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Commentaires

Un film belge attire l'attention sur le harcèlement de rue

L'ampleur du phénomène avait visiblement été sous-estimée. Le "harcèlement de rue" dont sont victimes les femmes s'est fait brutalement sa place dans les médias, grâce au film d'une étudiante en cinéma belge, largement relayé par les internautes.

Derniers commentaires

Bonjour, ce phénomène n'est rien en comparaison à ce que subissent les automobilistes alors qu'ils se font insulter / klaxonner continuellement et complètement gratuitement au point que prendre sa voiture pour aller au travail est devenu une vraie peur et un vrai calvaire. Ce harcèlement, qui en parle ?
Je profite d'une - relative - accalmie sur ce sujet pour rappeler que la loi prohibe déjà insultes et gestes déplacés. La faire appliquer pourrait servir de "banc d'essai" en vue de son extension aux remarques "simplement" désobligeantes et à la drague lourde. Mais, à mon avis, c'est peine perdue pour des questions de preuve.
http://news.aufeminin.com/harcelement-de-rue-la-robe-un-harcelement-actu5875.html
Merci pour cet article. J'ai cliqué sur le lien vers la page des Inrocks (article sur Cécile Duflot). A côté de l'article, dans les contenus les plus partagés, sur cinq, quatre concernent le sexe en général et même le porno : les retraités du porno, les séries porno qui cartonnent, et l'addiction sexuelle (la capture d'écran est cocasse). En dessous, la pub pour le numéro spécial sexe, avec une bouche extatique. On peut s'effaroucher après cela sur les manifestations de sexisme à l'assemblée. En été dans la presse, on ne se tient plus.
L'affaire belge de la femme harcelée fait des vagues et la France revendique aussi le droit de dénoncer le machisme de rue sans focaliser sur "le garçon arabe" ...En Belgique les écolos veulent débattre du sujet autrement :

Des écolos Belges veulent débattre sur le harcèlement sans accuser une minorité de machisme

Harcelées de tous les pays unissez vous ?
Il en reste un d'occase !
Pour faire avancer le schmilblick, peut-être : les inconnus
POur ceux et celles que ca interesse voir le blog et les réponses de femmes ou d'hommes sur le sujet plus une petite vidéo :

Blog sur le sujet du harcèlement et réponses de femmes et hommes !


Cordialement a vous !
interessante video qui me rappelle mes copines un peu grosse qui aurait bien aimé etre harcelé dans la rue ( entendez dragué ou abordé ) ... je sens que bientot le simple fait de conter fleurette dans la rue sera interdit ... et cela me rappellera un vieux malgache qui me racontait qu'au temps de la colonisation , quand un indigène regardait une femme blanche , il allait en prison ...
Un joli clip avec deux acteurs que j'apprécie particulièrement qui s'inscrit parfaitement dans notre petite discussion.

Attention, éloignez les enfants. Merci.

yG
Elle n'a plus qu'à surfer sur son buzz cette "réalisatrice", une carrière d'icone du "féminisme" l'attend les bras ouverts !
Le lefdelka était peut-être le parolier de Mouloudji ?

http://www.youtube.com/watch?v=ziR44_Ia8e8

Dire qu'il y a des filles, de vrais appels au viol,
Qu'ont l'derrière étonné dès qu'une main batifole
Et vous le trouvez pas débile, le lejfkdela, juste au dessus, qui justifie le comportement de cette bande de frustrés maniant l'insulte, sous prétexte que même lui, mâle comblé, a une petite érection ?

Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur

Le banc de pierre, là, près de l'église, la première fois que j'ai embrassé une fille c'était là, sous les tilleuls.
Cet après-midi nous avions parlé de tout, de rien et de l'été qui finissait. Que sait-on de la vie à quinze ans ?
Mais déjà nous avions tout compris; que cet instant ne reviendrait jamais et qu'il resterait à jamais incomplet
si nous n'allions pas au-delà des paroles et du rire qui pourtant nous avaient comblés.
Cette fille là, tu vois, je sais tout d'elle mais ni où elle est ni ce qu'elle fait en ce moment.
Alors, tu vois, il ne faut pas m'en vouloir si parfois, j'ai envie de me retrouver sur ce banc avec toi,
à quinze ans, et puis de t'embrasser
Hier soir, en repensant à ce forum, je me suis souvenue d'une B.D. de Reiser : ça se place sur une plage en été, une fille seule (perdue au milieu de touristes se faisant bronzer) se fait draguer par un mec qui lui propose direk d'aller à l'hôtel... Elle l'envoie promener bien sûr... puis elle le voit refaire une tentative d'approche avec une autre fille seule, un peu plus loin sur la plage. Celle-ci accepte.
Du coup, la première se met à ruminer "zut, j'ai raté une occasion, peut-être que c'est un "bon coup", je n'aurais pas dû refuser, que je suis bête etc..."
Frustrée, elle se lève et, avisant un type tout seul sur sa serviette, lui propose carrément d'aller à l'hôtel... Le "harcelé" se met à hurler, à la traiter de p..te, de sal...pe (je me méfie des jardiniers) etc...
Ca m'avait beaucoup fait rire à l'époque et encore maintenant.
C'était une époque où on était drôlement plus "libérés"... enfin, où j'étais jeune, où je n'avais probablement pas conscience que j'évoluais dans un monde aux codes machistes... ni subi tout ce que nous sommes nombreuses à subir.
Avec l'humour et talent, ça passe toujours mieux...
Et pendant ce temps, on diffuse du Michel Telo et autres sottises insupportables...
Quelles que puissent être les causes des comportement machistes, ce n'est certainement pas demain la veille qu'ils seront abolis.

s'agissant d'une loi pour les réprimer, elle serait, à mon humble avis, inapplicable pour des questions de preuve. D'autant que les autorités pourront estimer les moyens policiers plus utiles ailleurs.

Mais c'est vérifiable sans attendre une nouvelle loi. La répression de l'injure existe déjà (dans la loi du 29 juillet 1881 sur la presse, si je ne m'abuse). Les femmes qui se font traiter de "chienne" ou de "salope" savent donc ce qu'il leur reste à faire.

Quelles que puissent être les causes des comportement machistes, ce n'est certainement pas demain la veille qu'ils seront abolis.

On pourrait supprimer les insultes dans la rue et le harcèlement de manière assez drastique en modelant une société sexuellement épanouie.
Un "salope" dans la rue est beaucoup l'expression d'une frustration. Un homme rassasié trouverait-il le besoin d'agir ainsi même en étant quand meme macho?

On peut se poser la question de ce qui, dans notre société, crée la misère sexuelle. La réponse pourrait donner des pistes pour progresser.
"On peut se poser la question de ce qui, dans notre société, crée la misère sexuelle. La réponse pourrait donner des pistes pour progresser.": lullushu

La même chose que dans la nature, tout simplement, la concurrence et l'inégalité de naissance, à laquelle s'ajoute celles sociales, culturelles, économiques. Ce n'est pas parce que le sexe ratio s'équilibre avec le temps que tout le monde trouve sa moitié. Beaucoup, hommes et femmes, se contentent de ce qu'ils peuvent avoir et non de ce qu'ils souhaitent avoir. Vous avez là un terreau suffisamment fertile pour engendrer toute la frustration sexuelle que vous voulez.

La question n'a donc jamais été là, il ne s'agit pas de lutter contre la frustration, que de ne pas cautionner l'excuse de frustration. Chose totalement différente.

yG
je plussoie : je dirais même qu'une sexualité "épanouie" passe, justement, par la capacité d'éviter la frustration ("manque imaginaire d'un objet réel") en renonçant à l'illusion qu'on peut être "rassasié" — et qu'on a le droit d'exiger du sexe comme de voler un morceau de pain lorsqu'on est en "état de nécessité".
À ce compte, on n'aurait plus qu'à justifier le viol conjugal : car il ne suffit évidemment pas d'avoir "trouvé sa moitié" pour que celle-ci soit automatiquement disponible et consentante, sauf à être dominée par le poids du "devoir conjugal".

le discours sur la misère sexuelle repose exactement sur les mêmes bases que les justifications du voile islamique : les hommes ne pourraient être que d'éternels enfants dominés par la pulsion et la frustration...
je plussoie : je dirais même qu'une sexualité "épanouie" passe, justement, par la capacité d'éviter la frustration ("manque imaginaire d'un objet réel") en renonçant à l'illusion qu'on peut être "rassasié" — et qu'on a le droit d'exiger du sexe comme de voler un morceau de pain lorsqu'on est en "état de nécessité".

Pour cela il faudrait peut-être déjà que le système (et non "les individus", car "there's such a thing as society" boys) ne tourne pas autour du désir permanent et de la frustration absolue qu'il engendre, mais bon les savants donneurs de leçon libéraux de gauche ou de droite ne semblent pas comprendre la pertinence de cela. Pour eux, "there are only individuals", qui ont bien intérêt à se maintenir droit en temps de tempête sous peine d'être convié au bal des "monstres" "inhumains". Le jour où les docteurs Folamour du dimanche auront compris un tant soit peu des choses toute simple comme l'anthropologie, l'ethologie, la psychologie ou la philosophie, peut-être qu'alors nous aurons droit à des débats un peu plus pertinents que "bigot ou pas bigot", "connard ou pas connard", j'en passe... Les habituelles sottises de la gôche en somme. Le jour où les mêmes types comprendront qu'expliquer ce n'est pas justifier, que dire qu'une société où l'on valorise la marchandise, où l'on veut "tout tout de suite" et où l'individu est de plus en plus technomorphe, est une société propice à la délinquance, ne veut pas dire qu'il faille tolérer la délinquance, peut-être aurons-nous une discussion intéressante. Mais d'ici là, nous nous contenterons de la roupie de sansonnet bien pensante.

A bon entendeur !

je plussoie : je dirais même qu'une sexualité "épanouie" passe, justement, par la capacité d'éviter la frustration ("manque imaginaire d'un objet réel") en renonçant à l'illusion qu'on peut être "rassasié" — et qu'on a le droit d'exiger du sexe comme de voler un morceau de pain lorsqu'on est en "état de nécessité".

En somme vous niez les "besoins" sexuels chez l'homme comme une nécessité. Un homme (ou une femme) qui n'aurait pas de relations pendant 10 ans par exemple ne serait donc selon vous ni malsain ni destructeur (quand je dis destructeur, c'est au moins pour lui même et son égo, et dans les pires cas pour autrui), il suffirait pour lui ou elle de savoir contrôler ses pulsions?


À ce compte, on n'aurait plus qu'à justifier le viol conjugal : car il ne suffit évidemment pas d'avoir "trouvé sa moitié" pour que celle-ci soit automatiquement disponible et consentante, sauf à être dominée par le poids du "devoir conjugal".

Bien sur que non. Expliquer que des relations saines devraient entraîner des personnes saines et donc probablement une société saine n'est pas une justification de comportement malsain et destructeurs.
Or une relation saine n'est pas non plus d'imposer ce que l'autre refuse, mais à mon sens plutôt un accord relativement harmonieux entre les personnes. Le besoin sexuel des hommes n'est pas non plus quelque chose d'insatiable au point que viol soit nécessaire.
Et le viol entraîne une autre forme de misère sexuelle.

Je ne comprends donc pas bien votre opposition sur ce point.


le discours sur la misère sexuelle repose exactement sur les mêmes bases que les justifications du voile islamique : les hommes ne pourraient être que d'éternels enfants dominés par la pulsion et la frustration...

La frustration n'explique pas à elle seule les comportements dont on parle et ne doivent pas la justifier (ce n'était d'ailleurs pas mon intention). Beaucoup d'hommes bien que frustrés n'agressent ou ne harcèlent personne. Cependant cette frustration a obligatoirement des effets négatifs directs ou indirects sur la société, et est intimement lié à nos structures économiques et sociales.
"En somme vous niez les "besoins" sexuels chez l'homme comme une nécessité."
Au sens où vous semblez entendre "sexuel", oui, absolument. On peut vivre sans baiser. Et l'être humain (l'animal aussi, d'ailleurs) a d'infinies possibilités de jouir de la vie, autres que le coït :)

J'ai des amis chastes et "sains et épanouis", si tant est que ce concept de "santé" puisse s'appliquer à quelque chose, la sexualité, qui résiste à toute norme. L'idée qu'on puisse les considérer comme "malsains et destructeurs" au seul prétexte qu'ils ne baisent jamais me met, je vous l'avoue, assez en colère.

Par ailleurs, vous pourrez comme moi observer qu'il ne suffit pas de sauter sur tout ce qui bouge pour n'être jamais frustré. La frustration n'est pas un effet du manque, mais de l'incapacité à supporter que quelque chose (ou quelqu'un) résiste à votre désir. Or, le monde est autre, ne se plie pas à notre ego, c'est d'ailleurs ce qui fait son charme. Pas "d'accord harmonieux" avec quiconque tant qu'on se maintient (qu'on est maintenu) dans une posture de toute puissance infantile. éprouver la frustration et apprendre à la dépasser est une expérience incontournable, à mon avis, dans le développement d'une personne, quel que soit son environnement.

d'autre part, si vous pouvez exhiber la moindre "structure économique et sociale" qui ait jamais pu évacuer toute frustration sexuelle, je suis curieuse de la connaître.
"si vous pouvez exhiber la moindre "structure économique et sociale" qui ait jamais pu évacuer toute frustration sexuelle, je suis curieuse de la connaître.": cécile clozel

+1, puisque si le désir est mouvant, la frustration qui lui est liée ne peut qu'en faire de même. Que la frustration soit plus ou moins grande dans une population, pourquoi pas, répondrai-je à lullushu, mais cela ne solutionnera pas le problème que nous évoquons. Qu'il y ait 1 sur 20 malotrus ou 1 sur 40 ou 1 sur 100, cela suffira à pourrir votre journée et à la fin des fins, il faudra toujours et encore s'occuper de celui qui reste et dont l'attitude n'est pas plus tolérable du fait qu'il soit minoritaire.

yG


Que la frustration soit plus ou moins grande dans une population, pourquoi pas, répondrai-je à lullushu, mais cela ne solutionnera pas le problème que nous évoquons. Qu'il y ait 1 sur 20 malotrus ou 1 sur 40 ou 1 sur 100, cela suffira à pourrir votre journée et à la fin des fins, il faudra toujours et encore s'occuper de celui qui reste et dont l'attitude n'est pas plus tolérable du fait qu'il soit minoritaire.

Certes l'excès frustration n'est pas l'élément fondamental qui crée les malotrus.
Mais c'est une autre question à résoudre et qui je pense est digne d'intérêt.

"En somme vous niez les "besoins" sexuels chez l'homme comme une nécessité."

Au sens où vous semblez entendre "sexuel", oui, absolument. On peut vivre sans baiser. Et l'être humain (l'animal aussi, d'ailleurs) a d'infinies possibilités de jouir de la vie, autres que le coït :)

Certes mais est-ce souhaitable?


J'ai des amis chastes et "sains et épanouis", si tant est que ce concept de "santé" puisse s'appliquer à quelque chose, la sexualité, qui résiste à toute norme. L'idée qu'on puisse les considérer comme "malsains et destructeurs" au seul prétexte qu'ils ne baisent jamais me met, je vous l'avoue, assez en colère.

Je n'irai pas jusqu'à destructeurs, mais il y a quelque chose qui ne fonctionne pas bien. Ce n'est pas qu'une question de frustration mais une question de bien-être. Or aller vers une meilleure société c'est aussi aller vers une société de mieux être pour tous. En cela, il faut je pense distinguer entre frustration et privation.

Qu'on soit frustré parce qu'on ne peut avoir tout ce que l'on voit, soit, ce n'est pas une mauvaise chose.
Qu'on soit privé d'un élément essentiel de notre bien être (soit la sexualité) parce que la société ne fonctionne pas bien, ce n'est pas une bonne chose.
Ce que je dis c'est qu'il faut trouver le bon dosage. Une société qui produit ce genre de disfonctionnement, est une société génératrice de souffrance (je pense à ces gens que vous connaissez qui sont chastes, ils ont probablement de très bon mécanismes de défense pour passer outre, mais vous ne me ferez pas croire qu'ils ne vivent pas une certaine souffrance au fond d'eux-même).

Or ne pas trouver un partenaire est le dernier ressort du bien être à mon sens après les nécessités matériels, et la vie sociale.

Par ailleurs, vous pourrez comme moi observer qu'il ne suffit pas de sauter sur tout ce qui bouge pour n'être jamais frustré.

Bien sur, frustration n'est pas fondamentalement négative. Je suis tout à fait d'accord avec vous sur ce point. Mais mal dosée, trop ou pas assez, n'est pas une bonne chose.




d'autre part, si vous pouvez exhiber la moindre "structure économique et sociale" qui ait jamais pu évacuer toute frustration sexuelle, je suis curieuse de la connaître.

Je serai très heureux de pouvoir exhiber (pourquoi ce mot sur un tel sujet?) toutes structure sociale passée évacuant la frustration sexuelle (ou devrais-je dire, l'excès de frustration sexuelle), je ne le peux malheureusement pas. Tout est encore à faire sur ce point. Seulement poser des problèmes et en discuter peut parfois amener à établir comment on peut améliorer petit à petit les choses. Ou alors refusons-nous de poser la question d'une quelconque amélioration sur ce point et de se satisfaire de l'état des relations que nous connaissons dans nos sociétés?
bon, d'abord sur le terme "exhiber", ne vous méprenez pas sur les connotations, il est juste issu de la discussion mathématique où, couramment, on "exhibe" un contre-exemple pour invalider une généralité.

Pour le reste... les gens, comme vous, qui pensent qu'il existe une norme universelle au genre humain de la "bonne" sexualité, de la "santé" sexuelle, et utilisent cet argument de "la souffrance tout au fond d'eux" pour supposer du malheur là où une façon de vivre ne correspond pas à leurs préjugés me font peur.

je hais l'idée qu'on aille fourrer son nez dans la culotte des gens pour décider à leur place s'ils sont heureux ou pas.
"les savants donneurs de leçon libéraux de gauche ou de droite ne semblent pas comprendre la pertinence de cela."

Bonjour Galaad, vous ne seriez pas un peu.... frustré qu'on (ou je) ne donne pas plus de crédit que cela à votre analyse en terme uniquement de critique du capitalisme ?

Oh, vous avez pour vous "l'anthropologie, l'ethologie, la psychologie ou la philosophie", fichtre, je ne savais pas que ces disciplines parlaient d'une même voix, pas même que l'une d'entre elles le puisse, mais bon, vous êtes sûr de votre droit, c'est la moindre des choses lorsqu'on joue simplement de l'argument d'autorité. ;)

"peut-être qu'alors nous aurons droit à des débats un peu plus pertinents que "bigot ou pas bigot", "connard ou pas connard", j'en passe... "

Faudrait-il encore invalider ces prismes-là, par exemple en évacuant les valeurs religieuses de vos analyses qui en regorgent.

"Le jour où les mêmes types comprendront qu'expliquer ce n'est pas justifier"

Hélas, ce n'est pas en agitant le concept de capitalisme, de libéralisme que vous expliquez quoi que ce soit sur ce sujet.

A prendre votre explication causale univoque au sérieux, on en finirait presque par croire que les relations hommes/femmes, c'étaient mieux avant l'essor du capitalisme...

Oui, c'est juste, à l'époque, il n'y avait que les femmes pour être frustrée sexuellement, les hommes eux se servaient.

Rien que cette mise en perspective historique permet de renvoyer votre cher conviction dans l'air du temps, où elle se complaît.

yG




, que dire qu'une société où l'on valorise la marchandise, où l'on veut "tout tout de suite" et où l'individu est de plus en plus technomorphe, est une société propice à la délinquance, ne veut pas dire qu'il faille tolérer la délinquance, peut-être aurons-nous une discussion intéressante. Mais d'ici là, nous nous contenterons de la roupie de sansonnet bien pensante.
"
" que dire qu'une société où l'on valorise la marchandise, où l'on veut "tout tout de suite" et où l'individu est de plus en plus technomorphe, est une société propice à la délinquance, ne veut pas dire qu'il faille tolérer la délinquance, peut-être aurons-nous une discussion intéressante. Mais d'ici là, nous nous contenterons de la roupie de sansonnet bien pensante."

Oups, j'ai oublié de supprimer ce passage de votre prose Galaad à laquelle je n'ai pas jugé bon de répondre, sorry pour les autres lecteurs, s'il y en a. ;)

yG
Faudrait-il encore invalider ces prismes-là, par exemple en évacuant les valeurs religieuses de vos analyses qui en regorgent.

Je vous mets au défi de trouver dans mon étalage pédant de citations les plus diverses des références religieuses.

Bonjour Galaad, vous ne seriez pas un peu.... frustré qu'on (ou je) ne donne pas plus de crédit que cela à votre analyse en terme uniquement de critique du capitalisme ?
Nan j'rigole bien mais bon, c'est pas trop fun de répondre à des gens qui s'la jouent communautaristes niveau commentaires et puis résument dans un manichéisme assez comique le débat à pipi-caca, bon-méchant, connard-gentilhomme... C'est d'ailleurs très chrétien, cette vision du monde. Je crois que vous êtes très chrétien dans vos réponses - j'en conviens que ma réponse n'est pas très catholique.

A prendre votre explication causale univoque au sérieux, on en finirait presque par croire que les relations hommes/femmes, c'étaient mieux avant l'essor du capitalisme...

Oui, c'est juste, à l'époque, il n'y avait que les femmes pour être frustrée sexuellement, les hommes eux se servaient.

Rien que cette mise en perspective historique permet de renvoyer votre cher conviction dans l'air du temps, où elle se complaît.

Non, c'est là où vous vous trompez. Encore une fois. Votre problème, il me semble, c'est un refus assez cinglant et tonitruant de la constatation la plus simple et évidente d'une seule et unique chose : l'aliénation nouvelle par le capitalisme libéral de séduction. Critiquer cette nouvelle forme d'aliénation, ce n'est pas adopter forcément une posture réactionnaire. Vous savez, les réacs contre-révolutionnaire avaient formulé parmi les critiques les plus brillantes du nouveau régime capitaliste engendré par la Révolution française, à tel point que Marx lui-même admettait le "mordant" de leurs analyses. En ce sens, les socialistes de l'époque pouvaient rejoindre dans les analyses les réactionnaires, contre la bourgeoisie libérale montante. Mais moyen n'est pas fin, et le socialisme n'a jamais eu pour volonté de retourner totalement en arrière, vers un passé qui serait bien meilleur que le présent. Si les bigots se plaignent de la vulgarité et l'aliénation de la femme par la mode, c'est pour imposer leur vision bigote et patriarchale du monde, alors que ceux qui, comme moi, font les mêmes analyses, ne répondent pas à cette nouvelle forme d'aliénation par l'imposition du voile ou je sais pas quoi. Nous sommes dans une volonté émancipatrice et proprement féministe, contre à la fois la sauvagerie libérale des gens de votre sorte, et la pudibonderie misogyne des culs bénis. Critique l'époque présente, ce n'est pas dire qu'auparavant "tout était bien mieux". Moi, j'apprécie certaines critiques de Muray sur le festivisme et la rebellocratie ridicule des mutins de Panurge, pourtant je ne suis clairement pas du même bord. C'est à ça que ça sert aussi, l'esprit critique.

La décence, voilà ce que nous proclamons à la face du monde entier.

"On peut se poser la question de ce qui, dans notre société, crée la misère sexuelle. La réponse pourrait donner des pistes pour progresser.": lullushu



La même chose que dans la nature, tout simplement, la concurrence et l'inégalité de naissance, à laquelle s'ajoute celles sociales, culturelles, économiques. Ce n'est pas parce que le sexe ratio s'équilibre avec le temps que tout le monde trouve sa moitié. Beaucoup, hommes et femmes, se contentent de ce qu'ils peuvent avoir et non de ce qu'ils souhaitent avoir. Vous avez là un terreau suffisamment fertile pour engendrer toute la frustration sexuelle que vous voulez.

Nous sommes tout à fait d'accord sur ce point. Cependant...


La question n'a donc jamais été là, il ne s'agit pas de lutter contre la frustration, que de ne pas cautionner l'excuse de frustration. Chose totalement différente.

...l'un n'empêche pas l'autre
"...l'un n'empêche pas l'autre": lullushu

J'adore cette formule. :)

Cela étant dit, hélas, on ne peut faire ce que vous préconisez, réduire la frustration, puisque celle-ci n'a pas une cause exogène, mais endogène, elle est liée au désir. Pour la tuer, il faut tuer le désir en l'assouvissant ou en en changeant, ce qui ne fait que déplacer le problème, parfois en mieux, sublimation, mais tout aussi souvent, si ce n'est plus, en pire.

yG
depuis quelques jours en Belgique et ailleurs beaucoup de personnes s'expriment autour de ce documentaire. Pour ma part, Bruxellois connaissant très bien le lieu de tournage de ce film, j'avoue prendre un certain plaisir à lire, ici et là, les témoignages d'hommes (genre j'ai un avis sur tout) et de femmes (qui ont bien raison de d'écrire ce qu'elles vivent).

Ce quartier pour un homme de passage est tout à fait traversable, et je serai le dernier à prétendre donner mon avis sur ce que les femmes vivent en ces lieux. Mais, pour ma part, je n'y jamais rien vécu d'incroyable.

Néanmoins, j'attire l'attention de certains hommes qui ont le profil : je-sais-tout-et-j'ai-un-avis-sur-tout-parce-que-moi-je-sais-ce-que-les-femmes-ne-comprennent-pas.

Avant, j'étais un espèce de gars "sympa" qui prend plaisir à séduire pour passer le temps. Objectif se la raconter, faire son séducteur qui n'a rien d'autre à faire. Parfois ça marche, parfois ça marche pas. Et évidemment, a un moment on fait le pas de trop et la fille vous sort un : Mais ça va pas, pour quoi tu me touches l'épaule !
Mais, bête comme un garçon convaincu que j'étais dans mon bon droit, je passais à la suivante, sans insulter la précédente quand même. Quelques années plus tard, j'ai vécu une expérience assez intéressant. L'un de mes amis gay m'a emmené dans une fête où la plupart des invités étaient du milieu. Après quelques bières, la musique battant son plein, certains très audacieux ont commencé à me draguer à la pelleteuse ! Ils y allaient vraiment forts : j'avais le droit à des : viens au toilettes, tu vas voir c'est quoi un mec, ou alors : toi, je te donne trois minutes pour glisser sous la table et sucer.. hein ma salope ! Je vous épargne quand je suis aller aux toilettes, c'est mémorable ! Donc, j'ai essayé d'expliquer à certains messieurs que je ne le souhaitais pas, que je n'étais pas dans l'envie et surtout pas gay. Mais rien n'y a fait, ces super Gays étaient persuadés que je ne connaitrais pas meilleur coup de toute ma vie... Donc, vers 4h00 du matin, je suis rentrée chez moi avec un souvenir amer, dont je me souviens encore 15 ans plus tard et cela ne m'est arrivé qu'une fois.

Aujourd'hui, quand je lis la plupart des commentaires (ici et ailleurs) masculins, je lis des remarques qui respirent la mauvaise foi, qui respirent l'incompréhension et l'explication bancale.
Les femmes doivent être simplement écoutées un point c'est tout. Il y a rien a leur expliquer, à leurs faire comprendre ou quoi que ce soit.VOUS N'ÊTES PAS DES FEMMES. Parfois, nous les hommes sommes idiots et exagérons. Une femme en jupe ne souhaite pas un partenaire minute, ni heures, ni jours; une femme qui sourit ne souhaite pas donner son n° de téléphone et ne provoque rien.

Ce n'est peut-être pas comparable aux évènements du documentaire, mais un mec bourré en boite, reste une expérience a gérer pour les filles. D'ailleurs à titre d'exemple, vers 4 ou 5 heures du matin, la plupart des filles qui dansaient sont rentrées chez elles. Ce n'est pas un hasard.

Et si pour une fois on les écoutait sans leur donner nos éternelles réponses à tout ?

Au plaisir de vous lire,
allez, une petite chanson pour détendre l'atmosphère https://www.youtube.com/watch?v=tBNTqiLBkQo
Eh bien voilà de quoi secouer les bien pensants qui pullulent sur ASI, ou peut-être n'est-ce encore qu'un simplisme occidentalocentriste qu'il s'agirait de "déconstruire" avec acharnement et fureur? Lagrange en son temps avait déjà subi les foudres des hurluberlus idéologues comme l'autre pitre Tévanian et sa tribu folklorique dont une partie s'est expatriée sur ce forum. Je vis à Bruxelles et tout ça c'est connu depuis belle lurette, dans certains quartiers si une femme ne porte pas le voile c'est insultes qu'elle récolte au mieux et crachats au pire - je le sais d'autant plus que ma soeur, typée (origines indiennes), en a fait plusieurs fois les frais, crachats compris, avec des copines en particulier. Sur cela, des politiciens véreux et sans scrupules, comme sa majesté Moureaux, surfent allègrement afin de favoriser le repli identitaire et l'apport de voix qui en découlent (le bourgmestre de Molen allant jusqu'à faire campagne dans les mosquées). Le danger est là : par la promotion d'un multiculturalisme échevelé et une mondialisation libérale qui détruits Etats et Nations, l'on obtient des quartiers où se developpent à côté de la société des cultures en décalage avec l'environnement, poussées à se replier sur elles-mêmes et à se reislamiser par le bas (Kepel) sous la pression à la fois de la misère et d'une recherche de lien social, d'une identite (entre autre) (compréhensible quand la culture d'accueil subit elle-même une dégradation via UE et le multiculturalisme, et quand elle réagit avec du racisme). Comme lesdites cultures et ladite religion (tout comme ses soeurs en monothéisme) ont un rapport à la femme autoritaire et pudibond, on arrive à ces situations délirantes et insupportables. Et les voiles qui y éclosent comme des champs de lavandes ont bien moins rapport à la religion qu'a de causes simplement pratiques.

Sur ce, on attend avec impatience les déluges de statistiques des nazes illustres et autres sociologues d'Etat (Michéa) à la Fasin pour nous expliquer le réel et comment on ne voit pas la Vérité, un peu comme ces économistes toujours près à faire de la "pédagogie" sur la mondialisation heureuse, powerpoint et tableau excell en mains...
Quelqu'un aura t'il le courage de dire ce que l'on voit VRAIMENT sur cette vidéo et dans nos rues ? Bien sùr que non !

Ce qui va se passer ?

-Les bons bourgeois vont s'emparer du sujet (çà a déjà commencé), disserteront sur le «machisme ordinaire » et autres conneries verbeuses du genre, refusant de voir ce qui se passe vraiment.

-Les politiques, pour faire bonne mesure, s’empareront du sujet et voteront de nouvelles lois misandriquo-politiquement-correctes.

-Les médias redoubleront d'efforts de propag.... de « mise en garde », de « pédagogie ».

-Les mâles de base seront châtiés pour ne pas avoir vidé la poubelle ou ne pas avoir débarrassé la moitié de la table.

-Et nos femmes continueront à être harcelées, toujours par les mêmes, car dans l’échelle de la victimisation (celle qui détermine qui a le dernier mot dans ce genre de débat). Les harceleurs  (suivez mon regard...), de par leur capacité de nuisance et de désordre, pèsent bien plus que les harcelées.

J'ajoute qu’évidemment les hommes qui auront recours à des manières plus viriles pour défendre leurs femmes, moins « eco-citoyenno-responsables » seront, eux, remis sur le droit chemin sans ménagement.

Quelle tristesse de voir nos femmes soumises à toute cette merde ! De voir nos modes de sociabilité et de rapport aux femmes si subtils et délicats (quoi qu'en disent les cons, toujours prêts à chier sur notre histoire) ainsi remis en cause.
Et surtout, quelle tristesse d’être totalement impuissant face à çà tant l’état et les bourgeois prennent toujours parti pour celui qui porte atteinte, pour le malfaiteur.
Je trouve ce reportage déprimant.


Il me fait cet effet là pour plusieurs raisons. D'abord parce que je compatis pour les femmes. C'est scandaleux et dégueulasse qu'on puisse se sentir autorisé à parler comme ça.


Mais aussi parce que ça me ramène à la position dans laquelle je me trouve moi-même, simplement pour avoir comme seul point commun avec ces connards d'avoir un pénis et des testicules...


Souvent, quand une femme se plaint du machisme ambiant en présence d'hommes, elle a affaire à une levée de boucliers. Et il me semble que c'est dû à l'amalgame qui peut avoir lieu, dans les réactions face à la grossièreté de certains : Est-ce un symptome qui touche les hommes ou certains hommes? Ce n'est pas toujours clair dans les discours féministes. Et je plaide coupable : je n'apprécie pas être comparé aux personnes qui ont ce genre de comportement.


Mais d'un autre côté, il ne faut pas non plus enterrer l'affaire. C'est quand même insupportable que certaines personnes ne parviennent pas à comprendre qu'ils font face à un être humain qui pense, qui a des sentiments, et qui mérite le respect....


De ce point de vue, la situation est compliquée et en même temps très simple. Tout le monde reconnaît que ce genre de comportement est inadmissible. Et en même temps, à marteler simplement que les femmes sont les victimes des hommes, on fait aussi offense aux hommes qui se comportent bien avec le sexe opposé, comme si on leur signifiait que leur nature est dangereuse, qu'ils sont mauvais au fond d'eux-mêmes. Si le désir sexuel ne justifie pas qu'on manque de respect à une femme, on ne peut pas non plus considérer que le désir sexuel est mauvais par essence : ce serait de la pure et simple hypocrisie.


Et face à la violence du phénomène, l'hésitation est également grande entre la démarche qui prône l'éducation, et celle qui prône la répression. Je ne parle même pas des difficultés à trouver les moyens pour mettre en place l'une ou l'autre, mais véritablement de la question morale que ça représente : est-ce qu'on peut raisonner un tel comportement, ou est-ce qu'on doit l'endiguer par la menace et la peur? Est-ce qu'on peut faire évoluer les moeurs, ou est-ce qu'on doit les réfreiner, purement et simplement, par la force, en désespoir de cause?


Ce qui me déprime dans ce reportage, c'est le fait qu'aucune de ces questions n'est traitée. On en reste au scandale. J'ai l'impression qu'au final personne ne sera satisfait : ni les femmes, dont la condition ne sera pas améliorée, ni les hommes qui se comportent bien, dont on ne reconnaît pas non plus la moralité.
Ah, en Italie, on parle d"honneur" concernant les hommes et leurs attributs ;o))
http://www.francetvinfo.fr/live/message/501/bf9/b81/cc6/f03/0a0/000/e1a.html
ach, ces Sudistes !!! et là, c'est "entre hommes"... ;o)
Et puis té encore une interwiew pour Sofie Peeters la Belge elle le dit presque ...:

Non c'est réel mais ca touche pas l'ensemble des allochtones quand même ....

Comme quoi la politique c'est toujours la même chose une guerre permanente qui élude les vrais problèmes des gens : chômage de masse, problèmes de logements, discriminations, sitgmatisation, bref "la réacosphère" s'en pourlèchent les babines ! Et puis on a ressorti le groupe interdit genre le groupe des "cavaliers de la Fierté Forzane Alliza en France:

Sharia4belgium qui donne son avis. Hasard ? Non on fait mousser le plus possible mais ils sont pas en prison ceux-là ? J'ai pas tout compris là

Sharia4belgium donne son avis à sofie Peeters !

Allez un petit tour et on reprends les mêmes et on recommence ...Sans fin le truc !
Dans les heures qui ont suivi, sur le gazouilleur, avec #harcelementderue, et dans des blogs, et apparemment ici aussi bien que je n'aie lu les comms qu'en travers pour le moment (ras le bol) on se retrouve avec un n-ième tentative d'égalisation des traitements envers f et envers h dans l'espace public.
Or, un homme qui entend 'guapo' se sentira sans doute moins troublé -si ce n'est agréablement uniquement, à condition que ce soient des jolies pépés qui le lui disent, s'il est hétéro, ou des jolis meks s'il est homo- qu'une femme qu'on interpelle, même 'gentiment'
Si elle envoie bouler le pénible, elle récoltera immanquablement les éternels: tu devrais être flattée ou t'as pas d'humour ou salope.
Parce que dans les rapports sociaux de sexe/genre le double standard est permanent.
Une femme dans l'espace public est d'abord une cible, et en plus coupable de l'être; c'est sa faute si:
- elle est jolie selon les canons du moment, hé ouais, parce que comprenez vous, les hommes, c'est pas de leur faute s'ils ne se contrôlent pas (pourtant on nous vend tout le temps l'idée que ce sont les femmes qui ne se contrôlent pas.. tiens tiens.. ha ben oui le double standard..)
- elle porte des fringues à la mode, courtes ou pas (mais si courtes alors là non seulement elle est coupable mais elle cherche)
- elle n'est pas accompagnée (d'un mâle en puissance musculaire et procréatrice) - car la femme de personne est la femme de tous
- elle devrait être occupée à autre chose que passer dans la rue (même si c'est pour aller au boulot).
Et enceinte aussi: en fait, les hommes qui harcèlent dans la rue pensent leur désir ou leur fantasme, et surtout son expression à la face de toustes, comme légitime.

De fait, la peur, une peur insidieuse, permanente, générale, est une composante habituelle des déplacements des femmes, bcp le nient parce que c'est devenu un tel conditionnement de calculer le trajet, la façon d'y passer, les choses à mettre ou à glisser ou non dans le sac... qu'on ne le 'pense' même plus.
Les hommes ont-ils cette peur là? excepté dans certains cas précis?

Par ailleurs, une femme peut *aussi* être interpellée parce qu'elle n'est pas dans les canons du jeunisme et du VPC sexy, hein, et c'est la même chose, en fait, c'est bien réduire une individue à son corps.

Ensuite, la femme-cible l'est dans tous les lieux surtout publics disons autre que la cuisine, la buanderie et la salle de bain, lieux d'exercices attitrés des 'vraies' femmes, il n'y a pas que la rue, et dans tous les milieux socio-culturels, si si, seul, le mode d'expression change,et il peut être non verbal (et allez prouver ça, justement...)

Une lecture tiens, Les mecs lourds ou le paternalisme lubrique, de N.Henry.
GIYF pour trouver de quoi ça cause.

Et pour les motivées, un truc à photocopier, ça tourne sur le net je l'ai repris, mais c'est open.
Et pour pas changer bien sur celà se passe dans un quartier chargé en "musulmans belges d'apparence" ..Il y a des partis d'extrême-droite qui sans arrêt font le "buzz sur la toile" pour évoquer la gène ressentie par la population "gauloise belge de souche" face aux "belges de papiers".

On fait le lit du racisme ambiant, on crée les conditions de la communautarisation de la société et ensuite on crie "au loup" comme l'a fait Sarkozy et et cies quand il eut crée l'UOIF ! "ben c'est fait exprès mes chers" voyons. Donc hurlons avec les loups tous ensemble c'est possible.

Parlons en en France ou ailleurs car pourquoi en Belgique ? Il se passe rien en France ? Ha bon ! Si je vous disait que rien que dans une ville française à 11 ans en allant à l'école dans les années 70 en tablier rose obligatoire, des mecs en belles bagnoles s'arrêtait à ma hauteur, pour demander si je voulais monter une seconde ?

Ou en bus le mec qui se met derrière toi et qui n'a pas forcemment le type "bronzé" et mal éduqué du "bled". Non un type de bonne souche aryenne ! Mais on préfère parler des "autres " facile en ce moment. La bonne blague les "hormones mâles" n'existent pas chez les blancs ? Le désir non plus ?

Les pervers sont forcemement "arabo-musulmans" ? DSK est arabe je paries ! Du moins il ne le sait pas encore ......

Des mecs bien "de souches" et même des "cols blancs" ! Et celà toute l'année ! Plus tard au boulot combien de "chefs" ou "petits chefs" me proposent "la mise" avec mêmes quelques menaces ...

.Bref de celà peut-on en parler ? Quand on est une jeune femme du moins on est souvent "une proie" dès qu'on attends un bus, sur le bord du trottoir, si on attends un ami en voiture, aussi ..Mais pourquoi avoir choisi ce quartier là plus qu'un autre ?? A Neully-sur-Seine les hommes sont différends ?

Dans les quartiers dits chics il ne se passe rien non plus ? Je serais curieuse de faire le même test mais dans un quartier "dit chic" pour voir ! Ha oui dans le temps aussi ca craignait chez les "prolos" ces gros buveurs de rouges avec les mains baladeuses, bref "la populace" mal éduquée, frustrés eux aussi, bref des dizaines d'années après les "clichés sont toujours là" mais ils touchent une "autre population" à risque.

Lamentable !.

On se croirait en Italie té ..ben oui les "gens du sud" ont toujours été plus ou moins accusés d'être plus machos que ceux du nord même en France. [large]C'est bien connu les sudistes ont les mains qui bougent dès qu'ils parlent[/large] alors pour la queue je vous en parle même pas ......

Et même enceinte j'ai eu des propositions comme quoi rien ne dérange la libido des messieurs du moment que vous êtes "disponible" ....Sans compter les frotteurs dans les bus, magasins, des pervers de toutes sortes. On fait quoi à votre avis ? Je suis pas trop d'accord pour légiférer mais se défendre soi-même serait la bonne chose à condition de pouvoir le faire.

Adulte on peux à la rigueur mais enfant non ? Même pas à l'époque en parler à ces parents. Là sur ce coups là Sofie voudrai nous faire croire que "seuls" les musulmans d'apparence insistent, insultent, agressent alors que les "souchiens " eux sont "mieux éduqués" ...

Finalement voilà une affaire qui marche et tout le monde "marche dedans" il est vrai que la merde ca porte bonheur ....Voilà ce que j'en penses ! Quelle bassesse pour en arriver aux éternelles conclusions logiques qui finissent par mettre au pouvoir des Partis qui eux se frottent les mains, en recueillant les voix !

Merci pour eux !

Le sujet trop facile pour être honnête ??
A voir les nombreuses réactions de ce forum, ce reportage a réveillé certaines tensions apparemment.

J'aimerais apporter certaines précisions, après avoir vécu six mois à Bruxelles :

- Le "quartier Anneessens" est composé de maximum quatre rues autour de la place Anneessens, à 100 mètres du centre historique... Sûrement pas un quartier à forte densité maghrébine comme vous l'indiquez.
Sofie Peeters a eu l'intelligence de faire ce reportage dans son quartier, et pas les communes stigmatisées pour leur "islamisation", comme Saint-Josse ou Molenbeek (que Didier Reynders, ministre des Affaires étrangères et ancien chef du Mouvement réformateur, a comparé à l'Afghanistan en mai).

- Enfin, et oui, ce type de comportement est beaucoup plus présent à Bruxelles qu'à Paris (ou à Lille, pour citer l'autre grande ville dans laquelle j'ai vécu). Ma petite amie en était "victime" quasi quotidiennement dans les transports en commun belges (et pas seulement pas des personnes d'apparence maghrébine), beaucoup plus rarement dans le métro parisien. Pas un hasard donc, si ce reportage est réalisé et diffusé en Belgique.

Voilà pour mes ajouts. Merci Antoine d'avoir fait la synthèse du phénomène !
Les femmes ne font que récolter ce qu'elles méritent ! Si elles acceptaient de mieux dissimuler leurs appâts, les accessoires ne manquent pas, les mâles ne seraient pas obligés de les harceler pour les remettre à leur place, celle de femme et mère au foyer. Il faut bien accepter la modernité, que diable, nous ne sommes plus dans les années 70.
En tant qu'homme, je trouve ce comportement méprisable (même si je j'en vois bien les origines sociales et culturelles). Je suis intervenu sur ce genre d'harcèlement 2 ou 3 fois dans les transports en commun: les harceleurs en question sont généralement des lâches qui se calment dés qu'ils sont confrontés à un homme (ce qui est pour moi une régression vis à vis de l'égalité des sexes). Je me souviens même d'une fois où un freluquet entouré de sa bande de pote avait tenu des propos inconvenants à ma chère et tendre alors que nous passions devant sa fenêtre. nous sommes retournés sur nos pas et je l'ai forcé à présenter ses excuses en espérant que cela lui servira de leçon.
J'ai quand même l'impression que l'on a beaucoup plus de facilité à dénoncer le machisme quand c'est celui des pauvres et/ou des "arabes/noirs" -au passage le termes allochtones est immonde- Pareil, il semble plus facile de sous entrendre le dopage pour la nageuse chinoise Ye Shiwenque que pour le nageur americain Phelps. Les sifflets dont à été victime Duflot ont largement été associés à la gauloiserie (sic) des députés. Gauloiseries contre machisme des allochtones ???

Par ailleurs, je conseille d'écouter le reportage de FranceCulture sur le harcellement sexuel -combattre le harcellement de rue plutôt que le harcellement sexuel ?- On y apprends d'ailleurs plusieurs choses:

Que la loi sur le harcellement sexuel à été largement utilisé pour décalifier des agressions sexuelles: un inconnu -caricaturons, pauvre et noir- tripote de force un femme, c'est une agréssion sexuelle, un patron -caricaturons, riche et blanc- tripote de force sa secrétaire tous les jours, c'est du harcellement sexuel, moins pénalisé. D'ailleurs le harcellement est moins pénalisé qu'un vol de portable.

Ensuite, un sociologue précise au début du reportage le sens du harcellement sexuel -qu'il préfère nommer sexiste- Il explique qu'il s'agit d'utiliser la violence symbolique -le féminin est symboliquement inférieur au masculin- pour humilier une personne. Les hommes sont aussi touché: "fait pas ta tapette", "laisse, c'est un travail d'homme", "pédé", etc. Il est évident que quand l'on est un homme hétéro riche et blanc, il y a bien plus de façon d'humilier les gens que quand on est un pauvre arabe. D'ailleurs, l'humilation sera sociallement mieux accepter comme passer avec sa luxueuse voiture devant le RSAiste en R5. Voilà, le pauvre arabe essaye d'aborder une femme, se fait rembarer et pour se venger l'humilie en lui rapellant sa position -symboliquement- inférieure de femme.

Donc au lieu de discourir sur les bledars et autre hitistes, il serai plus judicieux de se battre contre le patriarcat qui fait qu'un secrétaire est un meuble noble et qu'une secrétaire est une blonde conne.
Cela a à voir avec la frustration, ou l'impression de l'être, de ces hommes harcelant dans la rue.
À une époque, c'était parce que la vie en couple, (quand la séparation et l'adultère n'étaient réservé qu'à des gens intellectuellement capables de l'envisager, c'était quand même moins simple, comme actuellement pour certains encore), impliquait une certaine frustration des hommes. Frustration produite par l'image qu'ils ont d'eux, la non-frustration des femmes naissant également de l'image qu'elles ont d'elles, peu de biologique et de survie de l'espèce et de survie nos gènes dans tout ça. Animalité mon cul.

On montre d'un doigt accusateur l'image des femmes dans la publicité ou à la télé, mais quand se penchera-t-on sur l'image des hommes? Le côté scout de la sexualité, toujours prêt, mon style de femme c'est celles qui veulent bien. Une femme voilée, a-sexuée ne renvoie-t-elle pas plus à une image de l'homme dominé par sa sexualité avec une fatalité implacable, c'est pas de sa faute c'est comme l'envie de faire pipi le besoin sexuel, que plein de filles en maillot de bain qui enlève le bas un jour peut-être?
Les féministes se mélangent les pinceaux, exhibons-nous avec naturel!, voilons-nous avec parcimonie! Tout dénoncer d'un bout à l'autre devient un peu normalisant, autoritaire, démotivant.

Avec ce petit film comme d'habitude en même temps qu'on soulève le débat, on brouille les idées. Ce n'est pas un reproche. C'est le film d'une débutante et elle choisit un sujet qui la concerne au quotidien et dont elle ne s'est pas dépêtré in situ , difficile d'exiger un regard qui voit de l'extérieur et analyse avec du recul et en profondeur.

Les journalistes semblent tellement démunis face à ces questions qui sortent du chapeau au hasard qu'ils me font de la peine. C'est à eux qu'il faut faire des reproches.
Ça me rappelle quand j'étais allé en vacances au bled (DZ) avec ma femme (brune, yeux bleus, typée italienne), les jeunes bledards c'est tellement des crève-la-faim, que même quand on se baladait main dans la main dans la rue, elle se faisait aborder au passage ("bien bronzée", "jolis yeux") voire y'a même un blaireau qui lui a touché l'épaule. Genre tu dois te promener avec une batte de base-ball dans la rue et être prêt à tabasser un gars tous les trois mètres pour être tranquille.

Ça m'avait étonné, parce que je pensais, dans ma grande naïveté, qu'il suffisait qu'on se tienne par la main pour avoir la paix. Que nenni ! Il aurait fallu qu'elle mette un voile au lieu de s'habiller à l'européenne (jean, t-shirt, et même pas décolleté). Là je pense qu'on aurait eu la paix.

Mais il faut dire qu'au bled y'a une frustration monstrueuse des jeunes mâles, ça fait peur. Les contacts avec le sexe opposé sont ultra réglementés, la seule façon d'avoir des rapports sexuels, c'est le mariage, et pour se marier il faut un travail, un logement et de l'argent (ce que 80% des jeunes n'ont pas). Du coup, quand tu causes avec tes cousins dans la trentaine et pas mariés, ils ont pour la plupart jamais ne serait-ce qu'embrassé une femme ! Seuls quelques rares audacieux ont réussi à fricoter en cachette. Ça n'excuse rien, mais tu m'étonnes que la plupart ait la finesse de bestiaux en rut. Les normes des sociétés musulmanes construisent une cocotte-minute dans laquelle les pulsions sexuelles sont enfermées, et quand elles y restent confinées anormalement longtemps (ce qui devient la norme en Algérie, les mariages sont de plus en plus tardifs), ça pète chez les moins éduqués et respectueux.

Ce qui m'a surpris dans la vidéo belge, c'est que cela se passe de la même façon en Europe, avec des allochtones qui semblent du cru (vu leur accent, pour la plupart ils ont grandi en Belgique). A priori ici ils peuvent développer une sexualité dès l'adolescence, il n'y a pas l'explication par la frustration (ou bien si ? Ils vivent en communauté et reproduisent les mécanismes du bled ?).

Bref y'a du boulot, parce que quand t'en parles avec tes amies, elles te confirment toutes le truc comme courant, je cite une copine "c'est pour ça que nous les femmes on est plus paisible et posée que vous : si on devait se battre à chaque horreur qu'on entend dans la rue, on y passerait la journée !".
150 ans après Darwin, les thèses évolutionnistes semblent se confirmer. De multiples témoignages tendent à montrer que les mâles sont "programmés" pour être attirés par les femelles présentant certaines caractéristiques biologiques. Disposant d'un stock quasi inépuisable de gamètes, ils ont intérêt à chercher à multiplier les partenaires pour pouvoir en faire quelque chose. Les femelles n'en ayant qu'une quantité limitée doivent se montrer très sélectives. Elles n'acceptent donc pas les avances de n'importe qui.

Une loi sur le harcèlement de rue!!! Il va y avoir un problème de preuve. Un marché colossal s'ouvre probablement pour les vendeurs de stylos-caméras. Les femmes pourront aussi se faire suivre quelque pas après elles par leur mari, un parent, ou un garde du corps dûment rémunéré. On pourra aussi faire déambuler dans les rues de jeunes policières en civil. Mais les avocats plaideront probablement la provocation. Les policiers pourront aussi "planquer" dans les rues, ils repéreront les jeunes femmes un peu sexy pour les suivre avec une caméra et alpaguer les dragueurs. Franchement, ils n'ont pas mieux à faire ? Et puis, nous pensions sortir d'une période "un fait divers - une loi", mais elle bouge encore. Encore un truc qui va être défini de façon calamiteuse et se faire carboniser par le Conseil Constitutionnel.
Géniole, s'il n'est "pas sensibilisé", ce n'est pas parce qu'il "est un homme", c'est parce qu'il ne discute pas assez avec les femmes qu'il connaît, ou parce qu'il n'en connaît pas assez.
On peut mesurer l'évolution d'une société en mesurant le traitement global fait aux femmes.
Force est de constater que ça ne va pas très bien donc...

Qu'il y ait proportionnellement plus d'arabes et de noirs que de blancs n'a rien d'étonnant, faut pas jouer au naïf...
Par contre, ce sont les conclusions que l'on en tirent qui fondent une réflexion intelligente ou pas.
Le problème est global, à l'échelle de la société, et ce ne sont là que quelques stigmates consécutifs.
Tout se joue en amont, dans la construction de l'individu.

Mais... stop.
Ça devient trop compliqué.
Mieux vaut s'arrêter là.
Noirs = arabes = délinquants = Marine.

C'est plus confortable comme ça, pas de doute.
j'ai des réserves sur l'utilisation du terme 'phénomène' pour le harcèlement de rue.
Je sais bien qu'il y a plusieurs sens, mais le plus courant faisant référence à quelque chose de rare et d'extraordinaire, ça ne me semble pas particulièrement bien adapté.
Je sens que ce sujet casse-gueule promet une volée de bois vert et des réactions indignées à quelques commentateurs à venir.
Je sors une bière, les chips, ça va être dantesque...

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