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Un livre dénonce l'impunité de l'évasion fiscale en France

Et si l’évasion fiscale industrialisée était le prochain gros scandale à faire trembler le pouvoir ? La lecture du livre d’Antoine Peillon, journaliste de la Croix, donne sacrément envie de mettre la lumière sur ces pratiques frauduleuses jusqu'alors restées dans l'ombre de Bernard Squarcini, patron de la DCRI, ou dans les placards du procureur du parquet de Nanterre, Philippe Bourion. A la clé: 600 milliards d'euros.

Derniers commentaires

Je crois que c'est en rapport avec ce livre :
http://www.tdg.ch/economie/argentfinances/information-judiciaire-ouverte-france-ubs/story/16014911
Une référence à Marx, ça me fait tourner la tête. Anne-Sophie... Bravo pour le clin d'oeil !
[quote=D’accord, ça s’appelle de la dénonciation, ou de la délation.]

Pourquoi se fourvoyer avec des mots qui sont ceux des "autres" ?

DÉLATION:
Dénonciation, généralement secrète, dictée par des motifs vils et méprisables.

DÉNONCIATION:
Action de dénoncer à la justice une infraction dont on n'est pas lésé.

DÉSIGNATION:
Action de faire connaître quelque chose de manière précise, de donner un renseignement sur quelque chose.
merci AA de remettre les mots à leur place.
La délation, c'est de la dénonciation mais "toujours en mauvaise part", comme dit Littré ; la dénonciation consiste d'abord à faire savoir, à annoncer, à rendre public : initialement, quand on dénonce un acte de procédure, on le communique aux tiers, même si le sens courant est la rupture d'un accord.
L'action de signaler comme coupable une personne ou un comportement est donc étymologiquement peu connotée, d'ailleurs on va la qualifier pour en préciser la teneur "morale" et parler de dénonciation courageuse, de dénonciation calomnieuse, etc. La définition du CNRTL ("une infraction dont on n'est pas lésé") me semble trop spécifique au droit pénal pour pouvoir être ici retenue.
Au passage, la dénonciation des ridicules, des méfaits et autres abus est plutôt "noble" car elle relève d'une morale qui n'est pas perçue comme mesquine et revêt facilement une dimension littéraire héritée de la tradition antique.
Bref, dénoncer le scandale de l'évasion fiscale ne pose pas de problème, en dénoncer les fauteurs n'en pose guère, mais en dénoncer les bénéficiaires est plus délicat, si cela signifie les nommer, les désigner ...
Effectivement, la désignation consiste à fournir les indications permettant de distinguer quelque chose ou quelqu'un, elle signale seulement, mais le terme relèverait ici de l'euphémisme, me semble-t-il ...
Tu as certainement raison Salfra. Mais il ne s'agit de faire du purisme linguistique (sans connotation péjorative). Si les mots sont importants, c'est qu'ils participent du combat idéologique et politique comprenant donc notre rapport avec eux (c'est pourquoi j'ai renvoyé à mes sources pour que chacun puisse constater la sélection tendancieusement honnête que j'ai faite).
Si la connotation des mots "dénonciation" et "délation" pose problème (puisque Anne-Sophie éprouve le besoin de s'en défendre préventivement: "D'accord"...) n'hésitons pas à prendre les mots et les définitions (sans les déformer pour autant et sans omettre la dimension de l'usage commun) qui nous permettent de fourbir les armes dont nous avons besoin. Il ne s'agit pas de "jouer sur les mots" mais de ne pas se laisser enfermer dans le ghetto de la LQR.
"Désignons les salopards dont nous dénonçons les pratiques antisociales" me semble bien dire ce que nous voulons dire... et faire.
Désigner ou dénoncer des gens coupables connus de l'Etat français... c'est juste donner une info au pauvre petit peuple qui sait jamais rien...
On peut très bien le dire comme ça aussi, en effet.
On est d'accord, en effet ; mes précisions de maniaque (je suis un grand malade à cet égard) n'empêchent pas la dénonciation, bien au contraire !
J'ajoute, car là je n'ai pas été assez clair à mon goût, qu'à mon sens dénoncer nommément ceux qui pratiquent ce type d'évasion pour leurs propres finances, oui, mais attention : les footballeurs, comme l'a écrit waree plus haut, c'est un peu facile, d'autant que je soupçonne certains clubs d'être les vrais organisateurs des pratiques permettant de contourner le fisc (et les joueurs en profitent, bien entendu ...) ; autrement dit, des coupables, oui, mais si possible conscients que ce qu'ils font est immoral et illégal ...
Pour le milieu footballistique (et du sport-spectacle en général), il serait quand même plus intéressant de mettre à jour ses liens avec la mafia. Les responsabilités sont totalement partagées.
Au moment où les financiers lancent un nouveau produit toxique afin d'aider Sarkozy à être réélu il serait salutaire pour la démocratie que les noms soient publiés; tant pis pour les dégats collatéraux (à savoir chez des élus ou des sympathisants de l'opposition). La démocratie est à ce prix: comme Médiapart a diffusé les enregistrements clandestins faits chez Bettencourt (à partir de là les procureurs et la police n'ont pas pu continuer à ignorer les affaires crapuleuses que ces enregistrements dénonçaient), les démocrates, dont vous, se doivent d'oeuvrer pour la démocratie et ne pas couvrir la turpitude. Sinon celui ou celle qui,connaissant des faits délictueux, n'en informe pas la justice est susceptible d'être poursuivi-e par la loi. La justice étant ce qu"elle est, c'est à dire verouillée par les pouvoirs politique et économique desquels tous les fraudeurs sont probablement proches, la publication des noms de ces fraudeurs (ou soupçonnés tels) ne peut être que l'assurance que la justice et la police seront obligées de faire leur boulot.
Les choses commenceraient-elles à bouger ?

http://www.lemonde.fr/economie/article/2012/04/14/evasion-fiscale-une-information-judiciaire-ouverte-sur-ubs-en-france_1685492_3234.html#xtor=RSS-3208

Ou est-ce que ce n'est que de l'agitation stérile pour faire croire que l'on s'attaque au problème ?
Tous les gens travaillant dans le prive pour une multinationale le savent , les gains fait en France sont transféré vers une autre entité et comme ca en France pas de gain donc pas d'impôt ....et en plus on peu licencier en France .

C'est comme la découverte par lesmedias des dégâts fait par les comptables et gestionnaire qui décident de tout dans une boite sans rien connaitre aux différents métiers , ça fout tous par terre , le travail devient une mécanique , les clients sont délaissés , pas de vision a long terme, pas de créativité , résultat la boite coule ...

Et tous ces débordement ont les vie depuis 15 ans, mais c'est vrai on était de dangereux communistes quand ont se permettaient de le signaler .

Bientôt dans 5 ans on se dira qu'il faut le non cumul de mandats , l'égalité homme/femme pour que notre pays change vraiment avec un renouvellement des têtes, telle, que la corruption ne puisse plus s'installer (il faut de temps pour corrompre et du temps pour l'honnêteté).
http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/finance-marches/actu/0202009938743-evasion-fiscale-ouverture-d-une-information-judiciaire-sur-les-techniques-de-demarchage-d-ubs-312468.php
Avec le laxisme de l'État français, on peut dire que les vaches sont bien gardées... pour que certaines donnent un peu de lait au pouvoir en place.

Les 850 millions d'€ d'évasion fiscale d'UBS, c'est par an sur 10 ans, non? Sinon elle ne serait pas responsable d'un vingtième de l’évasion fiscale en France (comptabilisée à 30 milliards €/an). Et encore, le compte n'y est pas: 30/0.85 = 35, pas 20.

Redonnons ses lettres de noblesse à la délation. Là, c'est pour la bonne cause.
Dommage que l'article se termine en ne citant que des footballeurs, trop facile...
la corruption est le fondement des dictatures.
D'après Myret Zaki, la focalisation sur la suisse et UBS sont aussi un effet de guerre économique :

A vous lire, on se dit qu’avec la crise économique, la place financière suisse est devenue le dindon de la farce. Elle demeure néanmoins en tête de la gestion de fortune transfrontalière et, selon la Banque nationale, les dépôts de titres étrangers augmentent depuis une dizaine de mois. Vous n’y allez pas un peu fort?

Ce que je fais, c’est un constat préoccupant. A l’OCDE ou au G20, des lieux sous contrôle des Etats-Unis et du Royaume-Uni, la Suisse et son secret bancaire ont été pris pour cible. On a décidé de dire ce qui n’était plus légitime, soit l’utilisation du secret bancaire pour éviter le fisc. Mais on a oublié que d’autres méthodes bien plus efficaces existent. De plus, derrière ces attaques contre le secret bancaire suisse, existe une lutte commerciale pour conquérir l’épargne mondiale. Demain, la Suisse va régresser au 4ème ou au 5ème rang de la gestion de fortune transfrontalière. La place financière genevoise et les gérants de fortune indépendants vont beaucoup souffrir. Dans cette lutte, nos adversaires usent de moyens légaux en apparence, mais ils sont certainement tout aussi illégitimes que pouvait l’être le secret bancaire suisse.

Vous pensez aux trusts?

Oui, c’est ce que je décris dans mon livre. Sans entrer dans les détails, ces montages dressent une barrière infranchissable entre une administration fiscale et un individu riche, très riche même. Le trust, ce dispositif juridique, est une invention de droit anglo-saxon. Notre droit romain ne la connaît pas. Enfin, comparé au secret bancaire, la protection offerte aux tricheurs fiscaux est bien plus efficace. Ce qui a un coût.

http://www.hebdo.ch/myret_zaki_la_place_financiere_suisse_va_regresser_43224_.html
"D’accord, ça s’appelle de la dénonciation, ou de la délation. "

C'est mal de dénoncer des salauds?
Mesdames, messieurs,

vous ne faites que citer quelques uns des "petits riens" qui me rendent littéralement fou. Quand une parole politique fraternelle, de partage, se voit empêchée par des arguments massue, servis par des coquins drapés d'un voil de respectabilité... je ne trouve qu'un seul mot pour décrire cela: inique.

Plus cela dure, plus mon cuir s'épaissit. Je pense depuis quelques temps que les arguments "d'en face" ne tiennent pas. Quand mon propre voisin essaie de me convaincre que ce sont les pauvres gens qui trichent et qu'il faut punir, et généralement quand on tape sur les faibles et qu'on victimise!!! les forts, je vois ROUGE.

Cette société n'est pas juste.

Amitiés à tous, et je dis cela en m'adressant à vous, individus, en dehors de tout prosélitisme militant:

Résistance!
si j'ai bien lu lors de la déclaration du patrimoine Sarkosy a dit avoir un compte en banque chez UBS ?
Chaque fois qu'on lit un livre de ce genre, on se dit que cela ferait de bonnes questions aux candidats ou aux ministres, mais les journalistes ne doivent pas (savoir) lire....
Parfois, ils en posent une, se font balader ou prendre de haut et n'insistent pas. Ont-ils vraiment creusé le sujet?

On détruit complètement le droit au respect de la vie privée sous des prétextes de lutte contre le terrorisme, la pédopornographie, la délinquance ou le piratage de musiques et films.
Les transferts d'argent semblent les seuls exclus de cette surveillance généralisée....Cela ne semble pourtant pas plus compliqué à surveiller que le peer to peer...
A coté de la fraude fiscale comme coupable en partie des déficits publics, par les impôts et taxes qui ne sont pas perçus, il y a aussi largement la corruption de domaine industriel comme moyen de détournement de masse des fonds publics. Avec dans les deux cas, des politiciens corrompus, abjects traitres à leur nation.

Je ne sais pas si @SI en a déjà parlé (j'ai pas trouvé, pourtant j'aurais cru), mais il y a pour la Grèce l'exemple de grands groupes, et notamment (oh surprise!) de ces si vertueux et donneurs de leçons d'Allemands, dont le groupe Siemens en tête, qui ont utilisé la corruption des décideurs grecs pour obtenir des contrats mirobolants de la part des autorités grecques, notamment des contrats militaires (comme c'est pratique le "secret défense"...) et de sécurité (comme c'est pratique les JOs...).

J'ai trouvé ce billet qui résume bien (sous réserve que tout soit correct) quelques uns de ces scandales de "vampirisation" des deniers publics grecs par des compagnies allemandes et autres :
http://counterpsyops.com/2012/02/15/ue-de-la-corruption-a-la-dette-la-dette-grecque-expliquee/

Et on peut trouver des articles bien intéressants de ci de là :
* Grèce - Pas d’austérité pour l’armée : http://www.presseurop.eu/fr/content/article/1383681-pas-d-austerite-pour-l-armee
Frégates, blindés, chasseurs-bombardiers et sous-marins… Alors que les citoyens se serrent la ceinture, la Défense échappe aux coupes budgétaires. A la grande satisfaction des Etats fournisseurs — Allemagne et France en tête. Extraits.

* Grèce - Le règne de l’impunité : http://www.presseurop.eu/fr/content/article/1529841-le-regne-de-l-impunite
Selon Theodoros Tsoukatos, tous les grands partis politiques grecs reçoivent des pots-de-vin d’entreprises privées. Nul n’a cherché à savoir d’où provenait ce million de marks et les comptes du parti n’ont jamais été examinés.

* Grèce - Les oligarques à l’affût : http://www.presseurop.eu/fr/content/article/1152181-les-oligarques-l-affut
Avant de soupirer après l’Europe du Nord, rappelons-nous que les entreprises allemandes comme Siemens ou Ferrostaal ont versé des milliards de dollars de pots-de-vin à leurs interlocuteurs grecs. Ces bakchichs leur ont permis de décrocher de juteux contrats financés par l’ensemble des Grecs honnêtes qui gagnent modestement leur vie mais, contrairement aux super riches, paient leurs impôts.

* Grèce - Siemens se rachète une virginité (ben tiens...): http://www.presseurop.eu/fr/content/news-brief/1554091-siemens-se-rachete-une-virginite

"Non, les Grecs ne vont pas acheter des chars américains avec l'argent de l'Europe" : http://www.marianne2.fr/blogsecretdefense/Non-les-Grecs-ne-vont-pas-acheter-des-chars-americains-avec-l-argent-de-l-Europe_a400.html
Où l'on apprend que "Au début, l'idée c'était que les Etats Unis donnent gratuitement les 400 chars[...]. Mais, selon des sources grecques, l'Allemagne a réagi de manière hostile à cette initiative grecques, afin de ne pas perdre son monopole avec les chars Leopard 2. Le projet a finalement été abandonné pour ne pas se fâcher plus encore avec Berlin"

Et cette méthode ne date pas d'aujourd'hui, notamment pour Siemens : en lisant la semaine dernière le livre "Le Grand tremblement de terre du Kanto" de Akira Yoshimura (auteur que je recommande énormément, notamment pour "Naufrages", "La jeune fille suppliciée sur une étagère", "Le convoi de l'eau"), je suis tombé sur cette phrase (p.30, Actes Sud) :
"L'expansion de la puissance de l'armée [japonaise] s'accompagnait d'une participation accrue de ses cadres à la vie politique, déstabilisant les cabinets qui démissionnaient souvent. Le scandale Siemens ternit l'image de la marine impériale [japonaise] qui bénéficiait d'un large soutien populaire, et le peuple se mit à désespérer non seulement de ses politiciens, mais aussi de son armée."


Ceci évoque la période d'avant 1914. Et ce scandale Siemens, qui a éclaté en janvier 1914, il est décrit sur un article en anglais sur Wikipedia :
http://en.wikipedia.org/wiki/Siemens_scandal : Siemens had secured a virtual monopoly over Japanese naval contracts in return for a secret 15% kickback to the Japanese naval authorities responsible for procurement.

Morale : chez Siemens, quand on a trouvé une bonne recette commerciale, on ne l'abandonne pas... surtout pas un siècle après s'être fait gaulé.

Par contre tout cela on en a très peu parlé par rapport à l'importance que cela a, et on n'en entendra sans doute pas parler beaucoup plus, tout comme ce problème d'évasion fiscale.
Le seul moyen de résoudre ces problèmes, c'est un pouvoir politique très fort et non corrompu qui agisse sans état d'âme pour être au niveau de ce que sont ces entreprises, UBS comme Siemens : des mafias interconnectées ultra-puissantes.
Sinon les quelques Peillon et Tasos Telloglou qui existent peuvent attendre longtemps avant que leur long et difficile travail serve vraiment.
La délation en Suisse, c'est une pratique courante et encouragée par les autorités...
Par exemple : http://www.agoravox.tv/tribune-libre/article/suisse-la-delation-est-encouragee-31965

Alors pour ces futures victimes qui ont leur compte en Suisse, ce n'est guère qu'une adaptation aux moeurs du pays d'accueil de leur capital.
//D’accord, ça s’appelle de la dénonciation, ou de la délation. Et ce n’est pas joli-joli.//

Ni plus ni moins que ce qu'a fait le maître d’hôtel de Mamie Zinzin pour la protéger. ici, Mamie Zinzin, c'est la France, c'est nous.

Sauf que nous, on n'est pas zinzins.
Le petits contribuables, eux, parfois un peu fraudeurs certes, se font impitoyablement allumer jusqu'à la faillite personnelle.

Le justice à deux vitesse, y compris fiscale.
Cet article confirme bien que la mesure la plus importante que devrait prendre le prochain président de la république est fiscale. C'est pour cela que le programme de Mélenchon, sur le papier, me semble le plus sérieux. Pour avoir un ordre de grandeur, la dette publique française s'élève aujourd'hui à 1600 Milliards, donc si l'on lutte efficacement contre l'évasion fiscale et qu'on restaure une progressivité dans les impôts, ce montant devient abordable à moyen terme.
Je propose à Antoine Peillon de prendre très rapidement contact avec Denis Robert car il va rapidement avoir besoin de ses conseils....
C'est véritablement de la bombe ce bouquin de Peillon. Alors de deux choses l'une, ou bien des démineurs seront discrètement chargés d'en rendre le contenu inoffensif, ou bien il explosera tôt ou tard à la face de notre si belle démocratie.

Dans l'option 2, le plus tôt serait le mieux. A mon avis...


;-)
On pari combien que ce livre passera totalement inapperçu dans les grands média ?

Car il n'y a pas que les footballeurs qui pratiquent l'évasion fiscale. Les présentateurs vedettes, les annimateurs multi-cartes, ceux qui sont payés 50 000 euros par mois et donc ceux qui décident de qui passe ou non à la télé sont-ils tous de vertueux contribuables ?

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