rémunérée sacrifiée ? dans l'éducation nationale ?

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Je n'ai (comme déjà dit) pas tout lu. Interpréteriez vous son acharnement à défendre son engagement dans l'éducation de ses enfants comme l'indice qu'elle le vit comme un sacrifice?

Je n'ai (comme déjà dit) pas tout lu. Interpréteriez vous son acharnement à défendre son engagement dans l'éducation de ses enfants comme l'indice qu'elle le vit comme un sacrifice?


Je pense sincèrement que c'est un problème de compréhension dû au message écrit. Moi j'ai compris que vous disiez la même chose Mona et vous.
En tout cas, point de sacrifice en ce qui me concerne.

Robert , dire à son enfant " je me suis sacrifié pour toi" est une grande violence , largement partagée .

Adelwin ne parle jamais de carrière "sacrifiée" pour "rester à la maison" , ce que je trouve estimable . Je me suis permis de le signaler , peut-être juste à moi-même toute seule ;-))


Vous avez raison Mona, ce n'est pas un sacrifice car je suis totalement épanouie et heureuse de vivre avec mes enfants. Pas de m'en occuper, de vivre avec eux. C n'est pas une activité, ni une occupation ni une obligation, c'est la vie.

"Je vois aussi qu'à aucun moment elle ne parle de sacrifice ( de sa carrière rémunèrée ) , et pour cela , pour ce mot jamais prononcé à l'encontre de ses enfants , elle a toute mon estime . "



Quel "sacrifice" ? N'a-t-elle pas choisi ? Je n'ai pas lu tous les messages de ce (trop ) long forum mais pour étayer cette affirmation, il faut nous en dire plus.

Quelle carrière rémunérée sacrifiée ? dans l'éducation nationale ?


J'ai choisi de ne pas travailler oui. Tout choix sonne la mort d'un autre.
Mona a raison et vous aussi sur le coup. Je ne me sacrifie pas à mes enfants, ni d'un point de vu professionnel, ni de tout autre point de vue.

J'ai fait le choix d'avoir des enfants et de les élever. J'ai mis "pause" pour certaines choses, chaque chose vient en son temps. Quand ils seront grands et qu'ils auront quitté la maison, j'ai des projet, tout ce que j'ai remis à demain de ma propre volonté.

Il n'était pas question de violence dans ma réponse à Mona.

En tout cas, pas de celle qui vous obsède.



(Voyez,là tout de suite par exemple, le fait que vous preniez ma réponse à Mona comme une insulte, je trouve ça violent)


Heu... Vous me prêtez déjà cette histoire de représentations dans un message ultérieur. J'ai laissé courir une fois mais là franchement, c'est un peu facile.

Une fois de plus, vous ne répondez pas à ma question, quelles sont vos représentations de l'école.

Voyez Mona, je voudrais juste qu'il soit possible dans une conversation sur l'institution scolaire :

- que les intervenants acceptent de préciser d'où leur vient leur représentation de ce milieu. Ce qui n'a rien à voir avec le droit de donner un point de vue. (car si les "théories" des gens issus de dynasties sont biaisées - admettons -, que dire de celles issues de gens qui ne réfléchissent (peut-être, d'où l'intérêt de poser la question) qu'à partir d'une réalité fantasmée. (dans n'importe quel sens : paradis, apocalypse, Bronx, "machine à broyer").

Et d'où viennent vos représentations de l'école, Pompastel ?

- que ceux qui défendent un point de vue radical (un avis ou son contraire, peu importe) acceptent d'imaginer que la remise en question vient aussi, et largement, et de plus en plus, de l'intérieur de la machine.

je suis d'accord avec ça. Mais si quelqu'un doit changer les choses de l'intérieur, ce ne sont pas les enfants. Si je voulais changer qqch à l'école, je serais prof ou instit. Je ne vais pas charger mes enfants de le faire à ma place.


J'ai raconté (sur ce fil et dans des conversations antérieures) divers éléments mis en place par l'équipe alternative avec laquelle je travaille (accrochage scolaire, éducation à l'autonomie, remise en question de l'évaluation, interdisciplinarité qui rationalise les compétences transversales et qui donne du sens aux apprentissages, esprit critique, le tout au service d'un objectif global : que les élèves dans leur diversité socio-culturelle multiplient les chances de devenir des citoyens émancipés). Et nous ne sommes pas les seuls.

Il y a au coeur des écoles des tas d'enseignants animés d'une vision ou d'un idéal social qui dépasse de loin la stricte transmission de leur matière, je voudrais juste que cette conversation sorte des caricatures.

Mais je n'ai jamais dit le contraire ! Bien sûr qu'il y a des tas de gens avec de bonnes intentions qui mettent des choses formidables en place au sein de l'école. Il n'empêche que vous ne répondez jamais précisément sur les esemple que je donne de violence, de maltraitance, d'humiliation... Le fait que vous lattiez des choses en place dans votre établissement ne fait pas disparaître la réalité de la violence à l'école ! Comment ça se passe dans les toilettes de votre établissement ? Dans les cours de récré ?

Dans TOUS les établissements (collèges et lycée) où j'ai travaillé, les élèves n'avaient pas le droit de s'assoir sur les pelouses par exemple. Et il n'y a pas de bancs pour tout le monde. Es-ce que je fantasme cela ? Es-ce une représentation que j'ai de l'école, comme étant un lieu de l'interdit ? Tout ce que j'ai raconté sur la gestion des toilettes, vous pensez vraiment que je l'ai inventé ? Soyons sérieux. Les établissements dans lesquels j'ai travaillé sont-ils tous des exceptions, les autres établissements scolaires étant des havres de paix ?

Je vous conseille de visionner le reportage "c'est pas du jeu" de Pascal AUFFRAY, 2013.
Pendant 6 mois, Alice Langlois et pascal AUFFRAY ont observé la cour de récréation d'une école maternelle du 16 eme arrondissement de Paris"

Plein de mignons petits enfants qui jouent ensemble, qui s'entraident, qui se racontent des histoires... Et qui se tapent, qui se liguent à plusieurs contre un seul, qui pleurent, qui sont rejetés...

Je sais bien que les enfants vivent des choses sympas à l'école, mais ces choses sympas qu'ils vivent, les enfants non sco les vivent aussi, sans le versant "enfermés pendant 6 heures" et "côtoyer dès 3 ans des enfants pas sympas"

Moi je ne vois pas l'intérêt de coller des gamins ensemble tout ce temps là sous prétexte qu'ils vont vivre des trucs merveilleux, alors qu'il y aura aussi des trucs vraiment difficiles.
Je suis en train de regarder ce documentaire, et il y a des moments vraiment violents. Le gamin qui arrive comme une fusée et pousse un autre d'un coup, qui tombe à la renverse. Celui qui cherche désespérément à jouer avec les autres mais que tout le monde fuit, des coups encore, la commandante cheftaine qui décide de tout...

Une scène magnifique aussi, la petite qui cherche partout son bébé imaginaire et qui demande à tout un tas de gosses de l'aider, et ils rentrent dans le jeu, disent l'avoir vu, l'aident... Mais ça, ça se vit aussi hors de l'école.

Les scènes de violence on en trouve aussi chez les non sco. J'ai participé à des sorites organisées par des associations de non sco, et j'ai renoncé parce que franchement, il y a des familles dont les parents se contentent de discuter entre eux pendant que les enfants sont en roue libre. Comme à la sortie de l'école, comme les nounous dans les parcs...

Pour vous, ces violences semblent inévitables voire formatrices. Moi, je pense que la vie inclut son lot de contraintes et de violences, pas la peine d'en rajouter en enfermant les enfants une bonne partie de la journée à l'école.








(Ou j'aurais voulu, parce que là, je n'ai plus beaucoup le temps)

Et sur ce point, une des limites, à mes yeux du raisonnement d'Adelwin, c'est de reprocher par exemple à l'école d'empêcher d'imiter les autres, d'être trop sur le mode "chacun pour soi" - ce qui est faux par rapport à mon expérience personnelle d'une part -, mais surtout, d'autre part, ce qui ne me semble guère désamorcé par son choix pour ses enfants.

Les enfants qui cachent leurs copies ou leurs dessins, ça ne vous dit vraiment rien du tout ? C'est marrant, parce que les enfants de ma famille, ceux qui viennent à la maison, ils font tous ça.
Les miens ne font pas ça en fait, et en général je ne l'ai pas observé chez les enfants non sco.




Tous les choix de vie reposent sur une vision de l'humain : soi, ses enfants, les autres,la société dans laquelle on vit. Et ce qu'on voudrait améliorer.

Je nous pense d'accord sur certains idéaux.

Mais tout ce qu'a raconté Adelwin de ses motivations me semble placer le "chacun pour soi" au sommet de la pyramide, et toute la stratégie d'éloignement de ce qui gène ne me semble pas bon signe pour construire une société porteuse des valeurs que vous défendez aussi.

ce qui est en haut de la pyramide chez nous, c'est pas le chacun pour soi, mais leur offrir une enfance heureuse, en espérant qu'ils soient des adultes épanouis. Et la violence, ça ne rend pas heureux.
J'ai déjà répondu concernant nos principes philosophiques, et les valeurs que nous défendons. J'ai cité Kant et l'idée que nous ne tenons pas à éduquer nos enfants dans le but qu'ils s'adaptent à une société telle qu'elle est aujourd'hui, mais pour qu'ils sont les fondations d'une société meilleure. Et pour nous, ça passe par refuser de les tremper dans la violence, de les obliger à côtoyer des personnes pas sympas, d'être obligé d'apprendre ce qu'un programme à décidé pour eux et non ce qu'ils aiment quand ils se sentent prêts.

Nous voulons des hommes libres, dont le sentiment de sécurité aura été comblé, confiants, et franchement, je ne pense pas que tout cela s'apprenne à l'école. Les mots ne sont rien, les enfants attendent des actes.

Reconduire un enfant tous les matins dans un lieu où il sera à coup sûr violenté à un moment ou à un autre, même si parallèlement il y vit des choses merveilleuses, et l'y laisser seul avec des adultes qui n'ont pas de super pouvoirs que je sache, des adultes en qui selon vous je devrais avoir confiance parce qu'ils sont diplômés alors que je ne les connais pas... Ce n'est pas notre façon à nous de concevoir l'éducation des enfants.




Mais possible que l'enseignement se porte mieux (disons moins mal) en Belgique qu'en France.

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Nous voulons des hommes libres, dont le sentiment de sécurité aura été comblé, confiants,
Sans doute.
Sauf que je me demande toujours quelle dose d'angoisse vous leur communiquez quotidiennement, j'espère très sincèrement pour vous que n'êtes pas occupée à construire de manière involontaire le contraire de ce que vous espérez.
Je n'aurais peut-être pas la même impression si nous étions occupée à papoter, "en vrai", dans le salon de thé de votre île par exemple, mais face à vos écrits, je ne peux à ce stade rien imaginer d'autre que des enfants vachement méfiants.
Je serais très intéressée de savoir ce qu'ils choisiront comme genre de métier ou de loisirs (pas besoin d'être psy pour être au courant de la proportion de personnes qui se précipitent dès qu'ils le peuvent par exemple sur des motos, des chiens, des armes - de compétition -, ... parce que leurs parents les leur refusaient au nom de la peur. (dans l'ordre, par exemple, un accident mortel à la génération précédente, pas d'animaux pour cause d'esclavage - nettoyage, problèmes/vacances, hygiène ou dangerosité - ou éducation pacifique, rien à l'horizon des jouets qui évoque la violence,...)


Les mots ne sont rien, les enfants attendent des actes.
Je pense la même chose.
Mais il me semble inutile de reformuler ce que j'ai déjà (trop) écrit.

Aux yeux d'une personne comme moi - comprendre par exemple qui ai sciemment choisi d'inscrire mes enfants dans d'autres établissements scolaires que ceux dans lesquels je travaillais au nom de leur droit fondamental à disposer d'un espace dans lequel je ne suis pas mécaniquement au courant de tout -, votre hyper-présence et hyper-contrôle pose des tas de questions.
Et ne semble pas le chemin le plus court vers la construction d'une société de demain dans laquelle leur perception des autres - enfants, adultes, diplômés ou non - ait une chance d'être un peu relax.

Je trouve personnellement plutôt flippant qu'une mère prenne la responsabilité d'être l'univers entier pour ses enfants, pendant si longtemps. (Puisque les "autres" fréquentés ici ou là par vos enfants doivent être adoubés par vous. Vous venez de nouveau d'écrire que vous refusez d'avoir confiance dans les adultes enseignants parce que vous ne les connaissez pas).

Soit.
Autonomie, émancipation, liberté, enfance heureuse ... nous n'y entendons pas la même chose.

Nous voulons des hommes libres, dont le sentiment de sécurité aura été comblé, confiants,

Sans doute.

Sauf que je me demande toujours quelle dose d'angoisse vous leur communiquez quotidiennement, j'espère très sincèrement pour vous que n'êtes pas occupée à construire de manière involontaire le contraire de ce que vous espérez.

Je n'aurais peut-être pas la même impression si nous étions occupée à papoter, "en vrai", dans le salon de thé de votre île par exemple, mais face à vos écrits, je ne peux à ce stade rien imaginer d'autre que des enfants vachement méfiants.

Je serais très intéressée de savoir ce qu'ils choisiront comme genre de métier ou de loisirs (pas besoin d'être psy pour être au courant de la proportion de personnes qui se précipitent dès qu'ils le peuvent par exemple sur des motos, des chiens, des armes - de compétition -, ... parce que leurs parents les leur refusaient au nom de la peur. (dans l'ordre, par exemple, un accident mortel à la génération précédente, pas d'animaux pour cause d'esclavage - nettoyage, problèmes/vacances, hygiène ou dangerosité - ou éducation pacifique, rien à l'horizon des jouets qui évoque la violence,...)


Ils choisiront bien ce qu'ils veulent !
Je n'ai pas peur de tout ce que vous citez, vous extrapolez complètement sur le fond (jai bien compris que ce sont des exemples)
On éduque nos enfants à se méfier des chiens qu'ils ne connaissent pas, car ils peuvent être dangereux. Il y a des chiens gentils et des chiens méchants. On ne part pas du principe que TOUS les chiens sont sympas.
Nos enfnts ne sont pas spécialement méfiants je trouve, ils vont bien vers les autres enfants mais ils savent qu'on est là. Ils savent, par expérience personnelle, que les enfants sont cruels -- je reprends vos propres mots.

Quand je rencontre des nouvelles personnes, je prends mon temps, on se voit progressivement et on se rend compte alors si "ça passe". Nos enfants ont la possibilité d'experimenter la même chose, contrairement aux enfants scolarisés qui sont obligés de se supporter les uns les autres quand ils ne s'entendent pas.

En fait, ils se sentent libres de ne pas fréquenter des enfants pas sympas et c'est leur force.


Les mots ne sont rien, les enfants attendent des actes.

Je pense la même chose.

Mais il me semble inutile de reformuler ce que j'ai déjà (trop) écrit.



Aux yeux d'une personne comme moi - comprendre par exemple qui ai sciemment choisi d'inscrire mes enfants dans d'autres établissements scolaires que ceux dans lesquels je travaillais au nom de leur droit fondamental à disposer d'un espace dans lequel je ne suis pas mécaniquement au courant de tout -, votre hyper-présence et hyper-contrôle pose des tas de questions.

Non, ce qui vous pose problème, c'est le fait que nous revendiquions comme naturelle la présence d'un des deux parents auprès de nos enfants. Vous avez une vision très étatique de l'éducation des enfants, qui doit être confiée à des tiers.
La perception des autres comme étant relax, c'est marrant... Vous qui dites que les enfants sont cruels entre eux... Alors, ils sont cruels ou ils sont relax les enfants ?


Et ne semble pas le chemin le plus court vers la construction d'une société de demain dans laquelle leur perception des autres - enfants, adultes, diplômés ou non - ait une chance d'être un peu relax.



Je trouve personnellement plutôt flippant qu'une mère prenne la responsabilité d'être l'univers entier pour ses enfants, pendant si longtemps. (Puisque les "autres" fréquentés ici ou là par vos enfants doivent être adoubés par vous. Vous venez de nouveau d'écrire que vous refusez d'avoir confiance dans les adultes enseignants parce que vous ne les connaissez pas).

Quand vous confiez vos enfants à des personnes que vous ne connaissez pas, vous vous en remettez au hasard, aux statistiques. Si votre enfant tombe sur un prédateur, alors il ne vous restera plus que vos yeux pour pleurer.
Avant de confier nos enfants à qui que ce soit, nous prenons le temps de connaître ceux à qui nous confions la prunelle de nos yeux. Enfin ça n'a pas toujours été le cas. J'ai travaillé et confié nos enfants à une nourrice pendant plusieurs années.

Avec la première, pas de souci. Avec la deuxième qui avait les 3 enfants à mi-temps, c'était punitions, obligation pour les enfants de finir leur assiette alors que nous avions bien spécifié qu'il ne fallait pas forcer les enfants et je fournissais la nourriture (question financière hein, pas parce que je n'estimais pas la nourrice capable de bien nourrir mes enfants), le mari qui met des baffes à ses petits enfants sous l'oeil des nôtres...
Bien sûr, nous avons su cela quand les enfants ont été capable de raconter ou par la nounou elle-même parce que c'était normal pour elle.

Il y a deux ans, sous la pression des copains qui nous invitaient à une soirée sans enfants, nous les avons fait garder par une jeune fille qui animait des ateliers pour les enfants dans une association. Elle nous avait été recommandée, comme elle encadrait des enfants, on s'est dit "soit"

Quelques mois plus tard, nous apprenions de sa bouche qu'elle entamait un sevrage suite à une addiction aux médicaments vieux de plusieurs plusieurs années. Ce qui veut dire qu'elle était droguée lorsqu'elle a gardé nos enfants.

Bon, avant elle nous avions eu recour à une jeune fille très bien mais elle était repartie.

Je ne tire pas la conclusion que TOUTES les jeunes animatrices ne sont pas fiables, j'en tire la conclusion que l'habit ne fait pas le moine, et que dans les faits, nous avons confiés nos enfants à une personne droguée, parce que nous lui avons fait confiance sans la connaitre.






Soit.

Autonomie, émancipation, liberté, enfance heureuse ... nous n'y entendons pas la même chose.


Parler d'autonomie et d'émancipation sur une base d'insécurité et de séparation précoce -- dès 3 mois, vous n'allez pas contester cela j'imagine, ou avec un peu de chance plus tard mais de toute façon, à 3 ans c'est école -- ben moi ça ne me met pas à l'aise.

L'autonomie et l'émancipation ne s'acquièrent pas sereinement sur l'abscence de protection et sur l'abandon répété quotidiennement à l'école -- les enfants à qui il faut apprendre à vivre sans leur mère à chaque rentrée en maternelle par exemple, qui pleurent, qui s'accrochent pour certains, qui font tout ce qui est en pleur pouvoir pour essayer d'émouvoir leurs parents. Mais dans notre société, c'est un passage obligé. On leur file un doudou comme objet transitionnel ! Si ce n'était pas si triste, j'en rirais !

Quand la transition se fait au bon moment et en douceur, point besoin d'objet transitionnel !

Après les avoir confiés jusqu'à leurs 3,5 ans pour les jumeaux et à 6 ans pour notre grande, nous avons dû leur redonner confiance, il a fallu qu'ils comprennent que ça n'arriverait plus tant qu'ils ne seraient pas prêts.
Maintenant ils sont très enthousiastes de partir sans moi, pour mon aînée dormir chez une copine, pour les jumeaux passer un moment simplement. Ils adorent aller tous les trois chez un très bon ami, sans nous c'est tellement bien aussi !
La différence, c'est que ce n'est plus un passage aux forceps.

J'ai bien conscience que certaines familles n'ont véritablement pas le choix et doivent travailler. Mais ce n'est pas le cas de toutes les familles qui retournent travailler. C'est un choix pour de nombreux foyers.

Moi ce qui me fascine, c'est la facilité avec laquelle nous confions nos enfants à des inconnus, alors que nous serions prêts à tuer pour les protéger.
Alors, ils sont cruels ou ils sont relax les enfants ?
Vous déformez ce que j'écris : j'évoque la capacité ou non, ou plus, ou moins, qu'ont/auront vos enfants d'avoir une perception relax des autres.

Abandon répété à l'école..
Poisson a déjà proposé l'argument : Le confort affectif est au delà de la présence physique.
Que vous choisissiez le terme abandon - entre autres choses -, me laisse penser qu'on a fait le tour du sujet.
Mona a raison, nous ne dialoguons pas, et nous avons dit toutes les deux ce que nous avions à proposer comme réflexion sur ce sujet.
(Je n'évoque que le cadre d'un dialogue entre vous et moi, pas l'intérêt pour d'autres @sinautes face à ce que vous pourriez publier encore et qui voudraient poursuivre cette conversation.)

Bon dimanche.


(Sur votre objet transitionnel, classique aussi dans le monde des adultes pour tout un tas de raison dans différents scénarios (-ii -), ça marche aussi dans l'autre sens : le nombre de mamans dont on se moque - amicalement, je pense à des copines personnelles - parce qu'elles supportent mal que leur poussin de trois ou quatre ans file droit dans la cours de récré sans se retourner et leur casse les oreilles tout le week end en leur demandant quand-c'est-qu'on-va-à-l'école...)

Citation:moi je connais l'école


Non, vous connaissez "des" écoles, vu que je présume que vous n'en avez pas visitées 55000.


Ok Cugel, j'attends de vous le rapport sur les 54 992 écoles que je n'ai pas dûment fréquentées en tant qu'enfant ou que surveillante, où je suppose le fonctionnement est tellement différent.

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Sur Public Sénat, reportage intéressant en cours et débat à venir.
Vous avez raison de tourner en dérision ce marronier. Mais la probléme est que tout le monde ou presque marche dans cette pulsion. Il se peut qu'il ya ait une réeele angoisse de la part des élèves. Mais je pense sincèrment que ce sont les parents ( le français moyen, aussi bien le bobo du XVI) ou des beaux quartier de province que le parent qui a tout simplment investi en ses enfants un désir de réussir par procuration et qui exige que cela marche quoiqu'il en soit).
Il faudrait s'intéresser au contenu qui est proposé à l'école pour comprendre qu'il n'y a aucune garantie de réussite à tout pris. Mais il est clair que les ravages qui ont été commis à l'école joue hélas dans le sens des phobies des parents;
Qui nous a assomé pendant des année avec le thème de l'école de la réussite, avec les pourcentage imposés de reussite au baccalauréat, qui sous prétexte de se réclamer de Bourdieu a convenu que pour que l'école soit cele de la réussite, il falllait interdier aux élèves de faire des devoirs le soir, et qu'il falait que tout le monde, à chaque étape,soit toujours si j'ose dire sur la même ligne de départ. Qui a décidé qu'à l'école on ferait des art plastiques mais que l'on n'apprendrait jamais à dessiner car cela mettrait en avant l'inégalité des talents. Moin de moi l'odée que l'école soit le lieu d'une lutte impitoyable pour la vie et tant que l'on laissera croire que l'attibution de notes participe forcément à ce struggle for life on srestera dans les passions trises à l'égard de l'école.
Je ne vous donne qu'un exemple: hier sur france Culture s'en est pris à Danièle Sallenave qui, d'un ton un peu trop doctoral certes, défendait à juste titre, comme le lycéen fort cultivé qui était invité aux Matins, la chronologie. Et L. Goumard de se gausser et de dire que la créativité, et l'originalité de la pensée exigeait que l'on rompe avec le recours stupide en histoire à la chronologier et à la narrativité. Quel malentendu!
J'aurais bien objecté à l. Goumard l'ex. suivant: Il y a déjà une vingtaine d'année ( au moment ou la disparition de la chronologie était très à la mode un professeur de physique demande à sesélève s de econde ou de ^Preière je ne sais plus , d'évaluer à l'aide de l'instrument du carbone 14 la date dela vie humaine dans telle grotte préhistorique de Dordogne: résultats: du XVII° au XIX° siècle. Bon les élèves se "plantait" en physique, certes mais ils étaient complètement pommés hors sol. A laloterie on eût pas fait mieux. Si l'école est une lorterie il ya de quoi être angoissé...
Tout est à reprendre contre l'idéologie prétendument démocratique qui a envahit l'école. Cordialemnt, MV
En lisant les jérémiades sur ces prétendues experiences désastreuses de l'école.....il me semble que la vie a du être douce pour eux....Pour
rester scotchés si longtemps dessus...parceque depuis ....pour ma part, j'ai eu autre chose à faire......ce qui me surprend c'est la linéarité du propos....un cauchemard en bloc!( le bagne du 21ème siècle..dixit Shneidermann)...pour y bosser,je sais que chaque jour est différent....pour tous les participants.....comme la vie..et que le rôle de tous les éducateurs est,avant tout, d'apprendre à s'adapter.à ses différences ou différents....parceque :il n'y aura pas d'autre choix(....oui, oui, même se lever le matin..si,si!!!)
Je recommande l'écoute de Onfray sur France culture sur l'inventaire de 68(charges et décharges) du vendredi31/8..... surtout sur la faillite des intellectuels....qui nous ont mis dans les pattes et têtes,des préoccupations dont ce forum est remplis....des préoccupation de bourgeoises en diable,nombrilistes....et surtout désastreuses car ayant contaminées notre société et surtout notre école ...avec le résultat que l'on sait.
Enfin....

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Je voudrais simplement faire quelques remarques:

À l'école, il n'y a pas que les enseignants, il y a aussi les copains, aussi importants, voire plus que les enseignants, pour certains enfants. Et peut être encore plus importants pour les enfants en difficulté avec les copains, ceux qui ont du mal à se défendre, les timides, les orgueilleux, les solitaires.

Par ailleurs, j'ai eu, mes enfants ont eu, des enseignants au dessous de tout. J'avoue que c'est de ceux-là que je parle quand je veux faire mon petit effet, il y en a eu de gratinés... J'en ai eu aussi de magnifiques, peu, mais qui ont, avec le temps, effacé tous les autres. Ceux-là, j'en parle moins souvent, je les garde aufond de mon coeur.

Enfin, il faut beaucoup d'énergie pour instruire soi même ses enfants, mais surtout pour leur garder des liens sociaux pertinents puisqu'ils sont privés, précisément, des fameux "copains d'école". Comment compenser leur absence?

Ceci dit sans hostilité aucune envers les parents qui choisissent l'instruction à domicile. Choisir, c'est aussi sacrifier, et nous le faisons tous.
Elle parle de quoi la chronique de D. S. ? Étant adepte des chocolatines, je me suis arrêté de lire à pains au chocolat.
--
Avez-vous entendu parlé de ce qui se trouve sur ces sites ?

ACCORD-CADRE ENTRE TOTAL ET L'ÉTAT POUR UN NOUVEAU PLAN D'ACTION EN FAVEUR DE LA JEUNESSE (7 juin 2013)
http://www.jeunes.gouv.fr/IMG/pdf/Fej_DP_130531_M4.pdf

Quand le Ministère des Sports et de la Jeunesse s’encanaille avec Total
http://www.blogapares.com/quand-le-ministere-des-sports-et-de-la-jeunesse-sacoquine-avec-total/

Comment le groupe Total va financer la réforme de l’Éducation nationale (11 juillet 2013)
http://www.bastamag.net/article3107.html

Quand le Ministère des Sports et de la Jeunesse s’encanaille avec Total
http://www.blogapares.com/quand-le-ministere-des-sports-et-de-la-jeunesse-sacoquine-avec-total/

Révoltant n'est-ce pas!
Et dire que si le groupe Total payait ses impôts, l'Etat pourrait financer ses activités en faveur de la jeunesse sans avoir besoin de sponsor !!!!


Pour finir de vous plomber le moral, Prenez le temps de regarder ces images ......

En sortant de l'école .... Une autre histoire de l'école primaire
http://www.scoplepave.org/en-sortant-de-l-ecole

Remarquable et édifiant.... Bouleversant
De toutes façons, comme l'école ne sert à rien, qu'elle forme des générations entières d'illettrés, que les profs sont tous nuls - y compris ceux qui éduquent leurs propres enfants à domicile si si ça existe, je vous jure, - que tous les enfants se font racketter, qu'on sera bientôt au niveau d'éducation du Bengladesh, qu'est ce qu'elle irait faire en classe ?

Il vaut mieux qu'elle reste devant la télé. Gulli, c'est très bien !
Aucun phobie parmi ces éléves, aparemment : http://television.telerama.fr/tele/documentaire/chemins-d-ecole-chemins-de-tous-les-dangers,11469458.php. C'est au Kenya.

Hier, c'était au Népal, toujours pas de phobiques.

Je suis à la recherche de phobiques du doigt qui presse les claviers en faisant plic plic. Si vous connaissez un tel cas...
Moi je connais des gens qui ont la folie des trains
Que fait la sncf ?
je connais des gens qui ont la phobie des ascenceurs
que fait la societe OTIS ?
je connais des gens qui ont la phobie des lieux clots et sombres
Que fait l'EDF?
je connais des gens qui ont la phobie des araignees
que font les entomologistes ?
..................
Je connais beaucoup de phobiques ?
Normal je suis psychiatre .
D'ailleurs il y a aussi des gens qui ont la phobie des psychiatres ,
Au secour Freud !
En plus d'être prof....il faudrait se sentir coupable de la phobie de la demoiselle...Je viens de faire la rentrée .....35 par classes...
individualisation,remediation,innovation,renovation.....et j'en passe....je dois être totalement incompétent......mais je n'arrive pas à penser comme une mère....je suis simplement prof!
En même temps, qui pourrait reprocher à une mère de se faire de l'argent sur le dos de ses enfants ? Non mais c'est vrai, avec le temps et l'argent qu'elle a dû lui consacrer...
Je viens de trouver le carnet de voyage en Normaland. Didon, qu'est-ce que c'était bien !

Pffft la petite Touchard (experte en expertise de psys !!!) qui vient gratter ses pustules de victime dans mon giron... Quelles que soient ses souffrances, réelles ou pas, je trouve tout cela ob-scène. Les grandes peines sont muettes.

J'imprime le carnet Normaland, un café, mon fauteuil, un truc de Rachmaninov comme fond sonore. Je n'ai pas de coeur, je sais. Et je ne suis pas LOL non plus.
je n'attend plus grand chose des analyses (et le mot est bien disproportionné) de ces journaleux mais avec vous je ne suis jamais déçue!!

ils passent leur temps à inventer des maladies des symthômes pour justifier de leur argumentaire un peu comme l'industrie pharmaceutique invente le reméde et cherche la maladie apres Bientôt ils nous feront un article sur les hyper actif s et la rétaline!!
ce qui me frappe, c'est surtout la récup' politico-socialo-médiatique du truc.
il y a 50 ans, c'était pas un bon objet pour le bavardage médiatisé. et on avait pas souvent droit à la parole - ou en tout cas à l'écoute. mais je me rappelle la tristesse des derniers jours de vacances, les maux de ventre insoutenables le jour de la rentrée, l'angoisse de l'école (il faut dire surtout la primaire), l'ennui mortel, le perpétuel "qu'est-ce que je fous ici ?", le glauque de ces couloirs, de ces classes, de ces petites camarades. et pourtant j'ai été gâtée, c'était vraiment pas le bagne, ni la zone. mais j'en garde un souvenir horrible. et même si j'ai passé les CM à collectionner les prix d'excellence et les bulletins d'honneur !!

pourquoi ne pas poser la question autrement : l'école EST un endroit angoissant. la situation EST angoissante. et apprendre EST angoissant. certainEs gèrent mieux que d'autres cette angoisse. mais pourquoi ne pas prendre au sérieux le fait que c'est potentiellement anxiogène en tous temps et en tous lieux ? et arrêter de chercher-la-faute-à-qui.
quel est le point commun entre un prof et un tampax usagé ?

ils sortent tous les deux du corps enseignant !
Extrêmement déçu qu'un site réputé sérieux comme Arrêt sur Images propage de fausses rumeurs :
Jean-Michel Aphatie n'a pas de fils, mais une chienne labrador qui, à l'heure que je vous cause, se remet doucement d'une opération délicate.
Pour répercuter cette info destinée aux canidophiles, j'ai réussi, non sans difficulté, à vaincre mon aphatophobie.
Et bien moi je ne suis tout à fait d'accord avec cet article : le harcèlement et la solitude à l'école, ce sont des vrais problèmes dont pas grand-monde ne s'occupe ; de plus parler de ces problèmes n'empêche pas de parler également des problèmes sociaux plus "bourdieusiens" ou plus pragmatiques, qui n'ont strictement rien à voir.

De même que parler de la solitude des personnes agées n'est pas masquer les problèmes liés aux retraites et à leurs réformes.

C'est dommage qu'il faille être fille de journaliste pour parler de ces problèmes, et c'est dommage qu'on ai besoin de personnaliser à outrance certainement, mais le fait d'en parler est déja un bon point à mon avis.

Et c'est un sujet qui n'a rien de consensuel comme je l'ai lu : pour beaucoup, le harcèlement à l'école équivaut des jeux d'enfants, la solitude à l'école à une passade sans conséquence. Pour beaucoup d'autres, ce sont des phénomènes marginaux qui ne valent pas la peine d'être évoqués. Et visiblement, c'est justement le ton qui ressort de cet article... et de certains de ses commentaires.
Merci Daniel,mille fois merci.Une crétine qui a de qui tenir envahit les ondes,pollue le paysage.Mais comment s'étonner ? N'a-t-on pas eu droit il y a quelques mois aux exploits d'une certaine Nabilla ?
Allo Justine, des centaines d'élèves de ta génération- et des autres- s'en sont sortis plutôt bien.Ils ont su résister à l'atroce système et aux méchants sorciers et sorcières qui le font fonctionner malgré bien des difficultés,lesquels se demandent souvent si l'éducation des chères têtes blondes à la maison est la meilleure qu'on puisse imaginer.J'arrête. J'entends venir l'orage...
[quote=Daniel Schneidermann]Justine est la fille d'une journaliste de Challenges, Anne-Marie Rocco. Elles ont d'ailleurs co-écrit le livre. Sans doute ne faut-il pas chercher plus loin les raisons du bon accueil confraternel réservé à son témoignage

J'ai découvert par hasard le site Tout va bien qui s'intéresse au sujet renvoi d'ascenseur-copinage-complaisance-collusion-connivence-imposture-manipulation.

Je ne sais pas si ce site est connu, ni s'il est vraiment intéressant. Je vous donne donc cette adresse sans aucun engagement.

Je précise que je ne connais pas personnellement l'auteur
Comment on fait quand on a la phobie des journalistes des "grands médias"...? on écrit un livre ?
Merci merci merci merci DS. N'étant pas au courant du raffut médiatique préalable à l'interview des 2 victimes, je me demandais bien ce qui motivait leur venue sur une radio de grande écoute pour parler de leur cas personnel.

Victime : "Et le psychiatre ils était méchant et incompétent aussi, ils a dit que c'était à cause de la tapisserie"
Journaliste : "Ha oui oui quels nuls ces psys quand meme !"

Allez, 2 heures de colle pour la mère + fille et conseil de discipline pour France inter
Il y a aussi des profs qui ont attrappé la phobie de cette école là, où ils deviennent des exécutants d'un système kafkaïen qui prend l'eau de toutes parts, mais où le taux de réussite au Bac est maintenu au plus haut.
Il y en a un qui n'a pas été invité par France Inter, même s'il avait sûrement des choses à dire. Il a préféré se suicider, et c'est terriblement triste.

http://www.liberation.fr/societe/2013/09/02/marseille-un-enseignant-se-suicide-mettant-en-cause-l-evolution-du-metier_928889
Bel exemple en effet de reproduction des élites. Si les contacts et relations ne suffisent pas à placer l'enfant d'une famille CSP+++++ dans une bonne école ou entreprise en raison de ses trop médiocres performances, il reste le cycle de rattrapage. Ce sera donc le livre écrit par maman, la pièce promue par Delon pour sa fille, le groupe de rock du fils Adjani vendu dans le grand journal par maman, etc...

Et pendant que les "fils de" sont installés et promus par l'élite pour la rejoindre, le bas peuple - nous - applaudi des deux mains, tremble à leur éventuel échec et pleure lorsque l'un d'eux tourne vraiment mal.

Un nouveau 4 août ne nous ferait peut-être pas de mal.
Ce qui frappe dans ce sujet, c'est la consensualité totale du problème. Vous passez cette interview sur France Inter, et tout le monde compatit avec la pauvre petite fille qui à la phobie de l'école. Tout le monde sait que c'est quand même une exception, et tout le monde va être d'accord pour que des élèves qui ont peur d'aller à l'école aie le droit à une attention particulière. En plus, c'est simple : il y a déjà un livre tout bien écrit où on dit quoi penser et quoi faire.

Et puis c'est pratique un sujet qui ne fâche personne, et en particulier ni les parents d'élève ni les profs, qui peuvent avoir une influence sur les chiffres de médiamétrie. Ah, on pourrait faire des gros titres, rappeler que sur tous les gamins qui rentrent aujourd'hui en CP, une part non négligeable ne saura pas lire correctement en rentrant au collège. En gros, on met 25 pinpins dans une classe avec un instit, 4 jours par semaine, pendant 5 ans minimum, 35 semaines par an, et à la fin il y en a plus ou moins 5 qui ne sauront pas comprendre un texte en le lisant.

Pour qui veut constater l'inertie des pouvoirs publics et l'incapacité des médias à mobiliser, je vois difficilement meilleur exemple.
Compliments pour votre chronique.Je voudrais ajouter un petit complément .Il y a quelques années l'ancien ministre de l' Education ,Luc Ferry ( il a bien des défauts ,mais il n'a pas que des défauts), était invité à la télévision .On lui présente un reportage sur les "internats d'excellence" ( thème aussi rebattu que celui de la phobie scolaire) là ou règne l'autorité ,la vraie , alors qu'en général c'est le laxisme qui domine....Et Ferry, au lieu d'approuver, souligne qu'il vaudrait mieux consacrer les sommes en question qui ne concernent qu'un tout petit nombre d' élèves, à assurer une formation de base solide à tous les élèves de l'école primaire.Ce jour là ,Luc Ferry ,dont je suis loin de partager toutes les prises de position, a remonté dans mon estime.
moi, je décroche de France Inter:j'ai une phobie de la pub ...

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