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Commentaires

Temps de travail : la discrète mise en cause de la France

Et encore une découverte, à propos de l'Europe !

Derniers commentaires

moi,ç'a me fait rire quand "mireille" s'occupe du temps de travail des cadres...y sont mal barrés..

mais y rame le coco:les voix qu'il ne trouve plus chez les ouvriers il va les pêcher ailleurs!

c'est humain.
Le rapport d'activité 2009 parle aussi des Roms :

[quote=Comité européen des droits sociaux]La réclamation introduite contre la France par le CEDR tendait à faire constater la
violation par ce pays de ses engagements au titre des articles 16, 19, et 30 de la
CSR en ce qui concerne les Roms. D’autres réclamations du même type avaient
antérieurement été présentées contre la Grèce, la Bulgarie, l’Italie. La réclamation
contre la France n’a pas clôturé la série de réclamations de l’espèce puisqu’ une
nouvelle réclamation contre l’Italie, de portée voisine de la précédente, a été
enregistrée en mai 2009. L’ensemble des réclamations relatives aux Roms sur
lesquelles il a été statué, y compris celles contre la France et la Bulgarie, a été, en
tout ou partie, accueilli par le comité. Elles ont en effet clairement fait apparaître,
comme cela était déjà ressorti, encore que moins clairement, de l’examen des
rapports des Etats, que les Roms persistaient à faire l’objet, dans presque tous les
Etats membres du Conseil de l’Europe, de traitements incompatibles avec les
engagements pris par ces Etats, car plus ou moins gravement discriminatoires, soit
en ce qu’ils ne bénéficient pas, lorsqu’il y a lieu, d’un traitement identique à celui
accordé aux nationaux ou autres seulement (les Etats concernés par les
réclamations ne savent pas faire le départ entre Roms nationaux et Roms étrangers),
soit en ce qu’ils ne bénéficient pas d’un traitement différent autant que nécessaire
pour que l’application, à eux comme aux autres demandeurs d’avantages, de critères
apparemment neutres ne leur soit pas préjudiciable.
l'exacte intersection de trois points ... et d'un point de vue "mathématique" ? c'est difficile à représenter, non ?? ;-)
Sur la question du temps de travail, j'invite ceux qui ne l'ont pas encore fait à lire "Le Droit à la Paresse" de Paul Lafargue, ou au moins à regarder l'émission D@ns le Texte qui lui est consacrée ( avec en guest Gérard Filoche et Aurélie Filippetti ) ...
Cher Daniel,
Merci pour ce papier lucide; à noter toutefois que cette instance n'est nullement liée à l'Union européenne, mais au Conseil de l'Europe, dont les activités symboliques et les recommandations ont toujours été, ma connaissance, aussi respectueuses des droits fondamentaux et opposées aux abus financiers ou autres liés à une mondialisation excessive.
Mais peut-être le Conseil de l'Europe présente-t-il le double désavantage pour les journalistes d'être à la fois un machin au statut compliqué et, qui pis est, situé hors de nos frontières... ;-)
Si vous cherchez une journaliste en affaires z'européennes, chuis actuellement au chômage...
Faut-il rappeler que ces deux insitutions Cour Européenne des Droits de l'Homme et Conseil Européen des Droits Sociaux sont des émanation non pas de l'Union Européenne, toujours aussi libérale et focalisée sur les questions financières, mais du Conseil de L'Europe créé à Strasbourg en 1949 et dont l'activité a une dimension humaine et sociale manifeste. Pour moi c'est la seule institution européenne qui peut trouver grâce à mes yeux.
En effet c'est un sujet situé à l'intersection de bien des incompétences, ou plutôt de savoirs trop hativement constitués, y compris à ASI. D'abord le Comité Européen des Droits sociaux n'est pas une Institution Européenne au sens qu'on donne habituellement à ce terme, c'est à dire qu'il n'est pas un organe de L'Union Européenne, mais du Conseil de l'Europe. Le Conseil de l'Europe étant un vaste et ancien (1949) aéropage d'experts et de juristes représentant 47 pays et donnant des avis respectables certes, mais très inégalement respectés. En tous cas peu de rapport avec le "machin" bruxellois ce qui explique la relative indifférence qui l'entoure.

Quant à l'avis qui a été invoqué par Bernard Thibault, il est à la fois parfaitement justifié et quasiment sans importance concrète. Justifié car il est exact que les salariés, cadres ou non-cadres, relevant d'un forfait en jours et dont la durée hebdomadaire de travail n'est donc pas fixée par la loi ou les conventions ne sont plus "protégés" que par deux règles : le repos journalier doit être d'au moins 11 heures et le repos hebdomadaire de 24 heures. Une semaine de 7 jours comptant 168 heures, le temps de travail théoriquement autorisé est de 168 moins 90 soit 78 heures. Apparemment c'est effarant.
Mais concrètement, même en le voulant, il est difficile de travailler 78 heures, sauf très exceptionnellement. Ayant vécu dans ce régime et dans une entreprise aux missions exigeantes pendant plusieurs années, ayant par curiosité mesuré mon temps de travail réel durant tout ce temps, j'ai rarement atteint 60 à 65 heures par semaine, et en moyenne je travaillais 53 heures, et c'est déjà beaucoup à mon avis.

Je crois que le vrai problème, mais qui reste souterrain, c'est que de nombreux cadres ne peuvent, compte tenu des objectifs qui leur sont fixés, prendre tous les jours de récupération auxquels ils ont droit, et de ce fait ils dépassent le nombre de jours de travail maximum fixé par la loi, dans l'indifférence générale. Sans compter le travail fait, mine de rien, à leur domicile, avant l'apéro du samedi ...L'avis rendu par le Conseil de l'Europe l'a été à la demande notamment de la CGT, et Bernard Thibault, qui n'a rien pu faire pour sauver les retraites, a besoin de montrer qu'il est quand même utile à quelque chose ... Soyons équitable : il est beaucoup plus utile qu'un Apathie.
Malheureusement, le Comité Européen des Droits Sociaux n'a aucun pouvoir. Comme la Commission Européenne des Droits de l'Homme, elle donne des conseils, et doit se contenter de condamner symboliquement des "mauvais comportements". Très souvent, on ne les écoute pas. C'est le cas de la France de Sarkozy, qui a été condamnée à plusieurs reprises. Comme l'écrit très justement DannetteOChoc, ces condamnations symboliques sont extrêmement graves : la police et la Justice française sont devenues des organes de plus en plus caduques de protection des citoyens et des droits de l'Homme (garde-à-vue jugées illégales ; prisons dans des états scandaleux ; bâillonnement de la Justice par l'État ; mise à mal de son indépendance, contrôle des préfectures par d'anciens policiers nommés par l'État, etc.), à tel point que le magistrat vice-président du Tribunal de Paris, Serge Portelli, a déclaré que nous n'étions plus en démocratie, c'est dire.

Comme tout le monde peut le constater, le CEDS n'a eu aucun pouvoir sur ce qui s'est passé en Grèce, en Irlande ou en Roumanie. Il ne doit donc pas être confondu avec l'Europe en tant qu'instance supranationale ayant du pouvoir, et qui n'a de cesse d'enrichir et de protéger les grands banquiers au détriment des peuples, et de pousser des pays à adopter des politiques libérales pour ensuite venir les condamner pour leur dette creusée à cause de celles-ci (c'est le cas du Portugal). C'est ça, l'Europe libérale : l'Europe qui a le pouvoir d'appliquer et de forcer les États à appliquer des politiques libérales. On a encore pu le constater durant le Sommet Européen de décembre dernier : l'Europe libérale a pour ambition de contrôler les budgets nationaux, comme l'a expliqué Jacques Généreux : http://www.lepartidegauche.fr/editos/actualites-internationales/3337-sommet-europeen

Quand vous écrivez "On comprend qu'européolâtres libéraux, et européosceptiques anti-libéraux, considèrent l'objet avec une indicible méfiance.", vous faites erreur.

Premièrement, "eurosceptique" est un terme que je considère péjoratif pour la raison suivante : étant anti-libérale, je suis contre l'Europe libérale, point. Je ne suis pas "sceptique" ou "méfiante", je suis totalement contre. Mais ça ne veut pas dire que je sois contre l'Europe en général - ce qui n'a d'ailleurs aucun sens. Je suis pour une Europe socialiste, par exemple, mais pour l'instant, c'est complètement inenvisageable et irréaliste, n'en déplaise à Europe Écologie, parti ni de droite ni de gauche, anti-capitaliste et pour l'Europe libérale - allez comprendre.

Deuxièmement, je ne considère pas "l'objet", c'est à dire le CEDS, "avec une indicible méfiance", pas du tout ! Je suis sûre que ces gens sont sincères et font un travail tout à fait remarquable, là n'est pas le problème. L'Europe qui gouverne, ce n'est pas eux. Je ne suis donc pas méfiante, je suis partagée entre de l'indifférence, de l'agacement face aux paradoxes des institutions européennes actuelles, et de l'étonnement qu'il existe encore une institution europénne qui a pour but la défense des droits sociaux. Clairement, vu ce que fait l'Europe en matière de droits sociaux, c'est un peu, et même largement se foutre de la gueule du monde, ce dont ces gens du CEDS ne sont pas forcément conscients, les pauvres... Ils ont d'ailleurs l'air bien sympatoches sur cette photo.
Excusez moi, mais vous avez déjà rencontré un cadre qui travaille 78h/semaine vous ?
ca veut dire de 8h à 21h non stop pour 5j/semaine...
Si ca existe, on parle de personnes qui gagnent des mille et des cent par an et qui l'on choisit ! On parle surement pas des travailleurs normaux !
Quand je vois que mes collègues ingénieurs qui font un peu plus de 50h / semaine trouvent qu'ils travaillent trop, j'ai un doute que des gens le fasse sur 78h !

M(enfin peut-etre sur Paris ... Ils sont tellement exceptionnels ces parisiens ! :-D
Bon papier, très intéressant. merci et bonne année à toute l'équipe.
Il semble que tout ce qui peut rassurer ou consoler le citoyen moyen soit volontairement occulté dans les médias.Que cette nouvelle soit annoncée par le patron de la CGT , sur RTL et - qui plus est - par Apathie procure à l'asinaute que je suis une sorte de satisfaction et une franche rigolade. Merci Daniel ,pour l'information ,et le petit rayon de soleil dans un jour pluvieux!
La position du Comité européen des droits sociaux est passée inaperçue, et pour cause : le mécanisme n'est pas contraignant.
Crée par la Charte sociale européenne, traité conclu sous les auspices du Conseil de l'Europe, au même titre que la convention européenne des droits de l'homme, le Comité n'est pas, comme la Cour européenne des droits de l'homme, investi du pouvoir de rendre des décisions, ou arrêts, investis de l'autorité de la chose jugée, ni du pouvoir d'adopter des résolutions contraignantes pour les Etats parties, comme c'est le cas du Conseil de sécurité dans le cadre de ses fonctions de responsable du maintien de la paix et de la sécurité internationales.

Bref, le Comité, et c'est déjà beaucoup, ne peut que rendre des "conclusions", basées sur les rapports annuels que les Etats parties lui remettent chaque année pour faire état des progrès réalisés relativement aux droits garantis par la charte (tous relatifs à des questions économiques et sociales, comme le logement la santé ou encore le travail), ou de "décisions", adoptées sur la base de requêtes déposées contre les Etats qui reconnaissent ce mécanisme, optionnel, dont l'issue là encore n'est qu'indicative pour ces derniers.

Bien sûr un avis négatif fait mauvais genre, d'autant plus que le Comité peut saisir le Comité des Ministres du Conseil de l'Europe, organe "exécutif" de l'organisation, qui décidera ou non de "taper sur les doigts" de l'Etat récalcitrant. Au pire, le Comité peut, en cas de violation "manifeste" et flagrante" des principes du Conseil, adopter des sanctions contre les Etats, sur le fondement non de la Charte sociale mais du Statut du Conseil de l'Europe lui-même. Il peut ainsi suspendre les droits d'un Etat (c'est à dire son droit de vote essentiellement) voire l'exclure.

En toute hypothèse donc les pouvoirs dudit Comité sont limités... Quand bien même se faire rappeler à l'ordre donne une mauvaise image du pays.

Enfin, voici exactement ce que dit la CourEDH dans dans l'arrêt Moulin c. France; sur le le statut des procureurs : "la Cour considère que, du fait de leur statut ainsi rappelé, les membres du ministère public, en France, ne remplissent pas l'exigence d'indépendance à l'égard de l'exécutif, qui, selon une jurisprudence constante, compte, au même titre que l'impartialité, parmi les garanties inhérentes à la notion autonome de « magistrat » au sens de l'article 5 § 3". (...) elle affirme par suite que : "Dès lors, la Cour estime que le procureur adjoint de Toulouse, membre du ministère public, ne remplissait pas, au regard de l'article 5 § 3 de la Convention, les garanties d'indépendance exigées par la jurisprudence pour être qualifié, au sens de cette disposition, de « juge ou (...) autre magistrat habilité par la loi à exercer des fonctions judiciaires »."

et que donc : "il y a eu violation de l'article 5 § 3 de la Convention."

L'article 5, relatif au "Droit à la liberté et à la sûreté" (la sûreté n'a rien à voir avec la "sécurité" : il s'agit du droit de ne pas faire l'objet d'une arrestation arbitraire) stipule dans son §3 que : "Toute personne arrêtée ou détenue, dans les conditions prévues au paragraphe 1.c du présent article, doit être aussitôt traduite devant un juge ou un autre magistrat habilité par la loi à exercer des fonctions judiciaires et a le droit d'être jugée dans un délai raisonnable, ou libérée pendant la procédure. La mise en liberté peut être subordonnée à une garantie assurant la comparution de l'intéressé à l'audience".

Cette condamnation est donc bien une invitation faite à la France de réformer :

- soit les pouvoirs du procureur (pour les diminuer), qui ne doit pas être investi des fonctions judiciaires qui sont les siennes, et qui sont exhorbitantes au regard des conditions de son indépendance, qui n'est pas garantie
- soir réformer le statut de ces derniers, afin de renforcer leur indépendance à l'égard de l'exécutif.

C'est grave, extrêmement grave. Je ne m'explique pas que les avocats pénalistes n'aient pas déjà transformé les procès auxquels ils prennent part en procès politique contre le statut des magistrats du parquet. Peut-être est-ce lié à leur méfiance naturelle vis-à-vis des magistrats du siège, notamment le juge d'instruction. Quoiqu'il en soit, cela fait un moment que la procédure pénale, dans ce pays, ne garanti plus les droits mentionnés par la convention européenne des droits de l'homme, sans que personne ne semble vraiment s'en offusquer.
C'est pas pour faire le ronchon, mais les ébahissements d'Aphatie commencent sérieusement à me fatiguer. Il fait les yeux ronds à chaque fois qu'une information ne cadre pas avec son système de pensée. "On vérifiera", qu'il dit donc ? S'il pouvait vérifier en même temps la fraîcheur de toutes les salades qu'il nous raconte, ça nous éviterait peut-être quelques intoxications. Ce monsieur est tout le contraire d'un journaliste : il ne doute jamais. Et si on le laissait braire dans son coin ?
À propos de ce rapport du CEDS, B. Thibault a-t-il pensé à mentionner comme autres non-conformités à la charte :
- " (que) seuls les syndicats représentatifs ont le droit de déclencher une grève dans le secteur
public" [page 21]
- "que des pratiques de monopole syndical subsistent dans le secteur du livre." [page 15]
?

Il y a, par ailleurs, bien d'autres points de non-conformités...
Thibaud assistera-t-il aux voeux présidentiels en 2012 ? C'est une bonne question, ça, Jean-Mimi.
Je pense qu'il ira, qu'il ne fera pas à Mélenchon l'affront de refuser son invitation.

Sinon, 78 h par semaine pour un cadre, on n'en est pas encore au niveau de Gaymard, le mégalo qui se fadait ses 120 h (avec ses huit chiards dans son appart de 600 m2 à 14 000 euros mensuels ), mais bonjour la vie de famille.

Et sinon encore, sur la photo, j'ai repéré à sa tenue vestimentaire, la fille qui suit le dossier des suicides sur les lieux de travail. Brrr !
Faux !
Le forfait jour ne concerne pas que les cadres ! Les «salariés autonomes» peuvent être soumis au forfait jour.
http://www.travail-emploi-sante.gouv.fr/informations-pratiques,89/fiches-pratiques,91/duree-du-travail,129/les-conventions-de-forfait,1022.html#sommaire_2
Parlons d'ailleurs des abus en la matière, des salariés pas du tout autonomes, des cadres pas du tout autonomes
qui se retrouvent en forfait jour pour le plus grand bien de l'entreprise (heures supplémentaires non payées).

De plus, d'après le site de Gérard Filoche :

«Depuis 2002, Fillon, Larcher, l’Ump ne cessent d’étendre le forfait jour de Martine Aubry : alors qu’il était limité aux cadres dits " autonomes ",
il a été étendu à tous les cadres, même ceux dont l’horaire était calculé et prédéterminé depuis longtemps... Ensuite, il a été étendu par M. Fillon
aux " salariés itinérants " ce qui fait beaucoup : les commerciaux, les Vrp, les agents d’entretien (informatique, électro ménager, etc.) les livreurs, les déménageurs, etc.

Et voilà qu’un député intégriste libéral, a, en plein été, d’un amendement subreptice, à l’Assemblée nationale, avec l’aval de son groupe Ump,
de M. Dutreil et du gouvernement, enlevé le mot " itinérant " après le mot salarié : donc le forfait-jour peut s’appliquer dorénavant à TOUS les salariés

13 octobre 2005

Les médias sont touours muets, discrets lorsqu'il s'agit d'aborder le pillonage des droits en matière de travail.
Évidemment, n'est-ce pas, un patron ne va pas crier partout que la droite ouvre grande la porte à l'exploitation des salariés.

Filoche dans la prochaine émission !
"Pourquoi donc se fatiguer à les relayer ?"

Ben, oui, quoi. Le nouveau système cumule tous les avantages, ceux des lois sur les 35 heures et ceux des lois contre les 35 heures de Sarko.

Les 35 heures annualisées pour les entreprises qui travaillent avec des cycles hauts et bas, ce qui permet par exemple aux brioches P. de produire en semaines de six jours les mois d'avant-fête et de mettre les salariés en semaines de 4 jours les mois creux. Les patrons sont contents. ¨Avec le même personnel, on s'adapte à la demande, plus besoin d'intérimaires.

Les heures sup défiscalisées qui permettent sans embaucher de faire travailler davantage et pour moins cher les salariés en cas de pics inattendus de la demande. Les patrons sont contents.

Les cadres qui sont au forfait temps annuel, qu'ils aient travaillé de 6h du mat à 23h ou seulement (?) 7 heures durant la journée, ça compte pour une journée dans le nombre de jours annuels prévu. Sans compter les transports, l'avion pris le dimanche soir pour être sur place le lendemain. Temps pas payé bien sûr. Les patrons sont contents.

Le système a atteint un rare niveau de flexibilité, et tout ça avec un SMIC bloqué, des salaires qui n'ont pas augmenté depuis les années 80.

Et M. Valls qui n'y connaît rien veut déverrouiller ? Il ferait bien de commencer à visiter des entreprises, cela lui ferait du bien.

http://anthropia.blogg.org
Bonjour Daniel,
Juste une précision au sujet de l'arrêt récent de la cour de cassation, qui fait sienne la jurisprudence de la CEDH : la France ne va pas, ni ne doit pas, changer le statut de ses procureurs.
La CEDH n'a pas demandé à la France de rendre son parquet indépendant. Elle s'est contenté de rappeler que le Parquet n'est pas un juge (une "autorité judiciaire indépendante"), et que seuls des juges peuvent ordonner des privations de liberté.
C'est donc la procédure pénale qui doit s'adapter à cette donnée, pas le statut des procureurs.
Mais Me Eolas vous expliquera surement tout cela mieux que moi...
Bien à vous.
Un point de vue intéressant, celui d'Europe Ecologie

Où l'on s'aperçoit finalement, que c'est en France qu'on travaille le plus. En étant de moins en moins payé.

Et sur la cégète, on s'aperçoit aussi que la France a déjà été rappelée à l'ordre à ce sujet, dans un silence médiatique assourdissant.

C'est vrai que pour les Aphatie et consorts, il est plus urgent de savoir si Bernard Thibault acceptera de serrer la pince au sarkosus minimus l'an prochain...
Ce point de vue n'est pas seulement celui d'Europe Écologie. Ce n'est d'ailleurs pas un point de vue ; ce sont des constats, que tout le monde peut faire. En tout cas, c'est un très bon article, merci !

Quel drôle de parti quand même ; ils se disent ni de droite ni de gauche, sont à gauche de la majorité du PS sur beaucoup de questions importantes, mettent en avant les mêmes constats que le Front de Gauche, sont donc proches de celui-ci et en particulier du Parti de Gauche (Eva Joly a même comparé les grands banquiers à des trafiquants de drogue, et a été traitée de populiste, comme Mélenchon) mais ils continuent quand même à soutenir l'Europe libérale, et de vouloir combattre le libéralisme en l'accompagnant - on dirait qu'ils se voient en taupes au service de l'anti-libéralisme. Ils votent avec la droite et le PS (sauf Emmanuelli) pour le contrôle des budgets nationaux par l'Europe libérale, se disent ni de gauche ni de droite mais quand même anti-capitalistes ! Drôle de parti... Je ne les comprends toujours pas. J'ai souvent l'impression que c'est un parti de schizophrènes.
Peut-être un manque d'information sur les propositions d'EELV... Et parfois un jugement hâtif du à la désinformation médiatique (mais ça je ne peux pas croire qu'ici en en soit encore là...)
Je ne pense pas être influencée sur ce point par les médias de masse - je n'ai d'ailleurs pas de télé, ni de radio -, tout simplement parce que je n'ai jamais entendu parler d'articles ou d'émissions inclus dans la sphère médiatique de masse et parlant des contradictions essentielles d'Europe Écologie / Les Verts, nouveau parti qui souffre d'ailleurs d'aussi graves divisions que le PS. Mais si vous en connaissez, je suis preneuse !

Par ailleurs, je n'ai pas parlé des propositions d'EÉLV dans le détail, mais de faits contradictoires les concernant, et qui me font froncer les sourcils. J'aimerais bien les comprendre sur ces points essentiels. Selon moi, l'écologie est incompatible avec le capitalisme productiviste qui est par essence court-termiste et nous sommes par ailleurs dans une situation d'urgence écologique provoquée par le productivisme - qui n'a pas été l'exclusivité du capitalisme, puisque le bolchévisme et le communisme en furent aussi de grands partisans -, et c'est aussi l'avis de la plupart des militants, des adhérents et des sympathisants d'EÉLV. Or la majorité dirigeante de ce parti persiste à soutenir l'Europe libérale, et s'est abstenue lorsqu'il fallait voter pour la protection de la souveraineté en matière budgétaire du Parlement face à l'Europe libérale - voici le scrutin (et si vous examinez bien ce scrutin, vous remarquerez que les députés d'EÉLV font partie du même groupe que ceux du Front de Gauche, mais ne votent pas avec eux, tandis que beaucoup de militants d'EÉLV proclament que leur parti n'est ni de droite ni de gauche). Selon moi, soutenir le libéralisme économique, c'est soutenir le système capitaliste productiviste, qui est par essence court-termiste et donc anti-écologique. Dans cette optique, avouez qu'il y a de quoi se poser de sérieuses questions sur EÉLV ; ce que je fais, et c'est mon droit. Cela dit, je serais heureuse d'être confrontée à des arguments prouvant que je me trompe et qu'il n'en est pas ainsi. Pour l'instant, personne n'est arrivé à me convaincre d'abandonner mon point de vue sur ces questions, et, au contraire, des évènements majeurs l'ont conforté depuis 2008, et en particulier depuis 2010.
Peut être parce qu'ils ne sont pas totalement convaincu par le souverainisme et le "qu'ils s'en aillent tous" ? Et que la part accordée à l'écologie par le parti de gauche est plus de l'ordre de la petite couche de peinture verte qu'autre chose ?je précise que je ne suis pas adhérent de Europe Ecologie. Je suis bien pire.

Vous êtes fatiguante, à tout ramener à votre croisade. je doute surtout que ce soit efficace, d'un point de vue évangelique.
Tiens, aurais-je fait mouche ? J'aimerais bien que vous me donniez votre point de vue par rapport aux constats que j'ai fait, au lieu de m'insulter, et d'insulter bêtement, par la même occasion, tous les militants et sympathisants du Parti de Gauche et du Front de Gauche à partir de préjugés.

Premièrement, veuillez chercher dans votre dictionnaire préféré la définition du souverainisme. Le Parti de Gauche n'est pas souverainiste ; c'est plutôt une spécialité d'extrême-droite. Quand Mélenchon parle de souveraineté du peuple, il parle - accrochez-vous bien - de souveraineté du peuple et de rien d'autre, c'est à dire de république et de démocratie, ce qui n'a rien à voir, et est même opposé au souverainisme ! Eh oui : Mélenchon se réclame du jacobinisme, or le souverainisme s'oppose au jacobinisme, cette doctrine politique qui défend la souveraineté populaire et l'indivisibilité de la République française. N'est-ce pas formidable ? Oui, je sais, c'est difficile à comprendre, mais vous y arriverez quand même, j'en suis sûre. Courage.

Deuxièmement, veuillez vous renseignez sur la signification du slogan "Qu'ils s'en aillent tous" que vous semblez lier au souverainisme qui n'a rien à voir avec la choucroute (sauf si l'on est souverainiste alsacien).

Troisièmement, Europe Écologie/Les Verts n'a pas le monopole de l'écologisme, et il va falloir que tout le monde se le mette bien dans le crâne. Veuillez vous renseigner sur le Parti de Gauche - sur ses fondements idéologiques qu'explique très bien Mélenchon, sur les gens qui le forment, et notamment sur sa co-présidente Martine Billard, qui a expliqué ici pourquoi elle a quitté les Verts, sur les propositions du Parti de Gauche retenues dans le programme du Front de Gauche, surtout le chapitre 3 sur la planification écologique, chapitre comprenant le plus d'articles (51) avec le 1er sur la refondation républicaine (52), et éventuellement aussi sur les propositions pas encore retenues, sur ce site où tout le monde peut librement en proposer soi-même.

Ces petites couches de peinture verte qui servent à avoir une bonne image de gentil écolo tout en ne changeant rien, ou presque rien, à la situation - c'est à dire le capitalisme vert - sont dénoncées par le Parti de Gauche, mais aussi depuis longtemps par les écologistes les plus radicaux, dont beaucoup soutiennent aujourd'hui le Parti de Gauche, comme l'administrateur du site Carfree. Pour comprendre le point de vue des écologistes radicaux, vous pouvez par exemple lire cet article de Paul Ariès sur Cohn-Bendit, ou encore celui-ci sur Arthus-Bertrand, ou, si vous avez le temps, lire cet excellent rapport de la fondation Rosa Luxemburg sur le capitalisme vert, que le Parti de Gauche a mis à la disposition du public français : http://www.lepartidegauche.fr/editos/vues-dailleurs/3265-le-capitalisme-vert-vu-par-la-fondation-rosa-luxemburg

Enfin, j'ai le droit de donner mon avis quand je le souhaite - c'est un forum - , et il se trouve que les problèmes politiques m'intéressent particulièrement, étant très inquiète pour l'avenir de tous, et étant consciente de la seule voie possible face à l'urgence écologique, économique et sociale : la sortie du capitalisme productiviste. C'est très difficile de garder mon calme quand on m'insulte comme ça. Je ne fais pas de prosélytisme, très cher, je donne mon avis et j'essaie de le confronter le plus souvent possible à des avis qui lui sont contraires ou qui m'interpellent pour x raisons. Si vous ne supportez pas mon avis et que vous êtes incapable d'argumenter, veuillez éviter de lire mes messages, au lieu de m'insulter, merci.
[quote=Mouffette] Premièrement, veuillez chercher dans votre dictionnaire préféré la définition du souverainisme

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[quote=Wikipédia]Le souverainisme est une doctrine politique soutenant l'acquisition ou la préservation de l'autonomie politique d'un pays ou d'une région dans l'exercice de la souveraineté. Il s'oppose au fédéralisme ainsi qu'au jacobinisme vus dans une perspective du niveau administrative supérieur, actuel ou attendu, et se rapproche des mouvements indépendantistes.

Si il est vrai qu'actuellement la plupart des souverainistes sont d'extreme droite, le souverainisme en tant que tel n'est pas antidémocratique.
Ainsi, si jamais Mélenchon président était amené à faire sortir la France de l'UE, par exemple pour pouvoir re-nationaliser l'énérgie ou les télécom, ce serait une décision souverainiste, opposée au "fédéralisme" européen ( je ne suis pas sur que le terme de fédéralisme convienne, mais à défaut de mieux ... )

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[quote=Mouffette]Quand Mélenchon parle de souveraineté du peuple, il parle - accrochez-vous bien - de souveraineté du peuple et de rien d'autre, c'est à dire de république et de démocratie

Attentions aux amalgames ! La république n'est pas la démocratie !

[quote=Wikipédia]Le mandat impératif est caractérisé par la faible marge de manoeuvre reconnue au mandataire. Celui-ci est désigné par les électeurs pour effectuer une ou des tâches précisemment définies dont il ne peut s'écarter sous peine d'engager sa propre responsabilité. L'élu n'est alors qu'un simple exécutant d'une souveraineté qui n'existe que dans le Peuple qui a procédé à sa désignation.

Le mandat représentatif connaît des attributs inverses. Dans les régimes représentatifs, ce sont les élus qui expriment la volonté collective. Celle-ci n'est plus qualifiée de populaire mais de nationale. La Nation, abstraction politique qui transcende la population actuelle en englobant son histoire, son avenir, sa culture, ne peut s'exprimer que par l'intermédiaire des réprésentants qu'elle se donne.


[...]

Bien que l'histoire constitutionnelle française ait réservé une place prééminente au mandat impératif dans certaines de ses constitutions, notamment la constitution de 1793, le mandat représentatif l'a très largement supplanté en France et dans la quasi totalité des régimes démocratiques au point que l'on confonde, à l'époque immédiatement contemporaine, régime démocratique et régime représentatif.

( Pour l'article complet, c'est par là )
Si il est vrai qu'actuellement la plupart des souverainistes sont d'extreme droite, le souverainisme en tant que tel n'est pas antidémocratique.

Le souverainisme est bien anti-républicain. C'est vrai que j'ai tendance à voir la démocratie d'un bon oeil, en la liant à la république, qui, comme l'explique très bien Mélenchon et d'autres, va plus loin que la démocratie, car elle exige des citoyens qu'ils votent en pensant à ce qui est bon, non seulement pour eux-mêmes, mais pour tous.

Ainsi, si jamais Mélenchon président était amené à faire sortir la France de l'UE, par exemple pour pouvoir re-nationaliser l'énérgie ou les télécom, ce serait une décision souverainiste, opposée au "fédéralisme" européen ( je ne suis pas sur que le terme de fédéralisme convienne, mais à défaut de mieux ... )

C'est une vision très intéressante. Malheureusement, traiter quelqu'un de "souverainiste" est péjoratif, voire diffamant, et quand en plus ce quelqu'un est jacobin, cela pose un gros problème. Ce problème mis à part, c'est vrai qu'il faut aujourd'hui se demander ce qu'est ce fédéralisme européen, s'il existe ou non un État européen, une "nation européenne", et un gouvernement européen élu démocratiquement ; et si cette "nation européenne", si elle existe, et si elle peut exister, doit surpasser en puissance les États fédérés. Par ailleurs, peut-il et devrait-il y avoir une "identité européenne" ?

Au nom de l'intérêt général et donc de la république et du socialisme, je pense qu'il faut rejeter le "gouvernement européen" actuel, dirigé par des libéraux, qui a déjà plusieurs fois lui-même rejeté l'avis de peuples, et qu'il ne doit pas y avoir à ce stade d'État européen plus fort que les États, qui ne deviendraient alors que des États fédérés - il faudrait définir la limite de leurs pouvoirs par rapport à l'État fédéral avec l'accord des peuples -, à moins que les peuples européens ne se prononcent unanimement pour une Constitution qui fonderait ce rapport entre État fédéral et États fédérés. On a vu ce que cela a donné... Ce point de vue fait-il de moi une souverainiste ? En gros, je suis anti-républicaine - à supposer qu'il existe une république européenne anti-républicaine - parce que je défends la république. C'est clair que tout gouvernement socialiste serait aujourd'hui considéré comme "souverainiste" par l'Europe libérale. La France, avec tous ses acquis sociaux, est d'ailleurs très mal vue. Pour reprendre Mélenchon : souverainiste, moi ? J'assume ! Mais entendons-nous bien : je considère encore ce terme comme insultant, tout comme celui de "populiste". Mais que voulez-vous ? Si l'on veut me coller une étiquette pour me pousser dans les orties, je me la colle moi-même fièrement, et je reste sur mon chemin, la tête haute ! Vive la république, vive le socialisme ! À bas le libéralisme économique !

"Quand Mélenchon parle de souveraineté du peuple, il parle - accrochez-vous bien - de souveraineté du peuple et de rien d'autre, c'est à dire de république et de démocratie."

Attentions aux amalgames ! La république n'est pas la démocratie !


La république est en effet plus que la démocratie, mais les deux termes se rejoignent bel et bien quand il s'agit de défendre la souveraineté du peuple. Je n'ai donc pas fait d'amalgame dans cette phrase : la conjonction de coordination et n'est pas là pour rien.

Le mandat impératif est caractérisé par la faible marge de manoeuvre reconnue au mandataire. Celui-ci est désigné par les électeurs pour effectuer une ou des tâches précisemment définies dont il ne peut s'écarter sous peine d'engager sa propre responsabilité. L'élu n'est alors qu'un simple exécutant d'une souveraineté qui n'existe que dans le Peuple qui a procédé à sa désignation.
Le mandat représentatif connaît des attributs inverses. Dans les régimes représentatifs, ce sont les élus qui expriment la volonté collective. Celle-ci n'est plus qualifiée de populaire mais de nationale. La Nation, abstraction politique qui transcende la population actuelle en englobant son histoire, son avenir, sa culture, ne peut s'exprimer que par l'intermédiaire des réprésentants qu'elle se donne.

Oui, et alors ? Vous souhaitez instaurer une démocratie directe en France ? Si c'est le cas, je vous souhaite bien du courage.


Bien que l'histoire constitutionnelle française ait réservé une place prééminente au mandat impératif dans certaines de ses constitutions, notamment la constitution de 1793, le mandat représentatif l'a très largement supplanté en France et dans la quasi totalité des régimes démocratiques au point que l'on confonde, à l'époque immédiatement contemporaine, régime démocratique et régime représentatif.

C'est une évidence de dire que notre démocratie n'est pas une démocratie directe, et que le sens du mot démocratie a évolué depuis la Grèce ancienne, pour finalement désigner aujourd'hui, au sens large, tout régime électoral fonctionnant au suffrage universel, ou tout principe politique selon lequel le peuple est souverain, d'une manière ou d'une autre. On dira donc : l'Allemagne et la France sont des démocraties, même si leurs régimes fonctionnent très différemment. Qui pourrait le nier ? Où voulez-vous en venir ? Vous souhaitiez me coincer sur une telle évidence ? En quoi cela contredit-il mes propos ?
Malheureusement, traiter quelqu'un de "souverainiste" est péjoratif, voire diffamant

Ne devrait-on pas lutter pour réhabiliter les termes "souverainisme", "populisme", et "démocratie" ? se les réapproprier ?

Et sinon oui je suis pour instaurer une démocratie directe en France. Je pense que nous en avons aujourd'hui les moyens techniques, ne restes qu'à les exploiter !

On peut tout imaginer ! Endemol arrive bien à faire voter des milliers ( millions ? ) de personnes toutes les semaines pour savoir "qui va rester dans le poste", ne pourrait t'on pas faire de même pour savoir "comment organiser la société" ?
Je ne vous ai pas insulté, je vous ai juste dit que vous étiez fatigante. Et sauf votre respect vous ne savez pas ce qu'est le souverainisme, qui n'a jamais été exclusivement d’extrême droite, et qui n'est pas loin de là une insulte ni un terme péjoratif (merci à Mr Toad ci dessous.

J'ai lu les liens sur le radicalisme écologique, j'en connaissais la plus part. Ne le prenez pas mal, mais quand les gens ne sont pas d'accord avec vous, ce n'est pas forcément parce qu'ils sont moins bien informés ...

Mais je ne veux pas vous braquer hein, j'ai juste la mauvaise habitude de lire la quasi totalité des forums, et vous êtes, avec Le veilleur dans un autre registre, les pseudos dont je me dis ... "rhooo non encore, zut". ça ne va pas au delà, hein, je pense juste que votre méthode d'argumentation (du volume, du volume ... et de l'acharnement) fait plus de mal que de bien à vos idéaux. Ceci dit si Melenchon passe le premier tour, promis, je ferais acte de contrition et reconnaîtrais publiquement que vous aviez raison d'insister ...
Europe Ecologie n'a pas le monopole de l'écologie : je suis tout à fait d'accord ;-)

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