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"Un chef d'entreprise qui paye au black, il vole la société"

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Thierry Grégoire n'est pas responsable des actes de ses collègues.

C'est pas à un syndicat de faire la police parmi ses membres, c'est à l'état de vérifier que les lois sont appliquées avec notamment l'inspection du travail. Mais tous ces services de (...)

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Oui ! Même le roitelet lors de son débat avec Marine Le Pen a mentionné le fait que diminuer la TVA sur la restauration n'avait servi à rien. D'ailleurs lors de sa création, la mesure devait être supprimée en cas d'échec. Il n'en est plus question, b(...)

Emission très intéressante qui explique également pourquoi j'ai du mal à déjeuner dehors le dimanche ^_^


Les éditorialistes qui injurient les jeunes plutôt qu'expliquer leur désintérêt pour des travaux pénibles mal payés dans lesquels ils sont de surc(...)

Derniers commentaires

Merde, j'étais au congrès confédéral de la CFDT à Lyon, si j'avais su je serais venu squatté qq minurtes sur le plateau :-D

Une question pas du tout répondu,
Que font les gens qui ne font plus ces emplois ? (restaurations, hotellerie, mais aussi tout le secteur du maraichage ???)
Tout mon entourage entrepreneurial cherche à recruter..
Je serai vraiment curieux de comprendre où sont partis les gens.
Je comprends bien l'idée de ne plus accepter des salaires minables et des traitements irrespecteux mais du coup ils/elles font comment pour vivre, et pour vivre où ?
Dubai, Amérique latine, Australie, Canada ?
Ils/elles sont pas tous devenus téléopérateurs dans les assurances et la téléphonie quand même ?

Très bons invités, bravo à ce Monsieur Thierry Grégoire en particulier !
Par contre c'est assez insupportable les petites remarques d'Emmanuelle Walter dès la 1ère minute.
La prochaine émission ouvrez le bal en chantant à tue tête : on est des gauchos, on est des gentils, les autres c'est des méchants, ouin ouin....
ça fait vraiment pitié, enfantin, limité au mieux dégradant et irrespectueux des invités...

Je n'ai pas encore pu écouter toute l'émission, mais j'ai tout de suite pensé à cet article paru récemment dans la Voix du Nord :: 

En juin 2020, convaincu par une amie danoise spécialiste du bonheur au travail, Florent Ladeyn a franchi le pas en offrant, pour le même salaire, un 3e jour de repos hebdomadaire à son personnel en plus du dimanche et lundi, jours de fermeture. PHOTO THIERRY THOREL LA VOIX DU NORD

En juin 2020, convaincu par une amie danoise spécialiste du bonheur au travail, Florent Ladeyn a franchi le pas en offrant, pour le même salaire, un 3e jour de repos hebdomadaire à son personnel en plus du dimanche et lundi, jours de fermeture.

eh ben comme quoi suffit qu'on dise merde collectivement, et les patrons se mettent a genoux. "le rapport de force a changé".... eeeeeh oui ! ca s'appelle la lutte des classes, et elle repart dans le bon sens, enfin !

Un peu hors-sujet, mais bon, ça sera sans doute compris : bravo pour le frangin, il va faire du bon boulot à l'AN !!

Emission très intéressante qui explique également pourquoi j'ai du mal à déjeuner dehors le dimanche ^_^


Les éditorialistes qui injurient les jeunes plutôt qu'expliquer leur désintérêt pour des travaux pénibles mal payés dans lesquels ils sont de surcroît injuriés voire mal traités me rappelle le discours qu'on entendait depuis plusieurs années : on ne fera plus le même travail toute sa vie, on devra changer souvent d'employeur et alterner activité et chômage. Ils sont à présent tout surpris de voir que les jeunes ont intégré ce discours de précarité et de voir que le patronat en paie le prix. A force de dire qu'on avait besoin des patrons pour créer de l'emploi on a oublié qu'il fallait des personnes pour les occuper.

Je travaille dans la restauration depuis plus  de quinze ans, et je confirme les dires sur les brimades et la pénibilité du travaille. Il manque un acteur majeur de cette pénibilité qui n'a pas été évoqué: ce sont les clients eux même, demandez à un serveur ce qu'il y a de plus pénible dans ce métier: son patron ou les clients? Vous seriez surpris de la réponse.  

Arret sur image critique la vision  des medias dominants qui ne donne la parole qu'au patronat en donnant un grand temps a un patron representant des autres patrons. 

Oppose a une represntante cfdt molle en tout  point d'accord avec lui. 

Un patron decrit comme de " gauche, vertueux, recusant le rapport de force, considerant ses salaries.... 


Pourquoi ne pas pas avoor invite des representants fo et cgt pour un peu de contradctoire ? 

Ou des travailleurs saisonniers du secteur


Mélenchon a bien insisté dans ses meetings sur le fait qu'on ne pouvait pas augmenter le smic sans avoir en même temps une renégociation des grilles de salaires. Thierry Grégoire  devrait voter Nupes !

Il vole surtout son salarié en ne payant pas des cotisations sociales, points retraites surtout

Il n'y a que moi qui ne suis pas tout à fait emballée en entendant Thierry Grégoire mettre en avant les solutions trouvées pour l'hébergement des saisonniers lors d'un été 2022 sans doute caniculaire, à savoir la tente dans le camping et les containers aménagés ?

Pourquoi ne pas parler du patronat qui fait venir de la main d'oeuvre bon marché de Tunisie pour mettre en concurence travailleurs locaux et étrangers (et ainsi faire pression à la baisse sur les salaires) ? C'est dommage, je suis sûr que la CFDT, Médiapart et le capitaliste ici présents n'auraient pas perdu cette occasion de critiquer avec virulence cette stratégie perverse du capitalisme.

il parle des CDII (CDI intermittents) : ça existe aussi pour les animateurs périscolaires, avec les mêmes effets sur les droits au chômage... et sur les problèmes de recrutement !

+ des burn-outs en série pour les chefs d'équipes


comme il dit en conclusion, ça va péter (gilets jaunes puissance 10000)


ou ça peut changer, si la NUPES a suffisamment de poids pour rebattre les cartes rapidement

et que l'intelligence collective l'emporte sur la compétition et l'individualisme à outrance


sinon, à la rentrée, ça va être un carnage, les conséquences de la réforme de l'assurance chômage, couplée à l'explosion des prix des pâtes, de l'huile, du carburant, des loyers, etc.


dans tous les cas, ça va secouer !!! accrochez-vous...

Merci ASI et Emmanuelle, sais pas pourquoi mais ce sujet m'apporte un peu d'air... un peu de "vie réelle" au milieu des débats de société houleux qui n'en finissent pas d'alourdir l'atmosphère... Voir cette vie réelle résister aux injonctions macroniennes... oui c'est du bonheur !

"Thierry Grégoire, de l'UMIH, tient sur les plateaux des propos progressistes : il parle de "partager la valeur avec les collaborateurs" et de tenir compte du "rapport au travail qui a changé"."
Alors là, je tombe sur le cul. L'UMIH aurait changé ? Il y a une quinzaine d'années, j'ai participé à une occupation du siège de l'UMIH par des précaires de la restauration. On est tombé sur les grilles de salaires... qui étaient encore en anciens francs alors que l'euro était la monnaie officielle depuis 5 ou 6 ans. Inutile de dire que les salaires de base étaient loin du SMIC. À l'époque, le président de l'UMIH était le restaurateur André Daguin , une Grande gueule proche du FN. Son combat de l'époque était d'obtenir la TVA réduite à 5,5 % "afin de créer des emplois". L'UMIH a fini par obtenir satisfaction. les emplois on les attend toujours.

Thierry Grégoire se dédouane des abus de sa profession en reportant la responsabilité sur l'Etat, qui en serait responsable parce que son action n'est pas assez efficace.

On peut résumer cette vision : "pas vu, pas pris".

Et ce sont les mêmes qui demandent des baisses d'impôts, démantelant ainsi les contrôles de l’État dont par ailleurs ils déplorent l'inefficacité.

Non, c'est à la profession de faire le ménage, l'Etat n'étant que le dernier recours.

Mais qu'ont fait les ministres du Travail pendant cinq ans et plus encore ces deux dernières années ???

Ils bousillent encre plus qu'avant les moyens d'inspection (du) et les contrôles (de la) Santé au travail. Sans parler des réformes sur les IRP. Question suivante.

Rendre le travailleur plus agile qu'il ne l'était ; c'est-à-dire servile.


Si on considère que le Saint-Marché est en capacité de se réguler de lui-même, c'est plutôt logique que d'utiliser les institutions de la République pour que celui-ci fonctionne sans entrave. 


Cette réforme allant dans ce sens - à mon humble avis - que de renforcer davantage la dépendance au travail (ce qui inclue naturellement l'emploi précaire ou/et à mauvaises conditions de travail). C'est même d'autant plus impératif quand la "jeune" génération réclame l'inverse.

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