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Uberisation : comment éviter qu'elle tue la protection sociale

Si la montée en puissance des plateformes collaboratives et lucratives bouleverse des pans entiers de professions traditionnelles – hôtellerie, taxis, librairies… – tout en privant les Etats de recettes sonnantes et trébuchantes, un autre aspect de cette uberisation de l’économie ne manque pas d’inquiéter : la menace sur notre protection sociale. Une menace qui n’a rien de fatidique pour peu que les pouvoirs publics commencent à s’y intéresser. Dernier volet de notre série d'articles sur l'uberisation.

Derniers commentaires

Ca me rappelle l'examen d'anglais de 2eme annee (ou 1ere me rappelle plus) en fac de droit (il y'a un peu plus de 10 ans), le truc de certification de langue machin truc europeen...

La partie ecrite, comprehension oral etc... portait sur une emission sur le teletravail qui vantait grace aux nouvelles technologies les avantages des nouvelles formes de travail et la fantastique revolution que ca allait entrainer pour le travailleur lui-meme et le secteur du service. (le machin se concentrait sur le fait que le travailleur pourrait s'organiser comme il l'entendait >meilleure productivité, meilleure reconnaissance de ses competences, etc.... genre gagnant-gagnant pour tous...)

La derniere partie de l'examen oral de quelques minutes, consistait en un jeu de role devant examinateur, l'un devait jouer le role du patron qui se posait des questions face a ce changement de culture d'entreprise, l'autre, employé devait vanter les merites de ce changement.
Madame Anne-Sophie, un grand merci pour cet article.
Même si il nous est proposé en plein mois d'août, peu propice à l'agitation des neurones sinistrophiles.

En ces temps de frénésie sur la protection des droits de propriété intellectuelle, je crois que quelques forumeurs devraient prendre des copyrights. En particulier ceux qui annoncent la fin d'un monde et l'émergence d'un autre. Ils se reconnaîtront.

Il leur faut faire vite, parce que je crois qu'il n'y a rien de nouveau sous le soleil.

Rien de vraiment nouveau : Uber ne fait que proposer le même service autrement. D'après Schumpeter, à lire et relire sans cesse, il s'agirait d'une innovation de procédé (je résume).
Nous sommes donc, une fois de plus devant ce qu’il a désigné par le terme de destruction créatrice.

Ce qui serait détruit ce serait une forme obsolète d’activité. Ce qui serait créé, ce serait une nouvelle façon de satisfaire le même besoin.

Mais tout le reste est inchangé. Point de révolution ni de monde nouveau.

Pas sûr qu’il y ait véritable création, mais il a destruction.

Cette destruction est pointée avec pertinence par la chronique de madame Anne-Sophie, grâces lui soient rendues. Cette destruction, c’est celle des droits sociaux, légitimes ou non, justifiés ou pas de ceux qui gagnent leur vie dans les secteurs traditionnels, en l’occurrence les chauffeurs de taxi.

Notre super génie de Macron national s’en est bien aperçu puisqu’il veut déréglementer les professions réglementées. Je reste persuadé qu’il aurait dû, pour son bien et pour le nôtre, rester à lécher les bottes des mânes de Ricoeur plutôt que de se mêler de tout ça.

Je n’ai pas de tendresse, pas du tout, pour les chauffeurs de taxi. Les quelques ceux que j’ai fréquenté à Grenoble ou à Paris sont des petits égoïstes limite facho .Mais ils vivent de leur métier.

C’est quoi, un chauffeur de taxi…
Il y ceux qui ont acquis, fort cher,une licence qui leur donne le droit de chauffer un taxi. La licence, on appelle ça une barrière à l’entrée. Pourquoi une barrière à l’entrée, ce n’est pas dit dans la chanson. Ou il faut remonter à l’époque des cochers de fiacres.
Il y a ceux qui sont « salariés » d’une compagnie de taxis (style G7) ou d’un patron qui a une licence pour plusieurs véhicules.
Ceux-là sont face à Uber comme les salariés des charbonnages, puis ceux le la sidérurgie, puis ceux des industries mécaniques l’ont été dans les années 60, puis 70, puis 80. Ceux-là se retrouvent tous nus et sans recours. Les voilà sommés de crever la faim au nom du progrès.

Ce que la chronique relève avec beaucoup de pertinence, (faut-il s’en étonner ?), c’est que ces innovations de procédé constituent un instrument très efficace pour la casse des droits sociaux. Uber n’est jamais qu’un capitaliste comme les autres, les rapports de forces ne sont pas bouleversés par son entreprise.
Nous pourrions être devant une scène d’un acte d’une pièce à rebondissements qu’un obscur auteur de théâtre de boulevard du XIXème siècle a appelé la lutte des classes.

Bon, c’est pas tout j’ai mes patates à m’occuper.
C'est vers l'économie de la contribution qu'on se dirige. https://www.youtube.com/watch?v=V2ImorPAxqA

Le capitalisme consummériste vit ses derniers instants. Il faut mettre en place un revenu minimum garantit, un partage du travail controlé, une politique éducative en relation avec le numérique, un nouveau droit du travail, un système politique déprofessionnalisé, un monde de la recherche où professionnels et amateurs sont associés.
Voici la Piven Stategy, utilisé par la droite americaine d'abord, puis les autres , pour detruire la protection social (la strategie etait au depart pour amener plus de protection , mais la lecture de la droite americaine , y a vu autre chose) :


Bush a monter les depenses publique, et baisser les taxes , tout en faisant la guerre: resultat un dette enorme, et pas assez de revenue fiscaux , du coup on peu dire que il faut couper les depenses socials ; de cette maniere on justifie le demontage des protections , par un manque de viabilité .

Autre exemple en France : Si la part des taxes sur l'essence , les cigarettes, l'alcool etc qui doivent etre normalement verser a la Secu etaient vraiment payé a la secu, il n'y aurait lus de trou de la secu


https://en.wikipedia.org/wiki/Cloward%E2%80%93Piven_strategy
Qu'il faille créer des solutions nouvelles, tout le monde en est d'accord. Mais le rapport Collin et Colin de 2013 qui proposait de taxer l'utilisation des données personnelles montre qu'il y a du chemin a faire. Alors que les grands acteurs du net echappent massivement a l'impôt, il est vain de croire qu'ils vont accepter de se voir taxer sur une autre base fiscale. On mesure l'énorme chantier a mettre en place face aux résistances des corporations et a l'impuissance d'une classe politique dépassée par les enjeux du numerique.
Petit extrait de "Socialisme et liberté", 1898, J. Jaurès :

"Si l’homme, tel que le socialisme le veut, ne relève pas d’un individu supra-humain, il ne relève pas davantage des autres individus humains. Aucun homme n’est l’instrument de Dieu, aucun homme n’est l’instrument d’un autre homme. Il n’y a pas de maître au-dessus de l’humanité ; il n’y a pas de maître dans l’humanité. Ni roi, ni capitaliste. Les hommes ne veulent plus travailler et souffrir pour une dynastie. Ils ne veulent plus travailler et souffrir pour une classe. Mais pour qu’aucun individu ne soit à la merci d’une force extérieure, pour que chaque homme soit autonome pleinement, il faut assurer à tous, les moyens de liberté et d’action. Il faut donner à tous le plus de science possible et le plus de pensée, afin qu’affranchis des superstitions héréditaires et des passivités traditionnelles, ils marchent fièrement sous le soleil. Il faut donner à tous une égale part de droit politique, de puissance politique, afin que dans la Cité aucun homme ne soit l’ombre d’un autre homme, afin que la volonté de chacun concoure à la direction de l’ensemble et que, dans les mouvements les plus vastes des sociétés, l’individu humain retrouve sa liberté. Enfin, il faut assurer à tous un droit de propriété sur les moyens de travail, afin qu’aucun homme ne dépende pour sa vie même d’un autre homme, afin que nul ne soit obligé d’aliéner, aux mains de ceux qui détiennent les forces productives, ou une parcelle de son effort ou une parcelle de sa liberté.

L’éducation universelle, le suffrage universel, la propriété universelle, voilà, si je puis dire, le vrai postulat de l’individu humain. Le socialisme est l’individualisme logique et complet."
À une époque où le travail diminue dans les faits même si on nous y contraint pour des raisons qui ont tout à voir avec la conservation d'un système qui ne vit que de production et de consommation de n'importe quoi, l'important c'est que ça tourne et enrichisse quelques uns, je trouve assez étrange cette manière d'aborder le problème. Car le problème, dans un monde où le mythe de la croissance commence à carrément exhiber sa nature de mythe et de danger pour la planète entière, c'est de repenser tout le système et non de tenter de recoudre des petits bouts par-ci par-là. C'est probablement d'envisager l'organisation d'un monde où le travail sous sa forme actuelle de contrainte, d'ennui, d'engloutissement du temps de cerveau disponible sera totalement revu et où la redistribution des richesses aura lieu à un niveau global. Utopie, certes non. Il suffit d'aller dans une librairie pour voir toutes les "autorités" qui se penchent sur le sujet. On peut même, parfois, les voir participer à quelque débat médiatique. En outre, il y a quarante ans, à Sciences Pô, on nous enseignait déjà qu'il fallait organiser un monde d'où le travail aurait pratiquement disparu. Et quarante ans après, on augmente sans vergogne le temps de travail alors que, ô surprise! ô incroyable!, le chômage augmente et continuera d'augmenter tant son utilité pour le règne des grandes entreprises et la manipulation de la main d'oeuvre potentielle est incontestable. Donc, je le répète, j'ai du mal à m'intéresser à ces solutions "révolutionnaires" qui partent du status quo pour tenter de recoudre ci et là. En outre, blablabla car et autres ne participent pas obligatoirement de l'uberisation, plus probablement de la pauvreté croissante et de transports publics insuffisants et chers. Alors, cherchons les solutions dans une transformation du système qui évite d'avoir à recourir à une forme de solidarité payante et facilement récupérable par les exploiteurs de tout poil. Un beau système de service publics avec démocratisation réelle au plan local, par exemple dans un monde où la croissance équivale avec l'épanouissement et non avec l'obésité physico-mentale.
Qu'une entreprise classique décide de se mettre hors la loi en contournant ses obligations fiscales et sociales, on la punit.

Qu'une entreprise "uberisée" le fasse, on nous explique que c'est "nouveau", que ça implique de repenser le système, que le statut salarial ça fait "tellement XiXème", etc. Et pendant ce temps, le patron se gave, à l'ancienne.

Bien content de lire que c'est le retour du travail payé à la tâche, mais consterné que certains semblent prêts à s'en accommoder, moyennement quelques aménagements cosmétiques, et se fassent les valets du bon vieux capitalisme, au pris de la mise à bas de 150 de luttes.

Marx disait que la force du capitalisme est de se réinventer sans cesse, il faudrait que ca rentre une bonne fois pour toutes dans le crâne de ceux qui découvrent des "mutations" partout, en permanence, et se disent, oh, ben après tout, y a du bon...
ll me semble que ce problème a émergé déjà avec l'introduction du statut d'autoentrepreneur, le problème ne vient pas que de ces plateformes, mais d'employeurs qui ne veulent plus payer de cotisations sociales! l faudrait avant tout plus de contrôle pour détecter les 'faux indépendants', qui ont une relation de subordination avec leur employeur mas ne bénéficient pas de la protection sociale d'un salarié.
Moi qui suis, en alternance, étudiante ou précaire, je suis revenue de Blablacar : j'avais commencé à utiliser ce service par manque d'argent, les tarifs de la SNCF devenant vraiment trop prohibitifs (surtout avec ce système de périodes blanches, plus chères évidemment aux moments où ce serait le plus pratique de partir). Mais au bout d'une dizaine d'essais, j'ai totalement arrêté : amabilité des conducteurs toujours constante, mais sur tous mes voyages en tant que passagère j'en ai passé au moins la moitié agrippée à mon siège : les conducteurs (toujours des hommes en l'occurrence) conduisaient comme des malades, soit fatigués parce qu'ils me prenaient après déjà 600km d'effectués soit à une vitesse excessivement excessive, soit les deux. Une fois nous nous sommes faits arrêter par les filcs, flashés à 160 sur l'autoroute, une autre roulait en permanence à 150, sur autoroute aussi, ce qui nous a valu d'éviter de justesse un accident qui aurait pu nous être mortel à cause d'un ralentissement.
A ma grande honte je n'ai pas laissé de commentaire incendiaire sur la conduite de ces personnes car je n'ai pas osé et que les autres passagers avaient l'air de trouver ça normal. Je me dis que tout le monde doit en faire autant et que donc les appréciations laissées sous les profils ne sont pas du tout fiables.

Bref, le covoiturage maintenant c'est seulement avec des gens que je connais : je préfère finalement payer moitié plus cher et ne pas risquer ma vie parce que des pilotes à la manque trouvent ça trop ringard de respecter les limitations de vitesse.

Quant à AirBnB, très peu pour moi : je préfère le Couchsurfing, moins mercantile !
Les outils existent. Anne-Sophie je vous invite à connecter "Uberisation" et "Salaire à vie". Retournez voir vos supers articles sur le réseau salariat et Bernard Friot.
Ils m'ont ouvert les yeux sur la nécessité de généraliser le système de cotisation sociale à l'ensemble des activités économiques.
Cette vidéo résume efficacement le concept :http://www.reseau-salariat.info/6a2aa40dce09799c0cadcbffcef31985?lang=fr

Le statut politique de producteur est une réponse radicale au modèle uber, qui satisferait à la fois le désir d'émancipation du travailleur en rompant les liens de subordinations au capital et une nécessaire protection sociale. Et il n'y a rien à faire, tout existe déjà, il suffit de dégeler les taux de cotisations et de créer une nouvelle caisse de redistribution.

J'en parle en tant qu'indépendant passé par le salariat, l'auto entrepreneuriat, et maintenant gérant d'une société (je vous avez fait suivre ça il y a quelques temps : http://blogs.mediapart.fr/blog/arrad/171014/reponse-m-macron-dun-ex-salarie-ex-chomeur-aujourdhui-son-compte).

Et je ne vois aucune autre alternative que la mise en place d'un pot commun permettant de garantir des revenus stables quelque soit le niveau d'activité. Pot commun piloté par les conventions collectives et des instances locales démocratiquement élues. ça aussi ça existe !

Contrairement aux dires des libertariens, un tel système serait le plus grand pourvoyeur de créativité : je le vois au quotidien, ce qui empêche les entrepreneurs d'innover c'est le manque de temps. Parce qu'on passe toute notre énergie à trouver des contrats et une bonne partie du temps de travail sur des projets purement alimentaires sans intérêt.

Bref, la situation peut sembler obscure, mais je trouve qu'avec la grille de lecture du réseau salariat, elle devient claire ! Libérons nous de la subordination de l'emploi par le salariat généralisé !
j'avais écrit ce commentaire d'ailleurs au début des polémiques uber, ça me semble encore d'actualité : http://www.arretsurimages.net/forum/read.php?3,1452899,1453075#msg-1453075

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ça me dérange ce discours manichéen quand même.

Je suis indépendant, à mon compte et vraiment très heureux de ne plus avoir de patron ! J'ai commencé avec le statut d'autoentrepreneur, maintenant j'ai une EURL. Le statut d'autoentrepreneur est génial pour démarrer. Ce ne sont pas des cotisations au rabais ou je ne sais quelle connerie :
- L'autoentrepreneur redistribue 25% de son chiffre d'affaire tous les trimestres
- Ces 25% tiennent compte des cotisations sociales et d'un forfait de dépense de 10%
- Les autoentrepreneur ne collectent pas de TVA : ils ne peuvent pas déduire la TVA de leurs achats et leurs tarifs ne l'inclue pas.
- Dans les services, l'autoentrepeneur ne peut pas dépasser 32000€/an de CA, et 82 200€/an pour la vente de biens.

Bref, l'autoentreprenariat est très limité, mais a permis :
- à pas mal de personnes qui bricolaient au black de déclarer leur revenu et de cotiser pour leur retraite,
- à des salariés de tester leur activité en tant qu'indépendant sans quitter leur entreprise

Alors oui, il y a des gros abus : des salariés virés ("rupture conventionnelle" subie...) sont ensuite recrutés en sous-traitants par leur expatron, des travailleurs étrangers travaillent pour 3€/h sous ce statut... Du gros n'importe quoi, qui devrait être contrôlé si les contrôleurs de l'URSSAF et de la DIRRECTE n'avait pas été viré à la pelle sous Sarko et sous Hollande : c'est du salariat déguisé et c'est totalement interdit. Les lois existent pour condamner UBER et les autres, encore faut il avoir les moyens de les appliquer.

Pour ma part, le problème est donc complètement ailleurs et personne ne le soulève.

Le sujet en question c'est l'accès au travail libre, à l'émancipation. C'est ce que recherche la majorité des gens qui passent du salariat à l'indépendance volontairement. Pouvoir travailler comme on en a envie, sans dépendre des humeurs et des envies d'un patron ou d'un actionnaire.

Et quoi qu'on en dise UBERpop offre ça sur le papier : la possibilité de bosser quand on veut, comme on veut. C'est ce qui donne envie de bosser avec ce "truc". C'est sûr, la réalité est beaucoup moins belle, puisque j'imagine que nombreux sont les conducteurs d'uberpop, à faire ce boulot car ils n'en ont pas d'autre... Comme de nombreux indépendants, qui deviennent souvent dépendants de leurs clients et encore plus esclaves qu'en tant que salariés.

Voilà, ce n'est pas tout blanc tout noir ! Moi ça me pose une question cette histoire : Comment aller plus loin dans le refus de la subordination sans pour autant perdre la protection du droit du travail ?

Le problème c'est que le système actuel fait payer au prix le plus fort l'accès à la "non subordination" : suppression du droit du travail et social. Plus de congés maladie, plus d'allocations chômage, une retraite minable... Merci le RSI pourri qui ponctionne beaucoup pour pas grand chose. C'est là le grand sujet : faire passer les TNS (travailleurs non salariés) dans le régime général de la sécurité sociale. Quitte à cotiser plus !

Et on devrait aller encore plus loin ! Ce dont je rêve c'est d'avoir un salaire garanti, quelque soit la rentabilité économique de mon activité ou si je tombe gravement malade. Et pour ça, seul le salaire à vie permet de l'atteindre. Il y a un vrai enjeu sur ce thème, ça serait pas mal qu'Anne-Sophie Jacques s'y replonge d'ailleurs.
En attendant allez voir le réseau salariat qui porte cette idée : [www.reseau-salariat.info]...

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Je ne vois pas pourquoi ? Vu que l'immigration est un non-problème (elle rapporte des thunes aux pays d'accueil et de toute façon elle est hyper faible) et que la sécurité sociale a déjà largement été expérimentée.
Il suffit de dégeler les taux de cotisations sociales pour commencer, c'est pas grand chose... Bref, que le peuple envoie valser le medef et reprenne la rue pour revendiquer. Et vu la vitesse de dégradation des conditions sociales, ça risque de péter plus rapidement qu'on ne le pense.

C'est pour cette raison que l'uberisation peut être vue comme un accélérateur. ça fout tellement tout en vrac qu'on ne va pas pouvoir rester encore longtemps au statu quo.

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C'est simple, j'ai rien compris... Le monde est plus riche que jamais pour votre info et cette richesse est possédée par une poignée de zozos au pouvoir. Le contre pouvoir populaire est la seule alternative possible... Le salaire a vie c'est juste ça et ça marche puisqu'il a tourné à plein régime jusqu'à la casse des caisses de cotisations sociales... Bref allez vous renseigner avant de balancer vos arguments à 2 balles et après on en reparle...

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Vous êtes dans une bulle, vous divisez des choux avec des carottes. Il n'y a aucun rapport entre le capital et le niveau de vie. 1er point, parce que toute l'économie n'est pas monétarisée.
C'est l'histoire du FMI en Afrique ça. Une économie basée sur l'agriculture ouvrière qui posait problème : sa valeur ne pouvait pas être accaparée par le capital. Du coup le FMI y est allé avec ses gros sabots : mutation vers une agriculture intensive, basée sur des produits non alimentaires (coton, café), capitalisation de l'ensemble, investissements sous crédit. Avec un raisonnement un peu limité : avec 1kg de café vendu tu achèteras 10 kg de riz....
Le résultat : un boom des PIB africains du jour au lendemain ! Croissance économique ? Non, transformation d'une économie non visible en capital. Qui s'est cassée la gueule de façon très prévisible : quand tout le monde produit du café, la valeur du café chute brutalement. Et quand le kg de café vaut moins qu'un kg de riz, ça pose des gros soucis... car le café, on ne se nourrit pas avec, ce qui a directement participé aux graves crises alimentaires des années 90.

Le bouquin "démondialisation" de Sapir l'explique très clairement (Faut-il jeter tout ce qu'il a écrit de pertinent avant ses sorties nauséabondes ? c'est quand même dommage que ce mec est pris un tel virage...). Je vous invite à le lire d'ailleurs, ça donne une autre vision de l'économie mondiale.

Donc tout ça pour dire, que l'économie mondialisée est un leurre. Rien n'interdit de poursuivre la réappropriation des richesses par la cotisation sociale. Tout est en place, comment dire dans ce cas que c'est utopique, puisque les caisses existent et fonctionnent !
Il n'y a que quelques mesures à prendre :
- Dégeler les taux de cotisations, gelés sous Mitterrand ! C'est pas la mer à boire.
- Restructurer la sécurité sociale suivant le modèle initial (administration par les salariés, indépendamment de l'Etat, en s'appuyant sur les accords de branche)

Ces deux mesures simples permettront de redémarrer la conquête progressive du capital par les travailleurs et de se protéger des attaques du patronat via la branche médicament (qui expliquent les 13 milliards de trou de la sécu : les prix du médicament ont explosé depuis 20 ans, or ces prix sont négociés tous les ans entre le ministère de la santé et les lobbys industriels... donc forcément ça ne peut que jouer en leur faveur...).

Pour se protéger du patronat, rien de plus simple, il suffit de le menacer. Côté industrie pharmaceutique il suffirait de faire péter ça (point sur le financement des l'industrie pharma). ça les calmerait bien. On pourrait aussi faire un grand ménage dans les 110 Md€/an d'aides publiques aux entreprises (et encore, ça doit être plus que ça maintenant, le chiffre date de 2012 : https://drive.google.com/file/d/0B7jF95-Q6H9sSmpUWXJ4QzNUakk/view)

Bref, c'est du concret, facile à mettre en oeuvre (puisque c'est déjà en place!!) encore faudrait-il qu'un parti s'empare du concept.

En ce qui concerne l'économie mondialisée, là aussi on se fout de votre gueule : http://blogs.mediapart.fr/blog/arrad/171014/reponse-m-macron-dun-ex-salarie-ex-chomeur-aujourdhui-son-compte Le dumping social n'existe pas, la concurrence étrangère est juste un moyen de pression sur le salariat, rien d'autre. D'un point de vue économique c'est même une ineptie à court terme (l'exemple chinois en est la preuve : 10 ans après avoir délocalisé en Chine, les industriels redélocalisent au cambodge et au bengladesh... Vous avez une idée du coût de déplacement des unités industrielles ? c'est du délire absolu...)
Adarr , desolé mais faire baisser les salaires (salaires BRUT payé par la compangnie, donc moins de securité social = cout inferieur) est exactement du dumping social .

D'ailleur on le voit bien , avoir introduit la chine dans la marché mondial, alors que c'est une dictature, qui voit l'economie comme une arme (et en plus ils sont un peu amateur, pas tres doué) , a ete le moyen absolu de faire peter tout le systeme mondial .

Si on ajoute a ca les paradis fiscaux, on tient les deux point de voute de l'encule du systeme:


Une mise en concurence avec des pays ou la protection social est inexistante et le salaire a 300 USD.

D'ailleur allé voire le salaire moyen d'un bas salaire portugais, grec, espagnole meme, vous aller arrivé entre 350 et 500 Euro .

La mecanique a fonctionné a merveille.

Donc on a plus seulement la chine, mais des pays intra europeen, avec des salaires tellement bas, et des regles europeene forcant l'ouverture des marché, que on se concurence entre nous .


Tout ca est en train de se peter la gueule, car une economie ne peu vivre avec 1% de riche defiscalisé , au capital au rendement delirant, face un 99% de travailleur / ou PME , hyper fiscalisé , avec des salaires au raz des paquerettes, un acces au capitaux difficile, un acces aux autres marché difficile, des regles europeenne qui deviennent sur mesure pour les grosses compagnie et impossible pour les petites , etc etc
Allez lire mon blog, j'y explique précisément pourquoi le mythe du dumping social est un foutage de gueule délirant.
Il ne faut pas tout gober comme un ahuri. Le coût du travail dans l'industrie est une part très faible des coûts de production (~5 à 15% grand maximum). Même une économie de 50% sur ce volet ne fait pas gagner des masses...
Le discours du medef est un enfumage pour casser notre modèle social afin de renforcer le pouvoir financier sur la sphère politique. C'est ce qui a détruit le syndicalisme en particulier. C'est tout. Répéter bêtement ce discours c'est faire le jeu du medef et ses copains.
Et pour info, la grande plaie de l'industrie, c'est la logistique d'approvisionnement qui génère des milliards de tonnes de mise au rebus. Un gaspillage monstrueux, très coûteux, mais difficile à résorber et qui n'ouvre pas sa gueule pour faire valoir ses droits... Plus facile et intéressant de virer les ouvriers vindicatifs que de chercher à améliorer les méthodes d'approvisionnement (ça demande de collaborer avec ses partenaires... on en est très loin...)

Vous êtes bien sympa avec votre discours "ça se pète la gueule" mais déjà, rien n'est moins sûr que le grand krach arrive et ensuite sans alternative préparée, c'est la grosse cata qui va nous tomber dessus. D'où l'urgence d'avoir un projet de société qui aille plus loin que votre revenu de base qui ne résoud en rien les problèmes majeurs auquels nous faisons face.
Ok

je vais lire, vos source et votre article, et je ferais une reponse detaillé ,

de la on discute, c'est effectivement plus constructif .
Je viens de lire ton article Adarr .


et on va dire que sur tout ce que tu dit sur la structure, et les changements structurel, et leur importance immense , on est entierement d'accord, et disons que c'est exactement ce que j'ai etudié en economie (appliqué a la culture en particulier, mais j'ai du apprendre tout les concepts et theorie general) .

Donc disons la dessus que tu preche un convaincu .


Par contre je reste en desaccord avec "La masse salariale n'est pas le problème des PME."


Pour etre claire je doit separer en deux mon argumentation et mon desaccord , car ton article, surtout sur ce point, est un temoignage, et non un vision marcoeconomique des choses .

Hors je suis en desaccord sur le temoignages, car tu oublie certain detail pratique vitaux .

Mais je suis aussi en desaccord theorique , car justement tu oublie completmeent le role macroeconomique du travail et son role societal .

tu dit:
"Dans mon secteur d’activité, la masse salariale représente moins de 5% du coût de production. Une broutille ! Les économies sont ailleurs, mais plus difficiles à trouver !"


Je peu te trouvé plein de secteur d'activité "labour Intensif". SI tu pense en terme macro , il faut regarder la moyenne (ou la mediane) .

De ma propre experience, le salaire en belgique , c'est un tres gros probleme.

Un salaire minimum de secretaire , c'est autour de 2500 euro brut, auquel s'ajout 1500 euro de charge social partronal, et au final il reste 1600 euro dans la poche du travailleur : donc sur 4000 euro verser (donc 48 000 euro de cout annuel !!!!! pour un salarie bas salaire ) il reste 1600 euro dans la poche du pauvre esclave .

Pour une compagnie , 48 000 euro , ca veut dire que pour etre en profit , l'employé doit rapporter plus de 48 000 euro de profit brut !!!!!!!, imaginons un marge brut de 30 % , l'employé doit etre responsable de en gros 150 000 euro de chiffre d'affaire ( et ce sans compter les autre cout overheads, type stylo, electricite, encre d'imprimante, bureau ) .

Dans le trading de commodities , la marge est autour de 8 a 10 % (2% de marge net!!!!!!!!!!!!!!). le cout de transport est juste negligeable chef : un container 40 pied avec 25 tonnes , ca nous couter entre 1000 et 2000 euro pour aller en multimodale jusqu'a l'autre bout du monde . Donc en gros 40 a 50 euro la tonne ( un produit alimentaire en general c'est entre 800 et 3000 Euro la tonne).


Tu oublie enfin un truc super important : Beaucoup de cout sont financé a 60 ou 90 jours, beaucoup de contrat on un acompte ou prepayement, ou sont escomptable . et en plus depende de ton Chiffre d'affaire .

Un employé , tu te maris avec, et tu paye tout les mois, tout le bazar , que tu ai du chiffre ou pas, et la banque te dira peau de bal pour financer des pertes salariale. Ce n'est pas un colateral comme une marchandise, ni un asset financable par une banque . C'est une putain de pompe a cashflow .


Donc deja tu es completement dans les nuages avec ton temoignage , qui n'est pas extraposable a l'ensemble des PME et des projets .


Maintenant je vais juste tres rapidement te repondre sur l'importance du travail dans la macro economie :


Il y a le travail , et le capital ( les machines, robots, etc) .

Tu peu plus ou moins substituer l'un par l'autre : beaucoup de robot et peu de main d'oeuvre , ou bien beaucoup de main d'oeuvre et peu de robot .

Pense tu que se soit logique , alors que tu es en sous emploie complet, d'avoir un cout du travail enorme, et un taux d'interet hyper bas (donc financement de machien super facile ) ????


De plus un robot ne consomme pas .

Ce qui a completmeent merder pour les 1%, c'est qu'il ont oublier le fordisme: un travailleur a une double casquette : il est ausssi consomateur .



La verité c'est que c'est toi qui est captif du capitalisme ,dans le sens ou tu es completment bloquer sur la politique de l'offre, et tu as completement oublié la demande


Donc deja tu es completement dans les nuages avec ton affirmation.
Oui, ça c'est bien vrai. C'est comme la voile: c'est bien mais ce qui est chiant c'est le vent. Et bien dans l'industrie de main d'œuvre, c'est pareil: c'est bien, mais ce qui est chiant c'est la main d'œuvre.
Heureusement il y a le fordisme, cette belle idée toute moderne: travail en miette, miette de salaire, conso de miettes, vie de miette et hop, mort en miettes.
Oh, la belle vie!
Merci GauthierR El Sachan de nous éclairer...
Comme si je pronait de retourner au annéé 20!!! N'importe quoi, faire dire aux autres ce qu'ils n'ont pas dit, la specialité de l'idiotie, dont nous avons ici une perle

. La verité c'est que L'UE nous ramene bien avant, au XiX eme siecle , qui etait un siecle bien pourris pour les travailleurs .

Pour info , Ce qu'on appelle le fordisme , et ce qu'a amener le fordisme , c'est de contredire les theories qui disaient que plus le salaire etait bas plus une economie est a l'optimum,

Ford a compris intuitivement , que de monter les salaires, developpait l'economie.

Il a pressentit le multiplicateur de Keynes.


Donc quand un economiste vous dit , il a oublier le fordisme, ca veux dire : il a oublier que le travailleur et aussi consommateur .

Pour le reste, normalement, je ne vous repond meme plus , tellement c'est au raz des paquerettes
Faut lire l'article. La masse salariale n'est pas le problème dans tout ce que vous dites!! C'est un problème de gestion de trésorerie et de redistribution des richesses. D'autant plus que les robots faut quand même du monde pour les concevoir et les construire...

Vous argumentez donc à côté, comme d'habitude... Dans le commentaires de l'article je detaille longuement mon argumentaire sur l'inepsie de s'attaquer frontalement à la masse salariale.
Tous mes actes de consultance en entreprise depuis une dizaine d'années me confirment que tout va mieux quand :
- l'entreprise ne "criminalise" plus l'emploi
- l'entreprise apprend le contrôle de gestion appliqué (aller plus loin que le boulot des contrôleurs de gestion qui ne servent à rien en général... Complètement déconnectés de la production)
- l'entreprise définit une stratégie avec des objectifs collectifs et supprimé les objectifs individuels

Bref, c'est les patrons et chefaillons de mes deux qu'il faut réformer en profondeur. Le problème de la France c'est l'incompétence des sphères dirigeantes. J'en parlais avec des amis, les écoles de commerce sont la pire formationqu'il soit car elles n'apprennent rien, du vide, elles vendent littéralement un diplôme, un passe droit. J'ai l'impression qu'elles ont ete créés pour donner un statut aux petits bourgeois ignares pour qui les écoles d'ingénieurs sont inaccessibles et légitimer ainsi leur entrée dans les sphères dirigeantes. Ça expliquerait les abysses dans lesquelles s'enfoncent nos entreprises....
Oui oui adarr , bien sur , mes arguments sont pourris , mais les votre geniaux, comme d'habitude .

Et vous etes un grand genie de l'economie, ca se sent . Le travail c'est rien du tout , je vous cite.

Bref lit un peu d'economie avant de jouer au specialiste :j'ai tres bien lu ton article, j'y ai repondu , et tu n'a pas donné un seul argument .


Tu generalise ton petit cas personel, ta petite vie , a tout le systeme, et tu tire des conclusion à la hache .

Tu n'a vraiment rien compris a l'economie, ni a l'homme: dire le travail ce n'est rien, c'est juste ne rien comprendre .

D'ailleur je le redit, tu es enfermé dans une politique d'offre, et tu meprise le travail, exactement comme le capitalisme mondialisé . Comme si la demande n'etait rien, comme si les institutions etaient rien, comme si les compagnie n'etait rien

Donc je te laisse faire ta balade sur la ta terre plate, et fait attention au soleil qui tourne autour de la terre ,
je sais pas comment c'est en france, mais en belgique si tu es masochiste, que tu tiens vraiment à te faire avoir par le systeme devient independant (pas de droit au chomage, pas de pension, pas de secu serieuse, plein de taxe, plein d'emmerde,etc etc ) .

D'ailleur presque tout les jobs actuels proposés sont sous statut d'independant ou d'independant complementaire .

Je discutais avec une serveuse de 50 ans pres de la grand place il y a un an , meme elle :

Elle est payée part time au salaire minimal (700 euro ) , et le reste en independant complementaire où elle est payée une commission minable sur les boissons . Ce tour de passe passe permet de ne payer aucune charge social (en belgique un part time au salaire minimal n'a aucune taxe et charge social en gros ) , et d'avoir un employe full time en dessous du salaire minimum


Dans ce genre de magouille il y a l'histoire de fitness first en france je pense, et en belgique aussi . A verifier.


De mon coter apres moulte recherche sur le systeme belge et comment faire ma vie sans risquer le gang bang par l'etat , je pense que le seul moyen est l'interim ou faire ce qu'on appelle en belgique une ASBL (association sans but lucratif )

Sincerement pour une vie metro boulot dodo et une " cariere ", je connais pas mieux en europe que le Royaume Unis, et j'aurais sans doute du y rester plutot que de venir me risquer sur le vieux continent,

mais ce qui m'a fait revenir est peut etre ce qui m'en a fait partir : un certain gout pour l'aventure ;)

Etre jeune (ou un peu moins jeune) , sur le vieux continent , est tres aventureux
Un changement de paradigme de l'ampleur que l'on vit ne peut absolument pas se penser comme cela :

point par point, phenomene apres phenomene, adecdote apres anecdote, rustine apres rustine .

Il faut repenser tout , tout le systeme economique, toute la structure etc .


Et a ce moment la tout devient super simple , et on voit les gros problemes et absurdité, qui ne datent pas d'hier, mais qui sont simplement mis en evidence par la nouvelle economie .

Et tout cela arrivera par le force des choses, un monde est en train de mourir, un autre en train de naitre, et on est dans ce drole de moment de transition, ou les deux s'affrontent, l'un a la force des institutions, l'autre affaiblit tellement les institutions qu'ils les rend ridicule

On peu ajouté sur le systeme actuel :

Les failles que les puissants ont amenagé dans le systeme profite de un aux mafia qui n'ont jamais ete aussi puissante, et aux corporations (on commence a plus trop faire la difference avec les mafia) mais beaucoup plus ennuyeux pour les puissant : aussi maintenant a pratiquement tout le monde .
La democratisation de l'evasion fiscal, rend les choses compliqué pour les riches.

Il est a parié qu'ils vont essayer de pousser un systeme qui rendra les choses plus compliqué et plsu chere mais pas impossible , de cette maniere les quidam crachent au bassinet, et les puissants ne payent plus rien .

Je pense que tout le monde a vu l'arnaque, et qu'il va devenir de plus en plus difficile de manipuler les apparences

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